RÉVISION Langage et cognition Flashcards

1
Q

Défintion du langage

A

Un système de communication qui nous permet de coder et d’exprimer nos pensées, idées et expériences

Le langage est composé de symboles relativement arbitraires, mais structurés de façon régulière

Le langage s’étudie selon différentes perspectives : Linguistique, anthropologique, développementale et cognitive.

La compréhension (p. ex., lire) et la production (p. ex., parler) du langage requièrent la contribution d’un ensemble de processus cognitifs

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2
Q

L’interdépendance des processus cognitifs

A
  • On doit PERCEVOIR les sons ou les lettres pour être en mesure d’entendre ou de lire des mots.
  • On doit garder les premiers mots d’une phrase en mémoire à court terme (MCT) pour parvenir à comprendre la phrase. On assume un rôle de la boucle phonologique.
  • Les nouveaux mots qu’on apprend sont entreposés en mémoire à long terme (MLT) et ils peuvent en être récupérés. Les nouveaux mots appris sont organisés selon un réseau sémantique complexe
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3
Q

Traits spécifiques qui distinguent le langage

A

Apprentissage :
Le locuteur d’une langue peut apprendre une autre langue.

Déplacement :
La possibilité de référer à des événements ou à des choses qui ne sont pas présentes « ici et maintenant ».

Créativité ou récursivité :
La capacité de construire un nombre infini de messages à partir des éléments de base de la langue.

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4
Q

Études sur le langage (3)

A

Skinner (1957) publie le livre « Verbal Behavior ».
Le langage est appris à l’aide du renforcement (béhaviorisme).

Chomsky (1957) réplique en publiant « Syntactic Structures ».
Les enfants produisent des phrases non renforcées (p. ex.« Maman, je te déteste ») et jamais entendues.
Malgré la variabilité à travers les cultures, les bases du langage sont les mêmes.
Le lexique d’un adulte comprend entre 60 000 et 75 000 mots.

Pinker (1994) publie « The Language Instinct ».
Le langage a évolué de façon distincte via la sélection naturelle.
Cette capacité est à la base du développement de la cognition.

(Dans l’étude des processus cognitifs associés au langage, on peut être amené à se questionner quant à la spécificité de ces processus.
– L’habileté à produire et à comprendre le langage dépendelle de processus spécifiques au langage ou bien de processus cognitifs plus généraux ?
– Selon Chomsky, un seul aspect du langage est attribuable à des processus spécifiques au langage : la récursivité. Tous les autres aspects du langage sont expliqués par des processus cognitifs non nécessairement liés au langage.
– Selon Pinker, le langage est une habileté unique avec des fonctions spécifiques (pas seulement la récursivité).)

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5
Q

Unités du langage (2)

A

Phonèmes : Unités du langage oral, correspondent aux sons du langage

Graphèmes : Unités du langage écrits, correspondent au lettres

  • les regrouper en mots et associer une signification à ces mots
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6
Q

2 hypothèses sur la compréhension du langage écrit

A

L’hypothèse d’un accès direct propose que les graphèmes d’un mot sont directement associés à la signification du mot.

L’hypothèse d’une médiation phonologique propose que les graphèmes d’un mot sont traduits en phonèmes avant d’être associés à la signification du mot

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7
Q

L’hypothèse d’une double voie

A

Cette hypothèse intègre l’hypothèse de l’accès direct et celle de la médiation phonologique

Voie lexicale :
– Elle correspond à l’hypothèse de l’accès direct.
– Toutes les lettres d’un mot y sont traitées en parallèle.
– Elle est utilisée lorsque le mot écrit est connu.

Voie non lexicale :
– Elle correspond à l’hypothèse d’une médiation phonologique.
– Toutes les lettres d’un mot y sont traitées en série.
– Elle est utilisée lorsque le mot écrit est inconnu.

L’hypothèse d’une double voie suggère que les processus permettant de comprendre le langage varieraient en fonction de la situation

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8
Q

Mouvements oculaires:
Pourquoi l’œil doit-il être repositionné si souvent

3 zones qui varient en fonction de leur distance du point de fixation

A

Pour tirer profit de la structure de la rétine qui présente une grande concentration de cônes au niveau de la fovéa et ceux-ci permettent d’obtenir une bien meilleure définition de l’image que les bâtonnets

Périphérie
Parafovéa (10 d. autour du point de fixation)
Fovéa (2 d. autour du point de fixation)

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9
Q

Mouvements oculaires:

Pourquoi l’œil ne se déplace-t-il pas doucement sur la ligne ?

A

Fixations Durée moyenne: 200 à 250 msec

Mots Sautés : Une certain nombrede mots ne sont jamais fixés. Il s’agit souvent de mots de fonction courts.

Saccades :
Longueur moyenne: 8 lettres
Durée moyenne: 20 à 35 msec

Régression :
Environ 10 à 15% des saccades sontfaites vers l’arrière

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10
Q

Lecture conjointe

A

La lecture conjointe constitue l’activité en lien avec la lecture la plus fréquente à la maison et la plus appréciée par les parents et les enfants

Les enfants regardent-ils le texte quand ils se font lire une histoire ? • Moins de 7% du temps

L’organisation visuelle du texte influence-t-elle le regard de l’enfant sur le texte ? • Non

L’exploration de l’illustration est-elle en lien avec la narration de l’adulte ? • Oui

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11
Q

Les représentations mentales

*Perception

A

Une représentation est un phénomène mental qui correspond à un ensemble plus ou moins conscient, organisé et cohérent de caractéristiques concernant un objet, une personne ou un événement. En d’autres mots, les représentations mentales sont comme une image interne de notre environnement.

*Le langage influence les perceptions (celles des couleurs du moins)

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12
Q

Théorie de la représentation lexicale

Organisation en mémoire du vocabulaire des personnes multilingues

A

• L’hypothèse des représentations séparées stipule qu’il existe des représentations conceptuelles distinctes, une pour chaque langue.
Lorsque la langue est changée (d’anglais à espagnol ou d’espagnol à anglais), la performance augmente, comme c’est le cas lorsque la catégorie est changée (p. ex., de fruits à professions).
Ce résultat semble être un appui à l’hypothèse des représentations conceptuelles multiples du lexique chez les personnes multilingues.
En effet, le relâchement de l’interférence proactive (augmentation de la performance au 4e essai) est observé lorsque les mots à mémoriser appartiennent à des catégories psychologiques distinctes

• L’hypothèse de la représentation commune stipule qu’il existe une représentation conceptuelle commune à toutes les langues.
Ce résultat est un appui à l’hypothèse de la représentation commune. En effet, s’il existait 2 représentations conceptuelles séparées chez les bilingues, le temps de réponse aurait été supérieur dans les essais où la langue est différente.
Les participants auraient eu besoin de temps supplémentaire pour passer de la représentation d’une langue à celle de l’autre langue

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13
Q

Implications (4) de la production du langage oral

A

– Récupération de mots en mémoire;
– Récupération rapide (plus de 3 mots par seconde) à partir d’un lexique de plus de 50 000 mots;
– Production rapide de mots dans le bon ordre;
– Combinaison avec d’autres mots pour créer une phrase grammaticalement correcte.

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14
Q

La planification du langage oral

A
  • Il semble donc y avoir une certaine flexibilité dans la planification du langage oral, qui varie en fonction des demandes de la situation dans laquelle se retrouve le locuteur.
  • Quand la situation pose peu de contraintes sur quoi dire et quand le dire, la planification peut être considérable (jusqu’au niveau de la phrase). Lorsque le temps est limité et/ou les demandes sont élevées, il y a peu de planification du discours.
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15
Q

Modèle de la production orale

4 niveaux de traitements

A

Sémantique : Représentation abstraite d’idée(s)

Syntaxique : Structure grammaticale

Morphologique : Sélection des morphèmes (plus petite unité porteuse de sens)

Phonologique : Information sur la prononciation

Selon Bock et Levelt, les 4 niveaux de traitement se produisent de façon séquentielle (c.-à-d. en étapes). – Chaque étape doit être complétée avant de commencer la suivante.

Selon Dell, le traitement à chacun des niveaux et pour l’ensemble des niveaux s’effectue en parallèle.
– Les 4 niveaux interviennent simultanément et interagissent (c.-à-d. s’influencent mutuellement).
– Les représentations construites à chaque niveau de traitement sont disponibles à tout moment dans le système.
– Comme dans un réseau, lorsqu’une unité (p. ex., un mot, un concept) est activée à un niveau, elle envoie de l’activation aux unités reliées à tous les niveaux (mécanisme d’activation diffusante)

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16
Q

Principaux types de lapsus (5)

A
  • Anticipation : utilisation d’un élément avant son emploi approprié dans la phrase parce qu’il correspond à un élément à venir. – P. ex., « Ma pente est perméable à l’eau » au lieu de « Ma tente est perméable à l’eau ».
  • Persévération : Utilisation d’un élément qui convenait plus tôt dans la phrase, mais qui est impropre par la suite. – P. ex., « Une expression expirante » au lieu de « Une expression inspirante ».
  • Omission : oubli d’un élément de la phrase. – P. ex., « Il a _lissé dans la piscine » au lieu de « Il a glissé dans la piscine ».
  • Substitution : remplacement d’un élément par un autre. – P. ex., « Après qu’il ne soit trop tard » au lieu de « Avant qu’il ne soit trop tard ».
  • Inversion : transposition de 2 éléments de la phrase. – P. ex., « Je dois emmener l’école à mon fils » au lieu de « Je dois emmener mon fils à l’école ».
17
Q

interprétation des lapsus

A

Le modèle parallèle de Dell permet de rendre compte directement de plusieurs types de lapsus

Grâce au mécanisme d’activation diffusante, plusieurs unités reliées sont activées simultanément à tous les niveaux de traitement.

Selon le modèle parallèle, les erreurs d’anticipation et d’inversion sont possibles par le fait que plusieurs sons et mots d’une phrase sont simultanément activés lors de la planification.

18
Q

Production orale et mémoire

A
  • La production du langage oral et la mémoire à court terme (MCT) semblent être intimement reliées.
  • Adams et Gathercole (2000) montrent que les enfants qui réussissent le mieux à des tests de MCT verbale possèdent de meilleures habiletés de production orale.
  • Les auteurs suggèrent que la MCT joue un rôle important dans l’acquisition du langage.

• Certains facteurs qui influencent la production de lapsus affectent également la capacité de la MCT.
– P. ex. : la similitude phonologique.

• Un lapsus de substitution est susceptible d’impliquer la sélection inappropriée d’un mot faisant partie de la même catégorie phonologique.
– Selon le modèle de Dell, l’activation d’un mot s’étend aux mots de même catégorie à tous les niveaux de traitement.

• La capacité de la MCT est diminuée lorsque les stimuli sont similaires phonologiquement (Baddeley, 1966)