Plan d'intervention Flashcards
que veut dire: si ce n’est pas brisé ne le réparez pas?
selon le modèle RBR, le niveau de services doit être proportionnel au risque de récidive. trop de services par rapport à une risque faible amène de la stigmatisation et un risque plus haut de récidive de criminalité.
donne un exemple de situation qui respecte le principes de réceptivité spécifique
un homme a de la difficulté à lire: je vais lui faire des pictogrammes
qu’est-ce que l’intégrité des programmes RBR?
il faut respecter les principes de base du modèle RBR pour en assurer l’efficacité. on le donne à qui on est sensé le donner, on est qualifié et on respecte les postulats
faut-il travailler les besoins non-criminogènes?
même s’ils ne sont pas des priorités il faut les travailler aussi puisqu’ils peuvent être lié à un besoin criminogènes et peuvent amener de la souffrance à notre client.
quand faisons nous un plan d’intervention en délinquance?
lorsqu’un suivi a été ordonné comme peine. suivi porbatoire, placement sous garde, etc.
pourquoi est-il important de rédiger un bon plan d’intervention en délinquance?
- c’est la pierre d’assise de l’intervention pour diminuer la criminalité.
- ça va guider toutes les interventions, il faut donc que ce soit rigoureux
- on planifie et coordonne les actions qui sont réalisées de façon concertée entre le jeune, ses parents et les intervenants de façon à identifier les objectifs de l’intervention ainsi que les moyens pour les atteindre
sur quoi doit être centré le plan d’intervention?
- les motifs pour lesquels l’adolescents a reçu une ordonnance en vertu de la LSJPA
- les facteurs ayant une influence sur le risque de récidive, tel que déterminé au moment de l’évaluation
le contenu du plan d’intervention doit tenir compte de quoi?
- du niveau de risque
- des besoins criminogènes
- de la réceptivité de l’adolescent
- des caractéristiques particulières de son milieu familial
le plan d’intervention s’articule avec quoi?
- d’activités de réadaptation
- d’activités d’encadrement et de soutien du jeune et de sa famille
quelles sont les composantes du plan d’intervention?
- section nominative (nom, coordonnées, nom du délégué, famille, etc)
- description de la situation (contexte légal, ce qui l’a mené à nos bureaux)
- forces et défis de la personne (ne pas oublier les forces, donne du pouvoir de changement au jeune)
- besoins criminogènes
- objectifs généraux (ce qu’on vise, ce qu’on travaille)
- objectifs spécifiques (comment ce qu’on mettre ne place)
- moyens et stratégies d’intervention
- date d’échéance, rôles et responsabilités
comment identifie-t-on les besoins?
- à l’Aide d’outils d’évaluation.
- On cibles les besoins criminogènes de la personne
- on priorise l’intervention sur les besoins criminogènes puisqu’ils ont un impact sur le risque de récidive
- on se concentre sur les besoins les plus importants pour éviter de trop s’éparpiller
qu’est-ce que le YLS-CMI?
- un outil d’évaluation basé sur le modèle RBR
- un instrument actuariel comprenant 42 items (oui/non) liés à la probabilité que survienne, pour un groupe donné, une récidive criminelle
- pour les 12-18 ans
- utilisé dans les CISSS et les CIUSSS pour les adolescents en LSJPA
- après une brève formation, tout professionnel psychosocial peut l’administrer
- cotation et détermination du niveau de risque: le niveau de risque varie selon le score (faible, moyen, élevé, très élevé)
- version pour adultes LS-CMI
qu’est-ce que permet d’identifier/quantifier/qualifier le YLS-CMI?
- les principaux facteurs de risques associés à la récidive
- les principaux besoins d’intervention qui auront un impact sur la récidive
- les autres besoins, qui bien que non criminogènes, ont un impact sur la façon dont les jeunes peuvent être disponibles aux interventions
dans le YLS-CMI, quelles sont les échelles inclues dans la première section?
- infractions antérieures ou actuelles (5 items)
- situation familiale et relation avec les parents (6 items)
- éducation et emploi (7 items)
- relation avec les pairs (4 items)
- problèmes d’alcool et de drogues (5 items)
- loisirs et activités récréatives (3 items)
- personnalité et comportement (7 items)
- attitude et orientation (5 items)
42 items
le score de chacun montre ce qui est le plus à travailler
comment priorise-t-on les besoins criminogènes?
- facteurs internes
- personnalité et comportement : autorégulation, compétences en résolution de problèmes, gestion de la colère, stratégie d’adaptation
- attitudes et orientation: cognitions antisociales, renforcer l’identité prosociale, pensées et émotions qui mettent le jeune à risque - relations
- relation avec les pairs: réduire l’association avec les pairs délinquants, renforcer la fréquentation de pairs prosociaux
- situation familiale, relation avec les parents: réduire les conflits familiaux, renforcer les relations positives, renforcer la surveillance et la supervision parentales - choix de vie
- problèmes d’alcool ou de drogues : réduire la conso, réduire les sources d’influence personnelles et interpersonnelles menant à la conso, explorer et mettre en place des alternatives à la conso
- éducation - emploi: engager et aider le jeune à maintenir son implication scolaire ou emploi, améliorer les performances scolaires ou à l’emploi, augmenter les renforcements reçus et la satisfaction scolaire ou à l’emploi - occupationnel
- loisirs- activités récréatives: engager et aider le jeune à maintenir sa participation à une activité, augmenter les renforcements reçus dans le cadre de ces activités. on Évite l’isolement et promouvoit l’actualisation du jeune
comment développe-t-on les objectifs généraux/ buts?
- découlent des besoins criminogènes et non-criminogènes identifiés lors de l’évaluation RBR avec l’instrument YLS-CMI
- précisent de façon générale les grandes orientations du plan d’intervention
- décrivent ce qui est attendu à moyen ou long terme de la part de la personne à qui il s’adresse (communication d’intention)
doivent :
- indiquer le nom du jeune au début
- être formulé à la positive
- indiquer le comportement attendu ou la compétence à développer
il y a environ 3 objectifs généraux par plan d’intervention
donne un exemple d’objectif général
émile acquiert des habiletés pour mieux gérer ses émotions
comment fait-on des objectifs spécifiques?
- Ils découlent des objectifs généraux
- 1 à 3 objectif spécifique par objectif général
- l’objectif spécifique se distingue de l’objectif général en faisant appel à des verbes comportementaux et à un contenu spécifique
- les objectifs spécifiques orientent les moyens à mettre en place afin d’amener la personne à progresser
- les objectifs spécifiques doivent être ciblés en lien avec les principes C-Smart
qu’est-ce que la formulation d’objectifs selon la Méthode C-SMART?
C: convenu: illustre que l’objectif est formulé avec les personnes concernées
S: spécifique: traduit le changement souhaité. verbe d’action concret
M: mesurable: possible de juger de sont degré d’Atteinte
A: ajusté: en fonction de l’évaluation réalisée préalablement. on veut des réussites
R: réaliste: il est atteignable par le jeune et par ses parents
T: temporel: les notions de fréquence, de durée et de délai y sont précisées
Que sont les conditions de probation?
- une condition est imposée dans le cadre de la peine
- le respect de la condition est obligatoire
- une condition n’est pas un choix
- donc, une condition ne devrait pas se retrouver sans le plan d’intervention en terme d’objectifs
- les conditions de probation et les objectifs du plan d’intervention sont deux choses distinctes qui se travaillent en parallèle
comment formule-t-on les objectifs spécifiques?
- on débute en indiquant le nom de la personne
- on utilise un langage positif et adapté à la personne à qui on s’adresse
- on utilise un verbe d’Action ou comportemental
ex: émilie identifie les éléments déclencheurs situationnels de ses comportements agressifs dans le prochain mois
que sont les moyens ?
- aident la personne à réaliser ses apprentissages
- servent à atteindre les objectifs
- devraient s’appuyer sur des données probantes
- devraient s’inspirer aussi de ce qui est indiqué dans la section forces et défis de la personne dans le PI
- peuvent prendre diverses formes : programmes, activité, utilisation du matériel, nature du suivi
ex:
- participer au programme de développement des habiletés sociales
- participer à l’Activité scolaire de deck hockey
- remplir la grille d’Auto-observation après avoir vécu de la colère
quelles sont les étapes du PI dans la LSJPA?
- élaborer le PI dans le premier 30 jours du suivi
- l’actualisation. si un objectif n’est pas atteint, le modifier pour qu’ils soit plus adapté
- la révision: tous les 3 mois avec le jeune et ses parents à moins que des éléments nouveaux nécessitent de le revoir plus tôt
la révision consiste à l’évaluation de l’atteinte des objectifs
quels sont les pièges à éviter en élaborant un plan d’intervention?
- ne pas impliquer le jeune et ses parents dans l’élaboration
- pas assez d’encadrement et de formation sur le PI
- des besoins des jeunes identifiés ne sont pas traduits en objectifs
- ne pas respecter les critères C-SMART
- indiquer des moyens à la place des objectifs
- inclure plusieurs objectifs en un
- confondre les conditions ordonnées par un juge avec les objectifs du PI
- PI non adaptés aux particularités ethniques ou culturelles
- moyens non appuyés sur des données probantes