PrePro Flashcards

1
Q

Distinction entre prévention et soins curatifs remontant à la mythologie grecque

A

Asclépios, dieu de la médecine, avait deux filles :
○ Panacée, qui prodiguait les remèdes (la panacée désigne de nos jours est un
remède universel). Elle représente les soins curatifs.
○ Hygie (dont le nom a donné le mot hygiène), personnification de la santé, qui soutenait les forces des mortels en prônant la modération et en privilégiant certains aliments. C’est le symbole de la prévention.

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2
Q

en quoi distinction entre prévention et soins curatifs est commune ?

A

on la retrouve dans le vieil adage connu de tous « mieux vaut
prévenir que guérir »

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3
Q

Qu’est-ce qui occupe une place prépondérante dans le syst de santé ?

A

La médecine curative (le diagnostic des maladies, son traitemt et les soins techniques). Moyens alloués au xdépenses à visée curative bcp plus important que pr prévention (2.4%)

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4
Q

éthymologie de la prévention

A

vient du latin prae + venire : « venir avant ». Action qui précède (maladie et soins). parmi synonymes : menacer, influencer négativmt, satisfaire un désir.
Donc idée de menace dans l’avenir, que l’on peut évaluer, on peut AGIR pr empêcher sa survenue ou se protéger, donc faut PRENDRE UNE DÉCISION.

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5
Q

def de l’OMS de la prévention

A

« Ensemble de mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des
accidents ou des handicaps »
(une fois maladie e installée on peut mettre en place des mesures pour
réduire ces handicaps et faciliter la prise en charge des personnes)

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6
Q

Sur quoi s’est basée lgtps la santé jusqu’aux années 1800 ?

A

sur du bon sens plus que sur du savoir scientifique, jusqu’à la période marquée par de nombreuses découvertes notamment celles de Pasteur.

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7
Q

A partir de quel siècle on ne considère plus les maladies comme une fatalité mais on commence à mieux comprendre leurs causes ?

A

A XIXè s, de nouvelles possibilités d’action sont alors ouvertes

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8
Q

Qui invente la théorie microbienne ?

A

Louis Pasteur (1822-1895)

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9
Q

Quelle théorie existait avant le XIXè s ?

A

théorie de la génération spontanée. on pensait que sur des matières inertes pouvaient
apparaître des germes de manière totalement inopinée

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10
Q

Que propose Pasteur comme théorie ?

A

un pont entre chimie et sciences du vivant, en prouvant que tous les germes n’apparaissent pas de manière spontanée, mais qu’ils sont véhiculés par l’air ou l’eau. Il démontre ainsi le rôle des micro-organismes dans les processus de putréfaction et de fermentation et donne une base rationnelle à l’idée de contagion, déjà envisagée depuis longtemps mais restée jusqu’ici sans fondement. Pasteur a ainsi permis de faire un lien entre la recherche et l’application, et devient alors à l’origine d’avancées majeures qui permettent de mettre en œuvre des actions pour lutter contre ces épidémies et leur propagation

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11
Q

Qu’a permis le dvpt des connaissances scientifiques sur la responsabilité des microbes vis-à-vis des maladies infectieuses ?

A

la mise en œuvre de méthodes de prévention telles que l’antisepsie et l’asepsie.

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12
Q

def antisepsie

A

Cela consiste à supprimer les germes d’un milieu qui en a été pourvu

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13
Q

Par qui st prises les 1ères mesures dans le domaine de l’antisepsie ?

A

par Joseph Lister par la prévention des infections
postopératoires par lavage au phénol. Cette méthode, bien que révolutionnaire, présente cependant
des inconvénients : ce lavage est très caustique, brûle la peau, les mains du malade et celles du
chirurgien

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14
Q

Par qui est utilisée la méthode d’asepsie

A

Pasteur, qui détruit les germes en amont par flambage (le matériel est flambé avec de l’alcool à bruler) ou autoclave (on se sert de vapeur d’eau pour détruire les germes, gros fours à vapeur dans lesquels on met les instruments).

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15
Q

Qu’utilise-t-on ajd pour l’asepsie ?

A

encore la technique de l’autoclavage pr le matériel de chirurgie. A la différence de l’antisepsie, on n’élimine
pas les germes d’un milieu mais on veille à ne pas en introduire

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16
Q

Qu’est-ce que la vaccination antirabique ?

A

atténuation et culture de souches virales. Ceci a été permis par Pasteur
grâce à ses découvertes sur les virus

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17
Q

Comment les hygiénistes assurent à la population des conditions de vie moins pathogènes à partir du XVIII mais surtout XIXè s ?

A

s s’appuient sur le pouvoir politique. Le soutien
de la puissance publique est rendu légitime par la place prise par la notion de progrès : la santé de la population, garantissant sa force de travail, est vue comme une source de prospérité pour la société.

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18
Q

Qu’affirme le premier ministre de la reine Victoria, Benjamin Disraeli sur la santé ?

A

« la santé d’une nation est le socle sur lequel s’édifie sa prospérité ».

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19
Q

Que considère-t-on dans un contexte de dvpt urbain, perçu comme une menace ?

A

que l’origine des épidémies

est d’ordre environnemental mais aussi social

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20
Q

Que s’agit-il de faire dans un contexte dont les épidémies st aussi d’ordre social ?

A

modifier les conditions de vie, mais aussi d’autre part de moraliser les comportements (notamment sur la périnatalité) et réformer les mœurs, en rompant avec des habitudes et pratiques populaires jugées dépassées et mauvaises.

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21
Q

Quelles st les principales bases de l’’acculturation de la population à l’hygiène ?

A

● Des interdictions et des obligations : La loi du 15 février 1902 relative à la protection de la santé
publique marque un tournant historique par l’introduction de mesures sanitaires illustrant ces
conceptions : lutte contre les maladies transmissibles et gestion des épidémies, vaccination antivariolique obligatoire, salubrité de l’habitat, alimentation en eau potable et évacuation des eaux
usées…
● La transmission de connaissances : Par la réalisation d’une « conférence d’hygiène hebdomadaire »
dans les écoles, on compte sur les enfants pour diffuser les bonnes pratiques corporelles et d’hygiène
dans les familles. On travaillait égalemt beaucoup sur la périnatalité, en éduquant les femmes après leur accouchement à être «de bonnes mères ». Pour ça on leur prodiguait des notions de santé mais
égalemt une sorte de cadre moral

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22
Q

Quels st les moyens de communications et épidémiologie moderne ?

A

nouveaux outils

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23
Q

Que pouvait-on voir sur les affiches de prévention au XIXè s, pr éduquer la population à des pb de santé ? (par ex pr alcool)

A

affiche visuelle donc compréhensible même pr analphabète.
Montre type de comportemt que l’alcool peut engendrer. approche binaire de l’alcool: médicale et morale.
(ajd un peu désuète car présence de classification en “bons” et “mauvais” alcool)

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24
Q

Par quoi ets marqué le XXè s ?

A

par l’évolution des conceptions dans le domaine de l’éducation, l’apparition de
nouveaux outils mobilisables en prévention – en particulier les techniques de communication – ainsi que le
développement majeur de l’épidémiologie moderne dans la deuxième moitié du XXème s

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25
Q

Qu’est-ce qui se dvp avec l’épidémiologie moderne ?

A

la notion de facteur de risque. Elle désigne la relation statistique
entre une exposition et la survenue de la maladie

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26
Q

Quels st les 2 ex principaux illustrant la nvlle manière d’envisager la santé au XXè s ?

A

○la première relation entre la tabac et la survenue du cancer du poumon est
établie. Une étude cas témoin est mise en place à Londres sur un peu moins de 1500 patients suite à augmentation de l’incidence de ce type de cancer : principe était de comparer les expositi° de patients atteints d’un cancer pulmonaire avec celles d’un patient sain de même genre
et de même sexe. Plusieurs hypothèses avaient été avancées avant cette étude, notammt l’influence du goudronnage des villes, mais c’est finalemt tabac qui a été annoncé comme principal facteur de risque du cancer broncho-pulmonaire.
○ mise en évidence des facteurs de risque cardio-vasculaires permise par les premières études de cohortes menées aux USA : Les patients sont suivis toute leur vie et sur plusieurs générations

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27
Q

Comment on est arrivé au concept plus global de santé publique en gardant en tête qu’il y a une multiplicité de déterminants de santé ?

A

en gardant en tête qu’il y a une multiplicité de déterminants de santé. Evidemment il y’a des facteurs de risques mais il y a aussi des déterminants biologiq, environnementaux, sociaux et économiques.

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28
Q

Qu’est-ce qui est nécessaire et primordiale à prendre en compte pour faire une prévention et promotion de la santé efficaces ?

A

s les ressources et les capacités individuelles

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29
Q

Quand est-ce que peut on mener des actions de prévention efficaces ?

A

uniquement

si l’on a les bases solides de connaissance des liens entre facteur de risque et survenue de la maladi

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30
Q

Relation statistique NE VEUT PAS DIRE

A

relation de causalité.
On peut par ex observer une
relat° statistiq entre les doigts jaunes et le cancer du poumon, mais pas de lien de causalité (cela peut
simplemt être une coïncidence).

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31
Q

Que prennent en compte les déterminants de santé ?

A

e les éléments de santé dits « positifs » (avoir une alimentation
saine par exemple) et les « facteurs de risque » qui sont des éléments de santé plutôt négatifs

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32
Q

Que retrouve-t-on parmi les déterminants de santé ?

A

-critères biologiques sur lesquels on ne peut
pas agir : l’âge, le sexe, la génétique.
-déterminants de l’ordre comportemental, socio-économiq (revenus, intégration culturelle) et environnemental sont modifiables, on peut donc agir dessus (par le biais de la
qualité de l’eau ou de l’air par exemple).
- déterminants de l’ordre politique (les différentes décisions prises en terme de santé, tout comme l’organisati° du système de santé influent effectivemt sur la santé de l’individu).
Tous ces déterminants interagissent soit de manière DIRECTE soit INDIRECTE et peuvent s’imbriquer entre eux.

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33
Q

Que présente le modèle de Modèle de Dahlgren et Whitehead (1991) ?

A

les différents déterminants (biologiq, comportemental, socio-économiq, environnemental etc).
(demi-cercle) au centre sont représentés les déterminants héréditaires et biologiques,
puis plus en périphérie se trouvent les déterminants comportementaux et
habitudes de vie, et enfin à l’extérieur les déterminants sociaux séparés en quatre catégories qui donnent le contexte général
avec des dimensi° sociales, économiq, politiq et culturelles.

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34
Q

Que met en place la charte d’Ottawa en 1986, par l’OMS ?

A

une nvelle façon de penser et de mettre en œuvre la santé publique : la promotion de la santé.

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35
Q

Suite à quoi est proposée en 1986 la charte d’Ottawa ?

A

Face à la diversité et à la multiplicité des déterminants de santé identifiés ainsi qu’aux limites évidentes que présentent les syst de santé pour agir dessus

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36
Q

Comment est définie la promotion de sxanté dans la charte d’Ottawa en 1986 ?

A

comme « un processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grd contrôle sur leur santé, et d’améliorer celle-ci ».
L’approche est globale et repose sur une conception sociale et politiq de la santé : non seulemt elle s’adresse aux gvts, mais les populations elles-mêmes se voient aussi interpellées et responsabilisées.
« La promotion de la santé ne relève donc pas seulement du secteur de la santé : elle ne se borne pas seulement à
préconiser l’adoption de modes de vie qui favorisent la bonne santé ; son ambition est le bien-être complet de
l’individu. »

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37
Q

Comment est présenté l’individu dans la Charte d’Ottawa ?

A

comme étant acteur de sa propre santé, concept assez subversif par rapport aux représentations passées où le médecin apparaissait comme le décideur.

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38
Q

D’où vient la vision de l’individu comme acteur de sa propre santé alors qu’à l’époque de Pasteur, les maladies infectieuses étaient l’enjeu principal des médecins.

A

les maladies chroniques apparaissent comme fléau moderne et on ne peut plus négliger le patient dans sa prise en charge. C’est en remettant le patient au cœur du syst de santé que les actions sont les plus efficaces

39
Q

Que prône-t-on dans “promotion de la santé” ?

A

une vision plus positive
de la santé, qui ne doit pas faire penser à la maladie mais plutôt au
bien-être.

40
Q

Quels st les axes d’action stratégiques proposés dans la charte ?

A
  1. Établir une politique publique favorable à la santé (TOUS les secteurs de politiq publiq concernés par ex, installer usine loin des habitations, ubérisati°)
  2. Créer des environnements favorables à la santé (conditi° de vie et de travaildoivent ê un soutien pr meilleure santé)
  3. Réorienter les services de santé (acti° multisectorielle avec autres acteurs que l’Etat)
  4. Renforcer l’action communautaire. (pop° invitée aux prises de décisi°, en plus de santé, pr vie démocratiq)
  5. Acquérir des aptitudes individuelles (éducati° à la santé envisagée, pr donner à chacun aptitudes indispensables à la contributi°) ex : risq une fois connu, choix personnel)
41
Q

Ex de l’alimentation dans les écoles, qui rentrent dans le cadre de cette
charte. Quels axes st concernés ?

A

○ Axe 5 - Acquérir des aptitudes individuelles : Proposer une alimentation saine aux enfants permet de
les éduquer à leur santé.
○ Axe 2 - Créer des environnements favorables à la santé : Appliquer cette mesure en proposant à la
cantine des plats adaptés permet de renforcer l’éducation donnée de par ailleurs.
○ Axe 4 - Renforcer l’action communautaire : proposer des cours de cuisine saine avec les parents, enseignants
On peut donc voir que chaque exemple demande une approche globale de l’action.

42
Q

Quelle est la classification de l’OMS des actions de prévention en 1948, qui les distingue en f° du moment où elle se situe dans l’histoire de la maladie ?

A

● La prévention primaire se situe avant le début de la maladie et porte sur les causes et facteurs de risq de celle-ci. vise à empêcher la survenue de la maladie. En termes épidémiologiques, elle permet de réduire son incidence (l’apparition de new cas) dans la pop°. Elle s’adresse à une pop° très large. Ex: vaccination (préventi° des maladies infectieuses), arrêt du tabac
(préventi° des maladies cardiovasculaires) et alimentati° équilibrée (préventi° maladies
cardiovasculaires, obésité, diabète)
● La préventi° secondaire s’applique à la phase asymptomatiq (précliniq) de la maladie, entre son début et l’appariti° des premiers signes qui conduiront à son diagnostic. Elle vise une prise en charge plus précoce, à un stade où les soins peuvent dans certains cas être plus efficaces : favoriser la
guérison, limiter l’appariti° des signes cliniq ou retarder l’évoluti° de la maladie. Elle peut donc contribuer à réduire la prévalence de la maladie (le nb de cas présent à un moment donné) dans la pop°. Ex: dépistage du cancer du sein (mammographie), dépistage néonatale
systématiq de la phénylcétonurie.
● La prévention tertiaire, cible la phase symptomatiq (cliniq) de la maladie, après son diagnostic et l’initiati° d’une prise en charge. Elle vise à limiter la progressi°, les récidives et/ou les
complicati° de la maladie, ou conséquences de tout ordre : physiq, fonctionnelles, psychiq, sociales, familiales, professionnelles… La préventi° tertiaire est particulièremt pertinente dans le cas de la prise en charge des maladies chroniq. Ex : rééducati° des personnes présentant des séquelles d’AVC, dépistage des complicati° liées au diabète
(suivi néphrologique, cardio
vasculaire, ophtalmologique,…)

43
Q

En quoi consiste la classification de l’action de prévention de San Marco ?

A

en f° de la cible de la préventi°:
• la prévention universelle, dirigée à TOUT LE MONDE, pr que avec un environnement favorable, les gesn se maintiennent, conservent ou améliorent leur état de santé. Renvoie au concept de promotion de la santé. (rejoint un peu prévention primaire)
-prévention orientée : vers sujets à risque pr qu’ils n’aient pas de maladie. Prévention plus sélective (rejoignant prévention plus traditionnelle). Organis° de campagnes de dépistage…
-prévention ciblée : s’applique aux personnes malades, pr les aider à gérer traitmt. éducation thérapeutiq en misant sur la participation active du patient à sa prise en charge. (très utilisée ds les maladies chroniq)

44
Q

Quelles st les autres classifications des actions de prévention ?

A

● Collectives : qui s’adressent à des groupes
● Individuelles : où l’intermédiaire privilégié est le professionnel de santé. Ce type de prévention peut prendre cadre dans un cabinet médical. L’entretien avec le patient est l’occasi° de vérifier les vaccinations ou bien de proposer un accompagnemt pour sevrage tabagiq par ex.

aussi
En f° de l’implicati° ou non du sujet dans la décision et la réalisati° de l’action, on peut distinguer la
préventi° active et la préventi° passive (=extérieure). Ainsi de nvelles réglementati° rendant obligatoire
le port de la ceinture de sécurité laissent le individus passifs : ils n’ont pas d’autres choix que de le subir. Au contraire un patient qui pour limiter les complicati° liées à sa pathologie s’inscrit au sport sur conseils de son
médecin est dans une approche bcp plus active.

2 concepti° peuvent ê distinguées à travers ces classificat°

une prévention « protection » (prévention « de », voire “contre”) se rapportant à la défense contre des agents ou des risq identifiés, et une préventi° positive ou universelle, renvoyant à la promoti° de la santé. La première est définie par rapport à la maladie, dans une logique médicale, tandis que la seconde vise le
sujet, s’appuie sur sa participation active et ne cible pas un risque spécifique mais plutôt la santé envisagée dans
la globalité.

45
Q

Quand est-ce qu’ait svt réalisé la préventi° ?

A

sans que la population cible n’en ait exprimé le besoin.

46
Q

Quels st les pré-requis de chaque action de prévention ?

A

● La connaissance du phénomène ciblé (avoir des sources d’info suite à enquêtes. On différencie ainsi prévention du principe de précaution)
● La connaissance des comportements des groupes concernés (enquêtes KABP, Knowledge, Attitudes, Beliefs and practices, ce qe la po° pense des différentes choses, préservartif…)
● L’identification d’une stratégie d’action susceptible d’être efficace (évaluati° pr déterminer si acti° réalisable ou pas. Soins curatifs directmt observables et efficaces, difficile de voir résultat de prévention 20 voire 40 ans après. C’est pk, financemt plus donné aux soins curatifs qu’à la préventi°)
● La prise de conscience d’acteurs susceptibles d’engager l’intervention (parfois percepti° d’une priorité au plan politiq est nécessaire)
● L’existence et la mobilisation de moyens humains et techniques appropriés (acteurs formés, outils et méthodes. Résultats comparés à l’internationale. On se demande si pop° ciblée ou le plus gd nb possible)
● dans bcp de cas, l’acceptabilité de l’intervention déterminante (pop° doit adhérer ne serait-ce qu’en partie pr que chance d’aboutir)

47
Q

Quelles st les mesures le plus svt mises à contribution dans la champ de la prévention ?

A

les mesures collectives, ms d’autres mesures st aussi déployées au plan individuel

48
Q

Quelles st les mesures collectives dans les stratégies dans la prévention ?

A

○ La réglementation, avec des interdictions (et sanctions si non-respect), des obligations (port de ceinture, seuils limites pr additifs ds inductrie ds alimentation )
○ La vaccination, préventi° primaire. Grâce à elle éradicti° de maladies telles que variole ou poliomyélité. Certaines vaccinati° sont dites “altruistes” comme contre coqueluche ou grippe)
○ Le dépistage est la prévention secondaire (“organisé” par pvr public et “spontané” pr une personne individuellemt proposé) détecter et prendre en charge
○ Les examens de santé, sélectifs ou systématiq occasion de faire série bilans de santé sur le plan clinique (examen dentaire..) et paraclinique (prise de sang..) donnant possibilité de dépistages + ou - ciblés. Possibilité de diffuser messages personnalisés. (exams médicaux, surtout 1er avant le 3è mois de grossesse. Certaines Caisses Régionales d’Assurance Maladie proposent
égalemt ce type d’examens gratuitemt à tous les adultes tous les 5 ans.).
○ Les actions d’info et de communication. à différentes échelles
-niveau national : Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES à présent au sein de santé publique france). mode d’acti° privilégié pr les déterminants de santé individuels, en particulier les facteurs de risques
comportementaux (pr sexualité prévention VIH). Ou appuie d’autres modalités d’acti° nécessitant l’adhésion de la population, telles
que les vaccinations ou dépistages généralisés. Avant il n’y avait que des messages d’info mtn prise de cs.
○ L’éducation pour la santé, (dvpt de compétences en matière de santé : amélioration des connaissances ms aussi acquisition d’aptitudes utiles. Modalité de diffusion des comportemts favorables à la santé et qui fait partie intégrante de la promotion de la santé. Faite en milieu scolaire mais aussi professionnel)
○ Les améliorations techniques : progrès, diffusi° de normes pr limiter expos° à certains risq accompagné ou non d’évol° de la règlementati° (airbag..)
○ Les prestations de sécurité sociale et prestations sociales, important dans la prévention tertiaire. pr éviter aussi désinserti° et précarité des personnes handicapées

49
Q

Quelles st les mesures individuelles dans les stratégies dans la prévention ?

A

○ L’éducation familiale, cible privilégiée à l’époque de l’hygiénisme, continue d’assurer rôle primordial à les modèles de comportemts parentaux dans la transmission
○ L’info par les pro de santé, même dans syst de santé privilégiant les soins curatifs, relation soignant-soigné peut ê cadre privilégié pr la diffusion de messages de
prévention ciblés pendant les actes

50
Q

Que voit-on sur le graphique montrant l’évol° du nb de morts avec les mesures de lutte prises contre l’alcolémie ?

A

Entre 1970 et 2014 le nb de morts sur la route a largemt diminué, grâce à des stratégies de santé pu multiples : les différentes limitati° de vitesse, mais également les mesures de lutte contre l’alcoolémie (les taux tolérés au volant diminuent au fil des années, le retrait immédiat du permis en cas d’ivresse a été mis en place, les radars se sont déployés, etc).
On a ici un ex de préventi° à la fois primaire (survient avant la mortalité), universelle (s’adresse à un
public très large), collective (englobe tout un groupe de la pop°) et passive (ce st des décisions politiq, dont le non-respect mène à des sanctions judiciaires).

51
Q

Qu’est-ce que la campagne de « promotion du conducteur désigné » ?

A

Cette campagne cherche à inculquer un comportement à la pop° : celui de désigner dans un gpe une
personne qui ne boit pas (« Sam ») et qui pourra donc
prendre le volant. On cherche ainsi à susciter un
comportemt réflexe. Sam est un prénom court, qui se retient facilemt, il peut être associé à un homme comme à une f, ainsi tout le monde peut s’y identifier. En Belgique ce personnage
s’appelle Bob et au Luxembourg, Raoul.
En 2012 les slogans sont actualisés afin d’atteindre les
jeunes : « Si t’as un Sam, t’as le swag », « si t’as pas de
Sam, t’as le seum »
Une des campagnes qui a pu contribuer à la diminution de la mortalité routière en
France.

52
Q

Qu’est-ce qui a fait ses preuves dans le cas de la phénylcétonurie ?

A

Le dépistage néonatal systématique de la phénylcétonurie, e moyen de prévention

53
Q

Qu’est-ce que la phénylcétonurie ?

A

maladie rare du métabo où l’on observe un déficit de l’enzyme chargée de
transformer la phénylalanine en tyrosine. L’abs de cette enzyme cause une accumulation de
phénylalanine qui peut entraîner un retard mental sévère et de l’épilepsie. Cette accumulation peut être dépistée par un rapide test sanguin inoffensif, peu coûteux et efficace. Si ce dernier est positif, on pourra alors instaurer un traitemt très simple qui consiste en un régime restreint en phénylalanine et qui permet d’éviter les conséquences graves.

54
Q

Quels st les 2 niveaux différents dans la prévention de la santé ?

A
  • L’éducation pour la santé

- Education thérapeutique du patient

55
Q

Quand est-ce qu’émerge le concept d’éducation pour la santé ?

A

peu après mai 1968 suite à la remise en question du modèle éducatif traditionnel (où l’autorité est détenue par le professeur ou le médecin : l’élève et le malade n’ont pas vraiment leur mot à dire). Il tend ajd à faire partie intégrante de l’éducation en général

56
Q

Quels st les principes de diffusion des comportemts favorables ?

A

● L’acquisition de connaissances nvelles,
● La prise de cs et le renforcemt de ses capacités personnelle : pouvoir être acteur en prenant des initiatives, avec une réalisati° de soi, un contrôle et des choix,
● Une réelle responsabilité individuelle et autonomie à respecter,
● Une prise en compte des contraintes quotidiennes du milieu de vie

57
Q

De quelle prévention relève le concept d’éducation pour la santé ?

A

de la prévention universelle, collective et générale

58
Q

Quelle est la fdef de l’éducation thérapeutique selon l’OMS en 1998 ?

A

elle cherche « à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique ».

59
Q

Que cherche l’éducation thérapeutique ?

A

RESPONSABILITÉ du patient dans sa propre prise en charge – dont l’OMS le considère acteur – ainsi que sa COLLABORATION avec les soignants. Pour cela, il faut favoriser une bonne COMPRÉHENSION de la maladie (causes, conséquences, mécanismes physiopathologiq) et du traitemt, susciter une PRISE DE CS de la situati° et permettre l’acquisiti° de COMPÉTENCES d’auto-soins et d’adaptati°. La finalité de l’éducati° thérapeutiq, ds une logiq de préventi° tertiaire, est le MAINTIEN et AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE du patient par l’acquisition d’une autonomie. C’est une stratégie qui s’envisage d’un point de vue individuel
(personnalisation, adaptation), mais s’appuie néanmoins sur des modalités d’action se situant à un niveau collectif.

60
Q

A qui est destiné en premier lieu l’éducation thérapeutique ?

A

aux patients atteints de maladies chroniques (le new fléau de la médecine qui remplace les maladies infectieuses d’auparavant) : ces maladies s’installent dans le temps, il faut donc apprendre à vivre avec. Cette éducation thérapeutiq doit donc faire partie intégrante de la prise en charge du patient.

61
Q

Dans quelle loi a été inscrite l’éducation thérapeutique ?

A

dans le cadre de la loi HPST

62
Q

Quelle participati° nécessite l’éducation thérapeutique ?

A

participation d’équipes pluridisciplinaires : un programme d’éducation thérapeutiq doit en effet légalemt comprendre un médecin mais aussi d’autres pro de santé comme des nutritionnistes, des diététiciens, des psychologues, des infirmiers, des pharmaciens, etc. Ceci
permet d’aborder la maladie sous des angles très différents.

63
Q

Dans quelle prévention rentre l’éducation thérapeutique, qui par ex réalise des ateliers réunissant plusieurs patients ?

A

Ce type de prévention est de la prévention ciblée, qui s’adresse à certains malades

64
Q

que permettent les statistiques montrant le nb de fumeurs et l’augmentation de la conso chez les jeunes et les f ?

A

permettent de cibler les campagnes de prévention sur ces populations-là

65
Q

Quelles st les substances que contient le tabac ?

A

à plus de 1000°C, gaz toniques (monoxyde d’azote), étaux lourds (plomb) et particules dégagées dans la fumée, dont au moins 64 substances cancérigènes

66
Q

Quelles pathologies sont attribuables au tabac?

A

● Neuf cancers du poumon sur 10,
● Autres cancers : voies aérodigestives supérieures (VADS), appareil digestif,
● Bronchopathies chroniques (entraînant des insuffisances respiratoires),
● Maladies cardio-vasculaires : comme l’infarctus du myocarde, en particulier quand il est combiné
avec d’autres facteurs de risque. Les autres facteurs de risques cardio-vasculaires sont le sexe, l’âge, la
pression artérielle et le taux de cholestérol.
● Le tabac est aussi à l’origine de complications majeures pendant la grossesse : retard de croissance intra-utérin, fausses-couches, prématurité, etc.
● Augmentation du risque thromboembolique,
● Inflammations chroniques des VADS,
● Diminution de l’odorat, voix rauque, dégradation de la peau et des cheveux …

67
Q

Qu’observe-t-on entre la conso de cigarettes et le nb de morts dues à un cnacer du poumon ?

A

un réel parallèle. les
conséquences les plus graves de la conso de tabac n’apparaissent qu’environ 20 ans après où l’on voit les conséquences néfastes du tabagisme.
indicateurs st utiles pour évaluer le danger lié au tabac, ms ont des limites.

68
Q

Quelle est la mortalité privilégiée de la prévention ?

A

évitable

69
Q

Depuis qd a été largemt démontré le risq du tabac sur le plan scientifique ?

A

depuis 1960

70
Q

Pk tabac est un facteur de risq “historique” ?

A

son identification a contribué à poser les bases méthodologiques de l’épidémiologie moderne

71
Q

Qu’arrive-t-il suite à la dépendance au tabac pour les fumeurs ?

A

le fumeur cherche à éviter l’inconfort lié aux effets inverses (signes de sevrage) de plaisir etc.

72
Q

Que vise principalemt la politique de prévention du tabagisme ?

A

à limiter l’entrée dans la conso des non-fumeurs et à aider les fumeurs à l’arrêt du tabac

73
Q

Que fait-on pr limiter l’entrée dans la conso du tabac ?

A

-1ère approche: limiter l’accès au produit par la
réglementati° : interdiction de vente aux moins de 18 ans (contravention de 4ème classe pour le buraliste qui ne respecte pas) et augmentati° du prix du tabac (seules les hausses significatives se st
avérées efficaces, ms elles sont aussi critiquées en ce qu’elles pénalisent les fumeurs les plus défavorisés).
-effort de dénormalisati° du tabac dans la société. (là où il est presque normalisé, image de séduction, virilité chez les hommes et émancipation chez les femmes)
-loi Evin de 1991, interdit toute pub direct ou indirect en faveur du tabac, interdit de fumer dans les locaux à usage collectif sauf dans des emplacemts dédiés (interdiction étendue par décret en 2007) et permet aux assoc de lutte contre le tabagisme de se porter partie civile devant les tribunaux pr les infractions à la loi. Plusieurs campagnes se st succédées dans cette même perspective témoignant des efforts d’inventivité pr toucher pop°
-stratégie autour de la réducti° de l’attrait des emballages de tabac : messages d’avertissemt sur les risq du tabagisme, couvrant surface définie du paquet, plus tard assortis
d’images « choc » supposées permettre une prise de cs du consommateur. La mise en place de «paquets neutres » à savoir sans signe distinctif d’une marque à l’autre ni possibilité de marketing, est à présent appliquée en Fr après sa mise en œuvre dans d’autres pays. Enfin, la production de certaines cigarettes est interdite (par ex, les cigarettes au menthol étaient trop attractives notamment pour les jeunes)

74
Q

Quelle est la campagne qui fait prendre le risque de fumer du tabac en 2002 ?

A

En 2002, un message est diffusé à la télévision un dimanche soir à 20h30 (heure de grande écoute) :
Cette campagne portant sur la cigarette provoque un effet de Teasing. Des rumeurs se propagent rapidement et
un mouvement de panique se crée. Le soir même, le numéro indiqué par la campagne reçoit un million d’appels.
Quelques jours plus tard, la réaction de fumeurs ayant visionné le spot est diffusée. Cette deuxième diffusion
permit à l’audience de s’identifier, augmentant ainsi l’impact de cette campagne.
Ainsi, les campagnes anti-tabagiques de plus en plus agressives ainsi que la loi Evin (qui porte aussi sur l’alcool) ont participé à créer des environnemts favorables, avec des bénéfices considérables sur la mortalité liée au tabac.

75
Q

Quels st les bénéfices liés à l’arrêt du tabac ?

A

● A court terme on note la disparition de certains effets fonctionnels gênants : la voix se normalise,
l’odorat s’améliore, etc.
● A long terme : les risq augmentant avec la durée d’expo, sont alors au moins stoppés au niveau atteint au moment de l’arrêt.

76
Q

Quels dispositifs ont été mis en œuvre dans une perspective d’encouragement et d’appui au sevrage, de façon à décider davantage de fumeurs à arrêter et à augmenter leurs chances de succès ?

A

● Tabac Info Service (www.tabac-infoservice.fr et 39 89) : fournit des info utiles et un accompagnemt personnalisé,
● Accès facilité aux substituts nicotiniq : disponibles sans prescripti°, remboursables sur
prescription à hauteur de 50€ par an ou 150€ pr les f enceintes et les jeunes de 20 à 30 ans,
● Renforcemt des consultations d’aide au sevrage dans les établissemts de santé,
● Déf de recommandati° à destination des pro de santé leur donnant les outils pour accompagner un patient lors de son sevrage tabagique.

77
Q

Quel est le comportemt social propre aux adolescents vis-à-vis du tabac ?

A

(focalisation sur les bénéfices à court terme, regard des pairs, affirmation d’une identité) offre aussi en lui-même une problématique spécifiq justifiant la déf de modalités adaptées
d’éducati° pour la santé

78
Q

Que ne faut-il pas négliger dans la prévention du tabagisme et son champ d’investigati° ?

A

-le rôle des lobbies
(buralistes mais aussi industrie du tabac)
-surtout des contreparties que l’État trouve sur le plan fiscal dans la vente de tabac (ces recettes n’étant même pas dédiées à la prévention).
Aussi a-t-on à plusieurs reprises critiqué
le manq de volonté politiq et le défaut de structuration de la politiq de prévention du tabagisme.

79
Q

Qu’est-ce qui chez les personnes est privilégié comme cible de la prévention ?

A

les comportements, associés au maintien et à l’améliorati° de la santé, ou dans d’autres cas considérés au contraire comme des facteurs de risque, qui st pourtant des constructions complexes

80
Q

Quelle est la particularité des comportemts ?

A

ils ne st pas tj rationnels, pris entre processus cognitifs et émotionnels, parfois entre désirs contradictoires, des tensions se créent.

81
Q

Comment st modelés les comportemts ?

A

par le contexte. Les contraintes associées aux réalités économiques, géographiques, culturelles, spirituelles du milieu de vie s’exerçant sur les comportemts, ce que promotion de santé a bien noté. Difficulté à distinguer ce qui relève de la resp individuelle et des choix collectifs faits par les sociétés.

82
Q

Quel est le pb de la prévention ?

A

peut avoir un caractère intrusif, s’immiscer dans certains cas dans la vie privée et se confronter aux libertés individuelles.
D’ailleurs, pour la vaccinati°, l’intérêt collectif (limiter la propagati° de la maladie voire l’éradiquer) se confond donc avec le bénéfice individuel (protéger la personne vaccinée)

83
Q

Ex de la vaccination dans les libertés individuelles

A

vaccins qui ont
- intérêt puremt individuel (comme le tétanos qui s’attrape individuellemt et n’est pas contagieux),
- intérêt individuel et collectif (comme le vaccin contre l’hépatite B, qui protège l’individu vacciné et limite la propagation)
- visée altruiste (comme la vaccinati° contre la coqueluche chez les aînés
d’une fratrie pour protéger un nourrisson).

84
Q

Quelle est la dimension intrinsèquement politique de la santé publique ?

A

elle justifie des choix collectifs face à des intérêts potentiellemt divergents ou en tension

85
Q

Comment st les effets successifs et dans les différents groupes dans les interventions à visée de prévention ?

A

pas tj prévisibles. Une acti° de prévention ne touche donc pas tout le monde de la même manière.

86
Q

A quoi ont pu contribuer certaines campagnes de lutte contre le tabagisme ?

A

à accroître des inégalités sociales de santé face au tabagisme (même si en moyenne on observe une amélioration), par un effet différencié entre groupes sociaux

87
Q

Comment varie, comme vu sur un graphique, l’impact des campagnes de prévention en fonction de la classe sociale ?

A

Plus le niveau
d’étude est élevé, meilleur est l’impact, et plus les
campagnes de prévention sont efficaces

88
Q

Comment évolue la prévalence tabagique en f° de la classe sociale de la population considérée ?

A

Chez les cadres, la
diminution de la prévalence est nettemt plus marquée que pour les chômeurs et les ouvriers. Ainsi, même si globalemt, on note une baisse de la prévalence tabagiq, l’ECART ENTRE les différentes CLASSES SOCIALES S’AGRANDIT.

89
Q

Qu’est-ce qui est plus rentable, en termes de moyens mobilisés par la société de prévenir l’apparition d’une
maladie que de prendre en charge ses conséquences (soins, impacts de la maladie, opportunités manquées) ?

A

DIFFICILE de répondre. selon la santé publique : UN SYST DE VALEURS OÙ LA RÉALISATION DE SOI ET LA RECHERCHE DU BIEN6ETRE SE JUSTIFIENT À EUX SEULS

90
Q

Que peut-on voir dans certaines campagnes de prévention notamment une qui a provoquée des protestations et des pétitions signées par des pro de la santé, jugée comme malveillante ?

A

la campagne « le tabac tue 1 fumeur sur 2 ». (““anna, clémentine, mes amours… c’est maman…”)
On lui a reproché d’utiliser la peur pr véhiculer le message

91
Q

Que rejoint la campagne du mois sans tabac ?

A

la promotion de la santé

92
Q

Quelle action renforce la campagne du mois sans tabac ?

A

l’action communautaire, créant un environnement favorable.

93
Q

Quels st les 2 domaines entre lesquelles doit s’ajuster la prévention ?

A

entre le privé et le public

94
Q

Que faut-il pour tout acte de prévention ? (résumé)

A

● Discuter de la Légitimité des stratégies : caractère intrusif de la préventi°, risq
d’instrumentalisation.
● Apporter une justificati° et faire une éval°: compréhension des modes d’action, effets, avantages et inconvénients.
● Se rappeler que différents points de vue et intérêts coexistent : choix collectifs et individuels (entre plaisir et contrainte).
● Retenir l’environnemt social a un rôle déterminant.
Enfin, la prévention soulève des q° éthiq, scientifiq et politiq qui dépassent svt le champ de la médecine et de la santé.