Séance 10 : Microstructure Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la microstructure?

A

Patron d’organisation interne des articles d’entrées. (info procurée sur chaque unité)

=>change d’un dictionnaire à l’autre

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2
Q

Qu’est-ce que le programme minimal de la microstructure?

A

Obligatoire :

  • forme (graphique et parfois phonique)
  • catégorie (gramm. genre)
  • définition
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Q

Qu’est-ce que le programme maximal de la microstructure?

A

Facultatif :

  • Phonétique ou prononciation
  • origine (étym., datation)
  • marques (+)
  • analyse du signe (morphologie)
  • champ phonique (homophones)
  • relations sémantiques (synonymes)
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4
Q

Qu’est-ce que le bloc entrée ?

A

composé de l’entrée et toute information qui la suit. :

  • L’entrée (adresse ou mot vedette) TOUJOURS EN GRAS (à la x à la macro et micro)
  • La prononciation
  • La classe syntaxique
  • L’étymologie
  • La datation

P38

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5
Q

qu’est-ce que la graphie?

A

forme du mot (+ imp) => certaines admettent plusieurs graphies (appelées VARIANTES soit à l,entrée (si + courant dans PR) ou dans l,article (si + rare dans PR))

parfois accompagné de VAR

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6
Q

qu’est-ce que la catégorie?

A

catégorie grammaticale ou classe syntaxique + variation en genre OBLIGÉS => variation en nombre si pluriels problématique

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7
Q

comment est indiquée la féminisation de titres métiers fcts ?

A

à partir des éditions des années 2000. varie (ex: PR : REM : au féminin, on écrit aussi professeure)

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8
Q

qu’est-ce que l’étymologie?

A

son origine et sa datation

souvent absentes car ne changent pas grand chose
sur la fonctionnalité du mot,

après entrée ou fin article

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9
Q

que sont les marques ?

A

précèdent la définition

signalées par abréviation de la marque en question. (présentées avant la nomenclature)

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10
Q

que sont les marques d’usage ?

A

marquent la variation

par rapport au temps : diachroniques (class vs vieilli anciennt mod neol)

par rapport à l’espace :
diatopiques (région)

par rapport aux classes sociales ou sit de comm :
diastratiques et diaphasiques (pop fam vulg arg litter poet pej didact)

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11
Q

que sont les marques de domaine ?

A

font référence aux domaines de spécialités (le domaine du savoir ou le
secteur d’activité).

ex: ling tech med geol chim math

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12
Q

que sont les marques sémantiques ?

A

décrivent les liens
entre le sens propre d’un mot aux sens dérivés par figure

(fig, par anal, par métaph, par méton, par ext)

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13
Q

que sont les marques syntaxiques ?

A

décrivent les emplois des mots en relation avec leur sens. ??

tr (ansitif) ,, intr

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14
Q

qu’est-ce que la définition?

A

décrit l’objet auquel RENVOIE ce signe linguistique
ou qu’il dénote, elle ressemble alors à une analyse sémiotique (ou sémiologique).

résume le contenu d’un mot, la définition
ressemble alors à une analyse cognitive pour permettre au
locuteur de construire une élaboration conceptuelle (définition cognitive ou logique)

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15
Q

Quels sont les traits généraux de la définition? (5)

A

-pas une phrase complète.

-forme d’une périphrase (groupe de mots qui est synonyme d’un
seul mot.)

-substituable au mot-entrée (sémantiquement
équivalentes.)

-claire et compréhensible (les
définissants sont plus connus que le défini)

-transmet des contenus culturels, des
stéréotypes sociaux des représentations de la société.

-doit refléter la réalité de son époque. Elle doit
être sans cesse ajustée en fonction des changement de la société.

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16
Q

comment sont appelés les éléments d’une définition?

A

Les éléments d’une définition sont appelés les
définissants ou définisseurs, l’entrée étant le
défini.

17
Q

quels sont les types de définition?

A
  1. La définition par inclusion
  2. La définition métonymique
  3. La définition morphosémantique
  4. La définition synonymique et antonymique
  5. La définition métalinguistique
18
Q

qu’est-ce que la définition par inclusion?

A

définit A’ par rapport à A.

inclusion d’un sous-ensemble
A’ dans un ensemble A quand tous les éléments de A’ appartiennent également à A et qu’il n’y a aucun
élément de A’ qui n’appartiennent pas à A.

ex: chaise dans meuble
ex: chameau : grand MAMMIFÈRE ongulé à pelage laineux

19
Q

qu’est-ce que la définition métonymique ?

A

exprime A) la relation partie/tout, B) les définitions des termes collectifs.

20
Q

qu’est-ce que la relation partie-tout?

A

relation hiérarchique
entre un couple de termes dont l’un dénote une
partie et l’autre dénote le tout (relatif à cette
partie).

EX: nuque : partie postérieure du cou

21
Q

que sont des termes collectifs?

A

renvoient à un ENSEMBLE

ex: Chevelure : ensemble des cheveux

22
Q

qu’est-ce que la définition morphosémantique?

A

Réservée aux mots construits dont le sens est prédictible (prob:circulaire)

simple et économique, car la définition renvoie
aux composantes du mot de base. Elle est relativement abstraite et peu explicite.

ex: bavardage : action de bavarder

23
Q

qu’est-ce que la définition morphosémantique?

A

Réservée aux mots construits dont le sens est prédictible (prob:circulaire)

simple et économique, car la définition renvoie
aux composantes du mot de base. Elle est relativement abstraite et peu explicite.

ex: bavardage : action de bavarder
futilité : caractère futile
porte-drapeau : soldat qui porte le drapeau

24
Q

qu’est-ce que la définion synonymique et antonymique?

A

présenter une équivalence du contenu en
utilisant des relations de synonymie ou d’antonymie.

syn : ex: Grailler…. FAM : manger

si antonymique définit termes négatifs (im..) => définition morphosémantique d’opposition

ex: impolitesse : manque de politesse

sinon (positif) => antonymie lexical

ex: sec : qui n’a pas ou peu d’humidité

25
Q

qu’est-ce que la définition métalinguistique ?

A

parle exclusivement du signe :

  • soit par la présence d’une copule explicite autre qu’être (se dit de… qui sert à à s’accoter (acotoir)
  • soit par l’apparition d’un incluant métalinguistique (ex : onomatopée notant un bruit qui vibre légèrement (zzz)

imp : elles ne
sont jamais substituables au défini (mot-entrée)

ex: *En ouvrant la porte, elle a entendu une onomatopée notant un bruit continu qui vibre légèrement.

26
Q

comment sont ordonnées les acceptions?

A
  1. Structure arborescente ou linéaire

=> Organiser la suite des sens en établissant une
hiérarchie par l’emploi des chiffres romains (structure arborescente; fréqunence) et/ou des chiffres arabes (structure linéaire: chronologique)

27
Q

comment sont AUSSI ordonnées les acceptions?

A
  1. Selon ds types de plans (varient selon les orientations méthodologiques des dictionnaires)
28
Q

quels sont les types de plans ?

A

Le plan historique : les acceptions sont présentées selon l’ordre de leur
date d’attestation, commençant par les acceptions plus anciennes.

Le plan logique : les acceptions sont organisées selon la nature logique du
lien qui unit le sens propre aux sens dérivés. Partant au sens supposé initial
jusqu’au sens le plus éloigné de celui-ci. Les dictionnaires qui utilisent le plan historique emploient également le plan logique

Le plan fréquentiel : les acceptions sont classées selon la fréquence.
L’acception la plus fréquente vient en tête, l’acception la moins fréquente en
fin d’article.

Le plan syntaxique : les acceptions sont classées selon les types d’emplois,
signalés par la catégorie et la marque syntaxique. (NOM, ADJ..)

29
Q

comment sont traitées les unités phraséologiques (locutions) ?

A

Différemment selon les dictionnaires :

EMPLACEMENT : Certains les regroupent ensemble (ex: fin) (PLI, DH, DFC, Lexis), tandis que d’autres les placent à intérieur des articles (PR, GR, TLF, GLLF,
DAF). Le choix revient au lexicographe et cela dépend aux objectifs
du dictionnaire.

CHOIX DE LA VEDETTE : variable

ex: casser la tête (sous casser et/ou tête)

30
Q

Quelle est la forme des exemples et citations?

A

En italique

31
Q

Qu’est-ce que l’exemple ?

A

Une séquence autonyme (renvoie à un lui-même, pas à un référent interne) qui renvoie au signe linguistique (contient le mot-entrée)

32
Q

Quelles sont les 3 catégories d’exemples?

A
  • Exemple forgé (ou construit) : rédigé par le lexicographe (variété plus grande)
  • Exemple cité (ou signé) est repris d’une autre source. (Il s’agit d’une citation.) (plus longs)

-Exemples observé non signé (issus de différents corpus sans que le
lexicographe mentionne leur origine) ex : MR du PR

33
Q

Quelles sont les fonctions des exemples?

A
  1. Fonctions linguistiques
  2. Fonctions philologiques
  3. Fonctions extralinguistiques (fonctions
    qui situent au-delà de la langue)
34
Q

Que sont les fonctions linguistiques (2 types) ?

A

Informations de natures morphologiques et
syntaxiques : les exemples ont pour fonction principale de présenter les marques flexionnelles, les
collocations usuelles, et les constructions syntagmatiques fréquentes.

Informations de nature sémantique : ces exemples ont pour fonction d’aider à la compréhension du sens
du mot-entrée.

35
Q

Qu’est-ce que la fonction philologique?

A

L’exemple a la valeur
d’attestation des faits de langue (Ce sont les attestations d’écrivains (témoignages à valeur philologique (critique)) qui garantissent, mieux que tout autre texte, la pertinence d’un usage

36
Q

Que sont les fcts extralinguistiques (3)?

A

Contenu encyclopédique : les exemples encyclopédiques
s’inscrivent dans une visée DIDACTIQUE ; ils transmettent des connaissances qui concernent la description du référent.

Contenu idéologique : ce type d’exemple présente les CLICHÉS CULTURELS de la société. Ils peuvent apparaître sous n’importe
quelle entrée. Ce genre d’exemples est évolué dans le temps.

Valeur littéraire : ce type d’exemple illustre le FAIT LITTÉRAIRE. Ils représentent le style de l’écrivain, un procédé stylistique, etc. Les citations des écrivains sont des exemples de valeur
littéraire

37
Q

Comment apparaissent les relations lexicales dans la microstructure?

A

Sous la forme de

renvois (->)

38
Q

Quels sont les relations formelles?

A

-Les paronymes (rares) : mots ou des suites de mots de
sens différent, mais de forme relativement voisine.

ex: allocation et allocution

-Les homonymes (même forme 2 sens) :
   = homographes : se suivent dans la 
      nomenclature
   = homophones : se suivent 
      rarement (si connaît pas 
      orthographe, difficile : souvent en 
      fin d'article HOMONYMES: quart, 
     carre)
39
Q

Que sont les relations sémantiques ?

A

-Synonymie et antonymie (largement représentés)

Dans le PR, précédés d’une flèche (en fin d’article)

  • Exemple/renvoi onomasiologique (part du sens pour arriver au mot) => exemple amenant un autre mot relié à l’entrée (ex: cheval châtré -> hongre))
  • Hyponymie (sous-ensemble ex: deux-roues => bicyclette, moto, scooter) = dans les renvois analogiques
  • Méronymie (parties) : introduits à partir des exemples (ex: parties de la fleur : périanthe, étamine, pistil) PR : parties de (en rouge)