RISQUE D'EXPLOSION Flashcards
LE RISQUE D’EXPLOSION
Il est généré par la présence :
► d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité ou au-dessus
► de poussières en suspension dans l’air, en
proportions variables susceptibles de propager le feu de façon comparable à une explosion (amidon, coton, sucre, aluminium, blé…)
► d’un récipient ou d’une conduite sous pression
► de produits explosifs par nature (poudres,
nitroglycérine, TNT, mélinite…)
► de gaz en récipient, soumis aux phénomènes de l’incendie : température, pression, etc.
L’explosion peut être déclenchée par :
► une source externe (étincelle, flamme)
► un échauffement trop important (surpression)
► un refroidissement trop rapide (choc thermique)
► un choc mécanique
► un apport brusque de comburant
RECONNAISSANCE DU RISQUE
Elle sert à :
► COLLECTER les informations, renseignements
► DÉCELER tout ce qui peut être à l’origine d’un feu, d’une explosion, ainsi que de leur propagation
► VOIR tout ce qui peut être fait et complété pour s’opposer à de tels sinistres
LE BUT DE L’INTERVENTION
L’intervention vise à :
► empêcher le risque de se transformer en explosion
► préparer la mise en œuvre des moyens
susceptibles de limiter les dégâts et dommages si l’explosion est probable
On distingue globalement le :
► risque d’explosion hors d’un feu ou d’un incendie
► risque d’explosion en présence d’un feu
Dans certains cas qui doivent rester très exceptionnels et après concertation entre le COS et le responsable du Gaz de France sur place, il peut être nécessaire de procéder à l’extinction alors même que la fuite n’est pas encore arrêtée.
Pour ce faire, la conjonction des 4 facteurs suivants
est nécessaire :
► urgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.)
► impossibilité d’effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs
► possibilité d’effectuer la neutralisation
directement au niveau de la fuite
► absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une ré-inflammation spontanée
CAS DES BOUTEILLES DE GAZ
Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà
d’une certaine température.
Ce risque est présent sur nos interventions sous
différentes formes :
► habitat individuel alimenté au butane ► habitat individuel et collectif alimentés au propane ► installations grande cuisine ► installations avec chaufferie ► installations mobil-home et caravane ► installations mobiles (rotisserie, food-trucks) ► installations précaires ► chantiers en toitures
Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de détachement doit :
► mesurer la température externe au moyen
d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH) ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud
► refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (CO2
et GPL : 100° C – oxygène : 350° C)
► dans le cas d’une bouteille d’acétylène prise dans un incendie, le COS demande l’intervention du LCPP d’urgence