Questions de lecture - Exam 1 Flashcards

1
Q

Le style d’attachement développé à l’enfance demeure-t-il stable à travers l’âge adulte ? S’il change, quels sont les facteurs pouvant provoquer un tel changement ?

A

Généralement oui, sauf s’il y a présence de trauma, d’expériences positives ou négatives prolongées ou répétitives (comme une thérapie). Le style d’attachement de l’enfant déterminerait en grande partie le style d’attachement à l’âge adulte.

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2
Q

L’article de « l’attachement dans les relations de couple» mentionne que les adultes sont caractérisés par l’interaction de 3 systèmes, lesquels ?

A
  1. Attachement
  2. Sexuel
  3. Soin (caregiving)
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3
Q

Nommez et expliquer les 2 dimensions (d’insécurité) à la base des différents styles d’attachement

A
  1. Anxiété d’abandon : peur du rejet d’abandon caractérisée par une hypervigilance aux signes de non-disponibilité du partenaire où l’individu va user de stratégies d’hyperactivation cherchant ainsi la réassurance chez l’autre, en cas de menace.
  2. Évitement de l’intimité : inconfort avec l’intimité émotionnelle et une recherche de grande autonomie. En cas de menace perçue, l’individu usera de stratégies de désactivation du système d’attachement visant à réduire le sentiment de vulnérabilité et le besoin de réconfort d’autrui.
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4
Q

Nommez les 4 styles d’attachement et l’influence de l’anxiété d’abandon et l’évitement de l’intimité pour chacun d’eux

A
  1. Attachement sécurisant : individu présentant peu d’anxiété et d’évitement
  2. Attachement craintif : individu présentant les deux dimensions d’insécurité
  3. Attachement préoccupé : individu présentant l’anxiété d’abandon
  4. Attachement détaché : individu présentant l’évitement de l’intimité
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5
Q

Quel est le style d’attachement le plus présent dans la population générale ?

A

Attachement sécurisant

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6
Q

Décrivez les pièges relationnels pour chaque style d’attachement et les qualités dans une relation en présence d’attachement sécure

A
  1. Attachement détaché : l’individu aura plus de difficulté à s’engager dans des relations plus intimes, préférant les relations basées sur la sexualité et est en général plus insatisfait de sa relation conjugale et va quitter plus facilement une relation jugée insatisfaisante ou qui demande un engagement à long terme
  2. Attachement préoccupé : l’individu vit difficilement seul et tombe très facilement en amour. Il est prédisposé à la dépendance, il demeure dans des relations insatisfaisantes par peur d’être seul.
  3. Attachement craintif : l’individu est inconfortable avec l’intimité, il tente de tenir son partenaire à distance tout en voulant que celui-ci le réassure.
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7
Q

Vrai ou faux, les personnes ayant une bonne sécurité d’attachement sont toujours les plus satisfaits et fonctionnels dans leur relation de couple, ils sont toutefois capables de vivre seuls et de rompre une relation qui n’est pas satisfaisante. ?

A

Vrai

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8
Q

Expliquez comment les 4 styles d’attachement influencent les troubles sexuels

A

Les interactions et les comportements dysfonctionnels des conjoints cachent des émotions de base liées à des enjeux d’attachement.

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9
Q

Comment les personnes souffrant de dysfonctions sexuelles font leurs attributions causales différemment de la population générale ? Et est-ce vrai pour les situations autres que difficultés sexuelles ?

A

Les personnes souffrant de dysfonctions sexuelles sont plus susceptibles d’internaliser les résultats sexuels négatifs en se blâmant, et ce, même si le résultat n’est pas spécifique à leur difficulté sexuelle, alors que la population générale va plutôt attribuer le résultat négatif en blâmant l’autre personne ou la circonstance.

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10
Q

Quel est l’impact de ce type d’attribution (internaliser) sur les difficultés sexuelles ?

A

Une telle internalisation peut être inadaptée, car elle entretient des sentiments négatifs envers les situations sexuelles futures, diminuant ainsi l’autoefficacité et créant potentiellement une prophétie auto-réalisatrice qui soutient, voire aggrave le problème sexuel.

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11
Q

Semble-t-il exister des différences de genre dans les attributions au niveau des difficultés sexuelles ? Expliquez votre réponse

A

Non, les problèmes liés à l’orgasme sont assez communs autant chez les hommes que les femmes. Toutefois, la plupart n’entre pas dans le critère d’un diagnostic de dysfonction sexuelle.

Mais, les femmes semblent donner plus de crédit positif à leur partenaire que les hommes. Il ne semble pas exister de différences entre les genres dans l’auto-attribution.

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12
Q

Quel facteur modère les attributions négatives ?

A

Scripts sexuels

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13
Q

Nommez les 3 problèmes associés à la sphère sexuelle pour les adultes plus âgés.

A
  1. Grand besoin des soins de santé appropriés et d’informations précises sur les problèmes sexuels pour les personnes âgées augmente

2, Augmentation des ITSS dans la population âgée

  1. Manque de soins de santé de de provision pour la population âgée LGBTQ
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14
Q

Arrive-t-il que les difficultés érectiles chez les hommes plus âgés aient un impact positif ? Si oui, lesquels (nommez les 4) ?

A
  1. Intimité accrue entre les partenaires
  2. Développement de pratiques sexuelles alternatives moins axées sur le pénis
    - -> Plus grande satisfaction sexuelle
  3. Plus de liberté sexuelle et acceptation chez les hommes homosexuels
  4. Changement dans le désir
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15
Q

Chez les femmes, il semble que la fréquence des activités sexuelles diminue, mais pas nécessairement l’intérêt ou le désir. Donnez 2 raisons potentielles à cette réalité.

A
  1. C’est souvent le résultat du manque de partenaire ou du problème de santé d’un partenaire
  2. L’incidence signalée d’une activité sexuelle semble être influencée par des normes sociales qui inhibent l’expression sexuelle
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16
Q

Donnez 3 raisons pourquoi le vieillissement est souvent associé à une croissance personnelle et une plus grande qualité des relations sexuelles.

A
  1. Attitude plus relaxe envers la sexualité
  2. La liberté de ne plus avoir de responsabilités familiales
  3. Une plus grande estime de soi
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17
Q

Avec quelle communauté l’énoncé de la précédente est moins vrai ?

A

Baby boomers

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18
Q

Est-ce que les professionnel.le.s de la santé perpétuent les stéréotypes que la population vieillissante est asexuée et que ce n’est pas une priorité pour eux, en évitant d’aborder le sujet avec eux ?

A

Oui, les femmes vivent alors du sexisme et de l’âgisme

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19
Q

Quelles sont certaines difficultés entourant la sexualité chez les personnes âgées en centre de soin longue durée (nommez les 4) ?

A
  1. Le personnel, les autres résidents et la famille n’approuvent pas nécessairement les relations sexuelles
  2. Manque d’intimité
  3. Un ration hommes / femmes très inégal
  4. Démence est un problème sérieux en raison de la possible victimisation des autres résidents et du personnel féminin
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20
Q

Quelles barrières empêchent les adultes plus vieux à consulter (nommez les 5) ?

A
  1. L’acceptation qu’il est normal d’avoir des troubles sexuels à cet âge, c’est pourquoi par exemple, les hommes ne cherchent pas à avoir un traitement.
  2. Certaines femmes qui s’occupaient de leurs conjoints estimaient que la sexualité n’était plus pertinente dans leur vie quotidienne, donc, elles ne voulaient pas en discuter avec des amies ou avec des procureurs de soin.
  3. D’autres ne veulent pas discuter de leurs dysfonctions sexuelles, car elles sont considérées distinctes du domaine de la santé.
  4. Pour certains couples, la fonction sexuelle est un déterminant clé de la qualité de vie d’une personne, pour d’autres, elle ne met pas davantage en évidence la diversité d’importance et de signification accordée à la sexualité plus tard dans la vie
  5. Le manque d’informations disponibles sur les problèmes sexuels et le manque de relation avec les prestataires de soin de santé ont empêché les personnes de demander de l’aide. Certains trouvaient que le personnel de la santé ne donnait pas assez d’informations et certaines personnes âgées étaient tout simplement gênées.
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21
Q

Nommez 4 des méthodes comportementales qui ont été utilisées en thérapie sexuelle, dont celle qui est la plus fréquemment utilisée.

A
  1. Entraînement à l’affirmation de soi,
  2. Jeu de rôle
  3. Sexothérapie
  4. Traitement par la désensibilisation systématique (+++)
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22
Q

Au sein du mode de traitement de groupe, en comparaison aux autres groupes de traitement auprès de quelle population est-ce que la thérapie de groupe semble avoir une meilleure amélioration (précisez au moins 2 éléments nommés) ?

A

La population des femmes présentant un dysfonctionnement orgasmique. Le pourcentage de femmes ayant connu un orgasme grâce à des activités sexuelles en couple semble être meilleur que pour les évaluations des autres thérapies de groupe. Le pourcentage de femmes ayant connu un orgasme grâce à des activités sexuelles en couple semble être meilleur que pour les évaluations des autres thérapies de groupe

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23
Q

Nommez le mode de traitement qui considère les problèmes sexuels comme étant des symptômes à part entière.

A

Sexothérapie

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24
Q

Tel que ressorti dans les résultats de l’étude de Fichtens et al. (1983), quelle combinaison de techniques a permis d’améliorer le niveau de plaisir sexuel des femmes, sans toutefois améliorer leur réaction orgasmique ?

A

Les exercices d’éveil sensoriel (sensate focus) en association avec une interdiction des rapports sexuels conduisaient à une augmentation significative du niveau de plaisir sexuel.

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25
Q

Nommez les 3 améliorations centrales qui sont rapportées en lien avec la bibliothérapie.

A
  1. Le traitement des dysfonctions sexuelles.
  2. Une augmentation de la réceptivité à l’excitation, de la satisfaction
  3. Une plus grande diversité du répertoire sexuel est signalée.
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26
Q

Parmi les 2 modèles nommés par les auteurs comme étant ceux qui reconnaissent la complexité des dysfonctions sexuelles, nommez celui qui est le plus grandement accepté.

A

Le modèle bio-psycho-social est le plus grandement accepté.

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27
Q

L’absence de consensus quant aux définitions des dysfonctions sexuelles a des impacts négatifs sur notre travail. Nommez l’impact central précisé par les auteurs et expliquez brièvement l’implication que cela a dans notre travail.

A

L’absence de consensus quant aux définitions des dysfonctions sexuelles mène à des problèmes dans la déterminaison de la prévalence. Des critères standardisés ainsi que des mesures fiables sont donc importante pour une connaissance du taux de prévalence des différentes dysfonctions sexuelles. Ceci pourrait également être important afin d’arriver à bien déterminer les stratégies reliées au domaine de la santé ainsi qu’à réaliser des recherches épidémiologiques et cliniques fiables.

28
Q

Dans le DSM-5, quels sont les deux critères présents qui permettent de distinguer une dysfonction sexuelle, d’une difficulté sexuelle ou d’un problème transitoire ?

A

Critère A et B

Le trouble sexuel doit être vécu lors de presque toutes ou toutes les activités sexuelles (75 à 100% du temps) et d’une durée de plus de 6 mois

29
Q

Expliquez brièvement la réflexion derrière l’utilisation dans le DSM-5 au critère C de la détresse de l’individu seulement et non celle de son.sa.ses partenaire.s.

A

Même si la plupart du temps une activité sexuelle implique au moins deux partenaires, les partenaires vivront parfois une détresse bien que la personne concernée n’en vive pas. Il est donc important que ce soit la personne concernée qui vivent une détresse et non le partenaire. De plus, certaines personnes ayant une dysfonction sexuelle n’ont pas de partenaires.

30
Q

Pourquoi le trouble de l’aversion sexuelle est-il enlevé du DSM-5 ?

A

Le trouble de l’aversion sexuelle est enlevé des classifications en raison de son diagnostic rare. Il est suggéré que les personnes ayant des symptômes aversifs à la sexualité seraient mieux codées dans d’autres dysfonctions sexuelles plus spécifiques.

31
Q

Pourquoi il est inapproprié de classifier la dyspareunie chez les hommes avec la dyspareunie chez les femmes ?

A

La dyspareunie chez les hommes est beaucoup moins communes que chez les femmes et semble être associée à des facteurs différents de celle des femmes. Il semble, donc, inapproprié de classifier la dyspareunie masculine avec celle de la dyspareunie féminine. Diagnostiqué la dyspareunie masculine selon les dysfonctions sexuelles non spécifiées ou indéterminées semblent une solution plus adéquate pour le moment.

32
Q

Pourquoi il y a eu suppression des catégories étiologiques dans le DSM-5 ?

A

Car il y a un manque d’information à propos de l’étiologie ainsi que le manque d’informations spécifiques menant à une meilleure compréhension. Il est suggéré d’utiliser d’autres informations comme les désaccords relationnels ou le manque d’attirance envers le partenaire actuel à la place.

33
Q

Malgré les changements effectués au sein du DSM-5, les auteurs précisent 2 diagnostics qui gagneraient à être améliorés de par l’absence de considération pour des pratiques sexuelles avec des partenaires de même sexe, des activités sexuelles n’impliquant pas la pénétration et les personnes qui n’ont pas de partenaire. Quels sont ces 2 diagnostics ?

A
  1. Early ejaculation (EE) = éjaculation précoce

2. Genito-pelvic pain/penetration disorder (GPPD) = La pénétration # douleur génito-pelvienne

34
Q

Dans les facteurs étiologiques du désir sexuel hypoactif féminin, quels sont les 5 axes abordés par les auteurs ?

A
  1. Physiologiques
  2. Environnementaux
  3. Cognitifs
  4. Comportemental
  5. Émotionnel
35
Q

Nommez des catégories pour l’axe cognitif ?

A
  1. Anticipation négative
  2. Impact de la méconnaissance et connaissant erronée sur la sexualité
  3. Influence des normes sociales
  4. Pensées parasites / négatives

etc.

36
Q

Nommez des catégories pour l’axe physiologique ?

A
  1. Impacts neurologiques
  2. Impacts hormonaux
  3. Impacts chirurgicaux
  4. Impacts d’une maladie physique / mentale
  5. Impacts iatrogènes

Etc

37
Q

Nommez des catégories pour l’axe émotionnel ?

A
  1. Sentiments amoureux / insécurité affective
  2. Sentiment de culpabilité
  3. Sentiment de colère
  4. Sentiment de crainte / anxiété

Etc.

38
Q

Nommez des catégories pour l’axe comportemental ?

A
  1. Stratégies d’évitement
  2. Acceptation de relation sexuelle sans désir
  3. Manque ou absence de réceptivité
  4. Détachement lié à la routine

39
Q

Nommez des catégories pour l’axe environnemental ?

A
  1. Mauvaise gestion de l’intimité
  2. Mauvaise communication dans le couple
  3. Stimulation non-adéquate du partenaire
  4. Influences sociales
  5. Présences de d’autres dysfonctions
40
Q

Selon les définitions des experts, le désir sexuel serait plutôt associé au corps ou à l’esprit ? Qu’en est-il pour l’excitation sexuelle ?

A
  1. Selon Regan et Berscheid (1999), le désir sexuel serait « un état psychologique subjectivement vécu par l’individu comme une conscience qu’il veut ou souhaite atteindre un objectif sexuel (vraisemblablement agréable) qui est actuellement inaccessible ».
  2. Selon les experts, l’excitation sexuelle serait associée au corps et à l’esprit.
41
Q

Vrai ou Faux : De plus en plus d’études rapportent que pour de nombreuses femmes le désir sexuel est caractérisé comme étant spontané plutôt que réactif.

A

Faux, Hayes (2011) a conclu qu’il y a un meilleur soutien pour les modèles linéaires de la réposne sexuelle que pour les modèles circulaires, ainsi le désir réactif (désir dans une réponse à un stimulus sexuel) est une caractéristique des expériences sexuelles de nombreuses femmes.

42
Q

Nommez les 3 critères que les auteurs ont ressortis quant aux définitions et distinctions offertes par les participant.e.s quant au désir sexuel et à l’excitation sexuelle. Pour chaque critère, résumez les résultats qui ont émergé.

A
  1. Séquence temporelle : (1) Désir avant excitation, (2) Excitation avant désir, très peu de répondants, (3) distinction floue où les deux viendraient simultanément ou n’étaient pas distingués.
  2. Engagement esprit / corps : (1) Désir = esprit, excitation = corps, (2) désir = corps, excitation = esprit, (3) distinction floue entre l’esprit et le corps qui est dure à faire.
  3. États motivationnels / émotionnels : (1) Désir et excitation comme réactionnel (en réponse à un stimulus) et motivationnel (en fonction d’un but), (2) désir comme non-réactionnel et non-motivationnel, (3) l’excitation comme non-réactionnelle et non-motivationnelle
43
Q

Vrai ou Faux : Les résultats de cette étude permettent de souligner que pour les hommes et les femmes, le désir sexuel et l’excitation sexuelle sont deux concepts clairement distincts.

A

Faux. Ils ont de la difficulté à distinguer les deux concepts.

44
Q

Vrai ou Faux : Les résultats de cette étude font écho au changement effectué dans le DSM-5 quant à la mise en commun du désir et de l’excitation pour les femmes avec le trouble de l’intérêt ou de l’excitation sexuelle chez la femme.

A

Vrai, il s’agit d’un soutien supplémentaire

45
Q

Vrai ou Faux : Les résultats de cette étude supportent de manière éloquente ce pourquoi le DSM-5 a maintenu la distinction entre le désir sexuel et l’excitation sexuelle chez les hommes quant aux diagnostics associés, où les hommes interrogés en font une définition clairement distincte.

A

Faux, il y a une littérature limitée sur le désir sexuel masculin. Les chercheurs ont constaté également que les hommes avaient de la difficulté à faire la distinction entre le désir et l’excitation

46
Q

Selon ces auteurs, quelle est l’originalité principale de la vision de Masters et Johnson quant à la prise en charge de la dysfonction érectile ?

A

L’originalité principale de Masters et Johnson est aussi de s’adresser non plus seulement à l’individu en difficulté dans sa sexualité, mais au couple lui-même, considéré comme le véritable patient à prendre en charge. « Il n’y a pas de difficulté sexuelle sans difficulté de couple », diront-ils dans un de leur ouvrage culte « les mésententes sexuelles » (Masters et Johnson, 1966).

47
Q

Dans les années 1980, l’arrivée d’un type de traitement a marqué la révolution quant à la prise en charge de la dysfonction érectile. De quel traitement s’agit-il et expliquez en quoi celui-ci conduit à un nouveau paradigme quant à la dysfonction érectile ?

A

L’arrivée des premiers traitements pharmacologiques

Cet accès pharmacologique inattendu aux troubles érectiles, longtemps considérés comme des entités exclusivement d’ordre psychologique ou relationnel, va conduire à la naissance d’un nouveau paradigme.

48
Q

Il arrive fréquemment que la dysfonction érectile soit liée à des aspects relationnels, outre les difficultés de couple, nommez le second élément souligné par les auteurs ?

A

Communication

49
Q

Vrai ou Faux : La.le ou les partenaire(s) de la personne ayant des difficultés érectiles fait toujours partie de la cause, et donc, doit toujours faire partie de la prise en charge subséquente. Vrai

A

La partenaire de l’homme en difficulté d’érection est partie prenante du processus de guérison. Son implication est essentielle

50
Q

Quelle est la première cause de la cessation des traitements médicamenteux (pharmaceutiques) dans le traitement de la dysfonction érectile ?

A

La dysfonction de la partenaire peut être, dans un nombre non négligeable de situations, à l’origine d’un « échec » ou d’un abandon de traitement de l’érection

51
Q

Qu’est-ce qu’une prise en charge globale ? Est-ce préférable qu’une prise en charge simple ?

A

Une prise en charge globale associe les médicaments et la sexothérapie. La prise en charge globale est préférable à la prise en charge simple puisque les traitements pharmacologiques de la DE, loin d’entraîner le déclin des sexothérapies longtemps seules à être opératives, vont en fait les renforcer. Elles ont l’avantage d’offrir un cadre d’utilisation à la fois théorique et pratique de choix aux traitements symptomatiques de l’érection, en les intégrant dans une stratégie thérapeutique d’ensemble.

52
Q

Une prise en charge sexologique ne semble pas être nécessaire selon les auteurs lorsqu’il s’agit d’un couple dit « positif », nommez les 4 critères qui caractérisent ce type de couple.

A
  1. Sans conflits majeurs
  2. Sans barrières importantes au traitement
  3. Attentes sexuelles synchrones
  4. Sexualité antérieure satisfaisante
53
Q

Peu importe la dysfonction sexuelle, les auteurs précisent la nécessité d’explorer 3 axes «complémentaires et indispensables » favorisant l’efficacité du diagnostic et thérapeutique, nommez ces axes?

A

Les axes organiques (rechercher des facteurs de risque organiques, en particulier urologiques, cardiovasculaires, métaboliques et hormonaux);

Les axes psychiques

Les axes relationnels

54
Q

En lien avec l’axe organique, nommez les 4 facteurs de risque précis auxquels la.le thérapeute doit s’attarder afin de dépister la présence ou non de comorbidités, élément central qui va permettre de guider le traitement.

A
  1. Facteurs de risque urologiques
  2. Facteurs de risque cardiovasculaires
  3. Facteurs de risque métaboliques
  4. Facteurs de risque hormonaux
55
Q

En lien avec l’axe psychique, ressortez au moins 4 éléments qui semblent être liés à une dysfonction érectile, que ce soit en lien avec l’arrivée ou le maintien de cette difficulté.

A
  1. Les troubles de l’humeur
  2. Les évènements et facteurs de stress psychosociaux
  3. Les schémas cognitifs négatifs
  4. Les troubles anxieux
  5. Un déficit de l’estime de soi
  6. Le retentissement d’évènements de vie potentiellement stressants, de soucis quotidiens en relation avec le travail, le chômage, les contraintes extérieures
56
Q

Quant à l’axe relationnel, est-ce vrai ou faux que les partenaires d’hommes souffrant de dysfonction érectile rapportent davantage de difficulté au niveau sexuel qu’avant l’arrivée de la dysfonction ? Si oui, précisez ces impacts. Sinon, expliquez votre réponse.

A

Vrai. Les partenaires d’hommes souffrant de dysfonction érectile ont significativement moins de relations sexuelles qu’avant l’apparition de la dysfonction érectile, mais surtout moins de désir, d’excitation et moins souvent d’orgasmes et bien sûr leur satisfaction sexuelle est moindre.

57
Q

Enfin, quels sont les deux éléments centraux nommés par les auteurs comme faisant partie de la « mission » du ou de la sexologue faisant écho à l’approche intégrative ?

A

La « mission » du sexologue est de se préoccuper du symptôme et de son contexte d’apparition. Ainsi guérir une dysfonction érectile implique de la traiter et d’assurer un suivi des paramètres associés, il s’agit d’une approche intégrative.

58
Q

Le trouble de l’orgasme est-il multifactoriel ? Si oui, nommez les grandes catégories des facteurs en donnant un exemple pour chacun à savoir comment cela affecte la réponse orgasmique.

A

Oui, il est multifactoriel.

  1. Facteurs biologiques
  2. Facteurs environnementaux
  3. Facteurs psychologiques
59
Q

Euels sont les autres éléments qui ont été nommés qui peuvent avoir un impact sur la réponse orgasmique ?

A
  1. Répertoire d’expériences limitées
  2. Plus difficultés à communiquer avec leur partenaire à propos des activités sexuelles
  3. Distraction cognitive (pensées parasites) : schémas cognitifs d’incompétence, de solitude en situation d’échec, pensées automatiques négatives, pensées échec, désengagement en lien avec l’image corporelle.
60
Q

Nommez les techniques et interventions de TCC employé pour traiter les troubles de l’orgasme féminins.

A
  1. Sensate focus
  2. Entraînement à la masturbation dirigée dans le traitement de l’anorgasmie primaire
  3. Masturbation dirigée en individuel et par la suite en couple, lectures érotiques, utilisation de sex-toy, technique du bridge (Kaplan)
  4. Autotraitement (Becoming orgasmic)
  5. Bibliothérapie
  6. Désensibilisation systématique
  7. Alignement coïtal
  8. Communication sexuelle
61
Q

Nommez les 4 objectifs du sensate focus.

A
  1. Vise un apprentissage ou un réapprentissage de la perception des stimuli sexuels en augmentant la sensualité entre les partenaires par des caresses progressives, pour ensuite réaliser un massage des parties érotiques et terminer par un massage des parties génitales.
  2. Après chaque massage, les partenaires sont invités à dialoguer sur ce qu’ils ont apprécié et moins aimé durant cet éveil sensoriel en vue d’améliorer la communication sexuelle.
  3. Généralement prescrit avec une interdiction de pénétration afin de minimiser l’anxiété de performance et favoriser un contexte de détente propice au développement du plaisir émotionnel et sexuel.
  4. Efficaces dans la perception des stimuli sexuels et l’atteinte de l’orgasme
62
Q

Les programmes de Kaplan et ensuite Heiman ajoutent quoi à celui de Masters et Johnson?

A

Elle va s’inspirer du sensate focus et de la masturbation dirigée pour élaborer un programme de traitement en proposant que la masturbation dirigée puisse se faire d’abord en individuel et ensuite en couple. De plus, elle préconise l’utilisation de lectures érotiques, de sex-toys et de recourir à la technique du bridge. Celle-ci invite à stimuler les clitoris durant la pénétration jusqu’à l’imminence de l’orgasme afin que la poussée coïtale soit finalement intégrée comme le déclencheur du réflexe orgasmique.

63
Q

La bibliothérapie en sexothérapie s’est-elle avérée efficace ?

A

OUi

64
Q

Les programmes de pleine conscience (présence attentive) MBCT et MBSR ont un impact favorable sur 5 processus de changement, lesquels ?

A
  1. L’exposition
  2. Les changements cognitifs
  3. La gestion de soi
  4. La relaxation
  5. L’acceptation.
65
Q

Expliquer une manière que la pleine conscience (présence attentive) serait aidante dans le cas de trouble de l’orgasme féminin.

A

Ces techniques permettaient avant tout d’être plus conscientes de leurs sensations physiques et de leurs émotions, ce qui augmenterait leur satisfaction sexuelle. De plus, la PC leur permettrait de lâcher prise plus facilement par rapport aux attentes au sein du couple. Les femmes étaient également plus réceptives aux stimuli érotiques et sexuels. Brotto et al, soulignent l’importance de prendre en considération tant l’excitation sexuelle génitale que l’excitation subjective dans les futurs traitements en apprenant aux femmes à percevoir leurs sensations

66
Q

Quelles sont les motifs principaux pour simuler l’orgasme en lien avec les l’attachement évitant ?

A

la personne manifeste une activité sexuelle peu fréquente avec les partenaires relationnels et ayant des fantasmes sexuels impersonnels, aliénés et détachés. Elle engage des pratiques sexuelles dans le but de diminuer l’anxiété et le stress.
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Q

Quelles sont les motifs principaux pour simuler l’orgasme en lien avec les l’attachement insécure ?

A

Chez les individus anxieux, les comportements sexuels et d’attachement sont inextricablement liés. Cela se traduit par de fortes envies sexuelles dans des situations connues pour susciter un comportement d’attachement, d’avoir des fantasmes sexuels fréquents liés à la romance, d’utiliser le sexe comme un moyen de se sentir valorisé par son partenaire, de se sentir confiant et désirable et de faire face à des situations négatives. Ils recherchent activement des indices de menace relationnelle et pendant les rapports sexuels, ils se concentrent davantage sur les besoins de leurs partenaires que sur les leurs afin d’éviter l’abandon
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