Plan d'intervention Flashcards

1
Q

que veut dire: si ce n’est pas brisé ne le réparez pas?

A

selon le modèle RBR, le niveau de services doit être proportionnel au risque de récidive. trop de services par rapport à une risque faible amène de la stigmatisation et un risque plus haut de récidive de criminalité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

donne un exemple de situation qui respecte le principes de réceptivité spécifique

A

un homme a de la difficulté à lire: je vais lui faire des pictogrammes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

qu’est-ce que l’intégrité des programmes RBR?

A

il faut respecter les principes de base du modèle RBR pour en assurer l’efficacité. on le donne à qui on est sensé le donner, on est qualifié et on respecte les postulats

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

faut-il travailler les besoins non-criminogènes?

A

même s’ils ne sont pas des priorités il faut les travailler aussi puisqu’ils peuvent être lié à un besoin criminogènes et peuvent amener de la souffrance à notre client.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

quand faisons nous un plan d’intervention en délinquance?

A

lorsqu’un suivi a été ordonné comme peine. suivi porbatoire, placement sous garde, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

pourquoi est-il important de rédiger un bon plan d’intervention en délinquance?

A
  • c’est la pierre d’assise de l’intervention pour diminuer la criminalité.
  • ça va guider toutes les interventions, il faut donc que ce soit rigoureux
  • on planifie et coordonne les actions qui sont réalisées de façon concertée entre le jeune, ses parents et les intervenants de façon à identifier les objectifs de l’intervention ainsi que les moyens pour les atteindre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

sur quoi doit être centré le plan d’intervention?

A
  • les motifs pour lesquels l’adolescents a reçu une ordonnance en vertu de la LSJPA
  • les facteurs ayant une influence sur le risque de récidive, tel que déterminé au moment de l’évaluation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

le contenu du plan d’intervention doit tenir compte de quoi?

A
  • du niveau de risque
  • des besoins criminogènes
  • de la réceptivité de l’adolescent
  • des caractéristiques particulières de son milieu familial
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

le plan d’intervention s’articule avec quoi?

A
  • d’activités de réadaptation
  • d’activités d’encadrement et de soutien du jeune et de sa famille
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

quelles sont les composantes du plan d’intervention?

A
  1. section nominative (nom, coordonnées, nom du délégué, famille, etc)
  2. description de la situation (contexte légal, ce qui l’a mené à nos bureaux)
  3. forces et défis de la personne (ne pas oublier les forces, donne du pouvoir de changement au jeune)
  4. besoins criminogènes
  5. objectifs généraux (ce qu’on vise, ce qu’on travaille)
  6. objectifs spécifiques (comment ce qu’on mettre ne place)
  7. moyens et stratégies d’intervention
  8. date d’échéance, rôles et responsabilités
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

comment identifie-t-on les besoins?

A
  • à l’Aide d’outils d’évaluation.
  • On cibles les besoins criminogènes de la personne
  • on priorise l’intervention sur les besoins criminogènes puisqu’ils ont un impact sur le risque de récidive
  • on se concentre sur les besoins les plus importants pour éviter de trop s’éparpiller
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

qu’est-ce que le YLS-CMI?

A
  • un outil d’évaluation basé sur le modèle RBR
  • un instrument actuariel comprenant 42 items (oui/non) liés à la probabilité que survienne, pour un groupe donné, une récidive criminelle
  • pour les 12-18 ans
  • utilisé dans les CISSS et les CIUSSS pour les adolescents en LSJPA
  • après une brève formation, tout professionnel psychosocial peut l’administrer
  • cotation et détermination du niveau de risque: le niveau de risque varie selon le score (faible, moyen, élevé, très élevé)
  • version pour adultes LS-CMI
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

qu’est-ce que permet d’identifier/quantifier/qualifier le YLS-CMI?

A
  • les principaux facteurs de risques associés à la récidive
  • les principaux besoins d’intervention qui auront un impact sur la récidive
  • les autres besoins, qui bien que non criminogènes, ont un impact sur la façon dont les jeunes peuvent être disponibles aux interventions
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

dans le YLS-CMI, quelles sont les échelles inclues dans la première section?

A
  1. infractions antérieures ou actuelles (5 items)
  2. situation familiale et relation avec les parents (6 items)
  3. éducation et emploi (7 items)
  4. relation avec les pairs (4 items)
  5. problèmes d’alcool et de drogues (5 items)
  6. loisirs et activités récréatives (3 items)
  7. personnalité et comportement (7 items)
  8. attitude et orientation (5 items)

42 items
le score de chacun montre ce qui est le plus à travailler

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

comment priorise-t-on les besoins criminogènes?

A
  1. facteurs internes
    - personnalité et comportement : autorégulation, compétences en résolution de problèmes, gestion de la colère, stratégie d’adaptation
    - attitudes et orientation: cognitions antisociales, renforcer l’identité prosociale, pensées et émotions qui mettent le jeune à risque
  2. relations
    - relation avec les pairs: réduire l’association avec les pairs délinquants, renforcer la fréquentation de pairs prosociaux
    - situation familiale, relation avec les parents: réduire les conflits familiaux, renforcer les relations positives, renforcer la surveillance et la supervision parentales
  3. choix de vie
    - problèmes d’alcool ou de drogues : réduire la conso, réduire les sources d’influence personnelles et interpersonnelles menant à la conso, explorer et mettre en place des alternatives à la conso
    - éducation - emploi: engager et aider le jeune à maintenir son implication scolaire ou emploi, améliorer les performances scolaires ou à l’emploi, augmenter les renforcements reçus et la satisfaction scolaire ou à l’emploi
  4. occupationnel
    - loisirs- activités récréatives: engager et aider le jeune à maintenir sa participation à une activité, augmenter les renforcements reçus dans le cadre de ces activités. on Évite l’isolement et promouvoit l’actualisation du jeune
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

comment développe-t-on les objectifs généraux/ buts?

A
  • découlent des besoins criminogènes et non-criminogènes identifiés lors de l’évaluation RBR avec l’instrument YLS-CMI
  • précisent de façon générale les grandes orientations du plan d’intervention
  • décrivent ce qui est attendu à moyen ou long terme de la part de la personne à qui il s’adresse (communication d’intention)

doivent :
- indiquer le nom du jeune au début
- être formulé à la positive
- indiquer le comportement attendu ou la compétence à développer

il y a environ 3 objectifs généraux par plan d’intervention

17
Q

donne un exemple d’objectif général

A

émile acquiert des habiletés pour mieux gérer ses émotions

18
Q

comment fait-on des objectifs spécifiques?

A
  • Ils découlent des objectifs généraux
  • 1 à 3 objectif spécifique par objectif général
  • l’objectif spécifique se distingue de l’objectif général en faisant appel à des verbes comportementaux et à un contenu spécifique
  • les objectifs spécifiques orientent les moyens à mettre en place afin d’amener la personne à progresser
  • les objectifs spécifiques doivent être ciblés en lien avec les principes C-Smart
19
Q

qu’est-ce que la formulation d’objectifs selon la Méthode C-SMART?

A

C: convenu: illustre que l’objectif est formulé avec les personnes concernées

S: spécifique: traduit le changement souhaité. verbe d’action concret

M: mesurable: possible de juger de sont degré d’Atteinte

A: ajusté: en fonction de l’évaluation réalisée préalablement. on veut des réussites

R: réaliste: il est atteignable par le jeune et par ses parents

T: temporel: les notions de fréquence, de durée et de délai y sont précisées

20
Q

Que sont les conditions de probation?

A
  • une condition est imposée dans le cadre de la peine
  • le respect de la condition est obligatoire
  • une condition n’est pas un choix
  • donc, une condition ne devrait pas se retrouver sans le plan d’intervention en terme d’objectifs
  • les conditions de probation et les objectifs du plan d’intervention sont deux choses distinctes qui se travaillent en parallèle
21
Q

comment formule-t-on les objectifs spécifiques?

A
  • on débute en indiquant le nom de la personne
  • on utilise un langage positif et adapté à la personne à qui on s’adresse
  • on utilise un verbe d’Action ou comportemental

ex: émilie identifie les éléments déclencheurs situationnels de ses comportements agressifs dans le prochain mois

22
Q

que sont les moyens ?

A
  • aident la personne à réaliser ses apprentissages
  • servent à atteindre les objectifs
  • devraient s’appuyer sur des données probantes
  • devraient s’inspirer aussi de ce qui est indiqué dans la section forces et défis de la personne dans le PI
  • peuvent prendre diverses formes : programmes, activité, utilisation du matériel, nature du suivi

ex:
- participer au programme de développement des habiletés sociales
- participer à l’Activité scolaire de deck hockey
- remplir la grille d’Auto-observation après avoir vécu de la colère

23
Q

quelles sont les étapes du PI dans la LSJPA?

A
  1. élaborer le PI dans le premier 30 jours du suivi
  2. l’actualisation. si un objectif n’est pas atteint, le modifier pour qu’ils soit plus adapté
  3. la révision: tous les 3 mois avec le jeune et ses parents à moins que des éléments nouveaux nécessitent de le revoir plus tôt

la révision consiste à l’évaluation de l’atteinte des objectifs

24
Q

quels sont les pièges à éviter en élaborant un plan d’intervention?

A
  1. ne pas impliquer le jeune et ses parents dans l’élaboration
  2. pas assez d’encadrement et de formation sur le PI
  3. des besoins des jeunes identifiés ne sont pas traduits en objectifs
  4. ne pas respecter les critères C-SMART
  5. indiquer des moyens à la place des objectifs
  6. inclure plusieurs objectifs en un
  7. confondre les conditions ordonnées par un juge avec les objectifs du PI
  8. PI non adaptés aux particularités ethniques ou culturelles
  9. moyens non appuyés sur des données probantes
25
Q

quand utilise-t-on les plans d’interventions en centre correctionnel? le plan correctionnel

A

on prend une approche multidisciplinaire et concertée sur la base des objectifs ciblés dans:
- le plan correctionnel initial
- Le suivi du plan correctionnel (sa mise à jour tout au long de la sentence en établissement et durant la libération sous conditions dans las communauté jusqu’à l’expiration du mandat)

26
Q

qui sont les intervenants qui participent à l’établissement du plan correctionnel?

A
  • l’Agent de libération conditionnelle est responsable de colliger toutes les évaluations pertinentes, effectuer l’évaluation globale du risque et établir le plan correctionnel approprié.

membres impliqués dans le processus:
- le secteur des intervention (agent de libération cond, agent de progrtamme correctionnel, enseignant, etc.)
- le secteur de la santé (psychiatre, psy, infirmier, ergo, pséd, etc)
- le secteur de la sécurité (agent correctionnel, agent de renseignement)
- l’Aîné et l’agent de liaison autochtone
- l’aumonier
- l’agent des programmes sociaux (loisirs)
- l’instructeur

27
Q

que contient le plan correctionnel?

A
  • niveau des facteurs statiques
  • niveau des facteurs dynamiques
  • niveau de responsabilisation du délinquant (reconnait ses gestes, les torts causés)
  • motivation (participe)
  • engagement du délinquant (mélange des deux)
  • potentiel de réinsertion sociale
  • renseignements psycho sur la santé mentale
  • planification correctionnelle et planification de la peine, incluant les programmes correctionnels, d’éducation
28
Q

pour les peines de longue durée, comment est structurée l’intervention?

A
  • adaptation: accepter la réalité de l’emprisonnement. laisser passer le choc
  • intégration au milieu carcéral: apprendre à vivre dans ce milieu
  • préparation à la mise en liberté: se préparer progressivement à sa mise en liberté. reprendre le rythme de la vie en dehors
  • réinsertion sociale: assurer un cheminement cohérent et continu menant à une réinsertion sociale sécuritaire
29
Q

qu’est-ce qu’on priorise dans la planification correctionnelle et planification de la peine?

A
  1. pour les délinquants présentant des risques et besoins modérés et élevés (facteurs criminogènes), le plan précisera le programme correctionnel cognitivo-comportemental requis (volet multi-cible, volet délinquance sexuelle ou volet autochtone ou inuit)
  2. prestation de programme d’éducation obligatoire pour tous les délinquants qui n’ont pas obtenu leur secondaire 5 ou l’équivalent (autres régions du canada)
  3. prestation de programmes d’emploi et d’employabilité
30
Q

comment sont fait les objectifs du plan correctionnel?

A
  • prévoient des étapes et sont classée par ordre de priorité (stabiliser la conso par un programme, travailler l’alliance thérapeutique)
  • doivent être smart
  • tiennent compte des facteurs de réceptivité et de la culture de l’AI autant que possible
  • sont inclus à un plan de guérison pour les AI autochtone
  • préparent à la mise en liberté en temps opportun