Quiz 5 Flashcards
Donner une définition de l’adaptation culturelle (acculturation).
ensemble des phénomènes résultant du contact direct et continu entre des groupes d’individus de cultures différentes, avec des changements subséquents dans les types de cultures originales de l’un ou des deux groupes (Redfield, Linton et Herskowits, 1936)
Quels sont les deux niveaux dans les changement de l’acculturation?
niveau du groupe = des changements dans les structures sociales et les institutions, ainsi que dans les pratiques culturelles
niveau individuel = des changements dans le répertoire comportemental d’une personne
Quels sont les trois axes à prendre en compte dans les changement de l’acculturation?
- degré de maintien de la culture d’origine, des traditions, de la langue, des croyances, coutumes, etc.
- degré de contact et de participation au sein de la société d’accueil, apprentissage de la langue, adoption des codes, traditions, coutumes, croyances, etc. (Qu’est-ce qu’on garde de la culture d’origine?)
- pouvoir de décider comment l’adaptation prendra place
Des changements comportementaux peuvent apparaître avec l’acculturation. Quels en sont les processus (3)?
a) délestage culturel (Perte d’élément de sa culture, mais cela peut être volontaire, accidentel, délibéré. On va les remplacer par des comportements qui s’adapte mieux à la culture dans laquelle on vit.)
b) apprentissage de la culture d’accueil
c) conflits culturels résolus par l’assimilation, la séparation ou la marginalisation ou, dans une société multiculturelle, par des accommodements mutuels perte sélective, accidentelle ou délibérée de comportements et leur remplacement par des comportements qui permettent à l’individu de mieux s’intégrer à la société d’accueil
Qu’est-ce que le stress acculturatif?
Lorsque de grands niveaux de conflits culturels sont vécus et que ces conflits sont jugés problématiques, mais contrôlables et surmontables. C’est une réaction de stress en réponse à des évènements de la vie qui sont enracinés dans l’expérience de l’acculturation.
• s’inspire des paradigmes plus généraux du stress et de l’adaptation (par exemple, Lazarus et Folkman, 1984)
• préférable au concept de choc culturel
Contextes d’acculturation VERSUS acculturation demandée ou imposée
Contact libre entre les cultures vs acculturation forcée, organisée, imposée par un groupe [colonisation, esclavage, ethnocide] vs acculturation planifiée, contrôlée
Immigrants volontaires: définition
Ceux qui quittent leur pays d’origine pour
trouver un emploi, une opportunité économique, une éducation avancée, un mariage, ou pour retrouver des membres de leur famille déjà immigrés.
Voyageurs : définition
Ceux qui déménagent dans un nouveau pays sur une base limitée dans le temps et dans un but précis. Il est important de noter que ce groupe a l’intention de retourner dans son pays d’origine.
Refugiés: définition
Ceux qui ont été involontairement déplacés par la persécution, la guerre ou les catastrophes naturelles.
Demandeurs d’asile
Ceux qui quittent volontiers leur pays natal pour faire l’objet de persécutions ou de violences.
Proximité culturelle entre la culture d’origine et la culture d’accueil
Accès aux médias et transport facilité (exposition à d’autres cultures via Internet; télévision; visas et visites dans le pays d’origine; moindre pression à l’assimilation; accès facilité à la presse internationale, etc.)
Quels sont les éléments de la théorie de l’adaptation transculturelle (Young Yun Kim, 1986, 1988, 2001 et 2005) qui sont associés à l’adaptation culturelle? (6)
• Compétences à communiquer dans la culture hôte
• Cognitive, affective et opérationnelle (connaissances de la culture, de la langue, des normes, des institutions, motivations, ouverture à participer
• Temps et compétences consacrés à l’apprentissage de la culture d’accueil, à travers les médias de masse et la communication interpersonnelle).
• Temps consacré à la communication avec les autres personnes de sa culture d’origine (source de soutien et d’information sur la culture d’accueil).
• Environnement sociétal plus ou moins favorable à l’intégration (ou à d’autres stratégies d’acculturation)
Des prédispositions personnelles : degré de préparation préalable, capacité d’adaptation, etc.
Quelle est la critiques du féminisme occidental?
Le monde des femmes est construit sur la réalité des femmes blanches » (hooks, 1981)
Le féminisme occidental…
• Ne tient pas compte de l’hétérogénéité des statuts sociaux, des expériences des femmes et de la pluralité des identités
• Ne parvient pas à élaborer une analyse de l’oppression des femmes qui reconnait les effets conjugués de plusieurs systèmes d’oppression
• Établit une hiérarchisation entre les systèmes d’oppression
• Est ethnocentrique
○ Centré sur les enjeux rencontrés par les femmes
blanches
○ Offre des représentations stéréotypées des femmes noires
Qu’est-ce qu’une intervention féministe qui intègre l’intersectionnalité? (7)
• Reconnaît les effets simultanés du racisme, du sexisme et du classisme
• Explore les sentiments de colère et de désarroi des femmes et ceux reliés au statut de minorité
• Insiste sur la capacité des femmes à trouver des solutions à leurs problèmes
• Clarifie les liens entre l’environnement social et leurs difficultés personnelles
• Déconstruit la polarité des images stéréotypées des femmes d’ici et d’ailleurs
• Met en relief la construction sociale des rôles et des identités et vise l’identification des rapports de pouvoir à l’œuvre dans ces constructions
Lutte pour mettre un terme aux rapports de domination ainsi qu’aux inégalités sociales
Donner 6 pistes pour une intervention féministe intersectionnelle.
- Établir un rapport égalitaire entre l’intervenant.e et la personne rencontrée
○ Stratégies : démystifier le cadre d’intervention féministe et les rapports de pouvoir à l’œuvre dans la relation et dans la société, encourager la «cliente» à participeractivement au processus d’intervention, reconnaitre son expertise et divulguer ses valeurs personnelles. - Prendre conscience de ses préjugés
- Reconnaître la pluralité des identités
○ Stratégie : examiner, en collaboration avec les femmes, les positions sociales qu’elles occupent et explorer leur possible influence sur leur identité sociale et personnelle.- Prendre conscience de sa position privilégiée
○ Stratégies : Engager une discussion à propos des rapports de pouvoir à l’œuvre dans la dyade intervenante-participante, inciter la participante à prendre ses propres décisions et à ne pas s’inscrire dans une relation de domination tacite.
- Prendre conscience de sa position privilégiée
- Redonner du pouvoir aux femmes
○ Stratégies : explorer les besoins individuels des femmes, reconnaître leurs forces à partir de leurs expériences afin de favoriser l’émergence de nouvelles aptitudes. - Partir de l’expérience des femmes pour mieux la reconnaître et la valoriser
Stratégie : considérer l’entièreté du bagage culturel, économique et social qui a contribué à façonner de manière différente la vie des femmes.
Quelle serait des exemples de meilleures pratiques?
Modèle du développement de la sensibilité interculturelle:
Trois phases ethnorelativistes : étapes par lesquelles un individu se dissocie des absolus pour reconnaître que les cultures doivent être comprises en relation les unes aux autres et replacées dans le contexte de leur évolution
• Acceptation : une culture est une parmi d’autres (donc, aucune n’est la référence absolue)
• Adaptation : capacité d’interagir en fonction de codes et de normes autres
• Intégration : capacité de repérer les différences de codes et de s’y adapter de façon fluide
Quelle serait des exemples de meilleures pratiques pour les demandeurs d’asile et les réfugiés?
• Plus de temps peut être nécessaire pour construire une alliance de travail et établir la confiance et les objectifs de travail. Il faut travailler au rythme de la personne et lui permettre de se familiariser avec le processus d’intervention afin qu’elle puisse pleinement consentir à tous les aspects du traitement.
• Si des interprètes sont utilisés, leurs attitudes et leur compréhension des questions LGBT et du processus d’asile doivent être soigneusement vérifiées par l’intervenant.e lors d’une réunion de pré- session. La personne devrait également avoir l’occasion de parler à l’interprète au début de la session pour vérifier d’où ille vient, leurs allégeances politiques/culturelles, et s’illes connaissent des personnes en commun. Des précautions doivent être prises pour permettre à la personne de consentir à recourir à cet.te interprète dans le travail. Le,la même interprète devrait être utilisé.e à chaque fois.
• S’assurer que les étiquettes décrivant les sexualités occidentales et les marqueurs d’identité ou références ne sont pas forcés sur la personne. Explorez si elle utilise des étiquettes d’identité propres à leur pays d’origine pour se référer à elles-mêmes ou à leurs comportements sexuels, et tentez de les comprendre.
• Une supervision et un soutien réguliers sont essentiels pour que l’intervenant.e s’assure de ne pas imposer son système de valeurs à la personne et pour les aider à comprendre le matériel complexe et émotionnel discuté dans les séances. Un.e intervenant.e devrait vérifier sur le niveau de connaissance et d’expérience d’un.e superviseur.e sur le travail avec les demandeurs d’asile/réfugiés et les questions de sexualité; s’il est insuffisant, d’autres dispositions pour la supervision devraient être prises.
Le contenu discuté durant les sessions devrait être déterminé par le client. Aider les clients à résoudre des problèmes pratiques peut être un moyen d’établir une relation et de gagner la confiance qui aidera le futur travail thérapeutique.
Qu’est-ce que le capitalisme?
système politique et économique axé sur le profit dans lequel les ressources nationales, les moyens de production et les profits sont détenus par des intérêts privés (p. ex. par les corporations et les actionnaires).
Qu’est-ce qu’une classe sociale?
fait référence au rang social relatif en termes de revenu, de richesse, de statut et/ou de pouvoir.
On parle aussi de méritocratie pour parler des efforts/talent/réalisation personnelles déployées par une personnes qui font qu’on va grimper plus ou moins haut dans l’échelle sociale.
Dans le classisme, donner une définition du revenu.
Désigne le montant spécifique d’argent qui entre dans le logement d’une famille pendant une certaine période (par exemple, le salaire). Ce revenu peut être ajouté aux actifs ou utilisé pour les besoins (par exemple, logement et transport).
Dans le classisme, donner une définition de la richesse.
Désigne la valeur des actifs d’une famille (par exemple, la terre ou les stocks) dont la valeur peut augmenter avec le temps.
Dans le classisme, donner une définition du capital social.
Les ressources sociales autres que l’argent qui ont de la valeur et confèrent un statut.
Classisme: définition.
oppression systématique des pauvres et des travailleurs par ceux qui contrôlent les ressources (y compris les emplois, les salaires, l’éducation, le logement, la nourriture, les services, la médecine et les définitions culturelles).
L’oppression de classe comporte des dimensions économiques, politiques et culturelles. Elle attribue une valeur différentielle aux personnes selon leur statut socio- économique.
Les personnes les plus riches sont une minorité numérique mais exercent une extrême puissance dans les institutions sociales.
Nommer les classes sociales au Canada.
• La classe propriétaire (dirigeante) regroupe les personnes qui héritent de la richesse, ne dépendent pas du travail pour gagner leur vie. Ont beaucoup de richesse, mais pas nécessairement beaucoup de revenus
* Beaucoup de pouvoir politique/capacité à influencer le gouvernement
• La classe moyenne regroupe les personnes qui doivent utiliser leur corps (mains et esprits) pour travailler et gagner leur vie. Ont une formation supérieure. Souvent décrits comme des cols blancs (travail de bureau).
* En général, peuvent posséder leur maison et s’attendre à ce que leurs enfants aillent à l’université.
• La classe ouvrière regroupe les personnes qui doivent utiliser leur corps (mains et esprits) pour travailler et gagner leur vie. Ont généralement un DES ou une formation spécialisée. Souvent décrits comme des cols bleus ou des cols-roses, indiquant des emplois physiques, le secrétariat et les services de restauration.
* Généralement en mesure de louer plutôt que d’acheter une maison et souvent incapables d’aider leurs enfants à aller à l’université.
• Les personnes pauvres sont celles qui doivent compter sur l’aide sociale (ou autres prestations gouvernementales), le chômage chronique ou intermittent ou qui sont sans domicile. Peuvent être des travailleurs au salaire minimum vivant sous le seuil de pauvreté.
* La condition de pauvreté est plus susceptible d’avoir un impact sur la classe ouvrière que sur les classes supérieures, car la classe ouvrière a moins de filet de sécurité.