RBR Flashcards

1
Q

dans quels contexte un PSÉD peut être appelé à faire une évaluation en délinquance? des rapports

A
  • évaluer l’aptitude de l’Adolescent à avoir des mesures extrajudiciaires
  • faire un rapport prédécisionnel pour ado
  • rapport présentenciel pour les adultes
  • rapport de manquement: si un individu ne respecte pas ses conditions, on peut faire un rapport
  • élaboration du plan correctionnel: plan d’intervention de la personne contrevenante
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2
Q

quelles sont les évaluations du risques qui peuvent être complétées soit par un agent de libération conditionnelle ou un PSÉD?

A
  • évaluation préliminaire en vue du placement pénitentiaire, incluant notamment une entrevue avec l’individu suite au prononcé de la sentence et une échelle de classement par niveau de sécurité provisoire. on évalue son niveau de risque pour la société.

-processus d’évaluation initiale. cela inclue l’échelle de classement par niveau de sécurité (ECNS), le risque de récidive général, le profil criminel (analyse de la personne, ce qui l’a mené au crime, son pattern), l’élaboration du plan correctionnel et du placement pénitentiaire (l’établissement choisi selon le niveau de sécurité, les besoins, les programmes et les ressources)

  • L’ALC en unité d’admission (évaluation initiale) est également formé sur certains outils spécialisé spécifiques et peut faire l’évaluation du risque de violence familiale (ERVF)
  • réviser les facteurs de risque statiques lorsque des nouvelles informations significatives le justifie (récidive, nouvelle sentence, ajout d’une victime, confirmation de l’utilisation d’une arme, aveux de nouveaux antécédents, confirmation d’un appel)
  • plus souvent réévaluation des facteurs de risques dynamiques (progrès réalisés) en cours de sentence et durant la surveillance en communauté. une réévaluation est aussi effectuée si le risque est augmenté en communauté (manquement à une condition)

on veut savoir ce qui change et ce qui reste

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3
Q

quelle est l’importance de bien évaluer le risque?en lien avec les décisions

A

puisque plusieurs décisions reposent sur l’évaluation du risque

  • la détermination de la peine (rapport prédécisionnel)
  • l’établissement de la cote de sécurité
  • les décisions relatives à la libération conditionnelles
  • les besoins en matière de traitement (pour éviter la récidive)
  • les conditions et l’intensité de la surveillance
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4
Q

pourquoi dit-on que l’évaluation du risque et des besoins est au coeur du rapport prédécisionnel ou présentenciel?

A
  • en lsjpa, cela aide le juge à prendre une décision éclairée pour déterminer une peine plus adaptée tout en maximisant les opportunités de réadaptation/réinsertion et en assurant la portection du public
  • adulte : permet au juge d’obtenir des informations qui lui serviront à rendre une décision, dans une perspective de protection de la société et de réinsertion sociale de la personne contrevenante par: le risque de récidive, le potentiel de réinsertion sociale, la capacité à respecter des engagements, la motivation à s’impliquer dans une démarche de réinsertion sociale
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5
Q

historique de qu’est-ce qui fonctionne en délinquance

A
  • 18e siècle: naissance des prisons, abolition de la torture (1788),
    déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789),
    premier code pénal francais (1791). dans ce temps la peine devait dissuasive: cela devait être une punition

19e siècle: éducation et accompagnement des religieux.
l’homme criminel de lombroso (1876).
début de l’ère du déterminisme.
montée de la philosophie de la réhabilitation

20 eme siècle:
- premier programme de libération conditionnelle (canada, 1901),
- développement des services d’assistance postpénale et d’aide aux prisonniers au québec dès la fin de la deuxième guerre mondiale.
- rapport fauteux 1953: miser sur la réinsertion et sur le développement de nouveaux comportements positifs. les punitions ne sont pas les meilleures solutions
- naissance de l’école de criminologie et de la société de criminologie : émergence de l’idéal de la réhabilitation
- naissance de L’ARSQ 1962: droit des personnes contrevenantes. organismes communautaires
- loi sur la probation au québec 1969

années 1960-2000:
- augmentation des taux de criminalité aux états-unis
- réforme des prisons: qu’est-ce qui marche. retour de la philosophie punitive en amérique du nord
- fin des programmes de réhabilitation
- abolition des programmes correctionnels
- taux d’incarcération et de récidive les plus élevés.

pendant ce temps au québec:
- expansion des services de probation
- accent sur la réhabilitation
- fermeture de 5 Établissements de détention
- rapport corbo
ca fonctionne bien

15 dernières années:
qc: loi sur le système correctionnel du québec
- plan d’action gouvernemental pour la réinsertion sociale (2010-2013)

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6
Q

comment est apparu le modèle RBR?

A

à partir des années 1990, des chercheurs canadiens élaborent un modèle, un cadre d’intervention correctionnelle basé sur l’accumulation des données de recherche

  • la sanction pénale ne permet pas de réduire les taux de récidive
  • ce ne sont pas tous les programmes de réhabilitation qui permettent de réduire le taux de récidive. certains programmes fonctionnent mieux que d’autres, certains programmes augmentent les taux de récidive plutôt que les réduire

recension (méta-analyse) des interventions correctionnelles dites efficaces
- grands principes généraux qui devraient guider l’intervention correctionnelle, dans une visée de prévention de la récidive
- le modèle s’est raffiné au cours des 30 dernière années

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7
Q

pourquoi dit-on que le modèle RBR n’est pas une approche d’intervention ni une modalité de traitement spécifique?

A
  • il s’agit d’un cadre, d’une structure qui devrait guider les décisions pour s’assurer d’intervenir de façon efficace et cohérente en fonction de ce que les travaux de recherche des 40 dernières années ont démontré
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8
Q

qu’est-ce qui doit être fait pour que le modèle RBR augmente en efficacité?

A

il faut que les principes de bases soient respectés. cela fait diminuer le risque de récidive des personnes contrevenantes

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9
Q

quel est le but premier de RBR?

A

ils indiquent à qui offrir des services, quoi travailler avec ces personnes et comment le faire. il met aussi l’emphase dur l’importance de l’intégrité des programmes

les preuves de l’efficacité de ces principes auprès de divers clientèles se sont multipliés (adultes, adolescents contrevenants, auteurs d’infractions sexuelles, auteurs de violence conjugale, femmes, etc)

le modèle s’applique en contexte d’institution (mise sous garde) et en communauté (efficacité supérieure en communauté)

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10
Q

quels sont les 15 grands principes selon bonta et andrews?

A

principes généraux:
respect du contexte normatif. voir la personne outre le délit qu’elle a commit. aide à créer une alliance thérapeutique. s’adapter en fonction de son contexte: problème de santé mentale, on va s’axer sur le bien être de la personne, tenter de diminuer les symptômes

  1. théories psychologiques : se baser sur des théories reconnues empiriquement
  2. amélioration générale des services de prévention du crime. collaborer entre les différents services et parler le meme langage. aide à mieux prévenir et mieux intervenir. évite frustrations

principes cliniques fondamentaux :
3. services humain
4. risque
5. besoins
6. réceptivité générale
7. réceptivité spécifique
8. multimodal
9. forces
10. évaluation structurée
11. dérogation professionnelle

principes organisationnels:
12. en communauté
13. compétences des intervenants. avoir des intervenants qualifiés, avoir des connaissance sur la délinquance
14. gestion. on doit respecter la nature du programme, les gestionnaires doivent s’assurer de la conformité du programme

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11
Q

quelle était la question de base du modèle RBR?

A

dans un contexte où nos ressources sont limitées, comment devrions-nous dispenser les services correctionnels pour maximiser leur efficacité en termes de réduction de la récidive?

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11
Q

quels sont les trois principes du modèle RBR?

A

risque, besoins, réceptivité

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12
Q

quelles sont les questions en lien avec la notion de risque?

A

qui traiter

  • doit-on offrir les même services à toutes les personnes contrevenantes?
  • à qui offrir des services
  • quelles intensité de services est la plus efficace?
  • à qui doit-on offrir le plus de services?
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13
Q

quelles sont les questions en lien avec la notion de besoin?

A

quoi traiter?

  • quelles devraient être nos centrations d’interventions?
  • quels besoins devraient être priorisés dans le plan d’intervention?
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14
Q

quelles sont les questions en lien avec la notion de réceptivité?

A

comment traiter?

  • quelles approches ou techniques utiliser pour travailler sur les centrations identifiées?
  • qu’est-ce qui peut favoriser la réponse aux interventions?
  • qu’est-ce qui peut nuire aux interventions?
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15
Q

qu’est-ce qui caractérise le principe du risque? évaluation et appariement

A

adapter l’intensité des services au niveau de récidive de l’individu

évaluation du niveau de risque:
- évaluation formelle: étape essentielle avant toute intervention
- utiliser un ou des outils d’évaluation du risque standardisés et validés pour évaluer le niveau de risque
- utiliser des outils qui incluent à la fois des facteurs de risque statiques et dynamiques

appariement:
- déterminer le niveau de services adaptés en fonction du niveau de risque
- l’intensité des services dispensés doit être proportionnelle au niveau de risque de récidive
- un bon dosage améliore l’efficacité des interventions

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16
Q

quelles sont les deux étapes à l’évaluation du risque?

A
  1. utiliser un instrument de mesure standardisé, valide, reconnu et conçu pour évaluer le risque de récidive
    - prédiction du risque supérieure au jugement clinique :
    cela amène une plus grande objectivité, une prise en compte des variables pertinentes empiriquement associées à la récidive, moins d’écart entre le jugement de l’un et celui de l’Autre et un langage commun
  2. déterminer le niveau de service approprié (intensité)
    - risque élevé = intensité de service élevé, risque faible = intensité de serrvices faibles

si intensité pas proportionnelle au risque: augmente le risque de récidive

si ce n’est pas brisé, ne le réparez pas

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17
Q

quelles sont les modalités à établir en commencant une intervention RBR?

A
  • nombre d’heures totales d’intervention
  • fréquence des rencontres
  • durée de l’épisode de services
  • nature des services dispensés (surveillance, interventions, thérapie)
  • type d’établissement où sont offerts les services (institution, communauté)
  • collaborationentre les services
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18
Q

qu’est-ce qui caractérise le principe du besoin? évaluation et cibler

A

les interventions doivent d’abord et en majorité cibler les besoins criminogènes

évaluer les besoins criminogènes:
- les facteurs de risques dynamiques constituent des besoins dits « criminogènes » puisqu’ils sont directement liés au comportement criminel
- si on intervient sur ces facteurs et qu’on arrive à en diminuer l’incidence ou la gravité, on devrait réduire le risque de récidive
- d’où la pertinence d’utiliser des outils d’évaluation du risque qui incluent des facteurs de risque dynamique

les cibler dans le plan d’intervention:
- prioriser les besoins criminogènes les plus élevés
- cibler plusieurs besoins criminogènes en même temps dans le plan d’intervention
- il est possible d’intervenir sur des besoins non-criminogènes (des besoins qui ne sont pas liés à l’agir criminel), mais sans négliger les besoins criminogènes
- besoins criminogènes = plus de 50% des interventions

19
Q

quels sont les principaux facteurs de risque et de besoins?

A
  • personnalité antisociale: impulsivité, recherche aventureuse du plaisir, énergie agressive fébrile et irritabilité
    – développer le savoir-être, enseigner la maîtrise de la colère
  • attitudes procriminelles: rationalisations de la criminalité, attitudes négatives à l’égard de la loi
    – contrer les rationalisations par des attitudes prosociales; construire une identité sociale
  • soutien social de la criminalité: amis criminel, à l’écart des personnes prosociales, abus d’alcool et/ou de drogues
    –remplacer les amis et relations procriminels par des amis et relations proscociales

toxicomanie: abus d’alcool et /ou de drogues
– réduire l’abus d’alcool et/ou de drogues, promouvoir des solutions de remplacement à la toxicomanie

  • relations familiales/conjugales: surveillance parentale et discipline déficientes, piètres relations familiales
    – enseigner les compétences parentales, valoriser les relations chaleureuses et sollicitude
  • école/ travail: piètre rendement, faibles niveaux de satisfaction
    – valoriser les compétences professionnelles et les aptitudes aux études, cultiver les relations interpersonnelles dans le cadre du travail et des études
  • activité récréatives prosociales: absence de participation aux activités récréatives et de loisirs prosociales
    – encourager la participation aux activités récréatives prosociales, enseigner des passe-temps et des sports qui favorisent la sociabilité
20
Q

quelles sont les caractéristiques de la réceptivité?

A

utiliser des stratégies d’intervention efficaces (basées sur les bonnes pratiques) et adaptées aux caractéristiques uniques de la personne

réceptivité générale:
- utiliser des interventions basées sur des approches cognitivo-comportementales et visant l’apprentissage de nouveaux comportements
- utiliser des approches, modèles et techniques d’interventions ayant fait leurs preuves

réceptivité spécifique:
- tenir compote des caractéristiques de la personne contrevenante (âge, genre, culture, style d’apprentissage, motivation, aptitudes, forces, capacités cognitives, etc) et adapter l’intervention en conséquence
- optimiser la réponse aux interventions de réhabilitation

21
Q

comment peut-on s’assurer de l’intégrité des programmes?

A

les interventions doivent être rigoureusement administrées et effectuées comme elles ont été conçues par de personnel qualifié et dévoué

il en est de même pour la porcédure d’évaluation

les programmes le splus efficaces
- dispensés par du personnel de compétences relationelles de haute qualité
- dispensés par du personnel formé au modèle RBR, au porgramme et aux approches utilisées
- dispensés à la clientèle pour laquelle ils ont été conçus
- développés à partir des théories reconnues et en collaboration avec des chercheurs 9données probantes)
- programmes clairement structurés
- objectifs et méthode en cohérence étroite
- système de suivi et de rétroaction
- supervision professionnelle

22
Q

quel est la corrélation entre le nombre de principes respecté du modèle RBR et la récidive?

A

plus il y a de principes respectés, moins il y a de récidive

23
Q

quelles sont les limites / critiques du modèle RBR?

A
  • philosophie d’intervention «négative », axée sur la diminution des facteurs de risque plutôt que sur la promotion des facteurs de protection
  • finalité du modèle est centrée sur la prévention de la récidive, alors que d’autres visées pourraient favoriser le désistement de la délinquance
  • peu d’importance accordée aux besoins non-criminogènes
  • les auteurs de plusieurs études sur la question sont en conflits d’intérêts
  • difficultés d’implantation du modèle dans les milieux d’intervention (pas tout le monde a le temps et l’énergie pour l’implantation)
  • défis liés au travail en partenariat/collaboration: ne pas savoir que risque faible = services faibles = frustrations
24
Q

quelle est la difficulté avec le modèle RBR?

A

il manque de personnel donc c’est difficile à appliquer. là où c’est le plus appliqué c’est dans les centres correctionnels

25
Q

quelle est la première génération de l’évaluation du risque?

A
  1. première génération
    prédiction clinique: jugement subjectif basé sur l’Expérience humaine de l’évaluateur. évaluation non structurée. trop arbitraire

travaux de meehl 1954
- le jugement clinique est souvent erroné; l’utilisation de tables actuarielles (tables de proportions, probabilités) permet une meilleure prédiction que l’opinion clinique de porfessionnels

Monahan 1981:
- l’évaluation de la dangerosité établie par un clinicien est exacte 1 fois sur 3

26
Q

quelle est la deuxième génération d’évaluation du risque?

A
  • nouvelle génération de recherches à partir des années 80
  • émergence d’instruments pour l’évaluation du risque

instruments de prédiction actuarielle :
- leur développement repose sur le lien statistique entre un certain nombre de variables - des facteurs de risques statiques - et la probabilité de violence ou de récidive

  • généralement, bonne capacité de prédiction (mais jamais parfaite)
  • ne permet pas d’identifier des cibles d’interventions qui pourraient diminuer le risque (composé uniquement de facteurs statiques)
  • APPROCHE DÉSHUMANISANTE ET déprofessionalisante
27
Q

facteurs de risque, statiques, dynamique et de protection

A

you know
facteurs dynamiques: besoins d’intervention criminogènes

28
Q

quelle est la troisième génération de l’évaluation du risque?

A

les échelles du risque et des besoins (évaluation actuarielle dynamique) (qu’est-ce que je dois travailler, quelles sont mes cibles d’intervention):

  • évaluation des facteurs statiques pour déterminer le niveau de risque et ajout de facteurs dynamiques qui permettent d’identifier des cibles d’intervention et de mesurer les changements
  • combinaison, en un seul et même outil, des facteurs de risque statiques et dynamiques. permet une évaluation individualisée.

l’inclusion de variables dynamiques, qui peuvent changer dans le temps, permet;
- une meilleure prédiction du risque que l’utilisation seule de facteurs statiques
- une évaluation plus individualisée
- une considération plus ciblée des facteurs dynamiques (aussi appelés besoins criminogènes) qui devraient être priorisés dans le plan d’intervention si on veut diminuer le risque
- une évaluation des changements opérés par l’individu à la suite des interventions ou après un certain temps

ça va au dessus de la question simple de la prédiction du risque: permet aussi d’orienter le travail des professionnels en matière de gestion du risque

29
Q

quelle est la quatrième génération de l’évaluation du risque?

A

instruments d’évaluation systématique et globale : outils de gestion de cas

  • évaluation des facteurs de risque statiques (pour déterminer le niveau de risque)
  • évaluation des facteurs de risque dynamiques (besoins criminogènes)
  • évaluation de la réceptivité (afin de pouvoir adapter les intervention, favorisant ainsi une meilleure résponse)
  • section pour soutenir la gestion de cas (fiche de progression et de réévaluation)

Ls/cmi
Yls/CMI
Rbac-PCQ

30
Q

quels sont les types d’outils utilisés dans la quatrième génération d’évaluation du risque?

A

outils d’Aide à la décision destinés aux professionnels détenant une expertise pointue en psychiatrie violence. fournissent des lignes directrices pour aider l’évaluateur dans la prise de décision. l’Évaluateur peut tout de meme utiliser son jugmeent clinique en se fiant sur l’évaluation.

peut inlcure des facteurs de protection.

savry: violence envers soi et les autres. risque que la personne adopte des comportement délinquants dans le futur

start et start av : risque de violence à court terme

saprof et saprof yv

31
Q

quelles sont les limites des instruments de mesure standardisés?

A

certains groupes de personnes contrevenantes devraient faire l’objet d’évaluations plus spécialisées, puisque plusieurs instruments s’avèrent moins justes (manque de sensibilité) dans la prédiction du risque de récidive
- les femmes
- les personnes issues des peuples autochtones

des outils spécifiquement conçus pour des clientèles existent :
- les conjoints violents
- les auteurs d’infractions sexuelles
- les personnes ayant une double problématique violence-santé mentale

32
Q

quelles sont les caractéristiques des évaluations spécifiques aux besoins autochtones ?

A
  • considérations du rapport gladue si disponible au processus d’évaluation initiale
  • évaluation par aîné: les auteurs d’infraction qui ont exprimés le désir de suivre un cheminement de guérison, conformément à la DC 702 sont aiguillés par l’agent de liaison autochtone pour faire l’objet d’une évaluation par un aîné (a lieu autant que possible à l’évaluation initiale pour que leurs besoins soient considérés et aider l’intervenant à mieux comprendre leur vécu)
  • les recommandations de l’aîné seront incorporés dans le plan correctionnel et toutes les mises à jour subséquentes
  • toutes les évaluations et les décisions doivent prendre en compte les antécédents sociaux autochtones et les impacts précis sur le délinquant en cause bien expliqués)
  • l’intervenant doit être conscient des biais potentiels, renseigné sur les facteurs historiques et sociaux et être en mesure de les identifier en cas qu’il évalue
33
Q

qu’est-ce que visent les instrument actuariels?

A

la prédiction du comportement délinquant

34
Q

vrai ou faux, il y a des instruments de mesure qui permet de prédire parfaitement le risque de récidive et certains d’entre eux incluent tous les facteurs de risque et de protection potentiellement importants

A

faux

35
Q

à quoi les outils de la quatrième génération servent?

A

en plus de la prédiction du risque, la gestion de cas. cela les rend beaucoup plus complets et utiles

36
Q

vrai ou faux, la majorité des outils d’évaluation du risque sont peu sensibles à la diversité de genre et de culture ?

A

vrai

37
Q

que veut dire ls cmi

A

level of service / case management inventory

38
Q

à quoi sert le LS CMI?

A

combine l’évaluation du risque et la gestion de cas dans un même instrument

donne tous les outils qui sont nécessaires au travail du professionnel qui est en charge du délinquant

39
Q

quand peut-on utiliser le LS/CMI?

A
  1. ## l’individu commet un délit pour lequel il est reconnu responsable
  2. ## détention : utiliser le ls/cmi pour évaluer le niveau de risque de récidive, élaborer un plan d’intervention et prendre une décision concernant la mise en libération
  3. ## autres mesures correctionnelles (probation): utilisation du LS/CMI pour évaluer le niveau de risque de récidive et élaborer un plan d’intervention correctionnel sans le but d’améliorer sa réinsertion sociale
  4. combinaison des deux (incarcération + mesures correctionnelles à la sortie) : combinaison des objectifs précédents
40
Q

quel est le processus d’utilisation de l’outil LS/CMI?

A
  1. entrevue: l’évaluateur rencontre l’individu dans le but de recueillir les informations importantes pour la cotation du LS/CMI. celle-ci peut se faire à l’aide du guide d’entrevue de l’instrument ou bien l’évaluateur peut créer sa propre entrevue semi-dirigée en ayant les facteurs important en tête
  2. le LS/CMI: cette étape se fait suite à la cueillette des informations importante et l’auteur de l’infraction n’est pas présent. il existe deux façons d’utiliser l’instrument : en le remplissant sur papier ou avec le programme informatisé
  3. cotation et détermination du niveau de risque: le niveau de risque varie selon le score. (très faibles, faible, moyen, élevé, très élevé). le niveau de risque détermine le niveau de services offerts comme par exemple, la fréquence des rencontres
  4. rédaction du plan d’intervention correctionnel: le LS/CMI fait ressortir les facteurs qui sont à risque pour l’individu ciblant ainsi ses besoins criminogènes qui seront à travailler tout au long de son suivi
41
Q

quelle est l’utilisation au scq du LS/Cmi?

A

le ls/cmi intègre la force de prédiction d’un instrument actuariel de dernière génération à la flexibilité d’une système intuitif de suivi des clients

il laisse plus de place à l’expertise clinique:
- permet d’évaluer les différentes sphères de vies des délinquants, et de les considérer comme des facteurs de protection (des forces chez le sujet)
- permet une dérogation par rapport au niveau de risque suggéré par l’instrument (le risque peut être augmenté ou diminué selon le jugement du clinicien)
- permet de prendre en compte les facteurs de réceptivité du client
- invite à nuancer les cotations à l’aide de commentaires et de descriptions cliniques

42
Q

quelles sont les 11 section du LS/CMI?

A

a. le formulaire d’historique criminel
1. facteurs généraux liés au risque et aux besoins (antécédents criminels, éducation ou emploi, famille ou couple, loisirs ou activités, amis, connaissances, problèmes d’Alcool, attitude, mode de comportement)
2. facteurs particuliers liés aux risques et aux besoins (problème personnels pouvant mener à des besoins criminogènes, autres formes de comportements antisociaux)
3. expérience carcérale, facteurs liés à l’établissement (antécédents carcéraux entraves à la libération)
4. autres points se rapportant au client
donne un portrait complet des besoins criminogènes et des forces du client (problèmes financiers, déficience physique, diagnostic trouble mental sérieux)

  1. considérations particulières liées à la réceptivité: rend compte de la réceptivité du client (motivation, faite preuve de déni, minimisation, anxiété, préoccupations propres à la femme)
  2. sommaire et dérogation liés au risque et au besoins
  3. profil du risque et des besoins
    permet de déterminer le niveau de risque
  4. décision relative au programme ou au placement : aide à prendre les décision concernant l’intervention
  5. plan d’intervention correctionnel
  6. registre d’Avancement
    concerne l’intervention et le suivi
  7. sommaire et fermeture : détail concernant la fermeture
43
Q

dans la section 1 du ls cmi, les 4 première étapes, qu’évalue-t-on?

A
  • antécédents criminels (8 items)
  • l’éducation et l’emploi (9 items)

(facteurs du modèles RBR)
- les aspects familiaux et martiaux (4 items)
- les loisirs et les temps libres (2 items)
- les pairs délinquants (4 items)
- la toxicomanie (8 items)
- les attitudes procriminelles (4 items)

  • comportements antisociaux (4 items)
44
Q

selon la cotation à la section 1, quel score est associé à quel risque et quelle fréquence de rencontres?

A

0-4: très faible, ferme le dossier

5-10: faible: 1/mois

11-19: moyen : 1/mois

20-29: élevé: 2/mois

30+: très élevé: 2/mois

45
Q

à quoi sert le ls cmi en résumé

A
  • dresser un profil du risque et des besoins en tenant compte de la réceptivité du client
  • permet de déterminer le niveau de risque
  • oriente les décisions concernant l’intervention (programme ou placement)
  • en découle un plan d’intervention correctionnel qui sera réévalué périodiquement (suivi de l’intervention)