Questions (5) Flashcards
? « Nous ne faisons point gouverner les bœufs par des bœufs ni les chèvres par des chèvres ; mais notre espèce, qui l’emporte de beaucoup sur la leur, prend elle-même ce soin. »
Platon, Les Lois.
« La prudence est la connaissance du bien et du mal, et de ce qui n’est ni l’un ni l’autre. Elle se compose de la mémoire, de l’intelligence, et de la prévoyance. Par la mémoire, l’âme se rappelle le passé; l’intelligence examine le présent; la prévoyance lit dans l’avenir. La justice est une disposition de l’âme, qui, sans blesser l’intérêt général, rend à chacun ce qui lui est dû. Elle a sa source dans la nature. »
Cicéron, De l’invention.
« Mais quant aux lois divines et naturelles, tous les princes de la terre y sont sujets […] Ainsi la puissance absolue des princes et seigneuries souveraines ne s’étend aucunement aux lois de Dieu et de la nature ».
: Jean BODIN
« Entre les animaux qui n’ont pu faire de conventions pour ne pas se nuire réciproquement, il n’y a ni justice ni injustice ; et il en est de même des nations qui n’ont ni pu ni voulu faire de conventions pour le même objet »
: EPICURE
« La seule façon d’ériger un pouvoir commun capable de défendre les hommes des torts qu’ils peuvent se faire les uns aux autres … est de rassembler tout leur pouvoir et toute leur force sur une seule assemblée d’hommes, qui puisse réduire à la majorité des voix, toutes leurs volontés à une seule volonté »
HOBBES
« Et ici nous voyons la vraie origine du pouvoir législatif et exécutif de la société civile, lequel consiste à juger par des lois établies et constantes, de quelle manière les offenses, commises dans la société, doivent être punies »
LOCKE
« Les lois se maintiennent en crédit, non par ce qu’elles sont justes, mais par ce qu’elles sont lois. C’est le fondement mystique de leur autorité : elles n’en ont point d’autre »
MONTAIGNE
« L’ordre juridique, en particulier l’ordre juridique personnifié par l’État, n’est donc pas un système de normes liées l’une à l’autre et se situant sur le même plan, il forme une hiérarchie composée de multiples degrés de normes »
KELSEN
« Agis en sorte que la maxime de ton action (et non pas de ta volonté) puisse être érigée par toi en loi générale, c’est-à-dire en loi dont tu pourrais toi-même être le sujet […] Une cour qui s’entend, en effet, répondre “ce n’est pas moi, mais le système dont j’étais un des rouages qui a commis ces actes”, demandera aussitôt : pourquoi êtes-vous devenu un rouage ou pourquoi avez-vous continué à l’être dans de telles circonstances »
ARENDT
« Quiconque veut fonder un État et lui donner des lois doit supposer d’avance les hommes méchants, et toujours prêts à montrer leur méchanceté toutes les fois qu’ils en trouveront l’occasion. Les hommes ne font le bien que forcément ; mais que dès qu’ils ont le choix et la liberté de commettre le mal avec impunité, ils ne manquent de porter partout la turbulence et le désordre. »
MACHIAVEL
« C’est le peuple qui s’asservit et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche. Ce tyran seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres »
: LA BOETIE
« Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d’autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données »
ARISTOTE
« Ce qui est condamnable, c’est de suivre la loi à la [XXXX] quand il ne le faut pas. Aussi est-il dit dans le Code : II n’y a pas de doute qu’on pèche contre la loi si, en s’attachant à sa [XXXX], on contredit la volonté du législateur »
LETTRE
« Les juges de la nation ne sont que la [XXXX] qui prononce les paroles de la loi, des êtres inanimés, qui n’en peuvent modérer ni la force, ni la rigueur. »
BOUCHE
« Dans le jugement de tout délit, le juge doit agir d’après un raisonnement parfait. La première proposition est la loi générale ; la seconde exprime l’action conforme ou contraire à la loi ; la conséquence est l’absolution ou le châtiment de l’accusé. Si le juge est contraint de faire un raisonnement de plus, ou s’il le fait de son chef, tout devient incertitude et obscurité. Rien n’est plus dangereux que l’axiome commun, qu’il faut consulter [XXXX] de la loi. »
L’ESPRIT
« Avec des lois pénales exécutées à la lettre, chaque citoyen peut [XXXX] exactement les inconvénients d’une mauvaise action ; ce qui est utile, puisque cette connaissance pourra le détourner du crime »
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