PrePro Flashcards
Distinction entre prévention et soins curatifs remontant à la mythologie grecque
Asclépios, dieu de la médecine, avait deux filles :
○ Panacée, qui prodiguait les remèdes (la panacée désigne de nos jours est un
remède universel). Elle représente les soins curatifs.
○ Hygie (dont le nom a donné le mot hygiène), personnification de la santé, qui soutenait les forces des mortels en prônant la modération et en privilégiant certains aliments. C’est le symbole de la prévention.
en quoi distinction entre prévention et soins curatifs est commune ?
on la retrouve dans le vieil adage connu de tous « mieux vaut
prévenir que guérir »
Qu’est-ce qui occupe une place prépondérante dans le syst de santé ?
La médecine curative (le diagnostic des maladies, son traitemt et les soins techniques). Moyens alloués au xdépenses à visée curative bcp plus important que pr prévention (2.4%)
éthymologie de la prévention
vient du latin prae + venire : « venir avant ». Action qui précède (maladie et soins). parmi synonymes : menacer, influencer négativmt, satisfaire un désir.
Donc idée de menace dans l’avenir, que l’on peut évaluer, on peut AGIR pr empêcher sa survenue ou se protéger, donc faut PRENDRE UNE DÉCISION.
def de l’OMS de la prévention
« Ensemble de mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des
accidents ou des handicaps »
(une fois maladie e installée on peut mettre en place des mesures pour
réduire ces handicaps et faciliter la prise en charge des personnes)
Sur quoi s’est basée lgtps la santé jusqu’aux années 1800 ?
sur du bon sens plus que sur du savoir scientifique, jusqu’à la période marquée par de nombreuses découvertes notamment celles de Pasteur.
A partir de quel siècle on ne considère plus les maladies comme une fatalité mais on commence à mieux comprendre leurs causes ?
A XIXè s, de nouvelles possibilités d’action sont alors ouvertes
Qui invente la théorie microbienne ?
Louis Pasteur (1822-1895)
Quelle théorie existait avant le XIXè s ?
théorie de la génération spontanée. on pensait que sur des matières inertes pouvaient
apparaître des germes de manière totalement inopinée
Que propose Pasteur comme théorie ?
un pont entre chimie et sciences du vivant, en prouvant que tous les germes n’apparaissent pas de manière spontanée, mais qu’ils sont véhiculés par l’air ou l’eau. Il démontre ainsi le rôle des micro-organismes dans les processus de putréfaction et de fermentation et donne une base rationnelle à l’idée de contagion, déjà envisagée depuis longtemps mais restée jusqu’ici sans fondement. Pasteur a ainsi permis de faire un lien entre la recherche et l’application, et devient alors à l’origine d’avancées majeures qui permettent de mettre en œuvre des actions pour lutter contre ces épidémies et leur propagation
Qu’a permis le dvpt des connaissances scientifiques sur la responsabilité des microbes vis-à-vis des maladies infectieuses ?
la mise en œuvre de méthodes de prévention telles que l’antisepsie et l’asepsie.
def antisepsie
Cela consiste à supprimer les germes d’un milieu qui en a été pourvu
Par qui st prises les 1ères mesures dans le domaine de l’antisepsie ?
par Joseph Lister par la prévention des infections
postopératoires par lavage au phénol. Cette méthode, bien que révolutionnaire, présente cependant
des inconvénients : ce lavage est très caustique, brûle la peau, les mains du malade et celles du
chirurgien
Par qui est utilisée la méthode d’asepsie
Pasteur, qui détruit les germes en amont par flambage (le matériel est flambé avec de l’alcool à bruler) ou autoclave (on se sert de vapeur d’eau pour détruire les germes, gros fours à vapeur dans lesquels on met les instruments).
Qu’utilise-t-on ajd pour l’asepsie ?
encore la technique de l’autoclavage pr le matériel de chirurgie. A la différence de l’antisepsie, on n’élimine
pas les germes d’un milieu mais on veille à ne pas en introduire
Qu’est-ce que la vaccination antirabique ?
atténuation et culture de souches virales. Ceci a été permis par Pasteur
grâce à ses découvertes sur les virus
Comment les hygiénistes assurent à la population des conditions de vie moins pathogènes à partir du XVIII mais surtout XIXè s ?
s s’appuient sur le pouvoir politique. Le soutien
de la puissance publique est rendu légitime par la place prise par la notion de progrès : la santé de la population, garantissant sa force de travail, est vue comme une source de prospérité pour la société.
Qu’affirme le premier ministre de la reine Victoria, Benjamin Disraeli sur la santé ?
« la santé d’une nation est le socle sur lequel s’édifie sa prospérité ».
Que considère-t-on dans un contexte de dvpt urbain, perçu comme une menace ?
que l’origine des épidémies
est d’ordre environnemental mais aussi social
Que s’agit-il de faire dans un contexte dont les épidémies st aussi d’ordre social ?
modifier les conditions de vie, mais aussi d’autre part de moraliser les comportements (notamment sur la périnatalité) et réformer les mœurs, en rompant avec des habitudes et pratiques populaires jugées dépassées et mauvaises.
Quelles st les principales bases de l’’acculturation de la population à l’hygiène ?
● Des interdictions et des obligations : La loi du 15 février 1902 relative à la protection de la santé
publique marque un tournant historique par l’introduction de mesures sanitaires illustrant ces
conceptions : lutte contre les maladies transmissibles et gestion des épidémies, vaccination antivariolique obligatoire, salubrité de l’habitat, alimentation en eau potable et évacuation des eaux
usées…
● La transmission de connaissances : Par la réalisation d’une « conférence d’hygiène hebdomadaire »
dans les écoles, on compte sur les enfants pour diffuser les bonnes pratiques corporelles et d’hygiène
dans les familles. On travaillait égalemt beaucoup sur la périnatalité, en éduquant les femmes après leur accouchement à être «de bonnes mères ». Pour ça on leur prodiguait des notions de santé mais
égalemt une sorte de cadre moral
Quels st les moyens de communications et épidémiologie moderne ?
nouveaux outils
Que pouvait-on voir sur les affiches de prévention au XIXè s, pr éduquer la population à des pb de santé ? (par ex pr alcool)
affiche visuelle donc compréhensible même pr analphabète.
Montre type de comportemt que l’alcool peut engendrer. approche binaire de l’alcool: médicale et morale.
(ajd un peu désuète car présence de classification en “bons” et “mauvais” alcool)
Par quoi ets marqué le XXè s ?
par l’évolution des conceptions dans le domaine de l’éducation, l’apparition de
nouveaux outils mobilisables en prévention – en particulier les techniques de communication – ainsi que le
développement majeur de l’épidémiologie moderne dans la deuxième moitié du XXème s
Qu’est-ce qui se dvp avec l’épidémiologie moderne ?
la notion de facteur de risque. Elle désigne la relation statistique
entre une exposition et la survenue de la maladie
Quels st les 2 ex principaux illustrant la nvlle manière d’envisager la santé au XXè s ?
○la première relation entre la tabac et la survenue du cancer du poumon est
établie. Une étude cas témoin est mise en place à Londres sur un peu moins de 1500 patients suite à augmentation de l’incidence de ce type de cancer : principe était de comparer les expositi° de patients atteints d’un cancer pulmonaire avec celles d’un patient sain de même genre
et de même sexe. Plusieurs hypothèses avaient été avancées avant cette étude, notammt l’influence du goudronnage des villes, mais c’est finalemt tabac qui a été annoncé comme principal facteur de risque du cancer broncho-pulmonaire.
○ mise en évidence des facteurs de risque cardio-vasculaires permise par les premières études de cohortes menées aux USA : Les patients sont suivis toute leur vie et sur plusieurs générations
Comment on est arrivé au concept plus global de santé publique en gardant en tête qu’il y a une multiplicité de déterminants de santé ?
en gardant en tête qu’il y a une multiplicité de déterminants de santé. Evidemment il y’a des facteurs de risques mais il y a aussi des déterminants biologiq, environnementaux, sociaux et économiques.
Qu’est-ce qui est nécessaire et primordiale à prendre en compte pour faire une prévention et promotion de la santé efficaces ?
s les ressources et les capacités individuelles
Quand est-ce que peut on mener des actions de prévention efficaces ?
uniquement
si l’on a les bases solides de connaissance des liens entre facteur de risque et survenue de la maladi
Relation statistique NE VEUT PAS DIRE
relation de causalité.
On peut par ex observer une
relat° statistiq entre les doigts jaunes et le cancer du poumon, mais pas de lien de causalité (cela peut
simplemt être une coïncidence).
Que prennent en compte les déterminants de santé ?
e les éléments de santé dits « positifs » (avoir une alimentation
saine par exemple) et les « facteurs de risque » qui sont des éléments de santé plutôt négatifs
Que retrouve-t-on parmi les déterminants de santé ?
-critères biologiques sur lesquels on ne peut
pas agir : l’âge, le sexe, la génétique.
-déterminants de l’ordre comportemental, socio-économiq (revenus, intégration culturelle) et environnemental sont modifiables, on peut donc agir dessus (par le biais de la
qualité de l’eau ou de l’air par exemple).
- déterminants de l’ordre politique (les différentes décisions prises en terme de santé, tout comme l’organisati° du système de santé influent effectivemt sur la santé de l’individu).
Tous ces déterminants interagissent soit de manière DIRECTE soit INDIRECTE et peuvent s’imbriquer entre eux.
Que présente le modèle de Modèle de Dahlgren et Whitehead (1991) ?
les différents déterminants (biologiq, comportemental, socio-économiq, environnemental etc).
(demi-cercle) au centre sont représentés les déterminants héréditaires et biologiques,
puis plus en périphérie se trouvent les déterminants comportementaux et
habitudes de vie, et enfin à l’extérieur les déterminants sociaux séparés en quatre catégories qui donnent le contexte général
avec des dimensi° sociales, économiq, politiq et culturelles.
Que met en place la charte d’Ottawa en 1986, par l’OMS ?
une nvelle façon de penser et de mettre en œuvre la santé publique : la promotion de la santé.
Suite à quoi est proposée en 1986 la charte d’Ottawa ?
Face à la diversité et à la multiplicité des déterminants de santé identifiés ainsi qu’aux limites évidentes que présentent les syst de santé pour agir dessus
Comment est définie la promotion de sxanté dans la charte d’Ottawa en 1986 ?
comme « un processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grd contrôle sur leur santé, et d’améliorer celle-ci ».
L’approche est globale et repose sur une conception sociale et politiq de la santé : non seulemt elle s’adresse aux gvts, mais les populations elles-mêmes se voient aussi interpellées et responsabilisées.
« La promotion de la santé ne relève donc pas seulement du secteur de la santé : elle ne se borne pas seulement à
préconiser l’adoption de modes de vie qui favorisent la bonne santé ; son ambition est le bien-être complet de
l’individu. »
Comment est présenté l’individu dans la Charte d’Ottawa ?
comme étant acteur de sa propre santé, concept assez subversif par rapport aux représentations passées où le médecin apparaissait comme le décideur.