Sclérose latérale amyotrophique Flashcards

1
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute traitant dans la démarche d’octroi d’équipements technologiques ?

A

Le rôle de l’ergothérapeute traitant est d’être le spécialiste du client. En effet, il connait ses capacités (ex : physiques, cognitives, perceptuelles, attitudes face à la technologie), ses besoins (ex : écriture, communication, loisirs, vie autonome,), et évalue aussi le contexte d’utilisation (ex : couché, au fauteuil, ambulant, maison, hébergement).

Il devrait pouvoir proposer des solutions simples au niveau de l’ergonomie, de l’accès à un système de pointage et faire les ajustements du système d’exploitation sur l’ordinateur.

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2
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute spécialiste dans la démarche d’octroi d’équipements technologiques ?

A

Son rôle est d’être le spécialiste de la technologie. Il est donc consultant, sert de support à l’évaluation, fait les essais et les recommandations, et offre des formations.

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3
Q

Quels sont les éléments importants à évaluer pour l’octroi d’une aide technologique ?

A

Facteurs personnels

  • Amplitudes (atteindre, déplacer)
  • Force (tenir, enfoncer)
  • Coordination (viser, relâcher)
  • Sensibilité (rétroaction, compensation)
  • Préhension (prendre, tenir)
  • Posture (stabilité, confort)
  • Vision (rétroaction)
  • Type d’utilisateur (âge, expérience)
Facteurs environnementaux
Physique :
-Position d’utilisation (fauteuil, lit, assis)
-Ergonomie
-Portabilité
Social :
-Nombre d’utilisateurs
-Aide pour s’installer

Habitudes de vie

  • Études
  • Travail
  • Bénévolat
  • Loisirs
  • Communication
  • Contrôle de l’environnement
  • Déplacements
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4
Q

La déglutition implique quelles structures ?

A

La déglutition est un processus sensorimoteur complexe qui implique:

  • tronc cérébral
  • cortex
  • 6 nerfs crâniens
  • 3 premières racines cervicales
  • 48 paires de muscles

Toutes ces structures doivent être intactes pour avoir une déglutition normale.

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5
Q

Quelles sont les phases de la déglutition ?

A

L’alimentation et la déglutition se divisent en 4 phases : préparatoire, orale, pharyngienne et œsophagienne

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6
Q

Qu’est-ce que l’évaluation du statut péri-oral et quelles sont ses parties (juste les nommer) ?

A

L’évaluation péri-orale comprend les régions du visage et de la bouche.

  1. Évaluation de la sensibilité
  2. Évaluation de la musculature
  3. Évaluation des réflexes oraux
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7
Q

Que comprend l’évaluation de la sensibilité ?

A

Indicateurs d’une faible sensibilité :

  • Hyper salivation
  • Nourriture autour du la bouche
  • Nourriture qui tombe de la bouche

Toucher: coton-tige
Chaud/froid: tube d’eau chaude et tube d’eau froide

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8
Q

Comment peut-on compenser des pertes de sensibilité au visage ?

A

Des stratégies compensatoires peuvent être enseignées au patient comme d’essuyer son visage à toutes les 2 ou 3 bouchées pour enlever la nourriture du visage ou d’augmenter l’input sensoriel au visage pour diminuer l’embarras potentiel de la nourriture restante sur son visage.

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9
Q

Que comprend l’évaluation de la musculature ?

A

L’évaluation fourni de l’information au thérapeute sur les mouvements, la force et le tonus disponible chez le patient pour mastiquer et déglutir.

Observations du visage au repos :
-Asymétries visibles
-Affaissement facial 
-Apparence masquée 
Grimace ou mâchoire serrée et bouche tirée vers l’arrière lorsque les sourcils froncent 
  • Tester la musculature en demandant plusieurs mouvements d’expression faciale, du contrôle des lèvres et du contrôle de la mâchoire
  • Palpation des muscles pour vérifier si résistance normale au mouvement

Si le patient est incapable de bouger dans la position évaluée de manière indépendante ou qu’il requiert de l’assistance, on peut supposer qu’il aura de la difficulté à manger et de la difficulté à faire des expressions faciales.

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10
Q

Que comprend l’évaluation des réflexes oraux ?

A

Un patient ayant des troubles neurologiques documentés (ex : lésion du tronc cérébral ou du cortex) peut démontrer des réflexes oraux primitifs qui peuvent interférer avec le programme de rééducation à dysphagie.

Réflexes pouvant interférer avec le contrôle oral moteur sont :

  • le réflexe des points cardinaux
  • le réflexe de morsure
  • le réflexe de succion-déglutition

Réflexes de protection des voies respiratoires:

  • le réflexe de vomissement
  • le réflexe de l’occlusion vélo-pharyngée
  • le réflexe de toux
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11
Q

Qu’est-ce que l’évaluation du statut oral et quelles sont ses parties (juste les nommer) ?

A

L’évaluation du statu oral comprend l’évaluation des structures orales, incluant la langue et les fonctions palatines.

  1. Évaluation de la dentition
  2. Évaluation des mouvements de la langue
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12
Q

Que comprend l’évaluation de la dentition ?

A

Le thérapeute doit évaluer la condition et la qualité des dents et des gencives puisque les adultes utilisent leurs dents pour déchiqueter et broyer la nourriture pendant la formation du bolus.

Lors de l’évaluation, la bouche est séparée en quatre quadrants (partie supérieure droite, partie inférieure droite, partie supérieure gauche et partie inférieure gauche).

  • Passe son doigt dans chaque quadrants pour regarder la gencive et les dents.
  • Pression vers l’extérieur pour sentir le tonus des muscles de la bouche
  • Observer la condition de l’intérieur de la bouche (ex: morsures)
  • Dentier bien ajusté
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13
Q

Quelles sont les conséquences d’une mauvaise dentition ?

A

Un pauvre statut dentaire peut contribuer à la dysphagie, à l’inconfort ou aux douleurs lors de la déglutition, pouvant entraîner de la malnutrition, un pauvre statut nutritionnel, un pauvre apport nutritionnel, de la déshydratation et une perte de poids.

Il est important de sensibiliser le patient à maintenir une bonne hygiène buccale pour éviter le développement des bactéries, de la plaque, et l’accumulation de sécrétions ou de particules de nourriture. Ces dernières risquent d’être aspirées et le risque de pneumonie est important. De plus, la perte de dent ou un dentier mal ajusté peuvent nécessiter un changement dans la consistance des aliments.

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14
Q

Que comprend l’évaluation des mouvements de la langue ?

A

Les muscles extrinsèques assurent le contrôle de la position de la langue dans la cavité orale, et les muscles intrinsèques sont responsables du changement de forme de la langue afin de propulser la nourriture vers l’arrière de la bouche.

Le thérapeute peut donc évaluer la force, l’amplitude de mouvement et le tonus de la langue.

  • Apparence de la langue
  • Forme de la langue
  • Position de la langue dans la bouche
  • Prendre la langue pour voir si elle est dure et ferme des 2 côtés
  • Amplitude de mouvement (avant, côté, haut, bas)
  • Tonus de la langue
  • Contrôle moteur (mouvements avec la langue)
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15
Q

Quelles sont les conséquences d’une faible force musculaire ou d’un tonus anormal de la langue ?

A

Une pauvre force musculaire ou un tonus anormal diminuent la capacité de la langue à balayer la bouche et à rassembler les particules de nourriture pour former un bolus cohésif.

Si la langue perd, même partiellement, le contrôle du bolus, la nourriture tomber dans les vallécules, les sinus piriformes ou les voies respiratoires et mener à une aspiration. En effet, l’arrière de la langue doit s’élever rapidement et fortement pour propulser le bolus dans le pharynx pour la déglutition.

Les patients ayant un faible contrôle de la langue sont à risque à l’alimentation orale. Le thérapeute doit d’abord normaliser le tonus et améliorer les mouvements de la langue avant d’essayer de nourrir le patient.

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16
Q

Quels sont les symptômes d’aspiration chez l’adulte ?

A

1) Changement de couleur du patient, particulièrement si les voies respiratoires sont obstruées
2) Toux prolongée
3) Voix mouillée et essoufflement extrême, ou perte de la voix

Durant les 24h suivant la déglutition, les intervenants doivent observer le patient pour des signes additionnels d’aspiration tels que l’écoulement nasal, une augmentation de la production de liquides clairs ou une température élevée (plus de 100°F). Des symptômes de pneumonie peuvent aussi amener à penser qu’il y a aspiration.

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17
Q

Quelles sont les fonctions évaluées lors de l’évaluation des habiletés de protection ?

A
  • Réflexe du palais mou (quand on dit AAAHHH le palais mou se lève avec la luette)
  • Élévation du pharynx (élévation quand la personne avale)
  • Toux efficace (facilité, force, intensité)
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18
Q

Quels types d’aliments devrait contenir le plateau d’évaluation de l’évaluation clinique de la dysphagie ?

A

Le plateau d’évaluation devrait contenir des échantillons d’aliments de textures variées (purées, aliments mous, textures mixtes, etc.), des boissons épaisses (ex : nectar avec une demie banane broyée), des boissons semi-épaisses (ex : yogourt à boire) et des boissons liquides (ex : eau).

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19
Q

Nommer différentes conditions et le choix d’aliment à faire pour l’évaluation de la dysphagie.

A
  • patients ayant une diminution du contrôle oral moteur, des difficultés à mâcher, une apraxie, une faible endurance ou qui ont de la difficulté à manger > purée
  • patients ayant quelques habiletés à mâcher > purée ou aliments mous
  • patients qui sont capables d’avaler de façon sécuritaire la purée et les aliments mous > textures solides
  • patient qui a des capacités pour mastiquer > débuter purée molle > si capable de déglutir > solide
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20
Q

Pourquoi les liquides sont-ils plus difficiles dans l’évaluation de la dysphagie ?

A

Les liquides sont plus difficiles à contrôler car ils nécessitent une force orale-motrice adéquate et une bonne coordination.

Les liquides épais bougent plus lentement de l’avant à l’arrière de la bouche et donnent le temps à la personne qui a un délai avec sa déglutition de contrôler le liquide jusqu’à ce que la réponse de déglutition soit déclenchée.

À l’inverse, les liquides clairs sont les plus difficile à contrôler puisqu’ils requièrent une force orale motrice intacte, une bonne coordination et une déglutition intacte pour prévenir les aspirations.

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21
Q

Quelle est la procédure d’évaluation de la dysphagie )4 étapes) ?

A

1) Déposer une petite quantité au milieu de la langue (1/3 de c. à thé). Le faire avec la fourchette pcq plus contrôle. Chaque texture est évaluée 2-3 fois pour regarder la fatigue.
2) Palper pour sentir la déglutition, et noter si besoin de plusieurs déglutitions. Évaluer le temps de transition orale et de déglutition.
3) Demander au client d’ouvrir la bouche pour vérifier les résidus (sillon latéraux, sous la langue, base de la langue, palais).
4) Demander au client de dire AAAHHH pour évaluer la qualité de la voix.

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22
Q

Comment le thérapeute place-t-il ses doigts pour palper la déglutition ?

A

index sur l’os hyoïde
le deuxième doigt sur le haut du larynx
le troisième doigt sur le milieu du larynx

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23
Q

Quel est le temps normal de déglutition pour un liquide clair ?

A

1 seconde

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24
Q

Carte gratuite :)

A

Il est important de toujours arrêter la procédure si une toux persistante est notée à travers les divers essais

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25
Q

Vrai ou Faux ?
Chez les patients avec des atteintes au SNC et une diminution de la sensation, les textures plus denses peuvent faciliter la déglutition plutôt que la purée.

A

VRAI !

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26
Q

Est-ce que l’évaluation des liquides se fait de la même façon que l’évaluation des solides ?

A

Oui

Il est important de considérer que si un patient a des difficultés à avaler les solides, il ne présente pas nécessairement de difficultés avec les liquides. Cette étape de l’évaluation est donc nécessaire.

Au début de l’évaluation, on place le liquide sur la langue de patient avec une cuillère. S’il tolère cette étape dans difficulté, on peut ensuite évaluer la capacité à tolérer les liquides avec une tasse ou une paille.

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27
Q

Vrai ou Faux ?
Il n’est pas important d’évaluer la capacité du patient à alterne entre les liquides et les solides puisque l’évaluation clinique de la dysphagie est bâtie ainsi.

A

Faux !

Il est aussi important d’évaluer les capacités du patient à alterner entre les liquides et les solides puisque cela se produit souvent lors des repas.

Le thérapeute débute avec de la nourriture facile à mettre en bolus, continue avec le type de liquide le plus sécuritaire, puis évalue le patient au niveau de la toux lorsque la consistance de la nourriture change.

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28
Q

Qu’est-ce que la SLA (définition, ce que ça touche, espérance de vie) ?

A

Il d’agit d’une maladie neurodégénérative affectant strictement les motoneurones inférieurs et supérieurs dans la moelle épinière, le tronc cérébral et le cortex moteur, empêchant la production de mouvements volontaires.

Généralement, le patient atteint de la SLA décède d’un arrêt respiratoire 3 à 5 ans suivant le diagnostic.

La maladie touche généralement les noyaux des nerfs crâniens 5, 7, 9, 10 et 12, mais épargne habituellement le système sensitif et le cervelet (aucune atteinte sensitive).

29
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la SLA ?

A

Les symptômes dépendant de la localisation et de l’étendue des motoneurones, de la progression et des régions du corps affectées.

Symptômes associés à une atteinte des MNI : Faiblesse musculaire asymétrique, hyporéflexie, hypotonie, atrophie, crampes, fasciculations.

Atteinte des extenseurs cervicaux (assez typique) : Débute par une raideur au cou, puis la tête devient lourde à la lecture ou l’écriture, et finalement le cou est dans une position de flexion.

Symptômes associés à une atteinte des MNS : Faiblesse musculaire, hyperéflexie, spasticité, réflexes pathologiques.

Symptômes associés à une atteinte bulbaire : Dysphagie, dysarthrie, sialorrhée (salivation excessive), atteinte pseudobulbaire caractérisée par une labilité émotionnelle.

Symptômes respiratoires : Dyspnée, difficulté respiratoire nocturne, orthopnée, hypoventilation.

Symptômes cognitifs : Démence fronto-temporale, changements comportementaux, mémoire, compréhension.

Symptômes plus rares : Atteintes sensorielles, dysfonction intestinale ou vésicale, atteintes oculaires

Déficits indirects : Fatigue, perte de poids, cachexie, diminution de l’amplitude articulaire, contractures, subluxation, capsulite, douleur, perte d’équilibre, atteinte de la marche, déconditionnement, dépression, anxiété

30
Q

Expliquer l’atteinte : spasmes et douleurs musculaires

A

Les crampes et les spasmes sont associés aux altérations des MNS.

Ils peuvent être soulagés par des étirements, une augmentation de la quantité de mouvements, de la médication (Quinine ou Balcofen), ou des exercices.

Les douleurs et les courbatures seraient probablement dues à l’immobilité durant les soins. Plusieurs patients ne reçoivent pas de médication adéquate pour la douleur, ou celle-ci n’est pas contrôlée par les médicaments.

31
Q

Expliquer l’atteinte : dysphagie

A

La dysphagie est la difficulté à avaler des liquides, de la nourriture ou de la salive. Les patients ayant de la dysphagie présentent des problèmes nutritionnels et de déglutition, associés à des faiblesses aux lèves, à la langue, au palais et aux muscles de la mastication, surtout dans les stades avancés de la maladie. Les patients sont donc à risque d’aspiration. Ils ont en plus de la difficulté à contrôler leur salive dans leur bouche, et peuvent s’étouffer avec.

De plus, la salive est épaissie en raison de la déshydratation.

Afin de réduire les risques d’aspiration, il est recommandé de changer la diète du patient, soit en modifiant la température, la texte ou la viscosité des aliments, en enseignant des techniques pour avaler, ou en assurant un bon positionnement de la tête et du corps.

32
Q

Expliquer l’atteinte : dysarthrie

A

Il s’agit d’une difficulté motrice pour parler. Elle est causée par l’altération des fonctions musculaires et des nerfs impliqués dans le fonctionnement coordonné de la langue, des lèvres, du larynx, du palais mou et du système respiratoire.

Cette condition fait partie des symptômes initiaux de la SLA chez les patients ayant une atteinte bulbaire.

La compréhension de la parole est réduite en raison de l’hyper-nasalité, des anomalies de la cadence et de la vitesse de parole, d’une diminution du volume de la voix et d’un volume respiratoire inadéquat.

Il est possible d’instaurer un système de communication, comme un amplificateur de voix ou un tableau à pointer, ou encore un système de communication par ordinateur.

33
Q

Expliquer l’atteinte : respiration

A

L’arrêt respiratoire est la première cause de décès chez les personnes atteintes de la SLA.

Il est en lien avec une faiblesse musculaire du diaphragme, des muscles intercostaux et des muscles accessoires, une diminution de la compliance pulmonaire, une faiblesse de la toux ou des symptômes bulbaires (ex : diminution du réflexe nauséeux avec l’aspiration).

Les principaux facteurs physiologiques indiquant des difficultés respiratoires sont lorsque la capacité vitale et les ventilations volontaires inspiratoires et expiratoires sont à 30% ou moins de la valeur théorique, l’hypoxémie, et l’acidose et l’hypercapnie (augmentation de la pression partielle en CO2).

34
Q

Quels sont les signes cliniques de difficultés respiratoires ?

A
  • Dyspnée en décubitus dorsal ou à l’effort
  • Toux faible ou inefficace
  • Hypoventilation (augmentation de l’usage des muscles accessoires)
  • Tachycardie
  • Changement patrons de sommeil
  • Somnolence et problèmes de concentration
  • Changement de l’humeur
  • Maux de tête matinaux
  • Douleur diffuse (tête, cou, extrémités)
35
Q

Quels sont les traitements utilisés en cas de difficultés respiratoires ?

A
  1. Physiothérapie (exercices de respiration, spirométrie, étirements thorax, conservation de l’énergie, etc.)
  2. Oxygène (2 L/min de façon intermittente à la maison)
  3. Ventilation non-invasive à pression positive (VNI) (meilleure pression pour diminuer l’effort à respirer)
  4. Respiration par trachéostomie (HMV – Home Mechanical Ventilation) ou soins palliatifs (ventilation mécanique)
36
Q

Quels sont les traitements pour la SLA ?

A

Actuellement, il n’y a pas de traitement connu pour la SLA.

Toutefois, plusieurs études ont trouvé que les produits qui diminuent la synthèse de glutamate semblent efficaces, ou les produits qui inhibent l’apoptose (ex : anti-inflammatoires).

En prévention, un traitement nutritionnel incluant de la vitamine E serait potentiellement avantageux, mais rien n’est encore concluant.

Néanmoins, le Riluzole (inhibe la libération de glutamate) aurait effet positif sur la survie (de plusieurs mois).

Le cannabis réduirait aussi la spasticité, la douleur et la dépression.

37
Q

Quel est le but général d’une intervention avec une personne qui a la SLA ?

A

Maintien de l’indépendance maximale dans les AVQ et une qualité de vie positive le plus longtemps possible

38
Q

Quels sont les buts spécifiques de l’intervention avec une personne qui a la SLA ?

A
  • Maintien de la mobilité et des AVQ, en incluant la sécurité du patient et l’aidant
  • Maintien de la force musculaire maximale dans les limites imposées par la SLA
  • Prévention et minimisation des conséquences secondaires comme contractures, thrombophlébite, plaies et infections respiratoires
  • Gestion des techniques de conservation de l’énergie et des inconforts respiratoires
  • Déterminer les équipements adaptés nécessaires pour la mobilité, « self-help » et l’alimentation, pour pallier à la communication et les équipements pour l’hygiène qui supportent le patient et le soignant.
39
Q

Quels sont les phases de la SLA ?

A

1) Indépendance (stades 1, 2, 3)
2) Dépendance partielle (stades 4, 5)
3) Dépendance (stade 6)

40
Q

Quelles sont les caractéristiques du patient et les traitements que l’on fait avec un patient SLA en phase 1, stade 1 ?

A

Caractéristiques du patient

  • Faiblesse légère
  • Maladroit
  • Ambulant
  • Indépendant aux AVQ

Traitement
Continuer les activités pré-diagnostic le plus possible ou augmenter les activités si la personne est sédentaire pour prévenir l’atrophie de non utilisation.
Les patients devraient faire de l’exercice pour de courtes périodes, plusieurs fois par jour, plutôt que d’essayer d’entraîner tous les groupes musculaires en une session.
Débuter un programme d’exercices d’amplitude articulaire (étirement, yoga, tai chi), de façon individuelle ou en groupe, selon les intérêts. Un programme de renforcement avec résistance légère (éviter surentraînement et la fatigue) est aussi pertinent.
Assurer un soutien psychologique, au besoin.

41
Q

Quelles sont les caractéristiques du patient et les traitements que l’on fait avec un patient SLA en phase 1, stade 2 ?

A
Caractéristiques du patient
-Faiblesse modérée et sélective
-Légère diminution de l’indépendance dans AVQ comme :
Difficulté à monter les escaliers
Difficulté à lever les bras
Difficulté à boutonner les vêtements
Ambulant

Traitements
Continuer les étirements pour prévenir les contractures, le renforcement musculaire pour muscles dont la force est supérieure à 3+/5, et surveiller la fatigue.
Au besoin, on peut fournir des orthèses (cheville-pied, poignet, pouce) et de l’équipement adapté pour faciliter les AVQ.

42
Q

Quelles sont les caractéristiques du patient et les traitements que l’on fait avec un patient SLA en phase 1, stade 3 ?

A

Caractéristiques du patient

  • Faiblesse sélective sévère aux chevilles, poignets, mains
  • Diminution modérée de l’indépendance dans les AVQ
  • Fatigabilité à la marche sur de longues distances
  • Ambulant
  • Légère augmentation de l’effort respiratoire

Traitements
Continuer le programme du stade 2 selon la tolérance (attention à ne pas fatiguer au point de diminuer l’indépendance du patient dans ses AVQ) afin de maintenir l’indépendance physique du patient aussi longtemps que possible à travers des activités plaisantes comme la marche.
Encourager les exercices de respiration profonde, l’étirement du thorax, et le drainage postural (au besoin).
Prescription d’un fauteuil roulant (manuel ou motorisé) avec modifications pour permettre une éventuelle inclinaison du dos avec repos de la tête (appui-tête) et élévation des jambes.

43
Q

Quelles sont les caractéristiques du patient et les traitements que l’on fait avec un patient SLA en phase 2, stade 4 ?

A

Caractéristiques du patient

  • Faiblesse et douleur à l’épaule (ex : syndrome du bras-pendant) et parfois œdème à la main
  • Dépendance au fauteuil roulant (surtout extérieur)
  • Faiblesse sévère aux MI (avec ou sans spasticité)
  • Capable de performer aux AVQ, mais se fatigue facilement avec un travail minimal

Traitements
Chaleur, massage pour contrôler les spasmes, mesures de prévention pour l’œdème, et exercices passifs d’amplitude articulaire aux articulations faiblement soutenues. Il est important de supporter l’épaule durant l’abduction et les mouvements accessoires de l’articulation. On encourage aussi les contractions isométriques de tous les muscles selon la tolérance.
Le patient pourrait avoir besoin d’une écharpe du MS ou d’un support des MS sur le fauteuil roulant, et d’une fauteuil roulant motorisé si le patient veut être indépendant aux déplacements (adapter le contrôle au besoin). Il pourrait aussi avoir des aides techniques au besoin (hygiène, alimentation, communication, etc.).

44
Q

Quelles sont les caractéristiques du patient et les traitements que l’on fait avec un patient SLA en phase 2, stade 5 ?

A

Caractéristiques du patient

  • Faiblesse sévère aux MI
  • Faiblesse modérée-sévère aux MS
  • Dépendance au fauteuil roulant
  • Augmentation de la dépendance aux AVQ
  • Risque de plaies en raison de la pauvre mobilité

Traitements
Encourager la famille à apprendre les transferts, les principes de positionnement et les techniques de retournements. Encourager aussi les adaptations du domicile pour aider à la mobilité et l’indépendance du patient. De plus, on suggère un lit électrique d’hôpital avec matelas réducteur de pression et de l’enseignement sur les techniques de diminution de la pression.
Si le patient a de la ventilation mécanique, on doit adapter le fauteuil roulant pour soutenir le respirateur. Ajouter des aides techniques au besoin (hygiène, alimentation, communication, etc.).

45
Q

Quelles sont les caractéristiques du patient et les traitements que l’on fait avec un patient SLA en phase 3, stade 6 ?

A

Caractéristiques du patient

  • Alité
  • Dépendance totale aux AVQ
  • Dysphagie (difficulté à tousser, à manipuler la nourriture dans la bouche ou à l’amener vers l’arrière de la gorge pour avaler)
  • Soutien et enseignement aux aidants
  • Contrôle de la douleur
  • Mobilité au lit
  • Positionnement
  • Amplitude articulaire
  • Équipement adapté selon les besoins/intérêts du patient

Traitements
Enseignement à la famille à propos des transferts, des procédures pour les amplitudes articulaires, des orthèses ou du positionnement pour faciliter les soins (ex : éviter hypertonicité et contractures).
Au niveau de la dysphagie, on suggère une diète douce, une cuillère longue, l’intubation, la gastrostomie, le positionnement, l’alignement de la tête et du cou, d’épaissir les liquides et d’ajuster les portions et la texture des aliments.
Au niveau de la dysarthrie, on peut informer le patient sur les prothèses de palais, les systèmes électroniques d’amplification vocale, et les systèmes de communication par le regard.
Pour les difficultés respiratoires, on s’assure de dégager voies respiratoires, et au besoin suggérer la trachéotomie ou le respirateur. Il peut aussi y avoir de la médication pour diminuer la dyspnée.
Un système de contrôle de l’environnement peut aussi être ajouté pour ouvrir et utiliser la télévision, les portes, le téléphone, etc.).

46
Q

Quelles sont les indications pour la prescription d’exercices chez une clientèle SLA ?

A

Il est suggéré de faire maximalement 6 contractions isométriques maintenues pendant 6 secondes et des exercices de bande élastiques isotonique à un niveau sous-maximal pour maintenir et augmenter la force musculaire.

Il vaut mieux s’entrainer plusieurs fois par jour plutôt qu’une seule.

Des activités actives de loisirs sont aussi grandement recommandées.

DOSAGE IMPORTANT

47
Q

Quels sont les deux facteurs à considérer lors de la planification et l’implantation d’un programme d’activité avec une clientèle SLA ?

A
  1. Atrophie de non-utilisation
    Déconditionnement qui n’est pas causé par le processus pathologique, mais qui est attribuable à la diminution d’activité.
  2. Exercice ou dommage de surutilisation
    Les exercices endommageant les muscles pour des patients avec maladie neuromusculaire sont :
    -Exercice vigoureux lorsque moins du tier des unités motrices sont fonctionnelles (si plus du tier des unités sont intactes, l’exercice mène à l’hypertrophie). La quantité de force atteinte est proportionnelle aux nombres d’unités motrices intactes
    -Exercice intense lorsque les muscles sont faibles et mal innervés
    -Exercice par contraction excentriques. Pour les muscles normaux, les exercices en excentriques viennent endommager les muscles, mais ceux-ci se réparent en s’adaptant à ses exercices. Il n’est toutefois pas prouvé si l’effet de réparation est possible pour les patients avec des maladies neuromusculaires.
    -Exercice avec résistance légère progressive bénéfique si le patient a une force musculaire de 4/5 ou 5/5.
48
Q

Compléter la phrase suivante:
La détérioration de la force musculaire, la spasticité et la diminution des amplitudes articulaires sont associées à une diminution des ______________.

A

La détérioration de la force musculaire, la spasticité et la diminution des amplitudes articulaires sont associées à une diminution des HABILETÉS FONCTIONNELLES.

49
Q

Quels sont les bénéfices à l’activités physique chez les personnes ayant la SLA ?

A
  • augmentation de la force
  • plus fonctionnel
  • meilleures stratégies d’adaptation
  • diminution de la douleur
    diminution de la spasticité
  • diminution de la fatigue
  • augmentation de la qualité de vie
50
Q

Cartes gratuite super importante :)

A

Le thérapeute doit faire attention que la diminution de la force soit associée avec la progression de la maladie et non en raison du programme d’exercice.

On doit ajuster le programme avec la progression de la maladie et surveiller les signes dus à l’exercice et ceux dus à la progression de la maladie.

51
Q

Quelles sont les principales cibles de traitement de la dysphagie ?

A
  1. Faciliter un positionnement approprié durant l’alimentation
  2. Améliorer contrôle moteur à chaque étape de la déglutition par la normalisation du tonus et la facilitation de la qualité de mouvement
  3. Maintenir un apport nutritionnel et une hydratation adéquate
  4. Prévenir les aspirations
  5. Rétablir la nutrition orale à un niveau optimal et sécuritaire avec une diète moins restrictive
52
Q

Quelles sont les 7 recommandations liées à la prescription d’exercices ?

A
  1. Pour améliorer l’observance, faire un programme d’exercices formel et des activités physiques agréables
  2. Inclure des activités comprenant des opportunités pour le développement social et l’accomplissement personnel
  3. Les programmes de renforcement devraient mettre l’emphase plus sur les contractions musculaires concentriques que celles excentriques
  4. Les programmes de renforcement à haute résistance n’ont probablement pas de bénéfices supplémentaires que les programmes de résistance modérée
  5. Les muscles ayant moins que la force antigravitaire ont peu de probabilité de s’améliorer, donc mettre l’accent sur les muscles plus forts
  6. Monitorer périodiquement la force des muscles pour évaluer la possibilité de faiblesse de surutilisation, particulièrement dans les programmes non supervisés
  7. Les modifications d’activités devraient inclure des périodes d’activité physique avec du repos
53
Q

Quelles sont les façons d’agir avec le patient SLA et sa famille qui sont en processus d’adaptation psychologique face à la maladie ?

A

Il faut créer un cadre approprié pour donner de mauvaises nouvelles :

  • Créer le bon contexte
  • Identifier les besoins des patients et des proches aidants
  • Demander au patient et ses proches ce qu’ils veulent savoir
  • Partager des connaissances
  • Explorer les sentiments du patient et des aidants
  • Formuler une stratégie pour dealer avec la situation
  • Le thérapeute annonçant la mauvaise nouvelle doit être préparé pour prendre le temps adéquat pour donner l’information (au moins 45 minutes)
  • L’information doit être donnée de façon honnête, mais permettant un sentiment d’espoir
  • Le thérapeute ou l’équipe doit faire attention de présenter un plan de traitement et de support pour ne pas que le patient et la famille se sentent abandonnés
  • Toutes les informations n’ont pas besoin d’être données en même temps que le diagnostic. Donner l’opportunité à la famille d’assimiler l’information et planifier plusieurs séances pour leur laisser la chance de poser des questions.

Un de nos rôles est d’aider le patient et la famille à identifier des buts et établir un plan pour l’intervention. Le patient doit savoir que les buts seront ajustés et planifiés au rythme de la progression de la maladie.

Une fois que le patient a compris (assimilé) le diagnostic, l’information à propos de la transition reliée à la nutrition, la communication et les fonctions respiratoires peut être donnée au patient et sa famille afin qu’ils aient le temps de prendre leur décision avant un temps de crise (ex : après un épisode d’étouffement ou durant un arrêt respiratoire).

L’opportunité d’exprimer ses peurs et ses soucis est essentielle. Les quatre peurs majeures sont la peur de l’isolation, de la douleur, de la dépendance et de la mort. Le but général en permettant au patient et sa famille de s’exprimer est de fournir un forum d’autoréflexion et d’introspection de vivre en mourant.

54
Q

Quels sont les impacts physiologiques du stress pour les aidants naturels des personnes atteintes de SLA ?

A

La réponse physiologique au stress comprend 3 stades :

1) Réaction d’alarme
Cela amène l’activation du SNA en faisant une augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, du tonus musculaire, de la respiration, et du métabolisme. Les systèmes endocriniens par les voies de l’hypothalamus sont aussi activés et libèrent les hormones qui augmentent le relâchement de glucose et accélèrent le métabolisme des cellules. Cela a aussi un effet sur l’humeur et réduit la perception de la douleur. L’activation du SNA est aussi reliée à la suppression du système immunitaire.

2) Résistance ou phase adaptative
Le corps retourne à l’état pré-stress. Les individus qui sont plus enclins à être stressés ou qui interprètent des événements normaux comme des stresseurs sont souvent incapables d’atteindre ce stade.

3) Épuisement
Réaction à un haut niveau constant des demandes métaboliques. Il résulte d’un stresseur constant. La réponse neurophysiologique pour répondre au stresseur est abolie.

Stress chronique:
Il est lié à plusieurs conditions de santé (HTA, arrêt cardiaque, alcoolisme, douleur) puisque le stress diminue l’efficacité du système immunitaire, augmentant ainsi la vulnérabilité et diminuant l’efficacité de recouvrement de la santé.
En effet, le stress a un impact sur le système immunitaire. On voit une réduction de l’activité immunitaire (augmente le risque d’infection et autres maladies), et une réduction de l’ensemble des activités (exploration, interaction sociale, prise de nourriture et d’eau).

55
Q

Quels sont les impacts psychologiques du stress pour les aidants naturels des personnes atteintes de SLA ?

A

Les différences individuelles dans la motivation et la cognition mènent à des réactions différentes aux stresseurs potentiels.

Types de stresseurs

  • Physique ou Environnemental
  • Moment de la vie
  • Tensions chroniques
  • Tracas

Ce qui influence:

  • Facteur changeant
  • Personnalité
  • Comportements
  • Support social
  • Occupations
  • Facteurs socioculturels
  • Types de stratégies d’adaptation
56
Q

Quels sont les impacts sociaux du stress pour les aidants naturels des personnes atteintes de SLA ?

A

SLA affecte significativement la famille du patient, car le patient devient de plus en plus dépendant pour ses soins physiques, arrangements sociaux, stimulation cognitive et support émotionnel.

AVQ : Famille doit absorber les responsabilités que le patient ne peut plus effectuer (doit prendre un 2e emploi, etc). ↑ AVQ pris en charge par la famille va avec ↑ de la dépendance du patient

Impact sur le travail (stress financier) : Aidant naturel (mari ou femme souvent) doit parfois retourner au travail pour pallier au manque financier. Toutefois, plus la maladie avance plus les aidants peuvent être contraints de rester à domicile pour s’occuper du patient = perte de revenu financier

Au niveau psychologique la famille peut passer par plusieurs émotions

  • Frustration
  • Tristesse
  • Culpabilité
  • Remords
  • Colère
57
Q

Quels sont les principes de positionnement applicables lors du traitement de la dysphagie en position assise sur une chaise ?

A
  • Assis sur une surface ferme comme une chaise
  • Les pieds à plat sur le sol
  • Genoux à 90o de flexion
  • Poids réparti également entre les 2 ischions
  • Le tronc du patient est légèrement penché vers l’avant (100o aux hanches) avec le dos droit
  • Les 2 bras placés vers l’avant sur la table
  • La tête est droite dans la ligne médiane et le menton est légèrement penché vers l’avant
58
Q

Quels sont les principes de positionnement applicables lors du traitement de la dysphagie en position assise au lit ?

A
  • Même position qu’assis

* Fléchir légèrement les genoux

59
Q

Quels sont les principes de positionnement applicables lors du traitement de la dysphagie en position couché au lit ?

A
  • La nutrition orale est contre-indiquée
  • Le patient doit être couché sur le côté avec un alignement approprié du cou et de la tête.
  • Genoux et hanches légèrement fléchis
  • Tronc aligné, supporté pour maintenir la position sur le côté.
  • Oreillers, rouleaux, supports utilisés pour maintenir le bon alignement
60
Q

Que permet un positionnement adéquat lors du traitement de la dysphagie ?

A

Un positionnement approprié permet une meilleure action de la musculature, facilite le contrôle musculaire, la déglutition, l’action des mâchoires et de la langue ce qui diminue les risques d’aspiration.

61
Q

Quels sont les les caractéristiques recherchées et celles contrindiquées pour les aliments d’une diète pour personne dysphagique ?

A

Éléments recherchés dans une diète:

  • Être uniforme au niveau de la consistance et de la texture
  • Fournir une densité et un volume suffisant
  • Être cohésif
  • Avoir une température et un goût agréable
  • Être enlever facilement si nécessaire

Éléments contre-indiqués dans la diète:

  • Nourriture à texture multiple : ex. soupe aux légumes, salades
  • Aliments fibreux et filandreux (légumes, viandes, fruits)
  • Nourriture friable, feuilleté
  • Nourriture qui se liquéfie (gélatine, crème glacée)
  • Nourriture avec peau et graines
62
Q

Quelle est la progression recommandée au niveau de la diète d’une personne dysphagique ?

A

Il y a 3 niveaux de dysphagie et de diète.

1) Niveau 1 (problèmes modérés à sévère)
Personne:
•Peu ou pas de contrôle des mâchoires et de la langue
•Déglutition modérément ralentie
•Transit pharyngien diminué résultant en un pooling dans les vallécules et les sinus pyriformes.
•Dysphagie modérée à sévère
•Habileté réduite à protéger les voix respiratoire

Nourriture:
•Nourriture en purée homogène, de consistance pouding
•Pas de texture grossière
•Pas de fruits ou de légumes crus
•Pas de noix
•Aucune nourriture qui nécessite de la mastication

2) Niveau 2 (difficultés de mastication légère à modéré)
Personne:
•Individu qui commence à avoir une mastication rotatoire
•Assez de contrôle de la langue avec assistance pour propulser la nourriture vers le pharynx
•Déglutition minimalement ralentie
•Aide lors des pertes sensitives et motrices (pas de particules)
•Affecte le début du réflexe de déglutition

Nourriture:
•Aliments mous qui restent ensemble dans un bolus cohésif
•Diminue le risque de particules dans les voies respiratoires
•Augmente les entrées proprioceptives.

3) Niveau 3
Personne:
•Capable de mâcher
•Contrôle de la formation du bolus
•Déglutition correcte ou retardée (seulement lorsque fatigué)
•Difficulté minimale de contrôle des mâchoires et de la langue

Nourriture:
•Nourriture hachée
•Viande finement coupée (moins de chance d’obstruer les voies respiratoires si aspirée)
•Nourriture plus sécuritaire qu’une diète régulière mais demande la participation du client.

4) Niveau 4 (Régulier) Diète qui inclut tous les aliments

63
Q

Quelles sont les recommandations pour les transitions au niveau de la diète d’une personne dysphagique ?

A

Transition progressive entre les niveaux

  • Mettre 1 ou 2 aliments du niveau plus haut, mais garder des aliments des niveaux précédents, car plus fatiguant de manger les aliments avec plus de textures.
  • Pour les cas de fatigue, on peut aussi offrir de plus petits repas mais plusieurs fois par jour plutôt que le traditionnel 3 repas/jour.

Même si le patient est rendu à la nourriture régulière, étant donné l’historique de dysphagie, il faut continuer d’éviter les légumes crus, les aliments filandreux, les noix et les aliments avec des graines.

64
Q

Quelle est la progression pour les liquides au niveau de la diète d’une personne dysphagique ?

A

Les personnes dysphagiques ont souvent de la difficulté avec des liquides clairs, car ils requièrent un plus grand niveau de contrôle oral-moteur et contrôle pharyngien pour ne pas s’étouffer.

L’épaississement des liquides aide à réduire les risques d’aspiration. La progression des liquides et des solides sont indépendantes.

Progression en 4 étapes :
1-Liquide clair : Eau, glace, café, jus, crème glacée, dessert de gélatine, etc.
2-Nectar : Yogourt, V-8, milk-shake
3-Miel : Épaississant commercial pour obtenir cette texture ou épaissir avec bananes, purée de fruits
4-Cuillère (pudding): Épaississant commercial pour obtenir cette texture

65
Q

Quelles sont les techniques de traitement de la dysphagie selon les différents stades d’alimentation (préparatoire, oral, pharyngien, œsophagien).

A

Préparatoire:

  • empêcher la posture sur le côté
  • empêcher les hanches de glisser vers l’avant
  • aider au maintien de la bonne posture
  • assister dans le contrôle de la tête
  • ustensiles adaptés ou guider les mouvements des MS
  • utiliser une paille
  • enseigner au patient à essuyer sa bouche
  • éviter la nourriture friable
  • enseigner à vérifier s’il reste de la nourriture dans sa bouche

Oral:

  • coller le menton sur la poitrine (transit oral ralenti)
  • positionner la nourriture au centre de la langue (sauf si sort la langue, la mettre au fond)
  • éviter la nourriture friable
  • utiliser d e la nourriture froide ou chaude (pas tiède)
  • corriger le positionnement
  • donner des pauses

Pharyngien:

  • positionnement normal de la tête et du cou
  • pencher le menton vers l’avant pour diminuer l’entrée de nourriture dans le pharynx
  • alterner la nourriture: très froide et tiède
  • index sous le menton et pousser dans la langue pour faciliter son élévation
  • alterner avec des liquides et les solides
  • 2e déglutition

Œsophagien:
- si régurgitation, toux ou étouffement, le rapporter au personnel médical

66
Q

Quelles sont les interventions pour réduire le stress vécu par les clients atteints de SLA et leurs aidants ?

A
  • Entrainement des habiletés de coping
  • Exercices aérobiques
  • Habiletés de communication
  • Rire
  • Gestion du temps
  • Verbalisation
  • Engagement dans des activités significatives
  • Respiration profonde
  • Entrainement autogène (relaxation et imagerie mentale pour atteindre la relaxation)
  • Exercices de relaxation progressive
  • Méditation
67
Q

Quels sont les différents équipements technologiques permettant à une personne d’utiliser un ordinateur ?

A

1) système d’exploitation
- système d’affichage
- options d’ergonomie, narrateur, loupe, contrastes
- périphériques (souris et clavier)
- démarrage automatique des programmes souvent utilisés
- ajouter des sites dans les favoris
- utiliser des raccourcis clavier

2) Word
- correction automatique
- insertions automatiques
- raccourcis clavier

3) Accès adapté
- souris (boule, pavé tactile, joystick, au pied, etc.)
- clavier (à l’écran, reconnaissance verbale, code morse)

4) Logiciel adaptés (prédicteurs de mots, abréviations)

68
Q

Quels sont les différents équipements technologiques permettant de compenser les difficultés de communication ?

A

TRAVAIL CONJOINT AVEC L’ORTHOPHONIE

  • voix enregistrée
  • voix de synthèse
  • clavier alphanumérique
  • pictogrammes
  • contrôle de l’environnement intégré
  • accès à l’ordinateur intégré
  • téléphone main libre, grosses touches, et interrupteur
69
Q

Quel est l’équipement technologique permettant à une personne de contrôler les appareils de son environnement ?

A

Système de contrôle de l’environnement:

  • permet de gérer les portes et le téléphone
  • augmente la qualité de vie
  • augmente la sécurité

Peut être contrôlé :

  • direct: doigts, bâton buccal, souris, boutons
  • indirect: défilement d’une liste d’options et interrupteur
  • vocal