Révision intra jurisprudence Flashcards
Quels sont les faits dans Daoust c. Daoust ?
Lucien va voir sa mère avant qu’elle meure et la convainc de tout lui léguer (donation universelle).
Lorsqu’elle décède, elle n’a presque rien à léguer à ses héritiers. Ses héritiers veulent faire annuler la donation.
À propos de Daoust c. Daoust : Choisissez, parmi les énoncés suivants, celui ou ceux correspondant à la position retenue par la Cour supérieure dans l’affaire Daoust.
a) La partie débitrice a payé à quelqu’un qui n’était pas le créancier ou son représentant autorisé, mais comme il s’agissait d’un paiement effectué de bonne foi à une personne qui était un créancier apparent, elle est entièrement libérée et ne doit rien à la partie qui est véritablement créancière.
b) Selon le juge, la bonne foi de la personne qui paie à un créancier apparent doit être appréciée en fonction d’une norme objective plutôt que subjective.
L’énoncé a) est valide. Cécile ne devait donc rien à la succession qui était la véritable partie créancière par l’application de la règle du créancier apparent qui était son frère Lucien.
L’énoncé b) est inexact parce que la Cour supérieure considère que la bonne foi doit s’évaluer en fonction d’une norme subjective, c’est-à-dire ce que la partie débitrice croyait elle-même.
Quelles sont les conclusions de Daoust c. Daoust?
Cécile, qui était de bonne foi lorsqu’elle a payé le créancier apparent, devait l’argent aux héritiers, mais elle a payé Lucien donc elle a payé quelqu’un d’autre que le véritable créancier. Donc les héritiers sont privés du paiement que Cécile a effectué.
Quels sont les articles étudiés dans Daoust c. Daoust?
1559 CCQ
2805 CCQ
Quels sont les faits dans Smurfit-Stone?
Les filles du défunt se considèrent les héritières légitimes du défunt et intentent une action contre l’ancienne conjointe de leur père.
Quelle est la contradiction entre Daoust et Smurfit-Stone?
Daoust (1976) nous dit que l’appréciation de la bonne foi est subjective alors que Smurfit-Stone (2005) nous dit que l’appréciation de la bonne foi est objective.
À propos de Smurfit :
a) La partie débitrice a payé à quelqu’un qui n’était pas le créancier ou son représentant autorisé, mais comme il s’agissait d’un paiement effectué de bonne foi à une personne qui était un créancier apparent, elle est entièrement libérée et ne doit rien à la partie qui est véritablement créancière.
b) La bonne foi de la personne qui paie à un créancier apparent doit être appréciée en fonction d’une norme objective plutôt que subjective.
L’énoncé a) est inexact parce qu’une portion seulement des paiement effectués a été validée sur le fondement de la règle relative au créancier apparent. À partir d’un certain point dans le temps, la partie débitrice ne profitait plus de cette règle en raison de l’information qui avait été formellement portée à sa connaissance.
L’énoncé b) est valide. La Cour d’appel considère (contrairement à la position de la Cour supérieure dans Daoust) qu’il faut évaluer la croyance en fonction d’une norme objective, c’est-à-dire la croyance d’une personne normalement avisée placée dans les mêmes circonstances.
Quelles sont les conclusions de Smurfit-Stone?
Les filles du défunt ont gagné. À partir de la mise en cause, l’art. 1559 ne fonctionne plus. La compagnie devra donc maintenant payer à la bonne personne, soit aux filles.
Quels sont les faits dans Cayouette?
Une partie est créancière : fait des travaux d’excavation
Une partie est débitrice : elle a bénéficié des travaux d’excavation.
Un compte courant est une forme de comptabilité pour la tenue de ce qui est du d’une partie à une autre partie.
Comme stratégie, la partie débitrice a payé les factures les plus récentes afin de laisser les factures plus anciennes se prescrirent.
La position de la partie créancière : on n’est pas en face de dettes distinctes. À chaque fois qu’on fait un paiement, on interrompt la prescription de cette masse.
Qui a eu gain de cause dans Cayouette?
La partie créancière.
À propos de Cayouette : Quelle est la position de la Cour d’appel dans l’arrêt C.A. Cayouette c. Billet?
Le recours de l’entrepreneur n’est pas prescrit parce que le paiement de la cliente a interrompu la prescription sur l’ensemble de ce qui est dû en vertu du compte courant. Le paiement porte sur une dette unique, qui prend la forme d’un compte courant. Il interrompt donc la prescription pour tout ce qui est dû quant au solde de ce compte. Le coût des travaux ne correspond pas à des dettes distinctes, donc il n’y a pas d’imputation sur des montants distincts, peu importe à quel moment les travaux ont été effectués.
Quels sont les articles analysés dans Cayouette?
1569 CCQ
1571 CCQ
1572 CCQ
2885 CCQ
2898 CCQ
2931 CCQ
2925 CCQ
Quels sont les faits dans Canada Gum?
Une cie a fait une prestation de service à une autre cie.
Les deux ne sont pas d’accord sur la dette qu’il reste à payer.
La cliente fait une offre de paiement
La partie créancière encaisse l’argent
Est-ce que l’offre est conditionnelle ou pure et simple?
Qu’est-ce qui est à retenir dans l’arrêt Cayouette?
Dans le cas de comptes courants, les différents montants de paiement sont fusionnés et représentent une seule et même dette.
C’est la règle de l’art. 1570 C.c.Q.
Quelle est la position exprimée par la Cour d’appel dans l’arrêt Canada Gum?
La partie créancière avait le droit de réclamer le surplus, même si elle a retiré la somme consignée. La partie débitrice se reconnaissait endettée de ce qu’elle a offert. Dès lors, il fallait appliquer la règle propre aux offres non conditionnelles quant aux conséquences d’un retrait par le créancier, laquelle est aujourd’hui énoncée à l’article 215 al. 3 CPC. La partie créancière avait droit de réclamer le surplus malgré le retrait qu’elle a effectué.
Qu’est-ce qui est à retenir de Canada Gum?
Lorsqu’on offre ce qu’on reconnait devoir, il s’agit d’une offre non conditionnelle. Dans cette affaire, la partie débitrice a tenté de maquiller une offre conditionnelle qui était en réalité une offre pure et simple.
Ce que l’on a offert est ce que l’on croit devoir.
Quels sont les faits dans Banque de Montréal c. La Prudentielle?
La partie débitrice fait des offres (toutes croches) Quand on gratte cette offre toute croche : on en vient à la conclusion que c’est une offre conditionnelle.
On a appliqué le critère de canada gum :
o Est-ce qu’on nie devoir? Oui
o Ils ont consigné une somme dans les 6 chiffres pendant longtemps et ils ont eu à payer des intérêts depuis le premier jour (puisqu’ils n’avaient pas fait des offres pures et simples donc qu’ils ne pouvaient pas être libérés des intérêts).
Quelle est la position exprimée par la Cour d’appel dans l’arrêt Banque de Montréal?
l s’agissait d’une offre conditionnelle, parce que la partie débitrice contestait devoir ce qu’elle a offert et consigné. La partie débitrice contestait devoir ce qu’elle a offert et consigné. Dès lors, il fallait appliquer la règle propre aux offres conditionnelles quant aux conséquences d’un retrait par le créancier, laquelle est aujourd’hui énoncée à l’article 215 al. 3 CPC. C’est pourquoi la Cour d’appel a répondu par la négative à la partie créancière qui demandait, par jugement déclaratoire, si elle pouvait retirer la somme consignée sans renoncer au surplus.
Qu’est-ce que dit la Cour au sujet des offres conditionnelles dans Banque de Montréal?
La cour dit que les offres conditionnelles ne sont jamais considérées comme des offres valables puisque ce ne sont pas des offres au sens du ccq. Ce qui explique (la partie défenderesse a été condamnée à capital et intérêt depuis le début). Une offre conditionnelle ne libère pas des intérêts. Les offres conditionnelles sont une invitation à acheter la paix, une offre de règlement à l’amiable.
Quels sont les articles analysés dans Banque de Montréal?
1618 CCQ
1619 CCQ
1573, 1583, 1586 ET 1588 CCQ
Quels sont les articles analysés dans Houlachi?
1712 CCQ
Quels sont les faits dans Houlachi?
En demande : des promettant acheteur
En défense : des promettant vendeur
C’est un contrat qui ne transfère pas tout de suite le droit de propriété. C’est une promesse de vente (c’est un contrat par lequel on s’engage à signer un autre contrat)
Les promettant acheteurs n’arrivent plus à trouver du financement à cause des promettants vendeurs
Les promettant vendeurs refusent puisqu’ils souhaitent avoir une preuve, une garantie des sous disponibles du prix de vente.
Exception d’inexécution
Quelle est la règle de Houlachi?
Il faut toujours s’assurer que l’argent est là lors de la passation de titre.