Séance 2 - La construction de la réalité politique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le symbolisme politique

A

un hybride politique et médiatique

politique = pouvoir
média = médiation

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2
Q

Constructivisme s’oppose au réalisme

A

pas la même réalité pour tous

individus utilisent des moyens, compétition

ex. dans certains pays, brûler le drapeau national

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3
Q

Qu’est-ce que le politique ?

A

relatif à l’organisation de la cité, à l’exercice du pouvoir dans une communauté

le domaine politique est traversé par des dynamiques d’inclusion et d’exclusion

Qu’est-ce qu’une communauté et une culture sans organisation et décision ?

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4
Q

Qu’est-ce qu’un symbole ?

A

être, objet ou fait perceptible, identifiable, qui par sa forme ou sa nature, évoque spontanément quelque chose d’abstrait ou d’absent

ex. le drapeau national du Québec m’évoque une fierté qui n’est pas sur le drapeau

signifiant et signifié

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5
Q

Quelle est l’interdépendance entre politique et symbolique

A

Le politique dépend des symboles pour rassembler et unir

ET

le symbolique dépend du politique pour se réaliser dans des institutions et des décisions

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6
Q

Le symbole politique : média primordial

A

un symbole politique peut être n’importe quel objet, personne, mot, geste, qui représente une institution, hiérarchie, mouvement, croyance ou idéologie politique

ex. drapeau, hymne nationale, poèmes, héros, royauté

Certains symboles sont intrinsèquement politiques, d’autres le deviennent (territoire, personnes)

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7
Q

Les symboles politiques sont des médias importants de 3 façon… quelles sont-elles ?

A
  1. simplifient et résument les structures politiques (cognitif)
  2. connectent les institutions et croyances aux émotions personnelles (affectif)
  3. contribuent à la cohésion politique (social)

TOUTEFOIS, signification des symboles = affaire d’interprétation : un même signifiant peut contenir des signifiés différents d’une personne à l’autre

liberté, justice, égalité : points de ralliement symboliques

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8
Q

Que sont les symboles rituels ?

A

ceux que l’on répète

ex. serments d’allégeance à l’école, hymne nationale, drapeaux, logos, etc.

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9
Q

Que sont les symboles dramatiques ?

A

grandes démonstrations publiques qui peuvent absorber les participants dans un État de dévotion et d’intensité

ex. rallies politiques, parades militaires

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10
Q

Quelques symboles…

A

couronne = richesse de l’État, unicité de la couronne, croix, religion

Symbole unité syndicale en URSS

11 septembre 2001 = perte de sécurité, sentiment de vengeance envers Afghans (pour eux = victoire contre une puissance)

Attaque du Capitol = attaque contre institution démcoratique, lieu sacré, inquiétant pour DEM, mobilisant pour le GOP

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11
Q

Politique et médias : interdépendance complexe

A
  1. politique est elle-même une médiation de la volonté du peuple, représentation du collectif
  2. médiation et la représentation sont eux-mêmes des sources de pouvoir et d’influence
  3. plutôt que 2 objets distincts, nous avons 2 dimensions qui se croisent et superposent
  4. Dans toute médiation, il y a un pouvoir et dans tout pouvoir, il y a médiation
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12
Q

Exemples d’interdépendance entre pouvoir et médiation

A

politiciens = pouvoir conféré par le peuple

police = médiation entre citoyen et la loi

Juge = pouvoir : médiation entre loi et Constitution

Pape = pouvoir : + haute figue de l’Église, dû au signifié accordé à sa position

professeur = façon dont il présente, factualité, mots utilisés et biais ont une influence

TOUS des interprètes…

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13
Q

Deux approches théoriques envers le symbole

Quelles sont-elles ?

A
  1. Instrumentaliste (béhaviorisme)
    - symbole = moyen utilisé afin de convaincre
    (rhétorique, marketing politique, propagande)
    Le symbole est jugé comme séparé du vrai monde politique et secondaire au vrai processus décisionnel

= conception utilitaire ou réaliste

  1. Interprétative
    -symbole n’est pas un outil, mais uns structure de la réalité elle-même : les individus ne font sens de la réalité qu’à travers les représentations mentales et le langage

l’analyste doit prendre en compte les significations qui gouvernent les actions politiques

= conception anthropologique et constructiviste

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14
Q

Construction individuelle de la réalité
-l’individu et ses limites cognitives

Public opinion (Lippmann, 1922)

A

Nous n’avons pas accès à toute la réalité et il n’y a pas de réalité objective. L’humaine vit en fonction des représentations, en fonction d’images mentales qu’il se fait

on agit selon notre propre imaginaire
les images agissent sur nous (ex. propagande)

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15
Q

Pourquoi les images mentales sont souvent inadaptées ou incongrues ?

A

1) censure d’une partie des faits

2) limitation du cercle social

3) manque de temps pour se soucier de la complexité de situations

4) difficulté d’exprimer les complexités du monde dans un langage simple

5) peur de faire face aux faits qui menacent nos représentations actives

Ex. Allégorie de la caverne
-ombres projetées par activité extérieure = opinions et images mentales

-la caverne = monde des représentations médiatiques

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16
Q

L’importance des schémas interprétatifs

A
  • sélecteur des stimulis auxquels répondre
  • système de compréhension symbolique prédéfini
  • efficacité cognitive et stabilité

Les schémas dirigent l’attention vers l’information pertinente, guident son interprétation et évaluation, fournissent des inférences quand l’information manque et facilitent sa rétention

fréquence d’usage par le passé : habituation à certains schémas d’interprétation

17
Q

Dans les cas d’incertitude ou d’ambiguïté, nous avons recours à des règles dans le but de générer du sens avec l’information donnée…

Donne 2 heuristiques avec leur exemple respectifs

A

ce sont des heuristiques

  1. Représentativité = degré de similitude entre le phénomène observé et les schémas ou catégories que l’individu détient pour l’interpréter

—ex. voir les USA comme un empire hégémonique , Pax Americana et Pax Romana, on voit toute similitude entre les 2 pour expliquer réalité

  1. Consonnance cognitive = cohérence mutuelle des croyances; implique des comportements et attitudes visant à éviter la dissonnance cognitive

—ex. électio volée aux USA, partisans de Trump croient qu’il est persécuté depuis le début… après tout cet engagement, ceux-ci ne veulent pas être en dissonnance cognitive… ils vont donc demeurer fidèles à lui, peu importe, afin d’éviter cette dissonnance

18
Q

Construction médiatique de la réalité
— la cultivation et les cadres—

Quelle est la théorie de la cultivation ?

A

phénomène médiatique en fonction duquel les individus qui regardent beaucoup la télévision verront le monde à travers une certaine lentille commune

présume l’existence d’une vision du monde idéologiquement cohérente er stable qui est cultivée par les différentes extensions d’un système médiatique commercial industrialisé

générer consommation pour générer du revenu

19
Q

Théorie de la cultivation :

Quels sont les effets généraux attribués à une écoute intensive et régulière de la télévision

A
  • plus grande peur de la criminalité et son identification comme un problème significatif
  • activation de perceptions racialisées
  • support de mesures punitives et des comportements de protection
  • identification comme un modéré politique
  • cynisme envers les campagnes politiques
20
Q

Par qui les enjeux sont cadrés (framed) ?

Quelle est la logique du framing ?

Donne des cadres centraux

A

par l’audience et les médias

ceux-ci vont construire un message de manière à souligner, valoriser ou minimiser certains aspects d’une situation

cadres centraux :
économie
impuissance (ex. feux de forêts)
impact humain (vies humaines, souffrance, mort)
moralité (bon/mauvais)

21
Q

Est-ce que les médias et les audience « frame» ou cadrent les enjeux de la même façon ?

A

Non

Les cadres médiatiques sont contraints par les normes professionnelles et les soucis commerciaux

Les cadres personnels sont + viscéraux et moralistes, liés à l’expérience de la vie et la culture populaire