Semaine 10 Flashcards

1
Q

Définition de la violence:

A

La violence conjugale est une problématique sociale qui s’inscrit dans des rapports historiques d’inégalité entre les hommes et les femmes. La violence conjugale se manifeste dans un couple où on y retrouve un rapport de domination dans lequel l’agresseur établie et maintient son emprise sur sa victime tout en s’assurant qu’elle ne le quitte pas.

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2
Q

Définition du contrôle coercif:

A

Le contrôle coercitif consiste en un ensemble de manœuvres d’intimidation, d’avilissement et d’asservissement dont l’abuseur se sert pour instiller un climat de crainte et de menace dans la vie quotidienne de sa victime.

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3
Q

Différence entre chicane de couple et violence conjugale?

A
  1. La violence conjugale se distingue d’une chicane de couple par le déséquilibre du pouvoir qui existe entre les deux membres du couple, majoritairement entre l’homme et la femme.
  2. Peur de l’autre
  3. Agresseur responsabilise la victime
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4
Q

Définition de la colère:

A
  • La colère est une émotion normale et inévitable. Elle n’est pas néfaste pour l’individu si l’énergie en provenant est canalisée correctement.
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5
Q

Définition de l’agressivité:

A

L’agressivité est un mode d’expression, une disposition mentale. Il s’agit d’une pulsion fondamentale, d’un état qui n’implique pas la participation d’une autre personne

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6
Q

Quels sont les six formes de violence?

A
  1. La violence psychologique
    Faire des reproches injustifiés, dénigrer la femme dans son rôle de mère, le détournement cognitif, etc.
  2. La violence verbale
    Élever la voix pour intimider, regards menaçants, etc.
  3. La violence physique
    Frapper, nuire au sommeil, ect.
  4. La violence sexuelle
    Forcer la femme à se montrer nue, viol, etc.
  5. La violence économique
    Contrôler les dépenses de la femme, ne pas verser la pension alimentaire pour enfants, etc.
  6. La cyber-violence
    Géolocalisation, harcèlement par texto, etc.
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7
Q

Quels sont les cycles de la violence?

A

1) Tension : Le conjoint installe un climat de tension en faisant notamment des menaces et de l’intimidation. La conjointe sent qu’elle doit « marcher sur des œufs » et qu’une crise peut éclater à tout moment.

2) Agression : Un épisode de violence conjugale survient (sous l’une ou l’autre de ses formes), ce qui génère divers sentiments (ex. colère, tristesse, humiliation, etc.) chez la victime.

3) Justification : Le conjoint tente de se déresponsabiliser de ses gestes/actes/mots et tente de faire porter la responsabilité de cette violence sur la victime. Au début, les justifications viennent de l’extérieur du couple (ex. stress vécu par l’auteur de violence). Mais, plus la relation progresse, plus les justifications mettent la faute sur la femme. Les sentiments de colère et d’injustice de la femme s’estompent pour laisser place à des sentiments de culpabilité, car elle doute de ses perceptions.

4) Lune de miel: Cette phase se caractérise par le fait que l’agresseur tente de se racheter pour susciter l’espoir chez la victime. Celle-ci croit que le conjoint changera et elle lui donne une chance. Peut aussi être une phase de calme où rien ne se passe. Au fil du temps, l’enchaînement de ces différentes phases s’accélère et le seuil de tolérance de la victime augmente.

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8
Q

Plusieurs facteurs peuvent faire en sorte que la femme souhaite demeurer avec son conjoint ayant des comportements violents :

A
  1. Famille
  2. Espoir d’un changement
  3. Seuil de tolérence élevée
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9
Q

À l’opposé facteurs pouvant encourager la femme à quitter le conjoint :

A
  1. La prise de conscience des conséquences
  2. Savoir que l’aide est disponible
  3. Qu’on sera crue
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10
Q

Quelles sont les conséquences de la violence conjugale chez la femme?

A
  1. Psychologique (ex. peur, méfiance, honte, perte d’estime de soi, colère, dépression, etc.)
  2. Physique (ex. troubles du sommeil, nausée, tensions, etc.)
  3. Social (isolement, difficultés financières, etc.).
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11
Q

Qu’est-ce que la violence post séparation?

A
  • Refuser de se conformer aux ordonnances parentales;
  • Menacer l’ancienne conjointe de lui faire perdre son temps parental;
  • Saper l’autorité parentale de la victime;
  • Imposer une communication soutenue avec l’autre parent.
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12
Q

Quel est le cycle de la violence conjugale chez l’enfant?

A
  1. Climat de tension
  2. Crise
  3. Déresponsabilisation
  4. Lune de miel
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13
Q

Quelles sont les conséquences chez l’enfant?

A

Chez l’enfant, l’exposition à la violence conjugale génère plusieurs conséquences : ex. énurésie, difficultés scolaires, délinquance, anxiété, idéation suicidaire, difficultés dans ses relations sociales, etc.

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14
Q

Les conséquences peuvent toutefois varier selon:

A
  • Les caractéristiques personnelles de l’enfant (personnalité, tempérament, âge, stade développemental, etc.),
  • Les caractéristiques des épisodes de violence (fréquence, durée, intensité, etc.)
  • Ou bien d’autres facteurs (ex. soutien social de la famille, nature des justifications, etc.).
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15
Q

C’est quoi l’impact avec la mère et l’enfant?

A

Impact sur la relation mère-enfant (ex. dévalorisation de l’image maternelle) alors que cette relation constitue un des facteurs de protection les plus importants pour l’enfant.

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16
Q

C’est quoi le reversement des rôles parent-enfant?

A

(l’enfant prend soin du parent) et de la parentification (l’enfant joue un rôle de parent auprès de sa fratrie). Les enfants peuvent en venir à adopter des rôles autres que ceux réservés aux enfants.

17
Q

Quels sont les 7 rôles que les enfants peuvent adopter?

A
  1. Le gardien protecteur : c’est l’enfant qui se comporte comme un parent envers les autres membres de la famille à protéger. Il supervise les tâches journalières, il sécurise et réconforte les autres membres durant et après un incident violent.
  2. Confident de la mère : c’est le complice de la mère. Il est au courant de ses sentiments, de ses inquiétudes et de ses plans. Il pourra servir de témoin si l’agresseur tente de nier la violence qu’il aura fait subir à sa famille.
  3. Le confident de l’agresseur : c’est le complice de l’agresseur. Ce dernier l’utilise pour soutirer des informations sur la mère et pour justifier la violence qu’il exerce sur elle. Il lui donnera des privilèges ou s’abstiendra de lui faire subir de mauvais traitements.
  4. L’allié de l’agresseur : c’est celui qui sera recruté pour participer à la violence
  5. L’enfant parfait : c’est celui qui évitera de déclencher des éléments qu’il croit générateurs de la violence en excellant à l’école, en évitant d’argumenter, de mal se conduire, ou de demander de l’aide pour lui-même.
  6. L’arbitre : c’est l’enfant qui tentera de maintenir la paix dans la famille.
  7. Le bouc émissaire : les problèmes reposent sur l’enfant. Le père justifiera sa violence en accusant les comportements de cet enfant.
18
Q

Qu’est-ce qu’est le conflit de loyauté?

A

Le conflit de loyauté se caractérise par un grand dilemme affectif où les enfants se sentent coincés entre leurs parents et vivent de l’ambivalence et de la confusion.

19
Q

Quels sont les besoins des enfants?

A
  1. Se sentir en sécurité
  2. De parler de la situation
  3. D’être soutenus par leur mère
  4. D’être rassurés par rapport aux solutions envisagées et de comprendre qu’ils ne sont pas responsables de cette violence.
  5. Ils ont besoin de vivre dans un climat familial exempt de violence.
20
Q

Quels sont les principes incontournables d’intervention?

A
  • La violence est inacceptable, peu importe la forme de violence;
  • La violence conjugale est un problème social;
  • Les femmes ne sont pas responsables de la violence qu’elles et leurs enfants ont subi, l’agresseur est le seul responsable de ses gestes de violence;
  • Les enfants ne sont pas responsables de la violence à laquelle ils sont exposés;
  • Sauf exception, les femmes victimes de violence conjugale tentent de protéger ou de préserver leurs enfants de la violence à l’aide de différentes stratégies
21
Q

Il est important de soutenir la mère ?

A

Soutenir la mère en tant que femme: une aide à l’enfant
*Soutenir la relation mère-enfant sans apporter à la mère l’aide nécessaire sur le plan personnel aurait moins de chance de réussite.
*Les actions menées auprès des mères sur le plan personnel sont déjà une aide à l’enfant.

22
Q

Les mères sont-elles conscientes de l’impact de la violence conjugale sur l’enfant?

A

Les mères sont souvent peu conscientes de l’impact de la violence conjugale sur elles-mêmes, sur leur enfant et sur la relation mère-enfant.