psy2115 Flashcards
La dépression ; recherche globale
Les recherchent ont tendance à montrer que 25 à 30 % des personnes montrent symptômes de dépression apathie , tristesse
lien entre TOC et dépression
il y a une comorbidités de 41 % entre la dépression et le TOC
Différents troubles dépressifs
Trouble disruptif avec dysrégulaton émotionnelle
Trouble dépressif caractérisé (dépression majeur, unipolaire, etc)
Trouble dépressif persistant (dysthymie)
Trouble dysphorique prémenstruel
Trouble dépressif induit par une substance/un médicament
Trouble dépressif dû à une autre affection médicale
Autre trouble dépressif spécifié
Trouble dépressif non spécifié
Troubles bipolaires et apparentés
Trouble bipolaire de type 1 ( 1% de la population et affecte également les deux sexes)
Trouble bipolaire de type II
Trouble cyclothymique
Trouble bipolaire ou apparenté induit par une substance/un médicament
Trouble bipolaire ou apparenté dû à une autre affection médicale
Trouble bipolaire ou apparenté non spécifié
Chiffres sur la bipolarité
4,5 % de personnes souffrent de dépression bipolaire, mais se chiffre est gonflée, puisqu’il existe plusieurs type de bipolarité
Les 4 types de dépression
- Unipolaire, Clinique, Majeur, Caractérisé
(synonyme) - Bipolaire (phase de manie, et phase de dépression profonde)
- Dépression persistante ou dysthymie
- La cyclothymie (phase hypomaniaque et phase dépressive)
Les types de symptômes d’une dépression et statistique
Émotionnel
Cognitives
Motivationnels
Somatiques
5 à 17 % des gens vont connaitre un dépression dans leurs vie
Différence homme-femme dans la dépression
Les femmes sont deux fois plus susceptible de développer une dépression
Peut être expliqué par le fais qu’elles ont tendance à davantage consulter, les hommes sont moins orienté vers eux-mêmes, elles ont davantage tendance à ruminer
Elle sont davantage soumis au hormones lors des menstruation, la grossesse, etc.
Elle ont tendance aussi à ce préoccuper de leur apparence corporelle, le fait de faire un régime à tendance à avoir un impact sur le moral
Construit de la dépression unipolaire
- À fleur de peau
- Tristesse
- Pas de gratification
- Life is dull
- Les plaisir avec les proches oubliées , tendance à
s’isoler - Moins répondre à ses besoin biologique (manger,
boire, sexe) - Présence de triade cognitive = manque d’estime de
soit , croit avoir échoué , même quand l’échec n’est
pas là il pense que cela va arriver et que c’est de
leur faute - Pour eux se sera toujours comme ça
- Sommeil perturbés (insomnie ou hypersomnie)
- Problème d’érection et libido moindre pour les
deux sexe - Plus sensible aux douleurs ( dépression affecte
système immunitaire - Beaucoup de problème à se motiver (travailler et - - prendre des décision)
- Dans sa forme extrême peut se manifester par
- Ralentissement psychomoteur (ex : marche
courbée avec des petits pas)
Critère A du trouble dépressif caractérisée
Au moins cinq des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
Tous les symptôme de la dépression caractérisée selon le DSM-5-TR
Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (p. ex. se sent triste, vide, sans espoir) ou observée par les autres (p. ex. pleure).
Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (p. ex. modification du poids corporel excédant 5 % en un mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.
Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement).
Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade).
Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
Trouble bipolaire de type I
Pour un diagnostic de trouble bipolaire de type I, les critères suivants d’un épisode maniaque doivent être réunis. L’épisode maniaque peut précéder ou succéder à des épisodes dépressifs caractérisés.
Critère A et B de l’épisode maniaque
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins une semaine (ou toute autre durée si une hospitalisation est nécessaire).
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel
Critères diagnostiques de l’épisode maniaque selon le DSM-5-TR
Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur.
Réduction du besoin de sommeil (p. ex. le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil).
Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir constant de parler.
Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent.
Distractibilité (c.-à-d. que l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou non pertinents) rapportée ou observée.
Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice (c.-à-d. activité sans objectif, non orientée vers un but).
Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex. la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).
Critère C et D de l’épisode maniaque
C. La perturbation de l’humeur est suffisamment grave pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou des activités sociales, ou pour nécessiter une hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui, ou bien il existe des caractéristiques psychotiques.
D. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement) ou à une autre affection médicale.
Épisode bipolaire de type II ; critères A, B, C, D
A. Les critères sont remplis pour au moins un épisode hypomaniaque (critères A-F d’« épisode hypomaniaque » supra) et au moins pour un épisode dépressif caractérisé (critères A-C d’« épisode dépressif caractérisé » supra).
B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque.
C. L’apparition de(s) l’épisode(s) hypomaniaque(s) et de(s) l’épisode(s) dépressif(s) n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques.
D. Les symptômes de dépression ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre des périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une souffrance importante ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Épisode hypomaniaque ; critère A et B
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité ou du niveau d’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins 4 jours consécutifs.
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel
Critère diagnostique du DSM-5-TR pour l’épisode hypomaniaque
Même critères que l’épisode maniaque, mais moins intense
Épisode hypomaniaque ; critère C, D, E, F
C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique.
D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour les autres.
E. La sévérité de l’épisode n’est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter une hospitalisation. S’il existe des caractéristiques psychotiques, l’épisode est, par définition, maniaque.
F. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement).
*Ce qui différencie la dépression bipolaire et la cyclothymie c’est le critère E
dépression bipolaire vs cyclothymie
Dépression bipolaire de type II : Période de dépression plus profonde.
Cyclothymie : Alternation plus rapide des symptômes hypomaniaques et dépressifs, mais ceux-ci sont moins sévères et ne répondent pas aux critères complets d’un épisode dépressif majeur ou d’un épisode hypomaniaque. En d’autres termes, l’intensité des symptômes est plus légère par rapport aux critères diagnostiques complets du trouble bipolaire de type II.
Dysthymie et Cyclothymie
Dysthymie : Période de dépression sur deux ans, symptômes moins intense mais persistant
Cyclothymie : retrouvée au sein du trouble bipolaire, période de dépression pas aussi intense que unipolaire avec une phase hypomaniaque
Construit de la manie
- Euphorie
- Manie
- Irritabilité
- Sensible lors d’un période maniaque
- Envie de grandeur
Ex: homme dans un phase maniaque peut acheter
3 voiture, femme qui appellent le premier ministre
pour partager ses opininions sur les soins de santé,
fuite des idées, delusional - Peut prétendre qu’on connait quelque de célèbre
- Hyperactivité , activité nombreuse et phrénétique,
ex : conduite imprudente, gambling , etc. - Beaucoup d’énergie avec peu de sommeil
Dépression selon le psychodynamisme
Résultats d’une colère, rage dirigé par nous-même, par notre propre personne
Investissement d’énergie psychique (libido) dans une situation, personne, animal et le problème arrive lorsqu’on perd la personne, situation
Ex : on perd un membre de la famille, on est fâchés, enragée donc on réabsorbe d’énergie psychique, on internalise la rage et s’exprime par des symptômes de dépression
Dépression selon le béhaviorisme
Impuissance acquise ( la personne se dit que ses efforts sont inutile) - > perte de renforcateur, de + en + punis par l’environnement
Pas juste la perte mais à quoi on l’attribue (à nous ou à l’environnement , est-ce que c’est permanent, stable ou instable
Dépression selon le cognitivisme
Interprétation des stimuli ( école cognitive)
Présence de la triade cognitive ( interaction entre le soi, les expérience et le futur)
Schémas négative, croyance fondamentale, mis au défi par des événement difficile-> distortion cognitive, biais, pensée automatique.
On montre à la personne ce qu’elle a accompli
Dépression selon l’approche biomédicale
Il y une anormalité dans le fonctionnement du cerveau, il y a un dysfonctionnement au niveau de la production de neurotransmetteurs qui sont transmis entre les neurones de par la synapse, il y à une recapture des neurotransmetteur et l’enzyme monoamine oxydase élimine les neurotransmetteurs dans la synapse.
Au départ on pensait que c’était un manque de norépinéphrine qui causait la dépression (trop grand recapture ou monoamie-oxydase qui en élimine trop dans la fente synaptique)
*Depuis des années 50 , les antidépresseur tricyclique est un inhibiteur de recapture de norépinéphrine , il y aussi les inhibiteurs de monoamine-oxydase, pour empêcher rabsorbition de norépinephrine et sérotonine
Prozac (inhibiteur de recapture de sérotonine) introduit , beaucoup moins dangereux
Tricyclique peut faire faire un overdose et inhibiteur de monoamine oxydase peut causer la mort de par son interaction avec l’alcool et le fromage
Quels sont les anti-depresseurs à choisir
Inhibiteur de recapture de sérotonine :
remeron ( dépression, anxiété , insomnie)
effexor (dépression, anxiété)
wellbutrin (agis sur surplus de fatigue)
célexa ( dépression, insomnie)
Paxil (anxiété , TPSD)
Prozac)
généralement choisi par les psychiatre et médecin de famille puisqu’il comporte peu d’effet secondaire et moins de chance de se suicidé avec
Facteur responsable de la décision pour un anti-depresseur, compagnie pharmaceutique, présentation des médicaments par un représentant pharmaceutique qui présente ses produits au médecin ( il lui donne des échantillons), il donne un échantillon et écrit une ordonnance pour cet antidépresseur.
Évaluation du suicide
Évaluation du suicide : deux grandes questions importantes à poser à la personne
Est-ce que vous êtes suicidaire (être directe) - > si la personne dit que cela lui a traverser l’esprit
Est-ce que vous avec un plan pour vous suicider - > si oui il faut connaitre des détails, voir si c’est réaliste, disponibilité des moyens de suicides
Traitement pour la prévention suicide
Pensée suicidaire sans plan : faire signer un contrat : je m’engage à ne pas me suicider jusqu’à la prochaine date d’une rencontre avec le clinicien et à contacter le clinicien en période de crise
Si le client ne veut pas, il faut dompter le problème , contacter des proches pour le surveiller, dans une menace de suicide, la confidentialité doit être rompu. Dans le cas ou le client n’a pas de proche, il doit être amené à l’urgence.
Dans le cas ou le client ne veut pas aller à l’hopital et pars, il faut appeler la police
Dernière question à se poser à soi-même : est-ce que j’ai fait tout ce qu’il y avait à faire
Amines Biogènes
Catecholamines et Indolamines
Catecholamines :
Noradrénaline (impliqué dans la dépression)
Adrénaline
Dopamine (impliqué dans la schizophrénie)
Indolamines :
Sérotonine (impliqué dans la dépression)
Histamine
Troubles de l’humeur ; définition et caractéristiques générales
Les troubles de l’humeur sont des perturbations émotionnelles qui varient de la dépression à la manie.
Ils sont souvent associés à d’autres troubles mentaux tels que les attaques de panique et les troubles de l’usage d’une substance.
La présence de troubles concomitants peut aggraver la gravité des troubles de l’humeur et influencer le pronostic.
Les troubles de l’humeur peuvent affecter la qualité de vie et le fonctionnement quotidien des individus.
Impacts des troubles de l’humeur sur la vie quotidienne
Les troubles de l’humeur peuvent entraîner des difficultés dans les relations interpersonnelles et professionnelles.
Ils peuvent également affecter la capacité à prendre des décisions et à se concentrer sur des tâches quotidiennes.
Les symptômes peuvent varier selon l’âge et le contexte culturel, influençant la manière dont ils sont perçus et traités.
Les personnes souffrant de troubles de l’humeur peuvent négliger leur hygiène personnelle et leur apparence.
Définition des troubles de l’humeur et importance
Les troubles de l’humeur, tels que la dépression et le trouble bipolaire, sont des conditions psychologiques qui affectent l’humeur, le comportement et la qualité de vie des individus.
La dépression est reconnue comme l’une des principales causes d’années de vie perdues en raison de l’incapacité, soulignant son impact sur la santé publique.
La compréhension des troubles de l’humeur est essentielle tant pour les traitements cliniques que pour la recherche expérimentale.
Controverses sur les troubles de l’humeur et leur classification
La question de savoir si la dépression doit être considérée comme un continuum de gravité ou comme une catégorie diagnostique distincte reste débattue.
Les critères du DSM-5 aident à identifier les cas graves de dépression, mais il existe des variations dans les études sur la prévalence et les critères diagnostiques.
La prévalence de la dépression varie considérablement, allant de 5,2 % à 17,1 %, en fonction des méthodes de recherche et des populations étudiées.
Statistiques de prévalence de la dépression
La prévalence à vie du trouble dépressif caractérisé est de 11,3 % au Canada, touchant deux fois plus de femmes que d’hommes.
La NCS-R a révélé une prévalence sur 12 mois de 6,7 % pour le trouble dépressif caractérisé, indiquant une incidence significative dans la population.
Les taux de prévalence de la dépression, qui dure au moins deux ans, sont de 4,6 %, soit environ 1 personne sur 20.
Facteurs de risque et prédicteurs de la dépression
Les prédicteurs du trouble dépressif persistant incluent le sexe féminin, le statut marital (célibataire), et la présence de plusieurs affections médicales.
Les individus avec un trouble dépressif persistant présentent plus de symptômes et des taux de rémission plus faibles, nécessitant des traitements plus longs.
La recherche continue est nécessaire pour identifier les sous-groupes à risque dès le début de la maladie.
Diagnostic et caractéristiques du trouble bipolaire ;
types de trouble bipolaire
Le trouble bipolaire de type I est caractérisé par des épisodes de manie ou des épisodes mixtes, souvent accompagnés d’épisodes dépressifs.
Un diagnostic formel d’épisode de manie nécessite une humeur expansive ou irritable, une augmentation de l’énergie, et au moins trois autres symptômes.
Les symptômes de manie incluent une augmentation de l’activité, une loquacité accrue, et une réduction du besoin de sommeil.
Prévalence et impact des troubles bipolaires
La prévalence des troubles bipolaires I et II est d’environ 4,4 % de la population, apparaissant généralement dans la vingtaine.
Les femmes souffrent plus d’épisodes dépressifs, tandis que les hommes présentent plus d’épisodes de manie.
Plus de la moitié des personnes atteintes de trouble bipolaire connaissent une rechute dans les 12 mois suivant un épisode.
Hétérogénéité et complications des troubles de l’humeur ; variabilité des symptômes
Les troubles de l’humeur présentent une grande hétérogénéité, rendant le diagnostic complexe.
Des individus ayant le même diagnostic peuvent présenter des symptômes très différents, allant d’épisodes mixtes à des épisodes cliniques distincts.
Le trouble bipolaire de type II est caractérisé par des épisodes dépressifs accompagnés d’hypomanie, une forme moins sévère que la manie.
Hétérogénéité et complications des troubles de l’humeur ; dépression psychotique et mélancolie
La dépression avec caractéristiques psychotiques est plus grave et entraîne un dysfonctionnement social plus important.
Les individus déprimés avec des idées délirantes ne répondent généralement pas bien aux antidépresseurs sans traitement antipsychotique.
La mélancolie est une caractéristique que certains patients déprimés peuvent présenter, ajoutant une couche de complexité au diagnostic.
Types de dépression ; dépression avec caractéristiques psychotiques
La dépression avec caractéristiques psychotiques est plus sévère que la dépression sans délires, entraînant un dysfonctionnement social plus important.
Les épisodes de dépression avec psychose sont souvent plus rapprochés, ce qui complique la gestion de la maladie.
Les symptômes incluent des hallucinations ou des délires, affectant la perception de la réalité.
Les cas de dépression psychotique nécessitent souvent une intervention médicale plus intensive, y compris des médicaments antipsychotiques.
Les personnes souffrant de cette forme de dépression peuvent avoir des difficultés à maintenir des relations sociales stables.
Dépression mélancolique
Les personnes déprimées peuvent présenter des caractéristiques mélancoliques, telles que l’anhédonie, où elles ne prennent plus plaisir à rien.
Les symptômes incluent une humeur plus dépressive le matin, une perte d’appétit et une perte de poids.
Les individus peuvent se réveiller trop tôt, environ deux heures avant l’heure habituelle, ce qui perturbe leur cycle de sommeil.
La mélancolie est souvent associée à une agitation ou une léthargie extrême, rendant la gestion quotidienne difficile.
Dépression post-partum et périnatale
Environ la moitié des épisodes dépressifs commencent pendant la grossesse, ce qui souligne l’importance de la surveillance durant cette période.
La dépression post-partum peut survenir dans les quatre semaines suivant l’accouchement, affectant la mère et l’enfant.
Les symptômes peuvent inclure des changements d’humeur, de l’anxiété et des difficultés à établir un lien avec le bébé.
La dépression périnatale nécessite une attention particulière pour éviter des conséquences à long terme sur la santé mentale de la mère.
Trouble affectif saisonnier
Le trouble affectif saisonnier est lié à des épisodes dépressifs qui surviennent à des périodes spécifiques de l’année, souvent en hiver.
Ce type de dépression est associé à une diminution de l’exposition à la lumière solaire, affectant l’humeur des individus.
Les symptômes incluent une fatigue accrue, des changements d’appétit et des troubles du sommeil.
Des études ont montré que l’exposition à la lumière peut aider à atténuer les symptômes chez les personnes atteintes.
Trouble cyclothymique
Le trouble cyclothymique se caractérise par des épisodes fréquents de dépression et d’hypomanie, alternant avec des périodes sans symptômes.
Les individus peuvent éprouver des symptômes de dépression et d’hypomanie en alternance, affectant leur fonctionnement quotidien.
Pour être diagnostiqué, il faut que ces épisodes se produisent pendant au moins la moitié du temps sur une période de deux ans.
Ce trouble est relativement rare, avec une prévalence de moins de 1% dans la population générale.
Impact de la cyclothymie sur la vie quotidienne
Les personnes atteintes de cyclothymie peuvent avoir des difficultés à maintenir des relations stables en raison de leurs fluctuations d’humeur.
Pendant les épisodes d’hypomanie, elles peuvent se sentir plus créatives et productives, mais cela peut être suivi de périodes de dépression.
Les symptômes peuvent inclure des troubles de la concentration et une faible estime de soi pendant les épisodes dépressifs.
La cyclothymie peut être un indicateur précoce de troubles bipolaires à l’âge adulte.
Théorie psychanalytique de la dépression
Freud a proposé que la dépression peut être liée à des événements de l’enfance, notamment des pertes ou des traumatismes.
La fixation au stade oral peut engendrer une dépendance excessive aux gratifications, affectant l’estime de soi à l’âge adulte.
Le processus de deuil implique une introjection de l’objet perdu, conduisant à une autodépréciation chez les individus dépendants.
Les recherches sur cette théorie sont limitées, mais certains individus déprimés montrent une forte dépendance après un rejet.
Théories cognitives de la dépression
Les processus cognitifs influencent fortement les émotions et le comportement, selon les théories cognitives.
La théorie des schémas cognitifs de Beck suggère que des schémas mentaux négatifs peuvent conduire à la dépression.
Ces schémas se réactivent lors de nouvelles expériences similaires à celles qui ont engendré la dépression initiale.
Beck a identifié la triade cognitive négative, qui inclut des pensées négatives sur soi-même, l’environnement et l’avenir.
Théorie de Beck et cognitions négatives ; concepts clés des cognitions négatives
Les cognitions négatives incluent des suppositions et attitudes dysfonctionnelles qui faussent l’interprétation des événements.
Les croyances dysfonctionnelles se divisent en deux catégories principales : le besoin d’approbation et le besoin de perfection.
Les scores de l’Échelle des attitudes dysfonctionnelles (EAD) sont plus élevés chez les individus ayant des épisodes récurrents de dépression.
Une attitude perfectionniste est le meilleur prédicteur du nombre d’épisodes dépressifs récurrents.
Les schémas cognitifs négatifs rendent le système de traitement de l’information plus sensible aux stimuli négatifs.
Les distorsions cognitives, comme l’inférence arbitraire et l’abstraction sélective, sont courantes chez les individus déprimés.
Distorsions cognitives selon Beck
Inférence arbitraire : Tirer des conclusions sans preuves suffisantes. Exemple : Un homme se sent sans valeur à cause de la pluie le jour d’une réception.
Abstraction sélective : Se concentrer sur un seul élément d’une situation. Exemple : Une employée se sent incompétente à cause d’un appareil défectueux, ignorant les efforts de l’équipe.
Surgénéralisation : Établir une conclusion générale à partir d’un seul événement. Exemple : Une étudiante voit un échec dans un cours comme preuve de son incompétence.
Amplification et minimisation : Évaluation exagérée de ses performances. Exemple : Un homme se sent nul après avoir remarqué une éraflure sur sa voiture, tandis qu’une femme minimise ses succès.
Ces distorsions affectent la perception de soi et des événements, renforçant la dépression.
Beck souligne que les interprétations des individus déprimés diffèrent souvent de celles des autres.
Évaluation de la théorie de Beck
Deux questions clés pour évaluer la théorie : 1) Les individus déprimés présentent-ils vraiment les distorsions cognitives ? 2) La dépression cause-t-elle les pensées négatives ou l’inverse ?
Beck a confirmé les distorsions cognitives par des observations cliniques et des études utilisant des autoquestionnaires et des analyses de mémoire.
Les études montrent des différences dans l’accessibilité et l’organisation cognitives chez les déprimés.
Le lien entre dépression et pensées négatives est probablement bidirectionnel, chaque facteur influençant l’autre.
Beck a élargi sa théorie pour inclure des styles de personnalité comme la sociotropie et l’autonomie.
La théorie de Beck a conduit à des recherches significatives sur le traitement de la dépression.
Concepts de base de l’impuissance acquise
La théorie de l’impuissance acquise stipule qu’un individu devient passif après des expériences traumatisantes hors de son contrôle.
Initialement développée pour expliquer le comportement des chiens soumis à des décharges électriques incontrôlables.
Les chiens exposés à ces décharges ont montré une capitulation et une acceptation passive des stimuli douloureux.
Ces animaux n’ont pas appris à éviter les décharges, contrairement à ceux qui n’ont pas subi ces expériences.
Seligman a observé que ce sentiment d’impuissance nuisait à la performance dans des situations stressantes contrôlables.
Ce modèle a été utilisé pour comprendre certaines formes de dépression humaine.
Lien entre attribution et impuissance acquise
Des études montrent qu’un sentiment d’impuissance peut parfois inciter à améliorer la performance, un phénomène appelé le paradoxe de la dépression.
La théorie attributionnelle se concentre sur la manière dont les individus expliquent leurs échecs.
Trois questions clés pour comprendre l’attribution d’un échec : 1) Facteurs internes ou externes ? 2) Problème stable ou instable ? 3) Incapacité globale ou spécifique ?
L’attribution globale peut mener à des généralisations excessives, par exemple : “Je rate toujours tout”.
L’attribution stable peut créer des déficits permanents, par exemple : “J’échoue toujours aux examens”.
L’attribution interne peut affaiblir l’estime de soi, par exemple : “Je suis stupide”.
Attribution interne et estime de soi
L’attribution interne, comme le fait de dire “Je suis stupide”, peut affaiblir l’estime de soi, surtout si l’individu perçoit son défaut comme général et permanent.
Cette théorie suggère que l’attribution d’événements négatifs à des causes stables et globales est un facteur de dépression.
Les individus peuvent perdre leur estime de soi en attribuant leurs échecs à leur propre incompétence, renforçant ainsi un cycle négatif.
Les personnes ayant un style d’attribution dépressif ont tendance à voir leurs échecs comme des réflexions de leur valeur personnelle.
Les stresseurs de la vie quotidienne peuvent exacerber ces sentiments, menant à des épisodes dépressifs.
Des études montrent que les personnes déprimées ont souvent des schémas de pensée négatifs et des croyances dysfonctionnelles.
Style d’attribution dépressif
Les individus enclins à la dépression présentent un style d’attribution dépressif, caractérisé par des attributions internes, globales et stables de leurs échecs.
Ce style d’attribution est souvent observé chez ceux qui subissent des événements stressants, augmentant leur vulnérabilité à la dépression.
Les théories psychologiques soulignent l’importance de ces attributions dans le développement et le maintien des troubles dépressifs.
Des recherches ont montré que les personnes ayant un style d’attribution dépressif sont plus susceptibles de développer des troubles de l’humeur.
Les interventions psychologiques peuvent aider à modifier ces styles d’attribution pour améliorer l’estime de soi et réduire les symptômes dépressifs.
Des études longitudinales ont établi un lien entre le style d’attribution et la gravité des symptômes dépressifs au fil du temps.
Théories psychologiques du trouble bipolaire ; rôle du stress et des facteurs cognitifs
Le stress quotidien est un facteur clé dans l’apparition des épisodes de trouble bipolaire.
Les individus atteints de trouble bipolaire présentent souvent des attitudes dysfonctionnelles, comme décrit par Aaron Beck.
Des problèmes de mémoire autobiographique et de résolution de problèmes sont fréquents chez ces individus, affectant leur fonctionnement quotidien.
La phase maniaque est perçue comme un mécanisme de défense contre des états psychologiques débilitants, offrant une protection temporaire.
Les théories suggèrent que la manie peut être une réponse à des signaux de récompense, entraînant une hyperactivité du système d’activation comportementale (SAC).
La recherche continue d’explorer comment ces facteurs interagissent pour influencer le cours du trouble bipolaire.
Théories psychologiques du trouble bipolaire; système d’activation comportementale (SAC)
Le SAC est sensible aux signaux de récompense, ce qui peut entraîner des comportements orientés vers un but.
Une activation extrême du SAC peut se manifester par des épisodes maniaques, où les individus recherchent des gratifications intenses.
Les émotions telles que l’espoir et la joie sont exacerbées par une forte activation du SAC, favorisant des comportements d’approche.
Les théories actuelles examinent comment cette hyperréactivité peut contribuer à la pathologie bipolaire.
Des études montrent que les individus avec un SAC fortement activé sont plus susceptibles de vivre des épisodes maniaques.
La recherche sur le SAC pourrait offrir des pistes pour de nouvelles interventions thérapeutiques.
Théories biologiques des troubles de l’humeur; vulnérabilité génétique
La prédisposition génétique aux troubles de l’humeur, notamment le trouble bipolaire, est bien documentée.
Le taux de concordance pour le trouble bipolaire est très élevé, atteignant 85%, indiquant une forte composante héréditaire.
Les facteurs génétiques expliquent environ 85% de la variance dans le trouble maniaque, mais ne prédisent pas le moment d’apparition des symptômes.
Le risque de développer un trouble dépressif est également associé à un antécédent de trouble bipolaire dans la famille.
Les études génétiques identifient des gènes spécifiques, comme ceux sur le chromosome 11, qui pourraient être impliqués dans le trouble bipolaire.
L’interaction entre gènes et environnement joue un rôle crucial dans l’émergence des troubles de l’humeur.
Théories biologiques des troubles de l’humeur; Neurochimie et neurotransmetteurs
Les neurotransmetteurs, notamment la noradrénaline, la sérotonine et la dopamine, sont au cœur des théories sur les troubles de l’humeur.
Des déséquilibres dans ces neurotransmetteurs peuvent conduire à des épisodes dépressifs ou maniaques.
Les médicaments antidépresseurs, comme les tricycliques et les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), modifient les niveaux de ces neurotransmetteurs, soutenant leur rôle dans la dépression.
Les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS) ciblent spécifiquement la sérotonine, établissant un lien plus solide avec la dépression.
Bien que ces médicaments augmentent les niveaux de neurotransmetteurs, leur efficacité à long terme nécessite des recherches supplémentaires.
La neuro-imagerie continue d’explorer les mécanismes sous-jacents des troubles de l’humeur, cherchant à établir des liens entre structure cérébrale et symptômes.
Mécanismes neurobiologiques de la dépression ;
neurotransmetteurs et métabolites
Les antidépresseurs agissent généralement entre 7 et 14 jours, mais les mesures des métabolites dans l’urine, le sérum et le fluide cérébrospinal peuvent fournir des informations cruciales sur les neurotransmetteurs.
Les taux de neurotransmetteurs comme la sérotonine et la noradrénaline varient selon les régions du corps, par exemple, la sérotonine est principalement liée aux intestins et la noradrénaline au système nerveux périphérique (SNP).
Des études montrent que même si certains individus présentent des taux de neurotransmetteurs attendus, cela ne correspond pas toujours aux taux de métabolites escomptés, ce qui complique la compréhension des mécanismes de la dépression.
Les antidépresseurs peuvent influencer les récepteurs postsynaptiques, rendant ces derniers plus sensibles aux neurotransmetteurs présents dans la fente synaptique.
Des recherches ont montré que des médicaments augmentant la dopamine peuvent induire des comportements maniaques, suggérant une hypersensibilité des récepteurs de la dopamine chez les sujets bipolaires.
L’étude de Delgado et al. (1990) a révélé que réduire le taux de sérotonine chez des sujets déprimés en rémission a entraîné une réapparition des symptômes chez 67% d’entre eux.
Imagerie cérébrale et dépression
Les études de neuro-imagerie fonctionnelle et structurelle ont mis en évidence des structures cérébrales clés comme l’amygdale, l’hippocampe et le cortex préfrontal dans le trouble dépressif caractérisé et le trouble bipolaire.
Une hyperactivité de l’amygdale est associée à une sensibilité accrue aux stimuli négatifs, tandis qu’une hypoactivité du cortex préfrontal est observée chez presque tous les individus déprimés.
Beck a suggéré qu’une combinaison d’une amygdale hyperactive et d’une hypoactivité préfrontale pourrait contribuer à des distorsions cognitives et à une diminution du jugement cognitif.
Ravindran et Kennedy (2007) ont trouvé que la dépression récurrente est liée à une diminution du volume de l’hippocampe, affectant les fonctions neurocognitives.
Les méta-analyses des études IRM montrent une hétérogénéité des résultats, soulignant la complexité de la relation entre la dépression et les changements cérébraux observés.
Une réduction du volume de l’hippocampe est particulièrement marquée chez les sujets ayant des épisodes dépressifs
Traitements des troubles de l’humeur ; approches thérapeutiques
Les épisodes dépressifs peuvent se dissiper sans traitement, mais leur prévalence et leur impact justifient une intervention thérapeutique.
Les traitements actuels incluent des thérapies psychologiques et biologiques, souvent combinées, avec une efficacité variable selon les individus.
Patten et al. (2008) ont suggéré que certains individus pourraient ne pas nécessiter de traitement intensif, remettant en question les approches uniformisées.
Des stratégies comme l’attente vigilante et la gestion autonome des soins sont proposées pour les cas de dépression légère.
Les thérapies psychodynamiques visent à explorer les conflits internes et les sentiments refoulés, mais leur efficacité à long terme reste controversée.
La thérapie interpersonnelle (TIP) se concentre sur les interactions sociales et peut être efficace pour traiter la dépression unipolaire.
Traitements des troubles de l’humeur ; thérapies psychodynamiques
La dépression est souvent perçue comme un sentiment refoulé de perte et de colère inconsciente, que la thérapie psychanalytique cherche à explorer.
Le thérapeute aide le client à reconnaître et à extérioriser des sentiments de culpabilité, souvent infondés, liés à des expériences passées.
La récupération de souvenirs d’expériences stressantes peut apporter un soulagement au client.
L’APA a conclu en 1993 qu’il n’existe pas de données contrôlées prouvant l’efficacité à long terme de la thérapie psychodynamique pour la dépression, bien qu’une certaine efficacité à court terme ait été observée.
Les résultats des recherches sur l’efficacité de la thérapie psychodynamique sont contradictoires, en raison de la variabilité des approches.
Une brève thérapie psychodynamique de soutien pourrait être bénéfique pour les troubles dépressifs légers à modérés.
Face cachée des antidépresseur
Prendre des antidépresseurs peut faire en sorte qu’il y a un plus grand risque de suicide, puisqu’une personne trop dépressive n’a pas l’énergie de se suicider, le fait de prendre des antidépresseur donne plus d’énergie ce qui mener vers une plus grande probabilité au suicide.
Personne suicidaire de bonne humeur du jour au lendemain
Les personnes qui sont très déprimée et qui sont de bonne humeur du jour au lendemain sont à surveiller puisque le suicide peut être vu comme une porte d’échappatoire pour l’individu suicidaire.
Sévérité entre axe I et trouble de la personnalité
les autres trouble de l’axe I sont plus sévère que les trouble de la personnalité
Fidélité
Avoir le même résultats à chaque fois qu’on fait une évaluation dans les même conditions = avoir quasiment les même résultats à chaque fois
fidélité vs validité
Fidélité : te donne le même résultats à chaque fois exactement au même moment
Validité : on veut avoir la mesure de la masse corporel et non autres choses (ex : gros vêtement lourd)
*on ne peut jamais avoir une validité qui surpasse la fidélité
Un instrument de mesure ne peut pas prédire quelque chose de manière plus précise qu’il ne peut se mesurer lui-même de manière fiable. Si une mesure est incohérente (faible fidélité), les prédictions basées sur cette mesure seront également incohérentes et donc moins valides.
fidelité inter-juge
La fidélité interjuges est la corrélation entre les notations indépendantes d’au moins deux évaluateurs à l’égard d’un phénomène.
fidélité test retest
le degré de stabilité des scores des sujets observés ou soumis au même test à deux reprises parfois à plusieurs semaines ou mois d’intervalle. Il n’a du sens que si l’on suppose que les sujets ne changeront pas
fidélité (alternates form ou parallèles)
Deux versions différentes d’un même test qui mesurent la même chose, comme un examen avec un ordre de question différentes pour éviter la triche
Fiabilité et Validité des Mesures
La fiabilité se réfère à la stabilité et à l’uniformité des mesures, essentielle pour des résultats cohérents.
Types de fiabilité : fidélité interjuge, test-retest, formes parallèles, et consistance interne.
La validité mesure la capacité d’un test à évaluer ce qu’il est censé mesurer, liée à la fiabilité.
Types de validité : validité de contenu, validité de critère (concourante et prédictive), validité conceptuelle, et validité de cas.
La validité de contenu évalue si les événements stressants sont bien représentés dans les mesures.
La validité conceptuelle est cruciale pour des concepts difficiles à définir, comme l’anxiété.
Problèmes de Fiabilité
Avant le DSM-III, la fiabilité diagnostique était inacceptable en raison de critères flous et de méthodes d’évaluation non standardisées.
La sensibilité et la spécificité sont essentielles pour la fiabilité, définissant l’accord entre évaluateurs sur les diagnostics.
La sensibilité se réfère à l’accord sur la présence d’un diagnostic, tandis que la spécificité concerne l’accord sur son absence.
La plupart des catégories diagnostiques actuelles montrent une fiabilité relativement bonne, mais des variations existent.
Des enquêtes au Canada et aux États-Unis révèlent une fidélité interjuges variable, influencée par la complexité des symptômes.
Les troubles comme le trouble de stress post-traumatique et le trouble du spectre autistique montrent de bons coefficients de fiabilité.
Validité étiologique
Validité étiologique : le trouble à tous la même cause , si on a une centaine de schizophrène , la cause de leur schizophrénie est tous la même. En psychologie, la validité étiologique est un problème puisqu’il existe différents paradigme pour expliquer la présence d’un trouble. Exemple de validité étiologique excellente : la grossesse
Validité prédictive
Si notre diagnostique est valide , le progression et le pronostic doit être le même pour tout le monde
Validité
À quel point on mesurer ce qu’on pense qu’on mesure. Ex : faire une échelle qui mesure le stress et uniquement le stress (pas l’anxiété)
validité de critère
La validité de critère est la corrélation prévisible d’une mesure avec une autre mesure (le critère). Un exemple de validité de critère est l’utilisation de la cote R (ici le critère), pour prédire la réussite scolaire des étudiants à la première année. On mesure aussi la validité de critère en évaluant la capacité d’un test à prédire le résultat d’une autre variable a plus long terme c’est ce qu’on appelle la « validité prédictive »
Validité de construit
La validité de construit démontre dans quelle mesure un test ou une mesure évalue efficacement le concept théorique (ou construit) qu’il est censé mesurer. Elle explore si le test se comporte comme la théorie le prédit par rapport à d’autres variables. Ex : Un chercheur développe un nouveau test mesurant l’extraversion. La validité de construit serait évaluée en vérifiant si les scores à ce test corrèlent positivement avec des scores à d’autres tests d’extraversion déjà validés (validité convergente) et faiblement ou négativement avec des tests mesurant la timidité ou l’introversion (validité discriminante). Si le nouveau test se comporte comme prévu par la théorie de l’extraversion, sa validité de construit est soutenue.
Validité de contenu
La validité de contenu fait référence à la mesure dans laquelle un instrument couvre tous les aspects d’un concept donné. Elle évalue si l’instrument couvre l’ensemble du domaine et s’il n’y a pas d’éléments importants manquants ou superflus. Par exemple, un test d’arithmétique (mathématique) qui ne couvre que l’addition et la soustraction n’aurait pas une bonne validité de contenu pour évaluer les compétences mathématiques globales d’un élève, car il manquerait d’autres domaines importants comme la multiplication, la division, les fractions, etc.
Validité apparente
En regardant le test on peut savoir ce que sa mesure , plus subjective
Validité discriminante
Le test peut discriminer entre deux ou plusieurs groupe , ex : discriminé (différencier) les agresseurs des non agresseurs, on veut que le test de dépression discrimine entre les gens qui souffrent de dépression et ceux qui n’en souffrent pas
Validité interne
Capacité à spécifier une relation de cause à effet entre la variable indépendante et la variable dépendante. Est-ce que l’étude nous permet de déterminer une relation de cause à effet. Elle évalue si la variable indépendante est bien la seule cause possible des changements observés dans la variable dépendante, en excluant les explications alternatives. Par exemple, une étude qui examine l’effet d’un nouveau médicament sur la pression artérielle aurait une faible validité interne si les participants modifiaient également leur alimentation pendant l’étude.
Validité externe
Le fait de pouvoir généraliser les résultats aux autres études. Elle évalue si les conclusions de l’étude peuvent être appliquées au-delà de l’échantillon et des conditions spécifiques de la recherche. Par exemple, une étude sur l’efficacité d’une nouvelle méthode d’enseignement testée uniquement sur des étudiants universitaires de haut niveau aurait une faible validité externe, car il serait difficile de généraliser les résultats à des élèves plus jeunes ou à des contextes d’apprentissage différents.
Validité Interne caractéristiques
La validité interne est atteinte lorsque les effets observés peuvent être attribués à la manipulation de la variable indépendante.
Un groupe témoin est essentiel pour comparer les effets du traitement expérimental avec un groupe qui ne reçoit pas le traitement.
Les variables confondantes, comme le passage du temps, doivent être contrôlées pour éviter de fausser les résultats.
L’assignation aléatoire aide à minimiser les biais et à garantir que les groupes sont comparables.
La validité interne est cruciale pour établir des conclusions solides sur les relations causales.
Des exemples de variables confondantes incluent des facteurs environnementaux ou des différences individuelles.
Dimensionalité trouble de la personnalité
Ils ont travaillé sur la dimensionnalité des diagnostiques dans le DSM-5 (sorti en 2013). Ils ont pris les même critères diagnostiques que le DSM-4-TR pour les troubles de la personnalité.
Indice FUBAR
F U B A R :
FUCKED
UP
BEYOND
ALL
REPAIR
Quelle expression a été utilisée en classe pour décrire la confusion entourant les révisons proposées dans le DSM-V pour les troubles de la personnalité?
FUBAR
Traitement du trouble de la personnalité
Les troubles de la personnalités nécessite une présentation du traitement qui est différente pour les individus. Ce trouve sur l’axe II.
Le DSM – Axe I
Troubles liés à une substance
Schizophrénie
Troubles de l’humeur
Troubles anxieux
Troubles somatoformes
Troubles factices
Troubles dissociatifs
Troubles sexuels
Troubles d’alimentation
Troubles de sommeil
Troubles de l’adaptation
Origine des tempérament affectif
Hippocrate = père de la médecine, pour lui, la personnalité est le résultats d’une balance entre les 4 fluides, un excès ou un manque d’un des fluides mènent à un certain tempérament. C’est rester comme ca pendant 2000 ans. 1810 arrive la phrénologie (Gall), basé sur les bosses de têtes d’un individu = trait de personnalité. Jusqu’à 1840 que c’est resté.
Les fluides et leur caractéristiques
Tempérament (Historique): Mélancolique
Fluide: Bile noire
Traits: Sombre Pessimiste
Tempérament (actuel): Dépressif
Tempérament (Historique): Lymphatique
Fluide: Lymphe
Traits: Lent Froid
Tempérament (actuel): Non répertorié
Tempérament (Historique): Bilieux
Fluide: Bile jaune
Traits: Coléreux Amer
Tempérament (actuel): Irritable
Tempérament (Historique): Sanguin
Fluide: Sang
Traits: Vif Emotif
Tempérament (actuel): Hyperthymique
Pas de correspondance historique pour le Tempérament Cyclothymique
La phrénologie
Fondateur: Franz Joseph Gall
Populaire: entre 1810 et 1840
Théorie psychosexuelle de Freud
Stade oral (De la naissance à 1 an) :
- Zones érogènes: Bouche, lèvres, langue
- Principale tâche développementale: Sevrage de l’allaitement
- Particularités des adultes avec fixation: Comportement oral,
comme fumer ou trop manger; passivité et crédulité.
Stade anal (De 1 à 3 ans):
- Zones érogènes: Anus
- Principale tâche développementale: Apprentissage de la
propreté
- Particularités des adultes avec fixation: Ordre, parcimonie et
obstination ou, à l’inverse, désorganisation et désordre.
Stade phallique (De 3 à 6 ans):
- Zones érogènes: Parties génitales
- Principale tâche développementale: Complexe d’Œdipe ou
d’Électre à résoudre
- Particularités des adultes avec fixation: Vanité et insouciance,
ou déviance et dysfonctionnement sexuel.
Stade génital (12 ans et plus) :
- Zones érogènes: Parties génitales
- Principale tâche développementale: Maturité de l’intimité
sexuelle
Trauma dans un des stades = fixation, par exemple fixation au stade anal = possibilité de TOC
Explication freudienne à pour avantage d’être complexe
Personnalité sous un continuum selon Cattell et les 16 traits de personnalités
RESERVED / OUTGOING
LESS INTELLIGENT / MORE INTELLIGENT
AFFECTED BY FEELINGS / MORE EMOTIONALLY STABLE
HUMBLE / ASSERTIVE
SOBER / HAPPY GO LUCKY
EXPEDIENT / CONSCIENTIOUS
SHY / VENTURESOME
TOUGH-MINDED / TENDERMINDED
TRUSTING / SUSPICIOUS
PRACTICAL / IMAGINATIVE
FORTHRIGHT / SHREWD
PLACID / APPREHENSIVE
CONSERVATIVE / EXPERIMENTING
GROUP DEPENDENT / SELF SUFFICIENT
CAUSAL / CONTROLLED
RELAXED / TENSE
Eysenck & Eysenck (1964) ; Eysenck Personality Inventory
Précurseur des BIG Fives
Melancholic: Moody, Anxious, Rigid, Pessimistic, Unsociable, Quiet.
Choleric: Touchy, Restless, Aggressive, Excitable, Impulsive, Active.
Sanguine: Sociable, Talkative, Responsive, Easygoing, Lively, Carefree.
Phlegmatic: Passive, Thoughtful, Peaceful, Controlled, Reliable, Calm.
Le modèle de Big Five (Costa & Mcrae)
continuum basé sur cinq traits de personnalité :
Ouverture
Conscience
Agréabilité
Extraversion
Névrosisme
Acronyme : OCEAN
Plusieurs industrie dépend d’un portrait en ce qui concerne la personnalité de l’individu qu’il souhaite engagé ou entrainée (GRC, militaire, etc.)
description des traits en faible et grosse quantités (BIG FIVE)
Ouverture à l’expérience (O)
Valeurs basses : Ordinaire, esprit étroit, simple, superficiel, inintelligent.
Valeurs hautes : Intérêts variés, imaginatif, intelligent, original, sagace, curieux, raffiné, artistique, malin, inventif, esprit vif, ingénieux, sage.
Conscience (C)
Valeurs basses : Négligeant, désordonné, frivole, irresponsable, peu soigné, peu fiable, étourdi.
Valeurs hautes : Organisé, minutieux, efficace, responsable, fiable, sur qui on peut compter, consciencieux, précis, pratique, prudent, réfléchi.
Extraversion (E)
Valeurs basses : Calme, réservé, silencieux, en retrait.
Valeurs hautes : Bavard, qui s’affirme, actif, énergique, partant, dominant, enthousiaste, crâneur, sociable, a du cran, aventureux, bruyant, autoritaire.
Agréabilité (A)
Valeurs basses : Critique, froid, antipathique, querelleur, dur, désobligeant, cruel, sévère, ingrat, avare.
Valeurs hautes : Compatissant, bienveillant, gentil, aimable, sensible, affectif, au coeur tendre, chaleureux, généreux, confiant, serviable, indulgent, agréable, facile à vivre, amical, coopératif.
Névrosisme (N)
Valeurs basses : Stable, calme, satisfait.
Valeurs hautes : Tendu, anxieux, nerveux, d’humeur changeante, soucieux, susceptible, peureux, nerveux, qui s’apitoie sur soi même, lunatique, instable, découragé, émotif.
Le MMPI ou le Minnesota Multiphasic Personality Inventory
hypocondrie
dépression
hystérie
déviation psychopathique
masculinité-féminité
paranoïa
psychasthénie
Schizophrénie
hypomanie
Test de personnalité le plus administré au monde
Axe II – Troubles de la personnalité et Retard mental
L’existence des Troubles de la personnalité et du Retard mental sur un axe séparé est le garant de la prise en considération des Troubles de la personnalité ou du Retard mental susceptibles d’être négligées lorsque l’attention est exclusivement centrée sur les troubles de l’Axe I habituellement plus florides. Le codage des Troubles de la personnalité sur l’Axe II ne signifie pas que leur pathogénie ou le choix du traitement approprié soient fondamentalement différents des troubles codées sur l’Axe I (DSM IV-TR, p. 23).
Critères diagnostique généraux des troubles de la personnalité
Il y en a six (critères A – F)
Critères diagnostique généraux des troubles de la personnalité (critère A)
A) Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivant:
1) la cognition (c’est-à-dire la perception et la vision de soi-même, d’autrui et des événements);
2) l’affectivité (c’est-à-dire la diversité, l’intensité, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle);
3) le fonctionnement interpersonnel;
4) le contrôle des impulsions
Critères diagnostique généraux des troubles de la personnalité (critère A à F)
A) Modalité durable de l’expérience vécue de des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu.
B) Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses;
C) Ce mode durable entraîne un souffrance cliniquement significative ou une altérations du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants;
D) Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelable au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte;
E) Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble mentale
F) Ce mode durable n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex. une drogue donnant lieu à abus ou un médicament) ou d’une affection médicale générale (par exemple un traumatisme crânien). Exemple de Phineas gage, même si sa personnalité à changé suite à son accident puisqu’il a subis un traumatisme crânien
Synthonicité et diagnostic
Les troubles de la personnalité sont généralement egosyntonique, donc peut consulte, toutefois, le trouble borderline et antisociale sont ceux qui ont le plus de chance de consulter. On peut poser un diagnostic de trouble de la personnalité à l’adolescence, mais il faut vraiment que les symptômes perdurent pendant un minimum de 1 an (exception : trouble antisocial)
Problème avec le DSM
Problème avec DSM = approche catégorielle, l’étiquette en rémission
État vs Trait
État : capacité à s’adapter ou agir, on peut le simuler, une fille qui est plus introvertis et qui se retrouvés dans un party et qui est plus extravertis
Trait : les descriptions du diagnostics sont des troubles de la personnalité, à une certaine permanence
Les types ou «clusters» de troubles de la personnalité
Le type A
Le type B
Le type C
Le type A (clusters)
La personnalité Paranoïaque
La personnalité Schizoïde
La personnalité Schizotypique *
Le troubles de la personnalité du type A sont généralement les personnes qui sont décrits comme bizarre ou excentriques.
Dans le DSM-5 et DSM-5-TR, on retrouve 10 troubles de personnalité, mais si il y a pas de consensus , il vont enlever paranoïa et schizoïde puisqu’il n’y a pas assez de base empirique, le trouble de la personnalité dans le cluster A qui sera surement gardé dans cette section est le trouble de la personnalité schizotypique qui a une valeur prédictive, prédit la schizophrénie.
Le type B
La personnalité Antisociale *
La personnalité Borderline *
La personnalité Histrionique (Manque de support empirique)
La personnalité Narcissique *
Le troubles de la personnalité du type B sont généralement les personnes qui sont décrits comme dramatique, émotionnelle (pas stable).
Un jeune de moins de 18 ans ne peut pas avoir un diagnostic de psychopathique (antisociale), en attendant le trouble de conduites peut être diagnostiquer
Le type C
La personnalité Évitant *
La personnalité Dépendante
La personnalité Obsessionnelle Compulsive *
Le troubles de la personnalité du type C sont généralement les personnes qui sont décrits comme anxieuse.
DSM-5 Alternative model
La personnalité Schizotypique
La personnalité Antisociale
La personnalité Borderline
La personnalité Narcissique
La personnalité Évitant
La personnalité Obsessionnelle Compulsive
Trouble de la personnalité non spécifié
Cette catégorie est réservée aux troubles de la personnalité qui ne remplissent pas les critères d’un trouble de la personnalité spécifique. Un exemple en est la présence de caractéristiques appartenant à plusieurs troubles de la personnalité, sans que les critères d’un Trouble particulier de la personnalité soient remplis («personnalité mixte») mais néanmoins responsables d’une souffrance cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement dans un ou plusieurs domaines importants (p. ex. social ou professionnel). Cette catégorie peut aussi être utilisée lorsque le clinicien estime qu’un diagnostic spécifique de Trouble de la personnalité ne figurant pas dans la classification est approprié, par exemple celui de personnalité dépressive ou de personnalité passive-agressive.
Pour l’examen ce poser des questions sur la validité et fidélité liée au sujet de cette flashcards
Émergence des statistiques
Au XXe siècle, il y eu l’émergence des stat, arrivé des premier prototypes d’ordinateurs, il y avait des personnes avec des calculatrices sur ordinateurs qui calculait des différence statistiques. Sur la photo à la diapositive avant, ils étaient beaucoup, car ils vérifiaient les uns pour les autres qu’ils avaient fait les bon calculs statistiques. Cela à permis à l’émergence de technique stat plus raffinée. Cela avait commencer avec des techniques simple comme corrélations et test t puis il y a eu l’analyse de variance et analyse de covariance puis à la fin régression multiples. L’étude de la personnalité nécessite des statistiques avancées.
Le concept de sociopathie
Pas d’accord inter-juge pour le concept de sociopathie, pas de consensus.
Hare Psychopathy Checklist (PCL)
Test permettant de mesurer la psychopathie. Développer par un ancien professeur de la Colombie britannique.
20 items (voir PCL R item définition vf.doc)
Coté à partir des dossiers institutionnels et les entrevues
Chaque item coté 0, 1 ou 2
Est-ce que la psychopathie est un taxon?
Oui puisqu’il est de type catégorielle = tu es soit psychopathe, soit tu l’es pas.
0 = pas là
1 = probabilité de la présence de l’item
2 = présence de l’item
Les items du Hare PCL
1- Loquacité/charme superficiel
2- Surestimation de soi
3- Besoin de stimulation/tendance à s’ennuyer
4- Tendance au mensonge pathologique
5- Duperie/manipulation
6- Absence de remords ou de culpabilité
7 - Affect superficiel
8- Insensibilité/manque d’empathie
9- Tendance au parasitisme
10- Faible maîtrise de soi
11- Promiscuité sexuelle
12- Apparition précoce de problèmes de comportement
13- Incapacité de planifier à long terme et de façon réaliste
14- Impulsivité
15- Irresponsabilité
16- Incapacité d’assumer la responsabilité de ses faits et gestes
17 - Nombreuses cohabitations de courte durée
18- Délinquance juvénile
19- Violation des conditions de mise en liberté conditionnelle
20- Diversité des types de délits commis par le sujet
La structure factorielle du PCL
Il y a des études qui montrent qu’il y a deux facteurs qui sont mesurés par le PCL, d’autres qui ont trouvé trois facteurs, et encore d’autres qui rapportent quatre facteurs. Pour illustrer la différence entre la psychopathie et la personnalité antisociale, j’utilise l’exemple le plus simple: deux facteurs. Toutefois, la logique est identique avec les modèles de trois facteurs et de quatre facteurs.
Analyse factorielle : Quels sont les facteurs qui contribuent aux résultats final du test. Ex : est-ce qu’on mesure juste la dépression ou on mesure également d’autres chose (l’isolement social, etc.)
Facteur 1: Caractéristiques interpersonnel et affectives
Loquacité/charme superficiel
Surestimation de soi
Tendance au mensonge pathologique
Duperie/manipulation
Absence de remords ou de culpabilité
Affect superficiel
Insensibilité/manque d’empathie
Incapacité d’assumer la responsabilité de ses faits et gestes
(premier facteur = plus difficile à mesurer)
Facteur 2: Caractéristiques comportementaux
Besoin de stimulation/tendance à s’ennuyer
Tendance au parasitisme
Faible maîtrise de soi
Apparition précoce de problèmes de comportement
Incapacité de planifier à long terme et de façon réaliste
Impulsivité
Irresponsabilité
Délinquance juvénile
Violation des conditions de mise en liberté conditionnelle
Diversité des types de délits commis par le sujet
Dans le DSM, seulement le facteurs 2 est pris en compte dans le diagnostic de personnalité antisociale, les psychopathes correspondent au deux facteurs. Une personne ayant un trouble de personnalité antisociales ne sont pas nécessairement psychopathe, mais les psychopathes (adhérant au facteur 1 et 2) sont définitivement des personnes souffrant du trouble de personnalité antisociale)
Traitement psychopathie
Le seul traitement = le temps (murissement), vers 45-50 ans, les symptômes de la psychopathie ont tendance à diminuer ou disparaitre. Peut être expliqué par une diminution d’énergie avec l’âge.
Interaction entre 4 facteurs
But du diagramme: Il montre comment les différents items du PCL-R sont liés entre eux et comment ils se regroupent en facteurs plus larges.
Facteurs principaux: Le diagramme suggère une structure à quatre facteurs inter-reliés :
Interpersonnel (Interpersonal): Traits comme le charme superficiel, le mensonge et la manipulation.
Affectif (Affective): Traits comme le manque de remords, le manque d’empathie et un affect superficiel.
Style de Vie (Lifestyle): Traits comme l’impulsivité, l’irresponsabilité et le besoin de stimulation.
Antisocial (Antisocial): Traits comme la délinquance juvénile, les problèmes de comportement et la versatilité criminelle.
Les troubles de la personnalité
Les troubles de la personnalité forment un groupe hétérogène de troubles considérés comme des modes de comportements et de vie intérieure durables, envahissants et inflexibles, qui s’écartent des attentes propres à la culture d’une personne et qui entravent sa vie sociale et professionnelle.
Certains de ces troubles peuvent engendrer un trouble émotif.
En examinant les troubles de personnalité, il peut paraître que certains ressemblent à nos comportements, mais les symptômes de ce trouble varient selon chaque personne.
Un véritable trouble de la personnalité se définit par la très forte acuité et l’expression inflexible de plusieurs traits. Les personnes adoptent souvent un comportement rigide et incapable à modifier, peu importe les situations.
Les troubles de la personnalité
Les troubles de la personnalité forment un groupe hétérogène de troubles considérés comme des modes de comportements et de vie intérieure durables, envahissants et inflexibles, qui s’écartent des attentes propres à la culture d’une personne et qui entravent sa vie sociale et professionnelle.
Certains de ces troubles peuvent engendrer un trouble émotif.
En examinant les troubles de personnalité, il peut paraître que certains ressemblent à nos comportements, mais les symptômes de ce trouble varient selon chaque personne.
Un véritable trouble de la personnalité se définit par la très forte acuité et l’expression inflexible de plusieurs traits. Les personnes adoptent souvent un comportement rigide et incapable à modifier, peu importe les situations.
Cette rigidité est liée à la capacité d’être souple dans les interactions sociales. Les personnes qui ont un dysfonctionnement de personnalité ont du mal à adapter leurs pensées, leurs sentiments et leurs comportements envers les autres et dans diverses situations.
- La plus grande partie du champ d’étude de ce trouble est axé sur une perspective fondée sur les traits et sur ses capacités.
La classification des troubles de la personnalité: groupes, catégories et problèmes
Cette notion selon laquelle un trouble pourrait affecter la personnalité remonte à l’époque d’Hippocrate qui a parlé de la théorie des humeurs.
La catégorisation d’un trouble de la personnalité au fil des DSM
À partir de du DSM III les troubles de la personnalité ont été placés sur un axe distinct : l’axe 2 pour que les cliniciens soient plus attentifs à leur présence.
Cet axe décrivait de nombreuses catégories du trouble qui s’appliquent ou non à des personnes avec un dysfonctionnement clinique. => L’axe a disparu du DSM 5.
Les signes d’un trouble de la personnalité
Théodore Million a formulé 3 critères fondamentaux qui permettent de faire la distinction entre une personnalité normale et une personnalité anormale.
- Un comportement rigide et inflexible,
- Autopunitif et
- Instabilité structurelle
- Cette personne a de la difficulté à changer son
comportement
en fonction des situations dans lesquelles elle se
trouve. - Ses comportements autopunitifs instaurent un
cercle vicieux et l’empêchent d’atteindre ses
objectifs. En gros, les comportements et la
cognition ne font que perpétuer et exacerber les
conditions existantes. - De plus, il y a une instabilité structurelle qui
désigne la fragilité du soi qui “craque” dans une
situation de stress.
Une incapacité à trouver des solutions adaptées
Livesley et coll. considère tout trouble de la personnalité comme un échec ou une incapacité à trouver des solutions adaptées aux tâches de la vie. Il a défini 3 types de tâches :
- Établir des représentations stables, intégrées et
cohérentes de soi et d’autrui - Acquérir la capacité d’instaurer une intimité et
des affiliations positives avec autrui - Bien s’adapter à la vie en société en adoptant des
comportements marqués par la sociabilité
Selon Livesley un échec dans l’une de ces taches est suffisant pour établir un diagnostic de trouble de la
personnalité.
Les valeurs des approches dimensionnelles et catégorielles
Initialement, on prévoyait que la section du DSM-5 traitant des troubles de la personnalité allait mettre l’accent sur une approche dimensionnelle plutôt que catégorielle, mais une réorientation s’est produite à la fin du processus, du coup l’approche catégorielle existe toujours.
Heureusement, l’approche dimensionnelle a été introduite dans la section III du DSM-5 qui présente les grandes lignes du modèle qualifié de “modèle alternatif” des troubles de la personnalité. Ce modèle comporte 2 critères :
- A : Évaluer les “niveaux de fonctionnement de la
personnalité” selon 2 thèmes :- le soi (identité et autodétermination) et les
relations interpersonnelles (empathie et
intimité).
- le soi (identité et autodétermination) et les
- B : Qualifier une personne selon 5 grandes
dimensions de traits :- L’affectivité négative
- Le détachement
- L’antagonisme
- La désinhibition
- Le psychoticisme
Pincus a montré que ce modèle alternatif est cliniquement plus utile que les précédentes approches diagnostiques et qu’il rend possible une meilleure différenciation entre plusieurs personnes.
Questions et problèmes des modèles (catégoriel et dimensionnel)
Pourquoi le modèle catégoriel des troubles de la personnalité figure dans la section II du DSM-5 alors que le modèle dimensionnel ne figure qu’à la section III ?
- L’approche dimensionnelle possède des appuis
plus vigoureux que l’approche catégorielle. - Une analyse a indiqué que même la psychopathie
devrait être dimensionnelle. - On a constaté que l’inventaire de personnalité des personnes avec un trouble de personnalité ont une structure de personnalité qui ressemble à celle de personnes normales, mais juste plus prononcée.
En gros, on peut considérer les troubles de personnalité comme des cas extrêmes de caractéristiques présentes chez toutes les personnes.
Les dimensions de la personnalité prises en compte dans le modèle dimensionnel
Parmi elles, nous avons :
- Le perfectionnisme : c’est un construit de la personnalité qui a un grand rôle dans le dysfonctionnement de la personnalité. Il importe de prendre en considération le perfectionnisme multidimensionnel parce qu’il s’agit d’un style de personnalité unique et ce trait rend compte d’une variation significative du dysfonctionnement de la personnalité plus que les autres dimensions des traits de la personnalité présentes dans les modèles multi-traits.
Les faiblesses de l’approche catégorielle
Parmi ces faiblesses, on a :
- La faible stabilité des diagnostics d’un trouble de
la personnalité - La fiabilité test-retest
Des chercheurs ont constaté que la stabilité des troubles suite à des diagnostics catégoriels était faible, tandis qu’avec une approche dimensionnelle, les coefficients de stabilité étaient plus élevés et les intervalles de temps plus courts.
La difficulté d’évaluer un seul et unique trouble de la personnalité
Il est souvent difficile de diagnostiquer un seul et unique trouble de la personnalité, car un grand nombre de personnes présentant un trouble de la personnalité manifestent un large éventail de traits, ce qui rend possible plusieurs diagnostics différents.
Aussi, il existe encore des problèmes quant aux critères relatifs aux troubles de la personnalité dans l’optique de leur utilité clinique.
Des cliniciens semblent indiquer la nécessité d’élargir la description d’au moins 4 troubles de personnalité :
- Les troubles de la personnalité évitante
- narcissique
- obsessionnelle-compulsive
- schizoïde
Ces communications tiennent compte de l’objectif de maximiser l’utilisation clinique du DSM-5
Les troubles de la personnalité : le groupe étrange/excentrique
Ce groupe A englobe 3 diagnostics :
- Les troubles de la personnalité paranoïaque
- La personnalité schizoïde
- La personnalité schizotypique
Les symptômes de ces troubles sont quelque peu semblables à ceux de la schizophrénie, notamment en ce qui concerne les symptômes moins aigus de ses phases prodromales (première manifestation d’une maladie) et résiduelle (dernières manifestations).
Le trouble de la personnalité paranoïaque (TPP)
La personne qui en souffre est soupçonneuse envers autrui. Elle s’attend à être mal traitée ou exploitée par d’autres tellement qu’elle a une attitude très réservée et elle est toujours à l’affût d’éventuels signes de tromperies et d’abus.
- Elle est réticente à se confier aux autres et tend à
les blâmer
même lorsqu’elle a tort. - Peut être très jalouse et remettre en question
sans justification la fidélité de son conjoint. - Le TPP apparait plus chez les hommes et
s’accompagne souvent d’un TP schizotypique,
limite (borderline) ou évitante.
Ce diagnostic est différent de celui de la schizophrénie de type paranoïde parce que les symptômes d’hallucination ne sont pas présents et la vie sociale et professionnelle est moins altérée.
Il diffère aussi du trouble délirant en raison de l’absence de délire caractérisés.
Les données indiquent que c’est le trouble le plus fréquemment diagnostiqué.
La meilleure représentation du TPP consiste à le voir comme un état constant plutôt que comme une catégorie discrète.
Le trouble de la personnalité schizoïde
- La personne qui en souffre ne semble pas désirer
ou apprécier des relations sociales et n’a
habituellement aucun ami intime. - Elle donne l’impression d’être terne, insipide et
distante et n’éprouve aucun sentiment
chaleureux et tendre pour autrui. - Elle manifeste rarement des émotions vives, n’a
aucune vie sexuelle et déploie peu d’activités
plaisantes. - Indifférentes aux louanges et aux critiques, elle
est solitaire et s’intéresse qu’à ses propres
intérêts. - Ce trouble a une prévalence inférieure à 1% et est
moins répandu chez les femmes que chez les
hommes. - Comorbidité marquée avec celle des troubles de
personnalité schizotypique, évitante et
paranoïaque en raison des
similarités des critères de diagnostic - Les critères de diagnostic du trouble sont aussi
semblables à certains symptômes des phases
prodromiques de la schizophrénie
Le trouble de la personnalité schizotypique (TPS)
La notion de ce trouble est issue d’études danoises menées auprès d’enfants adoptés par des parents schizophrènes.
Certains sont devenus schizophrènes et la majorité ont manifesté une forme atténuée de schizophrénie (personnalité schizotypique).
- Ces personnes éprouvent généralement les
mêmes difficultés interpersonnelles que celles de
la personnalité schizoïde, ainsi qu’une anxiété
sociale excessive qui ne s’apaise pas en dépit des
contacts établis avec autrui. - Il y a aussi plusieurs autres symptômes plus
excentriques, identiques à ceux qui caractérisent
les phases prodromiques et résiduelles de la
schizophrénie. - Les limitations et les restrictions cognitives chez
les schizophrènes se manifestent aussi dans le
TPS. - La personne peut entretenir des croyances
étranges ou une pensée magique (superstitions,
clairvoyance, télépathie) de même que des
illusions récurrentes. - L’affect semble être restreint et terne (affect plat).
le trouble de la personnalité schizotypique selon Widiger et coll.,
Le mode de pensée persécutrice, les idées de référence et les illusions constituent les symptômes les plus fiables pour établir le diagnostic de ce trouble.
Statistiques sur le trouble de la personnalité schizotypique
Sa prévalence est de 3% et affecte plus les hommes que les femmes.
Les données épidémiologiques semblent indiquer que la comorbidité est plus prononcée pour ce trouble que tout autre trouble de personnalité.
Les troubles de la personnalité : le groupe dramatique/erratique
Les diagnostics concernant le groupe dramatique/erratique nommé le groupe B s’appliquent à des personnes présentant une vaste gamme de symptômes, tel qu’un comportement variable, une estime de soi surdimensionnée, des manifestations émotives exagérées et un comportement antisocial.
On retrouve dans ce groupe B :
- Les troubles de personnalité borderline
- Les troubles de personnalité histrionique
- Les troubles de personnalité narcissique
- Les troubles de personnalité antisociale et la psychopathie
Le trouble de la personnalité limite (borderline)
Dénomination adoptée en 1980 en tant que diagnostic officiel du DSM
Les traits essentiels de ce trouble sont l’impulsivité et l’instabilité des relations avec autrui, de l’humeur et de l’image de soi.
Les attitudes et les sentiments envers autrui peuvent varier fortement et inexplicablement sur de courtes périodes.
Les états émotifs sont erratiques et peuvent se renverser d’un coup : passant de l’idéalisation passionnée à la colère méprisante.
Les personnes souffrant d’un TPL sont …
- Ergoteuses, irritables, sarcastiques, susceptibles
et très difficiles à côtoyer. - Des données longitudinales semblent indiquer
aussi une très grande instabilité des traits de
personnalité chez ces personnes. - Les faits ont révélé la présence d’un stress
interpersonnel plus aigu chez les femmes aux
prises avec un TPL. - Les personnes adoptent des comportements
impulsifs et imprévisibles comme le jeu, les
dépenses de consommation inconsidérées, une
activité sexuelle débridée des épisodes
de boulimie qui leurs est nuisibles. - Le TPL survient habituellement à l’âge adulte.
- Les personnes sont susceptibles d’être des
femmes, d’éprouver un trouble de l’humeur et
leurs parents risquent davantage que la
moyenne d’être aux prises avec un trouble
de l’humeur et d’autres formes
psychopathologie. - Ces personnes ont souvent vécu des événements
négatifs dans la vie. - On observe une comorbidité avec la toxicomanie,
le trouble stress post-traumatique, les troubles
alimentaires et les troubles de la personnalité du
groupe étrange/excentrique.
Le trouble de la personnalité histrionique
- Autrefois dénommée “personnalité hystérique”,
ce trouble s’applique à des personnes qui
adoptent une attitude exagérément dramatique
et cherchent toujours à attirer l’attention. - Elles mettent souvent en valeur leur apparence
physique avec des vêtements, un maquillage ou
une couleur de cheveux inhabituels afin d’attirer
l’attention sur elles. - On estime que ces personnes sont émotivement
superficielles. - Elles sont centrées sur elles-mêmes, se soucient
exagérément de leurs capacités de séduction et
se sentent mal lorsqu’elles ne sont pas au centre
de l’attention. - Elles manient la séduction et la provocation
sexuelle de façon inappropriée et sont faciles à
influencer. - Émettent des fortes opinions sans être capable
d’apporter le moindre argument solide pour
l’appuyer. - Ce diagnostic a une prévalence de 2 à 3% et est
plus courant chez les femmes que chez les
hommes. - Plus forte chez les personnes séparées ou
divorcées et est associé à des taux élevés de
dépression et de mauvaise santé physique.
Le trouble de la personnalité narcissique
- La personne entretient une image grandiose de
son propre caractère unique et de ses talents. - Elle nourrit des fantaisies des grands succès et
est grandement centrée sur elle-même. - Elle recherche constamment l’attention et
l’admiration excessive d’autrui et crois que seuls
les membres d’une élite peuvent la comprendre. - Ses relations interpersonnelles sont perturbées
par son manque d’empathie, par des sentiments
d’envie et d’arrogance et par sa tendance à se
servir d’autrui à son propre avantage. - Elle s’attend à ce que les autres lui accordent des
faveurs spéciales sans espérer la moindre
réciprocité de sa part.
Trouble de la personnalité narcissique selon Paulus et co
Paulus et co ont brossé un portrait moins positif du narcissisme. Leur travail à fait apparaitre un ensemble de traits ayant reçu le nom de triade sombre
La triade sombre
Triade sombre: désigne la combinaison formée par le narcissisme, la psychopathie et le machiavélisme.
La personne narcissique présente généralement les traits de la triade.
On a ajouté récemment la dimension du sadisme a la triade qui porte désormais le nom de tétrade sombre
Le trouble de la personnalité antisociale et la psychopathie
Les deux sont souvent considérés comme des synonymes, mais ils ont en réalité de grandes différences.
Le comportement antisocial est une importante composante des 2 notions.
Les caractéristiques du trouble de la personnalité antisociale (TPA)
Telle que définie dans le DSM-5, la notion du TPA regroupe 2 composantes fondamentales :
- Un trouble des conduites se caractérise par une apparition avant l’âge de 15 ans, et par différents symptômes, notamment l’absentéisme scolaire, la fugue… Plus de 60 % des enfants ayant des troubles de conduites acquièrent par la suite un TPA.
- Ce type de comportement antisocial se poursuit ensuite à l’âge adulte.
Ainsi, le diagnostic s’appuie non seulement sur certains types de comportement antisociaux, mais aussi sur des comportements apparus durant l’enfance.
Autres symptômes du trouble de la personnalité antisociale
- Le refus de se conformer aux normes sociales, la
tromperie, l’impulsivité, l’irritabilité et le mépris
pour sa propre sécurité et celle des autres. - L’adulte ayant un TPA affiche un comportement
irresponsable et antisocial : travaille
épisodiquement, enfreint les lois, est irritable,
agressif… - Prévalence entre 1 et 4% chez la population.
- Taux plus élevé chez les jeunes adultes que les
plus âgés. - Associé à une comorbidité avec d’autres troubles,
notamment la dépendance aux substances. - 3 fois plus élevé chez les hommes que chez les
femmes.
Les caractéristiques de la psychopathie selon Cleckley
- Un des traits essentiels de la psychopathie est la
pauvreté des émotions, tant positives que
négatives. - Un psychopathe n’éprouve aucun sentiment de
honte et même ses sentiments apparemment
positifs pour autrui ne sont que comédie. - Il est charmant en surface, manipule les autres
pour son propre bénéfice et les exploite en
employant au besoin des moyens violents et
agressifs. - L’absence d’anxiété chez un psychopathe peut
l’empêcher de tirer des leçons de ses erreurs. - L’absence d’émotions positives l’amène à adopter
un comportement irresponsable et souvent cruel
envers autrui.
La description de Cleckley comporte un élément clé : le comportement antisocial du psychopathe est impulsif, que ce soit en vue d’un gain financier ou pour le simple plaisir de la chose. La plupart des chercheurs diagnostiquent la psychopathie à l’aide de la liste de critères bien connue : la PCL-R, l’échelle de psychopathie révisée mise au point par Robert Hare.
Les controverses entourant le diagnostic du trouble de la personnalité antisociale et de la psychopathie
Les 2 diagnostics : TPA et psychopathie sont liés, mais pas identiques :
- Seulement 20% des personnes avec un TPA
obtenaient un résultat élevé à la PCL-R de Hare. - Presque tous les psychopathes reçoivent un
diagnostic de TPA, mais peu de personnes avec
TPA ne satisfont pas aux critères de
psychopathie selon la PCL-R. - Pour soulever la controverse, on cherche à savoir
quel diagnostic il est préférable de poser.
Cleckley a avancé l’idée qu’un psychopathe est très peu susceptible de commettre des actes suicidaires, tandis qu’un grand nombre de faits avérés laissent croire qu’une personne souffrant d’un TPA peut avoir des penchants suicidaires.
- Certains facteurs sont communs aux 2 troubles,
mais il est clair que d’autres facteurs permettent
de distinguer le TPA de a psychopathie.
Les troubles de la personnalité : le groupe anxieux/craintif
Ce groupe nommé C comprend 3 troubles de la personnalité :
- Le trouble de la personnalité évitante caractérise
les personnes qui craignent les situations
sociales. - Le trouble de la personnalité dépendante qualifie
les personnes qui manquent de confiance en soi
et dépendent exagérément d’autrui. - Le trouble de la personnalité obsessionnelle-
compulsive correspond aux personnes qui
adoptent un mode de vie perfectionniste.
Le trouble de la personnalité évitante (TPE)
Le diagnostic de ce trouble s’applique aux personnes qui sont fortement sensibles à la possibilité de faire l’objet d’une critique, d’un rejet ou d’une désapprobation et qui sont réticentes à établir des liens avec autrui, à moins d’être certaines qu’elles vont être aimées.
Elles montrent beaucoup d’anxiété en situation de contact social car elles se croient incompétentes et inférieures à autrui et sont réticentes à courir des risques.
Statistique sur le trouble de la personnalité évitante
- Le TPE est le trouble de personnalité qui cause la
plus grande altération de qualité de vie et qui a la
plus forte prévalence de 2%. - Selon des chercheurs ce trouble est très négligé
en recherche clinique. - Comorbidité avec phobie sociale généralisée,
trouble de la personnalité dépendante.
Le trouble de la personnalité dépendante (TPD)
- Le trait fondamental de ce trouble est le manque
de confiance en soi et l’absence d’un sentiment
d’autonomie. - La personne se perçoit elle-même comme faible
et considère les autres personnes comme fortes. - Elle éprouve aussi l’intense besoin qu’on s’occupe
d’elle, si bien qu’elle est mal à l’aise quand elle se
retrouve seule. - Elle craint le fait de devoir prendre soin d’elle-
même.
Les critères diagnostiques du trouble de la personnalité dépendante
- La personne est passive
- Difficulté à amorcer des projets ou à pratiquer
des activités de sa propre initiative. - Incapable d’exprimer son désaccord avec d’autre
personne ou elle laisse à autrui le soin de prendre
les décisions. - La personne fait tout ce qui est nécessaire pour
préserver une relation intime y compris adopter
une attitude très déférente et passive.
Le trouble de la personnalité obsessionnel-compulsive (TPOC)
- La personne est caractérisée par son
perfectionnisme et par sa préoccupation pour les
détails, les règles, les horaires, etc. - Elle accorde tellement d’attention aux détails
qu’elle éprouve des difficultés à terminer les
projets entrepris. - Elle donne la priorité au travail plutôt qu’au plaisir
et a énormément de difficulté à prendre une
décision (par peur de se tromper) et à planifier
son emploi du temps. - Ses relations interpersonnelles sont souvent
mauvaises parce qu’elle est têtue et exige que
tout soit fait à sa manière. - Elle est généralement sérieuse, rigide et
inflexible, surtout à propos de questions
morales. - Incapable de se débarrasser d’objets futiles.
- On retrouve une attention dysfonctionnelle plus
chez les hommes que les femmes. - Prévalence de 1 à 2%.
- Il s’accompagne souvent d’anorexie ou de
dépression.
Trouble de la personnalité critère A
Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivants :
(1) la cognition (c’est-à-dire la perception et la vision de soi-même, d’autrui et des événements)
(2) l’affectivité (c’est-à-dire la diversité, l’intensité, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle)
(3) le fonctionnement interpersonnel
(4) le contrôle des impulsions
Critère A trouble de la personnalité paranoïaque
Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
(1) le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent
(2) est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés
(3) est réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui
(4) discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins
(5) garde rancune, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessé, insulté ou dédaigné
(6) perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère
(7) met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint ou de son partenaire sexuel.
Critère A trouble de la personnalité schizoïde
Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
(1) le sujet ne recherche, ni n’apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales
(2) choisit presque toujours des activités solitaires
(3) n’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes
(4) n’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune
(5) n’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré
(6) semble indifférent aux éloges ou à la critique d’autrui
(7) fait preuve de froideur, de détachement, ou d’émoussement de l’affectivité
Critère A trouble de la personnalité schizotypique
Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
(1) idées de référence (à l’exception des idées délirantes de référence)
(2) croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (par exemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens ; chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres)
(3) perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles
(4) pensée et langage bizarres (par exemple vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés)
(5) idéation méfiante ou persécutoire
(6) inadéquation ou pauvreté des affects
(7) comportement ou aspect bizarre, excentrique ou singulier
(8) absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré
(9) anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même
Critère A trouble de la personnalité antisociale
Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans, comme en témoignent au moins trois des manifestations suivantes :
(1) incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestation
(2) tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries
(3) impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance
(4) irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions
(5) mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui
(6) irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières
(7) absence de remords, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui
Critère du trouble de la personnalité borderline
Le trouble de la personnalité borderline est décrit dans le DSM-IV-axe 2 comme “un schéma envahissant d’instabilité dans les relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects, également marqué par l’impulsivité commençant chez le jeune adulte et présent dans un grand nombre de contextes.” Pour un diagnostic selon le DSM-IV d’un trouble de la personnalité borderline, il faut au moins 5 des 9 critères présent pendant un laps de temps significatif. Les critères sont:
Efforts effrénés pour éviter un abandon réel ou imaginé.
Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre les positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation.
Perturbation de l’identité: instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi.
Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations.
Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
Sentiments chroniques de vide.
Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.
Critère du trouble de la personnalité histrionique
Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
(1) le sujet est mal à l’aise dans les situations où il n’est pas au centre de l’attention d’autrui
(2) l’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provocante
(3) expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante
(4) utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi
(5) manière de parler trop subjective mais pauvre en détails
(6) dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle
(7) suggestibilité, est facilement influencé par autrui ou par les circonstances
(8) considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité.
Critère du trouble de la personnalité narcissique
Mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admiré et de manque d’empathie qui apparaissent au début de l’âge adulte et sont présents dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
(1) le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (p. ex., surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport)
(2) est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal
(3) pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau
(4) besoin excessif d’être admiré
(5) pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits
(6) exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins
(7) manque d’empathie : n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui
(8) envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient
(9) fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains
critère du trouble de la personnalité évitante
Mode général de gêne en situation sociale, de peur d’être jugé défavorablement par les autres et de timidité apparaissant au début de l’âge adulte et présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
(1) est facilement blessé par la critique ou la désapprobation d’autrui
(2) n’a pas d’ami proche ou de confident (ou seulement un) en dehors des parents du premier degré
(3) réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé
(4) évite les activités sociales ou professionnelles qui entraînent des contacts importants avec autrui, p. ex. refuse une promotion impliquant des exigences sociales accrues
(5) reste réservé dans les situations sociales par peur de dire des choses inadaptées ou stupides ou d’être incapable de répondre à une question
(6) craint d’être embarrassé par le fait de rougir, de pleurer ou de montrer des signes d’anxiété devant d’autres personnes
(7) exagère les difficultés potentielles, les dangers physiques, ou les risques entraînés par une activité ordinaire mais différente de sa routine habituelle, p. ex. peut renoncer à des activités sociales parce qu’il pense qu’il serait épuisé par le déplacement.
critère du trouble de la personnalité dépendante
Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et « collant » et à une peur de la séparation, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
(1) le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui
(2) a besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie
(3) a du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. NB : ne pas tenir compte d’une crainte réaliste de sanctions
(4) a du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie)
(5) cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables
(6) se sent mal à l’aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller
(7) lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin
(8) est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seul
Critère du trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive
Mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
(1) préoccupations par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que le but principal de l’activité est perdu de vue
(2) perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (p. ex., incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies)
(3) dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents)
(4) est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle)
(5) incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale
(6) réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses
(7) se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures
(8) se montre rigide et têtu
Début de la schizophrénie
Emil Kraepelin
Introduit en 1898 le concept de dementia praecox ou démence précoce.
Maladie mentale chronique apparaissant à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte et caractérisée par des troubles graves de l’intelligence et l’affectivité et paraissant évoluer vers un déficit intellectuel progressif
Eugène Bleuler
Propose le terme schizophrénie en 1911 au lieu de démence précoce
il met l’accent sur le fait que la schizophrénie ne serait pas nécessairement dégénérative et peut arriver plus tard
Schizophrénie = bris des liens associatifs dans les mots et dans les pensée
(schizein = fendre et phrên = esprit)
Ne voit pas le monde de la même manière qu’une personne normale
La psychose
C’est une perte de contact avec la réalité
Rupture des fonctions perceptuelles, cognitives ou rationnelles de l’esprit
inhérent à la schizophrénie , pas de schizophrénie sans psychose
Expérience de la réalité différente individus évoluant dans la même culture
Plus le processus psychotique s’intensifie, plus le monde de l’individu devient unique à cette personne
Pas un trouble mental en soi, mais on le retrouve dans les troubles psychotiques
Et aussi d’autres troubles psychologiques (démence, trouble de la personnalité, trouble de l’humeur)
Durée variable
la psychose n’est pas juste liée au trouble psychotique
Spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques dans le DSM-5
Trouble délirant
Trouble psychotiques bref
Trouble schizophréniforme
Schizophrénie
Trouble schizoaffectif (mix en entre bipolarité et schizophrénie)
Trouble psychotique induit par une substance, médicament, affection médicale
Plus une psychose dure longtemps et plus il y a des
chances d’avoir des séquelles (diminution du QI, trouble de l’attention)
Différence entre trouble schizophréniforme, trouble psychotiques bref et schizophrénie = la durée
Perturbations des caractéristiques suivantes (schizophrénie)..
Le contenu et le cours de la pensé
La perception
L’affectivité
La conscience de soi
La volonté (—-> peut générer une dépression)
La relation au monde extérieur
Les comportements psychomoteurs
*perturbation de toutes les modalités de vie
Critères diagnostiques DSM-5 pour la schizphrénie
Deux (ou plus) parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une
proportion signiicative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de
traitement eficace). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes.
2. Hallucinations.
3. Discours désorganisé (p. ex. incohérences ou déraillements fréquents)
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique.
5. Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle).
Critères diagnostiques du DSM-5 (B et C)
B. dysfonctionnement social/des activités : Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de
fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles
ou l’hygiène personnelle est passé d’une façon marquée en dessous du niveau atteint
avant le début du trouble.
C. Durée : Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette
période de 6 mois les symptômes répondant au critère A (c.-à-d. les symptômes de la
phase active) doivent avoir été présents pendant au moins un mois (ou moins en cas
de traitement eficace) ; et peut comprendre dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels
Critères diagnostiques DSM-5 (D-E-F)
D : Exclusions psychologiques
E : Exclusion médicales, substances
F : relation avec un trouble envahissant du développement
Les phases de la schizophrénie
Phase prodromique :
Précède la phase psychotique (ex: difficulté sociale)
détérioration nette du fonctionnement par rapport au niveau de fonctionnement antérieur
Phase aigue (ou active) :
Symptômes psychotiques au premier plan
Phase résiduelle :
Handicap au fonctionnement quotidien
Symptômes résiduels
Les symptômes positif et négatif
Positifs : des symptômes qui viennent s’ajouter aux fonctions mentales habituelles (idée délirante, discours désorganisé, hallucination)
Négatifs : absence de comportement adoptés par la plupart des gens (apathie, anhédonie, affect plat, asociabilité, catatonie)
symptômes positifs ; idées délirantes
Idées en opposition avec la réalité et dont la personne est convaincue. Basées sur des inférences tendancieuses.
Attention si congruente à l’humeur (diagnostic différentiel—–> ex : trouble schizoaffectif )
Principaux types :
Bizarres
Pensées imposées, vol des pensées, etc.
De référence
De persécution
De grandiosité (ex : je suis l’ange Michael —–> pas congruente à l’humeur : je n’aime pas cette idée, —-> congruente à l’humeur: j’adore cette idée)
Symptômes positifs ; hallucination
Expérience sensorielles en absence d’une stimulation extérieure, principaux types :
Auditif (hallucination la plus fréquente)
Visuel
Somatique
Olfactive
Gustative
Absence de stimulation sensorielle
Peut être vu comme des hallucinations si la personne ne perçoit pas quelque chose que les autres voient, entendent, etc. Attention !! besoin d’un diagnostic différentiel
Stigmatisation de la schizophrénie
Dans certains pays on retrouve plus de symptômes d’hallucination par exemple visuelle ou auditive que dans d’autres (Inde vs États-Unis). Peut être expliqué par une plus forte stigmatisation de la maladie (schizophrénie)
Désorganisation (schizophrénie)
Discours désorganisé
Incohérence : associations incompréhensibles
Néologisme : invention de nouveaux mots
Tengentiel : du coq à l’ane
Discours sous pression ; parle très (trop) rapidement
Discours distrait ; changement de sujet suite à une distraction
Écholalie ; répète comme un écho
désorganisation (suite)
Comportement désorganisé (bizarre) ou catatonique (ex : individu se met nu et traverse la rue)
Gestes bizarres, répétitifs
Ne doit pas être liée à une hallucination ou un délire (ex : la personne enlève ses vêtement parce qu’elle pense qu’ils sont en feu)
Catatonie ; attitude figée, raideur
symptômes négatifs de la schizophrénie
Apathie (avolition) : manque d’énergie, d’intérêt et de persistance dans les activités quotidiennes habituelles
Alogie : Pauvreté du langage et pauvreté du contenu du discours
Anhédonie : incapacité à ressentir du plaisir
Affect plat : Absence complète (ou presque) d’expression émotionnelle quel que soit le stimulus (Kring et Neale, 1996)
Asociabilité : présence de difficulté sociale importante
Parfois difficile de voir si les symptômes négatifs sont dus au trouble ou au choc du diagnostic et ou aux médicaments
Au niveau cognitif ; conséquence d’une psychose
QI plus bas après un premier épisode psychotique
Déclin de :
Mémoire
Habiletés langagières
Fonctions exécutives
Attention
Diagnostic différentiel (schizophrénie)
Trouble schizophréniforme et trouble psychotique bref
Schizophréniforme ; entre 1 et 6 mois
Psychotique bref ; moins de 1 mois
Trouble schizo-affectif : Épisode thymique (dépressif , maniaque ou mixte) avec psychose surajouté
Trouble délirant : idée délirante sans autres symptômes de psychose (généralement seulement 1 idée délirante et pas plus)
diagnostic différentiel ; trouble de la personnalité
trouble de la personnalité du Cluster A (excentrique, bizarre) :
Trouble de la personnalité paranoïaque
Trouble de la personnalité schizoïde
Trouble de la personnalité schizotypique
Trouble de l’humeur ou autres troubles :
Avec caractéristiques psychotiques
- principale différence est que ces troubles n’engendrent pas de perte de contact avec la réalité
Épidémiologie de la schizophrénie
Prévalence : 5 / 1000 (0,5 %)
Semblable entre homme / femme
Début :
Fin de l’adolescence, début de l’âge adulte
Plus tôt chez les hommes (15-24 ans) vs femmes (25-35 ans)
Début aigu vs prodrome long (5 ans avant la phase aigu)
Hospitalisation souvent nécessaire dès le début de la première phase aigu
Étiologie et facteurs de risques de la schizophrénie ; modèle biopsychosocial
Vulnérabilité-stress : hypothèse la plus reconnue
Stress important surajouté à une prédisposition déjà existante pourrait déclencher un processus psychotique.
À considérer : génétique, neurobiologie et les stresseurs environnementaux
Facteur de risque génétique : 60 à 80 % du risque
Facteur de risque environnementaux : 20 à 40 % du risque
Il faut des facteurs de risques génétiques ET environnementaux pour développer une schizophrénie (un seul des deux ne suffit pas)
Facteur de risques de la schizophrénie ; la génétique
Plus le lien de parenté est rapproché, plus les risques de développer la schizophrénie sont élevés :
Parent 2e degré (tante, oncle, grands-parents) : moins de 5 %
Père et mère : 10 %
Frère et soeur :10 %
Jumeau DZ : 10 %
Jumeau MZ : environ 45-50 % ; 10 % chez les enfants du jumeau non atteints de la schizophrénie et 12,3 % chez les enfants dont le jumeau est atteint
la génétique dans la schizophrénie ; étude d’adoption
Permets le contrôle des effets de l’environnement
Mère biologique schizophrène augmente les risques de développer une schizophrénie, une psychopathologie ou autres comportements déviants
Le lien n’est pas retrouvé à l’intérieur des familles adoptives (uniquement si il y a un lien biologique)
Heston (1966) et son étude sur 97 bébés
Corrélats biochimiques
Hypothèse d’hyperactivité dopaminergique :
Effets des drogues/médicaments
Antipsychotique (1re et 2e génération)
Amphétamines
Plus de dopamine ?
Certains médiacament qui diminuerait la dopamine aurait une effet antipsychotique et certains drogues qui permettent une forte production de dopamine sont associé des symptômes psychotique
Les recherches ont permis de comprendre que la psychose/ schizophrénie n’est pas liée à une plus forte production de dopamine, mais une plus grande quantité de récepteur à dopamine
Nb excessif de récepteurs dopaminergiques
Hypersensibilité des récepteurs dopaminergiques
Interactions complexes entre plusieurs neurotransmetteur ; Glutamate, Sérotonine
Corrélats biologiques ; suite
Ventricules élargis (perte de matière blanche, grise) : hypodéveloppement de l’hippocampe de de l’amygdale (lobe
temporal)
Hypofrontalité: activité réduites des lobes frontaux
Facteur prénatal et périnatal : infection virale telles que la grippe, taxmoplasmose, rubéole, itss chez la femme enceinte, complication obstétricale, désastre naturel, deuils , famine
facteurs de risques environnementaux (schizophrénie)
Adversité durant l’enfance :
2,72x plus de chance si …
Intimidation
Violence physique, sexuelle, psychologique
Négligence
Mort d’un parent
Drogue :
Cannabis à un jeune âge augmente le risque de développer un trouble psychotique (+ une personne consomme , + elle est à risque)
Relation dose-réponse (1x, 2x et 4x plus de risque)
Environnement comme facteur de risque de la schizophrénie ; suite
Attitude parentale :
Théorie de la mère schizophrénogène (viendrait du comportement des mères qui serait maltraitante, ce qui a créer la stimatisation des mères ayant des enfants SZ).
Pas de raison de croire que l’attitude parentale est à l’origine de la schizophrénie
Évenement de la vie quotidienne provoquant un stress élevé :
Perte d’emploi
Deuil
Milieu de vie stressant
Etc.
Climat familial :
Hostilité
Peu de communication
Critique
Soutien social vs exigence élevé
Classe sociale:
Corrélation entre la classe sociale et la Sz ; la classe social ou la sz est plus fréquent est la classe pauvre, les personnes d’une classe riche ont tendance à tomber dans une classe inférieur lorsqu’ils sont sz
Pharmacothérapie pour la SZ
La médication est le traitement le plus utilisée et le plus efficace.
Antipsychotique (neuroleptique)
▪ 1re génération (+ d’effets secondaires graves)
▪ + Effets secondaires extrapyramidaux
▪ Akinésie, hypertonie, tremblement
au repos
▪ 2e génération
▪ + Effets secondaires métaboliques
▪ Prise de poids, aménorrhée,
problèmes sexuelle, tensions
artérielles, somnolence, etc.
▪ Syndrome malin des neuroleptiques (peut
ressembler à une très grosse grippe et peut être
fatal)
Les effets secondaires des antipsychotiques sont la raison pour laquelle les personnes atteinte de sz ont une espérance de vie plus faible que le reste de la population (15 à 20 ans de moins)
Pharmacothérapie pour la SZ ; impact sur les symptômes négatifs
Antipsychotique (neuroleptique)
▪ Efficacité démontrée pour diminuer et
contrôler les symptômes positifs
▪ Semble moins agir sur les symptômes
négatifs
▪ Reconnue comme thérapie de base pour
permettre d’autres types d’interventions
Il est possible de prendre des antidépresseurs avec des antipsychotiques pour balancer les symptômes dépressif liée au antipsychotique, mais cela est rarement très efficace.
Interventions psychologiques pour la SZ
Entraînement aux habiletés sociales (Bellack, Mueser, Gingerich, et Agresta, 2013)
▪ Enseignement d’habiletés sociales
▪ Habiletés pour fonctionner au quotidien
▪ Parfois en groupe pour permettre de pratiquer
les habiletés
Psychoéducation (Rundet al., 1994)
▪ Éducation sur les symptômes, la médication, les émotions, etc.
Interventions psychologiques pour la SZ ; suite
Thérapie cognitive-comportementale (groupe et/ou individuel) :
▪ Aider la personne à gagner de la perspective sur
ses pensées et à développer des
stratégies de gestion du stress et des émotions,
l’estime de soi, prévention de la rechute, etc.
▪ Modifier les fausses croyances, car elles
maintiennent les symptômes
▪ Permet de pratiquer habiletés sociales dans le
contexte de groupe
Thérapie familiale :
▪ Information et soutien aux familles
▪ Accent sur les habiletés de communication avec
le patient (réduction des critiques, émotions
exprimées, etc.)
La meilleure intervention pour la SZ
La médication permet de stabiliser l’état de la
personne avec un diagnostic de schizophrénie et
ensuite l’intervention psychologique peut avoir
lieu
Le contact avec la réalité doit être présent pour
que les interventions psychologiques soient
efficaces
donc meilleur traitement =combinaison des
traitements psychopharmacologiques et
psychologiques
Rémission de la SZ
Entre 17-78% (M=35,6%) après un premier
épisode
▪ Entre 16-62% (M=37%) chez les patients ayant
eu plus d’un épisode
▪ Taux de rémission symptomatiques taux de
rémission fonctionnel (quand on parle de
rémission on parle surtout des symptômes
positifs n’étant plus là)
▪ Plus favorable chez ;
▪ Fonctionnement prémorbide supérieur
(+éduqué, + relations sociales, etc.)
▪ Symptômes plus légers
▪ Réponse précoce au traitement
▪ Durée plus courte de la psychose
▪ Moins de troubles comorbides (usage de
substance, de la personnalité, dépression et
anxiété)
▪ Filet de sécurité sociale (personnes qui
s’occupe de la personne SZ
Enjeux associés ; Stigmatisation de la SZ
▪ Diagnostic à vie
▪ Obligation de déclarer leur trouble de santé
mentale aux policiers, SAAQ, etc.
▪ Stigmatisation par le personnel hospitalier, les
employeurs et la population de
façon générale
▪ Difficulté à trouver un travail
▪ Perception de la population comme
étant des personnes violentes ;
▪ Violence semblable aux gens ayant un
trouble d’abus de substance (consommation +
schizophrénie = aggressivité. SZ seul n’engendre
pas d’agressivité)
▪ Plus à risque d’être des victimes
Comorbidités liée à la SZ
Trouble panique 15%
Trouble de stress post-traumatique 29%
Trouble obsessionnel-compulsif 23%
Dépression 50%
Anxiété sociale 17%
Trouble abus de substance 47% (forme
d’automédication pour les symptômes négatifs)
Introduction à la schizophrénie; Définition et caractéristiques
La schizophrénie est un trouble psychique grave, caractérisé par des anomalies cognitives, émotionnelles et comportementales.
Elle se manifeste par une pensée désorganisée, des idées décousues, un déficit de perception et d’attention, ainsi qu’un affect plat ou inapproprié.
Les personnes atteintes se replient souvent sur elles-mêmes, fuyant la réalité pour se réfugier dans un monde imaginaire peuplé d’idées délirantes et d’hallucinations.
Le terme ‘schizophrénie’, signifiant ‘esprit fendu’, a été introduit par Eugen Bleuler en 1911.
La prévalence à vie de la schizophrénie est d’environ 0,48%, avec une apparition typique à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
Les épisodes aigus de la maladie sont entrecoupés de périodes où les symptômes sont moins graves, bien que parfois très invalidants.
Contexte historique et évolution du concept de Schizophrénie
Le concept de schizophrénie a été élaboré par les psychiatres Emil Kraepelin et Eugen Bleuler.
Kraepelin a introduit la notion de démence précoce en 1898, distinguant deux groupes principaux de psychoses endogènes : la folie maniacodépressive et la démence précoce.
Bleuler a souligné que la maladie ne survient pas toujours à un âge précoce et qu’elle n’évolue pas inévitablement vers la démence.
La compréhension de la schizophrénie a évolué, intégrant des éléments de comorbidité avec d’autres troubles psychiques, notamment ceux des Axes I et II du DSM.
Origine du terme SZ et conceptualisation
Le terme “schizophrénie” a été introduit pour décrire un ensemble de symptômes variés, nécessitant un dénominateur commun.
La métaphore de la “rupture des chaînes associatives” a été utilisée pour relier les mots et les pensées, soulignant la complexité des symptômes.
La schizophrénie se distingue par des altérations dans la pensée, le discours, la perception et l’imagination.
Étiologie de la schizophrénie
L’étiologie de la schizophrénie est complexe et implique des facteurs génétiques, environnementaux et biochimiques.
Les recherches sur les jumeaux ont montré que la concordance est plus élevée chez les jumeaux monozygotes (44,3%) que chez les dizygotes (12,08%).
Les études d’adoption ont révélé que même sans contact avec des parents atteints, les enfants adoptés avaient un risque accru de développer la maladie.
Symptômes de la schizophrénie; Symptômes positifs
Les symptômes positifs incluent des comportements exagérés ou des distorsions, tels que le discours désorganisé, les hallucinations et les idées délirantes.
Le discours désorganisé, ou ‘trouble de la pensée’, se manifeste par des incohérences et des associations libres, rendant la communication difficile.
Les idées délirantes sont des convictions fermes malgré les preuves contraires, souvent accompagnées de sensations corporelles imposées par une entité externe.
Les hallucinations, souvent auditives, sont des perceptions sans stimulus extérieur, comme entendre des voix ou des commentaires sur son comportement.
Ces symptômes sont typiques des épisodes aigus de la schizophrénie et représentent environ 65% des cas.
Symptômes de la schizophrénie; Symptômes négatifs
Les symptômes négatifs se traduisent par des déficits comportementaux, tels que l’avolition, l’alogie, l’anhédonie, l’affect plat et l’asociabilité.
Ces symptômes persistent après les épisodes aigus et impactent significativement la qualité de vie des personnes atteintes.
L’avolition se manifeste par un manque d’énergie et d’intérêt pour les activités quotidiennes, tandis que l’alogie se traduit par une réduction de la production verbale.
L’anhédonie est l’incapacité à ressentir du plaisir, affectant les relations interpersonnelles et les activités récréatives.
L’affect plat se caractérise par une absence d’expression émotionnelle, tandis que l’asociabilité se manifeste par des difficultés sociales et un isolement.
Comorbidité avec d’autres troubles (SZ)
La comorbidité avec des troubles de la personnalité (évitante, paranoïaque, dépendante, antisociale) est courante et influence l’évolution de la schizophrénie.
Les troubles liés à l’usage de substances, comme l’alcool et le cannabis, doivent être évalués dans le cadre du traitement.
Les symptômes concomitants des troubles de l’humeur, notamment le trouble dépressif caractérisé, et des troubles anxieux, comme les phobies sociales, sont également importants à considérer.
Une attention particulière à ces comorbidités peut améliorer les résultats cliniques et la gestion de la schizophrénie.
Traitements SZ
Le traitement de la schizophrénie doit être holistique, intégrant des interventions pharmacologiques et psychologiques.
Les antipsychotiques sont souvent utilisés pour gérer les symptômes positifs, tandis que des thérapies cognitivo-comportementales peuvent aider à traiter les symptômes négatifs.
L’évaluation continue des symptômes et des comorbidités est essentielle pour adapter le traitement et améliorer la qualité de vie des patients.
Les programmes de réhabilitation psychosociale peuvent également jouer un rôle crucial dans la réintégration des patients dans la communauté.
Facteurs génétiques liée à la SZ ; Études sur les jumeaux et la famille
Les études sur les jumeaux montrent que la prédisposition génétique joue un rôle significatif dans la schizophrénie.
Les proches des personnes atteintes présentent une susceptibilité accrue à d’autres troubles mentaux, comme le trouble de la personnalité schizotypique.
Les résultats indiquent que les facteurs environnementaux peuvent également influencer l’apparition de la maladie.
Facteurs génétiques liée à la SZ ; Génétiques moléculaires et polygéniques
La prédisposition génétique à la schizophrénie n’est pas liée à un seul gène, mais à plusieurs variations génétiques.
Des études ont identifié des polymorphismes mononucléotidiques associés à la schizophrénie et à d’autres troubles psychiatriques.
La recherche continue d’explorer les gènes spécifiques, notamment dans les régions des chromosomes 3p21 et 10q24 et dans 2
sous-unités calciques nommées CACNA1C et CANB2.
Facteurs biochimiques; Rôle de la dopamine dans la SZ
La théorie de l’hyperactivité de la dopamine est l’une des plus anciennes concernant la schizophrénie.
Les antipsychotiques agissent en bloquant les récepteurs dopaminergiques, réduisant ainsi certains symptômes de la maladie.
Les antipsychotiques de première génération ciblent principalement les récepteurs D2, tandis que ceux de deuxième génération agissent sur D3 et D4.
Facteurs biochimiques; autres neurotransmetteurs et le cortex préfrontal dans la SZ
D’autres neurotransmetteurs comme le glutamate et la sérotonine sont également impliqués dans la schizophrénie.
Le cortex préfrontal est crucial pour des fonctions telles que le discours et la prise de décision, souvent altérées chez les patients.
Des études montrent que l’activité anormale dans le cortex préfrontal peut contribuer aux hallucinations auditives.
Le Cortex Préfrontal et la Schizophrénie; Rôle du Cortex Préfrontal
Le cortex préfrontal est crucial dans la régulation des comportements tels que le discours, la prise de décision et les actions volontaires, tous perturbés chez les personnes atteintes de schizophrénie.
Les hallucinations auditives sont souvent associées à une activité accrue dans le gyrus temporal, en plus de l’activité du cortex préfrontal.
Des études d’imagerie par résonance magnétique (IRM) montrent une diminution du volume de matière grise dans le cortex préfrontal chez les patients schizophrènes.
Des taux métaboliques faibles dans le cortex préfrontal ont été observés, indiquant une dysfonction dans cette région cérébrale.
Ces anomalies peuvent être liées à des lésions cérébrales survenues pendant la grossesse ou l’accouchement.
La maturation du cortex préfrontal peut être retardée, ce qui pourrait expliquer l’apparition tardive des symptômes de la schizophrénie.
Le Cortex Préfrontal et la Schizophrénie ; Études et Observations
Waddington et ses collaborateurs ont étudié les anomalies congénitales et leur lien avec la schizophrénie, trouvant que des anomalies craniofaciales doublent le risque de développer la maladie.
Les complications à l’accouchement, telles que la réduction de l’apport en oxygène au cerveau, sont des facteurs de risque importants.
Les lésions cérébrales précoces peuvent entraver le développement normal du cerveau, ce qui se manifeste plus tard dans la vie.
L’activité dopaminergique atteint son pic à l’adolescence, coïncidant avec l’apparition des premiers symptômes de la schizophrénie.
Les facteurs environnementaux, tels que le stress psychologique, interagissent avec les prédispositions biologiques pour influencer le développement de la maladie.
Le modèle biopsychosocial souligne l’importance de l’interaction entre les facteurs biologiques et environnementaux.
Facteurs Congénitaux et Développementaux ; Anomalies Congénitales et Schizophrénie
Les anomalies congénitales, comme les malformations craniofaciales, sont souvent liées à des troubles du spectre de la schizophrénie.
Les études montrent que les déficits fonctionnels précoces augmentent le risque de schizophrénie à l’âge adulte.
Les facteurs biologiques, tels que la malnutrition maternelle, peuvent également jouer un rôle dans le développement de la maladie.
Les lésions cérébrales subies pendant la grossesse ou l’accouchement peuvent avoir des conséquences à long terme sur la santé mentale.
La recherche continue d’explorer les liens entre les anomalies congénitales et les troubles psychologiques.
Les résultats suggèrent que les interventions précoces pourraient réduire le risque de développement de la schizophrénie.
Facteurs Congénitaux et Développementaux; Impact du Stress Psychologique
Le stress psychologique est un facteur majeur dans le développement de la schizophrénie, interagissant avec des prédispositions génétiques.
Une augmentation du stress de la vie est associée à un risque accru de rechute chez les patients schizophrènes.
Les programmes de gestion du stress peuvent réduire les réadmissions à l’hôpital après traitement.
Les facteurs sociaux, tels que la classe sociale et la dynamique familiale, influencent également le stress et le développement de la maladie.
Les recherches montrent que les patients issus de milieux socio-économiques défavorisés présentent des taux plus élevés de schizophrénie.
La théorie de la sélection sociale suggère que les personnes atteintes de schizophrénie peuvent dériver vers des quartiers pauvres en raison de leurs difficultés cognitives.
Rôle de la Famille dans la Schizophrénie
; Étiologie Familiale
Les théoriciens ont longtemps souligné l’importance des relations familiales, en particulier la relation mère-enfant, dans le développement de la schizophrénie.
Le terme ‘mère schizophrénogène’ décrit une mère perçue comme froide et dominatrice, associée à l’apparition de la maladie chez l’enfant.
Une communication parentale déficiente est également liée à l’étiologie de la schizophrénie, bien que ce ne soit pas exclusif à ce trouble.
Les études montrent que les familles avec une faible expressivité émotionnelle ont moins de rechutes chez les patients.
En revanche, une ambiance familiale avec une forte expressivité émotionnelle est associée à un taux de rechute plus élevé.
Le niveau de critiques perçues par les patients est un indicateur important pour prédire les rechutes.
Rôle de la Famille dans la Schizophrénie
; Critiques Perçues et Rechutes
Les critiques perçues par les patients peuvent exacerber les symptômes de la schizophrénie et influencer leur rétablissement.
Les critiques sont liées à d’autres troubles cliniques, comme la dépression, et peuvent aggraver la condition des patients.
Les études indiquent deux interprétations du fonctionnement de l’expressivité émotionnelle : causale et réactive.
Les patients ayant des symptômes négatifs sont plus susceptibles de recevoir des critiques de leur entourage.
La gestion des critiques et des relations familiales est cruciale pour le traitement et le rétablissement des patients.
Les interventions familiales peuvent améliorer l’adaptation des patients après leur sortie de l’hôpital.
Traitements de la Schizophrénie; Approches Multimodales
L’Association Américaine de Psychiatrie recommande un protocole de traitement multimodal pour améliorer le fonctionnement des patients.
Cela inclut la prescription d’antipsychotiques pour contrôler les symptômes aigus et favoriser l’adhésion au traitement.
L’identification et le traitement des troubles concomitants, comme les troubles de l’usage de substances, sont essentiels.
Les thérapies psychosociales visent à améliorer les symptômes et le fonctionnement social et professionnel des patients.
Les traitements doivent être adaptés aux besoins individuels des patients pour être efficaces.
La collaboration entre professionnels de la santé et familles est cruciale pour le succès du traitement.
Traitements de la Schizophrénie ; Traitements Biologiques
L’électroconvulsothérapie et la psychochirurgie, comme la lobotomie, ont été utilisées dans le passé pour traiter la schizophrénie.
La lobotomie, inventée par Egas Moniz en 1935, a montré un taux de réussite mais a été abandonnée en raison des effets secondaires.
La leucotomie est une forme plus ciblée de lobotomie, mais elle a également été abandonnée en raison de ses effets indésirables.
Aujourd’hui, des approches modernes comme la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS) sont utilisées pour traiter certains symptômes, comme les hallucinations auditives.
Les traitements pharmacologiques, notamment les antipsychotiques, ont révolutionné le traitement de la schizophrénie depuis les années 1950.
Les antipsychotiques de première génération bloquent les récepteurs D2, tandis que ceux de deuxième génération agissent sur plusieurs récepteurs, entraînant moins d’effets indésirables.
Médicaments antipsychotiques; Antipsychotiques de première et deuxième génération
Les antipsychotiques de première génération (classiques) bloquent principalement les récepteurs D2, ce qui peut entraîner des effets secondaires significatifs.
Les antipsychotiques de deuxième génération (atypiques), comme la clozapine, agissent sur les récepteurs D3, D4, S2 et S3, réduisant ainsi les effets indésirables par rapport aux classiques.
Ces médicaments, à des doses efficaces, minimisent les risques de morbidité et de mortalité associés à la schizophrénie.
Ils ont un impact majeur sur les neurotransmetteurs sérotoninergiques et les récepteurs 5HT, influençant l’humeur et le comportement.
Un effet indésirable notable est le syndrome métabolique, qui peut entraîner une sensation de faim insatiable et un gain de poids, posant des problèmes de santé.
Les antipsychotiques atypiques sont souvent préférés en raison de leur profil d’effets secondaires plus favorable.
Comparaison des antipsychotiques
Première génération d’antipsychotique :
Récepteur ciblé est D2
Effet secondaire : effet extrapyramidaux
Ex : Halopéridol
Deuxième génération d’antipsychotique :
Récepteurs ciblés sont D3, D4, S2, S3
Effets secondaire ont moins d’effets indésirables
Ex : Clozapine
Psychothérapies pour SZ; Types de psychothérapies
Les psychothérapies se divisent en deux catégories principales : psychosociales et cognitives-comportementales.
Elles visent à aider les personnes atteintes de schizophrénie et leurs proches à mieux gérer la maladie.
Ces thérapies améliorent l’efficacité du traitement pharmacologique en réduisant le taux de rechute.
L’entraînement aux habiletés sociales est un aspect clé, enseignant des comportements sociaux essentiels pour l’intégration communautaire.
Les compétences enseignées incluent l’autogestion de la médication, l’établissement de relations amicales, et la résolution de conflits interpersonnels.
Le modèle théorique repose sur le concept d’efficacité de Bandura, soulignant que les individus peuvent apprendre à contrôler leurs comportements et symptômes.
Psychothérapies pour SZ ; Thérapies familiales
Les thérapies familiales visent à améliorer l’atmosphère familiale et à soutenir les proches des personnes atteintes de schizophrénie.
Elles fournissent des informations sur la vulnérabilité au stress et les signes de rechute imminente.
Les interventions encouragent la communication et la résolution de problèmes au sein de la famille.
Elles aident à élargir les réseaux sociaux de soutien pour le patient et sa famille.
Ces thérapies ont prouvé leur efficacité pour réduire la détresse des parents et améliorer la communication familiale.
L’objectif est d’offrir de l’espoir et de mieux comprendre le processus de rétablissement.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ;
Efficacité de la TCC pour la SZ
La TCC est recommandée pour les personnes souffrant de troubles psychotiques, comme la schizophrénie, qui présentent des symptômes malgré la médication.
Des études montrent que les voix entendues par les patients peuvent être attribuées à une erreur d’attribution de leur discours interne.
La TCC peut réduire l’intensité et la fréquence des voix, ainsi que la détresse associée, en amenant le patient à douter de leur pouvoir.
Les pensées délirantes varient dans le temps, et la TCC peut aider à modifier les biais cognitifs présents.
Plusieurs méta-analyses ont démontré l’efficacité de la TCC pour diminuer les symptômes psychotiques et améliorer le bien-être général.
Les résultats de la TCC sont comparables à ceux des antipsychotiques pour les patients qui refusent de prendre des médicaments.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour la SZ ; Étude de cas de Brian
L’étude de cas de Brian illustre l’enchevêtrement des croyances et des schémas cognitifs avec les symptômes d’hallucinations auditives.
Cette approche permet de mieux comprendre comment les croyances erronées peuvent exacerber les symptômes psychotiques.
Les interventions thérapeutiques peuvent aider à défaire ces schémas et à améliorer le fonctionnement social.
Enjeux contemporains dans le traitement de la schizophrénie; Interventions psychosociales et pharmacologiques
Les approches contemporaines intègrent les interventions pharmacologiques et psychosociales pour un traitement global.
Les familles et les patients reçoivent des informations réalistes sur la schizophrénie, soulignant que le rétablissement est possible.
L’importance d’une intervention précoce est reconnue pour influencer positivement l’évolution de la maladie.
Les programmes communautaires, comme AMI-Québec, offrent soutien et information aux familles touchées par la schizophrénie.
Les médicaments ne constituent qu’une partie du traitement global, et l’éducation est essentielle.
Enjeux contemporains dans le traitement de la schizophrénie ; Problèmes d’itinérance et de santé mentale
Au Canada, environ 30-35% des sans-abri souffrent de maladies mentales, dont la schizophrénie.
Le projet Chez Soi, lancé en 2009, vise à fournir un logement à long terme aux sans-abri, en considérant cela comme une solution plus humaine et économique.
Ce projet a été mis en œuvre dans cinq villes canadiennes.
Enjeux contemporains dans le traitement de la schizophrénie ; Emploi et logement
L’accès à l’emploi est un défi majeur pour les personnes atteintes de troubles mentaux en raison des préjugés.
Avoir un emploi peut réduire les symptômes psychiatriques et améliorer l’estime de soi.
Des programmes de soutien à l’emploi au Canada aident près de 50% des personnes atteintes à trouver un emploi.
Une étude à Toronto a révélé que la discrimination dans le logement est un problème courant pour les personnes atteintes de troubles mentaux.
Enjeux contemporains dans le traitement de la schizophrénie ; Désestigmatisation de la schizophrénie
Les efforts pour désestigmatiser la schizophrénie doivent se poursuivre, car de nombreux stéréotypes négatifs persistent.
Une étude a révélé que 54% des personnes interrogées considèrent les personnes atteintes comme violentes.
Les médias jouent un rôle dans la propagation de ces stéréotypes, souvent en présentant des récits négatifs.
Il est crucial de continuer à éduquer le public pour contrer la stigmatisation associée à la maladie mentale.
Trouble du sadisme sexuel selon le DSM-5 critère A et B
Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par la souffrance physique ou psychologique d’une autre personne, se manifestant sous la forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements.
L’individu a mis en acte ses pulsions sexuelles avec une personne non consentante ou les fantasmes, les pulsions sexuelles ou les comportements entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Trouble pédophilie critère A, B, C
Pendant une période d’au moins 6 mois, présence de fantasmes entraînant une excitation sexuelle intense et récurrente, de pulsions sexuelles ou de comportements impliquant une activité sexuelle avec un enfant ou plusieurs enfants prépubères (généralement âgés de 13 ans ou moins).
L’individu a mis en actes ces pulsions sexuelles, ou les pulsions sexuelles ou les fantasmes entraînent une détresse importante ou des difficultés relationnelles.
L’individu est âgé de 16 ans ou plus et a au moins 5 ans de plus que l’enfant ou les enfants mentionné(s) au critère A.
N.B. : Ne pas inclure un individu en fin d’adolescence qui entretient des relations sexuelles avec un enfant de 12-13 ans.
Voyeurisme selon le DSM-5 critère A,B,C
Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par le fait d’observer une personne qui ne se doute de rien, nue,
en train de se déshabiller ou d’avoir des rapports sexuels, se manifestant sous la forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements.
L’individu a mis en actes ses pulsions sexuelles avec une personne non consentante, ou les pulsions sexuelles ou les fantasmes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
L’individu faisant l’expérience de cette excitation et/ou ayant mis en actes ses pulsions est âgé d’au moins 18 ans.
caractéristiques des voyeurs
Travaille généralement printemps, été , automne, après le coucher du soleil, il sont généralement fière de leur forme physique (doivent souvent passer des clôtures, grimpe des échelles). Davantage retrouvée dans des banlieues (ex : Laval) derrière les maisons.
les différentes paraphilies
Necrophilie
Pédophilie
Voyeurisme
Exhibitionnisme
Frotteurisme
Fétichisme selon le DSM critère A, B, C
Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente provoquée soit par l’utilisation d’objets, soit par un intérêt hautement spécifique pour une ou plusieurs parties non génitales du corps, se manifestant sous la forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements.
Les fantasmes, les pulsions sexuelles ou les comportements entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou
dans d’autres domaines importants.
Les objets fétiches ne se limitent pas à des vêtements utilisés pour se travestir (comme dans le transvestisme) ou des appareils conçus pour la stimulation tactile des organes
génitaux (p. ex. un vibromasseur).
Frotteurisme
Meilleur moment pour les frotteurs heure de pointe dans le métro. Un peu comme les exhibitionnisme et le voyeur, ils ont toujours une manière de s’échapper
Trouble frotteurisme selon le DSM-5 critère A et B
Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par le fait de toucher ou se frotter contre une personne non consentante, se manifestant sous la forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements.
L’individu a mis en actes ses pulsions sexuelles avec une personne non consentante, ou les pulsions sexuelles ou les fantasmes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Quoi faire en temp qu’intervenant pour les paraphilies (modèle actuariel)
poser les questions suivante
—–> Est-ce que les deux personne ont 18 ans et + , est-ce que les deux personnes sont consentantes.
Toutefois, malgré les réponses positives à ces questions il peut y avoir de la détresse comme dans le cas du transvestisme constant.
Si la réponse est oui au deux questions = pas de paraphilie
de 40 à 1h20 minutes enregistrement
jjbjbnjknjk
Qu’est-ce qui fait en sorte que quelqu’un a un paraphilie
Conditionnement classique, opérant
Système de développement de préférence sexuelle plus perturbé chez les hommes (hormonale)
Expérience traumatique
Apprentissage vicariant (peut d’évidence)
Influence socio-culturelle
Attirance pour l’interdit
Manque d’empathie
Pornographie
Niveau d’intelligence (retard mental)
Milieux ruraux (surtout pour la bestialité)
Niveau socio-économique
Abus de substance
Trouble de personnalité
Recherche de pouvoir
Prédisposition génétique
Maltraitance
Niveau d’éducation
Testostérone et agression
On pensait que les agresseurs sexuels avaient plus de testostérone, mais on a découvert qu’il n’y a pas de différence significative.
1h40
Le niveau de maltraitance est aussi le même
Influence socio-culturelle en ce qui concerne les paraphilies
Généralement les cultures dans le monde cherchent la protection des femmes et des enfants. Les recherchent sont mêlés puisqu’une culture est complexe.
Meilleur explication pour les paraphilies
Causé par un modèle béhavioral-cognitive. Les recherchent vont dans ce sens
Mesurer les paraphilies
pléthysmographie, mesure de l’excitation sexuelle
Traitement des paraphilies
- En groupe de 8 à 12
- 3 heures par jour
- 5 jours par semaine
- 8 mois
En travaillant sur les volets suivant :
Déni et minimisation (ex: je suis pas coupable —-> ne peut pas traiter quelqu’un qui ne veut pas être traiter ou quelqu’un qui minimise)
Distorsions cognitives (correction de la minimisation)
Habilites sociales (délinquant, agresseurs -> peu habilité sociale)
Affirmation de soi
Contrôle de la colère
Éducation sexuelle
Empathie envers la victime (écriture d’une lettre d’excuse)
Prévention de la rechute
Deux problèmes ce pose sur une étude pour évaluer ce traitement ——–> carte blanche du service correctionnel, il faut du temps pour évaluer si il y a une récidive.
le traitement n’était pas très efficace en ce qui concerne une récidive
Trouble masochisme sexuel dans le DSM-5
A. Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par le fait d’être humilié, battu, attaché ou par tout autre acte entraînant de la souffrance, se manifestant sous la forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements.
B. Les fantasmes, les pulsions sexuelles ou les comportements entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Spécifier si :
Avec asphyxiophilie : Si l’individu s’empêche de respirer pour obtenir une excitation sexuelle.
Spécifier si :
En environnement protégé : Cette spécification est essentiellement applicable aux individus vivant en institution ou dans d’autres cadres où les opportunités d’avoir des comportements de masochisme sexuel sont restreintes.
En rémission complète : L’individu n’a pas souffert ou présenté d’altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants depuis au moins 5 ans en milieu non protégé.
Trouble transvestisme selon le DSM-5 critère A et B
A. Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par le fait de se travestir, se manifestant sous la forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements.
B. Les fantasmes, les pulsions sexuelles ou les comportements entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres individus domaines importants.
Autre trouble paraphilique spécifié selon le DSM-5
Cette catégorie correspond à des tableaux cliniques caractéristiques de troubles paraphiliques, entraînant une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants mais ne remplissant pas tous les critères des troubles spécifiques décrits précédemment dans ce chapitre. La catégorie des autres troubles paraphiliques spécifiés est utilisée dans des situations où le clinicien décide de communiquer la raison particulière pour laquelle les critères d’aucun trouble paraphilique spécifique ne sont remplis totalement par le tableau clinique. Cela est fait en notant « autre trouble paraphilique spécifié » puis la raison particulière (p. ex. « zoophilie »).
Exemples (non exhaustifs) de tableaux cliniques qui peuvent être spécifiés en utilisant la désignation « autre trouble paraphilique spécifié » : excitation sexuelle intense et récurrente suscitée par une scatologie téléphonique (appels téléphoniques obscènes), une nécrophilie (cadavres), une zoophilie (animaux), une coprophilie (excréments), une clystérophilie (lavement) ou une urophilie (urine), présentes depuis au moins 6 mois et entraînant une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Trouble exhibitionniste selon le DSM-5 critère A et B
A. Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par le fait d’exhiber ses organes génitaux devant une personne prise au dépourvu, se manifestant sous la forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements.
B. L’individu a mis en actes ses pulsions sexuelles avec une personne non consentante, ou les pulsions sexuelles ou les fantasmes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Caractéristiques des exhibitionnistes
Travaille davantage à la fin du printemps et en été, dans les parcs, les routes passantes, etc. Si un policier s’envient, il saute sur un vélo et partent
Sadisme sexuel
Généralement pas de consentement
Le viol dans le code criminel
On utilise pas le mot viol dans le système légal, ni un terme de santé mentale. Dans le système légal on parle d’agression sexuelle
Canada progrès recherche
Un des pays ayant le plus d’avancée en recherche pour l’évaluation et le traitement des agresseurs sexuels grâce au services correctionnel du Canada.
Le traitement des problèmes liés à l’identité sexuelle
On aborde ici 2 types d’interventions destinées à aider les personnes aux prises avec des problèmes liés à l’identité de genre :
- Modifier la physiologie pour l’adapter à la
psyché. - Modifier la psyché pour l’adapter à la
physiologie.
Le trouble de l’identité sexuelle et la dysphorie de genre
Un homme peut être attiré par les hommes (orientation sexuelle) sans pour autant se prendre pour une femme (d’identité sexuelle).
Les caractéristiques du trouble de l’identité sexuelle
Le trouble de l’identité sexuelle, ou transexualisme ne fait plus partie du DSM 5. Les personnes qui l’affectent ont le sentiment profond depuis la petite enfance d’appartenir au sexe opposé. Elle déteste les vêtements et les activités propres à leur jour de naissance.
Les personnes souffrant de problèmes liés à l’identité de genre suscitent souvent la désapprobation et sont victimes de discrimination en matière d’emploi quand elle choisit de se travestir. Le travestissement est moins problématique pour les femmes parce que la mode leur permet de porter des vêtements masculins.
Le DSM 5 a conservé une section sur la dysphorie de genre afin de tenir compte des personnes qui éprouvent un sentiment de détresse lié à leur identité de genre.
Le traitement des problèmes liés à l’identité sexuelles
Les changements physiologiques
En général, une personne qui adhère à un programme visant à modifier ses caractéristiques physiques doit suivre une psychothérapie d’une durée de 6 à 12 mois durant laquelle on aborde les sentiments probables d’anxiété et aussi les diverses options pour transformer son corps.
Certains s’en tiennent à la chirurgie plastique pour les trans par exemple (traitement d’électrolyse, hormones ou inversion sexuelle chirurgicale).
L’inversion sexuelle chirurgicale
Opération existante depuis 1930 qui consiste à modifier les organes génitaux pour qu’ils ressemblent davantage à ceux d sexe opposé.
- Les hommes y ont plus recours que les
femmes. - En 1979, il était dit qu’elle n’avait aucun
avantage sur le plan de la réadaptation
sociale, ce qui a entraîné l’abolition du
programme de réassignation sexuelle
chirurgicale de faculté de médecine de John
Hopkins. - Par la suite, des conclusions plus favorables
ont été tirées en 1990 : sur 130 femmes, 97%
étaient satisfaites de leur phalloplastie et les
hommes 87%. - Pour présager une bonne adaptation post-
opératoire, les facteurs préopératoires
comprenaient : une connaissance adéquate
des limitations et des conséquences réelles
de la chirurgie et une psychothérapie dans le
cadre d’un programme établi sur l’identité du
genre.
Les paraphilies
Ce sont des troubles caractérisés par un intérêt sexuel pour des objets ou des activités sexuelles inusités.
On dit qu’il y a une déviation dans les préférences sexuelles :
“para” : à côté de
“philia” : amour
- Les fantasmes, les désirs ou les comportements doivent durer au moins 6 mois et provoquer une détresse ou une altération du fonctionnement considérables.
- Un individu recevra le diagnostic de paraphilie seulement si ces fantasmes, désirs sont récurrents ou s’ils lui causent une souffrance importante.
- Une enquête canadienne a révélé que 50% des hommes ont des fantasmes voyeuristes (regarder des femmes nues à leur insu).
Les critères diagnostiques de la détresse et de l’altération du fonctionnement définis dans le DSM
Problématiques parce que beaucoup qui adoptent ces comportements typiques ne souffrent pas et fonctionnent normalement.
Ainsi, selon les critères du DSM, un individu avec des comportements de paraphilie, mais qui ne présente aucune détresse ou de dysfonctionnement ne recevra pas de diagnostic.
Par conséquent, beaucoup de chercheurs dans ce domaine s’en tiennent à une définition plus comportementale des paraphilies et laissent de côté ces 2 aspects (détresse et dysfonctionnement).
Le DSM-5 fait désormais la distinction entre les comportements paraphiliques (sans détresse) et les troubles paraphiliques (avec détresse).
Les paraphilies peuvent souvent coexister chez une même personne et peuvent refléter d’autres troubles mentaux comme la schizophrénie, la dépression ou un trouble de la personnalité.
Il n’existe pas de prévalence précise à ce trouble, les personnes qui participent à une enquête choisissent souvent de ne pas le révéler.
Le fétichisme
La personne est à la recherche de l’excitation sexuelle par le contact avec des objets, vêtements, partie du corps non génitales ou autres.
Touche surtout les hommes : ils éprouvent une excitation sexuelle intense et récurrente liée à des objets appelés “fétiches” (ex chaussures de femmes) et sa présence est essentielle pour que l’excitation se produise.
Sources courantes d’excitation pour les fétichistes
- Les pieds
- Chaussures
- Collants transparents
- Articles en latex (gants et imperméables)
- Articles de toilettes
- Vêtements en fourrure
- Sous-vêtements féminins
Certains portent le fétiche sur eux et font avec pleins de trucs dégueu, d’autres préfèrent que leur partenaire le porte pendant des rapports sexuels.
Certains les collectionnent et vont même jusqu’au cambriolage pour enrichir cette collection (ex Russel Williams).
fétichisme ; suite
Une équipe de recherche a conclu que ses “collectionneurs” s’efforcent d’entretenir un sentiment de contrôle et de pouvoir, même s’ils conservent des éléments susceptibles de les incriminer.
L’attirance qu’éprouve le fétichiste envers l’objet est de nature compulsive et ressentie comme involontaire et irrésistible.
La différence qui distinguent le fétichisme de l’attrait ordinaire des hétéros pour des collants transparents par ex : c’est la focalisation érotique.
En effet, pour des bottes par ex, le fétichiste devra la toucher pour ressentir une excitation sexuelle intense.
- Le trouble apparait généralement à
l’adolescence ou même l’enfance. - Le trouble fétichisme coexiste souvent avec
d’autres paraphilies comme la pédophilie, le
sadisme et le masochisme.
Le trouble transvestisme
Le diagnostic de ce trouble s’applique aux hommes qui éprouvent une excitation sexuelle intense au fait de s’habiller en femmes tout en continuant de s’identifier au genre masculin.
- Il peut varier et reposer sur le fait de porter
seulement des sous-vêtements féminins
sous des vêtements masculins jusqu’au
travestissement complet. - Certains travestis aiment se montrer en
public sous l’apparence de femme, d’autres
seulement en boîte pour le plaisir des clients
qui aiment ça. - Toutefois, ces derniers ne sont pas
considérés comme souffrant de ce trouble,
sauf si il provoque une excitation sexuelle.
Ray Blanchard a inventé le terme “autogynéphile” pour désigner la tendance d’un homme à être sexuellement excité par la pensée ou l’image de soi en femme. Il souligne qu’elle est généralement associée au travestissement, mais pas toujours.
caractéristiques du transvestisme
- Les premiers signes apparaissent souvent
sous forme de travestissement partiel
pendant l’enfance ou l’adolescence. - Les travestis sont homosexuels, toujours de
sexe masculin et se travestissent souvent de
façon épisodique plutôt que régulière. - Ces derniers mènent souvent une vie
normal, sont mariés et se travestissent dans
l’intimité. - Il s’agit d’une paraphilie auquel les critères
de détresse et de l’altération du
fonctionnement définis dans le DSM ne
s’appliquent pas du tout. - Cependant, elle peut s’intensifier avec le
temps et évoluer vers la dysphorie de genre
définie comme une détresse face à son sexe
de naissance (pas trouble de l’identité
sexuelle).
La pédophilie
Selon le DSM, la pédophilie affecte les adultes qui sont sexuellement excités par les contacts physiques et souvent sexuels avec des enfants prépubères sans lien de parenté avec eux.
Le DSM-5 indique que l’individu doit être âgé d’au moins 16 ans et avoir au moins 5 ans de plus que l’enfant.
- Les études ne sont pas d’accord sur le fait les pédophiles préfèrent les enfants prépubères dit dans le DSM.
- En effet, une analyse effectuée par Marshall a révélé que certains pédophiles s’en prennent aux enfants prépubères qui n’ont pas l’âge légal pour consentir à des relations sexuelles avec un adulte.
- Selon un sondage, près de 50% se considèrent pédophiles, mais ne sont jamais passé à l’acte, ce qui remet en question la tendance à assimiler ce trouble aux actions commises seulement.
- Ce trouble touche plus d’homme que de
femme. - Ce trouble coexiste souvent avec des troubles anxieux et de l’humeur, l’usage de substances et d’autres paraphilies.
Le pédophile peut être hétéro ou homo.
Pornographie et pédophilie
- Une étude canadienne a révélé qu’un délit lié à la pornographie juvénile est un indicateur diagnostique de la pédophilie plus solide que des antécédents réels de services sexuels commis sur des enfants.
- Une autre étude, l’utilisation fréquence de la pornographie était un prédicteur fiable de récidive.
- La libération conditionnelle des pédophiles est souvent assortie d’une restriction de l’accès à internet.
- De plus internet a aussi favoriser les recherches sur la pédophilie.
On pourrait classer une minorité de ces pédophiles parmi les sadiques sexuels ou les personnalités antisociales (psychopathes), qui infligent de graves blessures physiques à leurs victimes.
Qu’ils soient psychopathes ou non, ces individus seraient plutôt des violeurs d’enfants que des pédophiles.
L’inceste
Il se définit comme des relations sexuelles entre des parents proches ou alliés à un degré qui entraîne la prohibition du mariage.
- L’inceste père-fille est considéré comme plus
pathologique car elle est associée à une
détresse aussi importante que chez les
victimes de l’inceste commis par un père ou
un beau-père. - On a montré une corrélation entre l’inceste
frère-sœurs et une fréquence beaucoup plus
élevée de pénétration sexuelle. - L’inceste est tabou dans presque toutes les
sociétés humaines sauf dans l’Egypte
ancienne. - Cette union sexuelle entraîne de graves
déficiences congénitales. - Des données indiquent que la structure des
familles touchées par l’inceste est
excessivement patriarcale et traditionnelle. - La prévalence de l’inceste est plus élevée
quand la mère est absente ou handicapée.
Dans le DSM l’inceste est présenté comme un sous type de pédophilie. Cependant plusieurs éléments les distinguent…
- L’inceste a lieu entre les membres d’une même famille.
- Les victimes sont souvent plus âgées que celle des pédophiles.
- Les évaluations du risque concernant les délinquants incestueux sous-estiment considérablement la menace que représentent ces individus. Ils pensent qu’il représente un faible risque de récidive Or c’est faux de plus près de 2/3 ont affirmé avoir commis des agressions non incestueuses ceux qui laissent croire qu’ils sont aussi pédophiles.
- Les pères incestueux qui agressent seulement leur fille présentent un niveau de psychopathie plus faible que les pères qu’ils commettent aussi des agressions extrafamiliales.
- Le pléthysmographe permet de mesurer l’excitation pour les intérêts pédophiles.
Le voyeurisme
Le trouble voyeurisme se caractérise par la présence d’une excitation sexuelle intense liée au fait d’observer une personne nue ou en train de se déshabiller ou d’avoir des rapports sexuels.
- Le vrai voyeur presque toujours de sexe masculin n’est pas particulièrement excité à la vue d’une femme qui se déshabille juste pour lui => l’élément de risque semble jouer un rôle important car le voyeur est excité lorsqu’il imagine la réaction de la femme s’il découvre qu’il la regarde.
- Début généralement à l’adolescence on croit qu’ils craignent les contacts plus directs peut-être en raison de leur faible niveau de compétence sociale.
L’exhibitionnisme
Présence d’une excitation sexuelle récurrente liée au fait d’exhiber ses organes génitaux devant une personne prise au dépourvu parfois un enfant.
- La personne cherche rarement un contact, l’excitation il y a des fantasmes.
- Le besoin de s’exhiber semble impérieux et pratiquement irrépressible et il serait déclenché par l’anxiété et l’agitation ainsi que l’excitation, quoi.
- Les exhibitionnistes sont plus excités que les non exhibitionnistes à la vue d’images de femmes entièrement vêtues dans des situations non sexuelles.
Le frotteurisme
Présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente liée au fait de se toucher ou de se frotter contre une personne non consentante.
- Se produit généralement dans des lieux où il
est facile de s’échapper. - Semble apparaître à l’adolescence.
Le masochisme et le sadisme sexuel
Sadisme : Présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par la souffrance physique ou psychologique d’une autre personne.
Masochisme : présence d’une excitation sexuelle intense provoquée par le fait de souffrir ou d’être humilié.
- Apparaît à l’âge adulte.
- Le masochisme est plus répandu que le
sadisme. - Infantilisme : Partenaire désire être traité
comme un enfant sans défense et qu’on lui
mette une couche. - Hypoxyphilie : manque d’oxygénation
obtenue par divers moyens.
L’étiologie des paraphilies ; Les théories psychodynamiques
Mécanisme de défense qui empêche le moi d’affronter ses peurs et ses souvenirs refoulés et représentent des fixations au stade prégénital du développement psychosexuel.
L’étiologie des paraphilies ; Les théories cognitives et comportementales
Conditionnement classique qui, de façon aléatoire, allie l’excitation à des stimuli considérés comme non conforme dans notre culture.
- La plupart des théories sur les paraphilies sont multidimensionnelles et attribuent celles-ci à la conjonction d’un certain nombre de facteurs tels que l’histoire des individus, les premières expériences, le faible niveau de compétence sociale, le manque d’estime de soi, à la solitude, l’absence de relations intimes.
- Les distorsions cognitives jouent également un rôle dans les paraphilies.
- Conditionnement opérant : de nombreuses phases affiliées sont attribuées à des compétences sociales inadéquates ou à des tendances des parents ou des proches à renforcer certains traits peu conventionnels chez l’enfant.
L’étiologie des paraphilies ; Les théories biologiques
Comme la majorité sont des hommes, incriminent les androgènes et notamment la testostérone.
Les différences au niveau du cerveau avec un dysfonctionnement du lobe temporal.
Le traitement des paraphilies
- Comme la plupart sont illégaux, la majorité sont incarcérés et doivent suivre une thérapie sur une ordonnance du tribunal. Les résultats sont très variables, le taux de succès allant de d’un faible 30% à plus de 90%.
- Le thérapeute peut montrer qu’il comprend la réticence du délinquant à admettre qu’il en est un, ce qui aura pour effet de réduire ses défenses et son hostilité. Le thérapeute peut proposer aux délinquants des thérapies susceptibles de l’aider à mieux maîtriser son comportement et souligner les conséquences négatives du refus de suivre un traitement.
- Après avoir expliqué les bienfaits, le thérapeute peut faire une intervention paradoxale en affirmant qu’il doute que son client soit motivé à entreprendre. Il le met ainsi au défi de surmonter ses réticences afin de prouver que le thérapeute a tort.
- Il peut expliquer au client qui devra subir une évaluation psychophysiologique ce qui implique que ces penchants seront peut-être mis à jour alors qu’il ne les a pas reconnus.
Les dysfonctions sexuelles et le cycle de la réponse sexuelle humaine
Les dysfonctions sont divisées en plusieurs catégories, de points : les troubles du désir, les troubles de l’excitation, les troubles de l’orgasme, les troubles liés à des douleurs…
Les symptômes doivent être persistants et récurrents et provoquer une détresse significative ou de graves difficultés interpersonnelles.
Les 4 phases de la sexualité : le désir, l’excitation, l’orgasme, la résolution.
Le désir, l’excitation, l’orgasme, la résolution.
La description est l’éthologie des dysfonctions.
Les troubles du désir
La diminution du désir et l’absence ou l’insuffisance de fantasmes érotiques chez l’homme. Sa forme la plus profonde est appelée aversion sexuelle. Elle désigne la tendance à éviter presque tout le contact génital avec une autre personne.
- Les causes de la baisse sont peu connues. On peut parler de facteurs religieux pas peur de perdre le contrôle, la peur d’une grossesse, la dépression, les effets indésirables de certains médicaments, la perte d’intérêt résultant de facteurs comme mauvaise hygiène personnelle du partenaire.
- Les facteurs causals potentielles on peut noter le manque de dialogue des femmes avec leurs maris qui se disent mécontentes de la façon dont leur couple les nourrissent les conflits, les traumatismes sexuels, la peur d’avoir des maladies transmissibles.
les troubles de l’excitation sexuelle
Certaines personnes éprouvent facilement ou assez facilement du désir, mais ont du mal à atteindre ou à maintenir leur excitation.
Les sous-types de troubles sont :
- Le trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme : lubrification insuffisante et généralisée qui l’empêche de mener à terme les rapports sans douleur.
- Le trouble de l’érection chez l’homme : l’incapacité à obtenir pour maintenir une érection jusqu’à l’achèvement de l’acte.
- Jusqu’à 2/3 des problèmes érectiles sont des causes biologiques généralement associé à des facteurs psychologiques : les médicaments, les maladies, les déséquilibres hormonaux, certaines maladies telles que le diabète l’insuffisance rénale l’alcoolisme chronique, l’anxiété la dépression.
- Le DSM 5 ne recense pas le trouble appelé hypersexualité : la forme d’une dépendance apparente envers le sexe.
Le trouble de l’orgasme
Autrefois appelé inhibition de l’orgasme sur la femme c’est l’absence d’orgasme après une période d’excitation normale.
- 2e problème le plus courant chez la femme derrière la baisse du plaisir.
- 16 à 46% des femmes en sont atteintes.
- Il faut faire la différence entre la difficulté d’une femme à être excitée et sa difficulté à atteindre l’orgasme.
- Les causes : le niveau d’activation sympathique optimal pourrait être plus bas chez les femmes ayant ce problème. Elles peuvent aussi ne pas tolérer le même niveau modéré d’activation sympathique et réagir de manière qui interfèrent avec la réponse, peur de perdre le contrôle, craindre de hurler, d’être ridicule ou de perdre connaissance.
Le trouble de l’orgasme; l’éjaculation retardée et l’éjaculation prématurée
Retardée : rare, 3 à 8 pourcent de la population. Les causes sont la peur de féconder, le refus de montrer son amour, les sentiments d’hostilité ou avoir un problème biologique comme une lésion de la moelle, la prise de certains tranquillisants.
Prématurée : peut survenir avant même la pénétration, mais souvent quelques secondes après, provoque une anxiété considérable. La cause peut être due au fait que les hommes sont sensibles à une stimulation tactile minimale donc extrême sensibilité de leur pénis.
Les troubles liés à des douleurs
Il y a 4 symptômes :
- Présence de difficultés persistantes ou répétées lors de la pénétration.
- Douleur vulvo-vaginale ou pelvienne (dyspaneurie).
- Peur marquée de la douleur ou une anxiété liée à celle-ci.
- Contraction involontaire du tiers extérieur du vagin qui rend la pénétration impossible : vaginisme.
Les théories générales sur les dysfonctions sexuelles
Les causes courantes :
- L’anxiété de performance avec une
préoccupation excessive à l’égard de son
comportement pendant les rapports. - Le rôle de spectateur : observer sa
performance de l’extérieur au lieu de
participer véritablement.
Les causes anciennes :
- Une éducation religieuse stricte.
- Un traumatisme psychosexuel.
- Une orientation homosexuelle.
- Un counseling inadéquat : commentaires
inexacts et destructeurs de certains. - L’abus d’alcool.
- Les facteurs biologiques.
- Les facteurs socioculturels.
Le traitement pour les dysfonctions sexuelles
Master et Johnson inventé la sexothérapie : dans leur approche le thérapeute se concentre sur le soi-disant système de valeur de chaque partenaire, soit des activités qu’il tient pour acceptable et nécessaire.
Puis une interprétation de l’origine des problèmes et des causes de leur persistance.
Un exercice appelé focalisation sensorielle : les partenaires doivent choisir un moment où ils éprouvent tous deux un sentiment naturel d’affection et d’amour où ils doivent se dévêtir et se donner du plaisir.
Le traitement pour les dysfonctions sexuelles ; suite
- La réduction de l’anxiété : avec la désensibilisation systématique.
- La masturbation dirigée : les femmes anorgasmiques connaissent souvent mal leur propre anatomie.
- Les techniques de modification cognitive : les techniques d’éveil sensorielles les clients sont invités à prendre conscience des sensations agréables qui accompagnent l’excitation sexuelle.
- L’acquisition de nouvelles compétences et l’apprentissage de la communication : le thérapeute présente des vidéos et des films démontrant des techniques explicites en discutant avec eux de leur préférence.
- La thérapie conjugale : les dysfonctions sont souvent enracinées dans une relation conjugale ou intime perturbée et doivent apprendre à communiquer hors de la chambre à coucher.
- Les traitements médicaux et physiques.
Dysfonctions sexuelles
-Troubles du désir sexuel
- Troubles de l’excitation sexuelle
- Troubles de l’orgasme
- Dysfonction sexuelle associée à la douleur
Définition dysfonctions sexuelles
Problèmes caractérisés par des modifications
psychophysiologiques propres au cycle normal de la réponse sexuelle. (Fryar et al., 2007; Mosher et al., 2005)
Si patient qui vit une dysfonction sexuelle sans présence de souffrance ou détresse → Pas de diagnostique nécessaire.
Cycle de la réponse sexuelle
Dr. William Master (Sexologue et gynécologue)
Virginia Johnson ( Sexologue & assistante de recherche)
Pionnier en sexualité humaine mais aussi en dysfonction sexuels. Mesure de données physio durant les rapports sexuels.
Analyse de plus de 10 000 cycles de la réponse sexuelle complète, ils ont appuyé plusieurs théories à l’aide de ces rapports. → Ouverture d’une clinique en dysfonctions sexuelles. Ils avaient une approche cognitivo-comportementale, ils accueillent leurs clients en co-thérapie (les 2 ensembles).
Phase du désir (Pas dans le diagramme)
Fantasmes ou en réaction à des stimulations sexuelles.
Hommes : Diminution du désir sexuel (prévalence 10%)
Femmes : Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de
l’excitation (30%)
Phase d’excitation
Stimulation physique d’une zone érogène, préliminaire
Hommes : Trouble de l’érection (9%)
Femmes : Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation (30%)
Plateau
Phase qui caractérise la période qui précède l’orgasme
La phase la plus longue et le niveau d’excitation demeure constant
Orgasme
Montée rapide du désir sexuel
Mouvement involontaire du périnée chez la femme et l’éjaculation chez l’homme. Hommes : Éjaculation retardée (3%) et éjaculation prématurée (25%). Femmes : Trouble de l’orgasme chez la femme (10-25%)
Phase de résolution ou réfractaire (+ chez l’homme)
Détente générale du corps et de l’esprit
Diminution du désir sexuelle
Réfractaire chez l’homme : Aucune stimulation ne peut faire
renaître l’excitation.
Douleur (pas dans le cycle de la réponse sexuelle)
Femmes : Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration (15%) (American Psychiatric Association, 2013)
Les troubles du désir sexuel
Deux troubles :
1) La diminution du désir sexuel chez l’homme
2) Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle (ou de l’excitation sexuelle) chez la femme
Ces deux troubles : Peu ou pas d’intérêt pour tout type d’activité sexuelle, se manifestant chez l’homme par la difficulté à obtenir et à maintenir une érection et chez la femme par la
difficulté à lubrifier. (Basson, 2007)
Pourquoi ces diagnostics sont-ils difficiles à poser? (Leiblum,
2010)
● On ne peut pas estimer le désir sexel basé sur la fréquence
des rapports sexuels.
● Présence ou non de fantasmes
● Création d’une routine sans désir
● Désir ne peut pas être basé sur les fantasmes sexuels.
Diminution du désir sexuel chez l’homme
A. Déficience ou absence persistante ou répétée de pensées sexuelles/érotiques ou de fantaisies imaginatives et du désir d’activité sexuelle. L’évaluation de la déficience est faite
par le clinicien qui doit prendre en compte les facteurs susceptibles d’affecter le fonctionnement sexuel tels que l’âge et les contextes généraux (conflits conjuguaux, stress au travail) et socioculturels de la vie du sujet.
B. Les symptômes du critère A persistent depuis une durée minimum d’approximativement 6 mois.
C. Les symptômes du critère A provoquent une détresse
cliniquement significative chez la personne.
D. La dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par… Voir
DSM p. 183
Diminution du désir sexuel chez l’homme ; point importants
** Points important → Spécifications
De tout temps ou Acquis : dysfonction est présente depuis que
le sujet est devenu sexuellement actif ou a débuté après une
période d’activités sexuelles normales.
Généralisé ou Situationnelle : pas limité à un certains type de stimulations, de situations ou de partenaires
Léger, Moyen ou Grave : Diagnostique le niveau de souffrance selon à quel point le trouble amène de la détresse chez le patient
Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle (ou de l’excitation sexuelle) critère A du DSM-5
A. Déficience ou réduction significative de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle qui se manifeste par au moins trois des symptômes suivants :
- Absence/diminution de l’intérêt pour l’activité sexuelle.
- Absence/diminution de pensées érotiques ou sexuelles ou
des fantaisies imaginatives. - Peu ou pas d’initiation de l’activité sexuelle et, typiquement,
absence de réceptivité aux tentatives du partenaire pour
initier l’activité sexuelle. - Absence/diminution de l’excitation ou du plaisir sexuel dans presque toutes ou toutes (approximativement 75-100%) les situations de rencontres sexuelles (dans des contextes situationnels identifiés ou, si de type généralisé, dans tous les
contextes). - Absence/diminution de l’intérêt sexuel ou de l’excitation sexuelle en réponse aux signaux sexuels/érotiques, internes ou externes (p. ex. écrits, verbaux, visuels).
- Absence/diminution des sensations génitales ou non génitales pendant l’activité sexuelle dans presque toutes ou toutes (approximativement 75-100%) les rencontres
sexuelles (dans des contextes situationnels identifiés ou, si de type généralisé, dans tous les contextes).
Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle (ou de l’excitation sexuelle) critère B,C,D du DSM-5
B. Les symptômes du critère A persistent depuis une durée minimum d’approximativement 6
mois
C. Les symptômes du critère A provoquent une détresse cliniquement significative chez la
personne.
D. La dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par…
Troubles du désir sexuel : Causes
Chez les femmes : Mécontentement face à leur relation conjugale et absence de dialogue au sein du couple.(tue-lamour)
Chez les hommes : La colère est souvent rapportée. (Beck & Bozman, 1995)
Chez les deux sexes : Dépression, crainte de contracter une ITS, traumatisme sexuel vécu dans l’enfance, taux plus bas de testostérone chez certains hommes, … (Bancroft, 1989)
Les troubles de l’excitation sexuelle
Deux troubles :
1) Trouble de l’érection (avant impuissance)
2) Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle et de l’excitation
(avant frigidité)
Préalablement connus sous les termes impuissance et frigidité. Termes hyper péjoratif
Une prévalence de 14 % serait accordée aux femmes spécifiquement pour l’aspect trouble
de l’excitation sexuelle.
Trouble de l’érection selon le DSM-5
A. Au moins un des 3 symptômes suivants doit être éprouvé dans presque toutes ou toutes les occasions (approximativement 75-100%) d’activité sexuelle avec un partenaire (dans des contextes situationnels identifiés ou, si de type généralisé, dans tous les contextes) :
1. Difficulté marquée à parvenir à une érection au cours de
l’activité sexuelle.
2. Difficulté marquée à parvenir à maintenir l’érection jusqu’à
l’achèvement de l’activité sexuelle.
3. Diminution marquée de la rigidité érectile.
B. Les symptômes du critère A persistent depuis une durée minimum d’approximativement 6 mois.
C. Les symptômes du critère A provoquent une détresse
cliniquement significative chez la personne.
D. La dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par…
Trouble subjectif du trouble de l’érection ?
Oui, Rare de toujours avoir une érection sur demande, de plus, les individus ou couples ont des attentes différentes en terme de ce qui est acceptable
Prévalence
50% des hommes entre 40 et 70 ans et 70% des hommes de +70 ans auraient vécu des difficultés érectiles.
Pourquoi peu d’entre eux consultent-ils? Parce qu’ils ont honte mais aussi parce qu’ils ne savent pas qu’il y a des thérapies vraiment efficaces.
Trouble de l’érection ; Causes
Biologiques :
● Plaques d’athérome (dépôt d’athérome sur les parois des artères et qui diminuent la circulation sanguines dans le pénis → Cholestérol, fumeurs, peu d’activité physique)
● Hormones: l’andropause (provoquent une diminution du
désir, des érections nocturnes et diminue le taux de
testostérones, débute vers l’âge de 30 ans et diminue de 10%
par décennie)
● Insuffisance rénale : 40% des hommes atteints d’insuffisance
rénale souffrent de troubles de l’érection.
● Maladies dégénératives : Sclérose en plaque ou Parkinson,
beaucoup souffrent de trouble de l’érection.
● Prise de médicaments : Peut venir causer un trouble, surtout
les anticonvulsivant et les hypertenseurs.
Trouble de l’érection ; Causes
Psychologique :
Quelles sont les causes psychologiques les plus fréquentes du trouble de l’érection?
L’anxiété de performance ( peur de décevoir, pression sociale, média, dépression, orientation sexuelle non-affirmée et antécédents de violence)
Troubles de l’orgasme
Trois troubles :
1) Trouble de l’éjaculation retardée
2) Trouble de l’éjaculation prématurée (précoce)
3) Trouble de l’orgasme chez la femme
Trouble de l’éjaculation retardée selon DSM-5
A. Un des 2 symptômes suivants ou les 2 doivent être éprouvés dans presque toutes ou toutes occasions (approximativement 75-100%) d’activité sexuelle avec un partenaire (dans
des contextes situationnels identifiés ou, si de type généralisé, dans tous les contextes), et sans que le sujet ne souhaite retarder l’éjaculation :
- Retard marqué à l’éjaculation.
- Absence ou diminution marquée de la fréquence de
l’éjaculation.
B. Les symptômes du critère A persistent depuis une durée
minimum d’approximativement 6 mois.
C. Les symptômes du critère A provoquent une détresse
cliniquement significative chez la personne.
D. La dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par…
Trouble de l’éjaculation prématurée (précoce) selon le DSM-5
A. Trouble de l’éjaculation persistant ou répété survenant pendant le rapport sexuel avec une partenaire, approximativement dans la minute suivant la pénétration vaginale, et avant que la personne ne souhaite éjaculer.
N.B. : Bien que le diagnostic d’éjaculation précoce puisse s’appliquer aux sujets ayant des activités sexuelles non vaginales, le critère spécifique de durée n’a pas été établi pour ces activités.
B. Le symptôme du critère A doit être présent depuis au moins
6 mois et être éprouvé par la personne dans presque toutes
ou toutes (approximativement 75-100%) les occasions
d’activité sexuelle (dans un contexte situationnel identifié ou,
si de type généralisé, dans tous les contextes).
C. Les symptômes du critère A provoquent une détresse
cliniquement significative chez la personne.
D. La dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par…
Trouble de l’orgasme chez la femme selon le DSM-5
A. Présence de l’un ou des 2 symptômes suivants qui doivent être éprouvés dans presque toutes ou toutes les occasions (approximativement 75-100%) d’activité sexuelle (dans des
contextes situationnels identifiés ou, si de type généralisé, dans tous les contextes).
- Retard marqué pour parvenir à l’obtention de l’orgasme ou
diminution marquée de la fréquence ou absence d’orgasme. - Diminution marquée de l’intensité des sensations
orgasmiques. (ne sais pas si elle a eu un orgasme)
B. Les symptômes du critère A persistent depuis une durée minimum d’approximativement 6 mois.
C. Les symptômes du critère A provoquent une détresse cliniquement significative chez la personne.
D. La dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par…
Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la
pénétration selon le critère A du DSM-5
Important de spécifier les spécificités
A. Difficultés persistantes ou répétées dans UN ou plusieurs
des cas suivants :
1. Pénétration vaginale pendant la relation sexuelle.
- Douleur vulvo-vaginale ou pelvienne marquée pendant la
relation sexuelle ou lors des tentatives de pénétration
(Dyspareunie) - Peur ou anxiété marquée d’une douleur vulvo-vaginale ou pelvienne par anticipation (conditionnement), pendant ou
résultant de la pénétration vaginale. - Tension ou crispation marquées de la musculature du plancher pelvien au cours des tentatives de pénétration vaginale (Vaginisme)
Dyspareunie et Vaginisme sont dans le même trouble mais les douleurs ne sont pas situés à la même place, Dyspareunie : plusieurs types de douleurs (vestibulonie)
Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la
pénétration selon le critère B, C,D du DSM-5
B. Les symptômes du critère A persistent depuis une durée minimum d’approximativement 6 mois.
C. Les symptômes du critère A provoquent une détresse
cliniquement significative chez la personne.
D. La dysfonction sexuelle n’est pas mieux expliquée par…
Dysfonction sexuelle induite par une substance/un médicament critère A du DSM-5
Poser se diagnostique ici (et non troubles d’abus de substance ou d’intoxication) seulement lorsque les symptômes du critère A sont au premier plan du tableau clinique et aussi lorsque les six du Critères A sont suffisamment graves pour justifier à eux seuls une attention clinique.
A. Présence au 1er plan d’une dysfonction sexuelle cliniquement significative.
Dysfonction sexuelle induite par une substance/un médicament critère B du DSM-5
B. Mise en évidence d’après l’anamnèse, l’examen physique ou les examens complémentaires de la présence de (1) et (2) :
1. Les symptômes du critères A sont apparus pendant ou juste après une intoxication par substance (ou un sevrage) ou après la prise d’un médicament.
2. La substance/le médicament impliqué(e) est susceptible de provoquer les symptômes du critère A.
Il faut spécifier :
Avec début au cours d’une intoxication, au cours d’un sevrage, au cours de la prise d’un médicament
Léger: 25-50% des activités sexuelles
Moyen : 50-75% des cas
Grave : 75% et plus des cas
Dysfonction sexuelle induite par une substance/un médicament critère C, D, E du DSM-5
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par une dysfonction sexuelle non induite par une substance/un médicament…
D. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel.
E. La perturbation provoque une détresse cliniquement significative chez la personne.
Traitements des dysfonctionnements sexuelles; Thérapie conjugale via co-thérapie homme-femme
Psychoéducation sur les dysfonctions sexuelles, expliquer les
causes psycho-sociologiques qui sont spécifiques à eux.
Modeling sur comment un homme et une femme
communiquent ensembles.
Traitements des dysfonctionnements sexuelles; Sensate focus (Masters & Johnson, 1970)
- Pour traiter le trouble de l’excitation, le trouble de l’érection et
la dyspareunie chez la femme.
-Dure environ 1 à 2 mois
-Inviter les partenaires à s’autoriser des moments d’intimités.
Massage à l’autre partenaire sans toucher les parties sexuelles.
-Durant le massage, la personne qui reçoit va dire ce qu’iel
apprécie. et vice-versa …
-Le partenaire qui reçoit le massage dit ce qu’il apprécie. Faire
des pressions douces et fortes pour découvrir les parties du
corps.
-Donner une impression de contrôle, par exemple, homme
avec trouble érectile peut reprendre contrôle et se sentir plus
performant ( est capable de donner du plaisir)
-Tout ça pour mettre la dysfonction sexuelle au centre du
couple et ne pas attribuer le trouble à un seul des partenaires.
- Puis intégrer le massage des zones érogènes;
- Puis intégrer les attouchements et la pénétration.Taux de réussite de 60%
Traitements des dysfonctionnements sexuelles; Squeeze technic (Masters & Johnson, 1970)
Outil thérapeutique efficaces pour l’éjaculation précoce.
Préliminaires et aussitôt que l’homme est proche de l’éjaculation, elle va mettre une pression à la base du gland (pour empêcher l’éjaculation).
Peut être fait par l’homme en soit + penser à une situation banale pendant la squeeze technic pour modifier le
conditionnement qui a été créée.
Taux de réussite de près de 60%
Traitements pharmacologiques pour les dysfonctions sexuels
Viagra, Cialis, Levitra : Fonctionne 80% du temps
Mais peut causer des maux de tête et d’autres effets
secondaires indésirables.
Physiothérapie pour traiter les dysfonctions sexuelles
Femmes qui souffrent de dyspareunie : plancher pelviens
Travail du groupe de muscles pubiens : augmenter la flexibilité
de ces muscles.
Optimiser les chances d’obtention d’orgasmes.
Imagination sexuelle
Si on est capable d’y penser c’est que quelqu’un l’a déjà fait
Ex: excitation sexuel pour les cranes rasée et jeu sexuel venant de cette caractéristique
Comportement sexuel normal à la base
À la base dans sa forme primaire, un comportement sexuel normal mènent à la procréation
Ex : pédophilie mènent pas à la procréation
Exception : homosexualité
Inceste
Le plus souvent le père qui agresse son enfant, inceste est vu comme un crime situationnel alors que la pédophilie est plus généralisée, la conceptualisé comme un crime situationnel (inceste).
Ex : père qui perd son emploi, les semaines passent et il est engagé nul part, la femme repart trouver un travail, le père fais le ménage et le souper, etc. Graduellement après de 2-3 il commence à de plus en plus boire. Cela cause une friction dans le couple, baisse des relations sexuel —-> relation empire
Il recherche du confort physique chez sa fille, à un moment donner elle subis des attouchements. La situation l’a amené à chercher une contact physique malsain avec sa fille. À la base le père n’est pas attiré par sa fille
Donc on construit des programmes de traitement pour les père incestueux et les pédophiles qui est différents puisque c’est très différents
Étude du doctorant Barsetti
Que se soit un pédophilie ou un incestueux le patron d’excitation sexuelle est le même selon l’étude de Yan Barsetti. Donc devrait-on traiter les pédophiles est les pères incestueux de la même manière. Ils sont traité (traitement) de manière différences même si la littérature scientifique les distingues bien
deux terme psycho-légale
Mens rea = esprit coupable (culpabilité)
M’Naughten Rule = insanity défense ou aliénation mentale, avocat propose que leur client à un trouble qui altère son jugement entre le bien et le mal, pas très utilisée au Canada
C’est l’accusé qui gère sa défense de par le choix de ses avocats. Mais parfois l’accusé n’est pas apte à assister au procès, dans ce cas il est incarcéré à l’institut Philippe Pinel
Les avocats de Turcotte ont décider de faire en sorte que Turcotte plaide non coupable puisqu’il était aliéné mentalement et que Turcotte n’avais pas d’intention criminelle
Chronologie
2009
20 février : les corps sans vie d’Anne-Sophie et d’Olivier sont retrouvés dans le domicile de Turcotte à Piedmont dans les Laurentides.
2011
18 avril : début du procès de l’ex-cardiologue. Il avoue avoir commis un geste «illégal» sans admettre l’intention criminelle.
5 juillet : Guy Turcotte est déclaré non criminellement responsable des meurtres de ses deux enfants pour cause de troubles mentaux.
22 juillet : Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) déclare qu’il souhaite porter la cause de Guy Turcotte en appel.
2012
5 juin : La Commission d’examen des troubles mentaux préconise un maintien de la détention de Guy Turcotte à l’Institut Philippe-Pinel, tout en lui autorisant des sorties.
19 septembre : Le Directeur des poursuites criminelles et pénales demande officiellement la tenue d’un nouveau procès.
12 décembre : Guy Turcotte est libéré de l’Institut Philippe-Pinel sous conditions.
Trouble d’adaptation selon le DSM-5
A. Développement de symptômes dans les registres émotionnels et comportementaux, en réaction à un ou plusieurs facteur(s) de stress identifiable(s), au cours des trois mois suivant la survenue de celui-ci (ceux-ci).
B. Ces symptômes ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoignent: (1) soit une souffrance marquée, plus importante qu’il n’était attendu en réaction à ce facteurs de stress (2) soit une altération significative du fonctionnement social ou professionnel (ou scolaire).
C. La perturbation liée au stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble de l’axe I (par exemples, si les critères de la dépression majeure ou de l’état de stress post-traumatique sont rencontrés, ces diagnostics s’appliqueront plutôt que celui de trouble de l’adaptation) et n’est pas simplement l’exacerbation d’un trouble préexistant de l’Axe I ou de l’Axe II (trouble de la personnalité).
D. Les symptômes ne sont pas l’expression d’un deuil.
E. Une fois que le facteur de stress (ou ses conséquences) a disparu, les symptômes ne persistent pas au-delà de 6 mois.
Le DSM IV identifie six sous-types qui sont déterminés par les symptômes les plus prédominants pour le trouble d’adaptation
- Avec humeur dépressive
- Avec anxiété
- Avec à la fois anxiété et humeur dépressive
- Avec perturbation des conduites
- Avec perturbations à la fois des émotions (dépression, anxiété)
et des conduites - Non spécifié
Trouble de Turcotte
son trouble = trouble d’adaptation (le rhume du DSM-5)
(well ,well, well on va pas parler de ça )
DCPC
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) est un organisme public québécois qui fournit, au nom de l’État québécois, un service de poursuites criminelles et pénales indépendant, contribuant à assurer la protection de la société, dans le respect de l’intérêt public et des intérêts légitimes des victimes. Il agit comme ministère public dans la grande majorité des dossiers en matières criminelle et pénale.
Le travail du DCPC n’est influencé par aucune pression politique, économique, policière, médiatique ou populaire. Cela donne à penser qu’il est censé agir de manière impartiale dans ses processus décisionnels en matière de poursuites criminelles et d’appels.
Chronologie; suite
2013
13 novembre : La Cour d’appel du Québec ordonne un nouveau procès pour l’ancien cardiologue.
2014
13 janvier : Guy Turcotte demande à la Cour suprême de rétablir le verdict de non responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.
20 mars : La Cour suprême du Canada rejette la demande de Turcotte. Il y aura bien un deuxième procès.
9 mai : la date du nouveau procès est connue. Les audiences débuteront le 14 septembre 2015.
21 août : L’ancien cardiologue dépose une requête en Cour supérieure afin d’être remis en liberté en attendant son procès.
12 septembre : Guy Turcotte est libéré en attendant la tenue de son deuxième procès.
À la suite de la libération le 12 septembre, Patrick Gaston, le frère d’Isabelle Gaston, a exprimé sa vive désapprobation aux journalistes
14 septembre 2015 : Début du deuxième procès.
6 décembre 2015 : Turcotte est reconnu coupable de meurtre au deuxième degré. À la suite du verdict de culpabilité, Turcotte a été condamné à une peine d’emprisonnement sans possibilité de libération avant 17 ans
Étude de Yan Barsetti ; méthodologie
Méthodologie : Yan a utilisé une batterie de tests existants, y compris la pléthysmographie, pour évaluer l’excitation sexuelle. Il a modifié un test qui mesurait le niveau de violence dans les relations sexuelles avec une jeune fille et un jeune garçon. Ses objectifs étaient de valider ce test en français et d’ajouter des stimuli pour mesurer l’excitation sexuelle des hommes accusés de pédophilie ou d’agression sexuelle sur un enfant, et des hommes accusés d’inceste
Étude de Yan Barsetti ; participants
Groupes de participants : Il a étudié trois groupes d’hommes:
Un groupe témoin de délinquants non sexuels (en rouge).
Un groupe de délinquants intrafamiliaux (ceux qui ont commis l’inceste, dans les cercles noirs).
Un groupe de délinquants extrafamiliaux (pédophiles qui ont commis des infractions en dehors de la famille, en vert).
Excitation globale : Les trois groupes ont montré le même niveau global d’excitation sexuelle lors de l’évaluation.
Distribution de l’excitation : La différence entre les groupes réside dans la distribution de leur excitation sexuelle
Étude de Yan Barsetti ; conclusion
Principale constatation concernant les pères incestueux : La constatation la plus frappante était qu’il n’y avait pas de différence significative dans le modèle d’excitation sexuelle entre les groupes intrafamiliaux (pères incestueux) et extrafamiliaux (pédophiles) à travers les différents stimuli impliquant les enfants (passif, incestueux et coercitif). Les deux groupes ont réagi essentiellement de la même manière
Yan a conclu que, qu’il s’agisse d’un père incestueux ou d’un pédophile extrafamilial, le modèle d’excitation sexuelle était identique entre les deux groupes