Répercussions bucco-dentaire des traitements oncologiques cervicaux-facia Flashcards
Dose minimale à risque =
Dose utilisée pour les cancers des VADS =
Dose pour les lymphomas =
Dose minimale à risque = 40 Gy
Dose utilisée pour les cancers des VADS = 55 - 65 Gy
Dose pour les lymphomes = 30 Gy
Les chimiothérapies cytotoxiques agissent
Au sein du noyau pour empêcher la prolifération tumorale
Chimiothérapie il existe donc des toxicités:
digestives, hématologiques, neurologiques et cutanéo-muqueuse
Toxicité digestive des chimiothérapies:
- répercussions dentaires
- nausées
- vomissements
- troubles du gout
+ modif du comportement alimentaire -> recherche de sucré
Toxicité hématologique des chimiothérapies:
Touche les cellules hématopoïétiques: risque hémorragique et infectieux
Toxicité cutanéo-muqueuse des chimiothérapies:
Mucites, inflammations des muqueuses
- alopécie, onycholyse, syndrome mains pied et acné
Les thérapies ciblées ciblent
Des anomalies moléculaires spécifiques des cellules tumorales
Parmi les thérapies ciblées, on retrouve:
- anticorps monoclonaux
- inhibiteurs de tyrosine kinase
Les anticorps monoclonaux ont différents types d’action:
Soit par blocage du ligand soit par inhibition
Les inhibiteurs de tyrosine kinase agissent en
Intra cellulaire en bloquant le récepteur
Les répercussions des thérapies ciblées peuvent être
des mucites (petits aphtes invalidants)
dysgueusie
xérostomie
réactions lichénoïdes
pigmentations palatines
Bevacizumab (avastin®) : risque
hémorragique dû au blocage des néo vaisseaux et au retard de la cicatrisation
Denosumab: risque
Mab anti-RANK-L Risque d’ostéonécrose des mâchoires
L’hormonothérapie est indiquée pour les cancers hormono-dépendants (sein, prostate).
Il n’y a pas de répercussions sur les soins bucco-dentaires directs, mais peut induire …
une ostéoporose (association à des bisphosphonates).
Pendant la chimiothérapie aplasiante :
- Il faut gérer les effets secondaires immédiats et les urgences thérapeutiques : Mucite, Infection bactérienne, fongique, virale
Pour les actes invasifs (avulsion), on réalise les actes d’urgence uniquement après :
- Avoir contacté l’oncologue : trouver fenêtre
- Avoir contrôlé le bilan biologique (connaissance du risque infectieux et hémorragique): NFS, plaquettes (neutrophiles»_space;1500, plaquettes >80000)
- Sous ATBxie et prévention risque hémorragique
Anti résorbeurs osseux: il existe 2 grandes familles
- biphosphonates: ciblent les ostéoclastes -> risque d’ONM pendant une dizaine d’années
- Denosumab: antiRANKL -> inhibent l’action des ostéoclastes, ONM moins important car ils sont éliminés au bout de qlq mois
L’ostéonécrose médicamenteuse est diagnostiquée dans le cas où l’on a :
- Une exposition osseuse de plus de 8 semaines
- Une exposition en relation avec la prise d’un anti-résorbeur osseux connu pour être associé
aux ONMs - Absence d’ATCD d’exposition à une radiothérapie (RTE) cervico-faciale : car nous serions
dans un cas d’ostéoradionécrose - Absence de métastase osseuse
Stade 0 ostéonécrose
Pas d’exposition osseuse mais signes cliniques non spécifiques
Stade 1 ostéonécrose
Ostéonécrose asymptomatique sans infection
Stade 2 ostéonécrose
Ostéonécrose symptomatique avec signes di’nfection
Stade 3 ostéonécrose
Ostéonécrose symptomatique avec signe d’infection avec extension voisine (fracture, fistule….)
Ostéonécrose: le CBCT permet de mettre en évidence:
- réaction périoste: le périoste s’épaissit (se calcifie), une couche se forme en pelure d’oignon
- séquestre osseux en formation: morceau d’os nécrotique se détache de l’os