Psychopathologie, culture et enjeux éthiques Flashcards

1
Q

Concepts de base: Quelles sont les définitions de

  1. Pathologie
  2. Psychopathologie
  3. Pathognomonique
A
  1. Ce qui n’est pas sain, anomalie, dysfonctionnement (comparativement aux critères culturels d’un groupe de référence).
  2. En rapport avec l’esprit
  3. Spécifique d’une seule pathologie (surtout vrai pour les maladies physiques).
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2
Q

Dx descriptif: Quelles sont les définitions de

  1. Signe
  2. Sx
  3. Syndrome
A
  1. Sx objectif, constaté de l’extérieur (par l’observateur) = comportement.
  2. Objectif + subjectif (ce que le patient dit de sa propre condition)
  3. Constellation de Sx regroupés ensemble, reflet d’une condition particulière, description des faits observés. (Ne nous donne pas d’information concernant l’étiologie)
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3
Q

Quelle est la démarche clinique?

  1. Dx
  2. Pronostic
  3. Étiologie
A
  1. Acte par lequel on regroupe les Sx
  2. Évolution probable ou possible
  3. Recherche des causes
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4
Q

Selon la perspective structurale, la structure de la personnalité est…?

Qu’est-ce que cela implique dans le Dx médical?

A
  • Produit du développement psychosexuel (résolutions de sevrage)
  • Configuration relativement stable qui détermine le mode relationnel, le type d’angoisse éprouvé, de même que le répertoire de défenses utilisées.

Selon cette perspective, les symptômes doivent être déchiffrés et non directement abolis.

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5
Q

Quelles sont les bases d’un Dx structural?

A
  • La structure n’est pas identifiée à partir des symptômes, bien que ceux-ci puissent servir parfois d’indices.
  • Le clinicien doit comprendre le rapport au monde du patient (altérité, rapport aux autres et motivations)
  • Intérêts pour les propriétés du “moi” et comment il réagit aux pulsions sexuelles et agressives.
  • Comment le moi s’organise et se désorganise?
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6
Q

Quelles sont les 3 structures de la personnalité?

A

1) Névrose: Comprend les sous-types “Phobiques, hystériques et obsessionnels”
2) État-limite: Perversisme, narcisissme et histrionie
3) Psychotique: Schizo, maniaco-dépression (bipolarité), paranoia.

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7
Q

Quels sont les 5 grands types d’organisation et les transferts associés?

A
  1. Psychotique: Rapport avec la réalité (sociale) plus ou moins bien instauré (vascille), problème de différenciation soi/autrui, confusion dedans/dehors, langage symbolique mais non signifiant, présence d’un délire (superposé au réel). Mode relationnel: fusionnel, symbiose.
    Transfert: Méfiance, distance, persécution.
  2. État-limite: Carence narcissique (faible estime de soi), dépréciation possible, sentiment de vide identitaire. Mode relationnel: Dépendance (mais proximité difficilement tolérable), clivage.
    Transfert: Déresponsabilisation, dépendance, clivage.
  3. Perverse: Instrumentalisation, pouvoir, contrôle sur l’autre, séduction. Carence narcissique (faible estime de soi), laquelle est déniée, notamment à travers un mode de fonctionnement axé sur la recherche constante de gratification auto-administrée. Mode relationnel: Instrumentalisation/utilisation d’autrui, transgression des interdits.
    Transfert: Transgression du cadre, séduction.
  4. Narcissique: Carence narcissique (faible estime de soi), dépréciation possible, sentiment de vide identitaire… mais généralement protégée, voilée par des défenses opaques, un faux-self. Mode relationnel: Dépendance, car importance du regard d’autrui pour maintenir la carapace.
    Transfert: Présentation idéalisée de soi, l’autre est déprécié, non considéré.
  5. Névrotique: Sentiment d’infériorité, de ne pas être à la hauteur, de ne pas disposer des capacités requises. Mode relationnel: Cherche à surmonter le sentiment d’infériorité dans le rapport à l’autre.
    Transfert: Thérapeute vu comme un expert.
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8
Q

Psychopathologie et médication psychiatrique: Que devrons-nous considérer, en parcourant les différentes classes de médicaments?

A

Quel est le rapport du patient à la médication?
Quel est le rapport du patient au prescrivant?
Dans quel type de rapport patient-prescrivant-psychologue se trouve-t-on?
Quels sont les effets de la médication sur :
les pulsions sexuelles et agressives? l’angoisse éprouvée? les mécanismes de défense? la cognition?

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9
Q

Quelle est la vision actuelle de l’être humain?

A
  • L’humain est moins compris comme une créature semblable et inférieure à Dieu, mais plutôt comme un singe « supérieur ». (Inversement du rapport créateur-créature)
  • À notre époque, l’être humain cherche à être Dieu, en quelque sorte, en manipulant la matière vivante au moyen de la science. Quête d’immortalité, notamment.
  • Aussi, le point de vue dominant est que tout est réductible à la matière. (Réductionnisme biologique = individu est équivalent à la somme de ses parties.)
  • Importance de la volonté (Si je veux, je peux.)
  • Capitalisme: On préconise les soins rapides, standardisation.
  • Post-évolutionnisme: Surmonter les limites de la condition humaine.
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10
Q

Quels sont les principes d’Hippocrate?

A

1) Être utile ou, au moins, ne pas nuire
2) Combattre le mal par son contraire
3) Mesure et modération
4) Chaque chose en son temps

La cause de tous les troubles est physique.

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11
Q

Quels sont les piliers traditionnels de l’éthique médicale? ( /4)

A
  • Le respect de l’autonomie du patient: Respect de sa capacité à décider pour lui-même.
  • La bienfaisance: Promotion de ce qui est le plus avantageux pour le patient. (Repose sur le jugement du professionnel ou le désir du patient, donc n’est pas considéré souvent de la même façon.)
  • La non-malveillance: Se questionner sur ce qui pourrait être nuisible dans ce qui est proposé, pour éviter de poser préjudice.
  • La justice: Les ressources sont limitées. Comme on ne peut pas guérir tout le monde, il faut établir une liste de priorité.
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12
Q

Quels sont les principes connexes de l’éthique médicale?

A
  • La confidentialité.
  • La divulgation: Poids qui pose sur le practicien.
  • Le consentement éclairé : À TOUT MOMENT, LA PERSONNE PEUT RETIRER SON CONSENTEMENT. La personne doit se prononcer, exercice de réflexion, processus actif! (Distinction avec l’assentiment! Suivre les directives, obéir. La personne ne s’oppose pas, mais elle ne s’est pas positionnée. Prise de position passive.)
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13
Q

Émergence du concept de droit des patients.

Nommer des exemples d’abus de droit des patients?

A
  • Passage d’une logique de charité vs de droit
  • Exemples d’abus: Sismothérapie, projet MK-Ultra, lobotomie transorbitale. La médication est venue mettre un terme aux vagues d’opération.
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14
Q

Qu’est-ce qui influence la posture éthique et la pratique clinique?

A
  • Posture de l’intervenant: Continuum dépendant de l’approche, du milieu de pratique et de la problématique du patient.
  • D’où vient la demande? Patient ou les proches du patient.
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15
Q

Quels sont les impacts de la médication?

A
  • Valeur symbolique: Sens donné par le patient.
  • Cons souhaitées et non-souhaitées: Importance de connaître les effets indésirables, les contres-indications et les risques associés aux medicaments prescrits.
  • Fonctions multiples: Traitement ou voie d’évitement?
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16
Q

Qu’est-ce que la loi 21?

A
  • Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines.
  • La psychothérapie est un acte réservé pour les psychologues. Certaines démarches ne sont pas considérées comme de la psychothérapie: croissance personnelle, etc.
17
Q

Quelles sont les caractéristiques de DSM-5?

A
  • Approche descriptive des caractéristiques cliniques
  • Chaque trouble psychiatrique est caractérisé par des critères diagnostics.
  • Pour chaque trouble figure une description systématique en termes de spécificité pour l’âge, la culture, le sexe, la prévalence, l’incidence, les facteurs de risque, l’évolution, les complications, le caractère familial et le diagnostic différentiel.
  • La présence d’un trouble suppose la présence d’une souffrance ou d’une perturbation du fonctionnement dans les sphères importantes de la vie.
  • Abandon de l’approche multiaxiale.
18
Q

Quelles sont les critiques en lien avec le DSM-5?

A
  • Tendance à pathologiser ce qui est sain. Outil très sensible, mais peu spécifique.
  • La médication psychiatrique occupe trop de place dans la société et n’est pas si efficace que le prétendent les compagnies pharmaceutiques.
  • But: Démarche clinique qui en découle vise essentiellement à faire disparaître les symptômes
  • Le DSM se veut athéorique, mais ce n’est pas le cas. (ex: Les troubles anxieux sont teintés de comportementalisme et de cognitivisme.)
19
Q

Comment demeurer éthique?

A
  • Importance de l’alliance, surtout avec les patients considérés comme étant oppositionnels, résistants. (Le savoir sur le sujet est lié et dépendant du type de relation que l’intervenant a noué avec lui.)
  • Collaboration vs contrition: Importance du consentement.
  • Dx ouvert: Évaluation continue