Reneo 7 Flashcards

1
Q

De quoi est constituer le cytosquellete

A

♦ Le cytosquelette est constitué de plusieurs éléments : des microfilaments d’actine, des
filaments intermédiaires et des microtubules.

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2
Q

Roles du cytosquellete

A

Structural : il constitue l’armature / la charpente de la cellule, il va
lui permettre de lui donner sa forme et va soutenir le cytoplasme.
♦ Mobilité : il assure la mobilité des cellules et le mouvement des
organites se trouvant à l’intérieur des cellules.

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3
Q

Structure du cytosquellete

A

Les éléments du cytosquelette ont une structure cylindrique creusée.
♦ Ils ont été observés pour la première fois dans les années 1950
(Bernhardt) sous la forme d’une structure organisée (analyse du
fuseau mitotique).
♦ La structure tubulaire fut appelée microtubule en 1963 par
Slautterback, et isolée par Wolf en 1965.
♦ On a ensuite découvert des microfilaments non contractiles
appelé filaments intermédiaires.
♦ Puis des protéines contractiles furent découvertes à la même
époque : L’actine et la myosine, isolées dans les années 60
(1966).

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4
Q

3 classes de filament protéique

A

On va retrouver dans toutes les cellules des filaments non spécifiques :
o Des microfilaments d’actine de diamètre de l’ordre de 6 à 8
nanomètres.
o Des microtubules de diamètre de 25 nm (formé de tubulines
alpha et beta).
♦ Puis des filaments spécifiques à certaines cellules uniquement :
o Des filaments intermédiaires qui ont un diamètre de 11 nm.

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5
Q

Le terme de cytosquelette est impropre car, ?

A

Le terme de cytosquelette est impropre car, contrairement à la
constitution du squelette ossifié des vertébrés, le cytosquelette est très
dynamique et en remaniement permanent.

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6
Q

Localisations et repartitions du cytosquellete

A

 Le cytosquelette est ubiquitaire, on le retrouve un peu partout :
• En périphérie des cellules
• Dans le cytosol (lieu de synthèse)
• Sous la membrane plasmique (=le cortex cellulaire)
• Dans le nucléoplasme (avec les lamines, un type de
filament intermédiaire)

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7
Q

2 type de monomères protéiques dans le cytosquellete

A

Des protéines globulaires : pour les microfilaments d’actine, mais
aussi les microtubules.
 Des protéines fibreuses : qui comportent un long domaine central
organisé sous forme d’une hélice Alpha et qui va permettre, en
s’associant, de former les filaments intermédiaires.

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8
Q

Cytosquellete

A

Filaments sous 3
états possibles en
équilibre les uns
avec les autres
♦ Monomères libres : après leur synthèse ou provenant de phénomènes
de dépolymérisation de polymères complexes.
♦ Polymères instables : dans lequel des phénomènes de polymérisation
et dépolymérisation (assemblage/désassemblages) se produisent à des
fréquences qui sont en général relativement élevées.
♦ Polymères stabilisés : grâce à des interactions soit avec des protéines
associées, soit avec d’autres éléments du cytosquelette soit avec la
membrane plasmique.

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9
Q

Modifications
possibles des
éléments du
cytosquelette

A

Modifications
possibles des
éléments du
cytosquelette
♦ Les protéines des filaments intermédiaires vont être
phosphorylées/déphosphorylées, ce qui peut modifier leur fonction.
♦ Les filaments intermédiaires peuvent subir aussi des phénomènes de
glycosylation, en particulier de O-glycosylation, leur permettant
d’acquérir leur forme stabilisée.
♦ Les monomères (ex d’actine ou de tubuline) peuvent fixer des
ribonucléotides pour former soit des micro filaments d’actine (Fixation
de ATP ou ADP), soit des microtubules (fixation de GTP/GDP).
♦ Fixation de protéines associées aux micro filaments d’actine,
microtubule ou aux filaments intermédiaires.
♦ Ces polymères peuvent interagir entre eux. Il peut y avoir des
interactions entre les microfilaments d’actine et les microtubules, et
aussi avec les filaments intermédiaires. Chaque type de de polymères
peut interagir avec les polymères des autres familles. Des
interactions peuvent se faire entre les polymères et des constituants
cellulaire, comme la membrane plasmique ou la membrane des
organites.

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10
Q

Caractéristique des micro filament d’actinie

A

Ce sont les éléments les + petits du cytosquelette avec un diamètre de 6 à 8
nm.
♦ Proviennent de la polymérisation/assemblage d’actine G (pour globulaire).
♦ Découvertes dans les fibres musculaires striées et lisses :
♦ Au sein de myofibrilles (association de filaments épais (myosine) et fins
(actine)) => propriété de contraction.

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11
Q

Les 3 classe d’actinies

A

Alpha ♦ Dans les cellules musculaires striées, lisses et cardiaques
Bêta
♦ Dans les cellules non musculaires
Gamma

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12
Q

2 formes
d’actines
(dans toutes les
cellules y
compris les
globules rouges).

A

2 formes
d’actines
(dans toutes les
cellules y
compris les
globules rouges)
Actine G
(42kDa)
♦ MONOMÈRE
♦ Une seule chaîne polypeptidique de 375 acides aminés.
♦ Forme globuleuse, d’haltère, compacte et aplatie
♦ Profond sillon où se trouve des ribonucléotides comme l’ATP et
l’ADP (= site de liaison) et ils vont se lier de façon non covalente
= site de protection contre la dénaturation, elle se dénature très
vite si ces ribonucléotides ne sont pas fixés.
o Il comporte aussi des sites de fixation pour le magnésium
au même endroit que celui de l’ATP.
Actine F
♦ POLYMÈRE
♦ Obtenu par polymérisation de molécules d’actines G qui
s’associent très rapidement.
♦ Les nucléotides sont orientés vers l’extérieur du filament,
chaque monomère est légèrement décalé par rapport au
précédent, ce qui donne l’impression que le polymère est
constitué de deux filaments enroulés l’un dans l’autre.
o Il n’y a qu’un seul filament dans ces microfilaments d’actine.
♦ Pas de l’hélice = 37 nm.
♦ Dans les cellules non musculaires : l’actine F se polymérise et
dépolymérise en permanence. La polymérisation commence
par une phase de nucléation.
♦ PHALLOÏDINE : Mise en évidence des microfilaments d’actine au
microscope à fluorescence grâce à la phalloïdine (marqué au
fluorochrome) qui se fixe à l’actine F.

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13
Q

LES PHASES DE POLYMÉRISATION/DÉPOLYMÉRISATION DE
L’ACTINE
Phase de
nucléation

A

LES PHASES DE POLYMÉRISATION/DÉPOLYMÉRISATION DE
L’ACTINE
Phase de
nucléation
Elle dépend de la concentration :
♦ En ions magnésium et potassium
♦ En ATP dans la cellule
♦ D’actine G
1. Formation d’un trimère d’actine (3 molécules d’actines G qui vont s’associer)
qui agit comme un site de nucléation (au préalable, il faut un changement de
conformation du monomère par la fixation d’un cation comme le magnésium
ou le potassium).
2. Les sites de nucléation sont liés sur la face de la membrane sur laquelle vont
s’ancrer les extrémités positives des filaments d’actine. Ces microfilaments
sont polarisés (pas de façon électrique), il existe une extrémité positive et
une négative.

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14
Q

LES PHASES DE POLYMÉRISATION/DÉPOLYMÉRISATION DE L’ACTINE
(SUITE)
Phase de
polymérisation

A

LES PHASES DE POLYMÉRISATION/DÉPOLYMÉRISATION DE L’ACTINE
(SUITE)
Phase de
polymérisation
♦ Les molécules d’actine G s’associent les unes aux autres très rapidement.
♦ Diminution de la concentration d’actine G cellulaire jusqu’à atteindre une
concentration critique où les molécules d’actine G s’associent et se dissocient
à la même vitesse.
♦ Il existe un allongement des microfilaments d’actine jusqu’au seuil de
concentration critique puis une fois ce seuil atteint, plus aucune variation de
longueur du microfilament, mais reste cependant actif.
♦ Pendant ces deux étapes, une molécule d’ATP va se fixer sur chaque molécule
d’actine G sur leurs sites de liaison à l’ATP.
♦ Cela provoque un changement de conformation de l’actine.
♦ l’ATP est alors hydrolysée en ADP (reste fixé jusqu’à la dépolymérisation).
♦ Cette hydrolyse joue un rôle dans la régulation de l’assemblage et le
comportement dynamique des filaments d’actine.
♦ Au microscope électronique, les extrémités de l’actine ne sont pas
équivalentes (polarisées) ; l’extrémité positive possède une vitesse de
polymérisation 5 à 10 fois plus importante que la négative.
♦ Si la concentration d’actine G cellulaire est supérieure à la concentration
critique, les deux extrémités vont s’allonger.
♦ Si la concentration d’actine G cellulaire est inférieure ou égale à la
concentration critique, les deux extrémités vont se raccourcir.
♦ Habituellement, c’est la molécule liée à l’ATP qui s’additionne aux
microfilaments d’actine et c’est une molécule liée à l’ADP qui quitte l’actine F.

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15
Q

Inhibiteurs du
processus de
polymérisation
dépolymérisation

A

Inhibiteurs du
processus de
polymérisation
dépolymérisation
● Cytochalasine (moisissures) = inhibe la polymérisation de l’actine G sur
l’extrémité positive en empêchant la fixation d’une nouvelle molécule.
● Amanite phalloïde / Phalloïdine (champignons macroscopique) = inhibe la
dépolymérisation, elle se fixe sur les côtés du filament d’actine et empêche
le départ des molécules d’actine G et d’ADP, ce qui va les stabiliser, et ce qui
permet de les visualiser.

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16
Q

LES PROTÉINES ASSOCIÉES À L’ACTINE
(ABP = Actin Binding Proteins)
Fonctions diverses des ABP (6 catégories)
Groupe I : rôle dans
le contrôle de
polymérisation/
dépolymérisation

A

LES PROTÉINES ASSOCIÉES À L’ACTINE
(ABP = Actin Binding Proteins)
Fonctions diverses des ABP (6 catégories)
Groupe I : rôle dans
le contrôle de
polymérisation/
dépolymérisation
♦ Thymosine : bloque la polymérisation (= assemblage/désassemblage)
♦ Profiline ou ARP2/3 : favorise la polymérisation, les échanges
entre ribonucléotides de type ADP, se lie à une molécule d’actine G, en
échangeant la molécule liée à de l’ADP contre de l’ATP (pendant la
nucléation).
♦ Caldesmone : se fixe sur l’actine et provoque leur stabilisation, rôle
dans régulation système contractile musculaire et non musculaire.

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17
Q

Fonctions diverses des ABP (6 catégories) Groupe II : rôle dans
la stabilisation et
organisation en
faisceaux/réseaux

A

Tropomyosine : stabilise les microfilaments d’actine pour qu’ils se
polymérisent/dépolymérisent de façon moins importante.
♦ Alpha-actinine : organisation microfilaments d’actine en
faisceaux larges, fixation à l’extrémité positive.
♦ Fimbrine et villine : permet la constitution de faisceaux
serrés (microvillosités).
♦ Filamine : permet l’organisation en réseau.

Groupe III : rôle
dans la
destruction
♦ Gelsoline : intervient dans la destruction et la fragmentation
des microfilaments d’actine.

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18
Q

Fonctions des ABP
Groupe IV :
Fonction contractile

A

Fonctions des ABP
Groupe IV :
Fonction contractile
♦ Myosine II : dans les cellules musculaires et non musculaires, elle est
la plus abondante des myosines, est responsable du mouvement dans
les cellules, entre dans la constitution des myofilaments.

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19
Q

Fonctions des ABP Groupe V :
Mouvement Groupe V :
Mouvement
♦ Myosines (non organisées en filaments) I et V : mouvement des
organites et des vésicules à l’intérieur des cellules.

A

Groupe VI : Fixation
des microfilaments
d’actine sur la
face interne
de la membrane
plasmique
♦ Spectrine : juste sous la membrane des globules rouges (face
cytoplasmique) et donc ils peuvent se déformer et reprendre leur
forme (en passant dans les vaisseaux de tailles différentes) grâce à elle
= grande plasticité.
♦ Dystrophine : dans les muscles striés squelettiques.

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20
Q

, LES MYOSINES
Caractéristiques
communes

A

LES MYOSINES
Caractéristiques
communes
♦ La myosine possède :
o Une tête globulaire avec une activité ATPasique,
o Des sites de phosphorylation
o Des sites de fixation à l’actine
o Des sites de fixation à l’ATP
o Une queue courte pour la myosine de type I et longue pour le
type II.
♦ Les sites de phosphorylation sont indispensables à leur activation.
♦ Existe donc sous état actif (phosphorylé) et inactif (déphosphorylé)
♦ Les myosines sont une famille de molécules. En effet, il existe au total
18 classes de myosines différentes.

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21
Q

LES MYOSINES DE TYPE II

A

LES MYOSINES DE TYPE II
♦ 500 kDa
♦ ATPase activé par l’’actine
♦ Constituée de deux chaînes lourdes (2x220 kDa) et de 4 chaînes légères (18 et 22 kDa)
♦ La phosphorylation de la myosine 2 permet son auto assemblage en filament bipolaire.

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22
Q

LES MYOSINES DE TYPE II Contraction
Musculaire

A

Contraction
Musculaire
1. Une fois assemblée et phosphorylée, l’hydrolyse de l’ATP par
les têtes de myosines permet leur déplacement le long des
microfilaments d’actine, vers les extrémités positives polaires et
fixes.
2. Une contraction musculaire est donc le déplacement des
microfilaments d’actine les uns par rapport aux autres
grâce aux têtes de myosine qui vont les déplacer. C’est un
phénomène de glissement des microfilaments d’actine par
rapport aux filaments bipolaires de myosine.

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23
Q

Barbed end =

A

Barbed end = les têtes de myosine sont empilées sur les microfilaments d’actine en forme de
flèches au microscope électronique, apparaît comme “décoré”.
♦ Le facteur qui déclenche la contraction musculaire est l’augmentation brutale en calcium :
1. Le potentiel d’action arrive sur la plaque neuromusculaire.
2. Libération du calcium stocké dans le réticulum endoplasmique (sarcoplasmique dans les
cellules musculaires).
3. Libération des protéines liées à l’actine (dont la tropomyosine) qui bloquent la liaison entre
l’actine et la myosine.
4. Déplacement des têtes de myosines à la surface et vers l’extrémité positive de l’actine.
5. Contraction

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24
Q

LA MYOSINE DE TYPE I

A

LA MYOSINE DE TYPE I
♦ 110 kDa
♦ Tête liée à l’actine (souvent lié à la membrane plasmique) et la queue à la vésicule/l’organite
♦ Bascule de la tête provoque le déplacement par glissement de la vésicule vers l’extrémité
positive donc vers la membrane en passant ou non par le réticulum endoplasmique. Ce qui
permet notamment de transporter les vésicules de sécrétions de l’intérieur de la cellule (réseau
transgolgien) vers la membrane plasmique où elle va fusionner et libérer son contenu.
♦ Migration de l’extrémité négative vers la positive.
♦ Glissement des microfilaments d’actine les uns par rapport aux autres dans les cellules
non musculaires.
♦ Hydrolyse d’ATP par la myosine 1 provoque la fixation de la tête de myosine sur l’actine.
♦ Phosphorylation de l’ADP permet son détachement.

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25
Q

ORGANISATION DES MICROFILAMENTS
D’ACTINE
Sous la
membrane
(cortex
cellulaire)

A

ORGANISATION DES MICROFILAMENTS
D’ACTINE
Sous la
membrane
(cortex
cellulaire)
♦ Faisceaux serrés (microvillosités)
♦ Faisceaux larges contractiles : molécules d’adhérence et fibres de
stress (dans les cellules non contractiles pour leur permettent de se
contracter).
♦ Réseaux radiaires lâches (dans tout le cytoplasme), en général non
orientés, mais aussi sous forme de réseau radiaires ancrés aux
membranes plasmiques par leurs extrémités positives.
♦ Endocytose, exocytose et déplacement des cellules

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26
Q

Systèmes
contractiles de
cellules non
musculaires des microfilmaient d’actine

A

Systèmes
contractiles de
cellules non
musculaires
♦ Fibres de stress (l’actine est ancrée dans la membrane
plasmique =points contacts focaux)
♦ Anneau contractile (en fin de mitose (cytodiérèse), pour
séparer les deux cellules filles).
♦ Ceinture de microfilaments d’actine dans une région de
jonction intermédiaire.

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27
Q

Système
contractile des
cellules
Musculaire (avec
Myofibrille

A

Système
contractile des
cellules
Musculaire (avec
Myofibrilles)
♦ Actine : correspondent aux filaments fins
♦ Myosine II : correspond aux filaments épais
♦ Structure hautement organisée sous forme de sarcomères, c’est
l’alternance des disques clairs et sombres qui donnent aux myofibrilles leur
aspect strié.
♦ L’alternance de zones claires et de zones sombres donnent des formes de
disques. Cette organisation particulière est observable dans les
myofibrilles.
♦ Retrouvé dans les muscles striés squelettiques et cardiaques.
Zones claires
♦ Les zones claires ou disques claires correspondent aux
zones où l’on trouve que des microfilaments d’actine.
Zones
sombres
♦ Les zones ou disques sombres sont l’association de
microfilaments d’actine et de filaments de myosines II

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28
Q

FONCTIONS PRINCIPALES DES MICROFILAMENTS
D’ACTINE

A

FONCTIONS PRINCIPALES DES MICROFILAMENTS
D’ACTINE
♦ Migration cellulaire
♦ Traction sur la MEC (Matrice Extra Cellulaire)
♦ Cytodiérèse
♦ Maintien de l’intégrité tissulaire
♦ Mouvements des feuillets embryonnaires
♦ Armatures des microvillosités
♦ Contraction musculaire
III. LE

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29
Q

III. LES FILAMENTS INTERMÉDIAIRES caractéristiques

A

III. LES FILAMENTS INTERMÉDIAIRES
Caractéristiqu
es
♦ Polymère de protéines fibreuses
♦ 11 nm de diamètre
♦ Fibres insolubles résistantes aux détergents et aux solutions salines, à faibles
ou à fortes concentrations ioniques.
♦ Chaque monomère possède trois domaines :
o 1 domaine central constitué d’acides aminés hydrophobes sous
forme d’hélices alpha
o Extrémité COOH-terminal
o Extrémité NH2-terminal
o Extrémités de longueur variable, sites de phosphorylations pour
association et O-glycosylation
♦ Il se trouve dans toutes les cellules eucaryotes sauf les globules rouges ; avec
deux familles différentes dont une obligatoirement les lamines.
♦ Associés à des protéines qui interviennent notamment dans les jonctions
(desmosomes) et vont aussi permettre des interactions avec d’autres éléments
du cytosquelette (microtubules et microfilaments d’actine).
♦ Les polymères sont plutôt stabilisés, ils participent à la morphologie et à
l’architecture de la cellule mais sont néanmoins moins dynamique que les
microtubules et microfilaments d’actines
♦ Il existe des pathologies liées aux filaments intermédiaires mais aussi des
infections virales (virus de l’Epstein Barr comme de type herpès ou Papilloma
qui est un virus qui code pour des protéines qui dépolymérisant les filaments
intermédiaires).

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30
Q

LES FILAMENTS INTERMÉDIAIRES (SUITE)
Étapes de la
polymérisation

A

LES FILAMENTS INTERMÉDIAIRES (SUITE)
Étapes de la
polymérisation
1. Association de 2 monomères = dimère
2. Association de 2 dimères = tétramère, aussi appelé des
protofilaments
3. Association de 2 tétramères = octamère
4. 1 filaments intermédiaires = 8 protofilaments ou protofibrilles

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31
Q

Rôles des filaments
intermédiaires

A

Rôles des filaments
intermédiaires
♦ Joue un rôle important dans les phénomènes de résistance
mécanique aux forces d’étirement et aux forces de
cisaillement, en effet ce sont des polymères particulièrement
stabilisés qui permettent aux cellules de résister à des
contraintes venues de l’extérieur et limiter déformation cellule.
♦ Joue un rôle dans l’imperméabilité cellulaire, c’est-à-dire
de protection de la déshydratation (cellule de la peau).
♦ Calibrage des prolongements cellulaire, que ce soit notamment
les neurones, mais dans toutes espèces de formes de
prolongement cellulaire en s’associant aux autres éléments du
cytosquelette.
♦ Soutien de l’enveloppe nucléaire
♦ Formation des ongles, cheveux

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32
Q

Les filaments
intermédiaires
existent sous 4
grandes familles

A

Les filaments
intermédiaires
existent sous 4
grandes familles
1. Les lamines
2. La famille de la vimentine et des protéines apparentées
3. Les Cytokératines
4. Les neurofilaments

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33
Q

. 4 GRANDES FAMILLES
LES LAMINES . 4 GRANDES FAMILLES
LES LAMINES

A

. 4 GRANDES FAMILLES
LES LAMINES
♦ Poids moléculaire : 65 à 75 kDa
♦ 3 membres : A, B et C
♦ Permettent la désagrégation nucléaire pendant la mitose
♦ Localisation : Dans le noyau mais synthèse dans le cytoplasme
♦ Les lamines forment la lamina nucléaire, et vont permettre par modification au
moment de la mitose la désagrégation de l’enveloppe nucléaire.
♦ Associées à des protéines :
o LAP 1 et 2 (lamin Associated protein)
o Emerine qui intervient dans la constitution de l’enveloppe nucléaire

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34
Q

VIMENTINE
et protéines
apparentées LES FILAMENTS INTERMÉDIAIRES
A. 4 GRANDES FAMILLES

A

VIMENTINE
et protéines
apparentées
VIMENTINE
♦ 54 kDa
♦ La plus distribuée
♦ Dans les cellules mésenchymateuses notamment celles qui
recouvrent les séreuses (pleurales, péricardiques et péritonéales),
dans les cellules endothéliales, dans certains épithéliums, dans
les cellules sanguines et les fibroblastes.
♦ En rapport avec la membrane plasmique
♦ En absence de vimentine : modification de la morphologie du
noyau
DESMINE
♦ 53 kDa
♦ Dans les cellules musculaires lisses et striées
♦ Relie les myofibrilles à la membrane plasmique
♦ Myopathies familiales => accumulation de desmine et ubiquitine
GFAP
♦ 50 kDa
♦ Dans le SNC (astrocytes et cellules de la microglie) et dans le SNP
(cellules de Schwann des fibres amyéliniques)
PÉRIPHÉRINE
♦ 57 kDa
♦ Retrouvée dans les neurones périphériques pendant
le développement embryonnaire et régénération du
SNP.
♦ SNP= système nerveux périphérique + cellules de Schwann des
fibres amyéliniques

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35
Q

GRANDES FAMILLES (SUITE)
CYTOKERATINES

A

GRANDES FAMILLES (SUITE)
CYTOKERATINES
 Plus de 30 membres différents
 Deux groupes :
o Type 1 => acides (40 à 60 kDa)
o Type 2 => basiques ou neutres (50 à 70 kDa)
 Dans toutes les cellules épithéliales
 En fonction du stade de maturation des cellules, la
cytokératine sera de nature différente.

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36
Q

NEUROFILAMENTS

A

NEUROFILAMENTS
 60 à 150 kDa
 Sous trois formes : L, M et H
 Spécifiques des cellules nerveuses (SNC ET SNP)
 S’associent aux microtubules et participent aux prolongements
des neurones des dendrites et des axones.
 Protéines associées :
o Alpha internexine (66 kDa)
o Nexine (240 kDa)

37
Q

. LES MICROTUBULES ET PROTÉINES
ASSOCIÉES
Structure

A

. LES MICROTUBULES ET PROTÉINES
ASSOCIÉES
Structure
♦ Longs polymères rigides
♦ Constitués d’hétérodimères tubuline alpha (110 kDa) et bêta (120 kDa)
♦ Polarisée :
o Extrémités positive vers la membrane plasmique
o Négatif vers le centre de la cellule donc le noyau.
♦ Diamètre de 25 nm (le + élevé)
♦ Dans toutes les cellules des vertébrés supérieurs sauf GR
♦ Les dimères alpha et bêta se collent les uns à la suite des autres pour former
des protofilaments et 13 protofilaments forment 1 microtubule.
♦ Organisation en décalé qui lui donne une impression de forme hélicoïdale.
♦ Le site de fixation du GTP et/ou GDP sur chaque tubuline est situé à l’extrémité
NH2.
o 2 sites diffèrent car tubuline alpha ne peut fixer que du GTP alors
que le tubuline beta fixe du GTP et GDP.
♦ Chez les mammifères, il existe 6 formes différentes de tubulines alpha et beta.

38
Q

Polymérisation et
dépolymérisation MICROTUBULES ET PROTÉINES
ASSOCIÉES

A

Se font à partir des monomères globulaires de tubulines grâce à l’intervention
de mécanismes d’hydrolyse du GTP.
♦ Polymérisation et dépolymérisation simultanément aux deux extrémités : la
longueur augmente si polymérisation est plus rapide que la dépolymérisation et
se raccourcit si c’est l’inverse.
♦ Nécessite :
o Des ions magnésium,
o GTP
o Une température de 37° (la polymérisation des microtubules est
température- dépendante)
♦ Débute par une phase de nucléation au niveau du centrosome, à l’une des
extrémités du microtubule, par la formation d’une amorce en présence de
o Gamma tubuline
o Une protéine qui forme le complexe gamma-tuRC PROT = gamma
tubuline Ring Complex (GTP-dépendant)
o Matériel péricentriolaire
♦ Puis d’une phase d’élongation
♦ Polymérisation 3 à 4 fois plus rapide du côté positif
♦ La vitesse de polymérisation est conditionnée par la quantité de tubulines
libres :
o Au fur et à mesure que la polymérisation avance, on a diminution de
tubuline et donc diminution de la vitesse de polymérisation.
o Jusqu’à arriver à une vitesse d’élongation égale à la vitesse de
dissociation en arrivant à la concentration critique.
♦ Il y a 50% de tubulines libres sur la quantité totale de tubulines dans la cellule.
♦ Sur la longueur du microtubule, on va avoir une alternance de bêta-GDP et
alpha- GTP.

39
Q

LES MICROTUBULES ET PROTEINES ASSOCIEES (SUITE)
Polymérisation et
dépolymérisation
Drogues

A

LES MICROTUBULES ET PROTEINES ASSOCIEES (SUITE)
Polymérisation et
dépolymérisation
Drogues
♦ Inhibiteur de la polymérisation : Colchicine ou Nocodazole :
o Entraîne un raccourcissement et la dépolymérisation des
microtubules.
♦ Inhibiteur de la dépolymérisation : Taxol
o Favorise la polymérisation et entraîne donc une diminution de la
quantité de tubulines libres.
o Utilisé en cancérologie pour bloquer la division cellulaire.
o On n’a donc plus l’alternance polymérisation dépolymérisation
indispensable à la division cellulaire.
♦ Fragmentation : Vinblastine et Vincristine (issu de la Vinca /
pervenche de Madagascar)
o Désassemble les microtubules sous forme de cluster, anneaux.
Utilisation du froid (4 °C) pour stabiliser les microtubules

40
Q

Microtubules sous
deux formes

A

Microtubules sous
deux formes
♦ Forme stabilisée et une forme dite labile :
o Microtubules de type labile sont surtout les microtubules libres qui
ne sont pas associés à d’autres protéines du cytosquelette, très
instables avec polymérisation et dépolymérisation, avec
réarrangement permanent, leur durée de vie est d’une dizaine de
minutes.
o Microtubules stabilisés résistantes à un certain nombre de
drogues (colchicine) et à des températures basses, ils sont
retrouvés dans des structures complexes comme dans les
centrioles, et les axonèmes des cils et des flagelles.

41
Q

LE CENTROSOME ET SES DÉRIVÉS
Le centrosome

A

LE CENTROSOME ET SES DÉRIVÉS
Le centrosome
♦ Les microtubules vont polymériser à partir de centres organisateurs des
microtubules = COMT.
♦ Le centrosome est le Centre Organisateur de Microtubules principal,
mais il en existe d’autres comme le kinétochore sur les chromosomes.
♦ C’est un organite sans membrane près du noyau.
♦ Il se situe dans les corpuscules basaux des cils et flagelles
(formation grâce au centrosome).
♦ Rôles :
o Dans l’organisation du fuseau de division
o Centre organisateur des microtubules avec les kinétochores
o Intervient dans la nucléation des microtubules
♦ Les microtubules se constituent de façon radiaire dans la cellule en
interphase autour du centrosome.
♦ Il est constitué de deux structures chez les vertébrés : deux centrioles
o Un complet (père/mère) et l’autre immature (fils/fille) qui lui est
en croissance, disposés de manière perpendiculaire entre eux.
o Ils baignent dans du matériel péricentriolaire.
♦ L’extrémité négative du microtubule va plonger dans cette masse
péricentriolaire (pas en contact direct avec les centrioles).
♦ Cellules végétales : pas de centriole dans les centrosomes mais il y a
tout de même un phénomène de nucléation des microtubules.

42
Q

Les centrioles

A

Les centrioles
(suite)
♦ Cylindres avec un diamètre de 0,15 à 0,25 µm de largeur soit 200 nm
de diamètre en moyenne et en longueur 0,3 à 0,7 µm, soit en
moyenne 400nm.
♦ Paroi de 9 triplets composés chacun de 3 microtubules A, B et C.
♦ Partagent une paroi commune pour A et B et B et C (comme dans la
constitution de l’axonème dans les flagelles), mais ont aussi 3 ou 4
protofilaments en commun (1 protofilament = 5nm) :
o Le C est le plus externe
o Le A est le plus interne
o Il y a moins de 13 protofilaments pour le A
Les triplets sont réunis par des liens denses constitués de
protéines de nexine.
♦ Il y a deux centrioles : un mature et un immature
♦ Dans la zone distale du centriole fils (immature), la partie centrale est
occupée par des lignes denses radiaires qui sont fixées sur le
microtubule A => dispositif en roue de charrette :
o Existe seulement pendant la formation du centriole
o Quand le centriole atteint 300 nm : la polymérisation s’arrête et
le dispositif en roue de charrette est détruit
♦ Pendant l’interphase, les deux centrioles se comportent de façon
différente :
o Le centriole mature reste au centre de la cellule, il contrôle la
nucléation des microtubules centrosomaux
o Le centriole immature est plus mobile et contrôle la
polymérisation des microtubules non centrosomaux

43
Q

Matériel
péricentriolaire
centrosomal

A

Matériel
péricentriolaire
centrosomal
♦ Constitué de centrines (partout), de péricentrine (dans certains
cas) et de Gamma tubuline qui intervient lors de la nucléation des
microtubules.
♦ Centrine intervient dans le positionnement et l’orientation des
centrosomes.
♦ L’absence de centrine entraîne une inhibition de la duplication des
centrosomes donc une absence de division cellulaire.
♦ On retrouve aussi, autour des centrosomes, une protéine appelée
Pericentriolar Material 1 (PCM1) :
o Retrouvé en G1, S, G2
o En fin de G2, la PCM1 va se dissocier du centre et se disperser
un peu partout dans la cellule notamment lors de la mitose et
se réassociera lorsque la cellule va de nouveau passer en
phase G1.
o Cette PCM1 contient la gamma tubuline qui intervient dans la
nucléation pour constituer une amorce
La polymérisation fait aussi intervenir les protéines chaperonnes
notamment la HSP70.

44
Q

LES PROTÉINES ASSOCIÉES AUX MICROTUBULES
LES MAPs
MAPs
STABILISANTES

A

LES PROTÉINES ASSOCIÉES AUX MICROTUBULES
LES MAPs
MAPs
STABILISANTES
♦ MAP 1a, 1b, 2a, 2b, 2c, 3, 4
♦ Dans les axones par exemple, ces structures servent de ponts entre
les microtubules et les filaments intermédiaires.
♦ MAP 1a et 1b dans les axones.
♦ MAP 2a et 2b que dans les péricaryons et les dendrites.
♦ Les protéines TAU qui se situent dans les axones des neurones,
accélèrent et stabilisent la polymérisation des microtubules et
l’organisation en pont des MT pour former faisceaux parallèles.

45
Q

MAPs MOTRICES
(rails)

A

MAPs MOTRICES
(rails)
♦ Dynéine et kinésine
♦ Kinésine : transport des vésicules vers la membrane (extrémité
positive) = mouvement antérograde, permettant le mouvement vers
la périphérie des cellules des organites, des vésicules ou des grains de
sécrétions.
♦ Dynéine : transport vers le centrosome (extrémité négative) =
mouvement rétrograde.
♦ Fonctions : Elles permettent le déplacement de vésicules, d’organites,
ou de grains de sécrétion.
♦ Ces protéines ont été isolées à l’origine, à partir d’axones géants de
calamars, mais sont retrouvées chez les vertébrés supérieurs.
♦ Ces deux familles de molécules ont une activité ATPasique, c’est- à-
dire qu’elles sont capables d’utiliser l’ATP et son hydrolyse comme
source d’énergie. Elles possèdent deux têtes, dont une seule a une
activité ATPasique et une tige servant à transporter.

46
Q

Non-MAPs

A

Non-MAPs ♦ Ce sont des molécules peu connues qui semblent servir à l’ancrage
des microtubules sur certaines protéines cytoplasmique, pouvant
intervenir dans certaines transductions de signaux.

47
Q

LES FONCTIONS DES MICROTUBULES

A

LES FONCTIONS DES MICROTUBULES
♦ Intégrité de la cellule elle-même et de ses différents organites (appareil de Golgi, réticulum
etc..), ils vont permettre de maintenir l’organisation structurale de ces organites.
♦ Transport de vésicules, d’organites, d’ARNm, grains de sécrétion et d’autres molécules
♦ Morphologie cellulaire
♦ Résistances aux forces de traction
♦ Acquisition de la polarité et migration cellulaire (apical et basolatéral)
♦ Mouvement cellulaire
♦ Formation du fuseau de division, des battements de cils et des mouvements de
chromosomes lors de la mitose et de la méiose :
1. Au cours de la métaphase, les kinétochores ont capturés grâce à de la dynéine l’extrémité
positive des MT kinétochoriens.
2. Ce chromosome va ensuite se disposer parallèlement aux MT (Dynéine qui est responsable
du mouvement rapide).
3. Ce chromosome est alors tiré dans le fuseau de division (où il y a une forte concentration de
MT kinétochoriens), ce qui permet l’établissement de connexions stables avec le
kinétochores. Un microtubule du pôle opposé va capturer l’autre kinétochore de la
chromatine pour permettre un attachement des 2 côtés du chromosome.
♦ Pendant la prométaphase et la métaphase, les chromosomes vont se déplacer pour rejoindre
la plaque métaphasique/équatorial. Ce mouvement vers la plaque équatoriale est permis par
une alternance des phénomènes de polymérisation/dépolarisation des mt kinétochoriens :
1. Quand tous les chromosomes sont sur la plaque équatoriale, l’anaphase commence avec
un système de contrôle très fiable (vérifie bon alignement des chromosomes sur la plaque
équatoriale).
2. L’activité des kinétochores (COMT) vont maintenir le fuseau dans un état dynamique , les
molécules de tubulines sont associées aux microtubules kinétochoriens alors que les
tubulines au niveau des centrosomes des pôles du fuseau sont dissociés. Les tubulines
peuvent donc se déplacer du kinétochore vers les pôles.
3. Pendant l’anaphase A, les chromatides sont tirés vers les pôles grâce à la dépolymérisation
des microtubules kinétochoriens.
4. En anaphase b, les pôles vont s’éloigner. La cellule va devenir ovoïde car les pôles
s’éloignent à cause des forces de traction (dû à la force d’attraction des microtubules
astériens) et par allongement des microtubules polaires qui se polymérisent.
5. Chaque chromatide devient un chromosome constitué que d’un seul chromatide.

48
Q

Shemas du pelvis cf cours page 930

A
49
Q

Décris moi le pelvis en coupe horizontal

A

Coupe horizontale du pelvis :
● Pour rappel, le bassin est formé par deux branches qui se réunissent
vers l’avant au niveau de la symphyse pubienne.
● C’est une coupe horizontale qui va passer par la région des grandes
incisures ischiatiques.
● Nous avons en avant les branches ilio-pubiennes qui sont marquées
par la cavité qui reçoit la tête fémorale = la cavité acétabulaire /
acétabulum.
● C’est une coupe osseuse assez basse qui passe dans le petit bassin.
● En arrière nous avons le sacrum.
● On est sous la ligne de plicature, qui s’appelle la ligne innominée qui
va séparer le grand bassin en haut du petit bassin en bas.
● Dans cette mise en place du petit bassin, dans la région centrale les
éléments sont rangés de l’avant vers l’arrière.

50
Q

Coupe horizontale du pelvis (suite)
Description (suite)

A

Coupe horizontale du pelvis (suite)
Description (suite)
● En avant nous avons la vessie :
● Triangulaire à la coupe
● Présente à décrire 2 faces latérales qui regardent en avant et en
dehors. Et une face dorsale / postérieure.
● La vessie est l’élément le plus ventral du petit bassin. (En effet si nous
avons envie d’aller uriner et que nous palpons au-dessus de la
symphyse pubienne, nous sentons le globe vésical, et en appuyant,
ça augmente l’envie d’uriner.)
● En arrière, nous avons l’ampoule rectale. Elle occupe la partie
postérieure du petit bassin, et vient se mouler contre le sacrum en
arrière. Plus bas nous retrouverons l’évacuation par l’anus.
● Entre la partie vésicale (= urinaire) en avant, et la partie rectale en
arrière, dans l’espace du milieu ce sont les espaces génitaux.
● Chez la femme = utérus
● Chez l’homme (représenté sur le schéma) = les voies avec les
ampoules spermatiques
● Sur la ligne médiane, d’avant en arrière, il y a 3 étages :
- Étage urinaire
- Étage génital
- Étage digestif
● Concernant les muscles :
● Le muscle obturateur interne : plaqué contre les parois
● On retrouve des vaisseaux et des nerfs :
 Les vaisseaux ont un trajet du dehors en dedans : l’artère iliaque
interne (= branche de division de l’artère iliaque commune, pour
rappel l’artère iliaque commune se divise en artère iliaque
externe qui passe par-dessus le bassin pour rejoindre la cuisse,
l’artère iliaque interne plonge dans le petit bassin).
● L’artère iliaque interne donne une branche rectale (= artère rectale),
des branches génitales (= artère génitale) et une branche vésicale (=
artère ombilicale). Ces artères sont des collatérales de l’artère

51
Q

A retenir sur le pelvis

A

artères ayant un trajet du latéral vers le médial, vont soulever des aponévroses qui
vont donner des cloisons FRONTALES. (Attention = elles ne soulèvent pas du péritoine,
car dans cette coupe on est SOUS le péritoine.) De la paroi vers le centre, ces artères
sont recouvertes par un surtout aponévrotique et vont les soulever formant des cloisons
dans un plan FRONTAL (notion importante).
● Il y a des nerfs de chaque côté (sur le schéma un seul représenté). Ces nerfs
proviennent du plexus sacré. En effet nous aurons des racines lombaires qui vont
prolonger dans le canal sacré et qui vont sortir en avant par le foramen sacré. Ces
racines vont se regrouper pour former des plexus.
● Plexus = échanges de fibres nerveuses entre différentes racines pour finir par donner
des troncs terminaux.
● On a donc devant le sacrum un riche tissu nerveux qu’on appelle le plexus sacré. Dans
ce plexus sacré nous retrouvons des fibres sympathiques, parasympathiques,
transportant des voies de motricité venant de la moelle.
● Ces nerfs ont un trajet de l’arrière vers l’avant !!! Ce s’oppose donc avec le trajet des
artères.
● Ils vont également soulever une couverture aponévrotique pour former une large
cloison qui va venir ceinturer par le côté l’ensemble des viscères qui sont sur la ligne
médiane.
● Il y a une lame fibreuse qui sera soulevée par ces nerfs, elle s’appelle la lame sacro-
rectogénito-vésico-pubienne.
● A bien retenir :
● Les viscères sont sur la ligne médiane
● Les artères qui provoquent des cloisons frontales
● Les nerfs qui provoquent des cloisons sagittales
● Le cloisonnement nerveux est dans le plan sagittal
● Le cloisonnement artériel est dans le plan frontal

52
Q

SHEMA s coupe postal du pelvis SHEMA cf cours page 933

A
53
Q

Descriptions du pelvis en coupe frontal

A

● La coupe postérieure est la même chez l’homme et chez la femme.
● Cette coupe met en place le cadre osseux.
● Nous voyons l’aile iliaque : au-dessus nous avons le grand bassin et
en dessous le petit bassin.
● A hauteur du petit bassin nous avons l’acétabulum.
● Dans le petit bassin, nous avons :
● Muscle obturateur interne
● Dans le grand bassin :
● Muscle grand psoas : avec une partie iliaque et une partie psoas
(qu’on appelait muscle psoas-iliaque), il va jusqu’au fémur s’insérer
sur le petit trochanter et permet le mouvement de flexion de la
cuisse sur le bassin.
● L’ampoule rectale : elle s’ouvrira dans la partie postérieure
du périnée pour l’anus.
● Muscle sphincter de l’anus : c’est un muscle constricteur
qui vient fermer l’anus.
● Muscle élévateur de l’anus : s’insère en partie sur la paroi
et vient rejoindre en bas le muscle sphincter de l’anus en
faisant un plan de clivage. Il forme deux plans sur le côté qui
viennent tapisser l’ampoule rectale, et par sa constriction, il
aide à la fermeture en bas de l’ampoule rectale. Ce muscle
soulève également en partie le rectum.

Dans le petit bassin, le muscle élévateur de l’anus va créer deux compartiments :
● Un compartiment au-dessus de ce muscle : étage supérieur de la fosse
ischio-rectale
● Un compartiment au-dessous : étage inférieur de la fosse ischio-rectale.
● Le péritoine : nous avons la réflexion latérale du péritoine pariétale qui circonscrit (ou encapsule)
l’ampoule rectale et qui vient se relever sur les côtés. Il tapisse le grand bassin mais ne tapisse
pas les parois les parois du petit bassin !! Car le petit bassin est sous-péritonéale.
● L’ampoule rectale dans sa partie haute est intra-péritonéale, avec le péritoine qui descend un
peu sur sa paroi antérieure.
● La partie basse et la face postérieure de l’ampoule rectale sont sous-péritonéale.

54
Q

Shemas vu lateral de la vessie cf cours page 835

A
55
Q

Descriptions lateral de la vessies

A

La vessie :
● Est sous-péritonéale
● A une forme triangulaire
● Présente en avant il y un bord ventral sur lequel se réunissent
deux faces qui regardent vers l’avant et le dehors : ce sont les
faces ventrolatérales.
● Ces deux faces sont écartées en arrière pour laisser percevoir
une face dorsale / postérieure.
● Au-dessus : face supérieure.
La vessie a la forme d’un entonnoir, donc a une forme rétrécie vers le
bas pour s’aboucher dans le col vésical.
● Le col vésical donne suite à l’urètre pour évacuer les urines.
● La vessie peut contenir environ 300 ml d’urine.
● La variation du volume se fait au dépend de la face supérieure :
quand la vessie est remplie, la face supérieure de la vessie se
soulève pour former un dôme vésical.
● Le dôme vésical déborde au-dessus de la symphyse pubienne.
● L’abouchement des uretères se fait sur la face postérieure de la
vessie. Elles sont deux, proviennent de la région
rétropéritonéale, font suite au bassinet, descendent dans la
région rétropéritonéale et arrivent jusqu’à la vessie.

56
Q

Coupe en vue ventrale de la vessie SHEMA cours cf page 836

A
57
Q

Descriptions vessie vu ventrale

A

● La paroi de la vessie est constituée d’un muscle lisse que l’on
dénomme le détrusor.
● De plus, la vessie possède des muscles lisses longitudinaux tout
le long.
● La partie musculaire est recouverte par un revêtement séreux.
● Les uretères s’abouchent à la vessie par les ostiums.
● Il existe un pli transversal qui surmonte ces ostiums et les relies
= pli inter-urétérique
● A la partie basse, la vessie se rétrécie au-dessus de l’urètre,
c’est le col de la vessie.
● Entre l’ouverture du col et l’arrivée de l’ostium, il existe une
région triangulaire que l’on nomme le trigone vésical.
● Le trigone vésical est fixe tandis que le dôme vésical est
mobile.

58
Q

SHEMA coupe s’agitât de l’appareil masculin

A

CF COURS PAGE 937

59
Q

POSITIONEMENT DE LA VESSIE DESERVES TESTICULES ET DE LEPIDIYME

A

● La paroi de la vessie est constituée d’un muscle lisse que l’on
dénomme le détrusor.
● De plus, la vessie possède des muscles lisses longitudinaux tout
le long.
● La partie musculaire est recouverte par un revêtement séreux.
● Les uretères s’abouchent à la vessie par les ostiums.
● Il existe un pli transversal qui surmonte ces ostiums et les relies
= pli inter-urétérique
● A la partie basse, la vessie se rétrécie au-dessus de l’urètre,
c’est le col de la vessie.
● Entre l’ouverture du col et l’arrivée de l’ostium, il existe une
région triangulaire que l’on nomme le trigone vésical.
● Le trigone vésical est fixe tandis que le dôme vésical est
mobile.

60
Q

Appareil génital masculin (suite)
Le conduit déférent

A

Appareil génital masculin (suite)
Le conduit déférent
● Le conduit déférent va passer sur la face médiale du testicule, et
remonte en avant de la paroi abdominale
● Portions du conduit déférent :
● Portion testiculaire
● Portion funiculaire : en sous-cutané en avant de la
symphyse pubienne sur le côté
● Portion inguinale : traverse la paroi musculaire o Portion
iliaque : avant de plonger dans le petit bassin o Portion
pelvienne : dans le pelvis
● Pourquoi portion « funiculaire » ?
● « funicule » = petite corde, cordon. Nous pouvons le sentir à
la palpation.
● Car sur cette portion le conduit déférent est enveloppé
dans un cordon (qui est une enveloppe fibro-musculaire) : le
cordon spermatique
● Celui-ci permet de protéger le canal déférent qui est en
sous cutané

61
Q

Appareil génital masculin (suite)
Le conduit déférent

Le conduit déférent se termine par une ampoule : l’ampoule du
conduit déférent

A

Le conduit déférent se termine par une ampoule : l’ampoule du
conduit déférent
● Cette ampoule vient s’aboucher dans une vésicule qui est située et
implantée au niveau de la base de la prostate : la vésicule séminale
● La vésicule séminale est un réservoir de sperme
● L’ensemble va traverser la prostate pour rejoindre la filière urinaire
par un conduit qui va permettre l’expulsion du sperme dans l’urètre
prostatique : le conduit éjaculateur
● L’urètre aura un trajet sous la vessie qui traverse le périnée, puis
finira par avoir un trajet au niveau du pénis.

62
Q

Appareil génital masculin (suite)
La prostate

A

Appareil génital masculin (suite)
La prostate
● Sous la vessie nous retrouvons la prostate : elle vient englober
l’urètre. La prostate a la forme d’une châtaigne avec une base
dirigée vers le haut, et un apex vers le bas. La prostate est traversée
par l’urètre. Cette partie de l’urètre qui traverse la prostate s’appelle
l’urètre prostatique.
● La prostate est un organe plein qui est formée de deux
composantes :
● Une composante crâniale : vers le haut
● Une composante caudale : vers le bas
→ les deux composantes sont séparées par un conduit qui
traverse la prostate qui est le conduit éjaculateur. Il permet de
déverser dans l’urètre prostatique le sperme au moment de
l’éjaculation. Le sperme est contenu dans des vésicules qui
viennent se fixer au niveau de la base de la prostate : les
vésicules séminales (au nombre de 2).
● La présence de cette prostate peut éventuellement être un obstacle
pour l’évacuation de l’urine s’il y a des pathologies prostatiques. Par
exemple en cas de cancer de la prostate.
● Les voies urinaires reçoivent donc les voies spermatiques à hauteur
de l’urètre prostatique.

63
Q

La verge

A

La verge
● La verge est composée :
● D’éléments spongieux : ce sont des éléments qui composent
des corps érectiles, qui sont comme des petites éponges, car au
moment de l’érection, le sang va aller au niveau de ces éponges
qui se durcissent et grossissent.
● Le premier corps érectile est le corps spongieux : il englobe
l’urètre. L’urètre à ce niveau s’appelle l’urètre spongieuse.
- Sur le
corps spongieux au niveau dorsal vient se fixer le corps caverneux.
● On peut placer une sonde urinaire à des patients (dans le coma par
exemple) à travers la verge, qui va passer par l’urètre et aller à dans
la vessie de façon à retenir dans une poche le contenu vésical.

64
Q

Le péritoine

A

Le péritoine
● Le péritoine pariétal antérieur vient tomber sur : o La
face supérieure de la vessie
● Entre la face postérieure de la vessie et les vésicules séminales
● Puis remonte sur les faces antérieures et latérales du rectum
● Cette mise en place du péritoine permet d’individualiser
une région : le cul de sac recto-vésical
C’est un cul de sac de la cavité péritonéale qui correspond à la
partie la plus basse de cette cavité
● Il peut être examiné par un toucher pelvien (= par voie anale),
pour rechercher par exemple des collections liquidiennes.

65
Q

Appareil génital féminin
Schéma CF COURS PAGE 942

A
66
Q

Utérus

A

Utérus




Est l’organe de la gestation
Il est situé au centre de la filière viscérale du petit bassin o Il
vient se replier vers l’avant pour se déposer sur la paroi
supérieure de la vessie
Sur ce schéma, on imagine que l’on a redressé l’utérus L’utérus
présente à décrire :
● Un corps : possède une forme triangulaire. Contient le
cavum = cavité utérine.
● Le fundus utérin : correspond à l’arrière fond de
l’utérus
● Un isthme : région rétrécie en bas de la cavité utérine
● Un col
● Un ostium
● Des trompes
● L’utérus présente des parois musculo-muqueuses (dont la
muqueuse évolue selon le cycle de la menstruation)
● C’est à l’intérieur de la cavité utérine que se fera la rencontre entre
les gamètes femelles et les gamètes mâles.
● Une fois la fécondation faite, c’est au niveau de la paroi
utérine que se fera la gestation
● La partie de la cavité utérine qui est dans le col s’appelle le canal
cervical.
● L’ouverture dans le fond du vagin s’appelle l’ostium de l’utérus. Lors
de l’examen gynécologique nous pouvons l’observer après avoir mis

67
Q

Appareil génital féminin (suite)
Le vagin

A

Appareil génital féminin (suite)
Le vagin
● Est l’organe de la copulation
● Est un conduit musculo-muqueux qui mesure environ 6 à 8 cm
● Il est enchâssé en haut autour du col de l’utérus et s’ouvre en bas
dans le périnée
● Si bien que le col de l’utérus et l’ostium utérin sont proéminents
dans le fond du vagin
● C’est pourquoi, en consultation de gynécologie, il est possible
d’examiner le col de l’utérus : soit par toucher pelviens/vaginaux,
soit par la mise en place d’un spéculum. Il est possible également
de réaliser des prélèvements, des frottis, pour dépister des
anomalies infectieuses/cancéreuses etc.
● Le vagin s’ouvre à l’extérieur au niveau du périnée : il y a donc une
communication entre la lumière vaginale et la cavité utérine. En
effet lors de la copulation, le sperme qui est déversé au fond du
vagin pénètre dans la cavité utérine en passant par le col utérin

68
Q

Les trompes

A

Les trompes
● La trompe possède 3 parties :
● Une partie proximale : l’isthme, qui s’enchâsse dans l’utérus
● Une partie distale : l’ampoule
● Les franges tubaires = l’infundibulum
● Les franges, tels les doigts d’une main, vont venir envelopper
l’ovaire
● L’ovaire correspond à l’organe producteur des gamètes,
(C’est à dire chez la femme les ovules)
● L’ovaire est rattaché au corps de l’utérus par le ligament propre.
Cela permet de stabiliser l’ovaire.
● Les trompes sont des conduits perméables, ce qui permet aux
ovules (qui sont expulsés de l’ovaire tous les mois) de venir migrer
jusque dans la lumière de la cavité utérine pour être fécondés s’il y a
lieu. La perméabilité assure une bonne fertilité.
● Il peut y avoir des pathologies infectieuses qui laissent pour
séquelles des sténoses / fibroses au niveau de la lumière de la
trompe empêchant le passage des ovules. Une façon de
rechercher une stérilité chez une femme est de vérifier si les
trompes sont bien perméables.

69
Q

Filière génitale
C – Coupe de l’appareil fémininEN VUE LATÉRAL PAGE 944

A
70
Q

Coupe de l’appareil féminin (suite)
Le péritoine

A

Coupe de l’appareil féminin (suite)
Le péritoine
● Le péritoine vient recouvrir cet ensemble
● C’est un double feuillet qui forme ce que l’on appelle le ligament
large, avec :
● Un feuillet ventral
● Un feuillet dorsal
● Dans l’écartement des deux feuillets du ligament large, on retrouve
une région latéro-utérine que l’on nomme le paramètre
● C’est une région où se croisent différents éléments anatomiques
(vasculaires, nerveux…)

71
Q

Coupe de l’appareil féminin (suite) La vessie

A

La vessie
● Est triangulaire à la coupe (comme pour l’homme)
● Elle évacue l’urine par l’urètre qui traverse le périnée pour venir
s’ouvrir dans la région périnéale
● Le pertuis de l’urètre est dans la région la plus ventrale

72
Q

Filière génitale

A

Filière génitale
● La filière génitale est située juste derrière la vessie
● Il y a d’ailleurs une cloison très mince qui sépare les filières urinaires
et génitale
● Quand il y a des délabrements, par exemple à la suite d’un
accouchement laborieux, il peut y avoir des fistules qui s’organisent
entre ces deux filières, entrainant des pertes d’urine par le vagin
● Utérus : il a une double inclinaison
♦ Le col de l’utérus est incliné vers l’avant : le col est antéversé
(antéversion)
♦ Et par rapport à l’axe du col, le corps est fléchi (antéflexion)
● Vagin :
♦ Le vagin est orienté vers le haut et l’arrière
♦ Sur la partie postérieure du col de l’utérus, le vagin monte plus
haut que sur la partie ventrale du col

73
Q

Le péritoineFEMININ

A

Le péritoine
● Le péritoine pariétal antérieur viendra recouvrir :
● Une partie de la face dorsale de la vessie
● Une partie de la face ventrale du corps de l’utérus
● La face dorsale du corps de l’utérus
● Le col de l’utérus
● Et se réfléchit sur la paroi antérieure et latérale du rectum

74
Q

Coupe de l’appareil féminin (suite)
Cul de sac recto-utérin

A

Coupe de l’appareil féminin (suite)
Cul de sac recto-utérin
On a alors la mise en place d’un cul de sac, qui, contrairement à l’homme
n’est pas « recto-vésical » mais « recto-utérin ». → Le cul de sac rétro
utérin est la partie la plus déclive de la cavité péritonéale.
● → Très important sur le plan clinique car lors de l’examen clinique,
lors d’un touché rectal nous pouvons toucher ce cul de sac et sentir
s’il y a un comblement (par exemple en cas d’hémorragie).

75
Q

Centre tendineux du
périnée

A

Centre tendineux du
périnée
● Les filières génitales et rectales sont séparées par un plan
aponévrotique fibreux que l’on appelle le centre tendineux du
périnée
● Il s’étale du périnée au cul de sac recto-utérin
● Le centre tendineux existe chez l’homme et chez la femme.

76
Q

Ovaire

A

Ovaire
● L’ovaire est situé derrière et sur le côté, dans une fosse para rectale
● Le péritoine vient s’insérer autour de l’ovaire : l’ovaire est donc un
dispositif intra-péritonéal ! (Contrairement à l’utérus qui lui est
sous-péritonéal)
● Si l’ovulation se fait en dehors, il peut y avoir des grossesses
extra-utérines
● Dans ce cas, la grossesse ne peut pas aboutir : cela peut
entrainer des hémorragies intra-péritonéales

77
Q

L’ampoule rectale

A

L’ampoule rectale
● L’ampoule rectale vient se mouler dans la concavité du
sacrum. A sa partie basse elle est rétrécie : c’est le canal annal.
● L’ampoule et le canal annal forme un angle : le cap annal.
→ Cet angle est nécessaire car si on était tout droit il pourrait y
avoir des évacuations. Mais grâce au muscle élévateur de
l’anus, l’anus sera tiré vers l’avant pour le crocheter vers l’avant
et provoquer la fermeture de l’ampoule.

78
Q

Rappels
• L’appareil circulatoire permet

A

Rappels
• L’appareil circulatoire permet la circulation du sang avec le cœur
qui forme une pompe qui chasse le sang dans l’organisme et qui va
ensuite se rendre dans les tissus pour provoquer de l’oxygénation.
• Le sang revient au niveau du cœur pour faire ensuite un tour dans
les poumons pour se recharger en oxygène.

79
Q

Le Cœur

A

Le Cœur
• Il a une forme ovoïde, coupé dans le plan axial transverse.
• On distingue des cavités droites et gauches et à partir de celles-ci
on a dessiné des gros vaisseaux.
• Certains quittent le cœur :
- L’aorte qui quitte le cœur pour conduire le sang dans l’ensemble
de l’organisme
- L’artère pulmonaire qui conduit le sang dans les poumons
• Certains reviennent au cœur
- Veine pulmonaire
- Veine caves (sup et inf.)
NB : tout ce qui part du cœur = ventricules
Tout ce qui revient au cœur = atrium
Il n’y a pas de communication entre les ventricules droit et gauche

80
Q

Les courants circulatoires
Description

A

Les courants circulatoires
Description
● Grande circulation :
Circulation qui conduit le sang oxygéné aux tissus de
l’organisme.
Elle se repend à partir de l’aorte qui prend naissance dans le
ventricule gauche.
Sur le schéma on voit des artères qui vont dans le tube digestif,
dans le cerveau et des branches plus lointaines appelées
capillaires, ce sont des tous petits vaisseaux. Ils se rependre
dans les tissus et à partir des capillaires il peut y avoir des
échanges gazeux et l’oxygène contenu sur les globules rouges
va diffuser dans les tissus.
● Petite circulation :
But : recharger le sang en oxygène
Les artères pulmonaires (ventricule droit) amènent le sang
pauvre en O2 vers les poumons pour le recharger en oxygène :
les capillaires vont permettre d’échanger le O2 avec les alvéoles
du poumon.
Cet échange s’appelle l’hématose
Les veines pulmonaires (atrium gauche) au nombre de 4
récupèrent le sang oxygéné pour le distribuer au cœur dans
l’oreillette gauche

81
Q

Système vasculaire du
tube digestif

A

Système vasculaire du
tube digestif
● Tous les retours veineux digestifs vont passer par le foie grâce
à des capillaires.
Ainsi, le foie possède des capillaires a ses deux extrémités.
● Dans ce retour veineux, nous retrouvons en effet des
nutriments et des métabolites comme le glucose qui sera stocké
dans le foie.
● Le foie draine alors ensuite son courant veineux dans les veines
supra-hépatiques qui se jetteront le sang veineux dans les
veines caves supérieures.
● Ce système (tube digestif-foie) se fait grâce aux système porte
= veine porte (capillaires à ses deux extrémités entre le tube
digestif et le foie)

82
Q

Suppléances vasculaire+ SHEMA cf cours page 952

A

Suppléances vasculaire
• Division d’une artère en plusieurs branches = artères collatérales
(Vascularisent un territoire)
• Or, si on arrive à l’extrémité d’un territoire où il n’y a plus de branches
Collatérales = branche terminale
Suppléance = courant circulatoire qui peut s’organiser pour suppléer
l’obstruction du tronc principal.
Il prend l’exemple de l’athérosclérose (maladie qui conduit à un dépôt
graisseux sur les parois des artères qui finissent par se calcifier et
provoque un bouchon) :
Le courant peut utiliser les branches collatérales de cette artère et
circuler grâce à la suppléance. Or si la branche terminale bouchée =
risque important car pas de suppléance = ischémie = infarctus

83
Q

Les collatérales de l’aorte
Organisation des
circulations

A

Les collatérales de l’aorte
Organisation des
circulations
● On observe la partie haute du tronc appelée le thorax qui est
protégé par la cage thoracique.
● Le thorax et l’abdomen sont séparés par un muscle appelé le
diaphragme
● Dans la partie centrale du thorax on retrouve le cœur, on
retrouve aussi l’aorte qui forme une crosse.
● L’aorte circule d’abord dans la partie ventrale du thorax, passe
par le médiastin (entre les poumons) antérieure puis
postérieur. Ensuite elle traverse le diaphragme, descend dans
l’abdomen et au niveau du bassin, elle va se diviser en deux
branches terminales.

84
Q

Aorte dans le thorax

A

Aorte dans le thorax : aorte thoracique
Aorte dans l’abdomen : aorte abdominale
Braches terminales : artères iliaques
- On a l’artère iliaque primitive (le tronc commun)
- Puis une branche interne et externe.
On aperçoit aussi en bleu l’artère pulmonaire qui prend naissance
du ventricule droit.
• L’aorte thoracique donne des collatérales :
- Le tronc artériel brachio-céphalique (carotide commune
droite et subclavière droite),
- L’artère carotide commune gauche
- L’artère subclavière gauche
• L’aorte abdominale donne :
- Le tronc cœliaque (T12)
- L’artère mésentérique supérieure (L1) et inférieure (L3)
- Les artères rénales droite et gauche

85
Q

Le système veineux
Description

A

Le système veineux
Description
• Veine cave supérieure = veines jugulaires internes + veines
subclavières forment le tronc veineux innominé (droit et gauche),
ramène le sang de la partie haute
• Veine cave inférieure = réunion des veines iliaques primitives +
veines rénales, ramène le sang de la partie basse
- Elle traverse le diaphragme
Ces deux veines caves vont se jeter dans l’atrium droit
• Veines pulmonaires = amènent le sang du poumon au cœur au
niveau de l’atrium gauche. Il y a 4 veines pulmonaires, 2 de chaque
cotés.

86
Q

Appareil cardio-vasculaire
D - Le cœur
Description

A

Appareil cardio-vasculaire
D - Le cœur
Description
• Le cœur = pyramide à 3 faces, une base et un sommet
- Une base triangulaire (postérieure)
- Un grand axe vers le bas, l’avant et la gauche
- Une face inférieure = diaphragmatique
- Une face ventrale = sternale
- Une face qui regarde à gauche = pulmonaire
• Chaque face sont séparées par un bord :
- Le bord inférieur/droit
- Le bord gauche
- Le bord ventrale

87
Q

Cloisons du cœur

A

Cloisons du cœur
• On a une première cloison dans le grand axe du cœur :
cloison sagittale (sépare les cavités droites et gauches)
• La seconde cloison est perpendiculaire à la première :
cloison frontale qui sépare en arrière les atriums et en avant les
ventricules avec un foramen qui permet passage du sang de
l’arrière vers l’avant = foramens atrio-ventriculaires

Le sang ne circule dans un sens par l’intermédiaire de valves.
- La valve tricuspide (côté droit)
- La valve mitrale (côté gauche)
• L’origine de l’artère pulmonaire = ventricule droit
(L’artère pulmonaire droite passe derrière l’aorte ascendante)
• L’origine de l’aorte = ventricule gauche

88
Q

L’appareil respiratoire
Le thorax SHEMA page 956

A

L’appareil respiratoire
Le thorax
• Forme d’abat-jour, demi cylindrique qui se fixe sur la
colonne vertébrale, tronqué à la partie postérieure. On décrit
une partie haute rétrécie et une partie basse élargie.
• L’espace qui sépare les poumons droit et gauche = le
médiastin
• De part et d’autre de ce médiastin (en vert sur le schéma) =

89
Q

Le médiastin + SHEMA page 9573g

A

Le médiastin
• On retrouve en arrière une vertèbre thoracique, sur les
côtés les poumons et au centre le médiastin.
• On parlera du médiastin antérieur et postérieur.
• L’aorte part du cœur (médiastin antérieur) et passe
ensuite par le médiastin postérieur (elle part en arrière).
Coupe frontale
• On retrouve ici le cœur, l’aorte, les poumons, le
diaphragme et la trachée.
• La trachée est un conduit cartilagineux qui amène l’air
ambiant depuis le pharynx jusqu’aux poumons.
Le pharynx est situé en arrière de la cavité buccale ou
nasale.
• L’air qu’on inspire fini dans la trachée pour se diviser plus
tard dans le thorax en deux bronches principales/souches
(droite et gauche) qui vont chacune permettre la
ventilation aux poumons