Questions Flashcards

1
Q

Quelles sont les règles que l’on a trouvées datant d’avant la Révolution française ? Que manquait-il pour qu’il s’agisse d’un véritable droit administratif comme on l’entend aujourd’hui ?

A
  • des règles visant à l’orga d’une forme d’admin (règles concernant le commerce, les échanges et puissance publique) et une dévolution de compétence
  • des règles de “police”
  • Il manque l’existence d’un ctrl : pas de séparation donc pas de ctrl extérieur au pvr. La souveraineté réside en la seule personne du roi seule peut exister une forme d’auto ctrl (ps vrm un ctrl).
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2
Q

Pourquoi dit-on que la Révolution est une période clé pour le droit administratif d’un point de vue structurel et textuel ?

A
  • Pdv structurel :
    • bouleverse les structures admin, supprime les “communautés” et leur substitue de nouvelles collectivités que l’on connaît auj (commune = coll de base, créée en 1799, 1er échelon ).
    • Loi 26 fév 1790 : départements (traduction territoriale du ppe d’égalité)
  • Pdv textuel : textes fondamentaux pour l’existence du droit admin et du juge admin (DDHC)
    - Affirme les droits naturels inaliénables et sacrés dont chaque citoyen dispose face à l’État mais aussi face à l’admin
    - Art 13 : affirme la nécessité d’une contrib commune pour les dépenses admin (début dt des finances publiques et droit fiscal)
    - Art 3 : La volonté de la nation s’incarne dans la loi qui est l’expression de la volonté gale et l’admin doit s’y soumettre
    - Ppe de sépa des pvrs
    - Loi des 16 et 24 août 1790 :
    - ppe de sépa des autorités judiciaire et admin
    - Décret du 16 fructidor an III
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3
Q

3 apports principaux du Consulat et de l’Empire au droit administratif

A
  • Enracinement de l’administration territoriale
    => pouvoir central délocalisé
  • Consécration du pouvoir réglementaire au profit des activités admin
  • Appararition d’instits ressemblant à des juridictions dont le rôle sera de juger l’admin (=> juridiction admin)
    => Csq nécessaire de la loi des 16 et 24 août 1790.
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4
Q

3 raisons à l’émancipation du CE

A
  • Napo choisit de nommer au CE des hommes qui nomment des hommes de confiance parfaitement compétents à juger (pas des pantins à la main politique du pouvoir !)
  • Napo leur a laissé le champ libre = justice déléguée !
  • Les décisions du CE sont revêtues de l’autorité de l’empereur : reconnaissance de légitimité
    => csq en pratique : chef de l’Etat valide systématiquement les décisions prises par le CE donc de facto : CE juge
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5
Q

Que permet la conjonction de la loi de 1872 et l’arrêt Cadot ?

A

l’émergence achevée d’un ordre juridictionnel et admin totalement distinct de l’ordre judiciaire

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6
Q

Pourquoi dit-on que le droit admin est original ?

A
  • droit prétorien
  • dt autonome distinct du dt pv
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7
Q

Pourquoi le dt admin est-il contesté ?

A
  • Caractère spécial : systématiquement accusé d’être un dt de privilège donc une juridiction de privilège
  • Exorbitance : légitimité du dualisme juridictionnel ?
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8
Q

Critères pour déterminer si un litige est admin ou non

A
  • Critère organique : décision de l’admin
  • Critère matériel : Domaine de l’action :
    - Acte de service public
    - Acte résulte de la puissance publique
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9
Q

L’insuffisance du critère organique du litige pour déterminer s’il est admin ou non

A
  • Admin pas tjrs soumise au droit public : admin qui gère un service public industriel et commercial : juge considère qu’il s’agit d’une administration mais qu’elle fonctionne comme un service de dt privé
  • Difficile de déterminer ce qu’est une admin : certaines personnes morales de dt pv exercent des missions administratives

=> Le critère organique ne fonctionne pas car il se réfère à la nature de la fonction de la personne.

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10
Q

L’insuffisance du critère matériel du litige pour déterminer s’il est administratif ou non

A
  • Intérêt général impossible car pas interdit aux personnes privées de poursuivre l’intérêt général.
  • Service public : Léon Duguit
    => Cette notion est finaliste, donc, c’est le but qui compte.
  • Puissance publique : Maurice Hauriou
    => Ce qui compte est la faculté de puissance : les moyens.

=> Recherche d’un seul critère public est considérée comme vaine car les 2 critères sont utiles. La référence au service public vient relayer celle à la puissance publique.

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11
Q

2 types de missions principales de l’administration

A
  • SP
  • Police admin
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12
Q

Quelle méthode de raisonnement faut-il adopter pour savoir si l’activité gérée par une prsn pv est un sp ?

donner les caractères du sp recherchés

A
  1. Le leg a-t-il explicitement qualifié l’activité en cause de sp ? Si oui : SP
  2. Le leg a-t-il implicitement qualifié l’activité de sp ?
  3. Critères jp
  4. Conditions de création
  5. Conditions d’organisation
  6. Conditions de fonctionnement
  7. Obligations imposées par l’admin
  8. Mesures prises pour vérifier que les objectifs assignés sont atteints
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13
Q

Quelles sont les 2 catégories de SP ?

A
  • SPA
  • SPIC
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14
Q

2 cas où un contrat sera soumis au droit public

A
  • S’il est relatif à l’exécution même d’un SP
  • S’il contient des clauses que l’on ne trouve pas dans le droit des contrats de droit privé
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15
Q

Quelle potentielle qualification législative faut-il vérifier en premier pour distinguer un SP de droit pv et un SP de droit public ?

A

l’activité (pas la nature de l’organe)

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16
Q

En l’absence de qualification législative du SP, qui doit juger le litige s’il est rigoureusement institutionnel et ne concerne que le fonctionnement interne ?

A

Si EPA = dt admin (JA)
Si EPIC = dt pv (JJ)

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17
Q

En l’absence de qualification législative du SP, qui doit juger le litige s’il n’est pas institutionnel mais touche à l’activité de l’organe ?

A
  • juge va se fier à la nature réelle de l’activité : critères de JP de qualif de l’activité.
  • EP à “double visage” ou “visage inversé”
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18
Q

critères qu’il faut prendre pour déterminer si les activités sont un SPA ou un SPIC

A
  • L’objet du service public en cause (qu’est-ce qu’il fait ?) Si l’objet ressemble à celui d’une entreprise pv : SPIC.
  • L’origine des ressources financières. Si les ressources sont du même ordre qu’une entreprise pv : SPIC.
  • Les modalités d’organisation de fonctionnement du SP : incidence du SP doit être assurée en régie (= par la pers pub elle-même) .

=> priorité au critère de l’objet.

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19
Q

Quelle est la jurisprudence marquant le début de la théorie de l’écran transparent ?

A

L’arrêt de principe sur l’écran transparent est l’arrêt Quintin de 1991. Il a introduit l’idée que si une loi ne fixe pas de règle de fond et se contente d’habiliter l’administration, celle-ci peut être contrôlée pour inconstitutionnalité sans que la loi fasse écran.

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20
Q

Quelles sont les conditions de recevabilité d’une QPC ?

A

Pour être recevable, la QPC doit :
1) viser une disposition législative ;
2) soulever une question relative aux “droits et libertés” garantis par la Constitution ;
3) la loi contestée doit être applicable au litige et ne pas avoir déjà été déclarée conforme, sauf changement de circonstances.

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21
Q

Quels sont les deux cas où la théorie de la loi-écran ne s’applique pas ?

A

1) Lorsque l’acte administratif est pris sur le fondement d’un règlement autonome (article 37 de la Constitution).
2) Lorsque la loi se contente d’habiliter l’administration sans fixer de règle de fond : dans ce cas, l’écran est dit “transparent”.

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22
Q

Quelles sont les stratégies de contournement de la théorie de la loi-écran ?

A
  • Le contrôle de conventionnalité, où le juge administratif écarte une loi contraire à une norme internationale (arrêt Nicolo 1989).
  • La théorie de l’abrogation implicite, où une loi incompatible avec une norme constitutionnelle postérieure est réputée abrogée implicitement (arrêt Syndicat national des huissiers de justice 2005).
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23
Q

Quelle est la principale différence entre le contrôle de conventionnalité et la QPC ?

A

Le contrôle de conventionnalité concerne la compatibilité d’une loi avec une norme internationale, tandis que la QPC porte uniquement sur la constitutionnalité des lois, en renvoyant la question au Conseil constitutionnel.

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24
Q

Quelles sont les conditions pour poser une QPC ?

A
  • Contester une disposition législative applicable au litige.
  • Cette disposition n’a pas déjà été jugée conforme sauf changement de circonstances.
  • La question posée doit être nouvelle ou présenter un caractère sérieux.
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25
Q

Quelle est la hiérarchie entre les normes internationales et les normes constitutionnelles dans l’ordre juridique français ?

A

La Constitution est la norme suprême dans l’ordre interne, comme confirmé par l’arrêt Syndicat national des industries pharmaceutiques de 2001. Cependant, les normes internationales, notamment les traités, ont une place importante sous réserve d’être compatibles avec la Constitution.

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26
Q

Quels sont les deux critères principaux pour qu’une norme internationale soit intégrée en droit interne ?

A
  • La norme internationale doit être ratifiée ou approuvée par les autorités compétentes.
  • Elle doit être publiée pour entrer en vigueur dans l’ordre interne, conformément à l’article 55 de la Constitution.
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27
Q

Quelles sont les conditions d’invocation des normes internationales dans un contentieux interne ?

A
  • La norme doit être intégrée en droit interne.
  • La norme doit être d’effet direct, c’est-à-dire créer des droits ou obligations pour les particuliers sans nécessiter d’acte complémentaire.
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28
Q

Quelles sont les deux composantes du pouvoir réglementaire ?

A
  • Pouvoir réglementaire au sens strict : Pouvoir d’exécuter les lois en les précisant et en les complétant, dans le respect de la loi.
  • Pouvoir réglementaire autonome : Permet aux autorités administratives d’adopter des réglementations générales en l’absence de loi.
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29
Q

Quels sont les trois principaux apports du Consulat et de l’Empire en matière d’administration ?

A
  • Enracinement de l’administration territoriale : Création des subdivisions communales et départementales, et institution du préfet.
  • Consécration du pouvoir réglementaire : Les autorités administratives obtiennent le pouvoir de décision pour organiser leur fonctionnement.
  • Développement de la juridiction administrative : Création d’institutions pour juger l’administration, comme le Conseil d’État.
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30
Q

que veut-on dire lorsqu’on dit que le Conseil d’Etat exerçait sous l’Empire une justice retenue ?

A

Il jugeait sous l’autorité du chef de l’État, dont l’approbation était nécessaire pour que les décisions soient effectives.

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31
Q

Pourquoi le Conseil d’État a-t-il commencé à exercer un contrôle autonome ?

A
  • Napoléon nomme des membres compétents et indépendants.
  • Il leur accorde une certaine liberté de jugement (justice déléguée).
  • Les décisions du Conseil sont revêtues de l’autorité de l’empereur, ce qui les rend légitimes et effectives.
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32
Q

Quelle est la différence entre la justice retenue et la justice déléguée ?

A
  • Justice retenue : Le chef de l’État approuve la décision, qui dépend donc de lui pour être exécutée.
  • Justice déléguée : Le juge rend des décisions en son propre nom, indépendantes de l’approbation du chef de l’État.
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33
Q

Pourquoi les PGD sont-ils parfois controversés dans le système juridique français ?

A

En France, la jurisprudence n’est pas une source officielle du droit, et les PGD semblent contrarier la séparation des pouvoirs.

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34
Q

Quelle est la justification théorique de l’existence des PGD ?

A

Le juge “découvre” les PGD plutôt qu’il ne les “crée”. Ils sont considérés comme implicitement existants.

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35
Q

Pourquoi les PGD ont-ils émergé dans le droit administratif ?

A

Pour combler les lacunes législatives et garantir que l’administration respecte l’État de droit.

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36
Q

Comment le rôle des PGD a-t-il évolué ?

A

Leur importance diminue aujourd’hui à cause de :

La banalisation du pouvoir créateur du juge administratif.
La réduction des lacunes législatives.

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37
Q

Quels sont les principaux PGD issus de la 1re génération (1945-1955) ?

A

Égalité :
- Aramu (1945) : Égalité devant la loi.
- Société des concerts du conservatoire (1951) : Égalité des usagers du service public.
- Barel (1954) : Égalité d’accès aux emplois publics.
Droits et libertés des citoyens :
- Dame Veuve Trompier Gravier (1944) : Respect des droits de la défense.
- Dame Lamotte (1950) : Droit de recours pour excès de pouvoir.
- Société du journal L’Aurore (1948) : Non-rétroactivité des actes administratifs.
- CE Daudignac (1951) : Liberté du commerce et de l’industrie.

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38
Q

Quelles caractéristiques distinguent les PGD de la 2nde génération ?

A

Ces PGD sont plus techniques, précis et souvent liés à des cas particuliers.

Exemples de PGD de la 2nde génération :

Fonctionnement administratif :
Continuité du service public.
Publicité des débats devant les juridictions administratives.
Droits des étrangers :
Gisti (1978) : Droit à une vie familiale normale.
Bereciartua-Echarri (1988) : Interdiction de renvoyer un réfugié vers son pays d’origine.
Droit du travail appliqué à la fonction publique :
Dame Peynet (1973) : Interdiction de licencier une salariée enceinte.
Ville de Toulouse (1982) : Interdiction de rémunérer en-dessous du SMIC.

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39
Q

Quelle est la hiérarchie des PGD dans le système juridique ?

A

Infra-législative : Les PGD sont inférieurs à la loi.
Supra-décrétale : Les PGD sont supérieurs aux décrets.

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40
Q

Que dit l’arrêt Syndicat des ingénieurs conseils (1959) ?

A

Les PGD sont supérieurs aux règlements autonomes (article 37 de la Constitution).

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41
Q

Qu’est-ce qu’une ordonnance de l’article 38 de la Constitution ?

A

Une norme adoptée par le gouvernement avec autorisation du Parlement, hybride entre acte réglementaire et acte législatif.

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42
Q

Quel est le processus d’adoption d’une ordonnance ?

A
  • Loi d’habilitation votée par le Parlement.
  • Adoption de l’ordonnance dans le délai fixé.
  • Ratification par le Parlement (expresse).
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43
Q

Quelle est la nature juridique d’une ordonnance non ratifiée ?

A

Elle reste un acte administratif réglementaire, contestable par voie d’excès de pouvoir dans un délai de 2 mois.

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44
Q

Quelle est la hiérarchie interne des actes administratifs ?

A
  • Actes réglementaires > Actes individuels.
  • Entre actes réglementaires :
    - Décret présidentiel >
    Décret ministériel > Arrêté ministériel.
    - Circulaires non réglementaires sont inférieures aux actes réglementaires.
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45
Q

Une administration peut-elle déroger à sa propre réglementation ?

A

Non, sauf à modifier la règle générale en respectant le principe de mutabilité.

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46
Q

Qu’est-ce qu’une mesure d’ordre intérieur ?

A

Une décision administrative visant le fonctionnement interne d’une administration, ayant un impact très faible ou mesuré, et qui concerne les agents ou usagers sans impliquer les tiers.

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47
Q

Pourquoi les mesures d’ordre intérieur échappent-elles au contrôle du juge ?

A

Pour éviter d’encombrer le juge avec des considérations mineures et ne pas perturber le fonctionnement normal des administrations.

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48
Q

Quelles sont les exceptions où une mesure d’ordre intérieur peut être contrôlée ?

A

Si elle repose sur un motif discriminatoire.
Si elle met en cause des droits ou libertés fondamentaux (dignité, sécurité, correspondance privée, etc.).

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49
Q

Quels critères le juge utilise-t-il pour déterminer si une mesure est d’ordre intérieur ?

A

Nature de l’acte (punition, précaution, organisation).
Effets concrets sur la situation juridique ou matérielle.

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50
Q

Citez trois arrêts clés ayant limité la notion de mesure d’ordre intérieur.

A

CE Kherouaa (1992) : Règlement intérieur scolaire soumis au contrôle du juge.
CE Marie et Hardouin (1995) : Contrôle des punitions en prison et dans l’armée.
CE Miloudi (2009) : Transfert de détenu analysé selon ses effets concrets.

51
Q

Qu’est-ce qu’un acte préparatoire ?

A

Une étape dans une procédure administrative visant à préparer une décision finale, sans valeur autonome.

52
Q

Peut-on contester un acte préparatoire directement ?

A

Non, seul l’acte final peut être contesté. Cependant, l’illégalité d’un acte préparatoire peut être soulevée par voie d’exception lors du recours contre l’acte final.

53
Q

Donnez un exemple d’acte préparatoire.

A

Un avis négatif émis par une commission, influençant une décision finale négative.

54
Q

Quel est le régime des actes préparatoires dans les procédures fiscales ?

A

La proposition de redressement fiscal n’est pas attaquable directement.
Seul l’avis final de certification peut faire l’objet d’un recours.

55
Q

Qu’est-ce qu’un acte sans effet notable ?

A

Un acte administratif n’ayant aucun impact direct sur les droits ou obligations, comme les circulaires ou lignes directrices.

56
Q

Quel arrêt a élargi le contrôle des actes sans effet notable ?

A

CE GISTI (2020) : Tout document administratif de portée générale ayant des effets notables sur les droits ou situations peut faire l’objet d’un recours.

56
Q

Donnez un exemple d’acte avec un effet notable qui peut être contrôlé.

A

Une déclaration d’intention, comme l’annonce d’un protocole sanitaire pour les festivals d’été, qui oblige à anticiper des décisions coûteuses.

57
Q

Qu’est-ce qu’un acte de gouvernement ?

A

Un acte pris par une autorité de l’État révélant une fonction gouvernementale, soit dans l’ordre interne, soit dans l’ordre international, et échappant à tout contrôle juridictionnel.

58
Q

Quels sont les deux types d’actes de gouvernement ?

A

Ordre interne : Rapports entre pouvoirs constituants (ex. convocation du Parlement, dissolution).
Ordre international : Activités diplomatiques (ex. négociations, décisions militaires).

59
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’acte détachable ?

A

Une technique permettant de soumettre au contrôle du juge des actes administratifs ayant des effets détachables des relations diplomatiques ou gouvernementales.

60
Q

Citez des exemples d’actes détachables.

A

Permis de construire délivré à une ambassade étrangère.
Décret d’extradition (CE Decerf, 1937).

61
Q

Quels actes de gouvernement restent hors contrôle ?

A

Décision d’autorisation de vente d’armes.
Rapatriement au cas par cas de ressortissants en Syrie.

62
Q

La détachabilité est-elle souvent appliquée aux actes de gouvernement en droit interne ?

A

Non, la détachabilité est rarement utilisée pour les actes de gouvernement dans l’ordre interne.

63
Q

Qu’est-ce que la détachabilité d’un acte de gouvernement ?

A

C’est la possibilité de considérer un acte lié aux relations entre pouvoirs publics comme un acte administratif détachable et donc susceptible de contrôle juridictionnel.

64
Q

Que décide le Conseil d’État dans l’arrêt Mégret (1998) ?

A

Le décret du Premier ministre, habilitant un parlementaire à une mission administrative, est jugé détachable car il concerne une compétence administrative et non uniquement des relations entre le gouvernement et le Parlement.

65
Q

Qu’est-ce que l’assouplissement du principe de légalité en droit administratif ?

A

C’est une situation où, malgré le contrôle de légalité, l’administration bénéficie de marges de manœuvre pour adapter ses décisions. La légalité s’applique, mais avec une certaine souplesse.

66
Q

Quelle est la différence entre pouvoir discrétionnaire et compétence liée ?

A

Compétence liée : L’administration est obligée d’agir d’une manière précise sans marge de choix.
Pouvoir discrétionnaire : L’administration peut choisir entre plusieurs décisions légales en respectant les règles imposées.

67
Q

Qu’est-ce qu’un régime de crise en droit administratif ?

A

C’est une situation où la légalité normale est temporairement remplacée par une légalité d’exception prévue pour répondre à des circonstances exceptionnelles (ex. : article 16 de la Constitution, état de siège, état d’urgence).

68
Q

Comment le juge contrôle-t-il le pouvoir discrétionnaire de l’administration ?

A

Plus la règle est précise, plus le contrôle est poussé.
Plus la règle est générale, plus le contrôle est limité, notamment aux erreurs manifestes d’appréciation.

69
Q

Que prévoit l’article 16 de la Constitution française ?

A

En cas de menace grave et d’interruption des pouvoirs publics, le Président de la République peut prendre des mesures exceptionnelles, y compris dans le domaine législatif, mais sans modifier les règles de fond.

69
Q

Qu’implique la déclaration de l’état de siège ?

A

Transfert de compétences aux autorités militaires.
Pouvoirs élargis pour perquisitions, éloignements, ou interdictions.
Certaines infractions civiles sont jugées par des juridictions militaires.

69
Q

Quelle est la différence entre l’état d’urgence et l’état de siège ?

A

État d’urgence : Régime civil, pouvoirs accrus pour les préfets.
État de siège : Régime militaire, pouvoirs élargis pour les autorités militaires.

70
Q

Quelles conditions doivent être remplies pour qu’un acte soit validé en circonstances exceptionnelles ?

A

Impossibilité pour l’administration d’agir légalement.
Mesure strictement proportionnée à la situation exceptionnelle.

71
Q

Qu’est-ce que la théorie des circonstances exceptionnelles ?

A

C’est une jurisprudence permettant de valider des actes administratifs normalement illégaux, si ceux-ci sont justifiés par des circonstances exceptionnelles et proportionnés à la situation (ex. : arrêts Heyriès, Dames Dol et Laurent).

72
Q

Quels sont les exemples récents d’application des régimes d’exception en France ?

A

État d’urgence terroriste (2015 : Bataclan).
État d’urgence sanitaire (2020 : Covid-19).
Utilisation de la théorie des circonstances exceptionnelles par le Conseil constitutionnel pour valider une loi organique en mars 2020.

72
Q

Qu’est-ce que l’assouplissement du principe de légalité ?

A

C’est une situation où les exigences de la légalité sont plus souples, permettant à l’administration des marges de manœuvre pour s’adapter aux circonstances, tout en restant encadrée.

72
Q

Quelles sont les deux formes principales d’assouplissement du principe de légalité ?

A

Pouvoir discrétionnaire de l’administration : marge de liberté laissée à l’administration pour adapter ses décisions aux circonstances.
Régimes de crise : remplacement temporaire de la légalité habituelle par une légalité d’exception.

73
Q

Qu’est-ce que le pouvoir discrétionnaire ?

A

C’est la possibilité pour l’administration de choisir entre plusieurs décisions légales en fonction des circonstances, tout en respectant le cadre juridique.

74
Q

Qu’est-ce qu’une situation de compétence liée ?

A

Une situation où les règles imposent à l’administration d’agir dans un sens déterminé, sans liberté de choix.

74
Q

Qu’est-ce qui distingue le pouvoir discrétionnaire du pouvoir arbitraire ?

A

Le pouvoir discrétionnaire est contrôlé par le juge pour éviter toute décision illégale ou injustifiée, contrairement au pouvoir arbitraire.

74
Q

Quels sont les aspects systématiquement contrôlés par le juge ?

A

Compétence de l’auteur de l’acte.
Respect des règles de forme et de procédure, sauf si leur violation est non grave (jurisprudence Danthony, 2011).
Absence d’erreur de droit.
Respect du but d’intérêt général (absence de détournement de pouvoir).

75
Q

Dans quels cas le juge contrôle-t-il la qualification juridique des faits ?

A

Contrôle normal : lorsque la règle est claire et précise.
Contrôle minimum : en cas de marge de manœuvre laissée à l’administration, il ne sanctionne que les erreurs manifestes d’appréciation.

76
Q

Quelles sont les conditions pour établir un régime de crise ?

A

Situation exceptionnelle ou inédite.
Impossibilité de traiter la situation avec la légalité normale.

76
Q

Qu’est-ce qu’un régime textuel de crise ?

A

Une situation prévue par la légalité ordinaire où, en cas de crise, un autre régime juridique est activé.

76
Q

Quel danger est associé au pouvoir discrétionnaire ?

A

Le risque qu’il se transforme en pouvoir arbitraire, ce qui pourrait conduire à des décisions illégales ou abusives.

77
Q

Quels sont les exemples de régimes textuels de crise ?

A

Article 16 de la Constitution (pouvoirs exceptionnels du Président).
État de siège (article 36 de la Constitution).
État d’urgence (loi du 3 avril 1955).

77
Q

Quels pouvoirs le Président de la République obtient-il avec l’article 16 ?

A

Il peut modifier la répartition des compétences, mais les règles de fond restent inchangées (CE Rubin de Servens, 1962).

77
Q

Quelle est la différence entre l’État de siège et l’État d’urgence ?

A

tat de siège : régime militaire, compétences exceptionnelles pour l’armée.
État d’urgence : régime civil, compétences élargies pour les préfets.

78
Q

Quelles lois encadrent l’État de siège ?

A

La loi du 9 août 1849 et la loi du 3 avril 1878.

78
Q

Dans quelles conditions l’article 16 peut-il être appliqué ?

A

Interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics.
Menace grave et immédiate sur les institutions, l’indépendance, le territoire ou les engagements internationaux.

79
Q

Quelles mesures peut prendre l’administration en État de siège ?

A

Perquisitions de jour et de nuit.
Interdiction de publications.
Remise obligatoire d’armes par les particuliers.

79
Q

Dans quelles situations peut-on décréter l’État d’urgence ?

A

Péril imminent menaçant gravement l’ordre public.
Événements ayant le caractère de calamité publique.

79
Q

Quelles sont les prérogatives des préfets en État d’urgence ?

A

Limitation des déplacements.
Perquisitions administratives sans contrôle judiciaire.
Assignation à résidence.

79
Q

Quels sont les exemples d’application de l’État d’urgence ?

A

Guerre d’Algérie (1955).
Émeutes urbaines (2005).
Attentats (2015).
Crise sanitaire (2020).

80
Q

Qu’est-ce que la théorie des circonstances exceptionnelles ?

A

Une théorie jurisprudentielle justifiant la légalité d’actes normalement illégaux en cas de situation exceptionnelle.

80
Q

Quels arrêts illustrent la théorie des circonstances exceptionnelles ?

A

CE Heyriès (1918) : impossibilité d’agir légalement en temps de guerre.
CE Dames Dol et Laurent (1919) : validation de restrictions aux libertés pour protéger l’ordre public pendant la guerre.

80
Q

Quels sont les critères pour invoquer des circonstances exceptionnelles ?

A

Impossibilité pour l’administration d’agir légalement.
Mesures proportionnées à la gravité de la situation.

81
Q

Quelle est la différence entre un contrôle administratif a priori et a posteriori ?

A

A priori : Contrôle exercé avant l’entrée en vigueur d’une décision (ex. contrôle de tutelle).
A posteriori : Contrôle exercé après l’entrée en vigueur d’une décision (ex. recours gracieux, hiérarchique, ou déféré préfectoral).

81
Q

Pourquoi la théorie des circonstances exceptionnelles est-elle risquée ?

A

Elle peut conduire à une extension des pouvoirs de l’administration sans contrôle strict, menaçant l’État de droit.

81
Q

Pourquoi le contrôle administratif est-il important dans le cadre de la légalité ?

A

Le contrôle administratif :

Est souvent un préalable obligatoire ou de fait avant le recours au juge.
S’inscrit dans une logique d’auto-contrôle de l’administration, qui a historiquement précédé le contrôle juridictionnel.

82
Q

Quelles sont les deux voies offertes à un particulier en cas de contestation d’un acte administratif ?

A

Recours administratif (gracieux ou hiérarchique).
Recours juridictionnel, après ou sans recours administratif.

83
Q

Comment déterminer si le juge administratif ou judiciaire est compétent ?

A

En se basant sur la nature juridique du litige :

Droit administratif : Compétence du juge administratif.
Droit privé : Compétence du juge judiciaire (sauf exceptions).

83
Q

Donnez des exemples de contrôle de tutelle.

A

Établissements publics locaux : Sous la tutelle des collectivités territoriales (communes, départements, régions).
Établissements publics nationaux : Sous la tutelle de l’État, avec validation de certains actes par l’autorité de tutelle.

84
Q

Comment la décentralisation a-t-elle modifié le contrôle de tutelle sur les collectivités territoriales ?

A

Avant 1982-1983 : Les actes des collectivités devaient être approuvés par le préfet pour entrer en vigueur.
Depuis 1982-1983 : Les actes sont exécutoires dès publication. Le contrôle de tutelle a été remplacé par un contrôle de légalité exercé par le préfet, qui peut saisir le juge administratif (déféré préfectoral).

84
Q

Qu’est-ce que le contrôle de tutelle ?

A

Un contrôle exercé par une personne morale réputée supérieure sur les actes d’autres personnes morales (personnes publiques) subordonnées. Les actes sous tutelle doivent être approuvés ou validés pour entrer en vigueur.

84
Q

Quels sont les deux types de recours administratifs ?

A

Recours gracieux : Adressé à l’auteur de la décision.
Recours hiérarchique : Adressé au supérieur hiérarchique de l’auteur de la décision.

85
Q

Quels sont les principaux effets des recours administratifs ?

A

Ils prorogent le délai de recours juridictionnel (un nouveau délai court à partir de la réponse de l’administration).
Ils sont ouverts de plein droit, mais leur effet prorogateur ne fonctionne qu’une seule fois.

86
Q

Peut-on cumuler recours gracieux et hiérarchique ?

A

Non, l’effet prorogateur ne fonctionne qu’une seule fois : il n’est pas possible de faire un recours gracieux sur le refus d’un recours hiérarchique, et inversement.

86
Q

Qu’est-ce que le déféré préfectoral ?

A

C’est un recours juridictionnel exercé par le préfet pour contester la légalité d’un acte d’une collectivité territoriale, avec une présomption d’intérêt à agir.

86
Q

Quels sont les critères généraux pour déterminer la compétence du juge administratif ?

A

Prérogatives de puissance publique : L’acte est pris dans l’exercice de prérogatives de puissance publique.
Origine de l’acte : Il est pris par une autorité administrative ou un organisme public sous contrôle de l’État.

87
Q

Quels sont les deux objectifs principaux d’un recours juridictionnel ?

A

L’annulation d’une décision administrative.
L’indemnisation d’un préjudice causé par l’administration.

88
Q

Quels sont les fondements historiques de la séparation des ordres juridictionnels en France ?

A

1641, édit de Saint-Germain-en-Laye : Interdiction au juge judiciaire de traiter des affaires administratives.
Loi des 16 et 24 août 1790 : Renforcement du principe de séparation des pouvoirs, confirmant que le contentieux administratif relève exclusivement de l’administration.

89
Q

Quels sont les trois critères de l’arrêt USIA pour distinguer SPA et SPIC ?

A

Objet de l’activité : Mission d’intérêt général (SPA) ou activité industrielle et commerciale (SPIC).
Origine des ressources : Taxes/subventions publiques (SPA) ou recettes issues des usagers (SPIC).
Organisation et fonctionnement : Fonctionnement administratif (SPA) ou gestion proche d’une entreprise privée (SPIC).

89
Q

Quel arrêt met fin à la théorie du ministre-juge ?

A

Arrêt Cadot (CE, 1889) : Le Conseil d’État devient juge de droit commun en première instance.

90
Q

Dans quels cas le juge judiciaire est-il compétent pour juger l’administration ?

A

Liberté individuelle : L’article 66 de la Constitution réserve la compétence au juge judiciaire pour les atteintes graves à la liberté individuelle.
Voie de fait : Atteinte grave à la propriété privée ou liberté individuelle sans lien avec une compétence administrative (TC, Bergoend, 2013).
Fonctionnement du service public de la justice judiciaire : Arrêt Préfet de la Guyane (TC, 1952).

90
Q

Quels sont les critères pour définir une activité comme un service public administratif ?

A

Géré par une personne publique.
Remplit une mission d’intérêt général.
Peut utiliser des prérogatives de puissance publique.

90
Q

Quelle est la principale décision qui lie compétence juridictionnelle et droit administratif ?

A

Arrêt Blanco (Tribunal des conflits, 1873), qui établit le lien entre la compétence du juge administratif et l’application du droit administratif.

91
Q

Quels principes permettent de supprimer un service public facultatif ?

A

Principe de mutabilité : Les services publics peuvent évoluer ou disparaître selon les besoins (CE 1961 Vannier).
Si le service est facultatif, le gestionnaire public peut y mettre fin.

91
Q

Le service public de la restauration scolaire est-il obligatoire ou facultatif ?

A

Facultatif, selon l’arrêt CE 5 octobre 1984, commissaire de la République de L’Ariège contre commune de Lavelanet.
Les communes ont un pouvoir discrétionnaire pour créer ou supprimer ce service.

91
Q

Le maire est-il obligé de proposer des menus de substitution à la cantine scolaire ?

A

Non. Les collectivités peuvent, mais ne sont pas tenues, de proposer des menus différenciés (CE, commune de Chalon-sur-Saône, 2020).
Elles doivent néanmoins garantir l’accès de tous les enfants au service public de restauration scolaire.

91
Q

Pourquoi la cantine scolaire est-elle un service public administratif ?

A

Gérée par une commune (personne publique).
Mission d’intérêt général.
Financement par fonds publics.

91
Q

Quels sont les pouvoirs de police générale du maire selon le CGCT ?

A

Articles L.2212-1 et L.2212-2 du CGCT : maintien de l’ordre public général (sécurité, salubrité, tranquillité publique).
Possibilité de s’appuyer sur la moralité publique (CE, 1959, société Les Films Lutétia) et la dignité humaine (CE, 1995, Morsang-sur-Orge).

92
Q

Quels principes constitutionnels s’appliquent à la restauration scolaire ?

A

Laïcité (art. 1 de la Constitution) : Interdiction de privilégier des croyances religieuses.
Égalité devant la loi : Obligation d’assurer un accès équitable, mais pas d’obligation de différencier les repas.

92
Q

Comment l’ordre public général peut-il varier ?

A

Les composantes classiques (sécurité, salubrité, tranquillité publique) peuvent s’étendre selon les circonstances (CE, 1995, Morsang-sur-Orge).
Les mesures doivent être proportionnées et adaptées à la situation.