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délinquance et criminalité > samedi 11 février > Flashcards

samedi 11 février Flashcards

1
Q

quelles sont les 4 formes traditionnelles de classification des crimes?

A
  1. délits contre la personne
  2. délits contre la propriété
  3. délits contre les institutions politiques et étatiques
  4. délits sans victime
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2
Q

À quoi servent les typologies?

A
  • sert à classer les différents types de délinquants ou les différents types de crime
  • permet l’élaboration de mesures pour mieux prendre en charge la délinquance
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3
Q

quelles sont les 5 typologies de Ferri?

A
  1. criminel-né:
    Bon délinquant comme un bon citoyen est un bon travailleur. On à l’égard du délit et de la peine des idées et des sentiments tout à fait opposés à ceux que les législateurs et les criminalistes supposent.
  2. criminel fou/aliéné:
    tout contact avec la réalité est rompu, ses crimes correspondent à ses fantasmes, à ses hallucinations et à ses délires. Commet ses crimes sans motif apparent, comme des meurtres crapuleux.
  3. criminel par passion:
    personne dont l’émotivité est particulièrement aiguë, lorsque cette émotivité est à son paroxysme, l’acte délictueux peut survenir. Rarement prémédité. Peu de risque de récidive.
  4. criminel d’habitude:
    professionnel ou multirécidiviste, en fait son mode de vie. Sa dangerosité est mesurée selon la violence des actes commis.
  5. criminel d’occasion:
    Personne qui n’est pas foncièrement criminelle, mais qui n’a pas la capacité de résister à la tentation de commettre un délit.
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4
Q

qu’est-ce qu’ont étudié Clinard et Quinney, sociologues américains?

A

ont fait le lien entre les types de criminels et la réaction sociale qu’ils suscitent

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5
Q

Typologie de Clinard et Quinney
quelles sont les différentes réactions sociales face aux auteurs de crimes violents contre la personne?

A

2 types:
premier délit et récidiviste

  • peu ou pas d’appui du groupe
  • réaction sociale négative très vive (on veut que les gens payent pour leur crime)
  • peine de mort pour les meurtrier
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6
Q

Typologie de Clinard et Quinney
quelles sont les différentes réactions sociales face aux auteurs occasionnels de crimes contre la propriété?

A

type:
ne s’identifient pas au crime
rationnalisation du geste par besoin matériel ou psychologique (ex: j’avais faim)
voleurs

réactions:
- peu ou pas d’appui du groupe
- réaction sociale assez répressive ou indifférente

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7
Q

Typologie de Clinard et Quinney
quelles sont les différentes réactions sociales face aux auteurs de crimes occupationnels?

A

type:
Col blanc (utilise la profession pour faire crime et s’enrichir)
ne se perçoivent pas comme des criminels
estiment que leur comportement est acceptable
gens avec professions et acceptent les valeurs sociales

réaction:
- groupe tolère ce genre de comportement
- public est sensible à ces délits, mais excuse beaucoup, car les voit comme professionnels (crédibles)

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8
Q

Typologie de Clinard et Quinney:
quelles sont les différentes réactions sociales face aux délinquants politiques?

A

type:
ne se perçoivent pas comme des criminels
veulent provoquer des changements sociaux
conscients qu’ils enfreignent la loi

réaction:
groupe qui partagent valeurs et rejettent celles des autorités
tolérance sociale varie selon pays, moyens utilisés, dérangement causé

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9
Q

Typologie de Clinard et Quinney:
quelles sont les différentes réactions sociales face aux déinquants contre l’ordre public?

A

type:
alcoolique, travailleurs du sexe, consommation

réaction:
- groupe avec appui considérable
- tolérance sociale assez grande (gens considéré avec troubles mentaux)

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10
Q

Typologie Clinard et Quinney:
quelles sont les différentes réactions sociales face aux membres du crime organisé?

A

type:
Gains économiques par moyens illégaux
Gang, motards, mafia

réaction:
Groupe avec très grand appui, mais les risques de représailles qu’entraine l’idée de se désolidariser sont aussi grandes
Réaction sociale assez répressive

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11
Q

Typologies de Clinard et Quinney:
quelles sont les différentes réactions sociales face aux criminels professionnels?

A

type:
Spécialisation dans un type de crime
Mode de vie
Maitre dans son art
Fausse monnaie, vente/contrefaçon d’arts, technologie

réactions:
Prestige auprès des autres criminels à cause de leurs compétences
Groupe partage valeurs, croyances, attitudes
Réaction sociale sévère (affecte bcp de monde)

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12
Q

Typologies de Clinard et Quinney:
quelles sont les différentes réactions sociales face aux criminels traditionnels?

A

type:
Milieu défavorisé
Toxicomanie
Scolarisation faible
Délinquance précoce
Mode de vie
Gradation de la gravité des crimes pour être reconnu par ses pairs
Rejet des valeurs sociales
Valeurs de violence, acquisition rapide et illicite de biens
Objectifs de richesse et succès
Majorité des criminels
GILLES

réaction:
Groupe avec appui nécessaire (besoin de leur aide)
Crimes panifiés et exécutés en bande
Réaction sociale sévère

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13
Q

quels sont les différents objectifs derrière les sanctions pénales décidées par le juge?

A

o Dénoncer le comp illégal et le tort causé aux victimes/collectivité

o Dissuader les délinquants de commettre des infractions

o Isoler les délinquants du reste de la société (emprisonnement au besoin)

o Favoriser la réinsertion sociale (juge donne mesures, ex. thérapie)

o Assurer la réparation des torts causés aux victimes/collectivité (sentence tenter de ramener l’équilibre)

o Responsabiliser les délinquants par la reconnaissance du tort causé aux victimes/collectivité susciter la conscience de leur geste

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14
Q

La peine est proportionnelle à la gravité de l’infraction et au degré de responsabilité de l’infracteur, quels en sont les critères?

A

Gravité de l’infraction
- gravité objective: selon la loi
- gravité subjective (circonstances et états d’esprits (motivations))
- gravité matérielle (préjudices, violence, pertes)

Degré de responsabilité de l’infracteur
- capacités intellectuelles (âge et maturité)
- réputation
- participation criminelle (association gang)
- histoire familiale et sociale

circonstances atténuantes:
- plaidoyer de culpabilité, jeune âge, absence de casier judiciaire
circonstances aggravantes:
- arme, vulnérabilité victime, incidence crime sur la collectivité, code criminel

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15
Q

quelles sont les différentes natures de la sanction pénale?

A

o Peines corporelles = n’existent plus (flagellation, décapitation, fouet, peine de mort)

o Peines privatives de liberté = enlever la liberté physique (incarcération)

o Peines restrictives de liberté = restreindre la liberté (sentence à purger en collectivité, la fin de semaine)

o Peines pécuniaires = $ (amende, remboursement à la victime)

o Mesures de sûreté = encadrement (probation, travaux d’intérêts généraux, couvre-feu)

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16
Q

quelles sont les différentes peines possibles?

A
  • Absolution
    >Inconditionnelle  sans conditions, casier judiciaire dure 1 an
    >Conditionnelle  avec conditions (ex. donner $ à organisme), casier judiciaire dure 1 an (même si conditions durent + longtemps), capable de prouver que la personne ne devrait pas avoir casier judiciaire, car ça nuirait à son travail
  • Sentence suspendue (ex. si tu réussis thérapie, la sentence sera suspendue)
  • Amende
  • Dédommagement
  • Probation (rencontrer agent)
  • Emprisonnement avec sursis (purger en collectivité)
  • Emprisonnement discontinu (purger fins de semaine)
  • Emprisonnement
  • Travaux communautaires
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17
Q

quels sont les différents taux d’incarcérations dans les différents pays?

A

o #1 = É-U
o #2 = Chine
o #46 = Canada
o #? = Corée du Nord (on ne sait pas)
o Premières Nations = + grande proportion au Canada

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18
Q

Pourquoi la mise en place de libérations anticipées sont importantes?

A
  • toutes les peines de détention ont une fin
  • actes criminels sont commis dans la collectivité et c’est dans la collectivité que les mesures donneront les meilleurs résultats
  • favorisent la responsabilisation
  • implication de la collectivité est une garantie de protection des victimes
  • une libération en collectivité est moins couteuse que l’emprisonnement

maison de transition = réinsertion sociale

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19
Q

quels sont les différents types de libération conditionnelle au fédéral?

A
  1. permission de sortir
    avec ou sans escorte
  2. semi-liberté
    pour participer aux activités de communauté pour participer à sa réinsertion sociale (souvent en maison de transition)
  3. libération conditionnelle totale
    permet de participer à la réinsertion, mais pas obligatoirement en maison de transition (peut être à la maison si c’est une option)
  4. libération d’office
    donnée au 2/3 de la sentence, vont pas en maison de transition (représente un risque), mais permet d’être encadré en société
  5. Maintien en incarcération (pas une libération)
    représente un trop gros risque, donc pas de libération, reste en prison
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20
Q

quels sont les facteurs dynamiques liés à la décision de libération conditionnelle (contributifs et non-contributifs)?

A
  1. Indicateurs du domaine de l’emploi et des études
    - antécédents scolaires, antécédents professionnels, compétences, attitudes à l’égard du travail
  2. indicateurs du domaine des relations matrimoniales et familiales
    - enfance, relations intimes, compétences parentales, etc.
  3. indicateurs du domaine des fréquentations
    - criminalité, lacunes prosociales
    - si la personne est incapable d’avoir des relations stables et saines = risques de récidives
  4. indicateurs du domaine de la toxicomanie
  5. indicateurs comportements dans la collectivité
  6. indicateurs domaine vie personnelle et affective
  7. indicateurs attitudes
    - attitudes pro-sociales? responsabilisé?
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21
Q

quelle est la différente entre la libération consitionnelle du fédéral et du provincial?

A

provincial est moins encadré que le fédéral car sentences moins graves et longues (plus en mois)

mais les motifs décisionnels sont les mêmes pour les deux (délinquant doit prouver que sa motivation au changement est authentique)

22
Q

Quels sont les 7 critères liés à la décision de libération conditionnelle?***

A
  • fréquentations
  • relations matrimoniales/familiales
  • toxicomanie
  • attitude
  • comportements en collectivité
  • emploi/études
  • vie personnelle/affective
23
Q

comment caractériser le statut d’autorité sur le délinquant?

A

Droit institutionnel reconnu et exercé par une personne ayant un statut défini socialement, dans le but d’influencer les actions des autres.

aspect de pouvoir = avoir la capacité d’influencer une personne, cette personne doit reconnaître qu’on est là pour aider, mais c’est un pouvoir donné par une autorité supérieur, donc a des limites, on influence dans le but d’aider et de motiver

24
Q

Comment intervenir avec des personnes qui ne demandent pas les services imposés ?

A

Une avenue est de mettre l’accent sur la relation entre la personne, l’intervenant et l’organisme.

Miser sur la force du groupe est aussi aidant.

La création du lien avec le délinquant est la clé pour réussir a aidé une personne qui ne veut pas d’aide.

On doit croire en le client, qu’il peut changer, sinon ça parait dans le lien, mais on ne peut pas faire le travail pour lui.

Mais il y a une limite de ce qu’on peut faire pour quelqu’un qui ne veut pas s’aider.

Sa croyance dans son rétablissement, dans son thérapeute et dans les moyens utilisés constitue des atouts considérables dans la réussite de l’intervention.

25
Q

quelles sont les différentes résistances qu’une personne peut avoir?

A

face à la thérapie
face au changement
Face à l’environnement
face aux thérapeutes
face à l’alliance

on doit les reconnaître et les nommer pour les travailler

Les thérapeutes voient le travail des résistances comme faisant partie intégrante du traitement ; ils vont reconnaître et valider la personne dans ses émotions et ses perceptions pour ensuite la sensibiliser à d’autres points de vue

26
Q

qu’est-ce qui caractérise la résistance au changement?

A

On doit être capable d’aller au rythme de la personne car le changement est inconnu

Doit demander qu’est-ce que le client a à perdre

Montrer à la personne que c’est possible et les avantages au changement

27
Q

qu’est-ce qui caractérise la résistance à l’environnement? (davantage pour interventions de groupe)

A

Attitudes face au traitements diffèrent

Proches sceptiques ou contres (peur de l’identification dénie)

Absence de réseau de support, Peur d’être stigmatisé, Antagonistes dans le groupe.

En groupe = beaucoup de différences qui peut empêcher de créer un lien et donc empêcher la motivation au changement

28
Q

qu’est-ce qui caractérise la résistance au traitement?

A

Trop long, trop de monde, trop d’écriture à produire, trop difficile à suivre.

Peur de certaines techniques (être démoli psychologiquement (anti-sociaux); être ridiculisé (toxicomanes); recevoir des chocs électriques (délinquants sexuels), peur de l’abandon de l’intervenant.

29
Q

qu’est-ce qui caractérise la résistance à l’alliance?

A

Pas toujours un bon match entre le client et le thérapeute
Client et animateur ont leur propre histoire relationnelle, leur propre style d’attachement.

Une bonne alliance thérapeuthique est la base même de l’intervention

30
Q

quelles sont les différentes techniques pour dépasser les résistances du délinquant?

A
  1. la confrontation
    Refléter la résistance au patient, l’amener à prendre conscience qu’il « résiste ».
  2. L’éclaircissement
    Montrer comment elle fonctionne, quel rôle défensif elle revêt « ici et maintenant », on demande ce qui se passe dans sa tête.
  3. L’interprétation
    Éclairer la signification inconsciente de la résistance en montrant à quelle défense elle renvoie et en dégageant les sources de ce conflit, plus une réflexion dans sa tête
  4. La perlaboration
    Répéter la résistance à chaque occasion, jusqu’à ce que le patient puisse en comprendre clairement le sens et modifier son comportement de résistance
31
Q

Quels sont les 3 styles de coopération?

A
  1. VISITEUR (vitesse lente)
    - dit qu’elle n’a pas de problème
    - est là par motivation extrinsèque
    - aucun désir de changement
    réponse: chercher les forces du client, bcp d’accompagnement, bâtir la relation
    jean-françois
  2. PLAIGNANT (vitesse moyenne)
    - reconnait son problème
    - ne veut pas ou n’est pas dans la capacité d’agir (oui mais…)
    - résistance au changement
    - position de victime
    réponse: peu d’actions contrètes, visualisation, parler indirectement (small talk)
    martin
  3. ACHETEUR (vitesse rapide)
    - une personne qui reconnait son problème
    - prête au changement
    réponse: donner tâches faisables et utiles
    daniel
32
Q

avec quel dilemme se retrouve les intervenants au niveau du rôle attendu en contexte judiciaire?

A

Ce que nous voulons (réinsertion sociale)
vs
ce qu’on nous demande (contrôler)

*la société veut pas vraiment la réinsertion, on doit donc sensibiliser la population et déconstruire les biais liés aux préjugés (sensasionnalisme)

33
Q

Quels sont les 3 aspects essentiels à ce qui attrait au rôle attendu en contexte judiciaire?
**

A
  1. Surveillance
    surveiller les comportements des contrevenants (en établissement ou en collectivité), rôle primordial, encadrer et aider en les dirigeant vers les ressources appropriées
  2. Prévention de la récidive
    aider à contrer tous les facteurs criminogènes et augmenter les facteurs de protection (trouver un emploi, logement, réseau social sain), diminuer les chances de récidives, établissement d’un plan d’intervention
  3. Réinsertion sociale
    doit être capable de vivre en conformité avec les valeurs sociétales

harmoniser les 3 aspects = dilemme devient moins important

34
Q

En quoi peut consister le rôle de surveillance de l’intervenant?

A
  • respect du couvre-feu
  • interdiction de s’approcher ou communiquer avec une personne donnée
  • interdiction de fréquenter les milieux criminels
  • travaux communautaire/cure de désintox
  • interdiction de consommer alcool/drogue
  • etc.
35
Q

En quoi peut consister le rôle de prévention de la récidive de l’intervenant?

A
  • aider à trouver un emploi
  • aider à trouver un logement
  • aider à se refaire un réseau social
  • aider à arrêter la consommation
36
Q

En quoi peut consister le rôle de réinsertion sociale d’un intervenant?

A
  • éduquer pour vivre en conformité avec les normes et les valeurs sociétales
  • développer un sentiment d’appartenance à la communauté
  • subvenir adéquatement à ses besoins
  • vivre un certain bien-être
  • participer pleinement à la vie active
37
Q

quelles sont les différentes thérapies existantes pour aider les délinquants?

A
  • thérapies rationnelles
    ex: existentielle, psycho-sociale, approches rogériennes, rationnelle-émotionnelle, etc.
  • thérapies dynamiques
    ex: hypnose, suggestion, exploration des fantasmes, psychanalyse freudienne (trop complexe = moins populaire)
  • méthodes d’entraînement
    ex: relaxation, méditation, auto-hypnose, désensibilisation (délinquant sexuel = masturbation prolongée), aversion, rééducation
  • traitement de groupe
    ex: thérapie de groupe**
38
Q

quels sont les objectifs de la thérapie de groupe?

A
  • très efficace
  • confrontation, échange d’expérience, dédramatisation du vécu, voir qu’on est pas seul
  • ont un gros impact
  • la force du groupe bonifie l’intervention
  • vise autant le développement de la personne que le changement social

vise surtout:
- réadaptation
- développement personnel
- réinsertion sociale
- résolution de problèmes
- acquisition de valeurs sociales
- socialisation
- prévention
- action sociale

39
Q

la motivation au changement c’est l’ensemble des forces qui déterminent:

A
  • la décision de modifier un comportement
  • la mise en place de stratégies de changement
  • la maintien du nouveau comportement

Bien souvent l’individu désire modifier son comportement, mais est ambivalent …
- Il veut changer
- Et il veut conserver son comportement actuel

on doit être capable de travailler avec l’ambivalence de la personne

On doit travailler un système pour entraîner la désirabilité au changement (surtout un bon réseau social)

Motivation au changement n’est pas un trait de personnalité, il est un désir, un besoin

40
Q

quelles sont les 3 composantes de la motivation au changement?
*****

A
  • importance du changement (vouloir changer)
  • disposition au changement (être prêt maintenant)
  • auto-efficacité (croire en ses capacités)

sont inter-reliés
le désir doit être intrinsèque chez l’individu
les trois doivent être présents pour que le changement ait lieu

41
Q

qu’est-ce que l’approche motivationnelle (Entretien motivationnel)?

A

But:
Accroître la motivation au changement chez les personnes ambivalentes ou peu disposées au changement

On guide vers le changement, on le force pas
On doit l’amener à croire en ses capacités, lui redonner du pouvoir sur lui-même

42
Q

Quels sont les 4 principaux concepts de l’entretien motivationnel?

A
  1. collaboration
  2. Altruisme: donner priorité au client lorsqu’on est avec lui
  3. Évocation: verbalisation des réussites de la personne, doit se mettre dans une identité de succès, centré sur la personne et ses capacités
  4. Non-jugement: on accepte, mais avec réserve
    - valeur inconditionnelle
    - soutien autonomie
    - empathie
    - valorisation
43
Q

Quels sont les 5 stades de changement?

A
  1. pré-contemplation
  2. contemplation
  3. détermination/préparation
  4. action
  5. maintien

on peut faire des aller-retours
les différents niveau représentent du concret pour le client, et de visualiser permet de motiver

44
Q

quels sont les caractéristiques de la pré-contemplation?

A

Ne reconnaît pas son problème ET/OU
Ne désire pas changer ses comportements problématiques
Est pessimiste quant à sa possibilité/capacité de changer
Manque de conscience du problème

Comportements:
Argumente, s’oppose, dénigre le point de vue du thérapeute
Évite activement ce qu’il faut faire pour changer
Blâme les autres pour son problème
Est passif en traitement, non engagé
Minimise son problème
Est hostile à l’égard du thérapeute
Fuit toute discussion sur le sujet

45
Q

quelles sont les caractéristiques de la contemplation?

A

Reconnaît de plus en plus son problème, mais demeure ambivalent Désire de plus en plus changer ses comportements problématiques; Pense à des moyens concrets de changement;
Ne pose pas de gestes de changement; Tente de comprendre son problème;
Idéalisation des comportements encore présente;
Prêt à soupeser les pours et les contres du changement; Crainte du changement.

Intervention:
Travailler l’écart entre l’actuel et le désiré
Travailler le sentiment d’efficacité personnelle
Exercice sur les valeurs
La balance décisionnelle (avantages vs désavantages)

46
Q

quelles sont les caractéristiques de la préparation/détermination?

A

Caractéristiques:
Reconnaît son problème;
Les « pour » surpassent les « contre »;
Désire changer ses comportements;
Pense à des moyens concrets;
Sur le point de poser des gestes de changement;
Planifie comment il va faire pour changer;
Prêt à développer un plan d’action adapté à lui;
Craintes demeurent…

Intervention
Fortifier engagement
Cibler les étapes à franchir (Quoi? Quand? Comment?)
Demeurer réaliste
Prévoir obstacles
Consolider efficacité personnelle
Prévoir indices de changement
Prévoir renforcements

47
Q

quelles sont les caractéristiques de l’action?

A

Caractéristiques:
Motivation de + en + intrinsèque;
Tentatives de changement (comportements, relations, environnement);
Sentiment efficacité augmente;
Reconnaît avantages changements;
Confiance et espoir.

Intervention:
Aider à progresser vers changement
Soutenir mise en œuvre plan d’action
Moyens suffisants, utilisables, réalistes et variés
Objectifs court terme
Prévoir soutien, renforcements, etc.

48
Q

quelles sont les caractéristiques du maintien?

A

Caractéristiques:
A fait les changements désirés;
Situations à risque toujours présentes;
Stratégies de prévention des rechutes;
Sentiment d’efficacité élevée;
Demeurer vigilant;
Motivé à maintenir ses acquis.

Intervention
Déterminer situations à risque de rechute/récidive;
Expérimenter comportements alternatifs;
Plan d’urgence;
Remémorer les progrès;
Renouveler l’engagement (sens du changement/valeurs)

Consolidation de ses nouveaux acquis/comportements en occupant de moins en moins un rôle d’intervention (voir ce qui se passe quand on est plus là)

La récidive peut encore être possible, mais nos outils sont encore présents avec le délinquant

49
Q

quels sont les principaux buts de l’entretien motivationnel?

A
  • exprimer de l’empathie
  • développer la divergence (client doit vouloir le changement)
  • s’adapter aux résistances du client
  • renforcer le sentiment d’efficacité personnelle
50
Q

envers quelle population de délinquant l’entretien motivationnel est-il le plus efficace?

A

envers les délinquants ayant un dépendance
ex: violence conjugal, délinquance sexuelle, abus de substances, crimes violents

délinquance et criminalité (4 decks)

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