MiaraSP Flashcards

1
Q

Pourquoi la def de l’OMS de la santé est-elle plus large ?

A

Car elle considère l’individu dans son environnemt

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Que mesure un indicateur de santé ?

A

q’un aspect, un état de santé(avec variable quantitative ou qualitative) et non la santé dans sa globalité. Il peut être appréhendé en mesurant la natalité, la morbidité (=la maladie) et la mortalité dans une population définie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Que signifie, décrire, expliquer, prévoir et contrôler pour mesurer la santé selon Kue Young ?

A

○ Décrire pour obtenir des info élémentaires sur la fréquence des pb de santé et leur répartition dans le temps et l’espace, ainsi que pour apprécier l’ampleur des pb de santé (c’est ce qui permet de se rendre compte des inégalités territoriales par ex).
○ Expliquer pour formuler des hypothèses étiologiques (pourquoi tel pb apparaît-il ?). Par ex, l’ensoleillement est-il une explication à la fréq de cancers plus élevée au sud qu’au nord ?
○ Prévoir, c’est un préalable à toute prise de décision en santé publique. Prévoir permet aussi d’allouer les
ressources nécessaires à la mise en place de ces actions de préventi°.
○ Contrôler pour évaluer l’efficacité de la prévention ou des soins.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce qu’un indicateur de santé ?

A

Généralemt, il s’agit d’une entité numérique simple quantitative qui donne un aperçu de la dimension d’intérêt qui est étudiée. (peut être une proportion/ taux, un ratio, une moyenne). Il représente une dimension particulière de l’état de santé reflétant celui d’une population à un moment précis (ex: mortalité par cancer du sein chez les f de plus de 50 ans) et non pas l’état de santé dans sa globalité : il est volontairemt limité à cette dimension

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelles st les grandes catégories d’indicateurs de santé ?

A

● Les données démographiques (âge et sexe)
● Les statistiques sur les événemts de vie (naissance, décès, etc)
● Les statistiques de santé (morbidité, incapacités, santé perçue, etc)
● Les statistiques sur les services de santé (utilisation de services, démographie médicale, etc)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Comment mesure-t-on la mortalité ?

A

faut disposer de banques de données :

  • certificats de décès remplit par médecin (avec causes immédiates du décès mais aussi co-morbidité associée)
  • données démographiques générales, (INSEE)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Où est-ce que se trouvent les données concernant les certificats de décès ou sonnées socio démographiques ?

A

dans les bases de données de l’INSERM au CépiDC via des codages diagnostiques qui se basent sur le CIM (=Classificati° Internationale des Maladies, qui permet de trier automatiquement les décès suivant leurs causes tout en permettant les comparaisons entre les pays). Ces données sont aussi croisées avec d’autres données comme données socio démographiques ce qui permet d’enrichir l’analyse de ces décès.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Que permet de décrire le taux de mortalité ?

A

Il permet de décrire la mortalité d’une populati° en tenant compte de sa taille. L’unité est : /1000 habitants. Faut tenir compte de la structure d’âge de la population.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quel est le calcul du taux de mortalité ?

A

nb de décès pendant une période t / effectif moyen de la pop° pendant une même période t

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quel est le taux de mortalité en Fr ?

A

8.7/1000 habitants (<1%). ce dernier augmente aux âges extrêmes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

en quoi le taux de MORTALITE DIFFERENT du taux de LETALITE ?

A

formule du taux de létalité : Nb de décès/ Nb de malades.
Par ex, pour la maladie de Creutzfeldt Jacob, le taux de mortalité est de 1/1M d’habitants et le taux de létalité est de 100% (on est sûr d’en mourir). La létalité reflète la gravité de la maladie plus que son poids spécifiq dans la popul° générale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle est la ditincti° entre taux de mortalité brut et taux de mortalité standardisé ?

A

le 2è tient compte des différences de structure d’âge et de sexee des populati° : ainsi c’est un taux de mortalité qu’on observerait si la population atteinte de la maladie avait la même structure d’âge que la population entière.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

que permet le taux de mortalité standardisé par rapport au taux de mortalité brut ?

A

une comparaison entre les différentes populati°, on l’utilise donc plus, grâce à une standardisati° qui permet de passer de l’un à l’autre (Ex : Comparaison du taux de mortalité entre Ile
de France VS région Paca. Peut être qu’il y’a plus de personnes âgées en région Paca, le résultat sera biaisé et n’informe pas réellemt sur l’effet de la maladie . Il faut donc standardiser ce taux: Il comparera alors le taux de
mortalité “comme si” les deux populati° avaient le même âge. )

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que la mortalité proportionnelle ?

A

La part que représente une cause de mortalité dans la mortalité globale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Pour quelle raison alors que les décès prématurés st pris en compte dans les calculs, la mortalité infantile ne l’est pas ?

A

elle est exclue de ce dernier calcul car dernière liée à des étiologies spécifiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Comment la taux de mortalité prématuré place-t-il la Fr par rapport à l’union européenne ?

A

Dans une bonne place

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Comment est le taux de mortalité prématurée ?

A

à fois important chez les hommes C’est un enjeu majeur dans les programmes de santé publiq car la plupart de ces décès sont évitables. (D’ailleurs, c’est un point du paradoxe français)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Qu’est-ce que représente la mortalité évitable ?

A

représente les décès liés au risq individuel et donc évitable via la prévention, par modificati° des comportemts à risq via des acti° préventives (alcool, tabac, conduite dangereuse ou comportemts sexuels à risque). Elle prend aussi en compte les décès liés au syst de soins qui pourraient être évités par une meilleure réponse du syst de soin (des dépistages, les progrès thérapeutiques, etc).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Que pourrait-on limiter par limitation des comportements à risq ?

A
  • cancers des VADS (voies aéro-digestives supérieures),
    -cancers de l’œsophage et du poumon (41% des décès
    prématurée)
  • les maladies de l’appareil circulatoire (13% des décès prématurés)
    -les psychoses alcoolique et
    cirrhoses,
    -les accidents de la circulation,
    -les chutes accidentelles,
    -le suicide
    -le SIDA
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Comment évolue la mortalité prématurée chez les hommes depuis les années ?

A

nettemt supérieure à celle des femmes , avec tendance très nette à la diminution en général, y compris de la mortalité évitable, mais dans une
moindre mesure

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Que st les années potentielles de vie perdues ?

A

nb d’années qu’un sujet décédé prématurément (avant 65 ans) n’a pas vécu (un décès à 30 ans fait perdre 35 années de vie potentielles). C’est l’indicateur qui donne le plus de poids aux décès qui surviennent aux âges les plus jeunes. Avec les décès prématurés, les années
potentielles de vie perdues quantifient l’impact des décès prématurés. Ils sont utilisés pour déterminer les
propriétés et les actions de santé publique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Qu’est-ce qui est caractéristiques des taux ?

A

ils st standardisables, pr pvr les classer pa causes et établir des comparaisons entre pays

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Comment se fait la répartition de mortalité par grands groupes de pathologies dans le temps ?

A

Elle est stable.On peut
toutefois observer un recul du point relatif des maladies de l’appareil circulatoire grâce à l’amélioration du
dépistage et des traitements dans ce domaine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Qu’observe-t-on à âge égal, concernant les facteurs entraînant la surmortalité masculine par cancer ?

A

l’exposition aux tabac et à
l’alcool est plus importante chez ce sexe, mais les hommes st aussi plus enclins à dvpper des cancers dus à leurs expositi° pro. Ils ont aussi plus de pbs liés à leur comportemt alimentaire,
notamment des cancers du côlon et du rectum

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Comment évoluent les taux standardisés de mortalité féminine par cancer entre 2000 et 2006 ?

A

ils ont augmenté. en effet la modificat° des comportemts féminins vis-à-vis de la conso de tabac et d’alcool a eu pour conséquence une augmentati° des tumeurs du larynx, trachée, bronches, poumon, pancréas, foie ou encore
vessie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Que peut-on faire en utilisant les différents indicateurs de mortalité associés aux causes de décès ?

A

on peut déerminer les priorités de santé publique et ainsi allouer les ressources nécessaires aux différentes actions.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Quels st les 4 indicateurs de mortalité qui reflètent l’état de santé d’une population ?

A

● Taux/indice de mortalité infantile : C’est le nombre d’enfants décédés avant 1 an rapporté au nb de naissances vivantes, tout cela étant multiplié d’un facteur 1000. On ne tient pas en compte les
mortalités intra-utérines ou liées aux fausses couches.
● Taux/indice de mortalité périnatale : C’est le nb de morts fœtales additionné aux décès avant 7 jours de vie rapportés aux nb de naissances vivantes ou mortes, tout cela étant multiplié d’un facteur 1000. C’est un indicateur très sensible de l’état de santé d’une population. Les morts fœtales st prises en compte à partir de la 28e SA (semaine d’aménorrhée).
● Taux/indice de mortalité néonatale : C’est le nb d’enfants décédés dans les 28 premiers jours de
vie sur le nombre de naissances vivantes, tout cela étant multiplié d’un facteur 1000.
● Taux/indice de mortalité post néonatal : C’est le nombre d’enfants décédés entre le 28ème
jour et la première année de vie rapporté aux nb de naissances vivantes, tout cela étant multiplié d’un
facteur 1000.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Pour quelle raison les indicateurs de santé, concernant la mortalité (en rapport avec enfance) sont très importants ?

A

car on peut observer une grande corrélation entre la mortalité infantile et des
contextes historiques comme des épidémies de choléra, de grippe espagnole, ou un été particulièrement chaud.
Donc c’est un reflet de l’histoire qui permet donc d’alerter sur une situation compliquée. La Fr est un des pays avec un taux de mortalité infantile très bas

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Qu’est-ce que l’espérance de vie à la naissance ?

A

c’est le nb moyen d’années qu’un nouveau-né peut espérer vivre. Il fait partie des indicateurs de mortalité car il représente en fait l’âge moyen au moment du décès d’une génération fictive soumise aux conditions de mortalité de l’époque considérée. Il s’agit donc d’un indicateur de la situation
actuelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quelle est l’espérance de vie de la France par rapport aux restes des pays de l’union européenne ?

A

EXTREMEMENT bien placée (en 010 avait la meilleure espérance de vie à la naissance)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Comment évolue l’espérance de vie en moyenne chaque année ?

A

de 3 mois chaque année
(soit 0,2 an), mais cette augmentation concerne
essentiellement les pays développés. Elle a cependant diminué ces dernières années aux
USA à cause des intoxications aux opioïdes,
d’Alzheimer ou encore de l’obésité : c’est une gde
1ère pour un pays dvbppé. Elle augmente chez les hommes et chez les f avec un écart qui se réduit considérablemt

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Qu’utilise-t-on bcp en complément de l’espérance de vie à la naissance ?

A

p l’espérance de vie à un âge donné.
Elle représente le nb moyen d’années supplémentaires qu’un individu peut espérer vivre à partir d’un âge
donné s’il était soumis tout le restant de sa vie aux conditions de mortalité de l’année considérée.

33
Q

Pourquoi en additionnant l’espérance de vie à un âge donné, l’âge considéré on obtient une valeur plus importante que l’espérance de vis à la naissance ?

A

Parce que espérance de vis à un âge donné ne prend pas en compte les risq de décès des âges antérieurs (toutes les personnes décédées avant cet âge ne sont pas prises en compte,
donc la moyenne « remonte »).

34
Q

Par quoi se traduit le profil d’un pays industrialisé ?

A

par une nette diminution de la mortalité infantile (proche de 0) et une forte espérance chez les hommes comme chez les f avec des écarts qui tendent à diminuer.

35
Q

Qu’est-ce que la morbidité ?

A

la maladie ou ses
symptômes. Elle est complémentaire de la mortalité car elle permet d’apprécier un gd nb de phénomènes de santé, qu’ils aient ou non une évoluti° mortelle. En effet, certaines pathologies ont un impact de santé
important entraînant des invalidités sans forcémt que le pronostic vital soit engagé. Ainsi ces maladies ne seront
pas comprises dans le calcul de la mortalité mais elles apparaîtront dans la morbidité.
Aussi écart entre l’état de santé du sujet ou de la population et l’état de bien-ê

36
Q

def de la prévalence d’une maladie

A

proportion de personnes atteintes par cette maladie à un moment
donné. Elle représente le stock de personnes malades dans une populati° (cas prévalents) à un instant t. C’est une mesure instantanée de l’état de santé.

37
Q

Quels indicateurs permettent de mesurer la morbidité ?

A

prévalence et incidence

38
Q

def de l’incidence d’une maladie

A

le nb de nouveaux cas (cas incidents) atteints de cette maladie durant un laps de temps donné au sein d’une populati° déterminée. C’est une mesure dynamique (vitesse d’apparition de la maladie). Le taux de mortalité est une mesure d’incidence

39
Q

Quelle est la différence entre l’incidence et la prévalence, dans la mesure de la morbidité ?

A

La prévalence est donc une mesure instantanée de l’état de santé d’une populati° alors que l’incidence est une
mesure dynamique au cours du temps. Au cours de la période étudiée, chaq individu de la populati° peut être
exposé au risque de façon variable. Cette variabilité peut être prise en compte dans le dénominateur du taux d’incidence (densité d’incidence exprimé en unités de temps).

40
Q

Par quel calcul détermine-t-on la prévalence ?

A

l’incidence multipliée par la durée moyenne de la maladie dans la populati° (P = I x d)
(Lorsque la population est stable, l’incidence et la prévalence relativement constantes et la prévalence faible <10%).

41
Q

Comment cela se fait-il que si le nb de cas d’une maladie reste stable (incidence), la prévalence peut augmenter si la durée de la maladie
augmente ?

A

quand de nouveaux malades arrivent, un certain nb sortent guéris, un autre groupe en sort mort
(la prévalence est au fond du récipient)

42
Q

Comment mesurer la morbidité, alors que l’on a un outil très puissant ?

A

nécessite donc une classification précise des maladies. Ainsi pour savoir sur quels
critères s’appuyer pr mesurer la morbidité, on peut soit utiliser des critères diagnostiques consensuels (comme
pour le diabète qui a des critères diagnostiques très précis), soit on utilise la Classification Internationale des
Maladies (CIM 10). La CIM 10 est utilisée depuis 1993 dans l’act de soin et elle permet la comparaison des
maladies au niveau internationale et dans le temps. En dehors de ça les sources d’info sur les critères définissant les maladies sont assez peu nbrses et
disparates

43
Q

Quel est le pb avec la maladie et la morbidité ?

A

maladie difficile à définir et morbidité difficile à déterminer. De plus, il n’est pas possible de mettre en place un syst de surveillance épidémiologique pour toutes les maladies existantes. Mais il existe tout de même des syst de surveillance pour des affections prioritaires comme pour les maladies infectieuses (les déclarations obligatoires et les centres de référence), les cancers (consignés dans les registres régionaux de manière exhaustive), les pathologies pro, les maladies liées à
l’environnemt, les affections périnatales… Cette surveillance est forcémt limitée et centrée sur certaines
catégories de pathologies et permet de mettre en place une prévention et une meilleure allocation des ressources

44
Q

Qu’est-ce que la morbidité objective mesurée (mesurée par l’examen clinique, la recherche d’anomalies) ?

A

. Elle est quantifiable. Elle nécessite une recherche systématiq d’un pb de santé au sein d’une population à partir d’enquêtes sur la santé selon des critères standardisés et objectifs (associati° d’un interrogatoire et
d’un examen médical systématique par exemple). Elle ne tient pas compte de la perception du pb
par les individus, ni du recours au soin.

45
Q

Qu’est-ce que la morbidité diagnostiquée ?

A

Elle est définie par le recours aux soins. La morbidité diagnostiquée est
souvent utilisée mais elle est biaisée par les différences de recours aux soins. Elle est donc mesurée par
le recours aux soins mais aussi et par l’identificati° du pb de santé par les pro de
santé. Une partie de cette morbidité va représenter la morbidité déclarée. Cette morbidité est recueillie en routine dans de nbrx pays par la déclarati° obligatoire des maladies infectieuses, les registres de maladies chroniques, les registres de recours aux soins… Les enquêtes se font cette fois auprès des
médecins et se basent sur des données administratives.

46
Q

Qu’est-ce que la morbidité diagnostiquée ?

A

Elle est définie par le recours aux soins. La morbidité diagnostiquée est
souvent utilisée mais elle est biaisée par les différences de recours aux soins. Elle est donc mesurée par
le recours aux soins mais aussi et par l’identificati° du pb de santé par les pro de
santé. Une partie de cette morbidité va représenter la morbidité déclarée. Cette morbidité est recueillie en routine dans de nbrx pays par la déclarati° obligatoire des maladies infectieuses, les registres de maladies chroniques, les registres de recours aux soins… Les enquêtes se font cette fois auprès des
médecins et se basent sur des données administratives.

47
Q

Qu’estce a morbidité déclarée ?

A

représente les affections connues, présentes et effectivement déclarées par la
personne interrogée le jour de l’enquête. D’une manière générale et dans pratiquemt tous les pays, les f déclarent plus de pb de santé que les hommes (quel que soit l’âge). En effet, le nb moyen de pb de santé déclarés est de 3,3 pour les femmes contre 2,3 pour les hommes. Cela peut s’expliquer par une plus grande présence de pb de santé chez les f, par une plus gde propensi° à les déclarer ou encore par une meilleure perception de l’état de santé avec un meilleur recours aux soins et une plus forte implicati° dans la préventi° (ce qui est sans doute lié avec
la différence d’espérance de vie)

48
Q

Que remarque-t-on concernant la fréquence des affections déclarées dans le temps depuis 2004 ?

A
une stabilité. Dont les 3 causes st:
-les maladies ou problèmes oculaires, 
-les maladies concernant les os ou
les articulations, 
-les maladies cardiovasculaires
49
Q

Quels st les facteurs qui influence la morbidité déclarée sans influencer la morbidité réelle ?

A

● L’améliorati° des méthodes diagnostiq,
● L’utilisati° croissante des soins médicaux,
● La définiti° culturelle de la maladie (certains troubles peuvent ne pas être reconnus comme des
maladies),
● La non reconnaissance de la maladie par l’individu,
● L’oubli,
● La non déclaration volontaire (tabou, gêne…),
● Les maladies dont les symptômes st masqués par les traitements (comme l’hypertension) ou les
maladies chroniques asymptomatiques entre 2 poussées ou crises.

50
Q

Quels st les écarts qui existent entre les différentes morbidités ?

A

32% des obésités,
43% des hypertensions artérielles et
50% des hypercholestérolémies mesurées ne st pas déclarées

51
Q

Comment se fait le choix d’un indicateur ?

A

en f° des priorités de la santé

52
Q

Comment se fait le choix d’un indicateur ?

A

en f° des priorités de la santé (choix se rapprochant plus du domaine politique que médfical)

53
Q

Qu’est-ce que font les indicateurs fonctionnels ?

A

donnent une mesure de l’incapacité mais aussi désavantage social (par ex syst Activity of Daily Living utilisant grille katz pr pvr établir dépendance du patient)

54
Q

Que permet de mettre en évidence la courbe avec l’évol de l’incapacité ?

A

études avec graphiques avec c le
pourcentage de gens se plaignant d’incapacité en f° de l’âge, avec 2 courbes représentant 2
périodes différents que l’on peut comparer (les résultats sont à peu près similaires chez les hommes entre les 2 périodes, alors qu’il s’améliore chez les femmes)

55
Q

Comment les décideurs de santé publique peuvent se projeter sur le budget à allouer à certaines structures ou à certains projets dans les années à venir ?

A

En réalisant genre de projections avec les graphiques, grâce aux indicateurs fonctionnels, sur les dépendances dans l’avenir (pessimistes et optimistes)

56
Q

Que font les indicateurs synthétiques ?

A

indiquent si les années de vie gagnées (augmentation de l’espérance de vie) sont de bonne ou de mauvaise qualité

57
Q

Quels st les indicateurs synthétiques ?

A

• L’espérance de vie sans incapacité (donné par l’espérance de vie à laquelle on retranche les années de vie avec incapacité)
• L’espérance de vie sans maladie chronique (donnée par l’espérance de vie à laquelle on retranche les années de vie avec au moins une maladie
chronique).

Ils permettent d’inclure dans les mesures de la santé, les incapacités

58
Q

Que st les indicateurs subjectifs ?

A

Mesure subjective qui traduit la manière dont les individu ressentent leur état de santé, dépend aussi des croyances. Porte la q° “quel votre état de santé ?”. Indicateur qui reste svt stable dans le temps.

59
Q

Comment évoluent les espérances de vie ?

A
L’espérance de vie à 65 ans s’est allongée d’un an entre 2005 et 2010, et le temps vécu en mauvaise santé perçue a diminué (de 0,5 à 1,1 an selon le sexe), tout cela en dépit de l’augmentati° des années de vie s’accompagnant de
maladies chroniques (de 1,6 à 1,3 an selon le sexe). Le tps vécu sans limitation d’act reste inchangé.
Il y a meilleure prise en charge, donc moins d’incapacités et de séquelles, la santé perçue n’est donc pas plus négative
qu’avant alors qu’il y a plus de maladies chroniques.
60
Q

Qu’est-ce qu’une mise en ALD ?

A

(Affection de Longue Durée) est la prise en charge à 100% d’un patient pour une maladie chronique

61
Q

Comment st révélés les inégalités sociales ?

A

par la mise en applic° des indicateurs

62
Q

Comment appelle-t-on les disparités sociales devant la mort, qui st les plus présentes en France ?

A

gradient social (l’échelle des différences de mortalité en f° des catégories socio-professionnelles).

Il a été démontré d’une manière générale qu’une société solidaire est moins pathogène.

63
Q

Dans quelles tranches d’âge on observe une inégalité

entre les ouvriers et les cadres ,

A

dans toutes les tranches d’âge (magré disparité qui se réduit lentemt). MS éspérance de vie à 35 ans augmente dans tous les cas

64
Q

Quelle est la catégorie qui à 35 ans a moins d’année d’incapacité ?

A

les cadres par rapport aux ouvriers, chez h et f même si écart est de 2 ans entre f, dont espérance de vie à 35ans est de 51 ans

65
Q

Par quoi s’explique la différence d’années sans incapacité, différence des années occupés par les pb courants et les plus sévères entre cadres et ouvriers ?

A

● Des postes de travail plus dangereux, plus exposés à la pollution, ou des rythmes de travail plus
irréguliers et plus intenses pour les ouvriers.
● Des styles de vie liés aux faibles ressources pour les moins favorisés : malnutrition, logemts soumis à la pollution interne et externe, transports plus longs et plus pénibles.
● Le cumul de facteurs de risques individuels (plus forte conso de tabac, d’alcool…).
● Accès aux soins et à la prévention possiblemt retardés voire moindre recours aux soins (jugés non
nécessaires ou non prioritaires sur d’autres pb, ou retardé par manque de ressources).

66
Q

Quelles causes de décès st concernées par la par la surmortalité des ouvriers et employés par rapport aux cadres et professions libérales entre 25 et 54 ans en Fr ?

A

toutes les causes.

Inégalités très élevées en Fra par rapport aux autres pays

67
Q

Résumé de ce que l’on a en Fr ?

A

○ Une progression cste de l’espérance de vie
○ De fortes inégalités sociales face à la mort
○ Les ouvrières vivent plus longtemps que les hommes cadres
○ Des inégalités sociales plus fortes chez les hommes que chez les f
○ Cependant les écarts entre cadres et ouvriers s’atténuent avec l’âge
○ Depuis 25 ans, les inégalités sociales face à la mort se maintiennent

68
Q

Que font les déterminants sociaux de la santé ?

A

expliquent certaines disparités sociales et dangers pour la santé

69
Q

Qu’est-ce qui figurent parmi les déterminants sociaux qui expliquent les disparités sociales et dangers pour la santé ?

A

-comportements vis-à-vis de l’alcool et du
tabac : on fume et on boit plus en milieu ouvrier qu’en milieu cadre, avec des conséquences cardio-vasculaires et
pneumologiques.
-La situation de précarité

En GB et Canada, les facteurs de fragilité de santé sont les situations de travail sans marge de manœuvre et d’initiative, “sans attitude décisionnelle”, ainsi que les positions de “dominés”, car entraînent bcp de stress, ces personnes sont plus aptes à dvper des risq cardio-vasculaires

70
Q

Qu’est-ce qui peut entraîner une incompréhension et une influence négative sur la prise en charge des professionnels de la santé ?

A

les comportemts vis-à-vis de l’alcool, les personnes plus stressés (plus précaires), ainsi que le recours au soins retardé pr multiples raisons (financière malgré CMU, culturelle, manque d’attention à sa santé et/ou de confiance envers le personnel soignant) Ainsi ont a des comportemts QUI S’OPPOSENT A LA CULTURE MÉDICALE ET AUX CONTRAINTES DU MÉTIER

71
Q

De quoi peuvent découler les inégalités de santé ?

A
  • les différences de milieu de vie (habitat,
    nutrition dans l’enfance, suivi périnatal, condition de travail, pauvreté…) - les modes de vie (tabagisme,
    alcoolisme, sédentarité, obésité…) - le recours aux soins ou la « sélection par la santé » : un individu dont la santé est altérée va svt avoir un moins bon travail qu’un autre en meilleure forme, sera donc plus pauvre, donc moins bien pris en charge, ce qui n’arrangera pas sa mauvaise santé, etc. On entre dans le cercle vicieux de la santé qui
    rend pauvre.
72
Q

Quels st les facteurs collectifs qui influencent l’état de santé d’une personne ?

A

-le soutien de l’entourage (parents, amis…)
-le capital social (sécurité d’un quartier, cohésion d’un milieu professionnel…),
-la position hiérarchique (la dominati° engendre le stress)
contribuent aux inégalités sociales de santé. Ces inégalités persisteront à la retraite : il y a 30 ans,
48% des ouvriers spécialisés étaient décédés 10 ans après leur retraite contre 18% des techniciens et cadres. C’est ce
que l’on appelle le gradient social, c’est-à-dire l’échelle des différences de mortalité en fonction des catégories
socio-professionnelles. Il a été démontré d’une manière générale qu’une société solidaire est moins pathogène.

73
Q

Différence entre allez chez le généraliste et le spécialiste ?

A
  • tout le monde ou presque va chez le généraliste

* aller chez le spécialiste est accessoire

74
Q

Quel constat fait-on quant au recours aux soins selon les quartiles de revenus ?

A

les exams des yeux st considérés comme médecine de de confort et mammographie c’est de la prévention

75
Q

Quelles st les principales causes des inégalités de recours aux soins ?

A
  • inégalités face à la prévention (programmes plus efficaces parmi catégories sociales sup, barrière info quant aux risq encourus)
  • barrières culturelles (rapport différent au corps, plus forte préférence pr le présent, plus faible aversi° de risq)
  • barrières financières (les plus pauvres pas accès à la santé complémentaire)
  • comportemt des prescripteurs (nbrx veulent pas se déplacer pour bénéficiaires de la CMU car non remboursés, qualité du diagnostic dépend de la proximité socio-culturelle, ainsi que prévalence du pb dans le groupe social du patient)
76
Q

Quelles st les politiques envisageables pr répondre aux inégalités ?

A

●Politiq redistributives en amont du syst de soins (éducation, revenu ou emploi)
● Politiques intermédiaires visant les facteurs de risque (hors et au sein du lieu de travail)
● Politiques en aval ciblant le syst de soins (prévention et accès aux soins)

77
Q

Quelle est la réponse la plus svt donnée pr réduire inégalités dans le domaine de la santé ?

A

rendre l’accès aux soins
plus équitable. Ceci est particulièrement vrai en France, qui se situe plus avancé que les autres pays européens sur
ce plan (malgré les inégalité persistantes), notamment grâce à la mise en place de la CMU. Or, c’est bien en amont de
la maladie, par des interventions sur ses déterminants sociaux, qu’on pourrait espérer les résultats les plus
importants.
Les actions à mener à l’avenir seront donc sur les CAUSES MULTIPLES DES INÉGALITÉS SOCIALES DE LA SANTE

78
Q

Par la mobilisati° de quels soins, l’exp des pays européens et les interventions évaluées montrent que des actions sont possibles hors et au sein du système de soins ?

A

soins primaires