Chapitre 5 - Perception des couleurs Flashcards

1
Q

La description de la lumière (2 caractéristiques)

A
  1. INTENSITÉ
    - Intensité lumineuse peut être exprimée en nombre de photons
    - Se distingue en 2 types de lumière: incidente et réfléchie
    - Qté qui sort d’une source de lumière = RADIANCE
    - Qté de lumière émanant de cette source et qui atteint une source = ILLUMINANCE
    - Luminance
  2. LONGUEUR D’ONDE
    - Lambda = vitesse de la lumière / la fréquence
    - Spectre électromagnétique s’étend de 10^-14m à 10^8
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2
Q

Définition de la composition spectrale

A
  • Fait référence au fait qu’un faisceau de lumière ne contient généralement pas qu’une seule longueur d’onde
  • Plus la lumière est concentrée sur une bande étroite de lambda, plus la pureté spectrale est grande.
  • Si toutes les lambda visibles sont présentes en proportions égales, on parle de pureté nulle = lumière blanche
  • Quand 1 longueur d’onde = MONOchromatique
  • Quand plusieurs longueurs d’onde = POLYchromatique
    Dans ce cas, l’énergie lumineuse n’est pas nécessairement répartie de façon égale entre les différentes longueurs d’onde
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3
Q

Dimensions perceptives de la couleur

A

TONALITÉ (hue, couleur)
- Chromatique: coloré, tonalité déterminée par la longueur d’onde
- Achromatique: neutre, aucune tonalité (noir, gris, blanc)
BRILLANCE (clarté)
- Degré de clarté, sur un continuum (pâle vs foncé)
- Blanc : clarté maximale
- Noir : clarté nulle
- Vaut aussi pour les couleurs chromatiques
- Il s’agit de couleur de surface et non d’une lumière
SATURATION
- Il s’agit en quelque sorte de la pureté
- Du chromatique à l’achromatique
- Plus on ajoute du gris, moins la couleur est saturée

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4
Q

Définition des mélanges chromatiques

A
  • Oeil humain peut discriminer un très grand nombre de couleurs de surface (résultant de la réflexion de la lumière par des objets)
  • On peut créer toutes les couleurs par le mélange de quelques couleurs de base (couleurs primaires)
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5
Q

Couleurs primaires selon Newton

A
  • Contre l’idée générale que le blanc est une absence de couleur, il croit que le blanc est la somme de toutes les couleurs
  • Croit qu’il y a 7 couleurs fondamentales
  • Deux couleurs complémentaires mélangées donnent du blanc. Cela vaut pour les faisceaux lumineux.
  • EXPÉRIENCE: faire passer lumière blanche à travers un prisme
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6
Q

Couleurs primaires selon Thomas Young

A
  • Il existe 3 couleurs primaires (rouge bleu et vert)
  • Combinés entre eux, des faisceaux lumineux émettant ces 3 couleurs primaires peuvent produire le blanc et toutes les autres teintes
  • Deux de ces couleurs ensemble ne peuvent pas produire la troisième.
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7
Q

Couleurs primaires selon Helmholtz

A
  • Lorsque l’on mélange des pigments, comme de la teinture, ce n’est pas la même chose que de mélanger des faisceaux lumineux
  • Les pigments absorbent une partie des couleurs (longueur d’onde) de la lumière et en réfléchissant d’autres, celles que l’on perçoit. En absorbant des couleurs, il agit comme un filtre
  • Mélanger ensemble des pigments équivaut à superposer des filtres. Si l’on superpose 3 filtres qui correspondent aux 3 couleurs primaires, il en résulte du noir
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8
Q

Mélange de couleur - type synthèse additive

A
  1. SYNTHÈSE ADDITIVE: mélanger des faisceaux lumineux, de sorte que la couleur résultante est plus claire (plus lumineuse) que chacune des couleurs de base
    - Règle de la synthèse additive (tonalité):
    a. Sur le cercle des couleurs, les couleurs complémentaires sont diamétralement opposé. Plus elles sont près du centre, moins elles sont saturées.
    b. Si 2 couleurs complémentaires sont situées à même distance du centre (si elles sont la même saturation) et sont présentes en quantités égales (si elles sont la même quantité d’énergie lumineuse), leur synthèse additive donnera quelque chose d’achromatique (presque blanc)
    c. Si une des 2 couleurs complémentaires utilisées est moins saturée que l’autre, son intensité devra être plus élevée pour que la synthèse donne du gris. Si leurs intensités sont égales, une couleur persistera.
    d. On ne peut pas obtenir un mélange achromatique en utilisant des couleurs non-complémentaires
    e. Les couleurs ne sont pas toutes sur le cercle des couleurs. On appelle non spectrale les couleurs qui, comme le pourpre, ne peuvent être obtenues qu’en mélangeant au moins 2 couleurs
    - Règle de la synthèse additive (brillance)
    a. L’addition de quantités égales de couleurs donne une brillance supérieure à la moyenne des brillances des couleurs d’origine.
    b. L’addition de quantités inégales de couleurs donne une brillance se rapprochant de celle de la couleur présente en plus grande quantité
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9
Q

Type de mélange de couleurs - Synthèse soustractive

A

SYNTHÈSE SOUSTRACTIVE
- Mélanger des pigments ou superposer des filtres de couleur, de sorte que la résultante est moins lumineuse que chacune des couleurs de base utilisées.

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10
Q

Type de mélange de couleurs - Synthèse moyenne

A

SYNTHÈSE MOYENNE
Spatiale: des points de différentes couleurs sont confondus à cause de leur densité
Temporelle: quand des couleurs sont trop rapprochées dans le temps pour être perçues séparément, par exemple deux couleurs sur un disque que l’on fait tourner

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11
Q

Théories de la vision des couleurs - celle de young-helmoltz

A
  1. THÉORIE TRICHROMATIQUE DE YOUNG-HELMOLTZ
    - Il y a 3 types de fibres dans l’oeil qui correspondent à chacune des 3 couleurs fondamentale (rouge, vert, bleu-violet)
    - Ces fibres sont sensibles à toutes les longueurs d’onde, mais ont une sensibilité maximale à leur couleur
    - Lorsque le stimulus est blanc, il y a une réponse des trois types de récepteurs
    - Lorsque le stimulus est jaune, les récepteurs de type rouge et vert répondent plus que les récepteurs de type bleu.
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12
Q

Objections à la théorie de Young-Helmholtz

A
  1. Perceptivement, la couleur jaune n’apparaît pas comme le résultat d’un mélange
  2. Il y a des gens qui ne distinguent aucune tonalité mais perçoivent le blanc
  3. Certains individus qui ne perçoivent ni le rouge ni le vert peuvent quand même percevoir du jaune

DONC, on ne peut pas se tenir seulement à cette théorie pour explique l’expérience que l’on fait de la couleur

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13
Q

Théories de la vision des couleurs - Hering

A

THÉORIE DES PROCESSUS ANTAGONISTES DE HERING

  • En réaction face aux lacunes de la théorie trichromatique
  • Hering remarque que les gens semblent discerner 4 couleurs pures; rouge, bleu vert et jaune
  • Les couleurs fonctionnent par paires opposées (jaune-bleu, rouge-vert, blanc-noir (paire pour la perception de la brillance))
  • Si un neurone est excité par la présence d’une couleur (ex: jaune) , il sera inhibé par la présence de son opposé (ex: bleu)
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14
Q

Preuves à l’appui de la théorie de Young-Helmholtz

A
  • Il y a 3 types de cônes sur la rétine, selon la longueur d’onde à laquelle leur absorption est maximale
    alpha: 575 nm (grandes - rouge)
    béta : 540 nm (moyenne - vert)
    gamma: 440 nm (petites - bleu)
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15
Q

Preuves à l’appui de la théorie de Hering

A
  • Étude de De Valois et al. (1966)
    Une investigation des fonctions des cellules nerveuses au-delà des photorécepteurs dévoile que des cellules fonctionnement effectivement de façon antagoniste
    Recueille des données physiologiques au niveau du corps genouillé latéral
    4 types de cellules antagonistes
  • Excitation au rouge, inhibition au vert
  • Excitation au vert, inhibition au rouge
  • Excitation au jaune, inhibition au bleu
  • Excitation au bleu, inhibition au jaune
    2 types de cellules non-antagonistes
  • Excitation en réponse à toutes les stimulations
  • Inihibtion en réponse à toutes les stimulations
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16
Q

Théorie de la vision des couleurs - Compromis

A

THÉORIE CONTEMPORAINE, THÉORIE DU COMPROMIS

  • 75% des cellules du NGL sont sensibles à la couleur
  • Tonalité: dépend de l’activité de R-V et B-J
  • Brillance: dépend du taux d’activité des cellules non antagonistes blanc-noir et noir-blanc
  • Saturation: si les systèmes R-V et B-J sont plus actifs que N-B, la couleur sera plus saturée et vice-versa.
  • Les couleurs complémentaires ne peuvent pas coexister, mais on peut par exemple avoir du bleu-vert si les cônes C et M sont activés
  • Perception des couleurs se fait à 2 niveaux:
    1. Au niveau de la rétine: information est captée par 3 types de cônes réagissant de façon optimale à leur longueur d’onde: cône C pour ondes courtes, M pour ondes moyennes et L pour les ondes longues
    2. Au niveau des NGL ( et des cellules ganglionnaires), il y a 4 types de cellules antagonistes et 2 types de cellules non-antagonistes, il y a donc une influence activatrice ou inhibitrice
17
Q

Effets chromatiques

A
  1. CONTRASTES SIMULTANÉS
  2. EFFETS D’ASSIMILATION
  3. IMAGES CONSÉCUTIVES
  4. CONSTANCE DE LA COULEUR
  5. COULEURS SUBJECTIVES/
18
Q

Explication du contraste simultané

A

DÉF: Renforcement subjectif des différences de couleurs, la tonalité perçue dépend du contexte et celui ci peut accentuer les différences.
HELMOLTZ: Il s’agit d’un effet d’inférence inconsciente sur la luminosité
HERING: le contraste simultané serait dû à l’inhibition latérale. Lorsqu’une région du système récepteur est excitée par un stimulus chromatique, il se produit dans les régions voisines une insensibilité aux stimuli de cette couleur, ce qui a pour effet d’activer la réponse à la couleur complémentaire

19
Q

Définition d’effets d’assimilation ou d’égalisation

A
  • Contraire de l’effet de contraste simultanée
  • Atténuation subjective des différences de couleur ou de luminosité de stimuli contigus
  • Quand une plage de couleur emprunte la couleur de sa voisine
20
Q

Définition des images consécutives

A
  • Il s’agit d’un phénomène temporel
  • Après fixation de couleurs, il y a apparition des couleurs qui leur sont complémentaires
    Explication des images consécutives
  • Récepteurs spécifiques à une couleur s’adaptent, se fatiguent à force d’y être exposés. Si ensuite on regarde une surface blanche, il y aura une réponse plus grande des récepteurs non fatigués, c’est-à-dire ceux de la couleur complémentaire à la première couleur présentée
21
Q

Définition de la constance de la couleur

A
  • Couleur d’un objet reste sensiblement la même en dépit des variations chromatiques de l’éclairage
  • Explication générale de l’effet:
    Le système visuel serait capable, en estimant la luminosité ambiante et les propriétés réflectives des surfaces regardées, d’extraire l’information sur la couleur
    Aussi, utilisation de souvenirs n’est pas impossible.
22
Q

Définition de l’effet chromatique des couleurs subjectives

A
  • Apparition de l’impression de couleur lorsque l’on présente une stimulation achromatique
  • Cela se produit, par exemple, si l’on fait tourner, à différentes vitesses, un disque noir et blanc
    Explication des couleurs subjectives
  • PIÉRON: récepteurs n’ayant pas tous la même vitesse de réponse, la configuration et la vitesse de rotation du disque influenceraient de façon sélective les récepteurs rouge, vert et bleu
  • FESTINGER et AL. : information visuelle serait encodée sous forme de codes temporels divers pour différentes couleurs
  • AUTRES AUTEURS: la stimulation ne passerait pas par la contribution de la rétine, elle se rendrait directement au cerveau et produirait une séquence d’événements neuronaux qui simule ou imite l’activité neuronale provoquée par un stimulus chromatique
23
Q

Dyschromatopsie (3)

A
  • 8% des hommes et moins de 1% des femmes ont une déficience de la perception des couleurs
    1. TRICHROMATISME ANORMALE: insensibilité partielle à l’une des 3 couleurs primaires
  • PROTANORMAUX: ont besoin d’une plus grande quantité de rouge pour que le mélange rouge-vert donne du jaune. 1% des hommes.
  • DEUTÉRANORMAUX: ont besoin d’une plus grande quantité de vert pour que le mélange rouge-vert donne du jaune 5% des hommes
  • TRITANORMAUX: ont besoin d’une plus grande quantité de bleu pour que le mélange bleu-vert donne du bleu vert
    2. DICHROMATISME: insensibilité complète à l’une des 3 couleurs
  • PROTANOPE: aveugle au rouge, voit en jaune et bleu. 1% des hommes
  • DEUTÉRANOPE: aveugle au vert, voit en jaune et bleu. 1% des hommes
  • TRITANOPE: ne voit qu’en rouge et vert. Très rare
    3. MONOCHROMATISME: absence de fonctionnement des cônes, vision en nuances de gris, Survient très rarement et s’accompagne d’une diminution d’acuité et visuelle
24
Q

Définition de la luminance

A

Quantité de lumière émanant de cette source et qui atteint une surface

25
Q

Définition de la radiance

A

Quantité de lumière qui sort directement d’une source lumineuse

26
Q

Définition de la luminance

A

: Lumière réfléchie par différentes surfaces en direction de l’oeil

  • Exprimée à l’aide d’une unité appelée chandelle par mètre carrée
  • Luminance d’une surface dépend de la lumière incidente et de la réflectance d’une surface
  • réflectance = (luminance/illuminance) x 100
27
Q

Définition de la réflectance

A
  • Capacité d’une surface à réfléchir la lumière

réflectance = (luminance/illuminance) x 100

28
Q

Mélange additif vs mélange soustractif

A

ADDITIF: Repose sur l’addition de longueurs d’onde
- La couleur qui découle du mélange additif sera PLUS LUMINEUSE que chacune des couleurs utilisées dans le mélange
SOUSTRACTIF: Consiste à empêcher certaines longueurs d’onde de participer à la couleur d’un objet (cet empêchement est provoqué par la présence de pigments qui absorbent certaines longueurs d’onde)
- La couleur qui découle du mélange soustractif a une DIMINUTION de la LUMINOSITÉ comparé aux autres couleurs utilisées.

29
Q

Définition de l’effet McCollough

A
  • Effet où des lignes parallèles sans couleur apparaissent colorés
    Il serait causé par un plus haut niveau de traitement, c’est-à-dire où il y a un traitement de l’orientation