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Perso c'est lourd > Semaine 10 > Flashcards

Semaine 10 Flashcards

1
Q

Qui conviennent, dans leurs théories implicites, que la personnalité peut changer?

A

Les néophytes/non-spécialistes de la psychologie

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Q

Que croient les néophytes/non-spécialistes de la psychologies concernant le OCEAN? (Big Five)

A

Ils croient qu’il se produit une augmentation de l’amabilité et du contrôle, puis une diminution du névrotisme, de l’extraversion et de l’ouverture au cours de la vie

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3
Q

Vrai ou Faux : Les néophytes/non-spécialistes de la psychologies ont des croyances positives à propos de leurs propres changements (changement dans la personnalité)

A

Vrai

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4
Q

Vrai ou Faux : Il est rare que les intervenants entendent les parents émettre des commentaires ayant une connotation développementale

A

Faux, ils entendent souvent des commentaires de la sorte

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5
Q

Depuis le début du 20e siècle, plusieurs psychologues ont soutenus que les traits tempéramentaux présents dès la naissance se façonnent au fil de __________ et constituent les __________ ____ ____ __________ à l’adolescence.

A

Depuis le début du 20e siècle, plusieurs psychologues ont soutenus que les traits tempéramentaux présents dès la naissance se façonnent au fil de L’ONTOGÉNÈSE et constituent les PRÉCURSEURS DE LA PERSONNALITÉ à l’adolescence.

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6
Q

Comment la plupart des psychologues, depuis le 20e siècle, considèrent-ils les traits tempéramentaux présents dès la naissance?

A

Ils considèrent que les traits tempéramentaux présents dès la naissance se façonnent au fil de l’ontogénèse et constituent les précurseurs de la personnalité à l’adolescence

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7
Q

Que disent les théories psychanalytiques classiques sur la personnalité?

A

Ils considèrent que l’essentiel de la personnalité de l’individu se cristallise durant l’enfance ou au tout début de l’adolescence et qu’elle demeure stable par la suite

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8
Q

Que disent les comportementalistes sur la personnalité?

A

Ils considèrent de facto que la personnalité peut changer à n’importe quel moment de la vie, dépendamment des apprentissages et des facteurs environnementaux auxquels une personne est exposée

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9
Q

Que disent les théories humanistes sur la personnalité?

A

Elles sont généralement peu élaborées pour ce qui est du développement, mis à part le postulat central que les individus vont tendre vers l’actualisation au cours de la vie

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10
Q

Pour Rogers, un humaniste, vers quoi les individus augmentent ou progressent-ils?

A

Les individus, pour Rogers, augmentent ou progressent vers leur niveau optimal de fonctionnement selon 5 caractéristiques

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11
Q

Vrai ou Faux : Les théories humanistes sont généralement très élaborées pour ce qui est du développement

A

Faux

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12
Q

Que disent les théories sociocognitives sur la personnalité?

A

Elles ne sont généralement pas réellement “développementales”, mais il existes des études sur certains concepts clés
- Développement des narratifs de
vie (identité narrtive)
- Styles de coping
- Émergence de différents buts
personnels au cours de la vie

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13
Q

Vrai ou Faux : Les théories sociocognitives ne sont pas réellement développementales

A

Vrai

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14
Q

Selon le texte de McAdams et Olson, quels étaient les concepts centraux que considéraient Allport et Murray?

A

Allport considérait que le concept central était les traits, alors que Murray considérait les besoins et les motivations comme concept central

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15
Q

Selon le texte de McAdams et Olson, qu’est-ce qu’une adaptation caractéristque?

A

Les adaptations caractéristiques comprennent les motivations, les buts, les efforts, les stratégies, les valeurs, etc.

Ce sont des construits qui réfèrent tous à l’aspect motivationnel de l’humain

En tant qu’agents, les gens font des choix ; ils planifient leur vie ; ils auront leur identité même

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16
Q

Expliquer le self agency a la naissance

A

L’enfant d’environ un an agit comme s’il savait et comprenais ce que les autres font.

Il va imiter, impoviser.

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17
Q

Dans le self agency, vers l’âge de 4 ans, l’enfant développe ce qu’on appelle une théorie de l’esprit (theory of mind).

Qu’est-ce que c’est?

A

La théorie de l’esprit réfère à la compréhension de la personne que les gens ont des motivations, des désirs et des croyances propres à eux-mêmes, qui leur appartient.

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18
Q

Vrai ou Faux : Selon le texte de McAdams et Olson, les buts suivent un circuit développemental différent des traits

A

Vrai

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19
Q

Selon le texte de McAdams et Olson, à quoi réfère les “primary
control strategies”?

A

Le jeune tente activement de changer son environnement pour qu’il corresponde à ses buts et motivations

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20
Q

Selon le texte de McAdams et Olson, qu’est-ce que l’identité narrative?

A

C’est la compréhension historique qu’une personne se fait/développe concernant ce qu’elle est devenue et ce qu’elle deviendra, où elle s’en va dans la vie.

C’est la reconstruction autobiographique du passé imagée et du futur anticipée (incluant des chapitres et des moments clés, des personnages, etc.)

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21
Q

Vrai ou Faux : Selon le texte de McAdams et Olson, l’humain n’est pas un acteur social

A

Faux, il est un acteur social

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22
Q

Selon le texte de McAdams et Olson, qu’est-ce que le raisonnement autobiographique (autobiographical reasoning)

A

C’est le principe que les personnes âgées tendent à avoir construire une identité narrative plus complexe et cohérente.

C’est la tendance dessiner tirer des conclusions sommaires sur soi à partir d’épisodes de sa vie.

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23
Q

Quels sont les deux points de vue opposés généralement mis de l’avant dans les formulations théoriques classiques et contemporaines?

A

Perspective de la continuité (ou du plâtre)

Perspective du changement (ou de la plasticité)

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24
Q

Qu’est-ce que la perspective de la continuité?

A

Il y a une possibilité de changement pendant une certaine période.

Ensuite, ça ne change plus.

Par contre, on peut changer avec des choses précises, comme l’intervention.

Même chose qu’un plâtre… Une fois le plâtre installé, on ne peut plus bouger. Il faut une scie pour le briser.

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25
Q

Qu’est-ce que la perspective du changement?

A

Les traits peuvent changer parfois de manière importante tout au long de la vie

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26
Q

EXAMEN!

Dans laquelle des 2 perspectives les théories des traits s’inscrivent-elles?

A

Dans la perspective de la continuité

“Les traits sont relativement stables dans le temps”

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27
Q

Quels sont les différences entre les postulats des théoriciens classiques et développementalistes quant à la continuité ou le changement des traits?

A

Les théoriciens classiques postualient que les traits sont tributaires de la génétiques, ils ont typiquement considéré les traits comme relativement stables ou résistants au changement au cours de la vie

Les développementalistes considèrent que les influences environnementales et les changements de la personnalité sont si importants, surtout à l’enfant, qu’on peut difficilement accepter le postulat de la continuité des traits au cours de la vie

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28
Q

Allport considérait que plusieurs aspects de la personnalité, dont les traits, peuvent changer de façon significative au cours de toute la vie, jusqu’à ce que l’individu ai atteint une __________ ________

A

Une personnalité mature

Il n’y a pas d’âge prédéterminé pour y arriver - c’est individuel (pas une comparaison aux autres)

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29
Q

Comment Allport en est-il venu a proposé une définition de la maturation psychologique?

A

En tentant d’intégrer les perspectives psychanalytiques, humanistes, de l’apprentissage social et des traits

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30
Q

Selon Allport, quelles sont les 6 grandes caractéristiques qui définissent la maturité psychologique (dans l’ordre)?

A
  1. Un déploiement de soi étendu, c’est-à-dire la participation à des activités sociales, la prise d’engagements liés à l’avenir, l’engagement dans une carrière, etc.
  2. Une capacité d’intimité et de compassion pour autrui, c’est-à-dire la capacité d’avoir des relations chaleureuses avec les membres de la famille et les amis, la conjugalité, les respect et la compréhension des autres, etc.
  3. Une sécurité affective/émotive, c’est-à-dire la capacité à réguler et contrôler ses émotions, à garder son calme/impulsivité, etc.
  4. Une acceptation de soit, c’est-à-dire d’accepter ses besoins et y répondre, accepter ses limites et ses frustrations, etc.
  5. Des perceptions réalistes du monde, c’est-à-dire de son milieu/environnement, des problèmes existentiels à résoudre, etc.
  6. Une connaissance objective de soi et des autres, c’est-à-dire la perception de soi objective, la capacité de rire de soi, la vision ou philosophie intégrée de la vie humaine
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31
Q

Vrai ou Faux : Selon Allport et la maturation psychologique, les aspects relationnels sont toujours importants

A

Vrai

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32
Q

Vrai ou Faux : Plus on avance vers les grandes caractéristiques, plus on approche la maturité psychologique

A

Vrai

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33
Q

Selon Allport, est-ce que la maturité psychologique est la même pour tous?

A

Non, elle est différente d’une personne à l’autre

Ce n’est pas un but ultime ou une quantité à atteindre, on ne cherche pas à dépasser l’autre

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34
Q

Selon Allport, quelle est la période de changement la plus importante?

A

La période de l’enfance à l’adolescence, à cause de toutes les tâches développementales et défis sociaux auxquels l’individu est confronté (apprentissages)

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35
Q

Vrai ou Faux : Selon Allport, la personnalité de l’individu ne peut pas changer à l’âge adulte

A

Faux, il considère que la personnalité des individus peut changer à l’âge adulte, même jusqu’à la vieillesse avancée

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36
Q

À l’exception d’Allport, les autres théoriciens classiques des traits ne s’intéressaient pas au développement. À quoi s’intéressaient-ils?

A

À l’identification d’une structure des traits

À cette époque, les théoriciens semblaient peut intéressés à la question du développement des traits, se limitant à dire qu’ils sont “relativement stables dans le temps”

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37
Q

Pourquoi, selon Cattell, l’enfance est-elle la période où la personnalité change le plus?

A

Parce que c’est durant cette période que les pressions environnementales (socialisation) sont les plus fortes et répétées

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38
Q

Décrire le processus de socialisation à l’enfance

A

Dépendamment de son bagage génétique (qui s’exprime en partie par les prédispositions/traits), le processus de socialisation pourra favoriser l’enfant OU le défavoriser en le confrontant à certaines limites quant à ses capacités d’adaptation, d’accommodation et d’apprentissage

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39
Q

À quoi serviraient l’environnement (Cattell)?

A

L’environnement servirait de modérateur permettant le façonnement du développement des traits soit par une CRISTALLISATION ou une DILUTION de son potentiel héréditaire

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40
Q

Qu’est-ce que la cristallisation de son potentiel héréditaire?

A

La continuité des traits

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41
Q

Qu’est-ce que la dilution de son potentiel héréditaire?

A

Le changement des traits

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42
Q

Considérant que, selon les théoriciens classiques des traits, les bases des traits sont largement héréditaires, quand considéraient-ils que les traits devraient-il cesser des changer?

A

Ils considéraient que les traits devraient cesser de changer une fois que l’organisme a atteint sa pleine maturité physique et que le système nerveux central est complètement développé, soit vers la fin de l’adolescence

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43
Q

Vrai ou Faux : Les théoriciens classiques des traits disaient qu’il y avait des changements dans l’enfance et l’adolescence, mais plus pendant l’âge adulte

A

Vrai

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44
Q

Dans quelle perspective, à l’exception d’Allport, s’inscrivent les théories classiques des traits?

A

Pour la période de l’enfance et de l’adolescence, il s’inscrivent dans la perspective de changement

Pour l’âge adulte, ils s’inscrivent dans la perspective de la continuité

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45
Q

Vrai ou Faux : La théorie de McCrae et Costa est la première à considérer différentes formes de continuité

A

Vrai

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46
Q

Vrai ou Faux : McCrae et Costa ont concentré leurs formulations théoriques sur l’âge adulte; ils ont peu ou pas d’intérêt pour l’enfance

A

Vrai

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47
Q

Qu’est-ce que propose la théorie de McCrae et Costa?

A

Des postulats plus spécifiques à propos du développement des traits au cours de la vie

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48
Q

Qu’est-ce que postule la théorie de McCrae et Costa?

A

Ils considèrent les traits comme des caractéristiques héréditaires (de nature biologique).

Ainsi, ils postulent qu’une fois que l’organisme a atteint sa pleine maturité physique, soit au début de l’âge adulte, une forte continuité des traits devrait être observée.

Selon eux, cette position s’applique généralement à toutes les formes de continuité

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49
Q

Vrai ou Faux : Les théories de McCrae et Costa puis Cattell et Eyenseck sont très différentes

A

Faux, elles ne diffèrent pas beaucoup

Les deux s’inscrivent dans la perspective de la continuité, du moins pour la période de l’âge adulte

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50
Q

Vrai ou Faux : La majorité des théories des traits existantes (Cattel, Eyenseck, McCrae, Costa) ne tiennent pas compte de la façon systématique et explicite du cycle de toute la vie, de la naissance jusqu’à l’âge adule avancé

A

Vrai

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51
Q

Vrai ou Faux : Les théories de Cattel, Eyenseck, McCrae et Costa semblent plus développementales que celles d’Erikson

A

Faux

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52
Q

Quelles sont les 5 différentes formes de continuité des traits de personnalité identifiés par Capsi et Roberts?

A

Continuité structurelle

Continuité différentielle

Continuité absolue

Continuité centrée sur la personne

Continuité hétérotypique

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53
Q

La continuité structurelle s’appelle aussi…

A

Continuité métrique

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54
Q

À quoi réfère la continuité structurelle?

A

À la persistance de la structure factorielle des traits à travers le temps

Est-ce que je suis capable d’identifier les structures factorielles dans le temps?

On parle de la stabilité des traits

Ex.: En évaluant un échantillon de personnes à deux moments de leur vie, est-ce que les chercheurs peuvent identifier les mêmes 5 traits avec des analyses statistiques

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55
Q

EXAMEN!!

Quelle est la forme de continuité des traits qui a été le moins étudiée jusqu’à maintenant, et pourquoi?

A

La continuité structurelle parce que cela demande de la méthodologie, c’est complexe

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56
Q

EXAMEN!!

Pourquoi est-il étonnant que la continuité structurelle soit la forme la moins étudiée jusqu’à maintenant?

A

Parce que si les chercheurs ne peuvent assumer que les traits qu’ils utilisent sont sur une même échelle de mesure métrique à travers le temps, il devient possible de postuler que les résultats des autres formes de continuité pourraient potentiellement être biaisés par des artefacts de mesure

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57
Q

Est-il vrai d’affirmer que la continuité structurelle devrait être un préalable nécessaire à toutes les autres formes de continuité

A

Oui.

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58
Q

Pourquoi la continuité structurelle devrait-elle être un préalable nécessaire aux autres formes de continuité?

A

Sinon, on ne sait pas si on compare des pommes à un moment avec des oranges, à un autre moment…

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59
Q

Qu’est-ce qui soutient l’hypothèse de la continuité structurelle selon certains chercheurs?

A

Le fait que la structure en 5 grands traits constamment retrouvée dans des échantillons d’adultes soit aussi identifiée dans des échantillons d’enfants et d’adolescents

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60
Q

EXAMEN!!

Vrai ou Faux : On peut évaluer la validité structurelle du tout début de la vie jusqu’à un âge avancé

A

Faux, à partir de très tôt dans la vie, on ne mesure pas les choses de la même manière (à partir de la fin de l’enfance, oui)

61
Q

Vrai ou Faux : Il est facile d’identifier un nombre fixe de traits présents dès les premiers mois qui peuvent ensuite être mesurés sur une même échelle de mesure jusqu’à la vieillesse

A

Faux, on ne mesure pas de la même manière entre les premiers de vie et un âge plus avancé. On ne peut que faire cela à partir de la fin de l’enfance

62
Q

Des changements multiples et très rapides s’opèrent dans l’organisme durant les __________ __________ __________ de la vie, il est donc attendu que les traits tempéramentaux vont _____ _____ _____ __________ _____ __________.

A

Des changements multiples et très rapides s’opèrent dans l’organisme durant les DEUX PREMIÈRES ANNÉES de la vie, il est donc attendu que les traits tempéramentaux vont CHANGER DE FAÇON QUALITATIVE OU STRUCTURELLE.

63
Q

Vrai ou Faux : Les études longitudinales qui considèrent les traits à partir de l’adolescence et durant l’âge adulte (qui ont employées l’analyse factorielle confirmatoire) semblent appuyer l’hypothèse de la continuité structurelle des traits

A

Vrai

64
Q

Est-il facile de soutnir l’hypothèse de la continuité structurelle si on considère tout de la vie?

A

Non, il est difficile de le faire.

Par contre, la structure des traits de personnalité semble demeurer la même, du moins pour le début de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte (approximativement 10 ans)

65
Q

Comment appelle-t-on aussi la continuité différentielle?

A

Continuité de l’ordre relatif

66
Q

À quoi réfère la continuité différentielle?

A

À la permanence des différences de l’ordre relatif entre les individus à travers le temps (i. e. différences individuelles)

C’est une estimation du maintien de la position relative ou de l’ordre des individus à différents moments dans le temps

On essaie de voir si ça change dans le temps avec les corrélations

67
Q

Comment la continuité différentielle est-elle estimée?

A

À l’aide d’une corrélation entre les scores d’un même trait à différents âges

68
Q

Vrai ou Faux : Dans la continuité différentielle, tout ce qui importe est l’ordre/la position relative des gens dans le temps (tant qu’ils restent dans le même ordre, c’est bon)

A

Vrai

69
Q

À quoi réfère la phrase suivante? : Les gens qui étaient les plus extraverties à l’adolescence le sont encore à l’âge adulte

A

La continuité différentielle

70
Q

Quelle est la forme de continuité des traits qui a été le plus étudiée?

A

La continuité différentielle

71
Q

Qui a postulé que les différences interindividuelles sont très stables au cours de la vie et qu’à partir du début de l’âge adulte, soit 25 ou 30 ans, les traits ne change plus et sont fixés comme du plâtre

A

McCrae et Costa

72
Q

Vrai ou Faux : Cattell et Eyenseck adoptaient un position similaire à celle de McCrae et Costa, mais un peu plus tôt au cours de la vie

A

Vrai

73
Q

Quels sont les traits les plus stables? (Roberts et DelVecchio)

A

L’extraversion et l’amabilité

L’ouverture, le contrôle et le névrotisme sont moins stables

Mais, pas une différence fondamentale

74
Q

Qui a initié un changement d’opinion chez les chercheurs et les praticiens concernant la classification des 5 grands traits de l’enfance à l’âge adulte?

A

Roberts et DelVecchio

75
Q

Vrai ou Faux : Les différences de stabilité entre les 5 grands traits sont fondamentales (Roberts et DelVecchio)

A

Faux, la magnitude des différences est trop petite pour inférer des différences fondamentales entre les traits

76
Q

Vrai ou Faux : Dans la continuité différentielle, le coefficient de corrélation moyen devient de plus en plus élevé au fur et à mesure que les individus vieillissent (Roberts et DelVecchio)

A

Vrai, plus on avance dans le temps, plus a corrélation est élevée

77
Q

Vrai ou Faux : Dans leurs études, Roberts et DelVecchio ont trouvés des différences de moyennes importants entre les sexes/genres dans les estimés de la continuité différentielle

A

Faux.

Même s’il est bien connu qu’il y a des différences de moyennes entre les sexes/genres pour certains traits de personnalité, les différences interindividuelles sont aussi stables (ou instables) pour les femmes que les hommes

78
Q

Vrai ou Faux : Lorsqu’on dit, dans le cadre de la continuité différentielle, que les changements sont moins prononcés, on veut dire que la corrélation est plus élevée

A

Vrai

79
Q

Que veut dire la continuité cumulative?

A

Les corrélations augmentent dans le temps, même si ce n’est pas parfait

L’ordre relatif change, mais davantage à l’enfance. Par contre, on observe quand même des changements passer 65 ans, puisque la corrélation n’est pas de 1 (pas parfaite, i. e. que les gens changent encore selon l’ordre relatif)

80
Q

Que devrait-on conclure de la continuité différentielle et des études à ce sujet?

A

Il semble y avoir des différences interindividuelles dans les traits de personnalité durant la majeure partie de la vie.

Par contre, le postulat général de la continuité des traits devrait être formulé de manière plus spécifique pour rendre compte du fait que la continuité différentielle augmente à travers le temps, de l’enfance jusqu’à la vieillesse.

81
Q

Pourquoi considère-t-on que le postulat général de la continuité des traits devrait être formulé de manière plus spécifique (continuité différentielle)?

A

Pour rendre compte du fait que la continuité différentielle augmente à travers le temps, de l’enfance jusqu’à la vieillesse.

82
Q

Comment appelle-t-on aussi la continuité absolue?

A

La continuité du niveau moyen

83
Q

À quoi réfère la continuité absolue?

A

À la continuité intra-individuelle, c’est-à-dire au maintien du niveau ou de la quantité d’un trait de personnalité à travers le temps

Est-ce que les scores diminuent dans le temps (ex.: l’impulsivité)

Est-ce que je suis aussi impulsive que je l’étais?

Intra-individuelle : Par rapport à la personne elle-même

84
Q

Vrai ou Faux : La continuité absolue a aussi été beaucoup étudiée

A

Vrai

85
Q

Quelle est la différence entre la continuité différentielle et la continuité absolue?

A

La continuité différentielle réfère à l’ordre relatif des traits dans le temps. On parle de corrélation.

La continuité absolue réfère au maintien du niveau ou de la quantité d’un trait de personnalité à travers le temps. On parle de continuité intra-individuelle.

86
Q

Comment estime-t-on la continuité absolue?

A

En faisant la comparaison de la moyenne d’un groupe (c’est-à-dire les scores abrégés de tous les individus) sur les scores d’un même trait mesuré à différents âges

On étudie si la moyenne d’un groupe change (chaque personne a sa propre trajectoire)

87
Q

Vrai ou Faux : Dans la continuité absolue. McRae et Costa soutiennent toujours qu’à partir de l’âge adulte (25-30 ans), aucun changement intra-individuel significatif dans les traits ne devrait être observé chez des individus sans problème d’adaptation

A

Vrai

88
Q

Quelle est la particularité de la méta-analyse de Roberts et al. quant à la division des 5 grands traits (continuité absolue)?

A

Ils ont divisé l’extraversion en 2 traits plus spécifiques distincts, soit la vitalité sociale (c’est-à-dire la sociabilité, chaleur) et la dominance sociale (c’est-à-dire la confiance sociale, le niveau d’activité, la recherche de sensation, etc.)

89
Q

Qu’a démontré la méta-analyse de Roberts et al.? (continuité absolue)

A

Des changements intra-individuels significatifs se manifestent dans les traits à partir de l’enfance jusqu’à la vieillesse

Les scores des individus sur certains tendent à augmenter graduellement, soit ceux de…
- La stabilité émotionnelle
- L’amabilité
- Le contrôle
- La dominance sociale (i. e. la confiance sociale, ke niveau d’activité, etc.)

90
Q

Vrai ou Faux : Dans leur méta-analyse, Roberts et al. concluent comme McCrae et Costa que les traits ne changent plus à partir de 25-30 ans (chez les personnes sans problème d’adaptation)

A

Faux, ils concluent que des changements intra-individuels significatifs surviennent de l’enfance à la vieillesse

91
Q

Selon la méta-analyse de Roberts et al. quant à la continuité absolue, quand pouvons-nous observer les changements les plus importants (pour les traits de stabilité émotionnelle, amabilité, contrôle et dominance sociale)?

A

Au début de l’âge adulte, soit de 18 à 30 ans.

Par contre, les scores des deux autres traits ne sont pas bien représentés par des augmentations linéaires - il y a plutôt des trajectoires curvilinéaires

92
Q

Selon la méta-analyse de Roberts et al., quels sont les deux traits qui augmentent pendant l’adolescence et au début de l’âge adulte et diminuent au milieu de la vie et durant la vieillesse

A

La vitalité sociale (sociabilité et chaleur) et l’ouverture

93
Q

Vrai ou Faux : La vitalité sociale (sociabilité et chaleur) et l’ouverture tendent à augmenter à un âge plus avancé, selon la méta-analyse de Roberts et al.

A

Faux, ces traits tendent à augmenter durant l’adolescence et au début de l’âge adulte, puis à diminuer au milieu de la vie et durant la vieillesse

94
Q

Dans la méta-analyse de Roberts et al., est-ce qu’on a observé des différences sexuelles ou de genre dans la continuité des traits?

A

Non, tout comme pour la continuité différentielle

Même s’il est bien connu qu’il y a des différences de moyennes entre les sexes/genres pour certains traits de personnalité, les différences intra-individuelles ne sont pas différentes entre les femmes et les hommes

Les deux changent au même rythme, en moyenne

95
Q

À quoi réfère la maturation normative dans les traits?

A

À l’augmentation de la stabilité émotionnelle, de l’amabilité, du contrôle et de la dominance sociale dans le temps

96
Q

Quelles sont les différences remarquées entre la méta-analyse de Bleidorn et al. et celle de Roberts et al. quant à la maturation normative des traits?

A

Dans la méta-analyse de Bleidorn et al., on remarque des résultats
- Moins prononcés pour l’amabilité
- Plus prononcés pour la stabilité émotive

97
Q

Roberts et al. ont examinés la continuité absolue des traits généraux seulement, à l’exception de…

A

À l’exception de l’extraversion

Ils l’ont divisés en deux traits distincts

98
Q

Qu’ont remarqués Costa, Herbst, McCrae et Siegler quant à la continuité absolue?

A

Le même phénomène que Roberts et al. pour l’extraversion

La chaleur, l’activité et la recherche de sensation diminuent durant l’âge adulte, alors que la sociabilité, la confiance et l’émotivité positives demeurent stables

99
Q

Qu’ont remarqués Roberts, Caspi et Moffitt quant à la continuité absolue?

A

Les traits d’ordre supérieur de l’émotivité positive communale tend à demeurer stable de 18 à 26 ans, mais au niveau des traits spécifiques, il y a augmentation du bien-être et une diminution de la vitalité sociale

100
Q

Dans la méta-analyse de Orth et al., quel est le trait spécifique reconnu comme faisant partie de la stabilité émotionnelle - de 4 à 94 ans

A

L’estime de soi

101
Q

Vrai ou Faux : La méta-analyse de Orth et al. confirme qu’il y a des changements du niveau moyen de l’enfance jusqu’à la vieillesse, mais la trajectoire est curvilinéaire

A

Vrai

102
Q

Quel portait général peut-on dresser à partir des études longitudinales de la continuité absolue des traits de personnalité?

A

Les changements dans les traits vont dans une direction socialement désirable et sont interprétés comme une maturation psychologique normative

Il semble, qu’il y ait effectivement des changements intra-individuels dans les traits de personnalité et ce, durant la majeure partie de la vie des individus

103
Q

Vrai ou Faux : La conclusion, en somme, concernant la continuité absolue contredit les théories classiques

A

Vrai

Les théories classiques postulaient une absence de changement durant l’âge adulte

Au contraire, selon la continuité absolue, il y aurait des changements dans les traits tout au long de la vie

104
Q

Selon la continuité absolue, comment le postulat classique de la stabilité des traits doit-il être changé?

A

Le postulat classique de la stabilité des traits doit être reformulé afin de mieux représenter ce phénomène développemental - postulat de la maturation normative des traits

105
Q

Comment appelle-t-on aussi la continuité centrée sur la personne?

A

La continuité morphogénique ou ipsative

106
Q

La continuité structurelle, différentielle et absolue sont estimés à l’aide d’agrégats statistiques caractérisant la __________ de tous les individus d’un échantillon

A

La continuité structurelle, différentielle et absolue sont estimés à l’aide d’agrégats statistiques caractérisant la MOYENNE de tous les individus d’un échantillon

107
Q

À quoi s’intéressent la continuité structurelle, différentielle et absolue?

A

Aux variables que sont les traits de personnalité

108
Q

Sur quoi se base la continuité centrée sur la personne?

A

On se penche davantage sur les personnes, et non sur les variables (on utilise la moyenne)

109
Q

Quelle est la différence entre la continuité absolue et la continuité centrée sur la ersonne?

A

La continuité absolue examine le maintien du niveau moyen d’un trait pour tous les individus d’un groupe

Celle centrée sur la personne examine la continuité de différents sous-groupes d’individus manifestant des trajectoires dans les traits qui sont qualitativement et quantitativement distinctes
- Les individus faisant partie d’un groupe affichent
des trajectoires similaires, mais différentes des
individus des autres groupes

110
Q

À quel point est-ce que la continuité centrée sur la personne a-t-elle été étudiée en comparaison aux autres types de continuité?

A

C’est la forme de continuité qui a été le moins étudiée

111
Q

Que tentent d’identifier les chercheurs dans la continuité centrée sur la personne?

A

Une typologie développementale de la personnalité

112
Q

Quelle étude est une étude classique d’une typologie développementale de la personnalité?

A

L’étude classique de Block

113
Q

Qu’a identifié Block dans la continuité centrée sur la personne?

A

Il a identifié 5 types développementaux dans son échantillon d’hommes (échantillon d’hommes qu’il a évalué à deux reprises; adolescence et âge adulte)

114
Q

Quels sont les 5 types développementaux identifiés par Block dans son étude classique (continuité centrée sur la personne)?

A

Adaptés
Sous-contrôlés
Sur-contrôlés
Adaptés-Tardifs
Extravertis-Anomiques

115
Q

Lequel des 5 types développementaux identifiés par Block est le plus grand groupe de l’échantillon?

A

Les adaptés

Ils sont demeuré bien adaptés de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte

Scores faibles et stables de névrotisme et désinhibition

116
Q

Lequel des 5 types développementaux identifiés par Block est le plus petit groupe de l’échantillon?

A

Les sous-contrôlés

Ils présentent un profil caractérisé par l’extériorisation stable

Scores élevés stables sur différents traits reliés à la désinhibition

117
Q

Lequel des 5 types développementaux identifiés par Block représente environ un 5e de l’échantillon?

A

Les sur-contrôlés

Ils présentent un profil caractérisé par l’intériorisation stable

Scores élevés stables sur différents traits reliés au névrotisme

118
Q

Quels sont les deux types développementaux de Block qui montrent des changements significatifs?

A

Les adaptés-tardifs, qui montrent un profil inadapté à l’adolescence qui s’améliore vers l’âge adulte
- Ils ont donc manifesté une maturation
psychologique (diminution de N et D)

Les extravertis-anomiques, qui montrent un profil bien adapté de personnalité durant l’adolescence, mais développent des problèmes d’adaptation vers l’âge adulte
- Ils manifestent donc une détérioration
psychologique (augmentation de N et D)

119
Q

Pourquoi dit-on qu’il est difficile de synthétiser les études sur la typologie développementale de la personnalité?

A

Parce que les mesures employées, la nature des échantillons et les périodes de la vie étudiées sont très différentes d’une étude à l’autre

120
Q

Pourquoi est-il étonnant que la continuité centrée sur la personne ne soit pas étudiée davantage?

A

Le fait qu’il existe différentes trajectoires de développement de la personnalité est si évident que presque aucun chercheur n’oserait nier cette réalité

C’est aussi, selon plusieurs, la continuité la plus pertinente pour les théories de la personnalité

121
Q

En somme, que postule les études disponibles sur la continuité centrée sur la personne?

A

Les études basées sur des indices agrégés pour tout un groupe, peuvent dissimuler d’importantes différences intra-individuelles qualitatives

122
Q

Peut-on présenter une synthèse solide de la continuité centrée sur la personne?

A

Non, il existe trop peu d’étude à ce sujet

123
Q

Selon la continuité centrée sur la personne, pourquoi le postulat classique général de la stabilité des traits doit être reformulé

A

Pour mieux représenter le phénomène développemental, soit le postulats des types développementaux de la personnalité

On pourrait aussi parler d’un postulat de “l’hétérogénéité des trajectoires développementales de personnalité”

124
Q

La continuité structurelle, différentielle, absolue et centrée sur la personne sont de quel nature?

A

De nature homotypique, c’est-à-dire qu’elle réfèrent au maintien des mêmes caractéristiques phénotypiques (i. e., les mêmes traits) mesurées à différents âges

125
Q

Quelle est la différence entre une continuité homotypique et hétérotypique?

A

Homotypique : On utiliser les mêmes types de mesures

Hétérotypiques : On étend à des mesures qui ne sont pas identiques sur le plan phénotypique
- Mesure de traits qu’on suspect qui sont similaires
conceptuellement
- Ex.: Les traits à la petite enfance ne sont pas
mesurés de la mêmes manière qu’à l’adolescence,
l’âge adulte, etc.

126
Q

À quoi réfère la continuité hétérotypique?

A

Elle réfère à la continuité de caractéristiques phénotypiques conceptuellement similaires, mais non identiques dans leur manifestation concrète

127
Q

Pourquoi, dans la continuité hétérotypique, assumons-nous que les caractéristiques non identiques sont phénotypiquement similaires?

A

Parce qu’elles représentent une même caractéristique génotypique sous-jacente

128
Q

Quels sont les 3 phénomènes de continuité hétérotypique les plus robustse?

A

Extériorisation : Les individus qui présentent de fortes prédispositions (traits) liés à l’extériorisation tels que l’hyperactivité, l’agressivité et l’impulsivité élevées à l’âge préscolaire ou scolaire ont tendance à manifester durant l’adolescence et l’âge adulte des comportements conceptuellement similaires, tels que la délinquance et la criminalité, l’abus de substances psychoactives, etc.

Intériorisation : Les individus qui présentent de fortes prédispositions (traits) liés à l’intériorisation tels que l’inhibition sociale (retrait), la dysphorie et l’anxiété durant leur enfance ont tendance à manifester ultérieurement des problèmes conceptuellement similaires, tels que les troubles dépressifs et anxieux, les phobies, le TOC, etc.

De plus en plus d’études confirment la continuité de traits tempéramentaux ou de personnalité conceptuellement similaires (mais non identiques)

129
Q

Malgré des changements structuraux inévitables entre les petite enfance et les périodes subséquentes de la vie…

A

Les traits tempéramentaux constituent des précurseurs des traits de personnalité l’adolescence et l’âge adulte

130
Q

Vrai ou Faux : Les études longitudinales à long terme ont démontrés que les traits tempéramentaux mesurés tôt au cours de la vie sont significativement associés aux traits de personnalité à l’âge adulte

A

Vrai

Des liens significatifs sont observés à 15 ans d’écart, même avec des méthodes d’évaluation différentes

131
Q

Vrai ou Faux : Les corrélations sont très fortes dans les études de la continuité hétérotypique

A

Faux

Bien que les résultats des études de la continuité hétérotypique soient statistiquement significatifs, la magnitude des corrélations est généralement de faible à modérée, au mieux

132
Q

Que pourrait expliquer les faibles corrélations dans la continuité hétérotypique?

A

Il y a une foule de facteurs environnementaux qui vont médiatiser les relations entre des traits de personnalité dont les mesures sont séparées par une longue période de temps

133
Q

Que rejettent les études longitudinales supportant la continuité hétérotypique?

A

Elles rejettent la position obsolète des psychologues sociaux radicaux qui croient que le tempérament précoce n’a aucun rôle à jouer dans le développement adulte et qu’il est impossible de parler de continuité des traits

134
Q

Selon la continuité hétérotypique, pourquoi faudrait-il reformuler le postulats classique général de la stabilité des traits?

A

Afin de mieux représenter ce phénomène développemental, soit le postulat de la continuité hétérotypique des traits

135
Q

Pourquoi, pendant plusieurs décennies, avions-nous peu d’intérêt pour les “cause” de la continuité et du changement des traits?

A

Parce qu’on assumait que les théories classiques étaient valides (traits sont stables)

Hypothèse : Si l’étiologie des traits est essentiellement génétique, logiquement la génétique devrait expliquer leur continuité/stabilité

136
Q

Quel postulat général les études suggèrent-elles quant à la cause de la continuité?

A

Les facteurs génétiques expliquent une bonne part de la stabilité, alors que les facteurs environnementaux expliquent davantage le changement

137
Q

Quelles différences développementales émergent du postulat sur la cause de la continuité?

A

La génétique semble expliquer davantage la stabilité des traits durant les premières années de la vie (petite enfance, enfance)

Durant l’âge adulte, les facteurs environnementaux deviennent aussi importants que la génétique pour expliquer la stabilité (surtout la stabilité de l’environnement, des rôles sociaux, etc.)
- Il y a de la pression, des attentes reliées aux rôles
sociaux

138
Q

Vrai ou Faux : Plusieurs études montrent que des facteurs environnementaux classiques (pratiques parentales, conjugalité, mariage, travail, etc.) sont en fait influencés par la génétique

A

Vrai

On choisi notre environnement en fonction de nos caractéristiques de personnalité (gènes)

Ces études, bien que limités en quantité, suggèrent que les changements environnementaux permettent de promouvoir des changements des traits (appuient donc la pertinence des interventions psychosociales)

139
Q

EXAMEN

Est- ce que les études longitudinales récentes soutiennent une approche énonçant un postulat général qui stipule que les traits de personnalité soient relativement stables ou changent au cours de la vie?

A

Non

Un postulat général unique manque clairement de spécificité

Chaque forme de continuité procure de l’information différente à propos du développement des traits de personnalité, donc des postulats spécifiques à chacune sont nécessaires

140
Q

EXAMEN

Les traits sont-ils des construis statiques sur le plan développemental?

A

NON, les traits NE SONT PAS des construits statiques sur le plan développemental

Il semble qu’il y ait de la continuité ET du changement dans les traits de personnalité, dépendamment de la période de la vie et dépendamment de la forme de continuité qui est considérée

141
Q

Quels sont les 8 principes du développement de la personnalité?

A

1) Principe de la continuité cumulative
2) Principe de la maturité
3) Principe de la plasticité
4) Principe de la continuité des rôles
5) Principe du développement identitaire
6) Principe de l’investissement social
7) Principe des types de développement
8) Principe de co-réceptivité

142
Q

Qu’est-ce que le principe de la continuité cumulative?

A

La continuité des différences interindividuelles dans les traits de personnalité augmente graduellement au cours de la vie

143
Q

Qu’est-ce que le principe de maturité?

A

Le niveau moyen de plusieurs traits de personnalité augmente avec le temps dans une direction positive ou socialement valorisée

144
Q

Qu’est-ce que le principe de plasticité?

A

Les traits de personnalité sont des systèmes ouverts qui peuvent être influencés par l’environnement durant n’importe quelle période développementale

145
Q

Qu’est-ce que le principe de la continuité des rôles?

A

La continuité des rôles sociaux (plutôt que la continuité des environnements) est une des causes majeures de la continuité de la personnalité

146
Q

Qu’est-ce que le principe du développement identitaire?

A

Les processus développementaux d’engagement et de cristallisation de l’identité mènent à une augmentation de la continuité de la personnalité

147
Q

Qu’est-ce que le principe de l’investissement social?

A

L’investissement dans des institutions sociales (i. e., rôles sociaux ou transitions sociales normatives) au-delà du soi est une des causes majeures de la maturation normative de la personnalité

148
Q

Qu’est-ce que le principe des types de développement?

A

Le principe de maturité ne s’applique pas à tous les individus : il existe différentes formes (ou types) de développement de la personnalité

149
Q

Qu’est-ce que le principe de co-réceptivité?

A

L’effet des environnements ou expériences sociales est généralement de renforcer ou d’augmenter les caractéristiques de personnalité qui ont, à la base, menées les individus à choisir ces expériences sociales

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