Sécsan Flashcards

1
Q

Avec quoi augmentent les risques sanitaires ?

A

Avec la modernité (techniques de plus en plus sophistiquées et coûteuses à l’hôpital), le progrès technique (à l’intérieur des hôpitaux avec infections nosocomiales), mobilité et mondialisation (avec contamination), ms perception des risq sanitaires en raison de leur médiatisation

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2
Q

Que comprend comme étape la sécurité sanitaire ?

A

étape de veille et une étape de gestion des événmts sanitaires qui inclut aussi bien la réponse rapide aux événemts paroxystiq (crises) que la prévention à moyen et long terme des risques récidivants ou paroxystiques.

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3
Q

Quel serait l’idéal de sécurité sanitaire ?

A

Cet idéal s’appuierait sur :
○ Une capacité d’alerte rapide,
○ Une expertise scientifique forte (afin d’apporter des connaissances pour prendre de bonnes décisions, connaître la nature des phénomènes en cause, etc),
○ Une transparence dans la décision,
○ Une indépendance par rapport aux intérêts économiques sectoriels (que la sécurité ne soit pas mise en péril par les intérêts économiq, notamment industriels)
○ Une autonomie juridique et financière des opérateurs publics (agences gouvernementales qui st censées garantir une expertise indépendante)

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4
Q

Quelle est la crise sanitaire fondatrice de de la politique de la sécurité sanitaire en Fr dans les années 80 ?

A

crise du sang contaminé. CNTS (comité national de transfusion sanguine) se chargeait de la sécurité et du contrôle

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5
Q

Quelles st les crises emblématiques ?

A
  • sang contaminé
  • creutzfeld-jacob (maladie de la vache folle, prot à l’origine de cette maladie est le prion, on pensait qu’il fallait un contact direct avec le syst nerveux pour attraper cette maladie or on a découvert que le simple contact avec le syst digestif
    suffisait. Cette épidémie a fait qlq morts en Europe et en Espagne. maladie qui vient de l’alimentation de la vache que l’h mange ensuite)
  • mediator ou benfluorex (coupe faim pr obèse entraînant valvulopathies cardiaques, pb de pharmacovigilance et liens d’intérêt pendant 30 ans)
  • expo physico-chimique à des produits toxiques (avec amiante)
  • ex nbrx (infections nosocomiales au Japon et grippe aviaire apportée par oiseaux)
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6
Q

Quels st les liens entre les ex d’affaires emblématiques ?

A

la difficulté, qu’on se trouve à chaque fois dans une situation
d’incertitude : le risque n’est pas parfaitemt démontré, avéré ou prévisible dans le temps.

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7
Q

Quels st les conséquences des crises ?

A

● Discrédit des décideurs (« vous n’auriez pas dû faire ça ») Par ex lors de la dernière épidémie
grippale on a reproché à l’Etat d’avoir gâché de l’argent car les commandes de vaccins étaient bcp
trop importantes. Mais anticiper une épidémie moins sévère qu’une autre 6 mois à l’avance est difficile…
● Remise en cause de l’expertise
● Amplification des craintes
● « Victimisation » de la société et recherche du «risque ZERO » (ce qui est irréaliste)

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8
Q

Quels sont les domaines concernés par les crises sanitaires ?

A

● Maladies infectieuses
● Médicaments, produits de santé, soins
● Environnement
● Alimentation

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9
Q

Quels st les points de réflexions dégagés des évènemts de crise sanitaire ?

A

○ Impact collectif sur la population ?
○ Risques mal anticipés ?
○ Nécessité d’expertise sur des risques nouveaux ou émergents ? (Ce sont des risques auxquels on n’est
pas habitué à faire face, comme les canicules ou de nouveaux pathogènes, par ex la vache folle)
○ Implication des pvrs publics ?
○ Rôle des médias ? (Tendance à l’amplification des crises sanitaires, les fausses infos circulent et les crises
deviennent vite incontrôlables)
○ Dimension juridique ? (indemnisation des victimes)
○ Impact économiq sur le syst de santé ? (Ces crises peuvent même parfois être générées par
l’intérêt économi. Par ex pour le prion, cela vient du fait que le mode de production et d’élevage est défaillant en Europe.)

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10
Q

Quels st les points de réflexions dégagés des évènemts de crise sanitaire ?

A

○ Impact collectif sur la population ?
○ Risques mal anticipés ?
○ Nécessité d’expertise sur des risques nouveaux ou émergents ? (Ce sont des risques auxquels on n’est
pas habitué à faire face, comme les canicules ou de nouveaux pathogènes, par ex la vache folle)
○ Implication des pvrs publics ?
○ Rôle des médias ? (Tendance à l’amplification des crises sanitaires, les fausses infos circulent et les crises
deviennent vite incontrôlables)
○ Dimension juridique ? (indemnisation des victimes)
○ Impact économiq sur le syst de santé ? (Ces crises peuvent même parfois être générées par l’intérêt économiq. Par ex pour le prion, cela vient du fait que le mode de production et d’élevage est défaillant en Europe.)

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11
Q

Qu’est-ce qui a été entièrmt révisé depuis la crise sanitaire du sang contaminé ?

A

la sécurité des produits de santé, en particulier des médicaments, mais plus largement la prévention des risques sanitaires émergents ou ré-émergents liés à
l’environnement, à l’alimentation ou aux maladies infectieuses qui sont en perpétuelle évolution

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12
Q

Qu’est-ce que la veille sanitaire ?

A

un processus continu
-de recueil,
-d’identification, et
-d’évaluation des risques et événements
indésirables de toute nature associés à un danger pour la santé humaine.
Ce concept rejoint celui de surveillance
épidémiologique dans un obj d’alerte. Les vigilances sanitaires des produits de santé (pharmacovigilance,
hémovigilance) et des événemts indésirables associés aux soins (infections nosocomiales) en font égalemt partie

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13
Q

Quels st les 4 gds principes sur lesquels repose la sécurité sanitaire ?

A
  • évaluation
  • précaution
  • impartialité
  • transparence
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14
Q

principe d’évaluation dans la sécurité sanitaire

A

les acteurs de santé doivent disposer d’une capacité de détection et d’analyse
des risques, et ont pour obligation de connaître les effets à court et long terme des décisions prises pour prévenir les récidives ou réduire les risques.
Il implique le syst de veille sanitaire : des outils sont nécessaires pour recueillir des info
concernant les risques pour la santé de la population. La surveillance de tous les risq est impossible, mais ces données épidémiologiques permettent de prévenir certains événemts, d’éviter les récidives et
d’appuyer la prise de décisions. Des centres coordonnateurs s’occupent de collecter les données concernant un domaine prédéfini, ce qui permet de détecter des phénomènes qui émergent où augmentent dans la
durée.
Par ex ce sont les hôpitaux ou les médecins qui vont collecter des info sur les infecti°
nosocomiales. On retrouve les mêmes nécessités pour les symptômes grippaux, les cancers, ou les maladies dégénératives ou chroniq.

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15
Q

Quels st les synonymes du principe d’évaluation de la sécurité sanitaire ?

A

Syst d’alerte sanitaire, surveillance épidémiologiq, syst de détection des épidémies ou encore vigilances sanitaires pour ce qui concerne le sang ou les médicaments.

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16
Q

Que fait-on lorsqu’il y a un risq suspecté, potentiellmt grave ou irréversible ?

A

selon le principe de précaution, on fait le retrait d’un médicamt par ex

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17
Q

ex du principe de précaution de la sécurité sanitaire

A

•épidémie de la vache folle (comme au début l’ampleur ne pouvait être anticipée, il y a eu un arrêt de l’alimentation à base de farine

  • glyphosate (suggérant une potentielle relation entre certains cancer ou cas d’infertilité)
  • cancer du poumons et cigarette
  • vaccination anti-hbv et sep; tj indémontré si lien entre vaccination et apparition de sclérose en plaques. Cependant, bénéfice de la vaccination anti-HBV jugé sup au risque, la campagne de vaccination a donc été reprise
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18
Q

principe d’impartialité

A

: l’indépendance entre les autorités et les pro de santé, et l’abs de liens d’intérêt en particulier financiers entre les experts et les acteurs industriels doivent être garantis
(comme avec le benfluorex qui ont fait apparaître des pb de liens d’intérêts, entre industriels et autorités, influencées lors des décisions d’AMM et de maintien du médoc sur marché.
Agence du médoc a donc été mise en cause dans les années 2000

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19
Q

principe de transparence de la sécurité sanitaire

A

-information de la population doit être effective sur les décisions des
autorités concernant les risq sanitaires
-connaître les éventuelles controverses scientifiq des experts et le point de vue des associations d’usagers. manque de transparence entraîne l’angoisse et méfiance dans la population, surtout en cas de controverse scientifique.
par ex difficultés de communication dans la vaccination anti-hbv ont entraîné chute de la couverture vaccinale, pareil pr pandémie grippale, avec manque d’explic° et pb d’org° entraînant plaintes

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20
Q

Quand est-ce qu’on déclenche alarme ?

A

pas quand signaux n’ont pas de signification réelle mais lorsque st associés à une sévérité de la situation.

21
Q

Que signifie all’erta ?

A

“aux créneaux”, on se prépare mais on attaque pas tout de suite.

22
Q

Que signifie all’arma ?

A

“aux armes”, cela implique la mise en place d’une réponse adaptée dans une situation donnée

23
Q

Comment appelle-t-on l’analyse du signal indispensable avant d’envisager une réponse ?

A

“événmt sentinelle” (car l’alerte implique donc la reconnaissance d’un danger potentiel, mais cela ne justifie pas obligatoirement une
intervention)

24
Q

Quels st les niveaux de détection possible d’un signal d’alerte ? (il y en a 3)

A
  • avec des signaux de prévision, impact sur la santé doit ê envisagé. (meilleur cas de figure) (comme avec les risques environnementaux, toxiques, caniculaire (lorsque les prévisions dépassent les seuils d’alerte), des prévisions de pollution ou de pollens).
  • dvpt de pathologie (détection la plus précoce et passe par les signalmts de maladies permettant détecter les épidémies)
  • conséquences (recours aux soins, hospitalisation, mortalité) détection tardive peu ou pas spécifiquesms permet des mesures de rattrapages
25
Q

comment varie l’impact préventif potentiel de la sécurité sanitaire en réponse à une alerte/alarme ?

A

d’autant plus important que la détection et la prise de décision est précoce

26
Q

Que regroupe le syst de surveillance et de veille sanitaire en Fr ?

A

● Système permettant de surveiller les maladies transmissibles (MDO, centres nationaux de réf avec labo suivant pathologie, réseaux professionnels avec médecines de ville, réseaux hospitaliers et labo microbiologiq)
● Vigilances sanitaires (événmts indésirables des soins, ms aussi médocs tatouages, cosmétique…)
● Surveillance syndromique en temps réel (concept récent, à case de canicule, avec patients présentant syndome peu spécifiq)
● Registres de morbidité et maladies chroniques (comm cancers ou malformat°)
● Santé-environnement-travail (surveille les milieux)
● Bases médico-administrative (bases n’ont pas un but initial de surveillance sanitaire mais permettent info dans certains domaines. par ex, certificats de décès, renseignant la cause du décès. Cela permet de traduire les statistiq de santé. On utilise aussi données administratives de l’hôpital et de l’assurance maladie.)
● Réseaux informels (internet et renseignmt épidémiologiq, présentent des signaux aspécifiques, qui permettent de détecter des phénomènes émergents new.)

27
Q

Quelle est la particularité du syst permettant de surveiller les maladies transmissibles, concernant les Maladies à déclarations obligatoire (MDO) ?

A

: ce système est réglementaire (loi de la Santé
publique), participe au processus de veille sanitaire, est compris pour tout médecin praticien et la
liste de maladies à déclarer (particulièrement les maladies infectieuses et les pathologies que ne
sont pas trop fréquentes, qui ont un impact sanitaire majeur et qui peuvent bénéficier d’une
intervention précoce des services de santé) est inscrite dans la loi

28
Q

2étapes de la sécurité sanitaire

A
  • veille sanitaire

- réponse, prévention/précaution, gestion

29
Q

Quelle loi a créé l’Agence nationale de santé pu (santé publiq France) principale agence nationale de santé publique ?

A

La loi de sécurité sanitaire de 1998 qui a créé des agences nationales de sécurité sanitaire

30
Q

Que regroupe la loi de 1998 de sécurité sanitaire ?

A

La surveillance des maladies et veille sanitaire par l’Institut de Veille sanitaire (InVS),
● Les réponses aux urgences sanitaires (EPRUS),
● L’institut chargé de la prévention et la promotion de la santé (INPES),

31
Q

De quoi est à l’origine la loi de sécurité sanitaire (en plus de l’agence nationale de santé publique) ?

A

-de l’agence du médicament et des produits de santé (ANSM) aidée
de son homologue pour les produits sanguins (l’établissement français du sang)
-de l’agence de
la Biomédecine (ABM), l’agence de sécurité de
l’environnemt, de l’alimentation et du travail (ANSES)
- les agences de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASN, IRSN, concerne aussi bien les travailleurs du nucléaire que les pro de santé en radiologie/radiothérapie). Les agences régionales de santé (ARS) st chargées de mettre en œuvre la politique de sécurité sanitaire dans chaque région et territoires de santé. La surveillance des DANGERS et des CONSÉQUENCE st donc distinctes.

32
Q

Quelle sera la conséquence en 2030, des plusieurs millions d’hab dans les villes ?

A

gde augmentati° de la pollution à cause du trafic automobile donc défi pr politique urbaine

33
Q

Que constatait le “Monde” en 1996 concernant la pollution de l’air ?

A

influence néfaste sur notre santé. Plus récemment,
une étude menée par l’Agence de Santé Publique démontrait l’impact négatif des microparticules (particules PM2,5 pour 2,5 µm diamètre, par opposition aux grosses particules de 10µm) sur l’intégrité des alvéoles pulmonaires. En
effet, il existe une relation directe entre le taux de particules fines en suspension dans l’air et la diminution de l’espérance de vie au-dessus d’un certain seuil (seuil de l’OMS). Toutes les grandes villes françaises ont actuellement un taux de particules supérieur à ce seuil. Il ne s’agit donc plus d’appliquer le principe de précaution.

34
Q

Que retrouve-t-on à force de ?transformer animaux en objets industriels ?

A

on se retrouve avec des pb de santé publiq. Il faudrait apprendre non pas à réduire les antibiotiq mais à mieux les prescrire

35
Q

Que rejoint l’’évaluation des risques liés à l’environnement

A

rejoint la méthodologie utilisée en sécurité sanitaire en quatre étapes

36
Q

Quelles st les 4 étapes de l’évaluation des risq liés à l’environnmt ?

A
  • l’identification des dangers : la nocivité intrinsèque d’un produit ou d’une substance.
  • la connaissance des expositions : les effets des facteurs environnementaux varient avec la durée d’exposition
    et peuvent apparaître après la fin de la période d’exposition au risque . L’importance de ces effets varie selon la durée d’exposition, avec possibilité d’effet “cocktail” (mélange des différents toxiques : A+B donne C qui présente un risque supérieur à A+B), c’est-à-dire une configuration dans laquelle les effets des facteurs environnementaux combinés ne s’ajoutent pas les uns aux autres mais se multiplient.
  • la caractérisation du risque : la distinction entre les « effets biologiques » induits en réponse à une stimulation extérieure (réponse « adaptative » normale), et les « effets sanitaires » qui mettent en danger le fonctionnemt de l’organisme et peuvent représenter une menace pour la santé de la personne. On analysera ainsi les effets en termes de gravité et de criticité (= fréquence x gravité) pour définir leur impact sur
    la santé.
  • la mise en évidence d’une relation « dose-réponse » : le seuil à partir duquel l’exposition entraîne un effet,
    l’amplitude de l’association, et la plausibilité biologique. Il faut être en mesure de montrer un lien de causalité entre l’expositi° à un facteur environnemental et son impact sur la santé d’un individu. Par ex, que la
    prévalence des leucémies est sup dans un groupe de personnes habitant autour d’une centrale, il faudra pvr montrer : 1) Que la dose de radiations dans l’air est supérieure à la normale et 2) une relation entre la dose de rayonnements dans l’air et l’augmentation de l’incidence des cancers.
37
Q

Commt se fait exploration des risq liés à l’environnmt ?

A

à différentes échelles :
L’exploration des risques peut se faire à différentes échelles : globale (mapping), individuelle (capteurs), enquête en
population (matrice emploi-exposition), biologiques (biomarqueurs).

38
Q

Quels st effets du chgt climatiq ?

A

infectieux, cardiovasculaires, respiratoires (pollution de l’air), digestifs (maladies
diarrhéiques), nutritionnels (migrations de population et précarisation), mental (qu’on a tendance à négliger), accidents et traumatismes, effet de changement d’écologie de vecteur (tout ce qui est transmis par insectes,
moustiques ++ comme paludisme, dengue…)

39
Q

Quand est-ce que première crise sanitaire liée à un phénomène climatique ?

A

2003, canicule.
autorités sanitaires inefficaces car abs d’un seuil d’alerte. Nb de décès énormes surtout chez gens âgés car pic de chaleur et urgences débordées.
Ainsi mise en place de la veille syndromique , pr compter nb de personnes aux urgences à cause de déshydratati° (en tps réel). Ajd syst élargi à autres symptômes (diarhées, épidémies de gastroentérite aigüe…). Syst facilité par info mises en commun en tps réel (au lieu de bilans annuels)

40
Q

de quoi fait partie le syst de veille syndromique (syst SurSaUD) ?

A

d’un plan plus vaste de lutte contre la canicule, lui-même basé sur un dispositif d’alerte et de suivi.

41
Q

Dispositif de lutte contre la canicule, conséquence de la crise de 2003 ?

A
  • plan de lutte canicule basé sur un dispositif d’alerte et de suivi
  • prévision d’indicateurs biométéorologiques (IBM° sur la base des températures minimales (IBM min) et maximale (IBM max)prévues et sur des seuils d’alerte départementaux
  • seuils d’alerte déterminés en croisant les données de mortalité et de températures historiques dans 14 villes pilotes pr détecter une surmortalié d’au moins 50 %
  • seuils étendus à chaque départemt métropolitain en tenant compte des spécificités climatiques locales
  • les niveaux de vigilance et le plan canicule départementaux sont déclenchés sur la base de ces seuils d’alerte des IBM
42
Q

Quel est le 1er raisonnmt épidémiologique de l’histoire ?

A

après que John Snow ait monté en 1850, que miasmes du choléra se transmettent non par l’air masi par l’eau, des MESURES D’ASSAINISSEMT DE L’EAU ainsi que des méthodes de PREVENTION, par ex pas boire eau contaminée par péril fécal.
30 ans par avant découverte de Vibrio cholerae (bactérie du choléra) par Robert Kohr.

43
Q

A quel phénomène ajd concernant les épidémies assiste-t-on ?

A

émergence d’épidémies au niveau mondiale

44
Q

Qu’es-ce qui arrive avec l’épidémie du SRAS en 2003 ?

A

Syndrome Respiratoire Aiguë Sévère (pneumopathie virale), porté par le coronavirus. Épidémie débutée à Hong Kong en 2003, diffusée en quelques jours au Canada par moyens de transport aérien. Virus létal et
sans traitemt existant. On a découvert que le réservoir animal de l’épidémie était la civette. Cette épidémie n’aura au final touché que quelques centaines de personnes.
MS revient en 2013 avec le MERS (= Middle East Respiratory Virus), apparu dans la péninsule arabiq, où il existe encore, mais sans faire bcp de cas. Sa transmissi° se faisant par voie respiratoire, il y a toutefois une crainte de
propagati° massive du virus dans le cadre du pèlerinage à la Mecque.

45
Q

Qu’arrive-t-il avec l’épidémie du Chikungunya en 2005 ?

A

maladie connue mais peu fréquente en Afrique de l’Est, qui donne une polyarthrite (rhumatisme) très invalidante pendant plusieurs semaines, touchant toutes les articulations mais principalemt la
nuque (mais pas grave en soi). L’animal vecteur en est le moustique tigre. En 2005, une grosse épidémie (la plus
grosse) sur l’île de la Réunion a sévi pendant plus d’un an, faisant 100 ou 150 000 cas (certains bénins d’autres moins)
dus à la proliférati° du moustiq tigre, favorisé par l’arrêt de la veille entomologiq (surveillance d’observatoire entomologique) de l’île suite à l’éradicati° du paludisme. C’est un pb classiq en santé publique (on baisse sa
garde → nouveau pb).

46
Q

Que se passe-t-il durant grippe pandémique H1N1 (pandémie = épidémie mondiale) en 2009 ?

A

partie du Mexique puis d’Amérique du Nord,
c’est une épidémie mondiale. C’est à la base une nvelle souche du virus de la grippe, qui a complètemt muté
cette année-là. Mtn, le vaccin contre cette souche est compris dans le vaccin annuel contre la grippe

47
Q

Qu’arrive-t-il en 2014 avec l’Ebola ?

A

(Guinée, Sierra Leone et Liberia) Habituellement connu pour donner de petits foyers infectieux, ce virus mortels (tue 1 personne sur 2) a connu une expansion énorme et inattendue, touchant 20 000 personnes et en
tuant 10 000. La fièvre Ebola est une fièvre hémorragiq transmise par contact, principalement au cours des rites
funéraires où la famille touche le défunt, encore porteur du virus actif.

48
Q

Qu’arrive-t-il avec Zika en 2015 ?

A

cause des microcéphalies et des handicaps chez le nouveau-né. Donne parfois des polyradiculonévrites
ou des signes neurologiq en dehors de la grossesse. Ce virus est transmis par les moustiq, comme le
Chikungunya et la dengue.

49
Q

Quels st les facteurs favorisant la diffusion mondiale des épidémies ?

A

● contacts sanitaires et culturels favorisant la transmission
○ PVD
○ rites funéraires
○ contact avec certains animaux
■ ex : la grippe passe par des hôtes porcins et aviaires (là où parasites se dvp)

● augmentation des échanges aériens
○ des dizaines de milliers de personnes dans les airs à chaque instant et transmission à l’autre bout
de la planète

● modificati° des écosyst et du climat (moustiques)

● dégradations de l’environnemt liée à des conflits ou à la pauvreté
 ○ déchets
 ○ pollution
● déplacemts de population
 ○ pèlerinage
 ○ réfugiés
 ○ tourisme