Sclérose en plaque Flashcards

1
Q

définition

A

DÉFINITION
Maladie :
▶ débutant habituellement chez l’adulte jeune ;
▶ à symptômes purement neurologiques ;
▶ secondaires à des lésions :
▪ démyélinisantes du SNC,
▪ multiples : dissémination spatiale,
▪ asynchrones : dissémination temporelle ;
▶ sans autre cause ;
▶ sans test diagnostique spécifique.
Cette définition permet de comprendre les critères diagnostiques complexes mentionnés p. suivante.

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2
Q

terrain

A

TERRAIN
▶ Adulte jeune (70 % = 20~40 ans).
▶ ♀ > ♂ (2/1).
▶ Cas familiaux parfois : 10 % (risque = 2 à 5 % et risque
relatif = 20 à 40 pour les apparentés au 1er degré).

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3
Q

CLINIQUE

ÉLÉMENTS POSITIFS

A
▶ Début 
▶ Névrite optique rétrobulbaire (NORB)
▶ Troubles sensitifs
▶ Déficits moteurs et signes pyramidaux
▶ Troubles du tronc cérébral et du cervelet
▶ Troubles génitosphinctériens
▶ Troubles cognitifs et de l'humeur
▶ NB, signes cliniques inhabituels devant faire évoquer un autre diagnostic
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4
Q

CLINIQUE

ÉLÉMENTS NÉGATIFS

A

▶ Absence de signe d’une autre maladie pouvant expliquer ce tableau :
▪ pas de maladie systémique connue : vascularite, connectivite, sarcoïdose…
▪ pas de signe extraneurologique : purpura, néphropathie,
éruption cutanée, arthralgies, syndrome sec…

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5
Q

▶ Début

A

▶ Début :
▪ par une poussée dans 80 % des cas ;
▪ souvent mono-symptomatique (60 %) : NORB > déficits
sensitifs > déficits moteurs > atteinte de nerfs crâniens ou troubles sphinctériens.

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6
Q

▶ Névrite optique rétrobulbaire (NORB)

A

▶ Névrite optique rétrobulbaire (NORB) :
▪ révélatrice dans 1/3 des cas ;
▪ baisse d’acuité visuelle unilatérale ≫ bilatérale
(asymétrique) :
* déficit :entre flou et amorose complète
* s’installant en qq heures ou jours
▪ douleurs oculaires majorées par les mouvements des globes dans 80% des cas: très évocatrice.
▪ ± dyschromatopsie rouge-vert ;
▪ en phase aiguë : « le patient et l’examinateur ne voient rien » :
*champs visuel: scotome central ou paracentral.
*FO: normal ou discret oedème papillaire (30% des cas)
*examen ophtalmologique normal par ailleurs
▪ Après qq jours ou semaines :
*régression partielle ou complète .
*paleure papillaire

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7
Q

▶ Troubles sensitifs

A

▶ Troubles sensitifs :
▪ subjectifs surtout : paresthésies diverses, douleurs
névralgiques ;
▪ objectifs : plus discrets (proprioceptifs ≫ thermoalgiques et tactiles) ;
▪ signe de Lhermitte : sensation de décharge électrique rachidienne et des membres à la flexion du cou ( très évocatrice de lésion cordonale postérieure cervicale)

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8
Q

▶ Déficits moteurs et signes pyramidaux

A

▶ Déficits moteurs et signes pyramidaux :
▪ déficits moteurs variés : paraparésie > monoparésie >
hémiplégie ;
▪ ↑ ROT, Babinski, fatigabilité, spasticité…

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9
Q

▶ Troubles du tronc cérébral et du cervelet

A

▶ Troubles du tronc cérébral et du cervelet :
▪ syndrome vestibulaire :
*sensation vertigineuse, d’instabilité,
*nystagmus de type central, souvent dissocié,
▪ syndrome cérébelleux :
* ataxie, tremblement…
*révélateur dans 10% des cas
▪ diplopie ± ophtalmoplégie internucléaire ;
▪ névralgie du trijumeau ;
▪ paralysie faciale périphérique (atteinte de la partie initiale des nerfs crâniens).

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10
Q

▶ Troubles génitosphinctériens

A
▶ Troubles génitosphinctériens :
▪ rarement révélateurs ou isolés ;
▪ mictions impérieuses et fuites, dysurie, pollakiurie ;
▪ constipation ;
▪ impuissance
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11
Q

▶ Troubles cognitifs et de l’humeur

A

▶ Troubles cognitifs et de l’humeur :
▪ troubles de la mémoire et de l’attention, syndrome frontal ;
▪ anxiété, dépression, humeur dysphorique.

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12
Q

signes cliniques inhabituels devant faire évoquer un

autre diagnostic

A

▶ NB, signes cliniques inhabituels devant faire évoquer un autre diagnostic :
▪ rares : HALH, aphasie, syndrome extrapyramidal ;
▪ exceptionnels: cécité complète ou surdité complète
épilepsie.

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13
Q

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

A

▶ IRM encéphalique et médullaire

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14
Q

▶ IRM encéphalique et médullaire

A

▶ IRM encéphalique et médullaire :
▪ sensibilité > 95 %, spécificité 80 % ;
▪ lésions évocatrices :
*en T2 :
– zones d’hypersignal de la substance blanche,
– de l’encéphale, de la moelle ou des nerfs optiques, à
prédominance périventriculaire,
– multiples, arrondies, sans effet de masse,
– → dissémination spatiale,
* en T1 :
– zones d’hyposignal de même topographie,
– souvent moins nombreuses,
– prenant le contraste si récentes (<3 mois),
– → dissémination temporelle ;
▪ critères IRM de McDonald de 2010 de :
* dissémination spatiale : ≥ 1 lésion T2 dans ≥ 2 des
4 régions caractéristiques de SEP : périventriculaire, juxtacorticale , sous tentorielle, médullaire ( cet,e dérnière asymptomatique )

  • dissémination temporelle :
    – présence d’une lésion supplémentaire T2 et/ou prenant le gadolinium (par rapport à une IRM antérieure),
    – et/ou présence simultanée de lésions asymptomatiques : certaines rehaussées par le gadolinium et d’autres non,
    ▪ dissociation anatomoclinique : plaques asymptomatiques ;
    ▪ élimination d’autres diagnostics : malformations vasculaires, compressions, tumeurs…
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15
Q

▪ critères IRM de McDonald de 2010

A

▪ critères IRM de McDonald de 2010 de :
* dissémination spatiale : ≥ 1 lésion T2 dans ≥ 2 des
4 régions caractéristiques de SEP : périventriculaire, juxtacorticale , sous tentorielle, médullaire ( cet,e dérnière asymptomatique )

  • dissémination temporelle :
    – présence d’une lésion supplémentaire T2 et/ou prenant le gadolinium (par rapport à une IRM antérieure),
    – et/ou présence simultanée de lésions asymptomatiques : certaines rehaussées par le gadolinium et d’autres non,
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16
Q

▶ Étude du LCS

A

▶ ± Étude du LCS :
▪ Indications: critères diagnostiques clinico-radiologiques
non réunis ou forme d’emblée progressive ;
▪ examen standard du LCS = N ou :
* hypoprotéinorachie < 1 g/L (25 %),
* hypercytose lymphocytaire :5-20/mm3(30 %, diagnostic improbable si > 50/mm3) ;
▪ isoélectrofocalisation d’aspect inflammatoire, témoignant d’une synthèse intrathécale d’immunoglobulines :
* ↑ index d’IgG : 80 % des cas,
* et ou bandes oligoclonales (absentes du sérum) : 95 %des cas

17
Q

▶ Potentiels évoqués

A

▶ ± Potentiels évoqués :
▪ de moins en moins pratiqués ;
▪ indication : SEP cliniquement possible mais à IRM et LCS non concluants, notamment en cas de doute sur l’organicité des manifestations ;
▪ PEV (potentiels évoqués visuels) : les plus utilisés vu la fréquence de la NORB.

18
Q

examens paraclinique Pour le diagnostic différentiel :

A

▪ FNS , VS , CRP: normaux ;
▪ sérologies VIH, Lyme, TPHA-VDRL ± HTLV1 : négatives ;
▪ AAN, aCL, ACC : négatifs ;
▪ radio de thorax : normale.

19
Q

DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

A

DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
▶ Encéphalomyélite aiguë disséminée, syndrome de Devic.
▶ SAPL, sarcoïdose, Behçet, vascularites, LES, Sjögren, syndrome de Susac (vascularite causant encéphalopathie, surditéde perception bilatérale occlusion de branche d’artère centrale de la rétine…)…
▶ Encéphalopathie VIH, LEMP, myélite HTLV1, voire Lyme,syphilis…
▶ Lymphome, tumeur, malformation vasculaire, anomalie d’Arnold-Chiari.
▶ Affections métaboliques rares (recherchées en cas
de forme progressive d’emblée de l’adulte jeune) :
leucodystrophies…

20
Q

critères diagnostiques de mcDonald (révisés par Polman en 2010 )

A

présentation clinique :
1— *au moins 2 poussée
*avec signes cliniques objectifs d’au moins 2 lésions
2— *au moins 2 poussée
*avec signes cliniques objectifs d’au moins 1 lésions
* Et un atcd caractèristique de SEP ( sémiologie , évolution )
3— *au moins 2 poussée
*avec signes cliniques objectifs d’une lésions
au moins un critère de dissémination spaciale:
-IRM
-CLINIQUE: poussée dans un autre territoire.
4—
1 poussée
* avec signes cliniques objectifs d’au moins 2 lésions
au moins un critère de dissémination temporelle parmi:
-IRM
- clinique : nouvelle poussée.
5—-
1 poussée
*avec des signes cliniques objectifs d’une lésion (syndrome clinique isolé ou 1er événement démyélinisant )
*au moins un critère de dissémination spatiale parmi: -IRM
-CLINIQUE : poussée dans un autre territoire.
au moins un critère de dissémination temporelle parmi: - IRM
- CLINIQUE : nouvelle poussée.
6—–
aggravation progressive de symptômes neurologiques évocateurs de SEP ( primaire progressive)
*aggravation en 1 an (rétrospective ou en suivi )
* et au moins deux critères parmi :
-IRM encéphalique : au moins une lésion T2.
-IRM médullaire :au moins deux lésions T2.
-LCS : synthèse intrathécale d’immunoglobulines .

21
Q

TRAITEMENT DES POUSSÉES

A

TRAITEMENT DES POUSSÉES
▶ Nature : corticoïde IV , sans relais oral en général.
▶ Indication: poussée modérée ou sévère non rapidement régressive ( abstention possible pour poussée légère et/ou brève )
▶ Modalités : méthylprednisolone en bolus (1 g/j × 3~5j).
▶ Effet :
▪ réduction de la durée et de l’intensité de la poussée ;
▪ accélération de la récupération ;
▪ sans action sur l’évolution à long terme.

22
Q

TRAITEMENTS DE FOND

A

TRAITEMENTS DE FOND
▶ Objectifs :
▪ réduire la fréquence des poussées ;
▪ retarder l’évolution du handicap.
▶ Dans les formes récurrentes rémittentes, une molécule parmi (tableau) :
▪ soit un immunomodulateur (souvent en 1re ligne) :
* interféron (Plegridy®, Bétaféron®…),
*acétate de glatiramère (copaxone)
* tériflunomide (aubagio®),
* diméthyl-fumarate (tecfidera®) ;
▪ soit un immunosuppresseur (en 2e ligne ou dans les formes très aggressives)

  • natalizumab (tyzabri®),
    *flingolimod (gilenya®),
    *alemtuzumab (lemtrada®),
    *mitoxantrone (elsep®),
    *attendu pour 2017:
    – daclizumab Zinbryta® : AC anti-CD25 (récepteur de l’IL2),
    – ocrelizumab : AC anti-CD20.
    ▶ Dans les formes rapidement progressives sans poussée :
    ▪ ocrelizumas : AMM attendue ;
    ▪ mitoxantrone, cyclophosphamide (hors AMM) ;
    ▪ faible efficacité, risque de toxicités
23
Q

PRÉCAUTIONS

A

PRÉCAUTIONS
▶ Éviter: fièvre climat, chaud, effots physiques intenses
▶ Discussion de la vaccination anti-VHB en cas de SEP personnelle ou familiale :
▪ adultes : vacciner les sujets exposés (professionnels de santé, drogués, polytransfusés…) ;
▪ enfants : vacciner, au mieux chez le nourrisson

24
Q

TRAITEMENTS SYMPTOMATIQUES

.

A

TRAITEMENTS SYMPTOMATIQUES
▶ Déficit moteur : kinésithérapie, rééducation, ergothérapie.
▶ Spasticité :
▪ baclofène (liorésal®),dantrolène (dantrium®)… :
risque = démasquer le déficit moteur et aggraver le handicap ;
▪ Sativex® : association de 2 dérivés cannabinoïdes en spray
oral ;
▪ en cas de spasticité sévère: injection de toxine botulique
neurochirurgie fonctionnelle ;
▪ kinésithérapie de prévention des rétractions.
▶ Trouble de la marcheøGBNQSJEJOF ‘BNQZSB®) :
▪ inhibiteur des canaux potassiques ;
▪ contre-indications : épilepsie, insuffisance rénale.
▶ Douleurs : ITEM 132
▪ paroxystiques : antiépileptiques ;
▪ permanentes : antidépresseurs.
▶ Troubles génitosphinctériens :
▪ BQQPSUTIZESJRVFTQPVSEJVSÒTFø> 1 L/j ;
▪ ± α-bloquant (Xatral®…), anticholinergique, toxine botulique ou autosondages ;
▪ traitements de la dysfonction érectile, lubrifiants vaginaux ;
▪ évaluation échographique périodique du résidu vésical
post-mictionnel et de l’état du haut appareil ;
▪ dépistage et traitement des infections.
▶ Fatigue : traitement d’une poussée, repos, fractionnement
des efforts = adaptation des activités ± ISRS.
▶ Dépression : antidépresseur, soutien psychologique.
▶ Vaccinations : idem population générale (y compris
hépatite B) sauf vivants atténués si traitement de fond
(immunosuppression).
▶ Escarres : traitements usuels.

25
Q

TRAITEMENTS SYMPTOMATIQUES

.

A

TRAITEMENTS SYMPTOMATIQUES
▶ Déficit moteur : kinésithérapie, rééducation, ergothérapie.
▶ Spasticité :
▪ baclofène (liorésal®),dantrolène (dantrium®)… :
risque = démasquer le déficit moteur et aggraver le handicap ;
▪ Sativex® : association de 2 dérivés cannabinoïdes en spray oral ;
▪ en cas de spasticité sévère: injection de toxine botulique neurochirurgie fonctionnelle ;
▪ kinésithérapie de prévention des rétractions.
▶ Trouble de la marche : fampridine (fampyra®) :
▪ inhibiteur des canaux potassiques ;
▪ contre-indications : épilepsie, insuffisance rénale.
▶ Douleurs :
▪ paroxystiques : antiépileptiques ;
▪ permanentes : antidépresseurs.
▶ Troubles génitosphinctériens :
▪ apports hydrique pour diurèse> 1 L/j ;
▪ ± α-bloquant (Xatral®…), anticholinergique, toxine botulique ou autosondages ;
▪ traitements de la dysfonction érectile, lubrifiants vaginaux ;
▪ évaluation échographique périodique du résidu vésical
post-mictionnel et de l’état du haut appareil ;
▪ dépistage et traitement des infections.
▶ Fatigue : traitement d’une poussée, repos, fractionnement des efforts = adaptation des activités ± ISRS.
▶ Dépression : antidépresseur, soutien psychologique.
▶ Vaccinations : idem population générale (y compris
hépatite B) sauf vivants atténués si traitement de fond
(immunosuppression).
▶ Escarres : traitements usuels.

26
Q

ÉVALUATION

A

ÉVALUATION
Échelle EDSS (expanded disability status scale) :
▶ système d’évaluation du handicap lié à la SEP
▶ comprenant 20 paliers : de 0 ( état normal ) à 10 (décès).

27
Q

DÉFINITIONS

▶ Poussée

A

▶ Poussée :
▪ apparition de nouveaux symptômes ou aggravation
franche de symptômes anciens ;
▪ durée > 24 h ;
▪ sans fièvre;
▪ chronologie : installation, stabilisation, puis régression en quelques jours ou semaines,complète ou non (séquelles)
▪ espacée d’au moins 30 jours d’une précédente poussée.

28
Q

DÉFINITIONS

▶ progression

A

Progression : aggravation progressive des symptômes et signes, sur plus de 6 mois.

29
Q

FORMES D’ÉVOLUTION

A

TROIS FORMES D’ÉVOLUTION
▶ Récurrente rémittente (85 %) :
▪ poussées pures, avec ou sans séquelles, sans progression du handicap entre les poussées ;
▪ un déficit n’est considéré comme irréversible qu’après 6 mois.
▶ Secondairement progressive :
▪ forme rémittente puis progression ± poussées ;
▪ mode évolutif de 50 % des formes récurrentes rémittentes.
▶ Progressive primaire (15 %) :
▪ progression sans poussée ;
▪ souvent après 40 ans et avec atteinte médullaire.

30
Q

PRONOSTIC

A

PRONOSTIC
▶ Pronostic individuel imprévisible, mais :
▪ facteurs de bon pronostic :
* début : jeune , NORB ou paresthésies.
* long intervalle entre les deux premières poussée
* forme rémittente.
▪ facteurs de mauvais pronostic :
* début après 40 ans;
* sexe masculin;
* début par des signes moteurs ou cérébélleux;
* forme d’emblée progressive
* poussées fréquentes les deux premières années

▶ Risque de handicap : spontanée avant l’ère des trts
de fond) :
▪ 50% gene à la marche après 8 ans;
▪ 50% besoin d’une canne après 15 ans;
▪ 50 % en chaise roulante après 30 ans .
▶ Réduction moyenne de l’espérance de vie : – 5~10 ans.
▶ Médiane de survie : 35 ans.

31
Q

SURVEILLANCE

A

SURVEILLANCE
▶ Clinique : surtout.
▶ IRM :
▪ recommandée seulement en cas de symptôme inhabituel et pour la recherche de lésions actives avant traitement de fond ;
▪ en pratique : en cas de poussée, voire en suivi systématique (notamment sous traitement de fond à la recherche de nouvelles lésions silencieuses).

32
Q

ÉTAPES DU SUIVI

A

ÉTAPES DU SUIVI
▶ Annonce du diagnostic :
▪ information : évolution, traitements ;
▪ réassurance, soutien.
▶ Poussées : surveillance des traitements (tolérance,
efficacité).
▶ Phase de handicap permanent :
▪ rééducation fonctionnelle, réadaptation progressive à
la vie quotidienne ;
▪ adaptation de l’activité professionnelle, reclassement ou arrêt de travail ;
▪ éducation et accompagnement du patient et de sa famille (réseaux de soins) ;
▪ traitements symptomatiques ;
▪ dépistage et traitement des troubles de l’humeur ;
▪ prise en charge psychologique ;
▪ mise en contact avec les associations de patients ;
▪ information sur les avancées de la recherche ;
▪ aides sociales, dispositifs médicaux.