Selon Platon Flashcards
La vérité est-elle dans les choses ? Comment justifie-t-il sa position ?
La vérité n’est pas dans les choses sensibles. Car les choses sensibles sont relatives et
diverses. Or la vérité est une.
Pour Platon, peut-on identifier réalité et vérité ?
Cette identification est même sa thèse majeure sauf qu’au lieu de dire que la vérité c’est la réalité (sensible) il nous enseigne que la seule réalité c’est l’intelligible, c’est-à-dire le vrai. La thèse de Platon n’est donc pas un dualisme, mais un monisme : une seule réalité, l’intelligible.
Que nous montre Platon dans le livre VI de la République ? Faites le dessin qui
représente ce dont il parle dans ce livre.
Platon essaye nous montrer comment l’on peut se représenter le rapport entre le sensible et l’intelligible. Si plusieurs choses sont bonnes et belles, il doit exister quelque chose d’unique qui fait que ce qui est bon est bon et que ce qui est beau est beau. La ligne de la connaissance permet de ‘visualiser’ comment l’être se dégrade de l’unité absolue vers la diversité sensible et, inversement, comment le dialecticien essaye de remonter par le dialogue rationnel (la dialectique) jusqu’à l’unité du vrai. (Cf. Schéma de la ligne dans l’introduction du cours transversal 1).
Quelle métaphore Platon utilise-t-il au livre VII pour illustrer la condition humaine
dans son rapport à la vérité ?
Platon essaye d’expliquer plus simplement la condition quotidienne des hommes par rapport à la vérité. Cette condition est le règne de l’opinion où l’on prend pour vrai ce qui n’est en vérité que très éloigné de la vérité. L’analogie est la suivante : le Bien entretient avec l’intelligence et les choses saisies par l’intelligence le même rapport que le soleil avec la vue et les choses vues.
Aussi l’on peut considérer que les hommes sont comme emprisonnés dans une caverne où ils prendraient les reflets projetés sur sa paroi pour la seule réalité qui soit, alors qu’en vérité ce ne sont que des copies des objets extérieurs projetées par la lumière du soleil.
Comment, en philosophie, doit-on procéder pour répondre à une question telle
que : Qu’est-ce que le beau ?
Il s’agit d’essayer de définir le beau en soi et, par conséquent, de procéder de façon
dialectique en questionnant d’abord le sens de la question. On veut savoir ce qui fait que ce qui est beau est beau, et non simplement savoir ce qui est beau.
Comment, en philosophie, ne doit-on pas procéder pour répondre à ce genre de
question ? Pourquoi ?
L’erreur consisterait à essayer d’analyser des objets beaux car alors on répondrait à la
question ‘qu’est-ce qui est beau ?’ et non à la question ‘qu’est-ce que le beau ?’.
