Santé mentale et douleur Flashcards
ÉVALUATION DE L’ÉTAT MENTAL
Entrevue de santé générale parfois suffisante.
* Examen de l’état mental complet si :
- Trouble de l’affect ou du comportement suspecté
- Trouble anxieux ou dépressif suspecté
- Changements cognitifs
- Lésions cérébrales (ex.: AVC)
ÉVALUATION DE L’ÉTAT MENTAL - Doit prendre en considération
- Problèmes de santé connus (ex. : maladies chroniques)
et troubles de l’usage de substances - Prise actuelle de médicaments
- Niveau d’instruction
- Habitudes de vie
Acronyme ACCP
- Apparence
- Comportement
- Cognition
- Processus de la Pensée
ÉVALUATION DE L’ÉTAT MENTAL – APPARENCE
- Posture
- Mouvements corporels
- Soins personnels, hygiène et habillement
ÉVALUATION DE L’ÉTAT MENTAL – COMPORTEMENT
- Niveau de conscience:
Alerte
Léthargique
Obnubilée
Stupeur ou semi-coma
Coma
Délirium - Expression faciale
- Langage
- Humeur et affect
ÉVALUATION DE L’ÉTAT MENTAL – COGNITION
- Orientation (temps, lieu, personne)
- Capacité d’attention et de concentration
- Mémoire (récente, à long terme, de travail)
- Fonction intellectuelle supérieure (ex.: calcul)
- Jugement et autocritique
ÉVALUATION DE L’ÉTAT MENTAL – PENSÉE
- Processus de la pensée
- Contenu de la pensée
- Perceptions (hallucinations, illusions)
DÉPISTAGE DE
L’ANXIÉTÉ (GAD-7)
- Seuil clinique : ≥ 8
(selon PQPTM) - Indice de changement
significatif : ≥ 4
DÉPISTAGE
DE LA
DÉPRESSION
(PHQ-9)
- Seuil clinique : ≥ 10
(selon PQPTM) - Indice de
changement
significatif : ≥ 4
Délirium
aigu, réversible, lié à une condition médicale,
une intoxication ou un sevrage.
1. Apparition soudaine et fluctuation rapide
2. Problème d’attention
3. Désorganisation de la pensée (ex.: propos décousus)
4. Altération du niveau de conscience
Critères 1, 2 et 3 ou 1, 2 et 4 = CAM positif
Trouble neurocognitif
chronique, irréversible, impacts
fonctionnels dans la vie quotidienne.
- Détérioration par rapport au fonctionnement antérieur
dans un domaine cognitif ou plus (ex.: attention,
fonctionnement exécutif, mémoire, langage)
- Ex.: maladie d’Alzheimer, démence vasculaire,
démence associée à la maladie de Parkinson
OUTILS DE DÉPISTAGE DES TROUBLES COGNITIFS
Test de Folstein ou MMSE (Mini-mental State Examination)
* Test MoCA (Montreal Cognitive Assessment)
TROUBLES LIÉS À LA CONSOMMATION D’ALCOOL
- Selon Jarvis et al. (2020)
- Comportements à risque :
▪ Chez l’homme : 15 consommations ou plus par semaine
ou 5 consommations ou plus par occasion
▪ Chez la femme : 10 consommations ou plus par semaine
ou 3 consommations ou plus par occasion
Selon le CCDUS (2023)
- Au-delà de la limite supérieure du
risque modéré, les risques pour la
santé augmentent davantage pour
les femmes que les hommes.
- Un plus grand nombre de blessures,
d’actes de violence et de décès est
attribuable à la consommation
d’alcool des hommes.
DÉPISTAGE DES TROUBLES LIÉS À LA CONSOMMATION D’ALCOOL
- Buvez-vous du café? Combien par jour? Fumez-vous la
cigarette? Combien par jour? - Vous arrive-t-il de boire de l’alcool?
- Au cours de la dernière année, combien de fois vous est-il arrivé
de boire min. 5 consommations/jour (hommes) ou 4
consommations/jour (femmes)? - En moyenne, combien de jour par semaine buvez-vous de
l’alcool? Combien de verres à chaque fois? - Questionnaire AUDIT-C:< 2 = Risque faible; ≥ 3 = Consommation abusive ou à risque
- Questionnez la personne sur :
- Consommation de certains médicaments (opioïdes, sédatifs, stimulants)
- Respect des doses prescrites
- Consommation de drogues (quantité, fréquence, voie d’administration,
durée, dépenses associées, partage de matériel, accès à de la naloxone) - Raisons de la consommation
- Conséquence de la consommation
- Objectifs de réduction et tentatives d’arrêt antérieures
ÉVALUATION DE LA DÉPRESSION RESPIRATOIRE
- Déterminer le type de substance ayant été consommée (opiacée,
benzodiazépines, barbituriques, alcool, etc.) - Reconnaître les symptômes d’une dépression respiratoire:
- Altération de l’état de conscience
- ↓ Fréquence et amplitude respiratoire, évoluant vers apnée
- Constriction pupillaire (myosis) secondaire aux opiacés
- Hypotension et bradycardie
***Prise en charge rapide : administration de Naloxone (sans Rx)
ÉVALUATION DE LA DOULEUR
- La douleur est une expérience sensorielle ou
émotionnelle désagréable associée à des lésions
tissulaires réelles ou potentielles ou décrite en
termes d’une telle lésion (IASP, 2019). - Parfois considérée comme le 5e signe vital.
- Seule mesure valide = Autoévaluation.
- Durée de la douleur
- Aiguë < 3 mois
- Chronique
- Origine de la douleur (voir tableau 11.1, p. 250)
- Nociceptive (somatique ou viscérale)
▪ Douleur projetée ou douleur référée (irradiée) - Neurogène (causalgique ou fonctionnelle)
- Cancéreuse
ÉVALUATION DE LA DOULEUR – AUTOÉVALUATION
- Outil d’évaluation principal
- PQRSTUI
- Échelles d’évaluation unidimensionnelles (intensité)
- Échelle numérique
- Échelle descriptive (échelle verbale simple)
- Échelle visuelle analogique (EVA)
- Thermomètre d’intensité de la douleur
Échelles multidimensionnelles (questionnaires) - Brief Pain Inventory (BPI)
▪ Intensité de la douleur au cours des 24 dernières heures
▪ Impacts sur le fonctionnement - Questionnaire McGill sur la douleur (SF-MPQ)
▪ Qualité de la douleur
▪ Intensité de douleur
Échelles
spécifiques - Questionnaire DN4
(douleur neurogène)
ÉVALUATION DE LA DOULEUR - HÉTÉROÉVALUATION
Indicateurs physiologiques
- ↑ PA, ↑ FC, ↑ FR
- Diaphorèse
- Dilatation pupillaire
* Indicateurs comportementaux
- Fatigue, troubles du sommeil, anxiété, dépression
- Limitation de la mobilisation et des AVQ
- Retrait et isolement social
Évaluation comportementale
- Clientèle adulte/âgée en soins intensifs, incapable de
communiquer verbalement : grille CPOT
- Clientèle pédiatrique: échelles NIPS, FLACC, EVENDOL
- Clientèle gériatrique: grille PACSLAC, échelle DOLOPLUS
Choix de l’outil d’évaluation
- Âge (prématuré et nouveau-né, nourrisson, enfant, adulte,
personne âgée) - Type de douleur (ex.: neuropathique = DN4)
- Capacités cognitives
- Capacités à communiquer
- Contexte de soins (soins intensifs, urgence, post-op,
cancérologie, etc.)