psy1045 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un besoin?

A

Un besoin est une condition à l’intérieur de la personne qui est essentielle et nécessaire à la survie, à la croissance et au bien-être

Les états motivationnels fournissent la force d’agir pour satisfaire les besoins et préserver ainsi le bien-être psychologique ou l’intégrité physique

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2
Q

Besoin

A

Lorsque les conditions environnementales nourrissent et satisfont nos besoins, la vie et la santé sont maintenues, la croissance a lieu et le bien-être s’ensuit.

Lorsque les conditions environnementales ignorent et frustrent nos besoins, la vie, la santé, la croissance et le bien-être sont mis en danger.

Les états motivationnels fournissent toutefois la pulsion à poursuivre la croissance et le bien-être et à agir avant qu’il n’y ait de dommages majeurs au niveau du bien-être psychologique et physique.

Exemple : Résolution du jour de l’an, forme d’homéostasie

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3
Q

Comment déterminer ce qu’est un besoin?

A

il est inné
le besoin produit des effets à travers différents contextes

quelque chose qu’on transporte avec soi dans toutes les situations

peut émerger plus fortement dans certains contextes, mais généralement, nous suit à peu près toujours

universel et observable dans toutes les cultures

Peut importe les cultures , les besoins physiologique et psychologique sont inné

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4
Q

Comment déterminer ce qu’est un besoin?

A

Évidence basée sur l’aspect évolutif
Observé chez les premiers humains & les animaux.

Conséquences si non-satisfait:

Endommage le bien-être physique

Possède des conséquences négatives sur le bien-être psychologique, à long terme

Exemple : vouloir aller au toilette mais être en cours = - de concentration

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5
Q

Ce qui n’est pas un besoin

A

Les quasi-besoins:
représentent plutôt des désirs situationnels

ils ont éphémères disparaissent une fois satisfaits :
Avoir une grosse auto
Parapluie

Ne sont pas nécessaires et essentiels au maintien de la vie et au bien-être.

On se l’est créer nous même

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6
Q

3 types de besoins

A

Physiologique
Psychologique
Implicite

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7
Q

Besoin physiologique

A

soif, faim, sexualité, sommeil, douleur

Condition biologique dans l’organisme qui synchronise les structures du cerveau,
les hormones et les principaux organes afin de réguler le bien-être corporel et de corriger les déséquilibres corporels pouvant constituer un risque pour la croissance, le bien-être et la vie.

Donner de l’énergie pour éviter un dommage, une carence

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8
Q

Besoin psychologique

A

Autonomie, compétence & affiliation sociale

Processus psychologique
inhérent (inné)
qui sous-tend le désir proactif de rechercher des interactions avec l’environnement social pouvant favoriser la croissance personnelle, le développement social et le bien-être psychologique.

Quand on parle d’autonomie ici on fait référence à avoir des actions et croyance qui s’accorde à soi-même , ce qui vient de toi

Une carence psychologique peut mener à des dysfonctionnement physiologique , ex : dépression

Si les besoins psychologiques sont combler , nous sommes dans une démarche de développement personnel

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9
Q

Besoins implicites

A

réussite, affiliation, pouvoir

Processus psychologique
acquis par le développement (socialisation)
permettant de rechercher et de passer du temps en interaction avec les événements environnementaux associés à une émotion positive au cours de son histoire de socialisation.

Il n’est pas inné , ces besoins sont inconscient
L’autorégulation est contextuel

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10
Q

Distinctions & objectifs entre les différents besoins

A

Physiologiques – Nature physique
Innés – donc universels

Psychologiques – Nature psychologique
Innés – donc universels
Les gens sont conscients de ces besoins et de l’impact de leur satisfaction/frustration sur leur bien-être

Implicites
Appris par le biais de la socialisation
donc uniques & varient considérablement d’une personne à l’autre
donc pas inné ou universel
Les gens ne sont généralement pas conscients de ces besoins, car ce sont des expériences implicites ou inconscientes.

Brimer des besoins psychologique et physique, pour des besoins implicites n’est pas bon ni optimal sur le long terme

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11
Q

Distinctions & objectifs entre les différents besoins

A

Besoin Physiologique : Carence – génère généralement des émotions chargées de tensions, d’urgence (anxiété, frustration, douleur, soulagement)

Besoin psychologique & implicite : Croissance génère généralement des émotions positives (intérêt, plaisir, espoir, vitalité)

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12
Q

Besoins physiologiques

A

Inhérents au fonctionnement des
systèmes biologiques

Soif : La soif est l’expérience consciente d’un état motivationnel qui prépare la personne à effectuer un comportement nécessaire pour restaurer un déficit en eau.

Faim : La faim et l’alimentation impliquent un système de régulation complexe à la fois à court terme (hypothèse glucostatique) et à long terme (hypothèse lipostatique, incluant la théorie du poids naturel).

Sexe : La motivation sexuelle monte et chute en réponse à une foule de facteurs, incluant les hormones, la stimulation et les indices externes, (métriques faciales), les scripts cognitifs, les schémas sexuels, et des processus évolutionnistes.

Le sommeil également

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13
Q

Théorie des pulsions (drive; Hull)

A

Selon la théorie des pulsions, les privations et les déficits physiologiques (manque d’eau, de nourriture et de sommeil, par exemple) créent des besoins biologiques.

Si le besoin persiste, la privation biologique devient suffisamment puissante pour attirer l’attention et générer une pulsion (aka., drive) psychologique.

La pulsion: Terme qui décrit l’inconfort psychologique (tension ressentie et agitation) résultant du déficit biologique sous-jacent et persistant.

La pulsion anime l’animal en action et dirige cette activité sous tension vers les comportements particuliers capables de servir (de combler) le déficit biologique qui a créé l’entraînement en premier lieu.

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14
Q

7 étapes du système biologique de rétroaction

A
  1. État de satiété
  2. État privation physiologique qui se développe
    graduellement
  3. La privation physiologique se prolonge,
    produisant un besoin corporel
  4. Le besoin s’intensifie et donne naissance à une
    pulsion psychologique
  5. Émergence de comportements orientés en
    fonction de la satisfaction de la pulsion
  6. Le comportement de consommation a lieu
  7. La pulsion est réduite
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15
Q

Processus (1 à 4) décrivant la montée/chute de pulsion psychologique

A

besoin physiologique :
1) État de satiété
2) État privation physiologique qui se développe
graduellement
3) La privation physiologique se prolonge,
produisant un besoin corporel

Pulsion (psychologique) :
4) Le besoin s’intensifie et donne naissance à une
pulsion psychologique
(5) Émergence de comportements orientés en
fonction de la satisfaction de la pulsion

Homéostasie :
(6) Le comportement de consommation a lieu

Feedback négatif :
(7) La pulsion est réduite

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16
Q

20 émotions individuelles

A

Émotions de base
Les émotions liées à la conscience de soi
Les émotions complexes au niveau cognitif

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17
Q

La pulsion motivationnelle (tendance à l’action) associée à 17 émotions

A

Peur: Fuir; se protéger

Colère: Surmonter des obstacles; réparer une injustice

Dégoût: Rejeter; se débarrasser de quelque chose; s’éloigner de quelque chose

Mépris: Maintenir la hiérarchie sociale

Tristesse: Réparer une perte ou un échec

Joie: Continuer les efforts pour atteindre un but; jouer; s’engager dans une interaction sociale

Intérêt: Explorer; chercher; acquérir de nouvelles informations; apprendre

Fierté (authentique): Acquérir de nouvelles compétences; persévérer dans des tâches difficiles

Honte: Restaurer le soi; protéger le soi

Culpabilité: Réparer un tort

Embarras: Apaiser les autres; communiquer le fait que la maladresse n’était pas intentionnelle

Jalousie: Évoluer; améliorer sa position sociale

Gratitude: Agir de manière prosociale; développer la relation

Regret: Effacer une mauvaise décision ou un mauvais comportement

Espoir: Rester engagé(e) dans la poursuite d’un but

Empathie: Agir de manière prosociale; aider autrui

Compassion: Réduire la souffrance

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18
Q

Émotions de base

A

Émotions négatives (menaçantes et nuisibles) :
Peur
Colère
Dégoût
Tristesse

Émotions positives (Impliquent la motivation et la satisfaction):
Joie
Intérêt

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19
Q

Expressions faciales pour 6 émotions de base ayant leur particularités

A

L’expression de peur et d’intérêt se ressemble
beaucoup, mais il y a des subtilités

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20
Q

Peur

A

Aide à se protéger

  1. Causes: Découle de l’interprétation par la personne d’une
    situation comme étant dangereuse (bien-être physique &/ou
    psychologique).
  2. Les situations activatrices de la peur les plus répandues sont
    celles qui sont ancrées dans l’anticipation d’un dommage
    physique ou psychologique.
  3. La perception de ne pas pouvoir faire face à une menace ou
    à un danger de l’environnement est au moins aussi
    importante que toute caractéristique réelle de la situation
    menaçante elle-même. Un potentiel élevé d’adaptation peut
    calmer la peur.
  4. Fonction: La peur motive la protection, elle fonctionne
    comme un signal d’avertissement d’un danger physique ou
    psychologique imminent, signal qui se manifeste par une
    impulsion à s’immobiliser ou à fuir.
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21
Q

Les 3 réponses du système nerveux autonome

A

Fight
Flight
Freeze (Peur qui est trop grande qui
n’est plus adaptative)

Une attaque de panique ; dans le freeze

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22
Q

Les alliés de la peur

A

L’anxiété: n’a pas de menace identifiable et crée un état
d’excitation et de tension non dirigées.

Le trouble de stress post-traumatique: découle d’une
expérience (ou de plusieurs expériences) de danger extrême qui suscite une peur intense qui a des conséquences à court terme liées à la peur, mais également des conséquences à long terme liées au trauma.

Les phobies: peur de situations spécifiques, d’événements, des
blessures corporelles, des animaux et d’endroits.

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23
Q

Colère

A

Cause principal : Présence d’un obstacle empêchant la poursuite
d’un but, alors la fonction clé de la colère est donc de préparer la personne à surmonter cet obstacle.

On le voit comme un obstacle illégitime ou
injuste

Fonction: La colère est l’émotion la plus investie par la passion.
Elle apparaît lorsque les gens essaient de garder le contrôle sur
quelque chose qui leur appartient.

Les gens qui expriment leur colère suite à un tort obtiennent
généralement plus de respect et de prestige. La colère rend les
gens plus attentifs aux injustices.

Réponse constructive: La colère peut clarifier des problèmes
relationnels, dynamiser des agendas politiques et inciter une
culture à changer pour le meilleur. Peut être une bonne chose

Réponse destructive: L’émotion la plus dangereuse, car son but
est de détruire des barrières dans l’environnement et elle peut
mener à de l’agression. 10 % épisode de colère mènent à l’agression, 50 % des épisodes de colère mènent à des cris

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24
Q

Dégoût

A

Une des plus ancienne émotions

Fonction originale: primitive éviter l’ingestion de substances nocives

Motivation : se débarrasser ou de s’éloigner de l’objet contaminé ou pourri

Petite enfance :
* Goûts amers ou aigres
* Nourriture pourrie
* Déchets corporels
* Comportements sexuels
* Contact avec la mort ou les cadavres
* Violation de l’intégrité physique

Âge adulte :
* Contaminations corporelles (hygiènes)
* Contaminations interpersonnelles (ex:
racisme, système de caste)
* Contaminations morales (inceste, pédophilie,
quelqu’un qui vol un pauvre)

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25
Q

Tristesse/Détresse

A

Cause: Perte, séparation ou échec significatifs
* Personne (lien d’attachement proche)
* Lieu, Emploi, Fonction (Ex: maison d’enfance quittés)
* Statut de valeur, défaite

  • La personne est pessimiste, se sent léthargique, s’isole et a
    tendance à se refermer sur elle-même (Il y a une désactivation
    du corps)
  • Fonction: Restaurer l’environnement dans l’état où il était
    avant la situation stressante
  • Après une séparation : efforts pour réparer la relation brisée
  • Après une perte: efforts pour faire le deuil
  • Après un échec: efforts pour rétablir la confiance et empêcher
    que se renouvelle un échec similaire
  • L’anticipation de la tristesse motive les gens à ..
    Prendre soin de leurs relations avec leurs proches
    Mettre les efforts nécessaires pour éviter l’échec

Il faut connecter avec sa tristesse, pour se défaire de la
tristesse il faut passer à travers

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26
Q

Différences entre tristesse & dépression

A

Tristesse (normal / adaptatif) :

Promeut la réflexion personnelle, la mise au point de nos objectifs et l’adaptation

Envoie des signaux qui attirent la compassion, la sollicitude et l’aide des autres

Mène à des comportements de réparation

Dépression (pathologique) :

Restreint l’attention aux pensées négatives et nuit à la résolution de problème

Envoie des signaux qui ont tendance à repousser les autres, dégrade le soutien social. La personne s’isole.

Mène à des comportements autodestructeurs et excessifs

Peur + rumination = trouble d’anxiété
Tristesse + rumination = résignation acquise = dépression

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27
Q

Préparation émotionnelle à la menace et au préjudice—
Avant, pendant et après

A

Avant :
Émotion : Peur
Comportement : Fuite, évasion, évitement
Mécanisme d’anticipation dans l’anxiété

Pendant :
Émotion : Colère , Dégoût
Comportement : Lutter pour combattre, rejeter et se
débarrasser

Après :
Émotion :tristesse
Comportement : Résignation

*Dans la dépression on vit dans le passé (regret) et le futur
(pensée négative, résignation acquise

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28
Q

Joie

A

Cause: Conséquences favorables liées à la réussite personnelle ou aux relations interpersonnelles
* Accomplissement personnel, succès
* Gagner le respect
* Recevoir de l’amour ou de l’affection
* Être agréablement surpris
* Vivre des sensations plaisantes

  • La personne se sent optimiste,
    enthousiaste, extravertie et ouverte
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29
Q

Trois fonctions de la joie

A

fonction générale : preuve émotionnelle qui indique que les
choses se passent bien

  1. Pousse également au jeu et à la créativité.
  2. Faciliter les interactions sociales (colle sociale qui
    renforce les relations). Sourire un indicateur d’ouverture
  3. Fonction apaisante. Sentiment positif rend la vie
    agréable. Contrebalance les expériences émotionnelles
    désagréables (déception, frustration).
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30
Q

Intérêt

A

Causes:

  • Événements de vie qui impliquent nos besoins et notre
    bien-être.
  • Énigmes, curiosités, défis, challenges, pensées
    d’apprentissage, pensées d’accomplissement, et
    découvertes.
  • Ce qui est nouveau et complexe.
  • L’intérêt implique habituellement un déplacement d’attention
    d’un événement, d’une pensée ou d’une action à l’autre.

Fonction:

Motive l’exploration, la recherche, la manipulation et
l’acquisition d’information à partir des objets qui nous
entourent, développer une meilleure compréhension

L’intérêt motive l’exploration, et c’est dans ces actes que nous obtenons l’information que nous recherchons.

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31
Q

Intérêt ; l’intérêt est important pour 2 raisons principales

A
  1. L’intérêt promeut:
    * l’engagement,
    * l’apprentissage,
    * le développement de compétences,
    * l’acquisition de connaissances et la réussite
  2. L’intérêt réapprovisionne les ressources personnelles
  • L’exploration, l’apprentissage, l’engagement
  • Requiert un effort de concentration. C’est fatiguant!
  • Lorsque les gens s’engagent dans la même tâche
    d’apprentissage avec le soutien motivationnel
    provenant de l’intérêt,
  • ils ressentiront une sorte de vitalité motivationnelle qui donne
    de l’énergie permettant de maintenir l’engagement.
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32
Q

Préparation émotionnelle pour l’implication et la satisfaction
des motivations —Avant et après

A

Avant :
Anticiper un bénéfice qui implique une motivation, un
besoin ou son bien-être

Émotion : Intérêt
Comportements motivés : Exploration, engagement
dans la tâche

Après :
Obtenir un bénéfice qui satisfait une motivation, un
besoin ou son bien-être

Émotion : joie
Comportements motivés : Persistance, réengagement
dans la tâche

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33
Q

Les émotions liées à la conscience de
soi

A

Honte
Culpabilité
Embarras
Fierté

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34
Q

Honte

A

Donne un baromètre morale

Émotion incroyablement puissante – associée à un sentiment d’infériorité, d’être inutile et une image de soi
endommagée.

Elle survient après le non-respect de certaines normes portant sur la moralité ou le fonctionnement efficace. (Cause)

La honte génère deux motifs (Fonctions)
* à protéger le soi (motif le plus probable)
* à restaurer un soi menacé. (motif le plus fort).

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35
Q

La honte dans le but de protéger le soi et restaurer le soi

A

Afficher de l’incompétence/Transgression morale —–> Le soi parait: Inférieur, Sans valeur, Endommagé —–> Honte

Deux issus dans ce cas…

Protéger le soi ————> évitement/retrait (moins adaptatif)

                                  OU

Restaurer le soi ————–> deux cas de figures

Si la situation est risquée au niveau social —–> évitement

Si la situation est sécure au niveau social ——–> Approche;
passer à l’action

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36
Q

Culpabilité

A

Cause:
* La culpabilité n’implique pas une attaque contre le soi
* Mais seulement contre un geste, un comportement.
* Survient lorsqu’une personne évalue son comportement (et
non sa personne) comme un échec.

  • Fonction: Se concentrer sur la valeur du comportement &
    sur ce qui doit être fait pour annuler les conséquences
    blessantes de ce comportement
  • réparation de torts, excuses, confessions, étudier plus fort,
    pratiquer davantageUn signal émotionnel: Mon comportement a causé une
    douleur, une perte ou une détresse à un partenaire
    relationnel.
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37
Q

Honte et culpabilité - Quelle est la différence?

A

La honte implique une ….
* évaluation négative de son soi global.
* entraîne une douleur intrapsychique,
* parce que l’évaluation du soi dans son ensemble est en jeu.
* Honte: condamner et reconsidérer la
valeur de son soi.

  • La culpabilité implique une …
  • évaluation négative d’un comportement spécifique.
  • cause aussi de la douleur intrapsychique,
  • Mais!! dans une moindre mesure, car un seul des
    comportements est en jeu.
  • Culpabilité : condamner et reconsidérer la valeur d’un
    comportement.
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38
Q

Honte et culpabilité - À quoi servent-elles?

A
  • En général, la culpabilité est l’émotion morale qui est la plus
    adaptative entre les deux,
  • car elle profite aux gens et à leurs relations de plusieurs
    façons.
  • La culpabilité amène généralement les gens à faire amende
    honorable.
  • La honte amène généralement les gens à se cacher.
  • Se cacher, nier et fuir… et beaucoup de rumination

Sachant cela, les enseignants doivent considérer à quel point il
est « socialement sûr » de donner une seconde chance à la
personne honteuse.

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39
Q

Embarras

A

Communication sociale à une maladresse, vient communiquer
que ce n’est pas ton fonctionnement normal.

Causes plus communes: des maladresses sociales qui suggèrent
que la personne pourrait avoir une certaine déficience…
* Défaillance cognitive (oublier le nom de quelqu’un)
* Défaillance physique (trébucher, trébucher devant une foule)
* Souffrir d’un dysfonctionnement corporel
* Être complimenté (étrangement)

  • L’embarras indique que « quelque chose cloche »
  • … de notre image sociale soit mise en danger
  • & que d’autres pers. commencent à avoir une image négative
    de nous.
  • Fonction : Elle motive l’apaisement
  • détourner le regard, rougir, agir de manière soumise,
    s’excuser, promettre de ne pas recommencer, et se livrer à des
    soins de sa propre personne.
  • Essentiel → indique au public que la maladresse sociale était
    non intentionnelle; un accident qui ne se répétera pas—et peut
    donc être ignorée.
  • L’apaisement est fructueux et la personne est davantage
    appréciée qu’avant.
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40
Q

Fierté

A

Le sentiment de fierté
* maintient et renforce l’estime de soi
* et signale au soi et aux autres que la personne mérite
l’acceptation ou son statut.

  • L’expression de fierté
  • un sourire léger, en penchant légèrement la tête vers l’arrière,
    en gonflant le torse, et en levant les bras au ciel
  • attire l’attention sur l’accomplissement.
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41
Q

Deux facettes de la fierté ; fierté authentique vs fierté arrogante

A
  • Causes: Réussite et accomplissement
  • Double nature de la fiertéPour l’expérience subjective :Fierté authentique : Confiance en soi, productivité
    Fierté arrogante : Snobisme, ÉgoïsmePour l’attribution :Fierté authentique : Internes, instables et contrôlables
    Fierté arrogante : Internes, stables et incontrôlables (ex: « J’ai
    gagné parce que je suis le meilleur, peu importe ce qui arrive
    je suis le meilleur »)Pour des exemples de discours interne :Fierté authentique : « J’ai gagné parce que je me suis entraîné
    pour augmenter mes capacités »Fierté arrogante : « J’ai gagné parce que je suis le meilleur »Pour les objectifs :Fierté authentique : Acquérir de nouvelles compétences,
    persévérer dans des tâches difficilesFierté arrogante : Dominer et profiter des autres
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42
Q

Interrelations entre la honte, la culpabilité, la fierté et l’orgueil

A

Évaluer un comportement :

Fierté authentique
* se sentir productif, accompli

Culpabilité
* réparer un comportement blessant

Embarras
* Assurer à l’audience que le comportement
était un accident

Évaluer la valeur de soi :

Fierté arrogante
* Dominer les autres

Honte
* Restaurer un soi endommagé

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43
Q

Les émotions complexes au niveau cognitif

A

Jalousie
Déception/Regret
Schadenfreude
Espoir
Gratitude
Empathie
Compassion

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44
Q

Jalousie

A
  • Cause:
  • la chance observée chez les autres.
  • L’autre personne a un avantage par rapport à soi & désirer de
    posséder ce que possède cette autre personne
  • une certaine qualité (un meilleur job),
  • un accomplissement (un prix prestigieux)
  • ou une possession (une décapotable), etc.

Fonction: niveler (diminuer l’écart entre toi et l’autre personne soit en évoluant ou en rabaissant l’autre)

  • la différence entre le soi et la personne enviée, un objectif qui
    peut être atteint
  • soit en augmentant son propre niveau,
  • soit en diminuant le niveau de l’autre personne.

2 natures – bienveillante vs. malveillante

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45
Q

Double nature de la jalousie

A

Jalousie bienveillante (constructive)

Objectifs:

Augmenter son propre niveau
Se développer personnellement

Évaluation concernant le mérite de l’autre personne:

L’autre personne mérite sa position supérieure et de l’admiration, car elle a travaillé durement pour arriver à la position qu’elle occupe.

Sentiments associés: Admiration

Jalousie malveillante (destructive)

Objectifs:
Diminuer le niveau de l’autre personne
Tirer l’autre vers le bas

Évaluation concernant le mérite de l’autre personne:
L’autre personne ne mérite pas sa position supérieure, car elle a profité d’un avantage non mérité.

Sentiments associés: Rancune, ressentiment, frustration, colère

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46
Q

La déception et le regret

A

Émotions liées à la prise de décision et qui impliquent une
réflexion sur « ce qui aurait pu être ».

Seulement le regret génère une motivation et des tendances à
l’action pour contrecarrer le résultat négatif causé par le soi

Regret :

Sentiments: J’aurais dû faire preuve de plus de discernement. Forte aversion par rapport au résultat.

Pensées: J’ai commis une erreur.

Motivation: Je veux une seconde chance. Je veux annuler ce qui est arrivé.

Tendance à l’action: Je veux réparer mon erreur.

Déception:

Sentiments: Je me sens impuissant(e). Aversion modérée par rapport au résultat.

Pensées: Mes attentes n’ont pas été confirmées.

Motivation: Ceci ne correspond pas à ce que je veux faire.

Tendance à l’action: Ceci ne correspond pas à ce que je veux faire.

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47
Q

L’espoir et la schadenfreude

A

L’espoir survient lorsque la personne souhaite atteindre un
objectif désiré.
L’espoir est ancré dans le désir d’atteindre un but attrayant.

Schadenfreude est un mot allemand qui désigne le fait de prendre plaisir dans le malheur d’autrui et survient généralement lorsque l’autre personne n’est pas appréciée, est jalousée ou qu’on lui en veut.

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48
Q

Gratitude

A

Détecteur d’avantages.
* Mesure émotionnelle indiquant que nous avons bénéficié de
la générosité et du comportement prosocial d’une autre
personne (Ne vient pas de nous)
* Cause: Recevoir quelque chose de précieux d’une autre
personne;
* cette aide doit être donnée de manière volontaire et
intentionnelle et doit avoir un coût pour la personne qui la
donne
* Cadeau, Aide, Conseils

Fonction: Rendre la pareille au donateur en faisant preuve de
générosité et de coopération (dire « merci », donner un câlin).
Donc amène un certain couts.

Promeut et construit des relations interpersonnelles positives.

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49
Q

Empathie

A

Être touché par ce que l’autre ressent:
* État émotionnel déclenché par l’état émotionnel d’une autre personne ou par les circonstances de la situation.

  • Désir orienté vers autrui pour que cet autrui se sente mieux:
  • Un état de compassion envers l’autre (compatissant, ému,
    sympathique). On cherchent à se synchroniser aux émotions
    de l’autre, mais il y a une distance affective

Deux antécédents :
1.Mimétisme
* l’expression faciale, le ton de la voix et la posture changent en
synchronie avec l’expression faciale, le ton de la voix et la
posture de l’autre personne
* Neurones miroirs
* même patron d’activité neuronale est observé lorsque la
personne génère sa propre émotion
que lorsqu’elle observe cette émotion chez les autres.
2.Prise de point de vue de l’autre
* s’imaginer être à la place de l’autre

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50
Q

Expérience de l’empathie

A

Une expérience d’empathie augmente généralement la perception de proximité avec l’autre personne, et crée une orientation motivationnelle prosociale basée sur l’approche de l’autre (similaire à l’élan de la « nurturance » parentale)

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51
Q

Compassion

A

Compassion : sentiment par lequel un individu est porté à
percevoir ou ressentir la souffrance d’autrui et poussé à y
remédier, par amour, morale ou éthique.

Comme émotion positive ;

La compassion est une émotion positive
* lorsqu’elle met l’accent sur la sollicitude
* lorsque l’attention est centrée sur la personne qui
fait l’objet de la sollicitude.

Comme émotion négative ———–> Cela devient : Fusion sur
l’émotion & Rumination

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52
Q

Régulation émotionnelle

A

Le processus par lequel les individus influencent
* quelles émotions ils ont,
* quand ils les ont
* et comment ils vivent et expriment ces émotions

Quoi, quand, comment?
* Ces processus peuvent être automatiques ou contrôlés,
conscients ou inconscients, et peuvent agir à un ou plusieurs
moments du processus de génération des émotions.

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53
Q

Flux d’un épisode émotionnel typique et cinq occasions (moments) pour réguler cette émotion

A

Opportunité #1: Sélection de la situation

Opportunité #2: Modification de la situation (*Événement
signifiant de la vie)

Opportunité #3: Focus attentionnel (*Attention)

Opportunité #4: Réévaluation (*Évaluation
cognitive)

Opportunité #5: Inhibition (*Réaction
corporelle)

*Le schéma indique également : Activation émotionnelle et flux continu de cet épisode émotionnel

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54
Q

Stratégies de régulation émotionnelle

A
  1. Sélection de la situation: prendre des mesures pour rendre
    une expérience émotionnelle plus ou moins susceptible
    d’arriver.
  2. Modification de la situation: implique une adaptation centrée
    sur le problème, des efforts pour établir un contrôle primaire
    sur la situation et une recherche de soutien social.
  3. Focus attentionnel: réoriente l’attention au sein de la
    situation.
  4. Réévaluation: changer la façon dont un individu conçoit la
    situation dans le but de modifier son impact émotionnel.
  5. Inhibition: stratégie pour réguler vers le bas un ou plusieurs
    des quatre aspects de l’émotion, par exemples prendre de
    profondes respiration ou essayer d’inhiber une expression
    faciale afin de diminuer l’activation corporelle
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55
Q

Sélection de la situation

A

Être dans une autorégulation qui est trop stricte est maladapté

  • Décider quoi faire, où aller, avec qui passer du temps, dans
    quelles activités s’engager, quels rendez-vous garder, quoi
    faire après le travail, quoi faire durant ses temps libres, etc.
  • En sélectionnant une situation plutôt qu’une autre, nous
    prédéterminons les événements de vie que nous allons
    affronter

P.ex: ami —> joie; entrevue pour un emploi –> intérêt, peur,
regret.

  • Peut aussi être un effort stratégique afin de prévenir
    l’apparition d’une émotion
  • P.ex: « Si je vais à cet endroit, je vais me sentir triste. Alors, je
    n’irai tout simplement pas»
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56
Q

Modification de la situation

A
  • Les événements qui déclenchent des émotions se déploient
    au fil du temps.
  • Une confrontation avec une brute commence avec de la peur,
    mais la situation peut prendre plusieurs tours et détours, car
    chaque acteur

travaille afin de modifier la situation.
* Devant cette situation, nous pouvons confronter la brute,
nous pouvons aussi la mettre au défi ou l’apaiser, en lui
racontant une blague ou en lui lançant une insulte, en
amenant un(e) ami(e) plus grand, etc.

  • De la même manière, des conversations qui commencent
    sous forme de dispute animée ne mènent pas
    nécessairement à de la colère, des reproches et du mépris.
  • Les gens peuvent s’excuser, se montrer préoccupés, se
    montrer soutenants, demander des conseils, ou se comporter
    de façon prosociale plutôt qu’antisociale.
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57
Q

Focus attentionnel

A

Au sein de toute expérience émotionnelle, il y a différents
aspects sur lesquelles nous pouvons centrer notre
attention.
* En classe, vous pourriez faire attention au contenu du cours, à
la personne assise à vos côtés, à la température de la salle, à la
scène qui se passe dehors, visible par la fenêtre, à votre
téléphone (vous pourriez naviguer sur le web, par exemple), ou
vous pourriez dessiner.

  • La distraction semble être la stratégie préférée par la
    plupart des gens, en plus d’être efficace.
  • Le fait de dessiner, par exemple, diminue les émotions
    négatives. Si tu fais de la distraction comme une forme
    d’évitement de manière rigide, cela est maladapté
  • Rumination: Ce qui clairement ne fonctionne pas.
  • La rumination (un focus maintenu) augmente l’intensité et la
    durée des émotions négatives.
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58
Q

Réévaluation

A
  • Implique de modifier le sens, la signification d’une situation.
  • P.ex. Quelqu’un vous bouscule dans un couloir, vous pourriez
    ressentir :
  • de la colère, mais aussi de l’empathie, de la pitié, de la
    sympathie ou même être tenté d’avoir un comportement
    prosocial afin d’aider la personne en détresse (…elle est
    surchargée par son méchant patron, elle est trop stressée
    etc.).
  • Même un événement tragique (p. ex., un diagnostic de cancer)
    peut être réévalué comme une bénédiction, un tremplin qui
    nous donne l’occasion de retrouver un proche ou de nous
    interroger sur le vrai sens de la vie.

Ex : le sens de la maladie peut mener la personne à poser
des gestes qu’elle n’aurait pas fait dans un autre contexte
* Réévaluation fonctionnelle négative : l’événement est
mauvais, mais pas tragique

  • P.ex., « C’est frustrant d’être contrariée, mais je peux le
    supporter ».
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59
Q

Inhibition

A
  • Implique principalement des « ne fais pas cela » :
  • ne rigole pas en entendant une blague politiquement
    incorrecte,
  • ne te montre pas fâché(e) face à ton/ta supérieur(e),
  • n’affiche pas ta peur durant un entretien d’embauche,
  • ne pleure pas durant un film triste.
  • Problème #1: L’inhibition se retourne contre nous.
  • Tenter d’inhiber une émotion ou l’une de ses composantes
    mène généralement à une augmentation, et non à une
    diminution, de cette émotion ou de ses composantes.
  • Problème #2: L’inhibition est une stratégie brusque.
  • Ce qui marche le mieux dans le cadre de la régulation
    émotionnelle sont les interventions flexibles, spécifiques et
    sensibles à la situation.

C’est parfois utile d’inhiber certains émotions dans certains situations (ex: se forcer à ne pas pleurer au travail),
mais il faut des moment ou il faut décompresser

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60
Q

Est-ce que pleurer est se réguler?

A

Oui permet d’évacuer un trop plein d’émotions, c’est une forme d’autorégulation

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61
Q

Régulation émotionnelle

A
  • Régulation émotionnelle
  • Adaptative
  • Maladaptative
  • Violence
  • À autrui
  • À soi-même (se faire mal « self-harm »)
  • Inhiber tout

Différentes conceptualisations – selon les approches

  • Psychanalytique
    Mécanisme de défense (Freud)
  • Cognitivo Comportementale
    Distortions cognitives (2e vague)
    Acceptation, valorisation & intégration de l’information
    émotive.
    3e vague (++ humaniste)
  • Humaniste
    Authenticité entre pensées & action
    Potentiel de croissance
    o tout le monde
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62
Q

Différentes conceptualisations
Définir l’autorégulation émotionnelle

A
  • Le contrôle des expériences & expressions émotionnelles
  • Paradoxal - les efforts pour éviter les expériences internes (p.
    ex. pensées et sentiments indésirables) sont à la base de
    nombreux troubles psychologiques. Une trop forte inhibition
    en tout temps apporte des problèmes
  • Rien à voir avec le « contrôle » immédiat d’affects négatifs
  • Déficience dans la capacité de faire l’expérience de la gamme
    complète d’émotions & d’y répondre spontanément.
  • Serait aussi maladaptatif que les déficiences dans la capacité
    d’atténuer et de moduler de fortes émotions négatives
  • La régulation des émotions adaptative implique la
    surveillance/ être à l’écoute et l’évaluation d’expérience
    émotionnelle en plus de la capacité de la modifier
  • en soulignant l’importance de la conscience & de la
    compréhension des émotions

C’est plus simple de traiter un problème dans lequel on est
conscient de celui-ci

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63
Q

Différentes conceptualisations ; définir l’autorégulation émotionnelle (suite)

A
  • Nécessaire de prendre en compte les exigences de la
    situation et les buts de l’individu
  • lors de l’évaluation de la régulation des émotions
  • Dans l’absence d’informations sur le contexte dans lequel
    les stratégies d’autorégulation sont utilisées
  • La connaissance des stratégies spécifiques de régulation des
    émotions utilisées fournit peu d’informations sur la capacité de
    l’individu à réguler efficacement ses émotions.
  • La régulation adaptative des émotions implique plutôt de
    la flexibilité dans l’utilisation de stratégies de régulation
    des émotions

Flexibilité = meilleur adaptation

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64
Q

Le modèle cyclique décrivant la montée et la chute de la
pulsion psychologique implique sept processus
centraux…

A
  1. Besoin (Physiologique)
  2. Pulsion (Psychologique)
  3. Homéostasie
  4. Feedback négatif

A. Entrées multiples/Sorties multiples
B. Mécanismes intra-organismiques
C. Mécanismes extra-organismiques

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65
Q

A. Entrées multiples / sorties multiples

A

La pulsion comme variable intermédiaire

Condition antérieure (état de déficits)——> Pulsion ———> Conséquence comportementale (Mise en action ; Objectif de restauration)

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66
Q

Les besoins et le bien être quotidien

A

Il y a une variation quotidienne des besoins a travers les jours

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67
Q

Liens entre besoins et burnout

A

Plus les besoins sont comblés, plus le burnout sera minime

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68
Q

Trois besoins psychologiques

A

Autonomie, compétence, affiliation sociale

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69
Q

Autonomie

A

Besoin psychologique d’expérimenter de l’auto-détermination et de l’endossement personnel dans l’initiative et la régulation de ses comportements. (L’endossement interne de nos comportements)

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70
Q

Le comportement est autonome lorsque …

A

Nos intérêts, préférences et désirs guident notre processus de prise de décision à nous engager ou non dans une activité particulière.

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71
Q

2 caractéristiques

A

Expérimenter de l’auto-détermination et de l’endossement personnel

Reflète le désir d’avoir ses propres choix plutôt que d’être confronté à une détermination de ses actions par les événements de l’environnement

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72
Q

La motivation et le comportement sont autonomes lorsqu’ils découlent…

A

des intérêts personnels de l’individu, de ses désirs, ses buts, ses valeurs, ses préférences, etc.

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73
Q

L’individu dit …

A

“Je veux faire ceci…”

Je veux = un endossement interne du comportement.

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74
Q

Comportement autodéterminé

A

Nos intérêts, préférences et besoins guident notre prise de décision de nous engager ou non dans une activité

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75
Q

Comportement contrôlé

A

Une force extérieur exerce une pression pour que nous pensions, sentions ou nous nous comportions d’une certaine façon

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76
Q

Locus de causalité

A

La compréhension de l’individu de la source causale de ses actions motivées.

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77
Q

Volition (se sentir libre)

A

Un volonté sincère et sans pression de s’engager dans une activité.

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78
Q

Choix perçu au cours des actions

A

L’expérience subjective de pouvoir décider d’agir ou non, ou de suivre une ligne de conduite plutôt qu’une autre.

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79
Q

Locus de causalité perçu interne

A

*Forte agentivité personnelle

*Soi vécu comme source d’initiation et de régulation d’un comportement

*Sentiment d’autonomie, de volition (avoir le choix) et d’endossement par rapport à ses actions

*Agents motivationnels en soi: intérêt, valeur, objectif personnel

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80
Q

Locus de causalité perçu externe

A

*Faible agentivité personnelle

*Soi vécu comme contrôlé par les résultats souhaités, par l’environnement

*Sentiment d’oppression et de contrainte

*Agents motivationnels de l’environnement : P.ex., date limite, liste de corvées, quotas à atteindre, etc.

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81
Q

La volition (la volonté authentique)

A

Façon dont les gens se sentent libres ou contraints lorsqu’ils font ce qu’ils veulent faire ou lorsqu’ils évitent ce qu’ils ne veulent pas faire. Je veux faire ceci et je suis libre de le faire ou non

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82
Q

La sensation d’avoir le choix (définition)

A

Sentiment subjectif que la personne a une flexibilité dans la prise de décision d’agir ou non, ou d’adopter une ligne de conduite plutôt qu’une autre

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83
Q

Choix de type ceci ou cela

A

ne vit pas une expérience de choix lorsque:
*Les choix sont prescrits par d’autres
*La liste d’options proposées est exclusive
*La liste de choix est trop longue
*Les choix sont proposés de façon contrôlante
*Les choix proposés ne sont pas significatifs pour la personne

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84
Q

Vrai choix concernant les actions, les valeurs et intérêts

A

Renforce un sentiment de satisfaction face au besoin d’autonomie

Renforce la motivation intrinsèque, l’effort, la créativité, la préférence pour le défi, et la performance

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85
Q

Styles motivationnels

A

Support autonome vs Contrôle

Support de l’autonomie : un ton interpersonnel de compréhension (ex: je suis ton allié, je suis là pour te comprendre, je suis là pour te supporter et supporter tes efforts)

Contrôle : un ton interpersonnel de pression (ex : je suis ton boss, je suis là pour te changer et te socialiser, je suis ici pour te surveiller)

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86
Q

Soutien a l’autonomie

A

Perspective (de l’autre)
Choix
Exploration
Autoinitiation (laisser la personne débuter la tache d’elle même)
Rationnel (expliquer l’importance de la taches

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87
Q

Perspective de l’autre

A

Avoir un regard inconditionnel

Laisser place à l’expression des sentiments de l’autre

Valider l’expérience de l’autre

Cerner la façon l’autre vie la situation

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88
Q

Fournir des choix

A

Coach-athlète : Choix de l’ordre de l’entraînement, choix des tâches pour favoriser l’entraînement cardiovasculaire

Parent-enfant : Choix du moment de faire différentes tâches (devoirs). Manteau bleu ou rouge?

Soi-soi : Décider soi-même de son horaire. Le planifier pour éviter d’être constamment régulé par l’extérieur (ex. examen à étudier, travail à remettre). Évitement du stress

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89
Q

Fournir logique rationnelle

A

Coach-athlète : Comprendre le but et l’impact des tâches assignées par le coach

Parent-enfant : Comprendre les raisons d’un règlement ou d’un interdit. La pire chose à faire : « parce que j’ai dit non! »

Soi-soi : Se questionner sur les raisons pour lesquelles on émet tel comportement ou qu’on exprime telle opinion

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90
Q

Laisser a l’autre l’opportunité de prendre des initiatives

A

Coach-Athlète : Laisser à l’autre l’opportunité de choisir comment accomplir une tâche (stratégies, façon de faire).

Parent-Enfant : Laisser à l’enfant le droit d’explorer et d’essayer des choses qui ne conviennent pas à la logique du parent..

Soi-Soi : Essayer des nouvelles choses, même si on ne l’a jamais fait. Même si ça diverge de notre routine habituelle

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91
Q

Soutenir l’autonomie

A

Fournir une rétroaction non-contrôlante

Coach-Athlète : Donner un feedback positif sur la performance accomplie. Un feedback informatif et non-contrôlant.

Parent-Enfant : Ex. contrôlant : Tu as eu de bonnes notes dans ce cours-là, comme tu devais.

Soi-Soi : Mettre l’accent sur ce qu’on réussit plutôt que de se critiquer pour les choses qu’on rate

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92
Q

Minimiser la pression et le contrôle

A

Mettre une pression pour que l’autre pense ou agisse d’une certaine façon.

Éviter le contrôle excessif, les critiques et les affirmations contrôlantes.

Pouvoir sur l’autre : Surveillance, menace physique (contrôle externe)

Les critiques ayant une forme culpabilisante(dissimulé)

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93
Q

Pour soutenir l’autonomie

A

Il faut prévenir que l’autre mette son intégrité en jeu

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94
Q

Ego-involvement

A

*L’atteinte d’un résultat précis devient très importante pour l’intégrité de la personne.
*Si elle réussit = bonne personne.
*Si elle échoue = mauvaise personne.

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95
Q

Conséquence du Ego-involvment

A

Limite la perception et l’orientation de la personne uniquement sur le comportement nécessaire pour atteindre la finalité désirée

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96
Q

Mesure d’autonomie vs contrôle

A

À une rencontre de parents hier soir, M. et Mme Greene ont su que leur fille Sara a fait plus de progrès qu’attendu depuis la dernière rencontre. Tout le monde espère qu’elle continuera à s’améliorer afin qu’elle ne redouble pas son année. Suite à cette rencontre, les Greene ont décidé:

  1. d’augmenter son argent de poche et de lui promettre un vélo si elle continue de s’améliorer (très contrôlant)
  2. de continuer de mettre l’accent sur le fait qu’elle doit travailler fort pour avoir de meilleures notes (moyennement contrôlant)
  3. de lui dire qu’elle fait aussi bien que les autres enfants de la classe maintenant (moyennement supportant de l’autonomie)
  4. de lui parler à propos de la rencontre de parents, et de lui laisser savoir qu’ils sont au courant de sa plus grande indépendance à l’école et à la maison (très supportant de l’autonomie)
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97
Q

Structures scolaires et sociales

A

On donne bcp de devoirs
On donne des congés de devoirs, retire les privilèges, punitions
Rétroaction comparative sur les performances
On évalue/classe les enfants

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98
Q

Éléments utilisés pour encadrer les enfants

A

Savoir ce qu’on va faire

Activités organisées

Règles inhérentes à l’activité

Routine = Sécurité (≠ contrôle)

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99
Q

Trop de choix cause..

A

Une baisse de liberté et donc une diminution de la volonté des gens a choisir

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100
Q

Le choix peut être une motivation

A

Lorsque les options rencontrent les besoins d’autonomie, de compétence et d’affiliation

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101
Q

Le choix a travers les cultures (temps libre/performance)

A

À cause des différences dans les cultures collectivistes et individualistes, les asiatiques on mieux performé lorsque leur figure d’autorité est présente (on sait qu’elle est la pour nous aider, motivé etc.) Sa présence n’est pas vu comme un contrôle externe

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102
Q

Compétence

A

Un besoin psychologique d’être efficace dans ses interactions avec l’environnement.

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103
Q

Compétence caractéristiques

A

*Reflète le désir d’exercer et d’accroître ses compétences et capacités

*Ce faisant, reflète le désir de rechercher et maîtriser des défis optimaux (appropriés au développement).
Génère une volonté de rechercher ces défis optimaux

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104
Q

Conditions environnementales clés pour favoriser la compétence

A

Défi optimal et flow
Structure
Rétroaction
Tolérance a l’échec

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105
Q

Défi optimal

A

Les défis qui font référence aux expériences passés fait en sorte que le défi sera optimal

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106
Q

Expérience de flow ou optimale

A

Expérience qui se produit chaque fois qu’une personne utilise ses compétences pour surmonter un défi optimal

État de concentration qui implique une absorption globale et une implication profonde dans une activité

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107
Q

Le Flow caractéristiques

A

Complètement investi, sentiment d’extase, faisable, sentiment de sérénité, Intemporalité, Motivation intrinsèque

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108
Q

Faciliter l’expérience de flow

A

L’environnement peut être structuré de manière à rendre l’expérience de flow plus probable

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109
Q

Un environnement bien structure fournit (pour le flow)

A

Des objectifs clairs
Des conseils utiles
Du feedback clair, constructif (descriptif, impersonnel) et qui
renforce les compétences

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110
Q

La structure

A

La quantité et à la clarté de l’information qu’offre un individu à un autre concernant ce qu’il faut faire et comment le faire (de manière à développer les compétences désirées et atteindre les résultats souhaités).

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111
Q

3 étapes pour la structures

A

1.Communiquer des attentes claires et de hauts standards

2.Aider l’autre à ajuster son comportement de façon à pouvoir répondre à ces attentes et standards (Orientation)

3.Fournir une voie future vers un fonctionnement plus efficace (Rétroaction)

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112
Q

La rétroaction

A

qui fournit l’information nécessaire dont les individus ont besoin pour formuler une évaluation cognitive de leur niveau de compétence perçu

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113
Q

4 sources du feedback

A

*La tâche elle-même
*Les comparaisons de sa performance actuelle avec sa propre performance antérieure
*Les comparaisons de sa performance actuelle avec la performance des autres
*Les évaluations des autres

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114
Q

Pour satisfaire le besoin de compétence

A

Les 4 sources doivent converger vers l’interprétation d’un travail bien fait

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115
Q

L’échec

A

1.L’échec pousse les individus à en identifier les
causes (et y remédier).

2.L’échec pousse les individus à réviser et mettre à jour la qualité de leur stratégies d’adaptation.

  1. L’échec pousse les individus à réaliser leur besoin de conseils et d’orientation.
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116
Q

Affiliation sociale

A

Établir des liens émotionnels et d’attachement significatifs avec autrui (relations chaleureuses, réactives, et réciproques).

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117
Q

Fonction affiliation sociale

A

nous gravitons et interagissons autour des personnes que nous pensons capables de prendre soin de notre bien-être

c’est l’opportunité de se connecter à une autre personne, d’une manière authentique, attentionnée, réciproque et émotionnellement significative.

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118
Q

Satisfaction de l’affiliation

A

Réactivité et Lien social

Réactivité : l’autre personne offre (validation, compréhension, soin)

Lien : l’autre personne se soucie de mon bien être, m’apprécie (surtout lorsqu’on démontré son vrai soi, son soi authentique)

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119
Q

Les fruits de la satisfaction du besoin d’affiliation

A

Engagement, croissance personnelle, santé, et bien-être

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120
Q

Influence dyadiques

A

Les relations qui ne comprennent pas de compréhension, d’acceptation et de soins = ne satisfont pas ce besoin

Se sentir seul = Pas en lien à ne pas avoir d’interaction soc - MAIS plutôt, manque d’interaction “meaningful”

Perception d’un lien social : Relations intimes et de qualité qui
impliquent le souci de l’autre, l’appréciation, l’acceptation et la
valorisation.

Relation communales et d’échanges : Dans les relations communales, les individus se soucient des
besoins de l’autre, et chacun ressent l’obligation de soutenir
le bien-être de l’autre.

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121
Q

L’affiliation fournit le contexte social pour..

A

*Supporter l’internalisation.
*Promouvoir la vitalité et l’engagement.
*Promouvoir le bonheur (prévient la solitude et la dépression)

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122
Q

La présence d’émotions telles que..

A

La tristesse, la dépression, la jalousie et la solitude, sont des signes précurseurs d’une vie vécue en l’absence de relation et liens sociaux intimes

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123
Q

Besoins d’affiliation étudiants-profs

A

6 BEH prédisent que les étudiants ressentent leur besoin d’affiliation sociale satisfait en présence du prof.

Relatedness support :

Conversation individualisé
Support dans une tache
Coopération et travail en équipe
Faire preuve de conscience
Faire preuve d’attention
Communication amicale

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124
Q

Relations d’échanges

A
  • Entre connaissances ou partenaires d’affaire.

*Pas d’obligation d’être concerné par les besoins ou le bien-être de l’autre.

*Correct d’être négligent ou insouciant face aux besoins de l’autre.

*Ce que les gens en tirent : Un accord équitable sur des ressources matérielles (temps, argent).

NE satisfont PAS le besoin psychologique d’affiliation

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125
Q

Relations communales

A

*entre des personnes qui se soucient du bien-être de l’autre (ex: amitiés, famille, partenaires amoureux).

*Chaque partenaire se soucie des besoins de l’autre, et chacun veut soutenir le bien-être de l’autre.

SATISFONT le besoin psychologique d’affiliation

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126
Q

L’engagement

A

Représente le degré d’implication de la personne dans l’activité en cours

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127
Q

Différentes formes d’engagement

A

Comportementale (comportement liée à une tache, effort, persévérance, attention)

Émotionnelle (présence d’intérêt, plaisir, jouissance, enthousiasme, absence de détresse, colère, anxiété, frustration)

Cognitives (utilisation de stratégie d’apprentissage sophistiquée et des réflexions stratégiques, recherche d’une compréhension conceptuelle plutôt que de connaissances superficielles

Agentique (contribuer de manière proactive constructive au flux d’activités, à l’amélioration de l’environnement, poser des questions, exprimer des préférences, informer les autres de ses propres besoins et désirs)

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128
Q

Modèle motivationnel de l’engagement

A

Soutien à l’autonomie ——> nourrit et satisfait le besoin psychologiques de l’autonomie

Structure —–> nourrit et satisfait le besoin psychologique de compétence

Implication —–> nourrit et satisfait le besoin psychologique de l’appartenance sociale

Tout cela permet un certain degré d’engagement :

Comportemental
Émotionnel
Cognitif
Agentique

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129
Q

L’avidité

A

Il y a un manque important de ce besoin

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130
Q

Évitement

A

Blessure/traumatisme, danger associé à la satisfaction de ce besoin (toxicité)

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131
Q

Tableau de la compensation chronique

A

Avidité d’autonomie = Narcissisme , TCA
Avidité compétence = Narcissisme
Avidité affiliation sociale = Attachement anxieux, dépendance, TCA

Évitement de l’autonomie = dépendance
Évitement de la compétence = faible estime
Évitement de l’affiliation sociale = attachement évitant

Avidité : Il y a un manque important de ce besoin

Évitement: Blessure/traumatisme, danger associé à la
satisfaction de ce besoin (toxicité)

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132
Q

Autonomie (tableau compensation)

A

*Avidité autonomie :
*“J’ai besoin de toujours être en contrôle de ce que je fais.”

*Satisfaction autonomie :
*“Je me sens généralement libre de faire des choses et de
penser comme je le veux.”

*Évitement autonomie :
“Avoir des responsabilités me fait peur”

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133
Q

Compétence (Tableau compensation)

A

*Avidité compétence:
“Je suis déçue quand mon travail n’est pas apprécié.”

*Satisfaction compétence :
“La plupart des jours, je retire un sentiment d’accomplissement de ce que je fais.”

*Évitement compétence :
“Quand je fais qqch de bien, j’évite la reconnaissance des autres

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134
Q

Affiliation sociale (Tableau de compensation)

A

Avidité affiliation:
*“Je gagne de la confiance à avoir des amis qui ont des croyances semblables aux miennes.”

Satisfaction affiliation :
*“Je me sens généralement connecté aux gens.”

Évitement affiliation :
*“Ça me dérange d’être dans des relations proches avec des gens qui sont semblables à moi”

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135
Q

Qu’est ce que la motivation?

A

Émission d’un comportement

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136
Q

Qu’est ce que l’amotivation?

A

Arrêt d’un comportement

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137
Q

Quelles sont les causes de l’amotivation? (locus de causalité perçu impersonnel)

A

1) perception du soi comme incapable d’attendre les résultats souhaités (sentiment d’incompétence)
2) sentiment de passivité (la tâche n’a pas de valeur, n’est pas utile)
3) absence de motivation (aucun avantage d’effectuer la tâche)
4) aucune agentivité (pas de désir de dépenser de l’énergie pour accomplir la tâche)

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138
Q

Qu’est ce que la motivation intrinsèque?

A

La motivation intrinsèque est un type de motivation inné et qui nous pousse a effectuer certaines activités pour le plaisir. L’activité effectué à travers la motivation intrinsèque est une fin en soi c’est-à-dire que ce n’est pas les conséquences de l’accomplissement de la tâche qui procure du plaisir, mais l’activité elle-même. Une activité effectuée par motivation intrinsèque engage naturellement notre intérêt, le plaisir, la découverte.

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139
Q

Qu’est ce que la motivation extrinsèque?

A

La motivation extrinsèque est un type de motivation issu de l’extérieur et qui nous pousse à agir. L’activité est effectuée dans le but d’obtenir un gain ou pour éviter quelque chose de négatif. Les activités effectuées par motivation extrinsèque sont instrumentales, c’est-à-dire qu’elles ont des objectifs autre que le plaisir.

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140
Q

Est-ce possible de changer de type de motivation (intrinsèque vs extrinsèque)?

A

Oui, il est possible de changer de type de motivation. En général la motivation est d’abord intrinsèque puis elle devient extrinsèque (même si le contraire est possible). Un bon exemple de motivation intrinsèque qui devient extrinsèque est la lecture. Lors de la jeunesse, la lecture constitue une activité plaisante et qui permet la découverte. À travers l’âge, cette même activité devient un devoir et une obligation (école/travail)

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141
Q

Qu’est ce que l’expérience du Book It program? Qu’est ce que cette expérience à démontré sur la motivation intrinsèque vs extrinsèque quant à la lecture des livres?

A

L’expérience du Book It program avait pour but d’inciter les jeunes à lire d’avantages de livres. En contre partie, ceux-ci recevraient des éloges, des certificats et de la pizza, ce qui constitue une motivation extrinsèque).

Cette expérience a démontré que les enfants suite à cette expérience lisaient beaucoup plus de livre (quantité à augmenté), mais que les livres qu’ils sélectionnaient étaient beaucoup plus cours et l’écriture beaucoup plus grosse.

Cela suggère que les enfants souhaitaient simplement accéder à la récompense le plus rapidement possible et qu’il n’y avait plus de motivation intrinsèque (plaisir/découverte) à lire des livres. De plus, les enfants n’arrivaient pas a répondre à des questions simples sur les livres lus et qu’ils ne lisaient plus à l’extérieur de l’école (donc sans récompense).

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142
Q

Quelle est l’expérience qui étudiait les capacités de lectures des enfants milieu socio-économique faible (allington et al)?

A

L’expérience se basait sur le fait que les capacités de lectures des enfants en milieu socio-économique faible baissait durant l’été.

Ainsi, il y avait un groupe expérimental qui devait choisir 12 à 15 livres avant le début de l’été pour les lires (les catégories de livres étaient : populaire, de série et classique) .

Le groupe contrôle lui n’avait pas de livre à lire pendant l’été. L’expérience tentait de voir si les capacités de lectures changeaient entre le groupe expérimental et le groupe contrôle après 3 ans.

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143
Q

Quels étaient les résultats de l’expérience de allington et al. (lectures des enfants)?

A

Cette expérience a démontré qu’il y a un effet positif de donner des livres à lire en été surtout pour les enfants issus de milieu socio-économiques faibles. Aussi, l’expérience a démontré que le type de livre n’a pas d’importance sur l’amélioration des capacités de lecture.

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144
Q

Quelle est la condition du passage de la motivation extrinsèque à la motivation intrinsèque?

A

L’absence de pression

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145
Q

Comment l’école utilise la motivation extrinsèque pour motiver les élèves à lire?

A

L’école utilise les récompenses/punitions, la surveillance, les échéancier, les évaluations, la compétition entre les élèves et elle impose un but à atteindre pour tous les élèves. Tous ces exemples sont de la motivation

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146
Q

D’où vient le concept de punitions et de récompenses?

A

Le concept de punition/récompense vient de Pavlov (conditionnement classique), de Watson (punition) et de Skinner (conditionnement opérant)

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147
Q

Qu’est ce que le conditionnement classique de Pavlov?

A

Exemple du chien qui salive: Chaque fois que la cloche sonne le chien salive parce qu’il va avoir une croquette. À force, le chien associe la cloche au fait de saliver. Si le maitre arrête de donner une croquette, mais qu’il sonne la cloche le chien va quand même saliver.

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148
Q

Qu’est ce que le conditionnement négatif (punition) de Watson?

A

Exemple de l’expérience du rat et de l’enfant : Lors que l’enfant voit quelque chose qu’il ne connait pas (le rat) il est naturellement intrigué par cette chose. À ce moment-là l’expérimentateur fait un gros bruit pour effrayer l’enfant. Avec le temps, l’enfant associe le rat au fait d’avoir peur.

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149
Q

Qu’est ce que le conditionnement opérant de skinner?

A

Exemple des rats qui jouent au basket : Le conditionnement opérant est une méthode d’apprentissage par récompense successive. En fait, une récompense est donnée au rats à chaque fois qu’ils effectuent une action plus complexe.

Par exemple, le rat reçoit une récompense quand il est proche du ballon, puis quand il le tien, puis quand il le tien proche du panier, puis quand il met le ballon dans le panier. Cela amène les rats a jouer au basket par conditionnement opérant.

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150
Q

Quelle était l’expérience de Lepper et al. 1973 (expérience sur l’effet des récompenses sur les enfants)?

A

L’expérience était sur l’effet des récompenses sur les enfants. Le groupe 1 devait effectué une activité de dessin tandis que le groupe 2 devait effectuer la même activité, mais si leur dessins étaient bons alors ils recevaient un certificat.

Simplement le premier groupe n’avait pas de récompense tandis que le deuxième oui. Le groupe 2 était donc soumis à une pression de performance (élément évaluatif). Une semaine plus tard les groupes effectuaient une activité libre de dessin.

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151
Q

Quels sont les résultats de cette expérience (effet des récompenses sur les enfants)?

A

Les résultats de cette expérience ont démontré que le groupe 2 (qui recevait une récompense) effectuait beaucoup plus de dessin, mais que leur qualité était moins bonne que cette du groupe 1.

Aussi, le groupe 1 a pris plus de temps pour effectuer les dessins durant la période libre. Le groupe 3 qui avait une récompense inattendue à globalement agis comme le groupe 1

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152
Q

Quel était l’expérience sur l’effet des récompenses sur les adultes (Ryan, Mims et Koestner, 1983) ?

A

L’expérience étudiait l’effet des récompense sur les adultes. 96 étudiants devaient travailler sur des casse-têtes dans 5 conditions différentes.

  • La première condition était de travailler sur des casse-têtes sans récompense.

-La deuxième était de gagner 3$ si tu travailles sur les casse-têtes (engagement).

  • La troisième était de gagner 3$ si tu performes bien sur les casse-têtes selon les standards de l’expérimentateur (contrôle-performance).

-La quatrième était de gagner 3$ si tu réussis bien les puzzles (performance).

  • La cinquième était de n’avoir aucune récompense, mais seulement des félicitations lorsque la tâche est réussie.
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153
Q

Qu’est ce qui différencie la condition 3 et la condition 4 dans l’étude sur l’effet des récompense sur les adultes de Ryan, Mims et Koestner, 1983?

A

La conception de réussite. La condition 3 est celle ou les sujets de l’expérience reçoivent une récompense par rapport à la réussite selon les standard de l’expérimentateur. La conception de réussite vient donc de l’expérimentateur.

La condition 4 est celle ou les sujets de l’expérience reçoivent une récompense s’il performent bien (les standard de l’expérimentateur ne sont pas mentionnés). La conception de réussite vient donc d’eux (de soi).

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154
Q

Quels étaient les résultats de l’expérience sur l’effet des récompenses sur les adultes (Ryan, Mims et Koestner, 1983)?

A
  • Lorsqu’il y a une récompense, le temps investi
    dans les tâches est moindre
  • lorsque l’on donne une éloge (information de
    performance) par rapport au travail accompli,
    le temps investi augmente
  • La récompense nuit à l’éloge (ex: condition 4
    les sujets recoivent une information de
    performance et ils ont une récompense,
    condition 5 les sujets ne reçoivent que une
    information de performance = les sujets de la
    condition 4 investissent moins de temps que
    ceux de la condition 5 )
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155
Q

Sur quel aspect ce concentre l’étude sur les effets négatifs des récompenses de Glucksberg, 1962?

A

Cette étude se concentre sur les effets négatifs des récompenses sur la créativité chez les adultes.

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156
Q

Quelle et l’expérimentation menée par Glucksberg?

A

Glucksberg a créer le problème de la chandelle. Dans cette expérience, deux groupes recoivent une boite remplie de punaises, une chandelle et des allumettes. Ici, il faut faire tenir la chandelle allumée au dessus de la table avec les objets qui leurs ont étés fournis.

Le groupe 1 pense que l’expérimentation tente de définir des normes de temps quant à la résolution du problème. Le groupe 2 reçoit comme directive que les 25% plus rapide à résoudre le problème gagneront 5$.

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157
Q

Quels sont les résultats de l’expérience sur l’influence des récompenses sur la créativité (Glucksberg, 1962)?

A

Cette expérience démontre que le groupe 2 (ayant une récompense) prenait plus de temps à résoudre le problème que le groupe sans récompense.

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158
Q

Pourquoi le groupe 2 dans l’expérience de la bougie a pris plus de temps à résoudre le problème que le groupe 1?

A

Le groupe 2 avait une pression de performance (à cause de la récompense) et celle-ci les empêchait de bien réfléchir et de performer. C’est ce qui fait que le groupe 2 a pris plus de temps à résoudre le problème que le groupe 1.

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159
Q

Qu’est ce qui se passe si l’on effectue l’expérience de la bougie plus simplement (en enlevant les punaises de la boite)?

A

Le groupe 2 (motivé par la récompense) résout le problème plus rapidement que le groupe 1 (sans récompense).

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160
Q

Qu’est ce qu’une méta-analyse?

A

Lorsque l’on prend plusieurs études sur le même sujet pour en normaliser les résultats et ainsi en tirer des conclusions.

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161
Q

Qu’est ce que la méta-analyse de Deci, Koestner et Ryan, 1999 a démontré quant aux effets des récompenses sur la motivation intrinsèque?

A

1) la récompense verbale augmente la motivation intrinsèque contrairement à la récompense tangible

2) la récompense attendue baisse la motivation intrinsèque tandis que la récompense inattendue n’a aucun effet

3) les récompense pour l’engagement, la terminaison ou la performance baisse la motivation intrinsèque

4) la seule récompense qui affecte positivement la motivation intrinsèque est la récompense verbale (éloge)

5) la seule récompense qui n’a pas d’effet est la récompense inattendue

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162
Q

Quelle était l’expérience de Murayama et al., 2013 où les participants devaient appuyer sur stop a chaque 5 secondes?

A

Cette expérience tentait de comprendre l’effet des choix sur la résolutions de problèmes. Dans cette expérience, le groupe 1 devait appuyez sur le bouton stop a chaque 5 secondes et ne décidait pas ce qui allait s’afficher.

Le groupe 2 devait effectuer la même tâche, mais en décidant de l’image qui s’afficherait chaque fois qu’ils appuieraient sur stop. Cette expérience étudiait les activité du cortex préfrontal ventro-médian qui lors de l’echec est stimulé.

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163
Q

Qu’est ce que la stimulation du cortex préfrontal ventro-médian révèle?

A

Cette stimulation révèle que le participant tente de trouver une meilleure stratégie pour ne plus échouer à la tâche.

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164
Q

Qu’est ce que l’étude de Murayama et al. 2013 à démontré sur l’influence des choix sur la motivation?

A

Le groupe 2 (qui avait le choix, qui était autodéterminé) réagissait positivement à l’échec et tentait de trouver une solution (activation du cortex préfontal ventro-médian).

Le groupe 1 (qui n’avait pas de choix, qui était forcé) ne réagissait pas énormément face à l’échec (cortex préfontal ventro-médian moins activé).

Simplement, lorsque l’on effectue un choix personnel et que l’on se trouve confronté à l’échec, il est plus probable de chercher à s’améliorer. Lorsque l’on est contraint par une obligation, on ressent une pression à performer.

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165
Q

Quelles sont les 4 raisons de ne pas utiliser la motivation extrinsèque?

A

1) les motivateurs extrinsèques réduisent la qualité de la performance et interfèrent avec le processus d’apprentissage.

2) l’utilisation de la récompense éloigne l’attention de la question : “pourquoi la personne est amenée à faire une tâche inintéressante?”

3) il y a de meilleures manières d’encourager la participation que la motivation extrinsèque

4) les motivateurs extrinsèque réduise la capacité à long terme de l’individu à s’autoréguler de façon autonome.

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166
Q

Qu’est ce que la théorie de l’évaluation cognitive?

A

Cette théorie permet de prédire les effets des évènements extrinsèque sur la motivation. Elle explique comme un évènement extrinsèque (notes, argent, dates) affecte la motivation intrinsèque et extrinsèque.

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167
Q

Quels sont les deux fonctions d’un évènement externe (théorie de l’évaluation cognitive)? Qu’est ce que cela détermine sur la motivation?

A

1) controler le comportement
2) informer sur la compétence
- la fonction la plus importante déterminera comment l’événement externe affectera la motivation intrinsèque et extrinsèque.

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168
Q

Qu’est ce que la méta-analyse de Gershoff, 2002 par rapport à l’agressivité des parents envers leurs enfants?

A

La méta-analyse de Gershoff, 2002 explore le cas des fessés et de ses conséquences à l’enfance et à l’âge adulte.

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169
Q

Quelles sont les conséquences des fessées?

A

1) la conséquence désirée est l’obéissance immédiate (court terme)

2) les conséquences non-désirées (long terme) lors de l’enfance sont : l’agressivité, le comportement antisocial, la diminution du bien-être, une intériorisation morale déficiente, diminution de la qualité de la relation

3) les conséquences non désirées (long terme) à l’âge adulte sont : l’agressivité, les problèmes de santé mental, l’alcoolisme, l’usage de technique agressive avec ses enfants, un dossier criminel.

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170
Q

Est-ce que les conséquences des fessées sont un effet causal?

A

Non, ce sont des conséquences récurrentes. Ce ne sont pas tous les adultes/enfants qui vivent cela, mais il y a un risque qu’ils vivent une ou plusieurs de ces conséquences.

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171
Q

Qu’est ce qu’un agent punitif?

A

Un agent punitif est un stimulus de l’environnement qui diminue la probabilité future d’un comportement indésirable.

172
Q

Quelles sont les caractéristiques des punitions?

A

1) elles apprennent à ne pas effectuer certains comportement (pour ne pas subir une punition)

2) elles sont souvent non-liées au comportement lui-même

3) elle déroge de la vrai conséquence naturelle du comportement

4) il n’y a pas d’intériorisation du bon comportement (on apprend juste à ne pas faire le mauvais comportement)

5) les punitions mènent à l’autorégulation du parent et non de l’enfant.

173
Q

Quelles sont les caractéristiques des récompenses (tout type de récompense)?

A

1) les récompenses tangibles, contingentes à l’activité et percue comme stables dans le temps baissent la motivation intrinsèque, la créativité, la persévérance et la performance.

2) certaines récompenses peuvent marquer la compétence (même si elles demeureront contrôlante)

3) la récompense verbale augmente la motivation intrinsèque (si elle est donnée de façon non-contrôlante et si la personne effectuant l’activité n’attend pas d’éloge en retour)

174
Q

Quels sont les deux types de motivation?

A

1) intrinsèque
2) extrinsèque

175
Q

Quelles sont les différents concepts du continuum de l’autodétermination?

A

1) l’amotivation
2) la régulation externe
3) la régulation introjectée
4) la régulation identifiée
5) la régulation intégrée
6) la motivation intrinsèque

176
Q

Quel est le point commun entre la régulation externe et la régulation introjectée?

A

Ce sont des régulations moins autodéterminées

177
Q

Quel est le point commun entre la régulation identifiée er intégrée?

A

Ce sont des régulations plus autodéterminées

178
Q

Qu’est ce que l’amotivation?

A

1) L’amotivation c’est lorsqu’un individu ne voit
pas de relation entre ses actions et les
résultats obtenus.

2) Le comportement est mécanique et peut
mener à l’abandon.

3) Il n’y a pas de motivation

4) il n’y a pas de régulation

179
Q

Qu’est ce que la régulation externe?

A

Les comportements sont émis pour obtenir une récompense / satisfaire des contraintes externes (éviter une punition). Un bon exemple est celui de l’humain qui court derrière la carotte (récompense) ou qui fuit le bâton (la punition).

180
Q

Qu’est ce que la régulation introjectée?

A

Les comportements sont effectués sous la pression externe pour éviter la honte et la culpabilité (pear pressure). Ce type de régulation implique l’égo (la valeur propre est impliquée dans la balance et elle est toujours évaluée). La critique est internalisée (on agis par peur de la critique interne que l’on risque de se faire subir), par exemple on fai ses devoirs pour satisfaire nos parents, mais aussi parce que l’on a peur de ne pas être à la hauteur (la critique est donc interne).

181
Q

Qu’est ce que la régulation introjectée engendre chez l’individus?

A

1) pression d’être parfait
2) une redevance psychologique (la pression doit être satisfaite psychologiquement)
3) l’individu tente de se prouver qu’il a de la valeur

182
Q

Qu’est ce que la régulation identifiée?

A

La régulation identifiée implique l’acceptation de l’importance/ de l’utilité de l’accomplissement du comportement/de la croyance/ de la manière de penser. Le comportement est intériorisé par rapport
à notre système de croyance. Les comportements effectués permettent d’atteindre des objectifs (conséquences) valorisés.

ex: laver les toilettes, aller à l’école, faire du sport pour sa santé. Il n’y a pas forcément de sensation de bonheure pendant ces actions.

183
Q

Qu’est ce que la régulation intégrée?

A

La régulation intégrée implique des comportements cohérents avec nos valeurs et notre personne. Le comportement est intériorisé par rapport à notre système de valeurs. C’est l’action en elle-même qui est valorisé puisqu’elle répond à tes valeurs. L’action posée apporte du bien.

C’est la meilleure qualité de la motivation extrinsèque. ex: santé physique, bien manger, et écologie = toues les actions posées pour cela sont liées entre elles puisque c’est la même valeur qui pousse ces comportements.

184
Q

Quel est le point commun de la régulation externe, la régulation, introjectée, la régulation identifiée et la régulation intégrée?

A

Ce sont tous des types de motivation extrinsèque.

185
Q

Donne des raisons d’aller a l’université pour chaque type de régulation.

A

1) amotivation : je ne sais pas pourquoi je vais à l’uni, j’ai l’impression de perdre mon temps

2) régulation externe: mes parents m’obligent à y aller

3) régulation introjectée : je vais à l’université parce que les gens pensent que je suis intelligent

4) régulation identifiée : je vais à l’université parce que c’est un objectif de vie important pour moi

5) régulation intégrée : je vais à l’uni parce que ca me developpe en tant que personne

6) motivation intrinsèque : je vais à l’uni parce que c’est amusant

186
Q

Qu’est ce que l’étude de l’UQAM, 2018 a démontré sur la corrélation entre le type de régulation et les notes le bien-être et le perfectionnisme?

A

1) Participants ayant une motivation intrinsèque/ une régulation identifiée = bonnes notes et bien-être eudémonique, pas de perfectionnisme

2) participants ayant une régulation introjectée, externe ou une amotivation = moins bonnes notes, moins de bien-être eudémonique, plus de perfectionnisme

187
Q

Qu’est ce que le bien-être eudémonique?

A

Le bien être eudémonique est de l’épanouissement, de la vitalité énergisante ressentie par l’individu.

188
Q

Donnez des raisons de faire ses devoirs pour chaque type de régulation.

A

1) externe : je fais mes devoirs si non j’aurai des problèmes

2) introjectée : je fais mes devoira parce que le prof pense que je suis un bon étudiant

3) identifiée : je fais mes devoirs parce que je veux bien comprendre le sujet

4) intrinsèque: fais mes devoirs parce que c’est plaisant

189
Q

Quelle est l’étude de Grolnick et Ryan, 1989 sur l’autodétermination à l’école?

A

L’étude tente de déterminer le lien entre le soutient à l’autonomie des parents et l’autodétermination à l’école. En fait, selon leur type de soutient à l’autonomie (explication, reconnaissance des sentiments, initiatives vs punitions/récompenses, décider pour l’enfant), l’autodétermination des enfants change. Ainsi, l’expérimentateur observait les notes en maths et en lecture pour les deux groupes ayant différents types de soutien.

190
Q

Quelle est l’étude de Koestner, Losier Vallerand et Carducci, 1996 sur le choix de vote?

A

L’étude tentait de déterminer les différences dans le comportement des individus dans leur choix de vote selon leur type de régulation (identifiée ou introjectée). Trois variable étaient étudiées : le fait de se fier passivement aux autres, la recherche d’information pour voter, et le vote.

191
Q

Qu’est ce que l’étude sur le vote et le type de régulation a démontré?

A

L’étude à démontré que les individus ayant une régulation identifiée quant à leur choix de vote avaient moins tendance à se fier passivement à l’avis des autres contrairement à ceux ayant une régulation introjectée.

Aussi, les individus ayant une régulation identifiée avaient plus tendance à rechercher de l’information quant à leur choix de vote, contrairement aux individus ayant une régulation introjectée. Finalement, les individus ayant une régulation identifiée ont plus tendance à voter tandis que ceux qui ont une régulation introjectée ont autant de chance de voter que de ne pas voter.

192
Q

Qu’est ce que l’étude sur le vote et les différents types de régulations a démontré quant aux émotions par rapport au résultat du vote?

A

L’étude à démontré que les individus ayant une régulation introjectée ressentaient également les émotions négatives et positives lorsque le résultat était en leur faveur. Cela montre qu’il se basent sur l’avis des autres et qu’ils ne savent même pas si leur choix et le résultat est bon ou mauvais.

193
Q

Quelle est l’étude de Pelletier, Tuson, Green-Demers, Noels et Beaton, 1998 quant à l’influence du gouvernement?

A

Cette étude tentait de déterminer l’influence du gouvernement (support gouvernemental ou contrôle gouvernemental) sur la motivation (autodéterminée, non-autodéterminée, amotivation) et la fréquences comportements environnementaux.

194
Q

Qu’est ce que l’étude de Pelletier, Tuson, Green-Demers, Noels et Beaton 1998 a démontré quant à l’influence du gouvernement sur la motivation de la population?

A

Cette étude a démontré que lorsque le gouvernement contrôle la population, celle-ci à plus tendance a avoir une motivation non-autodéterminée voire de l’amotivation.

Lorsque le gouvernement supporte la population, alors celle-ci à tendance a avoir une motivation autodéterminée et à beaucoup moins tendance à avoir de l’amotivation.

Lorsque les individus ont une motivation autodéterminée alors ils ont plus tendance a adopter fréquemment des comportements environnementaux.

Lorsqu’ils ont une amotivation alors ils ont peu de chance d’adopter ces comportements. Lorsqu’ils ont une motivation non-autodéterminée, alors ils ont tendance a effectué les comportements, mais pas fréquemment.

195
Q

Donne la définition de l’intériorisation.

A

Endosser, accepter, se plier aux normes/valeurs/façon de faire du monde social

196
Q

Exemples d’intériorisations

A

1) être un homme/femme
2) être sportif
3) être cultivé
4) porter le voile
5) la culture du pays d’accueils

197
Q

Qui sont les agents de socialisation? Quel est leur rôle?

A

1) Les parents, la famille, les enseignants, les
coachs, les voisins, les travailleurs, les amis
2) ils jouent un rôle sur le type d’intériorisation
(ils peuvent mettre de la pression ou
encourager l’intériorisation)

198
Q

Qu’est ce que l’échec de l’intériorisation autodéterminée?

A

C’est lorsque les exigences externes (critiques, réprimandes) et les renforcement cominque à l’enfant qu’il doit se comporter d’une certaine manière, mais que ces demandes échouent à aider l’enfant à apprendre/intégrer les règles et les comportements adéquats.

199
Q

Comment se produit le processus d”intériorisation lorsqu’il y a un soutient à l’autonomie?

A

Lorsqu’il y a un soutien à l’autonomie (donner des raisons d’adopter un comportement, donner des choix, des suggestions, des descriptions, ces chansons), le processus d’intériorisation est intégré au soi. Il y a plus d’autodétermination puisque le comportement est associé aux croyances aux valeurs, au désir, au plaisir. L’enfant prend de l’autonomie avec le temps.

200
Q

Comment se produit le processus d’intériorisation lorsqu’il y a un parentage contrôlant?

A

Lorsqu’il y a un parentage contrôlant (forcer physiquement une action, menacer et punir, critiquer et faire du sarcasme), l’enfant n’intègre pas le comportement au soi, mais il augmente son autoprotection. Il se sens coupable est manipuler, ce qui créer de la frustration et des conflits. L’enfant a une diminution d’autorégulation avec le temps.

201
Q

Quelle est l’étude de Downie, Koestner, El Geledi et Cree, 2004 sur les traditions des immigrants?

A

L’étude se penche sur 111 participants dont 60% sont des immigrants de 1ere génération de 35 groupe ethnique différents. L’étude tente de définir les raisons qui les poussent à poursuivre ou maintenir les traditions de leur culture d’origine et de leur culture d’accueil.

202
Q

Qu’est ce que l’étude sur le maintient des tradition à démontré?

A

L’étude a démontré que lorsque l’individu a des raisons autodéterminée de poursuivre une tradition alors il l’associe a un bien-être psychologique. Aussi, les participants issus de culture d’origine plus égalitaires ont plus de raisons autodéterminée de maintenir les traditions.

203
Q

Quels sont les facteurs d’influence de l’internalisation?

A

1) la manière dont la valeur est présentée (soutien à l’autonomie ou contrôle)

2) comment la valeur est intériorisée par la personne (perception d’autonomie ou introjection/régulation externe)

3) les agents de socialisation

204
Q

Donner des exemples d’aspirations intrinsèques et extrinsèque.

A

1) extrinsèque (qui a besoin d’une validation externe) : succès financier, célébrité, être beau

2) affiliation sociale, sentiment de communauté, acceptation de soi, forme physique

205
Q

Quelle est la théorie de Kasser de 2002 ?

A

La théorie des valeurs/aspirations. Cette théorie distingue deux types de valeurs/objectifs.

1) les valeurs extrinsèques : elle dépendent des réactions des autres, elles poursuivent une récompense ou l’approbation des autres, notre valeur propre en est dérivée

2) valeur intrinsèque : elles sont plus satisfaisantes en soi et satisfont nos besoins psychologiques

206
Q

Quelle est l’étude de Kasser et Ryan, 2001 sur les valeurs intrinsèques et extrinsèques? Que démontre-elle?

A

Cette étude montre l’importance des valeurs intrinsèque et extrinsèque chez différents individus. Elle démontre que les deux objectifs les plus importants sont : être riche, et être célèbre chez les 18-25 ans. Ces objectifs sont plus valorisés que aider les gens qui ont besoins d’aide, être leader de la communauté et l’actualisation de soi. Bref, cela montre que les jeunes adultes endossent plus de motivation extrinsèque qu’intrinsèque.

207
Q

Quelles sont les valeurs extrinsèques en Amérique du Nord?

A

1) le désir d’avoir une image attrayante
(chirurgie, stéroïdes)
2) gagner à tout prix
3) la surconsommation

208
Q

Quel est le taux de valeurs intrinsèque vs extrinsèque pour ressentir du bien-être?

A

Il faut avoir plus de valeurs intrinsèque qu’extrinsèque pour ressentir du bonheur.

209
Q

Qu’est ce que l’étude de l’UQAM 2018 sur le bien-être eudémonique des étudiants? Qu’a-t-elle démontré?

A

L’étude se basait sur les valeurs intrinsèques et extrinsèques des étudiant pour déterminer leur bien-être eudémonique, et leur type de motivation (intrinsèque, identifiée, introjectée, externe).

Les étudiants ayant des valeurs intrinsèque avaient du bien-être eudémonique et une motivation intrinsèque ou une régulation identifiée à aller à l’université. Les étudiants ayant des valeurs extrinsèques avaient moins de bien -être eudémonique et une régulation introjectée ou externe par rapport à l’université.

210
Q

Quelle est l’étude de Lekes, Guilbault, Philippe et Houle, 2014 sur la vitalité?

A

Cette étude tente de mesurer la vitalité des participants lorsqu’ils se remémorent un événement relié à une valeur intrinsèque (ex: trouver un sens à sa vie, apprendre qqc de nouveau, aider quelque, developper une relation intime) ou extrinsèque (reconnaissance lors de la réception d’un prix. popularité, gain financier, bonne impression, attirance physique).

211
Q

Qu’est ce que l’étude des souvenirs incarnant des valeurs a démontré?

A

Elle a démontré que lorsque les participants se remémorait un souvenir intrinsèque, ils vivaient beaucoup de vitalité. Lors que les participants se remémoraient un souvenir extrinsèque, leur vitalité n’augmentait pas (pas de changement).

212
Q

Quelle est l’étude de Sheldon, Ryan, Deci et Kasser 2004 sur la poursuite des buts?

A

Cette étude explorait les raisons (intrinsèque, régulation identifiée, introjectée, externe) de poursuivre un but.

213
Q

Qu’est ce que cette étude sur les raisons de poursuivre un but a démontré?

A

Plus le but est extrinsèque, plus les gens ont des raisons non-autodéterminées de le poursuivre et moins ils ressentent du bien-être psychologique par rapport à ce but.

214
Q

Contrôle personnel (autocontrôle), c’est…

A

Résister à nos impulsions.
* Rendre nos comportements conformes à nos valeurs,
idéaux, morales ou attentes sociales et culturelles.
* Permet de poursuivre nos buts futurs
* Résolution du jour de l’an
* Diète
* Abstinence – fidélité
* Emploi désiré
* Condition physique désirée

215
Q

L’autocontrôle est …

A

Surtout visible lorsqu’il y a des manquements de contrôle
personnel.

  • Trop manger (de biscuits…),
  • Trop boire,
  • Comportements agressifs ou violents,
  • Comportements sexuels impulsifs
  • Fumer,
  • Dépenser sans regarder,
  • Problèmes émotionnels (crises),
  • Problèmes relationnels,
  • Manque de persistance,
  • Notes poches.
216
Q

Impulsions incontournables ou
relâchement/abandon ?

A
  • Pulsions incontournables?
  • Le feriez-vous si vous aviez un fusil sur la tête avec quelqu’un
    qui vous menace de tirer SI vous persistez?
  • La grande majorité des impulsions sont résistibles
  • Sauf…
  • Fonctions biologiques: Besoin de dormir, de respirer, d’uriner
  • Fonctions psychologiques?
217
Q

Exceptions biologiques

A

Une coureuse qui court un marathon et qui ne peut s’empêcher de s’arrêter puisque son corps n’était plus apte à continuer

218
Q

Impulsions incontrôlables ou
relâchement/abandon?

A
  • Souvent pas prémédité,
  • mais ce ne sont pas des impulsions irrésistibles.
  • Procrastinations → Avoir plein d’activités à faire au moment
    où on a du temps pour se préparer.
  • Fumer demande plusieurs actions concrètes de la personne
  • Manger, Boire → Idem.
  • La majeure partie des ÉCHECS d’autorégulation
  • repose sur le moment où la personne décide délibérément d’arrêter d’exercer son contrôle
219
Q

Autocontrôle et régulation intégrée & identifiée

A

Peu de contrôle personnel nécessaire lorsqu’il y a une motivation intrinsèque

Surtout important lorsque la tâche à accomplir est difficile
P.ex. être attentif en classe

220
Q

Autocontrôle et régulation intégrée & identifiée ; suite

A

Autocontrôle et régulation intégrée & identifiée

Agentivité = Le soi comme une action et un développement de l’intérieur

But qui concordent avec le soi <———- motivation générée par le soi (intérêt personnelle, valeur endossé par le soi)

But qui ne concordent pas avec le soi <—— motivation non intégrée (obligation sociale, incitation de l’environnement, pression

221
Q

Autocontrôle et régulation intégrée & identifiée ; suite

A

Modèle concordant avec le soi

La personne se fixe un but : Cette section illustre des exemples de buts qu’une personne pourrait se fixer (ex : Je vais me marier, je vais me faire de nouveaux amis, je vais arrêter de fumer).

La personne aspire atteindre ce but : Cette section explore ensuite comment la personne aspire à atteindre ses buts, selon les raisons et les motivations derrière ce but :

Si la raison concorde avec le soi : Elle vient des intérêts personnels et elle est endossée par les valeurs personnelles.

Si la raison n’est pas concordante avec le soi : Elle vient d’obligations sociales, c’est-à-dire d’une pression environnementale.

Si la raison concorde avec le soi :
-Beaucoup d’effort
-Beaucoup d’enthousiasme

Si la raison n’est pas concordante avec le soi :

-Peu d’effort
-Peu d’enthousiasme

L’atteinte des buts est plus ou moins probable : Cette section souligne les issues probables :

L’atteinte des buts produit une satisfaction des besoins : Cette section met en évidence comment l’atteinte des buts amène l’augmentation du bien-être :

222
Q

Autorégulation

A

Définition
La planification, le suivi, l’évaluation délibérés
* du travail académique d’une personne.
* des processus cognitifs et émotionnels d’une personne avant
et pendant l’accomplissement des tâches scolaires.

223
Q

L’autorégulation

A

L’autorégulation implique le suivi qu’une personne fait de ses
métacognitions afin de mesurer ses progrès en lien avec les buts préalablement fixé

Planification et pensée stratégique :
- Cette étape est axée sur l’élaboration des plans et des stratégies qui mèneront à un but souhaité. Elle comprend la planification du but et la prise de décisions initiales.

  • Prévoyance : Comprend la planification du but et les intentions d’implémentation.

Action et performance :
- Cette étape est axée sur la mise en œuvre des plans et des stratégies qui ont été élaborés à l’étape de la planification et de la réflexion stratégique.

-Action et performance : Comprend les efforts investis pour atteindre le but et la capacité de pratiquer l’autocontrôle.

Surveillance et vérification :
-Cette étape est axée sur le suivi et l’évaluation des progrès par rapport à un but et sur l’ajustement des plans et des stratégies, si nécessaire.

-Autoréflexion : Comprend la surveillance de soi et l’auto-évaluation.

Implications :

Le modèle cyclique met en évidence l’importance de la surveillance et de l’ajustement constants dans l’autorégulation. Il suggère que les personnes efficaces en autorégulation sont capables de surveiller leurs progrès, de relever les défis et de modifier leurs stratégies pour atteindre leurs buts.

224
Q

L’autorégulation efficace est un processus cyclique qui
implique la prévoyance, la performance et l’autoréflexion ; (réflexion qui produit une révision des prévoyances)

A

Prévoyance —-> Performance (Suivi des performances) ——> Autoréflexion

L’autorégulation efficace commence et termine par
une prévoyance efficace (avec une pensée constructive
durant l’apprentissage)

À travers la réflexion (analyse, interprétation, l’autocritique), les
étudiants apprennent & améliorent de manière stratégique la gestion de leur apprentissage et de leur fixation de but.

225
Q

Certains étudiants sont plus enclins que d’autres étudiants à
s’autoréguler …

A

Fixation de but: se fixer des objectifs scolaires.

La mise en œuvre de l’autocontrôle: exécuter leurs stratégies et à résister aux tentations et aux distractions.

Surveillance et vérification: faire un suivi de leur progrès quant à
l’accomplissement d’un but.

Réflexion: évaluer leurs aspirations (buts) et à réviser leurs buts et leurs stratégies au besoin.

226
Q

Comment les étudiant.e.s deviennent-ils/elles des étudiant.e.s
autorégulé.e.s efficaces (ou encore plus efficaces)?

A

L’autorégulation efficace implique la capacité de compléter seul
le processus de fixation de but en entier.

  • Les étudiants apprennent typiquement comment se fixer un but à travers des processus sociaux, incluant le modelage, les
    instructions et le soutien sociale.
  • P.ex., les mentors/enseignants montrent aux étudiants
  • comment se fixer un but,
  • faire un plan,
  • déterminer une stratégie efficace
  • Et évaluer son propre progrès à travers le processus
    d’établissement de but
227
Q

Processus d’apprentissage social de la compétence
d’autorégulation

A

Manque de compétence d’autorégulation :
Incapable de réguler ses buts, ses intentions de mise en œuvre et ses stratégies d’adaptation dans un nouveau domaine

Processus d’apprentissage social :

Observation d’un modèle expert
Imitation, guidance sociale, rétroaction
Internalisation des normes
Processus d’autorégulation, dont l’auto-
contrôle et l’auto-évaluation

Acquisition de la compétence d’autorégulation :

Capable d’autorégulation de ses buts et comportements, selon
les normes dans le domaine

228
Q

Autocontrôle

A
  • Capacité de supprimer, de limiter et même de surpasser un
    désir impulsif, une forte envie, un comportement ou une
    tendance
  • pour poursuivre un but à long terme.
  • C’est notre capacité à interrompre notre tendance
  • à être en pilote automatique,
  • à avoir des attirances à court terme
  • …& à la place, de guider intentionnellement nos
    comportements pour favoriser les buts à long terme.
  • C’est la «volonté»!
229
Q

Au cours de la vie d’un individu, est-ce que sa capacité à
exercer de l’autocontrôle est bénéfique pour atteindre le
succès?

A

La variable personnelle qui prédit le mieux quels seront les
individus qui auront (et qui n’aura pas) une vie remplie de succès :
* Capacité à résister aux tentations immédiates pour atteindre
un but à plus long terme.
* c.à.d., l’autocontrôle
* Dans la littérature, parfois aussi connu sous le nom
* gratification différée (vs. gratification immédiate)

230
Q

Étude de la guimauve ; résultats

A

L’enfant qui a démontré davantage d’autocontrôle (autocontrôle élevé; Gratification différée) obtient:
* Bénéfices académiques
* ↑ Notes,
* ↑ Score test standardisé,
* Bénéfices sociaux
* ↑ Popularité,
* ↑ Comportements prosociaux plutôt qu’antisociaux
* Bénéfices santé
* ↑ Santé objectivement meilleure,
* ↓ d’abus de drogue ou d’alcool.
Les recherches qui ont suivi ont lié la capacité d’autocontrôle à:
* ↓ Conflits relationnels
* ↓ Dépenses abusives
* ↓ Violence
* ↓ d’obésité.

Ces résultats démontrent les bénéfices de l’autocontrôle, mais témoigne tout aussi clairement des dangers de l’impulsivité et du manque de capacité d’autocontrôle.

231
Q

Qu’est-ce qui fait que certains moments ou jours sont
plus difficiles à réguler que d’autres?
Baumeister & Heatherton, 1996

A
  • Le soi repose sur un réservoir d’énergie.
  • Comme un muscle qui se fatigue à force de travailler.
  • L’utilisation de contrôle personnel puise dans ce
    réservoir
  • choisir, prendre des décisions, réguler son attention ou
    ses émotions, se présenter à de nouvelles personnes,
    gérer des pulsions (agressives et sexuelles), résister à
    la tentation
  • Fatigue générale
232
Q

Ego-déplétion, Baumeister et al., 1998

A

Le concept d’égo-déplétion suggère que l’autocontrôle est une ressource limitée qui peut s’épuiser avec l’usage, ce qui peut affecter la capacité à prendre des décisions et à gérer les émotions. Des études montrent que des tâches exigeantes en autocontrôle peuvent mener à une diminution de la performance dans des tâches ultérieures nécessitant également de l’autocontrôle. La gestion de l’énergie personnelle est donc essentielle pour maintenir un niveau d’autocontrôle optimal tout au long de la journée.

Dans l’étude de Baumeister et al., 1998

  • Tous les participants avaient jeûné au moins 3h avant l’étude.
  • Dans le laboratoire – diffusion d’odeur de biscuits aux pépites
    de chocolat fraîchement cuits.
  • 2 plats: Radis & biscuits (Gr. Contrôle: aucun plat)

Trois groupes :

  1. Radis
  2. Biscuits
  3. Contrôle

Plus tard, tous les participants sont confrontés à une tâche difficile. Les résultats ont révélé que les participants du groupe radis ont fait preuve d’une persévérance significativement moindre sur la tâche ultérieure par rapport aux groupes biscuits et témoin, ce qui suggère que la suppression de leur désir pour les biscuits a épuisé leurs ressources d’autocontrôle, affectant leur capacité à persévérer dans une autre tâche difficile.

233
Q

Quelles sont les tâches qui nuisent à l’égo?
Extensions de l’étude sur l’autocontrôle

A
  • Supprimer ses impulsions, les désirs (résister aux sucreries &
    collations).
  • Gérer et supprimer ses émotions (ne pas pleurer pendant un
    film triste).
  • Contrôler et supprimer ses pensées (essayer de se
    débarrasser des pensées non désirées)
  • Contrôler et fixer son attention (prolonger la persévérance,
    faire une tâche de mémorisation de mots)
  • Prendre des décisions et trouver de nombreuses possibilités
    de choix (concernant des options très importantes et des
    options sans importance)
  • Gérer l’impression qu’une personne a sur les autres
    (présenter une personne comme compétente et aimable);
  • Être gentil et être en mesure d’interagir avec des personnes
    difficiles et demandantes (en se présentant d’une façon qui va
    à l’encontre des besoins naturels qui apparaissent lors des
    interactions avec des personnes «nécessitant beaucoup
    d’entretien»)
234
Q

Le modèle de force limitée de l’autocontrôle

A
  1. Poursuite d’un but à long terme
  2. Tentation des récompenses à court terme
  3. Adhésion aux conventions sociales

Entrainement —–> Autocontrôle ——> accomplissement du but à long terme

Autocontrôle ——-> épuisement ——-> non accomplissement de but à long terme, échec d’autorégulation

235
Q

Que nous réserve l’avenir?

A

Nos attentes quant au futur & Nos attentes quant à la façon dont nous parviendrons à nous y adapter ont d’importantes
implications motivationnelles

236
Q

Seriez-vous diplômé(e) de l’université?

A

Attentes qu’un événement se produise

Les attentes d’efficacité / Les attentes de
conséquences ———-> Motivation pour pratiquer
l’autocontrôle

237
Q

Seriez-vous diplômé(e) de l’université?

A

Attente d’efficacité :
* Jugement sur sa propre capacité à
exécuter une action (ou séquences
d’action)
* « Suis-je capable de faire ça? »

Attente de conséquence :
* Jugement sur le fait qu’une action donné,
une fois réalisé, va provoquer une
conséquence particulière
* «Cela va-t-il fonctionner? »

238
Q

Deux types d’attentes Efficacité et conséquences

A

Personne ——> Comportement ———> Conséquences

Attente d’efficacité :
«En suis-je capable?»

«Si je parviens à courir 1km chaque jour
cette semaine …»
«Si je parviens à contrôler ma peur et
l’inviter à danser …»
«si je parviens à contrôler mon
tempérament et être poli(e) avec l’agent
de police …»

Attente de conséquence :
«Cela va-t-il fonctionner?»
«… alors je parviendrai à perdre 2
kilos»
«… alors il/elle acceptera l’invitation et
nous allons nous amuser»
«… alors je vais m’épargner une
contravention de 200$ »

239
Q

L’auto-efficacité

A

Jugement du degré auquel on gère (bien ou mal) une
situation, étant donné les compétences que l’on possède &
les circonstances auxquelles ns sommes confronté(e)s

  • Capacité d’organisation et d’orchestration de ses compétences
    pour s’adapter aux demandes externes & aux circonstances
    auxquelles ns sommes confronté(e)s.
  • Capacité de bien utiliser ses ressources personnelles dans des
    circonstances diverses & difficile

Capacité générative qui permet à la personne d’improviser
et de traduire ses capacités personnelles en performance
efficace

240
Q

Le doute

A
  • Peut interférer avec une pensé efficace, une planification et
    une prise de décision, en provoquant de l’anxiété, de la
    confusion, de la tension, de l’énervement et de la détresse
  • ↑ Évitement comportemental
  • Une fois que nous connaissons les attentes d’efficacité vs.
    de doute de qqn
  • Nous pouvons prédire sa motivation à aller de l’avant dans
    une tâche ou à éviter cette tâche
  • L’auto-efficacité prédit donc la balance motivationnelle
    entre l’envie d’essayer & l’anxiété/le doute
241
Q

Doute & Auto-efficacité

A

Doute : perception d’inefficacité dans sa capacité à
s’adapter aux évènements potentiellement aversifs ———-> Évènement génère de l’anxiété & semble menaçant

Peur d’être surchargé.e, de ne pas être capable de s’adapter qui causent l’anxiété & l’évitement

Auto-efficacité : Perceptions de compétences
d’adaptation (coping) aux évènements
potentiellement aversifs ————-> Évènement ne
génère pas d’anxiété. Plutôt : Orientation d’approche

L’auto-efficacité renforce (« empowers ») la motivation basée sur l’approche

242
Q

Sources et effets des croyances d’auto-efficacité

A

Source :

Histoire personnelle des comportements
Expérience vicariante (Modelage)
Persuasion verbale (Discours positifs)
Activité physiologique

Effets:

Le choix (Approche vs. Évitement)
Effort et persistance
Pensée et prise de décision
Réactions émotionnelle (Stress, Anxiété)

243
Q

Les sources d’auto-efficacité

A

Histoire personnelle des comportements

  • Interprétation de nos tentatives antérieures d’exécuter le
    même comportement
  • Une fois que l’histoire comportementale personnelle a
    produit un fort sentiment d’efficacité,
  • Une performance occasionnellement incompétente ne
    changera pas beaucoup l’auto-efficacité (ou elle ne va pas
    provoquer un fort sentiment d’inefficacité)

Source d’auto-efficacité la plus influente

244
Q

Les sources d’auto-efficacité ; L’expérience vicariante

A

Voir d’autres personnes effectuer une tâche magistralement
provoque un sentiment d’efficacité chez l’observateur

  • Processus de comparaison sociale :
  • S’ils peuvent le faire, alors je peux le faire
  • S’ils ne peuvent pas le faire, qu’est-ce qui m’autorise à penser
    que je peux le faire ?

L’expérience vicariante & ses 2 facteurs déterminants :

  1. Plus la similitude entre le modèle et l’observateur est grande
    plus grand est l’impact du comportement du modèle sur les
    prévisions d’efficacité de l’observateur
  2. Moins l’observateur est expérimenté (un novice),
    plus grand est l’impact de l’expérience d’autrui VS si perçu
    comme un expert
    Faux = S’ils peuvent le faire, alors je peux le faire
245
Q

Les sources d’auto-efficacité ; Persuasion verbale

A
  • « Je sais que tu en es capable ! »
  • Qqn tente de nous convaincre que nous pouvons exécuter de
    manière compétente une action donnée – en dépit de notre
    inefficacité latente – par le seul fait d’essayer
  • Être persuadé.e de se concentrer davantage sur ses
    points forts et son potentiel… & moins sur ses faiblesses et ses
    lacunes

Limitée par
Les frontières du possible (dans l’esprit de la personne)
Dépend de la crédibilité, de l’expertise et de la fiabilité de
la personne qui essaie de persuader

246
Q

Les sources d’auto-efficacité ; L’état physiologique

A
  • Fatigue, douleur, tensions musculaires,
    confusion mentale et mains tremblantes
  • Signaux physiologiques attestant que les exigences de la tâche en cours dépassent la capacité de la personne produisant la
    performance

L’absence de tension, de peur, d’anxiété et de stress,
(accroît l’efficacité)

  • Pourquoi? Feedback de ton corps signalant que l’on peut faire
    face adéquatement aux exigences de la tâche
247
Q

Les effets de l’auto-efficacité sur le
comportement

A

L’auto-efficacité
* joue un rôle central dans la sélection d’activités &
d’environnements (orientation d’approche vs évitement)

Approche
: recherche d’activités et de situations
* se sent capables de s’adapter ou de mener à bien,

vs

Évitement
: Fuir les activités et situations
* perçues comme dépassant notre capacité d’adaptation
* Si on ne peut pas éviter, on ne se sent pas bien

  • Les choix d’évitement marqués par le doute exercent un
    effet nuisible à long terme :
  • Fuir contribue à entraver le développement du potentiel
  • Processus autodestructeur de retardement de leur propre
    développement
248
Q

Les effets de l’auto-efficacité sur le
comportement ; suite

A

Effort & persévérance
La quantité d’efforts exercés & le temps mis en œuvre pour ces
efforts face à l’adversité

L’auto-efficacité
* joue un rôle central dans la facilitation de l’effort et de la
persévérance

  • non pas parce qu’elle fait taire le doute après l’échec et le rejet (car se sont des réactions émotionnelles attendues et normales)
    →→ mais plutôt parce qu’elle conduit à une reprise rapide de
    l’autoassurance après ces échecs
249
Q

Les effets de l’auto-efficacité sur le
comportement

A

Pensée & prise de décisions
* Les gens qui croient fortement en leur efficacité pour
résoudre les problèmes
* demeurent remarquablement efficaces dans leur pensée
analytique lors des épisodes de stress

Vs

  • Les personnes qui doutent de leurs capacités de
    résolution de problèmes pensent de manière
    imprévisible,
  • sont plus souvent confuses et ont plus de pensées négatives
250
Q

L’émotivité

A

L’auto-efficacité perçue
* joue un rôle central pour déterminer
l’ampleur du stress et de l’anxiété vécu lors
d’évènements menaçants

  • Le fait de savoir que ses capacités
    d’adaptation ne peuvent traiter les
    exigences perçues d’un événement
    engendre des pensées catastrophiques, une
    réaction émotionnelle et des sentiments de
    détresse et d’anxiété

Anxiété = sentiment d’une auto-efficacité
faible

251
Q

Les croyances d’auto-efficacité

A

prédisent l’apprentissage, le coping, la performance et la réussite des gens
* Les personnes ayants des croyances d’auto-efficacité
* approche les défis
* plutôt que les éviter,
* exerce beaucoup d’efforts, de persévérer
* plutôt que d’abandonner,
* réfléchissent face aux difficultés
précisément à ce qui doit être fait,
* plutôt que des réflexions erratiques, négatives et
émotionnelles
* ont une émotivité constructive (p. ex., l’espoir et l’intérêt)
* plutôt qu’une émotivité contre-productive (p. ex., la peur et l’anxiété).

252
Q

L’auto-inefficacité: Rôle de l’engagement de l’égo
Yoo, 2003

A

« Task-involvement »
* Les personnes impliquées dans la tâche jugent leur capacité
en référence à leur performance précédente et ressentent du
succès lorsqu’ils développent des habiletés.

« Ego-involvement »
* Les individus impliqués dans l’ego jugent leur capacité selon
leur entourage et se sentent bien quand ils surpassent les
autres ou gagnent.

60 étudiants universitaires
* Cours de tennis – 6 semaines
* Assigné aléatoirement
* Gr 1. « task-involvement »
* “L’enseignant se concentre sur l’amélioration des
compétences. »
* Gr 2. « ego-involvement »
* “Les étudiants sont encouragés à surpasser leurs camarades.»

Pendant les 3 dernières semaines,
* Évaluations de leur :
* Perception de compétence en tennis
* “Certaines personnes pensent qu’elles sont bonnes quand
elles jouent au tennis »
* Anxiété (cognitive & somatique)
(1: pas comme moi; 5: comme moi)
* Performance (mesure objective)

253
Q

Yoo, 2003

A

Principales observations :

Changement au fil du temps : L’étude a suivi les participants pendant plusieurs semaines (sem4, sem5 et sem6), et les résultats montrent des changements dans l’anxiété et la perception des compétences au fil du temps.

Task-involvement (faible anxiété) : Le groupe task-involvement (où l’accent était mis sur l’amélioration des compétences) avait tendance à avoir une plus grande anxiété au fil du temps.

Compétence perçue élevée (chiffres du haut) : 2.47, 2.51 et 1.49 pour la semaine 4, 5 et 6.

Compétence perçue basse (chiffres du bas) : 3.69, 3.42 et 2.46 pour la semaine 4, 5 et 6.

Ego-involvement (forte anxiété) : Le groupe ego-involvement (où l’accent était mis sur la performance supérieure à celle des autres) avait tendance à avoir une plus faible anxiété au fil du temps.

Compétence perçue élevée (chiffres du haut) : 2.79, 2.60 et 2.50 pour la semaine 4, 5 et 6.

Compétence perçue basse (chiffres du bas) : 3.27, 3.72 et 3.73 pour la semaine 4, 5 et 6.

254
Q

Le rôle de l’atteinte à l’égo ; Yoo, 2003

A

Changement au fil du temps : Les résultats montrent des changements dans la performance objective au fil du temps, avec des données enregistrées pour les semaines 4, 5 et 6 du cours de tennis.

Task-involvement (amélioration de la performance) : Le groupe task-involvement a montré une amélioration constante de la performance objective au fil du temps.

Compétence perçue élevée (chiffres du haut) : 5.25, 7.10 et 7.97 pour la semaine 4, 5 et 6.

Compétence perçue basse (chiffres du bas) : 3.75, 5.25 et 7.00 pour la semaine 4, 5 et 6.

Ego-involvement (baisse de la performance) : Le groupe ego-involvement a montré une amélioration de la performance objective jusqu’à ce que les compétences perçues soient élevées, mais elle s’est mise à baisser quand les compétences perçues étaient basses.

Compétence perçue élevée (chiffres du haut) : 3.56, 3.62 et 4.18 pour la semaine 4, 5 et 6, toutefois notée comme non significative.

Compétence perçue basse (chiffres du bas) : 4.24, 4.10 et 3.55 pour la semaine 4, 5 et 6.

Implications: Lorsque que la compétence est perçue comme plus basse, l’atteinte à l’égo augmente l’anxiété, diminue la performance & la capacité d’apprendre.

255
Q

L’auto-efficacité: Rôle des croyances de maîtrise

A
  • Reflètent le degré auquel une personne croit
  • qu’elle produit les conséquences qu’elle souhaite obtenir
  • & empêche celles qui lui sont contraires

Croyances de maîtrise → fortes :
* Je perçois un lien de causalité étroit entre mes actions et leurs
conséquences

Croyances de maîtrise → faibles:
* Je perçois que mes initiatives personnelles et mes actions
produisent peu d’effet sur ce qui se passe autour de moi

256
Q

Maîtrise vs. impuissance

A

Orientation de maîtrise :

  • Une représentation de soi robuste et résistante lorsqu’on
    fait face à l’échec.
  • La rétroaction sur l’échec peut être de l’information
    constructive.

Orientation d’impuissance :

  • Une vue fragile de soi lors d’échecs.
  • La rétroaction sur l’échec est le signe que la personne est
    inadéquate
257
Q

Orientation de maîtrise

A

L’état psychologique qui survient lorsque l’individu s’attend à ce
que les choses qui surviennent dans la vie soient contrôlables.

Mon comportement —–> Résultats qui m’arrivent ——-> Autres influences (incontrôlables)

258
Q

Orientation d’impuissance

A

L’état psychologique qui survient lorsque l’individu s’attend à ce
que les choses qui surviennent dans la vie soient
incontrôlables.

Mon comportement ——–> Résultats qui m’arrivent ———-> Autres influences (incontrôlables)

259
Q

Durant les échecs (quand les résultats positifs sont difficiles à contrôler) ; étudiants avec orientation de maîtrise

A

Énergisés par les pas en arrière;
énergisés par les rétroactions d’échecs.

Stratégie de resolution de problème
améliorée:
* «Je peux essayer plus fort.»
* «Je peux trouver une meilleure stratégie.»
Focus: « Comment est-ce que je peux avoir
du contrôle sur cet échec?»
Ce qu’un échec signifie:
«plus une tâche est dure, plus je dois
essayer & travailler fort.»

260
Q

Durant les échecs (quand les résultats positifs sont difficiles à contrôler) ; Étudiants avec orientation d’impuissance

A

Retrait d’efforts; évitement en cas d’un
pas en arrière, rétroaction d’échec.

Stratégie de résolution de problème
immature
* Essais insensés
* Agissements ridicules

Focus: émotionnellement négatif, aspect
punitif de l’échec.

Ce que l’échec signifie:
«Je ne suis pas vraiment intelligent;
Je ne suis pas bon à cela.»

Signe de l’impuissance (Helplessness):
la RAPIDITÉ & la DÉTERMINATIONà abandonner au 1er signe de manque de contrôle

261
Q

L’impuissance acquise

A
  • Survient lorsque les gens s’attendent à ce que leur
    comportement volontaire produise peu/pas d’effet
    sur les résultats qu’ils s’efforcent d’atteindre ou d’éviter
  • Déficits au niveau de la motivation,
    de l’apprentissage et des émotions
  • Ensemble, ces déficits provoquent un
    comportement passif et impuissant
262
Q

Étude de Seligman (1967)

A

L’étude de Seligman (1967) sur l’impuissance acquise a démontré que des chiens soumis à des chocs incontrôlables n’essaient pas d’échapper à des chocs évitables par la suite, contrairement aux chiens ayant eu le contrôle des chocs initiaux. Cette expérience a révélé que l’exposition à des situations aversives inévitables conduit à un état d’impuissance apprise, où l’animal croit qu’il ne peut pas influencer son environnement et cesse d’essayer de changer sa situation, même lorsqu’une échappatoire est possible. Cette découverte a eu un impact majeur sur la compréhension de la dépression et d’autres troubles psychologiques chez l’humain, en suggérant que l’impuissance acquise peut être un mécanisme sous-jacent au sentiment de perte de contrôle et de résignation face à l’adversité.

263
Q

Effets de l’impuissance

A
  1. Déficits motivationnels
    * « À quoi bon essayer? » … l’amotivation
  2. Déficits d’apprentissage
    * Attitude pessimiste acquise → infère avec la capacité
    d’apprendre
  3. Déficits émotionnels
    * Perturbations affectives aux situations exigeants un affect
    actif & assurée
    * ↑ Réactions émotionnelles léthargiques & dépressives
    * Considération de faire face aux évènements = futile!
    * Une fois convaincue que rien ne peut être fait pour éviter le
    traumatisme,
    l’attente qui en résulte rend
    * ↓ émotions mobilisant l’énergie
    * ↑ émotions réduisant l’énergie (p.ex. indolence, apathie, dépression)
264
Q

Théorie de la réactance

A

Tentative psychologique et comportementale pour rétablir (« réagir » contre) une liberté menacée ou éliminée.

265
Q

Intégration de la théorie de la réactance & du modèle de l’impuissance acquise

A

Coping actif (« essayer fort ») (0 à 1 échec) : Au début (de 0 à environ 1 échec), la personne, face à une situation potentiellement incontrôlable, réagit en déployant des efforts actifs pour rétablir le contrôle. C’est la phase de la réactance. La conviction est forte que les efforts seront efficaces.

Diminution graduelle du contrôle perçu (2 à 3 échecs) : Avec un nombre limité d’échecs consécutifs (environ 2 à 3), la personne commence à douter de sa capacité à contrôler la situation. L’effort maximal diminue à mesure que l’espoir de succès diminue.

Transition vers l’impuissance acquise (à partir de 3 échecs) : Après un nombre critique d’échecs (à partir d’environ 3), la personne commence à intérioriser l’idée que ses actions sont inefficaces et qu’elle ne peut pas influencer le résultat. C’est le point de basculement vers l’impuissance acquise.

Coping passif (« abandonner ») (8 à 10 échecs) : Finalement (après environ 8 à 10 échecs, ou une expérience prolongée de manque de contrôle), la personne cesse de résister activement et adopte une approche passive, résignée, croyant être impuissante à modifier la situation.

Implications :

Le nombre d’échecs joue un rôle crucial dans la transition de la réactance à l’impuissance acquise. Plus le nombre d’échecs est élevé, plus il est probable que la personne finisse par développer un sentiment d’impuissance et cesse d’essayer.

Le modèle intégré suggère que l’intervention précoce (avant un nombre important d’échecs) pourrait être la clé pour prévenir le développement de l’impuissance acquise.

266
Q

La théorie de la réactance comme supplément
d’impuissance acquise Mikulincer, 1988

A

Méthode: Dans la tâche 1: les participants vivent 0, 1, ou 4 échecs.
Dans la tâche 2: Tout le monde résout un problème
Prédiction:
* 0 échec = groupe contrôle
* 1 échec = induit de la motivation de réactance
* 4 échecs = induit de l’impuissance/amotivation

267
Q

Coping lors d’un échec ; manière adaptée ou inadaptée

A

Échec s’il y a soutien relationnel ——-> Évaluation du défi : Je peux le faire, j’ai les ressources nécessaires, je dois mettre plus
d’effort, m’entraîner davantage, avoir une meilleure stratégie ——-> Coping de maîtrise : Résolution de problème, recherche de
guide, recherche d’aide ———–> Fonctionnement adaptatif et
résultats positif

Échec s’il y a frustration relationnelle ———–> Évaluation de la
menace : Quelque chose ne va pas avec moi, je suis mauvais.e
à cela, je n’ai pas ce qu’il faut————-> Coping défensif
(ego-involvement) : Blâmer les autres, auto-dénigration, rumination / Coping d’impuissance : helplessness,
passivité ————> Fonctionnement inadapté et résultats moins
performant

268
Q

Qu’est ce qui motive notre sexualité

A

-1- besoins physiologiques

biologique niveau MACRO:
-progéniture et survie de l’espèce

-influence des hormones (androgène/oestrogènes, cytosine, progestérone (grossesse) - centre central sous-cortical de la récompense: striatum ventral et noyau accumbens

-2- influence de la cognition et de l’évolution
-stimulation
indices externes
-scripts cognitifs (représentation mentale: séquence évènements-attentes)
***schéma sexuel (soi sexuel)
processus évolutionniste (survie de l’espèce)

&autotégulation en contexte relationnel de la sexualité

269
Q

les influences: motivation primaire à la sexualité

A

-influence évolutionniste
-cultures et normes sociales
-différence individuelle

270
Q

théorie évolutionniste sur la sexualité

A

-reproduire: donner bagage génétique
=SÉLECTION

-capacité TROUVER un partenaire et le MAINTENIR
=REPRODUCTION
car besoin fertile, pas de compétition, rivaux, quitter= STRATÉGIES

-l’importance du désir=qui nous attire, mais aussi qui va rester

271
Q

2 mécanisme important pour comprendre la sexualité

A

sélection naturelle
sélection sexuelle

272
Q

sélection naturelle

A

-évolutionniste: explique comment
=caractéristique qui favorise la SURVIE= transmisse
=sélection sinon disparait

-trouver et maintenir = essentiel REPRODUCTION
-mais terme difficile expliquer en terme de survie

273
Q

sélection sexuelle

A

-sous catégorie de sélection naturelle
-evolution des caractéristiques sexuelles
-caractéristiques qui FAVORISENT LA REPRODUCTION

-compétition INTRASEXUELLE: (processus 1) battre en eux
=terme de ressources/statut
-les deux flèche/flèche
-compétition INTERSEXUELLE: (processus 2) caractéristique désirés, traits spécifiques de l’individu

274
Q

mais pourquoi mâle se battent et femme choisissent ?

A

théorie de l’investissement parental
-le partenaire qui investit le plus dans sa progéniture est le plus sélectif
=partenaire qui peut protéger/ressources

=stratégie utile: long terme: mariage
aujourd’hui plus égalitaire: entraide : coéquipier/entente

-mais pas toutes relations=progénitures: traits plus d’autre
et aussi relation peut être dommageable

275
Q

problème avec théorie évolutionniste

A

hétérosexiste, limité, sexiste
-norme que hétéro c’est la norme, car meilleure

276
Q

Influence : motivation primaire et culture et normes sociales sur la sexualité

A

-variation de la sélection de caractéristique à travers le monde
-FEMME; statut social élevé + ressources
-HOMME: femme plus jeune (marqueur associé fertilité)
=mais écart plus important Nigeria que USA

étude sur le statut social et attirance physique
(fast food + diploma— dec— droit: avocat)//(faible-moyen-élevé)
=Désiré ou ne pas désiré (li et al., 2013)
$H: tous les statut
$F: diff $$$ et $$ et $$ et $ (juste pas plus faible que moi)

beauté:
H: faible et moyen et faible et haut
f: faible et haut

277
Q

Théorie des rôles sociaux dans la sexualité

A

=prépondérance à mettre dans certains rôle
=organisation sociale
-dans les sociétés plus traditionnelle

-homme plus forme et femme fertile

-génèralement pouvoir argentique des hommes
et caring =femme
=stéréotypé
-mais différence dans culture traditionalistes et moderne

278
Q

Évolution des caractéristique désirables selon évolution normes sociales

A

=différences culturelle
-conservateur(chine/palestine) vs pays libéraux
=importance de chasteté

-l’effet de parité: indice d’égalité de genre ( tâches domestique et différence d’âge)
-si égalité de pouvoir h/f=diminue différence

*il y a une différence d’âge dans tous les pays mais égalité de pouvoir h/f diminue cette différence

-plus les pays sont égalitaire moins grands effet des théories évolutionnistes
-aussi pas toutes les études sont égales: instrument de mesure de la parité sont pas égales
-germany, usa, phillipines, Finlande

=conclusion influence culture, et norme sociales
=PEUVENT AMPLIFIER/INHIBER LES INFLUENCES ÉVOLUTIONNISTE

279
Q

What about les homo

A

-pas d’autant étude publié
-mais sait que répartition des tâches plus égale
-se voit plus égaux: concept évolutionniste ne s’applique pas

280
Q

Biais de la culture sur la sexualité

A

=peut évoluer rapidement
80: boomers devient des parents débat des rôles des femmes

=plus égalitaire mais quand même disparité de genre
2005 Cpe et permet un accès de retour au travail plus facile
2011: congé parentaux : coéquipier

281
Q

influence : motivation primaire, différences individuelles et d’autorégulation sur la sexualité

A

moins simpliste, sexiste, plus inclusive
INDIVIDUELLES:
1) attirance pour la familiarité (HOMOGAMIE)
étude de voir meme photo 4 semaine et différente
=attraction et familiarité meme ligne

2) empreinte sexuelle: familiarité communs à nos parents mais pas trop loin
-plus il y a de chaleur rapporté entre papa-fille: présente et proche: plus la sélection du partenaire =semblables
-autre étude: exposition sublimal: alors trouve photo d’après plus attirante
-meme chose pour agrégation(combine photo) =plus attirant mais si on dit alors = effet contraire

=explication:
-attirance envers nos parents mais tabou de l’inceste
-l’empreinte sexuelle=balance entre inceste et trop différent
=on cherche des attributs familiers à nous

AUTORÉGULARITÉ:
-attachement
(infidélité-mécanisme d’autorégulation affective)
-motivation sexuelle
-passion sexuelle

282
Q

AUTORÉGULARITÉ

A

-attachement,(Secure) b(anxieux=inconsistant), c(avoidant-évitant être proche de quelqu’un si jamais eu ça c’est pas familier )
=ancré sur les expériences du passé
-quand les gens étaient là pour toi
-mais c’est pas pathologique, c’est façon de se réguler

-le pire couple: évitant et anxieux

283
Q

infidélité

A

=mécanisme de régulation
-passé/présent/comis infidélité= -évitant : plus likely
-lien négatif: moins de satisfaction sexuelle si évitant

1) évitant–insécure(lien réguler par cette variable)-plus likely
aller ailleurs
2) si anxieux - moins satisfaction sexuelle
3) plus désir sexuel(pulsion) plus associé à l’infidélité

284
Q

motivation sexuelle

A

-intrinsèque: aime
-régulation intégré: joue role important
-identifié: important d’essayer
=relation engage et activité sexuelle

-introjectée: montrer compétence
-externe: pas être critique
-amotivation: perte de temps

=plus likely que relation casual : court terme

-chez les femme: détresse si trois dernier
-satisfactions, désir, excitation, lubrification, orgasme, pas de douleur

h: motivation détresse et dysfonctionnement

285
Q

Passion sexuelle

A

-sur continuum : passion sexuelle
(-) ————————— (+)

-aime sexe, temps pratique sexuelle, importance

-mais surtout organisation mentale qu’on a de notre sexualité : dualistique de la passion :
AUTONOME OU HARMONIEUSE
-harmonie avec autre chose en moi: intégré dans ma vie: harmonie avec les autres activité dans ma vie

CONTROLÉ/OBSESSIVE; introhecté : prouver
-obssed, seul sexe me fait tripper, le sexe me contrôle

mais au niveau du nombre de fois = ça change pas pour harmonieuse ou obsession

-temps couple et qualité relation : négative: séparation
-harmonieuse pas associé séparation
-passion obsessive : introjecté alors lien séparation

286
Q

Passion sexuelle et conséquences relationnelles

A

1) harmonieuse-sexuel drive
2) obsessions-sexual drive

3) harmonieuse-satisfaction sexuelle
4) harmonieuse- ajustement en couple
5) harmonieuse- moins de pensé infidélité

6) sexual drive- moins satisfaction sexuel

7) obsessions-plus introjecté- plus d’intention infidélité

287
Q

caractère obsessionnel de la sexualité

A

-davantage influence évolutionniste :
relation positive :
-attirance physique
-statut social
-pouvoir

alors que harmonieuse: relation positive avec habileté interpersonnelle

-obsessive : réaction JALOUSIE : VIOLENCE

288
Q

Conclusion

A

Les normes sociétales + culturelles & les différences individuelles agissent sur les influences physiologiques (hormones, cerveau), cognitives (schémas, scripts) et évolutionnistes (Darwin).

L’autorégulation, basée sur les principes d’attachement (évitant), la motivation sexuelle et la passion sexuelle, peut avoir un effet sur:

autorégulation: basé sur l’attchement/motivation/passion
=effet
: infidélité
-bien être /fct sexuel
-engagement dans relation
-qualité/durée relation
-influences évolutionniste

289
Q

Définition – Autorégulation adaptative

A

La régulation des émotions adaptative implique:

la conscience et la compréhension des émotions

l’acceptation des émotions

la capacité de contrôler les comportements impulsifs et de se comporter conformément aux buts souhaités lorsqu’ils éprouvent des émotions négatives

la flexibilité à utiliser avec souplesse les stratégies de régulation des émotions adaptées à la situation pour moduler les réactions émotionnelles souhaitées afin d’atteindre les buts individuels et les demandes situationnelles

290
Q

la régulation des émotions adaptatives

A

la régulation des émotions adaptatives implique
de modifier l’intensité ou la durée d’une émotion plutôt que de modifier l’émotion ressentie

En d’autres mots, on cherche à
moduler l’expérience des émotions plutôt que d’éliminer certaines émotions.
cette modulation de l’excitation est au service de la réduction de l’urgence associée à l’émotion
Permet à l’individu de contrôler son comportement (par opposition au contrôle des émotions elles-mêmes).

Met l’accent sur la capacité
d’inhiber les comportements inappropriés ou impulsifs
de se comporter conformément aux buts souhaités lors d’épreuves négatives

291
Q

Mindfulness – C’est quoi?

A

S’arrêter - Observer - Agir
La présence attentive correspond à la capacité d’être attentif à notre expérience interne, ainsi qu’à l’expérience externe déployée dans l’instant présent, et cela, sans porter de jugement sur celle-ci (Kabat-Zinn, 2003).

Une chose à la fois… ici, maintenant…
Se permettre un moment pour cesser d’agir
Porter intentionnellement son attention sur le moment présent
Observer sans jugement ses perceptions intérieures et extérieurs
Développer le calme intérieur
Renouveler son énergie pour accomplir des objectifs avec focus

292
Q

Pratique du mindfulness pratique formelle vs informelle

A

informelle dans une activités du quotidien, en observant nos monde intérieur et extérieur de par les sens, observer sans jugement et sans s’accrocher

formelle : méditation

293
Q

Mindfulness – Ce n’est pas…

A

un long fleuve tranquille —–> ne veut pas dire être totalement relax ou serein

294
Q

Stress loops

A

Créer une distance entre ce qu’on vit et se qui y est

« Holding on to anger is like grasping a hot coal with the intent of throwing it at someone else; you are the one who gets burned. »

295
Q

Auto-compassion

A

Face aux émotions négatives…

C’est normal de ressentir…
Tristesse, colère, peur…

Accepter, s’offrir de la compassion

C’est plus simple d’avoir de la compassion envers les autres que envers soi-même

SELF-COMPASSION LEADS TO DECREASED STRESS

TRESS 1:
(Image d’un cerveau “stressé”)
Harsh self-criticism activates our sympathetic nervous system and elevates stress hormones. The sting of self-criticism can be so intense that it stops us from learning and being resilient in the face of failure.

STRESS 2:
(Image d’un cerveau calme et d’une personne épanouie)
Self-compassion, on the other hand, may activate our biological nurturance and soothing system which leads to greater feelings of well-being.

296
Q

autopilote (default mode network ) vs mindfulness

A

La pleine conscience est un état qui peut être cultivé par la méditation afin de parvenir à mieux réguler et organiser notre attention et nos émotions.

Autopilote
Les pensées et les sentiments automatiques déclenchent des habitudes de régulations (cog & comp) inutiles et nous amènent à réagir de manière maladroite

vs

Mindfulness
La conscience (awareness) perturbe les tendances automatiques, ce qui créer un espace pour choisir une réponse différente

La méditation entraîne notre esprit à revenir
dans l’instant présent modifie le cerveau

297
Q

Étude sur la dépression et le mindfulness

A

Activation de l’amygdale lorsque les participants (Dx dépression) visionnaient des images au contenu émotionnel

désactivation de l’amygdale après 8 séance de 45 minutes de mindfulness

298
Q

Tout comme l’exercice physique, la présence attentive nécessite un entrainement régulier

A

Bonne nouvelle, les bénéfices se font sentir rapidement:

↓ Stress & anxiété
↓ (prévient) les rechutes suite à une dépression ou burnout
↑ Qualité de sommeil
↑ Qualité de l’attention
Concentration & discernement
Mémoire de travail
↑ capacité à lâcher-prise
↑ confiance
↑ patience
↑ humeur
↑ intelligence émotionnelle
↑ tolérance à la douleur (physique et psychologique)

299
Q

Mindfulness & 3 besoins psychologiques

A

Plus un individu a un niveau élevé de présence attentive
plus ses besoins d’autonomie,
plus ses besoins de compétence
plus ses besoins d’affiliation sociale
→→ seront comblés

300
Q

Mindfulness & 3 besoins psychologiques ; étude

A

étude qui examine comment la pleine conscience (mindfulness) est liée à la détresse psychologique, et comment les besoins psychologiques fondamentaux (BPNS) jouent un rôle dans cette relation. L’étude a mesuré la pleine conscience et les BPNS au temps T1 (septembre) et la détresse psychologique au temps T2 (janvier).

Les résultats montrent que la pleine conscience est associée à une plus grande satisfaction des BPNS, ce qui à son tour est lié à une diminution de la détresse psychologique. En d’autres termes, la pleine conscience peut aider les individus à satisfaire leurs besoins psychologiques fondamentaux, ce qui peut réduire leur détresse psychologique.

301
Q

Soutien pour débuter une pratique

A

On peut avoir un billet d’assurance pour ces programmes

Interventions basées sur la présence attentive
MBSR: Mindfulness-Based Stress Reduction
MBSC: Mindfulness-Based Self-Compassion
ateliers de 8 semaines – population générale
MBCT: Mindfulness-Based Cognitive Therapy
ateliers de 8 semaines – Trouble dépressif, anxieux
P.ex. Clinique Mindspace (à Mtl), GRIPA (UQAM)

Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT)
Applications mobiles
P.ex., Headspace, Petit Bambou, Insight Timer, Destressify
Séries Netflix:
Le guide Headspace de la méditation; Headspace: Libérez votre esprit (interactif)

302
Q

En évitant le small talk, on ….

A

on connecte avec une personne de manière plus profonde, plus authentique

303
Q

Incohérence entre son monde interne & externe

A

Média, film, socialement, monde du business
Beaucoup de pression pour être extravertie, un leader

Les gens introverties vivent beaucoup de pression pour être incohérents avec leur soi, leur disposition tempéramentale interne

304
Q

Incongruence entre le monde interne & externe ; étude

A

Administration d’un questionnaire auto-rapportés

Hypothèse:
Les adultes qui expriment autre chose que leur tempérament naturel d’enfance (3-5 ans, selon leur parent) feront preuve d’une mauvaise adaptation à l’âge adulte.

Résultats:
Plus l’écart est grand entre le tempérament à l’âge l’adulte et le tempérament à l’enfance,
plus l’inadaptation de l’adulte est grande
Anxiété,
Dépression,
Hostilité,
Sentiment d’incompétence
Troubles physiques/somatiques.

305
Q

La nature intérieure ; Maslow

A

« Si le noyau essentiel de la personne (sa nature intérieure) est frustré, nié ou réprimé,
c’est la maladie qui en résulte. »

« Si le noyau essentiel de la personne est apprécié, soutenu et nourri,
c’est la bonne santé qui en résulte. »

Maslow, 1968

306
Q

La psychologie humaniste & psychologie positive

A

Jouent des rôles clés dans la motivation

Ψ Humaniste :
Demande aux gens de faire une pause, d’écouter leurs priorités internes
Et d’envisager la sagesse liée à la coordination de celles-ci (intérêts, préférences, valeurs) avec leur style de vie quotidien.

Ψ positive (va un peu plus loin que la psy humaniste) :
Ajoute que les priorités internes, comme le sens, l’authenticité et la passion d’apprendre,
↑ les réserves de force & de bien-être.
Ce serait l’effort mis en œuvre pour développer ces forces personnelles, plutôt que les efforts pour respecter des priorités culturelles, qui nous rendent heureux ou heureuses.

307
Q

Motivation de croissance et psychologie postive

A

Motivation de croissance :

Le holisme
L’auto-actualisation
Les tendances à l’auto-actualisation
Processus d’évaluation
Les conditions du mérite
Phénomènes motivationnels humanistes
Les relations

Psychologie positive :

Le bonheur (hédonique)
Le bien-être eudémonique
Exemples de forces personnelles
Optimisme
Signification / sens
Positivité
Intervention

308
Q

Le holisme

A

Provient de «whole» ou «wholeness»

Le holisme affirme que l’être humain est mieux compris s’il est considéré comme un tout intégré et organisé, plutôt que comme une série de parties différenciées

«C’est John Smith qui désire la nourriture, et non l’estomac de John Smith»

Selon Maslow, l’individu est mieux compris dans son tout (principe de gestalt) que ses parties séparés.

309
Q

L’auto-actualisation (aka., la réalisation de soi)

A

L’auto-actualisation résulte d’un effort intrinsèque de développement

Il s’agit de 2 processus parallèles, soit:
de laisser derrière soi – ses attitudes défensives, sa timidité et sa dépendance à l’égard des autres,
à s’orienter vers – le courage de créer, une perception réaliste de la vie et vers une autorégulation autonome

«Un flux sous-jacent de mouvement vers la réalisation constructive de ses possibilités inhérentes»
Rogers, 1980

«Renvoie à une réalisation toujours plus complète de ses talents, de ses capacités et de ses potentialités»
Maslow, 1987

310
Q

Deux directions fondamentales dans les efforts d’auto-actualisation

A

Autonomie
Le fait de s’éloigner de l’hétéronomie
& d’aller vers une capacité croissante à dépendre sur soi-même et à réguler ses propres pensées, sentiments et comportements
dans le but d’atteindre une plus grande auto-actualisation (réalisation de soi)

Ouverture (quand tu as de l’autonomie)
Une manière de recevoir des informations et des sentiments
qui ne sont ni refoulés, ignorés ou filtrés, ni déformés par des souhaits, des peurs ou des expériences passées.

311
Q

Besoins de déficience vs de croissance

A

Besoins de déficience : leurs absences inhibent la croissance et le développement
P. ex., vitamines

Besoins de croissance : leurs présences fournissent l’énergie et la direction qui permettront d’atteindre ce que l’on est capable de devenir.

« Un musicien doit faire de la musique, un artiste doit peindre, un poète doit écrire, si son but est d’ultimement d’être heureux. Ce qu’un homme peut être, il doit l’être. Nous pouvons appeler ce besoin l’auto-actualisation »
-Maslow, 1943

Agencé ses intérêts avec ses actions

312
Q

Favoriser la croissance

A

Maslow a estimé que moins de 1 % de la population atteint effectivement la réalisation de soi.

Ça prend…
Absence de soutien de l’environnement interne
P. ex., des douleurs chroniques au dos
Absence de soutien de l’environnement externe
P.ex., négligences, abus… mais aussi contrôle psychologique
Crainte de son propre potentiel
…. contrôle psychologique

Processus intrinsèquement stressant et anxiogène
Met toujours la personne face à l’insécurité de la responsabilité personnelle
Isolement

Les recherches d’aujourd’hui montrent que 100 % de la population peuvent atteindre l’auto-actualisation. C’est inné en soi

313
Q

Six comportements qui favorisent l’auto-actualisation ; faire des choix de croissance

A

Voir la vie comme une série de choix à poser
lors de chaque choix, optez toujours pour la progression et la croissance plutôt que pour la régression et la peur.

Le choix de progression-croissance est une évolution vers la réalisation de soi,
Vs. le choix de régression-peur est un mouvement d’éloignement de la réalisation de soi.

P.ex., inscrivez-vous à un cours universitaire difficile mais aidant à construire des compétences, plutôt qu’à un cours simple et « facile ».

314
Q

Six comportements qui favorisent l’auto-actualisation ; être honnête

A

Cherchez à être honnête, surtout en cas de doute.

Prenez la responsabilité de vos choix et de leurs conséquences.

P.ex.,
Dans une librairie, choisissez un livre qui reflète votre intérêt personnel
(mais pas nécessairement populaire)
plutôt qu’un livre figurant sur la liste des meilleures ventes.

315
Q

Six comportements qui favorisent l’auto-actualisation ; se positionner dans une situation favorisant les expériences de pointe

A

Mettez en place des conditions pour faire des expériences de pointe.

Débarrassez-vous des notions fausses et des illusions.

Utilisez votre intelligence.
P.ex., Si vous êtes intéressé(e) par le fait de jouer du piano, alors passez de plus en plus de temps dans ce domaine
et de moins en moins de temps dans les domaines socialement plus gratifiants dans lesquels vous manquez d’intérêt.

316
Q

Six comportements qui favorisent l’auto-actualisation ; Abandonner l’attitude défensive

A

Identifiez vos défenses
… et trouvez le courage de les abandonner.

Être défensif : recourir aux fantaisies de l’imagination pour soutenir le soi et tenir l’anxiété à distance

Au lieu d’être défensif, important de renoncez à l’indulgence de la fantaisie
et travaillez plutôt à développer des compétences nécessaires pour devenir réellement le genre de personne que vous voulez être

Comment? Bcp de courage!
S’approcher & apprivoiser l’inconfort
Accepter :
Tu n’es pas parfait
Pas besoin de se présenter comme étant parfait
Tu vas commettre des erreurs
Possible que tu aies mal été compris – qqch à clarifier?
Admettre
que tu es blessé, triste ou dans une autre émotion
que tu as entendu qqch qui t’a été difficile à traiter/intégrer
Réfléchir – pourquoi il est important d’avoir raison

317
Q

Six comportements qui favorisent l’auto-actualisation ; laisser le soi émerger

A

Regardez à l’intérieur de vous-même et mettez-vous à l’écoute de votre voix intérieure.

Arrêtez les bruits du monde.

Au lieu de seulement regarder les autres pour savoir quoi faire et quelle personne devenir,
soyez à l’écoute de vos propres intérêts personnels et de vos propres aspirations concernant ce que vous voulez faire et la personne que vous voulez devenir.

318
Q

Six comportements qui favorisent l’auto-actualisation ; etre ouvert(e) à l’expérience

A

Vivez pleinement de façon désintéressée, avec une pleine concentration et une totale immersion. (motivation intrinsèques, faire des choses pour le plaisir sans but)

Expérimentez la vie sans conscience constante de soi, sans défense ou timidité.

Soyez spontané(e), original(e) et ouvert(e) aux expériences.

319
Q

Tendance à l’auto-actualisation

A

L’aspiration à l’auto-actualisation est innée

P.ex. Le bébé & la marche

« L’organisme a une tendance et une aspiration de base à réaliser, maintenir et améliorer le soi en action»
Rogers, 1951

Quand on a les ingrédients pour la favorisation de l’auto-actualisation —–> plus porté vers celle-ci

320
Q

Processus d’évaluation organismique

A

Une capacité intrinsèque de

juger soi­-même si une expérience spécifique promeut/brime la croissance.
Fournit les informations nécessaires à l’interprétation, permettant de décider si la nouvelle action favorise la croissance ou non.

juger ce qui est important et essentiel pour avoir une vie plus satisfaisante

321
Q

Processus d’évaluation organismique
Ce processus existe-­t-­il réellement? (Sheldon, Arndt & Houser-Marko, 2003)

A

Étude 1: Évaluez à quel point ces buts de vie sont importants pour vous:
Croissance personnelle
Affiliation avec les autres
Contribuer à la communauté
Apparence attrayante (Image)
Reconnaissance sociale (Célébrité)
Succès financier (Fortune)
20 minutes plus tard:
Évaluez «comment cela est important pour vous» encore une fois.

Résultats:
L’importance des points 1 à 3 ↑ (aspiration intrinsèque)
L’importance des points 4 à 6 ↓ (aspiration extrinsèque)

Étude 2: Évaluez à quel point ces buts de vie sont importants pour vous:
Croissance personnelle
Favoriser les relations sociales
Contribuer à la communauté
Apparence attrayante(Image)
Reconnaissance sociale (Célébrité)
Succès financier (Fortune)
6 semaines plus tard:
Évaluez «comment cela est important pour vous» encore une fois.

Résultats:
L’importance des points 1 à 3 ↑ (aspiration intrinsèque)
L’importance des points 4 à 6 ↓ (aspiration extrinsèque)

Le point: au fil du temps les gens ont tendance à se diriger vers des objectifs et aspirations qui promeuvent la croissance, et à s’éloigner d’objectifs et d’aspirations qui affaiblissent la croissance.

322
Q

Le soi

A

Soi (l’émergence du soi)
Le «Je» et le «Moi»
conscience de – sa propre expérience, de son propre être et de son propre fonctionnement.
Avec l’expérience, le soi
croît en complexité (via la différentiation)
tout en restant une entité unique holistique (via l’intégration).

Pour se cristalliser, pour l’aider à se développer, on a besoin d’un regard positif inconditionnel
Besoin d’approbation, d’acceptation et d’amour.
L’émergence du besoin d’un regard positif
→ rend l’individu sensible aux réactions des autres.
À mesure que le soi émerge, le besoin d’un regard positif se divise
En un besoin d’un regard positif
et en un besoin d’un autoregard positif.

323
Q

Regard positif inconditionnel

A

Si les parents approuvent, aiment et acceptent leur enfant pour ce qu’il est naturellement (regard positif inconditionnel)

plutôt que pour ce que les parents désirent qu’il soit (regard positif conditionnel),

alors l’enfant sera une représentation relativement transparente de ses préférences intrinsèques, talents, capacités et potentialités

324
Q

Les conditions du mérite

A

Conditions selon lesquelles les comportements & caractéristiques personnelles sont jugés :
= positifs et dignes d’acceptation - Ou - négatifs et enclins au
rejet

Conditions parentales du mérite,
mais s’étend par la suite aux conditions du mérite émanant de la société.

Ressentir la pression d’un parent , un coach, etc. pour ne faire aucune erreur sinon c’est comme la fin du monde

325
Q

Les conditions du mérite ; suite

A

À l’âge adulte, l’individu apprend du milieu social
quels comportements et quelles caractéristiques sont bons ou mauvais, corrects ou faux, adéquats ou inadéquats, désirables ou indésirables
P.ex., de ses parents, amis, enseignants, membres du clergé, conjoints, entraîneurs, employeurs, et d’autres encore…

Conditions du mérite acquises
L’internalisation des conditions du mérite des autres.
Chacun d’entre nous vit dans deux mondes, le monde intérieur de l’évaluation organismique et le monde extérieur des conditions du mérite.

Changement d’orientation de l’enfant vers les conditions du mérite, en s’éloignant de l’évaluation organismique
= L’antithèse du développement des tendances à l’auto-actualisation

326
Q

Le dilemme des parents

A

La position difficile des parents se manifeste dans le dilemme consistant à vouloir
faire éviter des coûts psychologiques (p. ex., la dépression)
faire éviter des coûts sociaux (p. ex., le rejet par les pairs) à l’enfant en développement

Ne pas brimer le potentiel créatif de l’enfant

Il faut un certain minimum d’exigence pour vivre en société et être un minimum éduqué donc cela peut créer un dilemme puisqu’on peut pas laisser l’enfant faire TOUT ce qu’il veut

327
Q

Stratégie de socialisation , regard conditionnel

A

Offrir plus d’amour parental en échange de l’obéissance de l’enfant, & Offrir moins d’amour parental en cas de désobéissance de l’enfant

Le regard conditionnel positif :

Donner de l’amour et de l’affection en échange d’obéissance et de réussite.
Les parents accordent donc plus d’attention et d’affection à leur enfant lorsque celui-ci agit comme on le lui demande.
P.ex., Lorsque l’enfant range sa chambre et obtient de bonnes notes, les parents le couvrent d’attention et d’affection.

Le regard conditionnel négatif :

consiste à ne plus donner d’amour et d’affection en cas de désobéissance et d’échec.
Les parents accordent donc moins d’attention et d’affection à leur enfant lorsque celui-ci n’agit pas comme on le lui demande.
P.ex., Lorsque l’enfant met sa chambre en désordre et obtient de mauvaises notes, les parents se comportent de manière froide et distante.

Les deux sont négatifs

328
Q

La congruence

A

La congruence et l’incongruence décrivent la mesure dans laquelle l’individu rejette (incongruence) ou accepte (congruence) l’ensemble de ses caractéristiques, aptitudes, désirs et croyances personnels
Le conflit entre l’expérience et l’expression révèle l’incongruence;
la coordination entre l’expérience et l’expression révèle la congruence

Une grande considération pour les conditions du mérite engendre de l’incongruence
Adopte des façons de se comporter qui ont peu à voir avec les priorités internes
Prédisposition à l’inadaptation,
incluant l’anxiété, la dépression, le doute de soi et l’hypo-assertivité

329
Q

Les orientations de causalité

A

On vous a offert un nouveau poste dans une entreprise où vous avez travaillé pendant un certain temps.

La 1ère question qui vous vient à l’esprit :
Je me demande si le nouveau travail sera intéressant?
Vais-je gagner plus d’argent à ce poste?

330
Q

Les orientations causales d’autonomie

A

Le comportement de la personne est causé principalement par des priorités internes
p. ex., besoins, intérêts, etc.

Haut degré de choix dans le déclenchement et la régulation du comportement

Locus interne de causalité

plus dans l’autodétermination dans les pôles de motivation extrinsèque

331
Q

Les orientations causales de contrôle

A

Le comportement de la personne est causé principalement par des guides sociaux et des incitations de l’environnement

Insensibilité relative aux priorités internes
p. ex., besoins, intérêts, etc.

Donne plus d’attention aux incitations environnementales et aux attentes sociales (pressions)

332
Q

Quête de croissance vs quête de validation

A

Au lieu de simplement profiter des activités et des interactions sociales, la plupart des situations me paraient comme un test majeur de ma valeur de base, de ma compétence ou de la sympathie que j’inspire ——–> Quête de validaton

La croissance personnelle est plus importante à mes yeux
que le besoin de me protéger de mes craintes ———–> Quête de croissance

333
Q

Quête de validation

A

Se valoriser à travers les conditions de mérite de la société
Besoin de l’approbation des autres pour se sentir bien vis-à-vis d’elle-même

Remplir les conditions de mérite de la société conduit à la validation
Échouer à respecter les conditions de mérite conduit à un manque de mérite personnel, de compétence et de sympathie

D’autres personnes (leurs pairs, employeurs, enseignants, partenaires, etc.) sont considérées comme des sources potentielles de validation externe
Peuvent permettre de mesurer valeur personnelle

334
Q

Quête de croissance

A

Aspirations personnelles centrées sur l’apprentissage, l’amélioration et l’atteinte de leur potentiel personnel

Les situations et les relations sont perçues comme des occasions de croissance personnelle, d’apprentissage ou d’auto-amélioration

335
Q

Les relations en psychologie humaniste

A

La manière selon laquelle les individus progressent vers l’adaptation dépend fortement de la qualité de leurs relations interpersonnelles

Les relations
prennent un ton d’encouragement et de soutien si les autres adoptent le point de vue de l’individu
&lui offrent le soutien nécessaire pour atteindre une plus grande autonomie

336
Q

Les relations en psychologie humaniste ; En thérapie

A

Dans la thérapie humaniste, un patient progresse vers la bonne santé psychologique lorsque son thérapeute déclenche les caractéristiques suivantes dans la relation :
La chaleur,
l’authenticité,
l’empathie,
l’acceptation
la confirmation de sa capacité pour l’autodétermination

337
Q

Caractéristiques essentielles de la relation

A

Chaleur humaine: implique la sollicitude, l’amour et le fait de prendre plaisir à passer du temps avec l’autre personne.

Authenticité: implique le fait d’être pleinement présent dans la relation et ouvert à cette relation dans l’ici et maintenant, en offrant l’authenticité personnelle.
Plutôt qu’une façade professionnelle (p.ex. d’être un thérapeute «expert»

Empathie: se rapporte à l’écoute de tous les messages que l’autre envoie et la volonté de comprendre pleinement et d’adopter le point de vue de l’autre sur l’expérience.

Acceptation: signifie que chaque personne dans la relation éprouve une confiance de base de la part de l’autre (regard positif inconditionnel).

Confirmation de la capacité de l’autre personne à l’autodétermination : reconnaît que l’autre personne est capable et compétente et possède un sens intrinsèquement positif de développement

338
Q

Psychologie positive

A

psychologie clinique vs psychologie positive

Réparer un problème d’auto-régulation
Centration sur ce qui ne fonctionne pas. P.ex.:
Tr. de l’humeur,
Tr. des conduites,
la pathologie.

vs

Promouvoir
L’épanouissement,
Le bonheur,
La force,
Le fonctionnement optimal
Le sens à sa vie

339
Q

Psychologie positive

A

Accorde une attention particulière à la construction proactive des forces personnelles et des compétences.

Cherche à rendre les gens plus forts et productifs, et à actualiser le potentiel humain présent dans chacun de nous.

340
Q

Les débuts de la psychologie positive

A

La psychologie positive est un champ émergeant et en pleine croissance en psychologie

1998 : Martin Seligman est président de l’American Psychological Association (APA)

Psychologie positive = Mouvement visant à étudier scientifiquement ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue

L’objectif → Montrer quelles actions mènent à des expériences de bien-être et au développement d’individus
Objets visés de la psychologie positive :
Le bonheur, le bien-être, l’optimisme, le sens, la ténacité, l’authenticité, l’ouverture d’esprit, la compassion, la gratitude, la créativité, la sagesse, la civilité, une forte éthique du travail et la sollicitude envers les autres

341
Q

La santé mentale en psy positive

A

Pas de souffrance psy ne veut pas dire bonheur

Une bonne santé mentale requiert plus que l’absence de souffrance mentale

Entretenir un état de bien-être

La psychologie positive essaie d’encourager la prospérité Ψ
–des niveaux élevés de bien-être émotionnel, psychologique et social, provenant du développement de soi, de relations de haute qualité, et d’une vie marquée par du sens et des objectifs

342
Q

Forces humaines de la psychologie positive
& croissance

A

+ heureux = plus résilient = moins de psychopathologie

Construction des forces personnelles

Bonheur
Sens
Résilience
Expérience optimale (flow)
Curiosité
Optimisme
Enthousiasme
Espoir
Auto-efficacité
Fixation de but
Passion de savoir
Sagesse
Authenticité
Ouverture d’esprit
Autonomie
Pardon
Compassion
Gratitude
Humour
Spiritualité

Conséquence de tout cela =
Favoriser la croissance personnelle et le bien-être.
Prévenir que la maladie humaine s’enracine dans la personnalité.

343
Q

Le bonheur & le bien-être

A

Le bonheur est l’état subjectif correspondant au fait de se sentir bien mentalement

Les gens qui sont heureux croient que leur vie va bien
Travail
Santé
Relations

Bonheur = Bien-être subjectif (aka., b-ê hédonique)

344
Q

Le bonheur eudémonique

A

Correspond à l’expérience …
de rechercher des défis,
d’exercer des efforts,
d’être pleinement engagé(e) dans ce que l’on entreprend & de vivre une expérience de flow,
d’agir en accord avec ses valeurs,
se sentir en pleine vie
Se sentir authentique

——> Prospérité, croissance & auto-actualisation

(Ryan & Deci, 2001)

Mouvement vers l’avant, j’ai un sens à ma vie

Quand tu l’attends vraiment , tu atteints l’auto actualisation

345
Q

Bonheur eudémonique ; la question n’est pas tant «es-tu heureux», mais plutôt «Est-ce que ta vie a du sens?»

A

Sens à sa vie est composé de 2 facteurs :
Une vie à dessein
Sens, orientation, destiné clair de sa vie
Objectifs de vie clairs
Complétion d’objectifs de vie
On a besoin d’avoir une aspiration

Une vie excitante, vitalisante
Ardeur, enthousiasme de vivre
Nouveauté chaque jour
Capacité de découvrir un sens

Qu’est-ce qui donne un sens à ta vie ?

346
Q

Bien-être hédonique vs eudémonique

A

«Bonheur» = bien-être subjectif = bien-être hédonique

Bien-être eudémonique = réalisation de soi/croissance personnelle

Bien-être psychologique = Bonheur + Sens

On a besoin du bonheur eudémonique et hédonique pour le bien être psychologiques

347
Q

Antécédents/prédicteurs du bien-être eudémonique

A

La poursuite d’objectifs personnels de vie
La poursuite d’objectifs auxquels la personne adhère profondément
(plutôt que d’objectifs imposés par la société)
Les objectifs concordants avec le soi
Les besoins psychologiques de base
Croissance personnelle

Qualité des relations proches
La satisfaction du besoin d’affiliation sociale est un prédicteur solide du bien-être eudémonique

348
Q

Exemples de forces personnelles (optimisme)

A

Biais cognitif – Optimisme
Compris comme une attitude positive ou une bonne humeur
est associée avec le fait de s’attendre à ce que des événements positifs futurs aient lieu dans notre vie.

Lié à :
une meilleure santé psychologique et physique,
des activités qui favorisent la santé,
une plus grande persistance
résolution plus efficace des problèmes.

349
Q

Exemples de forces personnelles (Signification/Sens)

A

Signification/Sens
Donner du sens aux activités quotidiennes:
Connecter l’activité de la journée à un objectif futur
P. ex., obtenir un diplôme, aller au paradis après la mort, etc.

Création de sens dans les moments d’adversité:
D’abord, formulent l’événement comme étant un fardeau ou un mauvais événement
Ensuite, ils expliquent comment cet événement a installé progressivement une trajectoire d’évolution; constat de conséquences positives
Le fardeau devient donc un tremplin pour créer un soi en évolution

L’acte de création de sens
aide à prévenir une maladie future.

350
Q

Interventions en psychologie positive même pour les psychopathologie = développer des ressources

A

Visite de gratitude.
Écrire et remettre une lettre de gratitude à quelqu’un qui a été très gentil envers vous, mais que vous n’avez jamais réellement remercié.

Trois bonnes choses dans votre vie.
À la fin de chaque journée, notez trois choses qui se sont bien passées et identifiez la cause de chaque chose.

Vous au meilleur de votre forme.
Décrivez par écrit une occasion lors de laquelle votre fonctionnement était optimal. Réfléchissez aux ressources personnelles qui ont rendu ce fonctionnement possible.

Identifiez vos forces personnelles.
Identifiez cinq forces personnelles (voir liste) et trouvez une façon d’utiliser chaque force d’une nouvelle façon.

351
Q

Au-delà de la définition: Comment peut-on s’améliorer?
Freudenthaler, Turba& Tran, 2017

A

853 personnes de la population générale (Allemagne & Autriche)
M = 35.6 ans

Mindfulness :
Dysrégulation émotionnelle : -0.71*
Dépression : -0.44*
Anxiété : -0.40*

Dysrégulation émotionnelle :
Dépression : 0.55*
Anxiété : 0.46*

Dépression :
Anxiété : 0.62

Rappel :
0.10 petit
0.30 moyen
0.50 large

352
Q

Régulation des émotions explique l’association entre
Mindfulness& Sxdépression et d’anxiété (pop. Général)
Freudenthaler, Turba& Tran, 2017

A

Mindfulness
Dysrégulation émotionnelle
♂: -0.72
♀: -0.66

Dépression
♂ & ♀: -0.10

Anxiété
♂: -0.13
♀: -0.11

Dépression
♂: 0.47
♀: 0.49

Anxiété
♂: 0.39
♀: 0.36

353
Q

Mindfulness & Motivation
Méta-analyse

A

Variable : Orientation motivationnelle
k : 66
ES : 146
r :

Variable : Amotivation
k : 2
ES : 2
r : -0.23

Variable : Externe
k : 8
ES : 15
r : -0.19

Variable : Introjectée
k : 4
ES : 7
r : -0.09

Variable : Identifiée
k : 26
ES : 63
r : 0.26

Variable : Intrinsèque
k : 35
ES : 58
r : 0.37

354
Q

Before I die I want to …
BIG TALK :

A

Études démontrent que des conversations plus significatives
peuvent conduire à des niveaux accrus de bonheur et de bien-
être.

  • Pas parce que le contenu était de nature positive,
  • mais parce qu’il nous aide à trouver plus de sens et
    d’importance à nos propres vies.
355
Q

Pyramides de Maslow

A

Besoins physiologiques :
Dormir, Manger, Faire l’amour, Boire, Respirer.

Sécurité : (logement), Psychologique (droit de l’Homme)

Appartenance et affection : Amitié, Amour, Intégration

Estime de soi : Projets, Objectifs, Opinions, Convictions, Occupations

Réalisation de soi : Apprentissage, Implication, Amélioration du monde

356
Q

Regard positif conditionnel

A

(Dessin d’une femme assise lisant un bulletin scolaire et d’un enfant à côté d’elle)

« May I remind you that my core worth as a human being remains constant, and isn’t tied to external validation. »

(Dessin d’un père réconfortant son fils)

« Just remember, son, it doesn’t matter whether you win or lose unless you want Daddy’s love.

357
Q

Regard inconditionnel positif
(soutien à l’autonomie)

A

Les enfants se sentent compris, acceptés et complètement et
inconditionnellement soutenus par leurs parents

*Des relations parents-enfants proches et de haute qualité
*L’enfant démontre de la motivation autonome à l’école
*L’enfant gère bien les émotions négatives

358
Q

Le processus d’auto-actualisation & de devenir un
individu pleinement opérationnel (Modèle de Rogers)

A

À la naissance: Tendance de réalisation et processus d’évaluation organismique.

Voie 1 : Regard positif inconditionnel
Peu après la naissance : Besoin de regard positif.

Relations sociales : Expérience d’évaluation en concordance avec le processus d’évaluation organismique.

Conséquence : Congruence et fonctionnement pleinement opérationnel de l’individu.

Voie 2 : Regard positif conditionnel

Peu après la naissance : Besoin d’autoregard positif.

Relations sociales : Expérience d’évaluation en concordance avec les conditions de mérite.

Conséquence : Non-congruence.

359
Q

L’individu pleinement opérationnel

A
  1. Vit dans une relation étroite et confiante avec le processus d’évaluation organismique.
  2. Accepte toute la gamme de ses caractéristiques personnelles
    (congruence)
    Plutôt que de rejeter ses caractéristiques personnelles, ses
    désirs, ses caractéristiques physiques, sa personnalité, etc.
    (incongruence)
  3. Expression spontanée de ses impulsions intérieures, de ses désirs, des ses vœux, etc.

Émergence de l’expérience: Apparition de désirs, d’impulsions, de motifs innés, d’émotions et de pensées.

Voie 1 : Acceptation

Les désirs, impulsions ou motifs sont acceptés « tels quels » dans la conscience.

Expression: Communication inédite de désirs, d’impulsions et de motifs.

Voie 2 : Rejet

Les désirs, impulsions ou motifs sont rejetés, car ils provoquent trop d’anxiété ou parce qu’ils sont socialement inacceptables.

Expression: Déni, refoulement ou expression stratégique (expression des désirs, impulsions ou motifs de façon à atteindre un objectif socialement acceptable/souhaitable).

360
Q

Intégration organismique: L’individu pleinement opérationnel
Émergence, acceptation et expression d’un motif

A

La mesure dans laquelle l’individu accepte l’ensemble de ses caractéristiques personnelles

→ Représenté dans cette figure: Congruence avec un motif émergent.

Émergence (apparition de désirs, impulsions ou motifs innés) ——> Acceptation (les désirs, impulsions ou motifs sont acceptés
« tels quels » dans la conscience) —-> Expression (Communication inédite de désirs, d’impulsions et de motifs)

361
Q

Quête de croissance vs quête de validation ; corrélation

A

Anxiété d’interaction: Quête de validation: .46. Quête de croissance: -.48.

Anxiété sociale: Quête de validation: .42. Quête de croissance: -.41.

Peur de l’échec: Quête de validation: .50. Quête de croissance: -.48.

Estime de soi (problème): Quête de validation: .59. Quête de croissance: -.56.

Dépression: Quête de validation: .38. Quête de croissance: -.36.

Persistance dans la tâche: Quête de validation: -.40. Quête de croissance: .55.

Auto-actualisation - Échelle de compétence du temps: Quête de validation: -.51**. Quête de croissance: .20*.

Auto-actualisation - Échelle de coordination interne: Quête de validation: -.56. Quête de croissance: .31.

362
Q

Nature et structure du bien-être subjectif

A

Le bien-être subjectif est composé de trois facteurs :

Présence d’affects positifs :
Enthousiaste
Intéressé(e)
Fier(ère)

Absence d’affects négatifs :
Contrarié(e)
Irritable
Honteux(se)

Niveau élevé de satisfaction de vie :
Je suis satisfait(e) de ma vie.
Dans la plupart de ses domaines, ma vie est proche de mon idéal.

363
Q

Positivité ; Auto-régulation positive

A

Émotions positives (Ratio 3:1):
Intérêt
Émerveillement
Joie
Inspiration
Espoir
Amour
Gratitude
Amusement
Fierté
Sérénité

Processus:

Ouverture d’esprit (Élargir): Étendre l’attention, la flexibilité cognitive, explorer de nouvelles activités et de nouvelles relations.

Passer à l’action (Construire): Développer des ressources personnelles, des compétences et du soutien social.

Conséquence: Gains en termes de ressources mentales, sociales et physiques.

Les gains en termes de ressources /forces personnelles augmentent la fréquence à laquelle la personne vit
des émotions positives

364
Q

Quelles sont les 8 émotions de base ?

A

Admiration
Excitation
Colère
Tristesse
Contentement
Amusement
Dégoût
Peur

365
Q

Qu’est-ce qu’une émotion?

A

C’est un phénomène RAPIDE (5 sec) qui est psychologique et physiologique (ça se ressent cognitivement et dans ton corps)
Mode d’adaptation efficace à des exigences environnementales en plein changement (ex : tigre —> peur —> fuite)

366
Q

Une émotion c’est aussi un construit psychologique qui unie et coordonne les 4 aspects de l’expérience dans un patron organisé … Lesquels ?

A

Sentiments
Préparation à l’action (activation)
Objectif/Fonction
Comportement de l’expression

367
Q

Les sentiments c’est un des composantes de l’émotion. C’est quoi ?

A

États subjectifs (éprouver un sentiment particulier, ex: colère et amusement = état subjectifs très différents)
* Ont un sens général (pour tous)
* Mais aussi ! :
- une signification personnelle (unique à nous)
- varient en intensité et en qualité

368
Q

La préparation à l’action c’est une des composantes de l’émotion. C’est quoi ?

A

Réactions biologiques - systèmes de réponses qui :
* mobilise l’énergie
* prépare le corps à s’adapter à n’importe quelle situation à laquelle il fait face
Activation / excitation de l’organisme

369
Q

L’objectif/fonction c’est un des aspects des composantes de l’émotions à. C’est quoi ?

A

Ce sont les agents intentionnels qui génèrent des envies et des impulsions d’action

Caractéristiques motivationnelles et orientées vers un but, qui amènent à prendre les mesures nécessaires, afin de s’adapter aux circonstances auxquelles on fait face

370
Q

Le comportement d’expression est un des composantes de l’émotion… C’est quoi ?

A

Phénomènes expressifs et communicationnels
* Signaux qui expriment, à autrui, la qualité et l’intensité de nos émotions
—> Comportements, gestes, expressions faciales, posture et voix
* Expériences privées deviennent des expressions publiques

(ex: si tu vois qqun de vrm maivaise humeur, est-ce que tu vas t’approche ? Non tu vas garder plus de distance)

371
Q

Quelles sont les 4 composantes de la tristesse ? (Ex: j’ai perdu un personne chère)

A

Sentiments :
- répulsifs, négatifs, sentiment de détresse

Réaction du corps (activation):
- ⬇️ rythme cardiaque, ⬇️ énergie, ⬇️ conductance cutanée

Sentiment de finalité (objectif/fonction):
- Désir de prendre les mesures nécessaires pour surmonter la séparation

Comportement d’expression :
- Sourcils inférieurs soulevés, coin des lèvres abaissées, lèvre inférieure avancée/tremblante

372
Q

Quelles sont les fonctions des émotions ?

A

Fonction motivationnelle:
* Dynamiser le comportement
* Mobilisation de ressources subjectives, physiologiques, hormonales et musculaires

Orienter le comportement
* Pour atteindre un but ou une finalité particulière

Maintenir le comportement
* Cette énergie et cette direction sont maintenues jusqu’à ce que…
l’événement important qui a provoqué l’émotion soit effacé/terminé
OU
les comportements d’adaptation motivés par l’émotion parviennent à transformer la situation

373
Q

C’est quoi les différences entre les émotions positives et les positions négatives ?

A

Les émotions positives :
* Signalent que « tout va bien »
* Reflètent l’implication et la satisfaction de nos besoins et objectifs
Les émotions négatives :
* Signalent que « tout ne va pas bien »
* Reflètent la négligence et la frustration de nos besoins et objectifs

374
Q

Les processus biologiques ET les processus cognitifs provoquent les émotions… Ce sont des systèmes complémentaires.

C’est quoi la différence entre la perspective biologique et la perspective cognitive ?

A

PERSPECTIVE BIOLOGIQUE
* Les émotions résultent d’une source biologique
* Les émotions se produisent sans un événement cognitif antérieur,
mais ne peuvent pas se produire sans un événement biologique antérieur
(Ex: Dès qu’il y a une perte, je ressent de la tristesse… pas d’évaluation cognitive où je me demande c’est quoi une perte pour moi, c’est inné à tous)

PERSPECTIVE COGNITIVE
* Les émotions résultent d’une évaluation cognitive interprétative
* Les individus ne peuvent pas répondre émotionnellement à moins
qu’ils n’évaluent d’abord cognitivement la signification et l’importance personnelle d’un événement
—> L’événement est-il important pour moi?
—> L’événement est-il pertinent à mon bien-être?
(Ex: j’ai eu un «A» dans mon examen. Je suis contant pcq je sais que ça compte pour beaucoup et la réussite c’est vrm importance pour moi… j’interprète donc l’évènement)

375
Q

Les aspects biologiques concernent quels types d’émotions ?

A

Les émotions de base :
Système nerveux autonome
Structures cérébrales sous-corticales
Rétroactions faciales

376
Q

Les aspects cognitifs concernent quels types d’émotions ?

A

Les émotions complexes
Évaluations
Connaissances
Attributions

377
Q

Le système nerveux autonome est un des aspects biologiques des émotions de base. Explique c’est quoi.

A

En fait, notre système nerveux autonome est divisé en deux :
- Système nerveux parasympathique (paresseux) : but = repos & digestion
Système sympathique : but = flight or fight (si tu vois un danger, tes pupilles se dilatent)

378
Q

Nummenmaa, Glerean, Hari & Hietanen (2014) étude sur la topographie corporelle des émotions.

A

Ils ont fait 5 études et ont sélectionnés 700 participants. La consigne était qu’ils devaient colorier les région corporelles où ils ont senti une augmentation ou diminution de l’activité lorsqu’ils regardent chaque stimulus.
Stimuli utilisé :
Noms d’émotions
Scénarios
Films
Expressions faciales
Ensuite, quand ils ont moyenné les données, ils ont fait une topographie corporelle des émotions :
Couleurs chaudes = régions dont l’activité AUGMENTE
Couleurs froides = régions donc l’activité DIMINUE

  • Les topographies corporelles sont universelles (tout le monde les voit de la même façon)
  • La plupart des émotions de base sont associées à des sensations d’activité intense dans la partie supérieure de la poitrine
    —> Modifications de la respiration et du rythme cardiaque
  • Les sensations dans la région de la tête sont partagées par toutes les émotions
    —>Modifications physiologiques de la région du visage (activation de la musculature du visage, température de la peau, larmoiement)
    —> Modifications du contenu de l’esprit provoquées par les événements émotionnels
379
Q

Décrit de notre programme émotionnel.

A

Ancien et développé par l’évolution
Enregistré dans les régions sous-corticales
Détecte les stimuli et mobilise la réaction corporelle

380
Q

Les rétroactions faciales sont un des aspects biologiques des émotions de base.
C’est quoi l’hypothèse de la rétroaction faciale ?

A

L’aspect subjectif de l’émotion découle de sentiments engendrés par les mouvements des muscles faciaux (& les changements de température et d’activité glandulaire du visage)

Ce que l’action faciale accomplit c’est l’activation des émotions.

Bref, est-ce que c’est le fait de bouger ton visage qui engendre l’émotion ou c’est l’émotion qui vient avant et APRÈS on bouge les muscles du visage ?

381
Q

Deux versions de l’hypothèse de la rétroaction faciale

A

Version robuste
La rétroaction faciale provoque l’émotion.

Manipuler notre musculature faciale, dans un patron qui correspond à un affichage particulier d’une émotion active cette expérience émotionnelle.

Version légère
La rétroaction faciale modifie l’intensité de l’émotion.
La gestion des muscles du visage dans une manifestation émotionnelle particulière augmentera (exagérera),
mais n’activera pas (ne provoquera pas) nécessairement l’expérience émotionnelle causée par l’événement significatif de vie.

Supprimer l’affichage d’une émotion va d’ailleurs aussi supprimer/diminuer l’expérience émotionnelle.

Le fait de changer des expressions faciales (muscles) peut avoir une influence sur l’émotion si elle était à la base neutre ou sinon dans le même pole d’émotion

382
Q

Ekman en Nouvelle-Guinée

A

Ekman est allé dans une région très occluse et peu exposé à la culture occidentale en Nouvelle-Guinée (sans écriture, n’on jamais vu d’étranger au cours de leur vie). Il voulait savoir si ces gens ont les mêmes expressions faciales que les occidentaux et s’ils reconnaissent les différentes émotions faciales dans différents contextes.

Devis 1 : Ont demandé d’identifier quelle est l’expression faciale des photos occidentales suite à la lecture d’une phrase (joie, dégoût, tristesse, colère et peur)

Devis 2 : Ont demandé montre moi ton visage associé avec tel ou telle situation & ont demandé à des gens aux États Unis quelle émotions a été exprimée.
Quel est le résultat de l’étude ?

Il y a un énorme accords, inné, que tu sois exposé ou non à la société occidentale, tout le monde expriment les émotions de base de la meme manière et dans les memes contextes.
Accord très bon sauf pour la peur et la surprise (on peut croire que l’interprétation du contexte peut jouer)

383
Q

Les perspective cognitive sur l’émotion reconnait que les émotions de base (ex., colère, peur, dégoût) ont des origines biologiques, au moins dans une certaine mesure.
Qu’en est-il pour les émotions complexes ?

A

La biologie ne peut PAS expliquer les émotions «complexes». Les émotions sont enracinées dans des compréhensions cognitives, sociales et culturelles, telles que l’espoir, l’envie, la gratitude et la fierté.

Afin de comprendre une émotion complexe, il faut ajouter une perspective cognitive (et sociale et culturelle).

384
Q

Quelles sont les raisons qui soutiennent que l’évaluation cognitive est un pré requis dans l’activation ou l’expérience de l’émotion ?

A

Les événements en soi ne provoquent pas les émotions. C’est plutôt, c’est l’évaluation de la personne selon laquelle l’événement va probablement avoir un impact sur son bien-être qui suscite une réaction émotionnelle.
Les émotions covarient avec les évaluations cognitives
(p.ex., si vous modifiez l’évaluation, l’émotion change).

  • Est-ce un événement qui est bon, mauvais ou neutre?
  • Est-ce qu’il y a bénéfices ou des gains potentiels à l’événement?
  • Est-ce qu’il y a des préjudices ou des pertes potentiels à l’événement?
  • Est-ce qu’il y a des menaces potentielles dans l’événement?
  • Est-ce que tu peux bien t’adapter à la situation ou elle sera trop insurmontable?
385
Q

L’évaluation fait parti des aspects cognitifs des émotions complexes. En quoi ça consiste ?

A

C’est le construit central d’une compréhension cognitive de l’émotion

On évalue l’importance de l’évènement en termes de bien-être à la personne…

Les émotions ne se produisent pas sans une évaluation cognitive antérieure de l’évènement
Ainsi, les évaluations, et non pas l’évènement lui-même, provoquent l’émotion
Si l’évaluation cognitive change, même si la situation ne change pas, alors l’émotion changera.

386
Q

C’est quoi la théorie de l’évaluation d’Arnold ?

A

Il se pose 3 questions :
Comment la perception d’un objet ou d’un événement produit-elle une évaluation bonne ou mauvaise ?
Comment l’évaluation génère-t-elle l’émotion?
Comment l’émotion ressentie s’exprime-t-elle dans l’action?
Donc, il y a une situation (évènement de la vie) —> évaluation (bon ou mal) —> émotion (aimer vs pas aimer) —> action (approche ou retrait)

387
Q

Arnold a développé une théorie qui permet de répondre à ces trois questions :
Comment la perception d’un objet ou d’un événement produit-elle une évaluation bonne ou mauvaise ?
Comment l’évaluation génère-t-elle l’émotion?
Comment l’émotion ressentie s’exprime-t-elle dans l’action?
A. Explique le fonctionnement de cette théorie.

A

Il y a une SITUATION (évènement de vie) qui —> m’amène à faire une ÉVALUATION (bon vs mal) de celle si, ce qui —> engendre des ÉMOTIONS (aimer vs ne pas aimer) qui —> amènent à l’ACTION (approche vs retrait)
Bref : SITUATION —> ÉVALUATION —> ÉMOTIONS —> ACTION

388
Q

Lazarus trouvait que la théorie de l’évaluation d’Arnold est trop linéaire et pas assez nuancée. Alors, Lazarus vient nuancer ça. Comment ?

A

Il est d’accord qu’une évaluation (bonne ou mauvaise) engendre une émotion et l’action MAIS il rajoute :
➡️ Quelles situations sont évaluées comme « significatives »?
➡️ Celles qui affectent notre propre bien-être ou le bien-être d’un être cher
Cette interprétation va venir influencer notre interprétation du contexte ! (Ce n’est peut-être pas significatif pour moi, mais ça l’est pour un être cher)

389
Q

Selon la théorie de l’évaluation de l’émotion de Lazarus/Arnold, il y a plusieurs types de ..

A
  • bonnes évaluations;
  • bénéfices pour soi et pour nos être chers
  • mauvaises évaluations;
  • préjudices/menaces pour soi et pour nos êtres chers

Par exemple (émotions complexes de Lazarus)

Un évènement qui nous amène à progresser vers un but (type de bénéfice) amène su bonheur (émotion)

Une situation qui amène une perte irrévoquable (type de préjudice) amène de la tristesse (émotion)

Un évènement qui amène à vouloir ce que quelqu’un d’autre possède (type de menace) amène de la convoitise (émotion)

Certains types de menaces, bénéfices et préjudices vont venir engendrer une variété d’émotions uniques à chaque expériences.

390
Q

Selon la théorie de Lazarus, il peut avoir une évaluation primaire ou secondaire. C’est quoi la différence entre les deux ?

A

L’évaluation primaire implique de savoir si l’on a quelque chose en jeu dans ce qu’on affronte
L’évaluation secondaire, consiste en une évaluation par la personne de son adaptation au bénéfice, au préjudice ou à la menace possibles
(Voir diapo 37 du cours 9)

391
Q

La connaissance émotionnelle fait parti des aspects cognitifs des émotions complexes. C’est quoi ?

A

En gros, on a l’émotion de base (ex: colère) qui est en tête de la famille et toutes les émotions complexes qui en ressortent (branches)

Plus grand est ton vocabulaire émotionnel, plus grand est ta capacité de comprendre une situation, plus grand est ta capacité d’adaptation et plus tu est plus nuancé (ce n’est pas de la rage, c’est de la rancune).

392
Q

L’attribution de l’émotion est un des aspects cognitifs des émotions complexes. C’est quoi ?

A

En fait, c’est plus associé à la conclusion de la situation. Non seulement les gens font des évaluations cognitives des événements importants de leur vie, mais ils font aussi des évaluations cognitives des ISSUES/conclusions de ces événements de vie.

L’attribution explique la cause du «pourquoi» une conséquence s’est produite ou qu’est-ce que la personne utilise pour expliquer une conséquence (ex: pourquoi ai-je été viré ?)
Si on modifie l’attribution de l’issue, l’émotion ressentie va changer aussi.

393
Q

Explique le principe des évaluations primaire et secondaires de la théorie de l’attribution de l’émotion.

A

Rappel : Quand on modifie l’attribution de l’issue, l’émotion ressentie changera.
Évaluation primaire de la conséquence :
1a : Si la conséquence est positive, on ressent du BONHEUR
1b: Si la conséquence est négative, on ressent de la TRISTESSE ou FRUSTRATION

Évaluation secondaire de la conséquence :
2a :
- Si la conséquence positive est attribuée à une cause INTERNE, on ressent de la FIERTÉ
- Si la conséquence positive est attribuée à une cause EXTERNE, on ressent de la GRATITUDE
- Si la conséquence positive est attribuée à une cause STABLE, on ressent de l’ESPOIR

2b :
Si la conséquence négative est attribuée à une cause EXTERNE CONTRÔLABLE, on ressent de la COLÈRE
Si la conséquence négative est attribuée à une cause EXTERNE INCONTRÔLABLE, on ressent de la PITIÉ
Si la conséquence négative est attribuée à une cause INTERNE CONTRÔLABLE, on ressent de la CULPABILITÉ
Si la conséquence négative est attribuée à une cause INTERNE INCONTRÔLABLE, on ressent de la HONTE

394
Q

C’est quoi la différence entre le système biologique et le système cognitif pour expliquer les émotions ?

A

Système biologique :

Inné, spontané, instantané
Réagit involontairement aux stimuli émotionnels
Cerveau sous-cortical
Trouve ses origines dans l’histoire ancienne de l’humain
Information sensorielle est traitée rapidement, automatiquement et inconsciemment
Sert aux problèmes basiques en générant des façons éprouvées et automatiques d’induire des émotions

Système cognitif :

Fondé sur l’expérience, les évaluation, les attentes et les attributions
Réagit de la manière interprétative te sociale et évaluant la signification personne ou le sens des stimuli émotionnels
Cerveau cortical
Dépend de l’histoire unique d’apprentissage de l’individu, du modelage social et des contextes culturels
L’information sensorielle est traitée de manière évaluative, significative et consciemment
Hautement flexible et ouvert à l’apprentissage et à l’expérience personnelle de manière à générer des émotions permettant de résoudre des problèmes nouveaux et spécifiques à une situation

395
Q

Qu’est-ce qui met fin à une émotion ?

A

> Fin passive
* Disparition de l’événement important de vie qui a activé l’émotion en premier lieu.

> Fin active
* La personne a adopté un comportement d’adaptation qui a permis de gérer ou modifier avec succès (ou tout simplement fait disparaitre) l’événement de vie important

396
Q

Combien y a-t-il d’émotions ? C’est une question qui peut se répondre différemment selon la perspective que tu adhères.

Quelles sont les perspectives qui existent ?
Brièvement, c’est quoi la différence entre les deux ?

A

Perspective biologique et cognitive
Perspective biologique :
- 2 à 8 (petit nombre)
- Met l’Accent sur les émotions primaires (ex: la colère et la peur)

Perspective cognitive :
Illimité (un grand nombre)
Reconnaît l’importance des émotions primaires, mais insiste sur les émotions complexes (les émotions secondaires, acquises)

397
Q

C’est quoi la perspective biologique (pour répondre à la question «combien y’a-t-il d’émotions ?)

A

Les émotions de base sont universelles à tous les êtres humains (et aux animaux)

Les émotions de base sont un produit de la biologie et de l’évolution

398
Q

Décrit ce qu’est une émotion selon la perspective biologique

A

Produit un pattern distinct d’activité cérébrale (ex: peur = amygdale) ET un taux distinct de décharge neuronale

Représente une voie neuroanatomique distincte dans le cerveau sous-cortical

Est une solution générale à un défi particulier pertinent pour la survie

Est présente chez les nouveau-nés

Est associée à une expression faciale universelle (interculturelle)

Apparaît très rapidement, d’une durée brève et peut se produire automatiquement/involontairement

Correspond à un complexe émotionnel-comportemental commun à tous les organismes vivants

399
Q

C’est quoi la perspective cognitive pour répondre à la question «combien y’a-t-il d’émotions» ?

A

en existe un nombre illimité
- L’activité cognitive est une condition sine qua non de l’émotion (condition nécessaire sans laquelle ça n’arrive pas)

400
Q

Décrit ce qu’est une émotion selon la perspective cognitive

A
  • Les émotions surgissent en réponse au sens /à la signification attribuée aux situations

— Différentes émotions surgissent en réponse à différentes interprétations
Il n’y a aucune raison de réagir émotionnellement sans une compréhension de la pertinence et de l’impact potentiel d’un événement sur son bien-être
Les stimuli évalués comme non pertinents ne provoquent pas de réactions émotionnelles

401
Q

Comment se mettre d’accord sur le nombre d’émotions ? Quelles sont les émotions fondamentales ou plus basiques ?
Explique les émotions selon la «théorie *» de la famille d’émotions

A

Chaque émotion de base n’est pas une simple émotion, mais correspond plutôt à une famille d’émotions qui tournent autour d’un thème particulier;

Chaque membre d’une famille d’émotions partage de nombreuses caractéristiques de l’émotion de base;
Il existe un nombre limité de familles d’émotions de base, ancrées dans la biologie et l’évolution (perspective biologique).

Par contre, il existe également un grand nombre de variantes de ces émotions de base via l’apprentissage, la socialisation et la culture (perspective cognitive).

402
Q

Commet on peut déterminer si émotion est plus de base VS complexe ? En d’autres mots, c’est quoi la liste des caractéristiques spécifiques d’une émotion de base ?

A

Une expression faciale distincte
Un patron physiologique distinct
Une évaluation automatique (non apprise)
Une cause antécédente distincte
Une activation inévitable
Sa présence chez les autres primates
Une activation rapide
Une durée brève
Une expérience subjective distincte (sentiment)
Une cognition distincte (ex: pensées, images, souvenirs

403
Q

Quelles sont les émotions de base ? (Spécifie si elles sont dans le pôle négatif ou positif)

A

Émotions négatives (menaçantes et nuisibles)
Peur
Colère
Dégoût
Tristesse

Émotions positives (impliquent la motivation et la satisfaction)
Joie
Intérêt

404
Q

Comment fait-on pour ne pas confondre les émotions de bases & celles qui ne le sont pas ?

A

Un grand nombre d’émotions non basiques sont des émotions dérivées fondées sur l’expérience d’une émotion de base

Plusieurs termes désignant une émotion décrivent plutôt des …
- humeurs
- attitudes
- traits de personnalité
- troubles

Certaines émotions sont des mélanges d’émotions de base
Plusieurs termes désignant une émotion font référence à un aspect unique d’une émotion de base

405
Q

Selon Izard, quelles sont les deux catégories d’émotions ?

A
  • Les émotions de base
  • Les schémas émotionnels
406
Q

Selon Izard, décrit ce qu’est une émotion de base

A

Une émotion de base …

  • Est présente à la naissance ou apparaît durant la petite
    enfance
  • Ne requiert qu’un traitement cognitif simple ou minimal pour
    être activée
  • Est dérivée de processus d’évolution
  • Est caractérisée par un sentiment, une expression, une
    fonction et une force motivationnelle unique qui est
    importante pour la survie et le bien-être
407
Q

Selon Izard, c’est quoi des schémas émotionnels ?
- Se développement comment ?
- Le nombre de schémas émotionnels est déterminé par quoi ?
- Est-ce que le contenu d’un schéma est stable ?

A

Après l’enfance, les schémas émotionnels sont le principal système régulateur et motivation le des comportements et actions de la personne…

Ils se développement à partir de l’interaction dynamique entre les émotions de base et la cognition.

Le nombre de schémas émotionnels est déterminé par la richesse de la différenciation expérientielle, cognitive et émotionnelle de la personne.

Le contenu d’un schéma émotionnel change au cours du temps

408
Q

Quelles sont les sources d’activation des schémas émotionnels ?

A

Expérience
Évaluation
Pensée
Souvenir
Image

409
Q

Quels sont les avantages de se sentir bien (avantage des affects positifs) ?

A

Comportement prosocial
Créativité
Prisé de décisions plus efficaces
Sociabilité
Persister face à la rétroaction d’échec

410
Q

Quand on ressent des émotions négatives, l’attitude générale des gens est de vouloir s’en sortir. Alors, pourquoi dis-y-on qu’il n’y a pas de «mauvaises» émotions ?

A

Parce que toutes les émotions ont des rôles importants, toutes les émotions donnent le message à ton corps qu’il faut s’adapter à un tel contexte.

411
Q

Les émotions ont à la fois des fonctions adaptatives et des fonctions sociales. Quelles sont les fonctions adaptatives des émotions ?

A

Plusieurs tâches fondamentales de la vie amènent à une émotion qui permet de s’adapter à la situation. Par exemple, s’il y a présence de danger, je vais ressentir de la peur qui va m’amener à l’éviter (en le fuyant pas exemple). De plus, cette réaction se fait sans réfléchir et de manière très rapide ! Ces adaptations ont donc permis à notre espèce de survivre.

Pour conclure, les fonctions adaptatives des émotions :
- Nous aident à gérer des tâches fondamentales de la vie telles que la perte, les obstacles, les menaces et l’accomplissement
- Quand on est confronté à une tâche fondamentale de la vie :
* Nous avons un moyen d’adaptation intégré et automatisé qui est généralement efficace.

Bien sûr, avec l’apprentissage, nous pouvons nous adapter plus efficacement, MAIS! les réactions émotionnelles de base constituent un bon début (bien que parfois trop primitif) pour résoudre des tâches vitales fondamentales.

412
Q

Les émotions ont à la fois des fonctions adaptatives et des fonctions sociales. Quelles sont les fonctions cognitives des émotions ?

A

L’être humain est un être social, les émotions nous aident à naviguer les interactions sociales et relations interpersonnelles pour résoudre des problèmes sociaux importants

Fonctions des expressions émotionnelles :

Communiquent nos sentiments aux autres
Influencent la façon dont les autres interagissent avec nous
Invitent, adoucissent et facilitent l’interaction sociale
Créent, maintiennent et dissolvent les relations

413
Q

À quoi sert la communication non-verbale des émotions des nourrissons ?

A

Permettre à l’adulte de comprendre que l’émotion du bébé et l’orienter pour lui donner des soins.

414
Q

Les émotions influencent la manière sont les autres interagissent avec nous…

Quelles sont les types de fonctions que les expressions faciales ont ?
Les expressions faciales sont signe de …

A
  • Une fonction informative: « C’est ce que je ressens »
  • Une fonction d’avertissement: « C’est ce que je m’apprête à faire »
  • Une fonction directive: « C’est ce que je veux que vous fassiez »

Les expressions faciales sont porteuses …
* D’incitations sociales
* De dissuasion sociales
* De messages non dits

415
Q

Les émotions permettent d’inviter, d’adoucir et de faciliter les interactions sociales

Bref, le sourire envoi quel message ?
Le sourire est motivé seulement émotionnellement.

A

En effet, les primates, les chimpanzés utilisent parfois le sourire volontaire pour détourner le comportement potentiellement
hostile venant d’autres animaux dominants ou maintenir/augmenter les interactions amicales

«Je suis amical, j’aimerais que nous soyons amis»

416
Q

Les émotions ont aussi comme fonction de créer/maintenir des relations OU les dissoudre.

Donne des exemples d’émotions qui permettent de créer/maintenir une relation (rassembler les gens & pousser à l’interaction sociale)

Donne des exemples d’émotions qui permettent de dissoudre une relation (créer distance avec les gens, empêcher une relation de se former)

A

Joie, intérêt

Colère, dégoût, peur, mépris

417
Q

Explique le principe de contagion émotionnelle lors des interactions sociales.

A

Ça vous est déjà arriver que tout le monde à côté de toi rient et que tout à coup, tu te mets à rire toi aussi ? C’est de la contagion émotionnelle.

En d’autres mots, les émotions des autres créent de manière indirecte des émotions en nous.

418
Q

De quelles manières les émotions des autres créent de manière indirectes des émotions en nous ?

A

Mimétisme
* Dans la conversation, les gens imitent (inconsciemment), et synchronisent automatiquement leurs mouvements avec les expressions du visage des autres, leur voix, leurs postures, leurs mouvements, etc.

Rétroaction
* L’expérience émotionnelle est affectée, à chaque instant, par l’activation et les rétroactions des mimiques faciales, vocales, posturales et de mouvement.
- Ex : On parle avec qqun qui a un accent différent de nous, souvent on va s’adapter à l’accent de l’autre inconsciemment

Contagion
* En conséquence, les gens tendent à capter les émotions des autres

419
Q

C’est quoi le partage social des émotions ?

A

C’est une conversation au cours de laquelle une personne qui a vécu

un épisode émotionnel parle ouvertement à une autre personne.

420
Q

V ou F : Les gens partagent qu’une petite partie de leurs épisodes émotionnels.

A

Faux, les gens partagent la grande majorité de leurs épisodes émotionnels (90% des cas)

421
Q

Quel genre d’émotions sont le plus concernés lors du partage social ?

Quand est-ce que le partage social est plus susceptible d’arriver?

A

Concerne plus souvent des épisodes émotionnels positifs que négatifs (on ne veut pas démoraliser les autres… consensus social)

est plus susceptible d’arriver le même jour que l’épisode émotionnel (60% des cas), bien qu’il puisse également survenir des jours, des semaines, des mois, voire des années après l’événement émotionnel

422
Q

Le partage émotionnel peur être soit socioaffectif ou cognitif. C’est quoi la différence entre les deux ?

A

Partage socioaffectif :
* L’orateur sollicite du soutien, du réconfort, de la validation et de l’empathie
* L’auditeur fournit du soutien, du réconfort, de la validation et de l’empathie
Écouter ; faire preuve de compréhension ; avoir un regard
bienveillant inconditionnel; réconforter ; consoler ; rassurer ; se montrer empathique ; etc

Partage cognitif :
* L’orateur demande une stimulation du travail cognitif nécessaire pour se remettre d’un épisode émotionnel
Recadrer l’événement ; créer du sens ; encourager l’abandon de buts échoués ; revoir les priorités dans les buts et les motifs.

423
Q

C’est quoi une humeur ?

A

L’ humeur est une façon quotidienne, légère, de faible niveau et générale de se sentir

424
Q

Quels sont les critères qui distinguent l’émotion de l’humeur ?

A

LES ANTÉCÉDENTS
- [Émotions] : Situations signifiantes de la vie et d’évaluations quant à leur importance pour notre bien-être
- [Humeur] : Processus mal définis et souvent inconnus

PLACE DANS LA CONSCIENCE
- [Émotions] : Avant-plan
- [Humeur] : Arrière-plan (tu ne te rend pas compte que t’es de mauvaise humeur, tu pense que c’est de la faute à tout le monde)

ACTION SPÉCIFIQUE
- [Émotions] : Influence la plupart du temps le comportement et dirige des séquences d’actions spécifiques
- [Humeur] : Influence le plus souvent la cognition et dirige les manières de penser des personnes

RÉGIME TEMPOREL
- [Émotions] : Résulte d’évènements de courte durée, qui se mesurent en secondes et peut-être en minutes
- [Humeur] : résultent d’évènements en taux qui durent des heures et peut-être des jours (rumination)

425
Q

Trop de choix …
Iyengar & Lepper, 2000

A
  • Trop de choix n’est pas nécessairement approprié
  • Kiosque de différentes saveurs de confiture
  • 6 choix vs 24 choix
  • Plus de gens se sont arrêtés au kiosque comprenant 24 choix
  • 60% vs 40%
  • Plus de gens ont fait un achat du kiosque à 6 choix (30% vs 3 %)
  • Le choix peut être une source de motivation lorsque les
    options rencontrent les besoins d’autonomie, de compétence et
    d’affiliation