Section 2 : pratiques parentales Flashcards

1
Q

Quelles sont les “étapes” de l’écoute active ?

A
  1. Entendre le message : dimensino physio (capter le son ou voir)
  2. Porter attention : dimension physio et psycho (parfois, il y a des obstacles psychologiques : préoccupations, déficits d’attention)
  3. Comprendre : dimension cognitive (comprendre le sens ; des déficits cognitifs ou des difficultés à lire peuvent complexifier la compréhension)
  4. Mémorisation : dimension cognitive (conserver le message)
  5. Interpréter : dimension cognitive (faire des liens, analyser, comprendre la cause)
  6. Répondre : dimension cpmentale
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1
Q

Quel est le rôle d’un.e intervenant.e pour les étapes de l’écoute active ?

A

Cibler les étapes où il y a un problème.

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2
Q

Quels sont les 4 grands thèmes de cpts parentaux à promouvoir ?

A
  1. Écoute active
  2. Soutien
  3. Guidance constructive
  4. Discipline
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3
Q

Quels sont les besoins fondamentaux auxquels on s’attarde en travaillant le soutien ?

A
  1. Autonomie
  2. Compétence
  3. Relation à autrui
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4
Q

À quoi fait référence la définition qui suit ?
“Décision volontaire d’exécuter une action qui est en cohérence avec le soi et dont la cause perçue vient de l’intérieur.”

A

Autonomie

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5
Q

À quoi fait référence la définition qui suit ?
“Sentiment d’efficacité sur l’environnement, incluant un sentiment de prise en charge personnelle de l’effet produit.”

A

Compétence

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6
Q

À quoi fait référence la définition qui suit ?
“Sentiment d’appartenance et sentiment d’être lié à des personnes importantes pour soi.”

A

Relation à autrui

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7
Q

Quelles sont les stratégies qui nourrissent et satisfont le besoin d’autonomie de l’enfant ?

A
  1. En l’écoutant
  2. En lui permettant de faire ses tâches et activités à sa manière
  3. En nourissant ses ressources motivationnelles internes
  4. En utilisant un langage informatif (versus de reprocher)
  5. En l’encourageant et valorisant les efforts
  6. En reconnaissant et acceptant les expressions d’affect négatif (valider les émotions)

SOUTENIR L’AUTONOMIE

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8
Q

Quelles sont les stratégies qui nourrissent et satisfont le besoin de compétence de l’enfant ?

A
  1. Communiquer clairement les attentes et les procédures.
  2. Fournir des défis optimaux.
  3. Fournir des encouragements, des astuces, des conseils pour progresser.
  4. Fournir un guidage qui favorise la construction de compétences et qui est riche en informations.
  5. Donner une rétroaction sur la performance en temps opportun et de manière consistante, prédictible et contingente.

SOUTENIR LA STRUCTURE

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9
Q

Quelles sont les stratégies qui nourrissent et satisfont le besoin de relation à autrui de l’enfant ?

A
  1. S’intéresser à l’enfant : ce qui l’anime, ce qu’il fait, ce qu’il ressent, etc.
  2. Prendre du temps pour les préoccupations de l’enfant.
  3. Montrer de la bienveillance.
  4. Exprimer de l’affection, de l’amour et de l’appréciation.
  5. Profiter pleinement du temps passé avec l’enfant.
  6. Partager des ressources personnelles, telles que le temps, l’attention, l’énergie, l’intérêt et le soutien affectif.

SOUTENIR L’IMPLICATION

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10
Q
  1. Qu’est-ce qui nuit au besoin d’autonomie ?
  2. Qu’est-ce qui nuit à la structure ?
  3. Qu’est-ce qui nuit au besoin de relation à autrui ?
A
  1. Contraintes
  2. Manque de clarté (p. ex., avec les attentes)
  3. Manque de qualité dans la relation (p. ex., avec les absences psychologiques, le rejet, la maltraitance, la négligence, les problématiques avec autrui).
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11
Q

Complétez la phrase qui suit :
“Quand l’enfant se sent ENGAGÉ, il montre des niveaux plus élevés d’________, d’________, de ________, de ________ et d’________.

A

iii. Quand l’enfant se sent engagé, il montre des niveaux plus élevés d’attention, d’effort, de persistance, de participation verbale et d’émotion positive.

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12
Q

Comment un parent peut favoriser l’engagement chez son enfant ?

A
  1. Travailler l’autonomie ;
  2. Travailler la structure pour développer un sentiment de compétence
  3. S’impliquer pour favoriser le besoin de relation à autrui
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13
Q

Qu’est-ce que la guidance ?

A

Action de guider les comportements de l’enfant en lui donnant de l’information, des conseils et du soutien.

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14
Q

Qu’est-ce qui est une extension de la relation ?

A

La guidance parentale

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15
Q

Vrai ou faux. On veut rester dans les règles non négociables et négociables.

A

Vrai.

Négo : si on modifie, ça n’amène pas de problème au niveau du dvlpmt de l’enfant ; pas de danger pour lui (p. ex., ordre de la routine du soir : mettre le pyjama avant ou après la lecture de l’histoire)
Non négo : ce qui touche la sécurité et la santé de l’enfant, ainsi que son développement général ou bien-être (p. ex., enfant qui ne veut pas aller à l’école les lundis)

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16
Q

Quel est un impact potentiel des critiques négatives sur un enfant (p.ex., non ce que tu fais n’est pas correct) ?

A

Impact sur l’estime de soi

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17
Q

Vrai ou faux. Parfois, la permissivité est correcte.

Expliquez la réponse.

A

Vrai. Par exemple, à l’anniversaire de l’enfant, être permissif est correct. Il ne faut pas que ce soit à outrance par contre.

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18
Q

Vrai ou faux. La rigidité est parfois correcte.

A

Faux.

19
Q

Vrai ou faux. La critique et la permissivité peuvent être appliquées, une fois de temps en temps, si le contexte s’y prête.

A

Vrai.

20
Q

Qu’est-ce qu’est l’équifinalité ?

A

Capacité des processus vivants à atteindre le même état final à partir de différents états de départ.

21
Q

La constance (et la contingence) permet de réduire l’anxiété. Pourquoi ?

A

La constance permet d’établir une routine et cela est rassurant pour les enfants.

22
Q

Devrait-on renforcer les résultats ?

A

Il est préférable de renforcer les efforts, plutôt que les résultats.

Le renfo des résultats peut être fait de façon intermittente et le renfo des efforts devrait toujours être présent.

Il est aussi important de renforcer les améliorations.

23
Q

L’autonomie est importante pour les enfants. Comment pouvons-nous la favoriser ?

A

En laissant l’enfant prendre des décisions et faire les choses à sa manière.
Il est important d’offrir la possibilité à l’enfant de prendre des décisions.

24
Q

Expliquez comment nous pouvons favoriser l’individualité.

A

Accepter que l’enfant a ses goûts et différences ; accepter l’individualité.
Poser des questions ouvertes à l’enfant pour qu’il connaisse son individualité
- Plutôt que « As-tu passé une belle journée à l’école » ou imposer des choix de goûts (p. ex., avec le sport)
- Demander « Comment s’est passée ta journée » ; « qu’est-ce que tu as plus aimé aujourd’hui ? » ; « Qu’est-ce que tu veux faire comme sport ? » ;

25
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une discipline appropriée ?

A

i. Être adaptée au développement de l’enfant.
ii. Mener l’enfant à des choix comportementaux appropriés.
iii. Encourager l’intériorisation des règles, valeurs et croyances.
iv. Soutenir l’autorégulation et l’autoefficacité.
v. Guider les habiletés sociales, faciliter les interactions sociales et le travail avec autrui.
vi. Avoir des actions positives, raisonnables et tempérées.
vii. Être constant tout en étant flexible.
viii. Fournir une structure au moyen de règles dans le système familial.

26
Q

Quels sont les cinq C de la règle disciplinaire ? expliquez les brièvement.

A

Elle doit être
1. claire : les conséquences doivent avoir un lien avec le cpt et les conditions doivent être établies
2. concrète : enfant doit connaître le cpt attendu
3. cohérente : éviter qu’une règle en contredise une autre et les deux parents doivent utiliser les mêmes règles
4. constante : la règle doit être appliquée tout le temps, sinon, l’exception doit être expliquée
5. conséquente : quand la règle n’est pas respectée, la conséquence s’applique

27
Q

Quelles sont les différences entre la discipline et la punition, pour les éléments qui suivent ?

  1. But
  2. Action
  3. Contrôle
  4. Habiletés
  5. Estime de soi
  6. Relation parent-enfant
A
  1. But : D pour apprendre un bon cpt ; P pour arrêter un mauvais cpt
  2. Action : D arriver avant le cpt ; P arrive après
  3. Contrôle : avec la D, l’enfant a plus de contrôle et il fait des choix ; avec la P, le parent prend le contrôle
  4. Habiletés : avec la D, l’enfant apprend apprend de bons cpts et il devient plus habile socialement ; avec la P, l’enfant apprend ce qu’il ne doit pas faire
  5. Estime de soi : D développer l’estime de soi ; P défavorise l’estime de soi avec les réprimandes
  6. Relation parent-enfant : D favorise l’autonomie ; P nuit aux relations
28
Q

Pourquoi devrions-nous éviter la punition ?

A
  1. Ne mène pas à l’extinctino
  2. Ne favorise pas la motivation intrinsèque
  3. N’aide pas à acquérir un cpt adéquat
  4. Suscite la crainte, colère, hostilité et désir de vengeance
  5. Peut mener à l’agression
29
Q

Qu’est-ce qui influence le style parental ?

A
  1. Comment le parent a été élevé : on reproduit notre modèle d’éducation
  2. Variation culturelles : cpts parentaux valorisés ou non
  3. Influences bidirectionnelles dans les relations
  4. Moment de dvlpmt : le style devrait changer selon le dvlpmt de l’enfant
  5. Personnalité, tempérament : du parent et de l’enfant (un enfant très turbulant demandera plus d’encadrement)
  6. Structure familiale : avoir un vs quatre enfants ; être un beau parent ; etc.
30
Q

Sur quoi se focalise la théorie de Baumrind ?

A

i. La chaleur et l’affection.
ii. L’encadrement avec des règles claires et appliquées de façon constante (lien avec les 5C)
iii. Les attentes réalistes par rapport à l’âge et au stade de développement de l’enfant.
iv. La qualité de la communication parent-enfant.

31
Q

Quels sont les styles parentaux identifiés et proposés par Baumrind ?

A
  1. Autoritaire
  2. Permissif
  3. Démocratique (celui préconisé par Baumrind).
32
Q

Quelles sont les critiques à la théorie de Baumrind ?

A
  1. Cette théorie est liée à un contexte historique
  2. Cette théorie ne tient pas compte de la situation dans laquelle se déroule l’interaction parent-enfant.
33
Q

Quelle est la proposition de Maccoby et Martin (1983) ?

A
  1. Variante à la théorie de Baumrind.
  2. Leur théorie est basée sur deux dimensions : la structure et l’acceptation.
  3. La combinaison de ces dimensions crée quatre styles parentaux : autoritaire, démocratique, désengagé et permissif
34
Q

Pourquoi le modèle de Maccoby et Martin utilise des flèches pour leurs axes ?

A

Puisqu’une adaptation est requise de la part du parent : il doit y avoir une mouvance dans les styles pour adresser différents contextes, enfants et stades.

35
Q

À quel style parental associe-t-on les énoncés suivants ?
1. La stratégie de raisonnement est utilisée, tout en laissant de l’espace à l’enfant pour qu’il puisse s’exprimer, dans un esprit de collaboration.
2. Le parent peut être physiquement ou psychologiquement absent.
3. Les règles ne sont pas négociables.
4. Le parent laisse l’enfant faire ses propres expériences, et l’encourage en ce sens, mais en lui offrant peu ou pas de structure.
5. Le parent permet à l’enfant de gérer ses propres activités.
6. Les décisions parentales unilatérales sont expliquées.

A
  1. La stratégie de raisonnement est utilisée, tout en laissant de l’espace à l’enfant pour qu’il puisse s’exprimer, dans un esprit de collaboration. démocratique
  2. Le parent peut être physiquement ou psychologiquement absent. désengagé
  3. Les règles ne sont pas négociables. autoritaire
  4. Le parent laisse l’enfant faire ses propres expériences, et l’encourage en ce sens, mais en lui offrant peu ou pas de structure. permissif
  5. Le parent permet à l’enfant de gérer ses propres activités. permissif
  6. Les décisions parentales unilatérales sont expliquées. démocratique
36
Q

Quels sont les effets attendus et possibles d’un style parental démocratique sur l’enfant ?

A

i. Meilleure estime de soi.
ii. Meilleure confiance en soi.
iii. Plus d’autonomie.
iv. Plus d’initiative.
v. Plus grand respect des règles et des exigences de ses parents.
vi. Plus altruiste.
vii. Plus de motivation à l’école (vise la réussite scolaire) et meilleures notes.

37
Q

Quels sont les effets attendus et possibles d’un style parental autoritaire sur l’enfant ?

A

i. Plus faible estime de soi.
ii. Moins bonnes habiletés sociales avec les pairs.
iii. Parfois renfermé.
iv. Parfois agressif.
v. Parfois difficulté à se maîtriser.
vi. Moins bons résultats scolaires (sauf pour culture asiatique)

38
Q

Quels sont les effets attendus et possibles d’un style parental permissif sur l’enfant ?

A

i. Plus souvent agressif (surtout si les parents se montrent permissifs à cet égard).
ii. Manque de maturité avec les pairs et à l’école.
iii. Moins responsable.
iv. Plus dépendant.
v. Moins bons résultats scolaires.

39
Q

Quels sont les effets attendus et possibles d’un style parental désengagé sur l’enfant ?

A

i. Tentatives pour attirer l’attention de ses parents.
ii. Désengagement de la relation avec ses parents si cela ne fonctionne pas.
iii. Moins bonnes habiletés sociales avec les pairs.
iv. Plus impulsif.
v. Plus antisocial.
vi. Moins d’intérêt pour la réussite scolaire.

40
Q

Quel style parental est plus susceptible d’amener des effets négatifs sur le développement de l’enfant ?

A

Désengagé.

41
Q

Quel style parental est plus susceptible de mener à des risques de négligence ?

A

Désengagé.

42
Q

Quel style parental est plus susceptible de mener à des abus ?

A

Autoritaire.

43
Q

Quel style parental est plus susceptible d’amener des effets positifs sur le développement de l’enfant ?

A

Démocratique.

44
Q

Vrai ou faux. Il y a consensus que le style parental démocratique est celui préconisé pour toutes les cultures.

Expliquez.

A

Faux. Le style parental permissif chez les parents autochtones du Canada est associé à moins de conséquences négatives chez leurs enfants (Johnson et Cremo, 1995)

45
Q

Exercice complémentaire : études sur les styles parentaux

En vous référant au contexte théorique et aux résultats de chacune de ces trois études, dites quels sont les effets des styles parentaux sur les adolescents

A

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