RBR Flashcards
dans quels contexte un PSÉD peut être appelé à faire une évaluation en délinquance? des rapports
- évaluer l’aptitude de l’Adolescent à avoir des mesures extrajudiciaires
- faire un rapport prédécisionnel pour ado
- rapport présentenciel pour les adultes
- rapport de manquement: si un individu ne respecte pas ses conditions, on peut faire un rapport
- élaboration du plan correctionnel: plan d’intervention de la personne contrevenante
quelles sont les évaluations du risques qui peuvent être complétées soit par un agent de libération conditionnelle ou un PSÉD?
- évaluation préliminaire en vue du placement pénitentiaire, incluant notamment une entrevue avec l’individu suite au prononcé de la sentence et une échelle de classement par niveau de sécurité provisoire. on évalue son niveau de risque pour la société.
-processus d’évaluation initiale. cela inclue l’échelle de classement par niveau de sécurité (ECNS), le risque de récidive général, le profil criminel (analyse de la personne, ce qui l’a mené au crime, son pattern), l’élaboration du plan correctionnel et du placement pénitentiaire (l’établissement choisi selon le niveau de sécurité, les besoins, les programmes et les ressources)
- L’ALC en unité d’admission (évaluation initiale) est également formé sur certains outils spécialisé spécifiques et peut faire l’évaluation du risque de violence familiale (ERVF)
- réviser les facteurs de risque statiques lorsque des nouvelles informations significatives le justifie (récidive, nouvelle sentence, ajout d’une victime, confirmation de l’utilisation d’une arme, aveux de nouveaux antécédents, confirmation d’un appel)
- plus souvent réévaluation des facteurs de risques dynamiques (progrès réalisés) en cours de sentence et durant la surveillance en communauté. une réévaluation est aussi effectuée si le risque est augmenté en communauté (manquement à une condition)
on veut savoir ce qui change et ce qui reste
quelle est l’importance de bien évaluer le risque?en lien avec les décisions
puisque plusieurs décisions reposent sur l’évaluation du risque
- la détermination de la peine (rapport prédécisionnel)
- l’établissement de la cote de sécurité
- les décisions relatives à la libération conditionnelles
- les besoins en matière de traitement (pour éviter la récidive)
- les conditions et l’intensité de la surveillance
pourquoi dit-on que l’évaluation du risque et des besoins est au coeur du rapport prédécisionnel ou présentenciel?
- en lsjpa, cela aide le juge à prendre une décision éclairée pour déterminer une peine plus adaptée tout en maximisant les opportunités de réadaptation/réinsertion et en assurant la portection du public
- adulte : permet au juge d’obtenir des informations qui lui serviront à rendre une décision, dans une perspective de protection de la société et de réinsertion sociale de la personne contrevenante par: le risque de récidive, le potentiel de réinsertion sociale, la capacité à respecter des engagements, la motivation à s’impliquer dans une démarche de réinsertion sociale
historique de qu’est-ce qui fonctionne en délinquance
- 18e siècle: naissance des prisons, abolition de la torture (1788),
déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789),
premier code pénal francais (1791). dans ce temps la peine devait dissuasive: cela devait être une punition
19e siècle: éducation et accompagnement des religieux.
l’homme criminel de lombroso (1876).
début de l’ère du déterminisme.
montée de la philosophie de la réhabilitation
20 eme siècle:
- premier programme de libération conditionnelle (canada, 1901),
- développement des services d’assistance postpénale et d’aide aux prisonniers au québec dès la fin de la deuxième guerre mondiale.
- rapport fauteux 1953: miser sur la réinsertion et sur le développement de nouveaux comportements positifs. les punitions ne sont pas les meilleures solutions
- naissance de l’école de criminologie et de la société de criminologie : émergence de l’idéal de la réhabilitation
- naissance de L’ARSQ 1962: droit des personnes contrevenantes. organismes communautaires
- loi sur la probation au québec 1969
années 1960-2000:
- augmentation des taux de criminalité aux états-unis
- réforme des prisons: qu’est-ce qui marche. retour de la philosophie punitive en amérique du nord
- fin des programmes de réhabilitation
- abolition des programmes correctionnels
- taux d’incarcération et de récidive les plus élevés.
pendant ce temps au québec:
- expansion des services de probation
- accent sur la réhabilitation
- fermeture de 5 Établissements de détention
- rapport corbo
ca fonctionne bien
15 dernières années:
qc: loi sur le système correctionnel du québec
- plan d’action gouvernemental pour la réinsertion sociale (2010-2013)
comment est apparu le modèle RBR?
à partir des années 1990, des chercheurs canadiens élaborent un modèle, un cadre d’intervention correctionnelle basé sur l’accumulation des données de recherche
- la sanction pénale ne permet pas de réduire les taux de récidive
- ce ne sont pas tous les programmes de réhabilitation qui permettent de réduire le taux de récidive. certains programmes fonctionnent mieux que d’autres, certains programmes augmentent les taux de récidive plutôt que les réduire
recension (méta-analyse) des interventions correctionnelles dites efficaces
- grands principes généraux qui devraient guider l’intervention correctionnelle, dans une visée de prévention de la récidive
- le modèle s’est raffiné au cours des 30 dernière années
pourquoi dit-on que le modèle RBR n’est pas une approche d’intervention ni une modalité de traitement spécifique?
- il s’agit d’un cadre, d’une structure qui devrait guider les décisions pour s’assurer d’intervenir de façon efficace et cohérente en fonction de ce que les travaux de recherche des 40 dernières années ont démontré
qu’est-ce qui doit être fait pour que le modèle RBR augmente en efficacité?
il faut que les principes de bases soient respectés. cela fait diminuer le risque de récidive des personnes contrevenantes
quel est le but premier de RBR?
ils indiquent à qui offrir des services, quoi travailler avec ces personnes et comment le faire. il met aussi l’emphase dur l’importance de l’intégrité des programmes
les preuves de l’efficacité de ces principes auprès de divers clientèles se sont multipliés (adultes, adolescents contrevenants, auteurs d’infractions sexuelles, auteurs de violence conjugale, femmes, etc)
le modèle s’applique en contexte d’institution (mise sous garde) et en communauté (efficacité supérieure en communauté)
quels sont les 15 grands principes selon bonta et andrews?
principes généraux:
respect du contexte normatif. voir la personne outre le délit qu’elle a commit. aide à créer une alliance thérapeutique. s’adapter en fonction de son contexte: problème de santé mentale, on va s’axer sur le bien être de la personne, tenter de diminuer les symptômes
- théories psychologiques : se baser sur des théories reconnues empiriquement
- amélioration générale des services de prévention du crime. collaborer entre les différents services et parler le meme langage. aide à mieux prévenir et mieux intervenir. évite frustrations
principes cliniques fondamentaux :
3. services humain
4. risque
5. besoins
6. réceptivité générale
7. réceptivité spécifique
8. multimodal
9. forces
10. évaluation structurée
11. dérogation professionnelle
principes organisationnels:
12. en communauté
13. compétences des intervenants. avoir des intervenants qualifiés, avoir des connaissance sur la délinquance
14. gestion. on doit respecter la nature du programme, les gestionnaires doivent s’assurer de la conformité du programme
quelle était la question de base du modèle RBR?
dans un contexte où nos ressources sont limitées, comment devrions-nous dispenser les services correctionnels pour maximiser leur efficacité en termes de réduction de la récidive?
quels sont les trois principes du modèle RBR?
risque, besoins, réceptivité
quelles sont les questions en lien avec la notion de risque?
qui traiter
- doit-on offrir les même services à toutes les personnes contrevenantes?
- à qui offrir des services
- quelles intensité de services est la plus efficace?
- à qui doit-on offrir le plus de services?
quelles sont les questions en lien avec la notion de besoin?
quoi traiter?
- quelles devraient être nos centrations d’interventions?
- quels besoins devraient être priorisés dans le plan d’intervention?
quelles sont les questions en lien avec la notion de réceptivité?
comment traiter?
- quelles approches ou techniques utiliser pour travailler sur les centrations identifiées?
- qu’est-ce qui peut favoriser la réponse aux interventions?
- qu’est-ce qui peut nuire aux interventions?
qu’est-ce qui caractérise le principe du risque? évaluation et appariement
adapter l’intensité des services au niveau de récidive de l’individu
évaluation du niveau de risque:
- évaluation formelle: étape essentielle avant toute intervention
- utiliser un ou des outils d’évaluation du risque standardisés et validés pour évaluer le niveau de risque
- utiliser des outils qui incluent à la fois des facteurs de risque statiques et dynamiques
appariement:
- déterminer le niveau de services adaptés en fonction du niveau de risque
- l’intensité des services dispensés doit être proportionnelle au niveau de risque de récidive
- un bon dosage améliore l’efficacité des interventions
quelles sont les deux étapes à l’évaluation du risque?
- utiliser un instrument de mesure standardisé, valide, reconnu et conçu pour évaluer le risque de récidive
- prédiction du risque supérieure au jugement clinique :
cela amène une plus grande objectivité, une prise en compte des variables pertinentes empiriquement associées à la récidive, moins d’écart entre le jugement de l’un et celui de l’Autre et un langage commun - déterminer le niveau de service approprié (intensité)
- risque élevé = intensité de service élevé, risque faible = intensité de serrvices faibles
si intensité pas proportionnelle au risque: augmente le risque de récidive
si ce n’est pas brisé, ne le réparez pas
quelles sont les modalités à établir en commencant une intervention RBR?
- nombre d’heures totales d’intervention
- fréquence des rencontres
- durée de l’épisode de services
- nature des services dispensés (surveillance, interventions, thérapie)
- type d’établissement où sont offerts les services (institution, communauté)
- collaborationentre les services