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Psy de la perception > Psychophysique > Flashcards

Psychophysique Flashcards

1
Q

Définition psychophysique

A

Étude du passage des éléments physiques à une réalité psychologique

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2
Q

Objectifs de la psychophyisque (2)

A
  1. Décrire de façon quantitative les capacités des modalités sensorielles
  2. Tester des hypothèses sur les mécanismes qui sous-tendent l’expérience sensorielle
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3
Q

Les capacités étudiées par la psychophysique (4)

A
  1. DÉTECTION des stimuli
  2. IDENTIFICATION des stimuli
  3. DISCRIMINATION des stimuli
  4. ÉCHELONNAGE des stimuli
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4
Q

Définition seuil absolu

A

Amplitude minimale qui peut être détectée par un système sensoriel.
Dépend du contexte et de la personne.
Détection des stimuli

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5
Q

Définition seuil différentiel

A

Différence minimale d’intensité nécessaire pour que l’on puisse faire la différence entre 2 stimuli
Discrimination de stimuli
plus petit = participant plus sensible

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6
Q

Fonctionnement de la méthode des stimuli constants - seuil absolu

A
  1. Avoir une idée générale de ce que pourrait être le seuil.
  2. Choisir 5 à 9 stimuli autour de ce seuil
  3. Présente ces stimuli au participant plusieurs fois, 1 à la fois et de manière aléatoire.
  4. Participant dit si il perçoit ou pas le stimulus.
  5. Avec données, on trace une fonction psychométrique
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7
Q

Calcul du seuil absolu pour la méthode des stimuli constants

A

L’endroit à 50% dans la courbe, la valeur du x = seuil absolu

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8
Q

Fonctionnement méthode des stimuli constants - seuil différentiel

A
  1. On choisit un standard
  2. On choisit 7 à 9 stimuli autour du standard à titre de stimuli de comparaison
  3. On présente de manière séquentielle ou parallèle le standard et ensuite sa comparaison. Participant dit si la comparaison est plus petit ou plus grand que le standard
  4. Trace une fonction psychométrique avec les données recueillies
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9
Q

Point d’égalité pour la méthode des stimuli constants

A

point où la probabilité de répondre CS est égale

l’endroit à 50% dans la courbe, l’axe des x = PES

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10
Q

Déf Erreur constante

A

Différence entre PES et standard

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11
Q

Calcul du seuil différentiel par la méthode des stimuli constants

A

moyenne entre le point sur l’axe des x où l’axe des y = 75 et le point sur l’axe des x où l’axe des y = 25.

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12
Q

Types d’erreurs pour la méthode des stimuli constants (2)

A
  1. Erreur spatiale: arrive quand on présente deux stimuli en même temps car il se peut qu’il y ait un côté préféré.
  2. Erreur d’ordre temporel: arrive si on présente les stimuli un à la fois et que la trace en mémoire d’un est affaiblie ou estompée avec le temps.
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13
Q

Fonctionnement de la méthode des limites pour le seuil absolu

A
  1. On présente une série ascendante, jusqu’à ce que la personne détecte le signal
  2. On présente une série descendante jusqu’à ce que la personne ne détecte plus le signal.
  3. On alterne entre les séries et on change le début des séries de manière aléatoire pour éviter l’habituation.
  4. On prend en notes les points de transition où le participant passera de oui je perçois à non je ne perçois pas
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14
Q

Calcul du seuil absolu pour méthode des limites

A

Moyenne des points de transition

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15
Q

Fonctionnement de la méthode des limites pour le seuil différentiel

A
  1. Détermine un standard et on choisit une série de stimuli de comparaison
  2. Présente le stimuli avec le standard et on fait des séries descendantes, ascendantes et ce de manière aléatoire.
  3. Participant doit dire si le comparateur est plus grand, plus petit ou égal au standard.
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16
Q

Intervalles d’incertitudes pour la méthodes des limites

A

Soustrait la moyenne des limites supérieures à la moyenne des limites inférieures

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17
Q

Calcul du seuil différentiel pour la méthode des limites

A

Divise l’intervalle d’incertitude par deux

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18
Q

Point d’égalité subjective pour méthode des limites

A

addition de la moyenne des limites inférieures + moyenne des limites supérieures divisé par 2

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19
Q

Types d’erreurs pour la méthode des limites seuil absolu

A
  1. erreur d’habituation, lorsque la personne répond non de trop ou oui de trop par habituation.
  2. Erreur d’anticipation: lorsqu’un participant sait qu’un point de transition s’en vient et qu’il passe trop rapidement d’un oui à un non ou l’inverse.
20
Q

Fonctionnement de la méthode de l’ajustement - seuil absolu

A

Le participant doit être actif lors de l’expérimentation

  1. Commence l’intensité loin au-dessous ou en-dessous de ce qu’on croit être le seuil.
  2. On lui demande d’augmenter/diminuer l’intensité du stimuli jusqu’à ce qu’elle soit à la limite du perceptible.
  3. On alterne entre des séries ascendantes et descendantes.
21
Q

Calcul du seuil absolu selon la méthode de l’ajustement

A

Moyenne des points de transition entre ce qui est perceptible et ce qui ne l’est pas.

22
Q

Fonctionnement de la méthode d’ajustement - seuil différentiel

A
  1. Le participant doit ajuster un stimulus de comparaison pour qu’il lui paraisse de même intensité qu’un standard.
  2. On présente des séries ascendantes et descendantes
  3. Chaque fois que la personne dit avoir ajusté convenablement le stimulus de comparaison, on note la valeur numérique réelle de celui-ci.
23
Q

Point d’égalité subjective selon méthode d’ajustement pour le seuil différentiel

A

Moyenne des points de transition

24
Q

Calcul du seuil différentiel selon la méthode de l’ajustement

A

Écart type

25
Q

Que stipule la loi de Weber

A

Le seuil différentiel augmente avec l’intensité du stimulus de façon proportionnelle (Loi qui porte sur la discrimination)

26
Q

La formule de la loi de Weber

A

delta I = kI
I: intensité
k : fraction de weber (constante)

27
Q

Loi de Weber généralisée

A

On change la loi pour palier avec l’augmentation qui apparaît en début de courbe pour les petites quantités, l’efficacité de la discrimination est affectée quand c’est des petites quantités
delta I = kI + a
a = bruit dans l’organisme (bruit sensoriel)

28
Q

Explication de la courbe de la loi de Weber généralisée

A

Courbe montante dans les 2 extrémités et stable au milieu
À de faibles intensités, ca s’explique par le bruit dans l’organisme
À de grandes intensités, on croit que certains mécanismes sensoriels ne fonctionneraient peut-être pas exactement de la même façon

29
Q

Que stipule la loi de Fechner

A

Le lien entre les unités réelles et les unités mentales serait plutôt logarithmique.
Échelonnage

30
Q

Les 2 suppositions nécessaires à la loi de Fechner

A
  1. Que le loi de Weber est valide
  2. Que l’impression subjective, quand on compare 2 stimuli séparé par exactement 1 unité de DJP, est exactement la même, peu importe l’intensité du stimulus
31
Q

Formule de la loi de Fechner

A

S = k log I
S: sensation
K: constante de Weber
I: intensité du stimulus

32
Q

Que stipule la loi de puissance de Stevens

A

Loi qui relie le continuum physique et psychologique, palie avec la loi de Fechner qui ne s’applique pas à toutes les situations.
La relation entre ces deux continuum n’est pas toujours logarithmique, ça dépend de la modalité sensorielle.

33
Q

Fonctionnement de la méthode d’estimation de la magnitude

A
  1. On présente un standard à un participant et on lui indique que ce stimulus a une valeur
  2. On présente un autre stimulus au participant et on lui demande quelle est la valeur de celui-ci, étant donné la valeur du premier
34
Q

Formule de la loi de puissance de stevens

A 
S = kI^b
b : exposant est propre à un continuum donné 
quand b>1 : exponentielle
quand b=1: linéaire
quand b<1: logarithmique
35
Q

Autres contributions de Stevens: types de continua et échelles

A
  1. Prothétique: il y aura un changement additif ou diminutif sur le plan physiologique. Combien?
  2. Métathétique: il y aura un changement dans la sensation, mais pas additif ni diminutif. On change de catégorie de stimulus. De quelle nature?
36
Q

Théorie sur la détection du signal

A

On s’intéresse à deux facteurs

  1. La sensibilité
  2. La manière de décider de l’observateur
37
Q

Définition du signal

A

Caractéristiques précises et stables dans le temps

38
Q

Définition de bruit

A

Toile de fond, varie de façon aléatoire, de façon constante et selon les règles de la loi normale.

39
Q

Manière de distribuer le bruit (B) et le signal+bruit (S+B)

A

En utilisant des cloches de loi normale,
La première à gauche est le bruit, la seconde est le signal bruit
Plus ils sont loins, plus c’est facile de les distinguer (les bruits)
Plus ils sont près, moins c’est facile de les distinguer.

40
Q

Définition du critère décisionnel

A

Trait qui passe où les deux cloches se croisent.

Il détermine si l’observateur est audacieux (trait vers la gauche) ou s’il est conservateur (trait vers la droite)

41
Q

Distribution des réponses sous les cloches

A

Zone 1: sous la cloche S+B seulement = détection correcte
Zone 2: À gauche du critère décisionnel sous la cloche B et B+S = omission
Zone 3: à droite du critère décisionnel sous b et s+b = fausse alarme
Zone 4: sous la cloche B = absence correcte.

42
Q

Formule pour calculer le critère décisionnel

A

Ordonnée de la distribution S+B / Ordonnée de la distribution B
Si valeur élevée = conservateur
Valeur faible = audacieux

43
Q

Définition de la sensibilité

A

Distance entre la moyenne des 2 distributions, représentée par d’
Représente la sensibilité de l’observateur
d’ = 0: aucune différence entre B et S+B
d’ = élevée: grande différence entre B et S+B

44
Q

Formule pour calculer la sensibilité de l’observateur

A
  1. On calcule le pourcentage de détections correctes et le pourcentage de fausses alarmes.
  2. On transforme ces pourcentages en scores Z
  3. d’ = Z détection correctes - Z fausses alarmes
45
Q

Qu’est-ce qui peut faire varier le critère décisionnel?

A

Les attentes et les motivations

46
Q

Père de la psychophysique

A

Gustav Theodor Fechner

Psy de la perception (9 decks)

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