Questions préparatoires du livre de Gabbar (chapitres 3 à 8) Flashcards

1
Q

Vrai ou faux, l’une des raisons qui poussent les gens à vouloir bénéficier d’une thérapie psychodynamique est leur besoin de trouver en la personne du thérapeute un «témoin» qui va reconnaître ce qu’ils ont traversé et qui va écouter leur histoire.

A

Vrai.

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2
Q

Vrai ou faux. Bien qu’importante en thérapie, l’alliance thérapeutique reste tout de même moins cruciale que les techniques utilisées dans le cadre du traitement pour expliquer les résultats positifs ou négatifs de la thérapie.

A

Faux.

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3
Q

Vrai ou faux. Lorsqu’un patient est sceptique face à la thérapie et face aux bénéfices qu’il pourra en retirer, mieux vaut ne pas tenter de thérapie.

A

Faux (phase d’essai de 3 mois).

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4
Q

Vrai ou faux. Le principal mécanisme d’action de la thérapie est de réussir à déterrer des éléments enfouis du passé.

A

Faux.

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5
Q

Vrai ou faux. Gabbard suggère au thérapeute débutant, lorsque le patient lui pose des questions ou lui fait des commentaires qui le déstabilisent, de demeurer silencieux pour ne pas risquer une réponse qui froisserait le patient et nuirait ainsi à l’alliance thérapeutique.

A

Faux («quand vous doutez, soyez humain»).

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6
Q

Quel énoncé parmi les suivants ne correspond pas aux idées de Gabbard?

a) Le thérapeute a le droit d’être discret sur sa vie privée.
b) Révéler sa religion est généralement peu efficace en psychothérapie.
c) Le thérapeute pourrait révéler son homosexualité s’il pense que cela pourrait favoriser le processus thérapeutique.
d) Retourner au patient ses questions (« et vous, qu’en pensez-vous ? ») stimule généralement l’exploration et la réflexion chez le patient.

A

D. Cela inhibe plutôt l’envie du patient de se confier en thérapie selon Gabbar.

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7
Q

Quel énoncé correspond de plus près à la pensée de Gabbard à propos du cadre et des limites?

a) Ils constituent des règles claires qui doivent être respectées à la fois par le patient et le thérapeute.
b) Ils sont le plus souvent des sources de tensions entre le patient et le thérapeute.
c) Ils créent un cadre sécuritaire et rassurant pour l’exploration des pensées, sentiments, perceptions, etc.
d) Ils ne devraient jamais être dépassés par le thérapeute.

A

C.

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8
Q

Gabbard appelle ____________________ des ruptures sérieuses et répétitives du cadre thérapeutique, qui sont susceptibles de causer du tort au patient et à la thérapie.

a) Franchissements (ou dépassements) des limites.
b) Infractions (ou violations) aux limites.
c) a et b sont équivalents pour Gabbard.

A

B.

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9
Q

Vrai ou faux. Des accolades régulières avec le patient sont un bon moyen de fortifier l’alliance thérapeutique auprès de patients ayant connu des carences affectives dans leur histoire personnelle.

A

Faux.

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10
Q

Vrai ou faux. Gabbard recommande la prise de notes durant les entretiens de thérapie, car l’oubli d’une information importante pourrait faire réagir négativement le patient et l’inciter à mettre fin au suivi.

A

Faux.

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11
Q

Résumez en deux lignes maximum pourquoi, selon Gabbard, il pourrait être risqué et contre-thérapeutique de ne pas demander des honoraires au patient.

A

Beaucoup de patients ont le souhait de trouver
en leur thérapeute un parent parfait dont ils ont manqué durant leur enfance. Si le thérapeute ne fait pas payer, le patient pourra penser qu’il a finalement trouvé cette figure imaginaire idéalisée. Si les patients ne paient pas, cela peut leur laisser croire que le service fourni n’a pas de valeur. Le patient ne bénéficiera pas d’une prise en charge optimale si le thérapeute a de la rancœur à propos de l’arrangement financier. Il y a des enjeux de contre-transfert aussi. Si aucun sacrifice n’est nécessaire, les patients ne se sentiront pas mobilisés par la réalisation de leurs objectifs.

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12
Q

Quelle motivation inconsciente, selon Gabbard, pourrait inciter un patient à donner un cadeau à son thérapeute?

a) Le désir de rendre quelque chose au thérapeute en échange des services reçus.
b) Le désir de soudoyer le thérapeute pour s’attirer ses bonnes grâces.
c) Un désir d’éviter la colère ou l’agressivité du thérapeute.
d) Le désir d’éviter d’aborder certaines questions difficiles.
e) a, b, c et d sont toutes des motivations inconscientes qui pourraient inciter un patient à donner un cadeau à son thérapeute.

A

E.

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13
Q

Vrai ou faux. Idéalement, le thérapeute ne devrait jamais avoir de jugement intérieur sur son patient.

A

Vrai, mais c’est impossible.
«Le fait que les thérapeutes aient tout le temps un jugement intérieur sur le patient est l’une des difficultés majeures à établir une relation sans jugement dans la psychothérapie.»

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14
Q

Le principe ______________________ invite le thérapeute à éviter une gratification excessive des besoins et désirs transférentiels du patient.

a) De neutralité technique
b) De non-intervention
c) D’anonymat
d) D’abstinence

A

D.

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15
Q

Quel serait selon Gabbard et Wilkinson (1994) l’état d’esprit optimal du thérapeute?

a) Résister à être aspirés dans le monde du patient et conserver leur capacité à observer ce qui se passe en eux.
b) Se permettre d’être aspirés dans le monde du patient tout en conservant leur capacité d’observer ce qui se passe en eux.
c) Résister à être aspirés dans le monde du patient et suspendre temporairement leur capacité à observer ce qui se passe en eux pour éviter toute distraction.

A

B.

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16
Q

Vrai ou faux. La meilleure façon de présenter une interprétation est de le faire de façon tentative, comme une hypothèse (« je me demande si… »), plutôt que comme une certitude qu’on énonce au patient.

A

Vrai.

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17
Q

Résumez, en une ligne maximum, la ligne directrice que propose Gabbard pour indiquer à quel moment on devrait interpréter le transfert.

A

Une ligne directrice utile est que le transfert doit être interprété quand il devient une résistance pour le processus thérapeutique.

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18
Q

Le terme ____________________ désigne une intervention utilisée par le thérapeute pour attirer l’attention du patient sur quelque chose qu’il évite.

a) Observation
b) Confrontation
c) Clarification
d) Validation empathique

A

B.

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19
Q

Dire à un patient « vous avez tous les droits de vous sentir blessé quand quelqu’un vous traite comme ça » serait un bon exemple…

a) D’une interprétation.
b) D’une confrontation.
c) D’une validation empathique.
d) D’un conseil.

A

C.

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20
Q

Vrai ou faux. La recherche montre que les caractéristiques réelles (sexe, âge, apparence, ethnicité, etc.) du thérapeute n’ont que peu d’influence sur le développement du transfert.

A

Faux.

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21
Q

Vrai ou faux. La recherche (p. ex., Mitchell, 1997) montre que les interprétations sont les interventions qui ont le plus d’impact sur les patients et dont ils se souviennent le plus.

A

Faux.

22
Q

Quel objectif, parmi les suivants, ne fait pas partie de ceux de la psychothérapie psychodynamique?

a) La résolution des conflits internes.
b) La recherche d’une « vérité » ou d’une authenticité à propos de soi.
c) Des relations approfondies.
d) Un fonctionnement réflexif renforcé.
e) Renoncer à trouver des selfobjects pour satisfaire nos besoins.

A

E.

23
Q

Vrai ou faux. Il est généralement profitable, tant pour le patient que pour la thérapie, que le thérapeute se montre insistant sur la réalisation des objectifs thérapeutiques.

A

Faux.

24
Q

Laquelle des caractéristiques suivantes ne correspond pas aux patients dits «introjectifs» selon la définition de Blatt (1992)?

a) Ils sont essentiellement préoccupés par le développement de leur Moi.
b) Ils considèrent les relations intimes comme secondaires.
c) Le déni, le déplacement et le refoulement sont leurs principales défenses.
d) Les changements thérapeutiques surviennent principalement grâce à l’introspection acquise grâce aux interprétations.

A

C.

25
Q

Résumez, en trois lignes maximum, la principale différence entre l’introspection et la rumination.

A

L’introspection:

  • Vise à examiner ses expériences dans le passé et le présent en adoptant une attitude de curiosité, d’exploration intérieure et de possibilité de changement dans le futur.
  • A tendance à favoriser un sens de la liberté face aux contraintes émotionnelles antérieures.

La rumination:

  • Consiste à considérer le passé avec une attitude de regrets.
  • A tendance à continuer d’emprisonner le patient dans ces contraintes et de maintenir l’angoisse et la dépression.
26
Q

Vrai ou faux. Selon la contribution des neurosciences, les représentations de soi et des autres ne sont pas des «choses» conservées dans la mémoire mais sont des connexions entre des unités mentales (idées, souvenirs, sensations et affects) qui s’activent ensemble sous certaines conditions.

A

Vrai.

27
Q

Vrai ou faux. La recherche a bien démontré que les interventions les plus significatives étaient celles qui ciblaient les processus «profonds» ou inconscients, alors que les processus de pensée conscients sont nettement moins importants.

A

Vrai.

28
Q

Vrai ou Faux. D’après Kohut et les psychologues du self, lorsqu’un patient se présente en thérapie avec une résistance, il est important de prendre de front cette résistance et de la confronter rapidement afin de trouver quelle est la signification pulsionnelle agressive ou sexuelle derrière elle.

A

Faux.

29
Q

Comment l’association libre permet-elle de favoriser la prise de conscience chez le patient ? Soyez le plus bref et spécifique possible.

A

Permet au patient et au thérapeute d’élaborer une représentation des réseaux d’associations implicites du patient, aussi bien qu’un cartographe de l’esprit pourrait créer le modèle de réseaux amenant le patient à penser, à ressentir et à agir de manière spécifique.

30
Q

Nommez un exemple de ce que Gabbard entend lorsqu’il affirme que l’un des facteurs thérapeutiques liés à la relation patient-thérapeute est que le patient peut intérioriser certaines attitudes émotionnelles du thérapeute.

A
  • Le patient commence à intérioriser l’absence de jugement du thérapeute, sa curiosité, son attitude exploratoire face aux éléments que le patient présente comme honteux ou «mauvais». Ce processus d’intériorisation peut concerner les commentaires explicites du thérapeute, mais des gestes, l’intonation ou d’autres formes de communication non verbale peuvent également être enregistrés explicitement ou implicitement.
  • Des patients peuvent également intérioriser des stratégies conscientes concernant la réflexion sur eux-mêmes. De cette manière, les patients deviennent leur propre thérapeute en pouvant analyser leur expérience interne de la même façon que le thérapeute. On observe fréquemment cette stratégie durant les congés du thérapeute, quand le patient commence à imaginer un dialogue avec le thérapeute alors que celui-ci est absent et que le patient s’identifie à sa fonction d’analyse.
31
Q

Vrai ou faux. L’utilisation de stratégies secondaires (comme la suggestion ou la révélation d’informations personnelles par le thérapeute) n’a pas sa place en psychothérapie psychodynamique et devrait être réservée à d’autres approches.

A

Faux.

32
Q

Quel énoncé à propos de la résistance en thérapie est vrai ?

a) Elle devrait être considérée comme un frein au traitement selon Freud.
b) Le travail clinique devrait consister à lever les résistances pour permettre aux souvenirs de remonter à la surface.
c) Elle empêche d’avoir un éclairage sur les envies, fantasmes, conflits et désirs.
d) Devant un patient qui résiste en se montrant silencieux, il est préférable d’insister auprès de lui pour qu’il nous dise ce qu’il a en tête.
e) Tous les énoncés précédents sont faux.

A

E

33
Q

Résumez, en deux lignes maximum, la principale différence entre l’acting in et l’acting out selon Gabbard.

A

L’acting in, car il se manifeste dans le cadre du traitement. Le terme acting out est désormais utilisé pour décrire les événements qui se produisent en dehors du cadre du traitement.

34
Q

Vrai ou faux. Certaines formes d’acting out de la part du patient (p. ex., conduire en état d’ébriété) doivent être dénoncées vigoureusement par le thérapeute.

A

Faux.

35
Q

Vrai ou faux. Les commentaires lancés par le patient sur le pas de la porte, ou au moment où il s’apprête à quitter la séance, sont généralement insignifiants pour la thérapie et le thérapeute ne devrait pas trop leur prêter d’attention.

A

Faux.

36
Q

Vrai ou faux. Un mode de résistance couramment observé est lorsque les patients prétendent avoir été «guéris» rapidement en thérapie, avant que les principaux enjeux n’aient été complètement explorés.

A

Vrai.

37
Q

À la lumière du chapitre de Gabbard, quelle serait la meilleure stratégie qu’un thérapeute puisse adopter pour travailler avec le patient ses retards aux séances ?

a) Si un patient habituellement ponctuel est en retard à une séance, le thérapeute devrait immédiatement aborder la situation car elle indique presque assurément la présence d’une résistance.
b) Face à un retard, le thérapeute devrait finir la rencontre plus tard pour permettre au patient de bénéficier du temps prévu, un temps pour lequel il paie.
c) En cas de retard, le thérapeute devrait tout de même terminer la séance à l’heure prévue et si le patient réagit avec colère à la décision du thérapeute, explorer avec lui cette habitude qu’il a d’être en retard.
d) a et c sont vrais.
e) Aucune de ces réponses.

A

C

38
Q

Vrai ou faux. Les travaux en neurosciences sur le rêve (p. ex., Hobson, 1988) ont discrédité toute la valeur psychodynamique à l’analyse des rêves.

A

Faux.

39
Q

Le mécanisme de/d’ _____________________, qui contribue à la formation du rêve, combine plus d’un désir, d’un sentiment ou d’une pulsion en une seule image manifeste du rêve.

a) Condensation
b) Déplacement
c) Représentation symbolique
d) Synecdoque
e) Élaboration secondaire

A

A

40
Q

Quel énoncé parmi les suivants à propos du rêve et de son interprétation est faux ?

a) Les rêves peuvent être utilisés en thérapie comme des résistances par le patient.
b) Une façon utile d’aborder l’analyse du rêve est de demander au patient ce qui lui vient en tête quand il pense au rêve.
c) Certains patients peuvent adopter une attitude «compétitive» et chercher à interpréter les éléments du rêve avant que le thérapeute n’y parvienne.
d) Comme les patients ont tendance à oublier leurs rêves, il est préférable de ne pas retarder son interprétation, quitte à le faire avant que le patient n’ait fait ses associations sur le contenu du rêve.
e) a, b, c et d sont tous vrais.

A

D

41
Q

Vrai ou faux. Il est souvent plus embarrassant pour nos patients de nous parler de leurs rêveries éveillées que de celles de la nuit.

A

Vrai.

42
Q

Résumez, en une ligne, le « fantasme idéal » commun à la plupart des relations thérapeutiques, tel que défini par Smith (1977).

A

C’est un «désir d’avoir tous ses besoins réunis dans une relation consacrée par la perfection.»

43
Q

Vrai ou faux. L’empreinte sexuelle, telle que définie par Person (1980), est très rarement sinon jamais en contradiction avec le comportement habituel et le style relationnel de la personne.

A

Faux.

44
Q

Vrai ou faux. Devant un patient réticent à parler de ses fantasmes secrets, le thérapeute devrait lui rappeler que les secrets n’ont pas sa place en thérapie et l’encourager plutôt à utiliser l’association libre pour en parler.

A

Faux.

45
Q

Vrai ou Faux. Il est déconseillé d’aborder de manière trop directe avec un patient les fantasmes souvent puissants autour du suicide et de son impact imaginé sur les autres, afin de ne pas renforcer ou accentuer ces fantasmes.

A

Faux.

46
Q

Les premières conceptualisations de Freud sur le contre-transfert…

a) Sont encore considérées comme exactes par les psychodynamiciens aujourd’hui.
b) Avaient une connotation légèrement péjorative.
c) Considéraient le contre-transfert comme une information utile.
d) Voyaient le contre-transfert comme le résultat des conflits non résolus du thérapeute.
e) a et c sont vrais.
f) b et d sont vrais.
g) a, b, c et d sont vrais.

A

F

47
Q

L’identification projective peut être considérée comme…

a) Une défense intrapsychique.
b) Une forme de communication interpersonnelle.
c) L’un des obstacles les plus puissants au succès de la thérapie.
d) a et b sont vrais.
e) a, b et c sont vrais.

A

D

48
Q

Vrai ou Faux. En ce qui concerne l’identification projective en contexte psychothérapeutique, la nature préexistante de certaines relations d’objet, de certains conflits et des certaines défenses chez le thérapeute déterminera si oui ou non le thérapeute s’identifiera à la projection du patient.

A

Vrai.

49
Q

Selon la définition de Racker (1968), on parle de contre-transfert ___________________ lorsque le thérapeute s’identifie à un aspect du Moi qui a été projeté; ce processus est lié de près à l’empathie.

a) Concordant
b) Complémentaire
c) Narcissique
d) En miroir

A

A

50
Q

Après avoir identifié un contre-transfert au sein de la relation thérapeutique, qu’est-ce que le thérapeute peut faire pour le gérer?

a) Le thérapeute, en contenant et en tolérant les états du patient, permet au patient lui-même de mieux tolérer ses propres états et de les ré-intérioriser sans se sentir dépassé.
b) Le thérapeute peut utiliser le contre-transfert au service de la formulation d’une interprétation sur le monde interne du patient.
c) Le thérapeute peut utiliser judicieusement des informations personnelles pour aider le patient à reconnaître l’impact qu’il a sur les autres.
d) a et b sont vrais.
e) a, b et c sont vrais.

A

E

51
Q

Quel énoncé à propos du contre-transfert est FAUX ?

a) La crainte d’être perçu comme sadique avec le patient s’il ne satisfait pas ses désirs peut amener certains thérapeutes à agir un contre-transfert de sauveur.
b) Le thérapeute, face à un patient narcissique, peut se sentir ennuyé et somnolent en raison d’un sentiment de ne pas avoir d’importance pour le patient, ce dernier étant trop captivé par son propre discours.
c) Le contre-transfert érotique peut se manifester par des fantasmes de sauvetage, plus acceptables aux yeux du thérapeute.
d) Les thérapeutes, surtout débutants, peuvent projeter leur attirance érotique sur le patient et ainsi nier leurs propres sentiments.
e) Tous les énoncés précédents sont vrais.

A

E

52
Q

Résumez en deux lignes maximum la notion d’espace analytique telle qu’elle a été élaborée par Ogden (1986), à partir des travaux de Winnicott (1971).

A

Quand le thérapeute et le patient sont tous deux dans un espace analytique, ils peuvent jouer avec les analyses, les comprendre et les prendre en considération (Ogden, 1986). Les patients éprouvent le transfert à la fois comme réel et non réel, alors que le thérapeute peut expérimenter le contre-transfert à la fois comme réel et non réel. Il y a un «comme si» dans l’expérience de chacun.