Séance 1 - modèles de traitement et variable psycholinguistiques Flashcards

1
Q

Nomme les deux grandes familles de modèles pour le traitement des mots isolés

A

Modèles cognitivistes (ou d’architecture fonctionnelle) et Modèles connexionnistes

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Q

Quelle famille de modèles adopte une approche interactive du traitement de l’information ?

A

Modèles connexionnistes

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3
Q

Quelle famille de modèles adopte la métaphore neurale ?

A

Les modèles connexionnistes - la métaphore neurale est similaire au fonctionnement d’un réseau neuronal spécialisé et interconnecté

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4
Q

Quelle famille de modèles est plus pratique pour la clinique ?

A

Modèles cognitivistes (ou d’architecture fonctionnelle)
évaluation, intervention, identification des composantes/voies de traitement déficitaires, pistes pour la rééducation

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5
Q

Quelle famille de modèles répond à cette définition : Approche modulaire et symbolique du traitement

A

Modèles cognitivistes (MAF)

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6
Q

Que représentent les boîtes du MAF ?

A

Les étapes de traitement

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7
Q

Que représentent les flèches du MAF ?

A

Transmission d’information entre les diverses composantes

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8
Q

Quelle est la définition des variables psycholinguistiques ?

A

Variables mesurables qui exercent une influence sur le traitement du langage

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9
Q

Pourquoi dit-on qu’on contrôle les variables psycholinguistiques ?

A

Il faut garder constantes les valeurs d’une variable à travers les différentes conditions expérimentales pour éviter son possible effet
- Par exemple, lors d’une tâche de lecture de mots et non mots, on pourrait contrôler la longueur des stimuli (les mots et les non-mots auront la même longueur en lettres)

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10
Q

Pourquoi dit-on qu’on manipule les variables psycholinguistiques ?

A

Il faut faire varier les valeurs d’une variable à travers les différentes conditions expérimentales pour évaluer son possible effet
- Par exemple, lors d’une tâche de lecture de mots, on pourrait manipuler la fréquence des stimuli (mots de haute et de basse fréquence)

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11
Q

Nomme les trois types de fréquences

A

Fréquence objective d’usage, fréquence subjective d’usage et fréquence de bigrammes

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12
Q

Comment mesure-t-on la fréquence objective ? Qu’est-ce que c’est exactement ?

A

Occurrences par million de mots

Fréquence des mots à l’écrit

EFFETS SUR LES TÂCHES LANGAGIÈRES
Les mots de haute fréquence sont traités plus rapidement et avec moins d’erreurs que les mots de basse fréquence

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13
Q

Comment mesure-t-on la fréquence subjective ? Qu’est-ce que c’est exactement ?

A

Échelle de 1 à 7 (peu fréquent à très fréquent)

Estimation du patient de l’usage qu’il fait d’un certain mot. Lié à la familiarité avec la forme du mot, pas avec sa signification.

EFFETS SUR LES TÂCHES LANGAGIÈRES
+ un mot est produit fréquemment, + il sera familier.

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14
Q

Comment mesure-t-on la fréquence de bigrammes ? Qu’est-ce que c’est exactement ?

A

Avec le logiciel WordGen

Il s’agit de la fréquence d’un bigramme (2 lettres) dans une positin en particulier dans un mot

Importante à contrôler pour la comparaison de mots et de non mots

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15
Q

Comment se mesure la variable de la longueur ? Qu’est-ce que c’est exactement ?

A

La longueur se mesure en nombre de lettres, de phonèmes ou de syllabes.

L’effet de longueur est plus grand pour les mots de basse fréq et pour les non-mots.

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16
Q

Qu’est-ce que la complexité syllabique ?

A

Se mesure en présence ou non présence d’attaques et de codas.

Une coda (CVC) ou pas d’attaque (V) ajoutent de la complexité au modèle de base CV

EFFETS
vitesse de traitement, l’apprentissage du langage, la mémoire de travail, la
production verbale, la compréhension du langage, la lecture, et l’orthographe

17
Q

De quelles variables est constitué l’opacité ?

A

Consistance et régularité

18
Q

vrai ou faux : le français est une langue opaque

A

Vrai - En lecture, pour la même séquence orthographique (correspondances graphème phonème; CGP), il y a souvent plusieurs prononciations possibles

19
Q

Qui suis-je ? variable continue qui correspond aux différentes formes phonologiques/orthophoniques qui peuvent être associées à un graphème/phonème.

A

Consistance

20
Q

Vrai ou faux : la consistance et l’irrégularité sont fortement corrélées en français

A

Faux, c’est la consistance et la régularité qui le sont

21
Q

Vrai ou faux : tous les mots irréguliers sont aussi inconsistants

A

Vrai

22
Q

Quel est l’effet de l’opacité sur les tâches langagières ?

A

Elle influence la facilité avec laquelle les individus traitent et
interagissent avec le langage écrit dans une langue donnée.

23
Q

Que comprend la catégorie grammaticale ? Quels sont les effets ?

A

Noms, verbes, préposi=ons, adverbes, etc.

EFFETS
La performance pour les noms est généralement meilleure que pour les verbes.

24
Q

Quels sont les deux types de voisinage ?

A

Phonologique et orthographique

25
Q

quelle est la différence entre le voisinage phonologique et le voisinage orthographique ? Comment se calculent-t-ils ?

A

ORTHOGRAPHIQUE
Nombre de mots qui diffèrent du mot-cible en changeant (ajoutant, retirant, substituant) une seule
lettre
N-size

PHONOLOGIQUE
Nombre de mots qui diffèrent du mot-cible en changeant (ajoutant, retirant ou substituant) un seul
phonème
PH-size

26
Q

Quelles sont les nouvelles mesures de voisinage qui considèrent la distance moyenne entre le mot cible et les 20 mots les plus proches de ce dernier ?

A

OLD20 et PLD20

27
Q

Avec l’aide de la phrase « C’est Con Comment FLO va Finir Ivre » (merci Sarah), quelles sont les 9 variables psycholinguistiques ?

A

Fréquence
Familiarité
Opacité
Imageabilité
Longueur
Catégorie grammaticale
Concrétude
Voisinage Orthographique
Voisinage Phonologique

28
Q

Lecture - Psycholinguistics Research Methods

Quelle méthode de recherche mesure l’effet du traitement antérieur d’un élément principal sur le traitement ultérieur d’un élément cible (target).

A

Priming

29
Q

Lecture - Psycholinguistics Research Methods

Qui suis-je ? Méthode utilisée pour évaluer le rythme auquel ont lieu les processus lexicaux, syntaxiques et sémantiques chez le participant. Ce dernier doit répondre à un stimulus linguistique au moment ou un son est émis.

A

Racy trade off (SAT)

Désavantage : le nombre d’essais doit être très très élevé avant de dersser le profil SAT du participant.

30
Q

Lecture - Psycholinguistics Research Methods

Qu’est-ce que la gating tecnique ?

A

Cette méthode implique la présentation de fragments de discours de plus en plus long au participant.

31
Q

Lecture - Psycholinguistics Research Methods

The visual world paradigm fait partie de quel segment de la compréhension ?

A

Compréhension du langage oral

32
Q

Qui suis-je : facilité avec laquelle un mot évoque une image mentale.

A

Imageabilité

33
Q

Sur quelle échelle se mesure l’imageabilité

A

1 à 7

34
Q

Vrai ou faux : Les concepts concrets (ex : table) sont traités plus rapidement et avec moins d’erreurs que les concepts
abstraits

A

Vrai

35
Q

Tous les mots concrets sont-ils imageables ?

A

Non ! Les mots concrets ont une tendance à être aussi plus imageables… mais, il y a des excep=ons :
- « salpêtre » est un mot très concret (5,25) mais peu imageable (2,83)
- « minuit » est très imageable (6,02) mais assez abstrait (3,96)

36
Q

Qu’est-ce que la familiarité conceptuelle ?

A

Estimation du degré auquel une personne pense connaitre ou être en contact avec le concept
évoqué par un mot.

37
Q

Quelle est la différence entre familiarité conceptuelle et familiarité lexicale ?

A

Familiarité lexicale :
* Concerne la reconnaissance et la connaissance d’un mot spécifique dans une
langue.
* Dépend de la fréquence d’expositon et de la reconnaissance du mot.

Familiarité conceptuelle
Implique la connaissance du sens et de la signification d’un mot,
indépendamment de sa forme linguis=que.
* Reliée à la compréhension du concept ou de l’idée représentée par le mot.