Reins et excrétion Flashcards
1
Q
Invasion terrestre par les animaux
A
- il y a eu 4 grandes invasions indépendantes de la terre, au coursdesquelles des principales lignées animales sont passées de la vie aquatique à la vie terrestre
- ces invasions se sont toutes produites sur une période d’environ 100 millions d’années, entre 450 millions et 350 millions d’années
- dans l’éon du Phanerozoique, de l’ère du paléozoïque, surtout dans les périodes du Silurien et du Dévonien
2
Q
4 invasions indépendantes
A
- Arthropodes : 3 séparées : Myriapodes, Chélicérates, Hexapodes
- Vertébrés
- Mollusques
- Annélides
3
Q
3 grands défis osmotiques de la vie sur terre
A
- la tendance naturelle à perdre de l’eau à travers la peau / tégument
- la tendance naturelle à perdre de l’eau à travers la surface respiratoire
- la tendance naturelle à perdre de l’eau lors de l’excrétion des déchets métaboliques azotés potentiellement nocifs
4
Q
Les espèces hygrophiles
A
- qui sont restreintes aux milieux humides et environnements riches en eau (par ex., vers de terre, limaces, la plupart des amphibiens et les crabes terrestres)
- peau est souvent perméable à l’eau donc ils peuvent facilement gagner de l’eau mais aussi en perdre surtout si le milieu est sec
5
Q
Les espèces xérophiles
A
- qui sont capables de vivre dans des milieux secs et des environnements pauvres en eau (mammifères, oiseaux, reptiles, insectes, etc…)
6
Q
Comment l’eau est perdu?
A
- pour tous les animaux terrestres, l’évaporation à travers la peau est le principal moyen de perte d’eau
7
Q
Rôle des lipides dans le tégument
A
- la plupart des animaux terrestres produisent une couche de lipides sur leur surface qui, parce que les lipides sont naturellement hydrophobes, empêchent
l’eau du corps de s’échapper - par ex., le stratum corneum des reptiles, la
cuticule des insectes avec son chitine - l’exception à cette règle est constituée par les
espèces hygrophiles, qui ont une peau volontairement perméable - ainsi, elles perdent facilement de l’eau et doivent vivre dans des environnements humides
- mais les lipides ne sont pas parfaitement perméables, donc il y a toujours une lente perte d’eau entre ces molécules lipidiques et à travers le
tégument - cette perte augmente avec la température, ou il y a plus de perte d’eau par évaporation à des
températures élevées (ils fondent) - à une certaine température de transition, la perte d’eau par évaporation augmente drastiquement
- en effet, la température de transition correspond au moment où les lipides fondent
- la transition de phase du solide au liquide réduit la structure ordonnée des lipides, ce qui les rend plus
lâches et plus perméables à l’eau - la composition lipidique influence aussi la perte d’eau
- les lipides saturés à longue chaîne se tassent plus étroitement et donc constituent une meilleure barrière contre la perte d’eau
- parmi différentes espèces, la composition lipidique dans le tégument varie, ce qui entraîne des
différences de résistance à la perte d’eau par la peau - même dans la même espèce, certaines populations peuvent être plus résistantes que d’autres
- la composition lipidique est souvent la raison
8
Q
Perte d’eau à travers la surface respiratoire
A
- en général, c’est parce que les surfaces respiratoires des animaux terrestres doivent être humides pour permettre à l’O2 de s’y dissoudre et de s’y diffuser
- mais l’ampleur de la perte potentielle d’eau dépend de l’espèce
- certaines espèces font de la respiration cutanée donc ils doivent garder leurs surfaces humides pour l’échange des gaz (perte d’eau sur tout le corps
- en effet, plus la température de l’air est élevée, plus la quantité de vapeur d’eau qu’il contient est importante
- plus la température de l’air est élevée, plus la quantité de vapeur d’eau qu’il contient est importante
- pour faire face à ce problème, de nombreux animaux refroidissent l’air expiré à l’aide d’un système d’échange de chaleur à contre-courant dans le nez
- cela permet à l’humidité de l’air expiré de se condenser dans la cavité nasale, ce qui permet de conserver cette eau dans le corps (fonctionne seulement si on respire par le nez)
9
Q
Taille corporelle et la perte d’eau
A
- au sein d’un même groupe phylogénétique, les animaux plus petits perdent de l’eau à un taux plus élevé (par rapport à la masse corporelle) que les animaux plus grands
- un phénomène physique: les petits animaux ont un rapport surface/volume plus important que les grands animaux
- donc, par rapport au nombre de cellules, il y a
une plus grande surface pour perdre de l’eau par évaporation
- donc, par rapport au nombre de cellules, il y a
- un phénomène métabolique: Les petits animaux ont un taux métabolique plus élevé que les grands animaux
- par conséquent, les petits animaux doivent respirer davantage pour obtenir plus d’O2, ce qui signifie qu’ils perdent plus d’eau par la respiration
10
Q
C’est quoi des déchets azotés?
A
- les sous-produits de la dégradation des protéines et des acides nucléiques dans les organismes
- ces déchets comprennent principalement l’ammoniac, l’urée et l’acide urique
- ils sont potentiellement nocifs car ils peuvent perturber les fonctions cellulaires, sont toxiques pour les tissus et peuvent entraîner des effets physiologiques néfastes s’ils ne sont pas éliminés efficacement de l’organisme
11
Q
Quel est le rapport des déchets azotés avec l’équilibre hydrique?
A
- selon le composé azoté, il faut beaucoup d’eau pour l’excréter
- donc, la gestion des déchets azotés est une source majeure de perte d’eau
- chacun des composés à ses avantages et désavantages
- certains sont peu coûteux à faire, d’autres sont moins toxiques, et d’autres nécessitent moins de l’eau à excréter
- tous les animaux possèdent les gènes (et donc la capacité de fabriquer) les trois produits, mais la plupart des espèces se spécialisent dans l’un ou
l’autre
12
Q
Animaux qui excrètent de l’ammoniac
A
- ammoniotèles
- stratégie ancestrale
13
Q
Animaux qui excrètent de l’urée
A
- uréotèles
- première stratégie en milieu terrestre
14
Q
Animaux qui excrètent de l’acide urique
A
- uricotèles
15
Q
Préférence déchets azotés
A
- la stratégie préférée d’un groupe d’animaux donné dépend en partie du type d’environnement
qu’il habite - les animaux aquatiques sont des ammoniotèles
- les animaux terrestres sont des uréotèles et des
uricotèles - exceptions :
- certaines espèces d’un groupe donné utilisent une autre stratégie (par ex., le coelacanthe, un poisson, est uréotèle)
- certaines espèces modifient leur stratégie durant leur développement (par ex., la plupart des amphibiens sont ammoniotèles au stade larvaire et uréotèles au stade adulte)
- certaines espèces modifient leur stratégie quand leur environnement change (par ex., les poissons à poumons passent d’ammoniotèle à uréotèle quand leur environnement s’assèche)
16
Q
Avantages ammoniotèles
A
- l’ammonium est très soluble dans
l’eau - il a un faible coût énergétique car il n’y a pas de conversion nécessaire en une autre molécule
17
Q
Désavantages ammoniotèles
A
- très toxiques (doit être excrété rapidement à mesure qu’il est formé par le catabolisme)
- il demande une grande quantité
d’eau pour l’excrétion