psy1085 Flashcards

1
Q

La psychologie est l’étude scientifique de …

A

du comportement c’est à dire des actions ou réactions «observables» et des processus cognitifs c’est-à-dire des processus liés aux fonctions mentales (de l’être humain)

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2
Q

La philosophie grecque (Platon)

A

L’être humain est vu comme une création divine, à l’image des dieux. Le but de la vie est donc simplement d’être. C’est l’innéisme introspectionniste ou le créationnisme. Platon ne croit pas au principe de découverte, il pense que les humains n’apprennent pas , mais se rappellent

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3
Q

Composante de l’étude scientifique du plus spécifique au général

A
  1. Hypothèse
  2. Théorie
  3. Écoles de pensée
  4. Paradigme
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4
Q

La philosophie grecque (Aristote)

A

Aristotle (384-322)

L’humain comme création divine mais imparfaite. La “Tabula Rasa”. Mais c’est aussi “le potentiel du devenir”. C’est l’empirisme dans sa forme primitive. Qu’est-ce que l’humain pour Aristote , les humains sont créer, ils sont table rase, une page blanche. Il ne sont pas nécessairement parfait

Ce qui explique la différence entre l’empirisme d’Aristote et l’empirisme moderne , ce que nous savons ajourd’hui comment cela fonctionne

Mais, l’allégorie de la caverne est un bon exemple que l’empirisme n’est pas sans faute, tout dépend de la perception

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5
Q

Les Romains (-150 à 1300)

A

Vers un monde “à la Platon”… idée d’une nature parfaite résonne car = maintient domination.
Domination et conquête des territoires par les Romains. Absorption de la culture grecque
(Gréco-Romains) et nouvelle importance envers les arts et la philosophie. À noter latin = langue du peuple, grec = langue officielle (ex. Sénat)

Conséquences négatives du créationnisme innéiste : ‘’Expérience platonicienne’’, période statique très longue avec peu de changements (mène éventuellement à décadence romaine puis déclin): l’empirisme et exploration ne sont pas important voir parfois rejetés

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6
Q

UN DES RARES POSITIFS DES CROISADES

A

Effritement du paradigme platonicien: choc culturel: entre autres, médecine orientale est mieux développée, les soldats chrétiens réalisent que les ennemis guérissent mieux + ils se font guérir par l’ennemi parfois.
Début des lois, Common Law = stabilité + amélioration des conditions ,redonne souffle à un désir de mieux vivre, que les choses peuvent changer.

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7
Q

Moyen-Âge (Dark Ages)

A

Paradigme: création divine. Le pouvoir politique religieux centralisé veut un système qui ne
change pas: classes sociales fixes avec division du travail + richesse injuste. Les livres écrits = vision du monde platonicienne. Monastères contrôlent ce qui est produit = contrôlent la connaissance. Superstitions et méfiance lorsque quelqu’un explore (ex. chimiste = sorcier) car menace l’ordre établi. ‘’Le changement est diabolique.’’

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8
Q

La Renaissance (1300-1650)

A

Le retour d’Aristote… enfin, en partie…-
Réfère à… redémarrage intellectuel et économique, retour des sciences, de
l’exploration, de la découverte.—
Invention de l’imprimerie (libère un peu + la connaissance de la religion)

Émergence d’une classe moyenne (n’existait pas au M-Â), artisans & marchands et
nouvelle dynamique économique.

Nuance: essor restreint car pouvoir politique est encore dépendant d’un certain mode
de pensée platonicien pour justifier son existence

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9
Q

RENE DESCARTES (1596-1650)

A

Le connaissance dérive de la logique.
“Je pense donc je suis”.
C’est le rationalisme.
Mais l’être humain est doté d’une âme et d’un corps. C’est le dualisme divin.

Descartes se distingue dans son approche par ce compromis intermédiaire entre innéisme introspectionniste de Platon (encore politiquement dominant à ce moment) et empirisme fondamental qu’Aristote proposait (pas encore acceptable) par rapport à la
nature de l’être humain.

Le connaissance dérive de la logique (logique pas nécessairement empirique, empirisme
s’applique aussi à l’introspectionisme). Logique = outil de raisonnement scientifique.
Époque où nombreux présument que comportement humain est régi par libre arbitre (raison).

Esprit: exerce libre arbitre et produit comportement volontaires sur le corps (machine). Certains comportements sont activés, d’autres sont décidés.

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10
Q

FRANCIS BACON (1561-1626)

A

Politicien à la carrière brillante lors du règne de James 1er Initie «LA GRANDE RECONSTRUCTION»

Pour Bacon, la science doit être basée sur le matérialisme et la méthode inductive.

L’ÊTRE HUMAIN VIT DANS LE MONDE NATUREL. IL EST DONC ÉTUDIABLE! C’EST LA NATURALISME QUI COMMENCE.

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11
Q

JOHN LOCKE (1632-1704)

A

Le grand-père des théories de l’apprentissage.
La connaissance nous vient de l’environnement. L’esprit est une «TABULA RASA». C’EST L’EMPIRISME RETROUVÉ !

L’ÉDUCATION EST ESSENTIELLEMENT DUE AU PROCESSUS DE SOCIALISATION

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12
Q

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

A

Le début de la fin pour le paradigme créationniste…

Causes:- Classe moyenne (bourgeoisie) composée d’artisans et de marchands, s’enrichit, mais n’a toujours pas de pouvoir.-

Dette nationale augmentant étant un pas abusif de la part des seigneurs, ducs, comtes, rois.

Pauvreté excessive des paysans que les bourgeois utilisent et manipulent pour aller
dans la rue et manifester, afin de se débarrasser des seigneurs pour qu’ils atteignent + de pouvoir. Abolition de la classe riche a + bénéficié les bourgeois que les
paysans.

Précurseur pour que Darwin puisse exprimer ses propos, permet une fois pour toute le démarrage d’un processus par lequel le pouvoir religieux est aussi défié. abolition du
système des nobles enclenche.
connaissances scientifiques de moins en moins contrôlées par religion ne fait pas complètement disparaître la dualité cartésienne

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13
Q

CHARLES DARWIN (1809-1882)

A

Destiné à devenir docteur comme son père, le jeune Darwin se dirige vers la biologie comme son grand-père, Erasmus Darwin. Converti au Naturalisme puis introduit aux idées évolutionnistes.

Darwin est un naturaliste , personne qui étudie les sciences naturelles (physique , chimie , biologie, etc.). Son propre grand père avait une vision évolutionniste du monde sauf que contrairement à son petit fils, il ne pouvait expliquer le mécanisme permettant l’évolution

LE VOYAGE DU BEABLE ! EURÉKA ! IL DÉCOUVRE LE MÉCANISME DE L’ÉVOLUTION

L’ÉVOLUTION EST NÉCESSAIRE À L’ADAPTION DES ESPÈCES ET SE PRODUIT PAR LA SÉLECTION NATURELLE

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14
Q

DARWIN ET L’ÉVOLUTION

A

Fruit de la théorie de l’évolution de Charles Darwin, le concept de la sélection naturelle peut expliquer l’apparition et le développement de comportements d’origine innée.

La sélection naturelle s’applique aux caractéristiques transmisses par les gènes.
De fait si on croit que certains comportements sont déterminés par les gènes alors la sélection naturelle devrait les affecter.

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15
Q

L’ÉTHOLOGIE (psycho pour le animaux)

A

Hérité de Darwin, le concept de l’adaptation comportementale représente la possibilité que certains comportements utiles à une espèce seront, comme les caractéristiques physiques, sélectionnés et transmis. C’est l’apparition de l’éthologie.

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16
Q

les patterns d’actions fixes

A

Les éthologistes mettent en évidence l’existence de chaînes comportementales complexes d’apparence innée, les patterns d’actions fixes.

Il s’agit de séries de gestes et mouvements hautement stéréotypés (comportement), présents chez tous les membres de l’espèce (universel), déclenchés par des stimuli spécifiques (stimulus clé) et non soumis au feed-back environnemental (inaltérable).

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17
Q

Exemples de pattern d’actions fixes

A

Construction du nid: La construction du nid, avec des matériaux et une architecture spécifique à chaque espèce, est un PAF déclenché par des facteurs hormonaux et environnementaux.

Construction de la toile d’araignée: Les araignées construisent des toiles complexes selon un schéma spécifique à leur espèce (déclenché par des facteurs internes et environnementaux).

La récupération de l’œuf chez l’oie cendrée: Si un œuf roule hors du nid, l’oie le récupère en effectuant un mouvement de roulement avec son bec. Le stimulus déclencheur est la vue de l’œuf hors du nid. Même si l’œuf est retiré pendant le mouvement, l’oie continue le mouvement de roulement jusqu’à ce que son bec atteigne le nid.

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18
Q

WUNDT
Philosophe, physiologiste allemand (1832-1920)

A

Père de la psychologie
Ouvre le premier laboratoire de psychologie expérimentale (Allemagne). Il est responsable, avec Edward Titchener, pour la création de l’école structuraliste en psychologie.

Le structuralisme est beaucoup plus populaire en Europe , on s’intéresse à la forme, contenu

Il s’intéresse surtout à l’adulte

Freud est également un structuraliste, Wundt met l’accent sur l’introspectionnisme empirique (Aristote)

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19
Q

LE STRUCTURALISME

A

Le structuralisme cherche à analyser l’esprit des adultes (la somme totale de l’expérience de la naissance au présent) en termes de ses composantes définissables les plus petits et ensuite de trouver comment ces composants s’assemblent pour former des expériences plus complexes.

Pour ce faire, les structuralistes utilisent l’introspection empirique, l’auto-rapport des sensations, des sentiments, des émotions, etc.

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20
Q

WILLIAM JAMES
Physiologiste américain (1842-1910)

A

Premier professeur de psychologie (Harvard) aux États-Unis

Ouvrage classique : « Principes de psychologie »
Il propose d’étudier comment les mécanismes mentaux permettent l’adaptation à l’environnement. Père de l’école fonctionnaliste.

Fonctionnalisme : Qu’est-ce que ça peux faire, à quoi sa sert, résolutions de problèmes

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21
Q

LE FONCTIONNALISME

A

Selon le fonctionnalisme, l’esprit, tout comme la machine, est l’ensemble des relations de cause et d’effet des états mentaux internes.

Pour les fonctionnalistes, la psychologie doit étudier comment le comportement (et les processus de pensée) permet l’adaptation de l’individu.

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22
Q

LE FONCTIONNALISME (suite)

A

Peu importe le modèle spécifique d’un chercheur particulier, la théorie fonctionnaliste comporte toujours trois types de spécifications (variables):

les spécifications d’entrées, les spécifications qui stipulent le genre de choses qui causent les états mentaux chez les personnes ;
les spécifications des états internes qui décrivent les interactions causales des états mentaux ; les spécifications de sorties qui disent quels genres d’action ou de comportements sont causés par les états mentaux.

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23
Q

GRANVILLE STANLEY HALL (1844-1924)

A

Philosophe de formation, Hall se joint au mouvement psychologique après avoir fait sa thèse avec James.

Il étudia avec Wundt et rencontra Freud.
Il fonde le 1er laboratoire de psychologie expérimentale aux EU et la revue American Journal of Psychology.
Spécialiste de l’enfance.

Élève de James , il se range du coté des fonctionnaliste , le premier laboratoire de psychologie expérimental au États-Unis

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24
Q

JOHN DEWEY (1859-1952)

A

Il a enseigné à l’Université de Chicago, où il dirigeait le département de philosophie, psychologie et éducation. Il y a fondé l’école expérimentale, dite “école laboratoire de Chicago”.

Dewey considère l’esprit humain comme un instrument qui continue d’évoluer et qui permet à l’homme de s’adapter à son milieu.
Dewey est également l’initiateur de la pédagogie du projet : “learning by doing” (apprendre par l’action).

Pédagogie = apprentissage de comment faire apprendre aux autres

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25
Q

HERMANN EBBINGHAUS
Philosophe allemand (1850-1909)

A

Déterminé à étudier de façon expérimentale la capacité mentale

Étude de l’apprentissage et de l’oubli
Découvre des lois fondamentales de la mémorisation

On se rappelle et on oublie, dégradation de la mémoire, rythme de l’oublie de Ebbinghaus

Réalise qu’il fait une erreur , il n’a pas appris , il les connais tous les mots, il apprend des mots qu’il connait déjà, puisque les mots on les utilises à tous les jours , il invente donc les syllabes sans sens

Il découvre la courbe de l’oubli

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26
Q

EDWARD THORNDIKE (1874-1949)

A

Développe une «boite d’évasion» pour tester l’apprentissage chez le chat (après avoir abandonné le poulet).

Tâche instrumentale: résolution du «puzzle» - la fuite (l’effet désiré)

Père de la psychologie expérimentale fonctionnaliste de l’apprentissage

Un des premiers à utiliser la psychologie comparative avec des animaux

Introduit la notion d’échantillon avec des chats

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27
Q

Les observations de Thorndike

A

Premier essai
tendance à agir:

renifler
miauler
gratter le coin
se laver
actionner la porte
récompense (sortir)

Essai suivant
- tendance à agir :

renifler moins
miauler moins
gratter le coin moins
se laver moins
actionner la porte
récompense (sortir)

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28
Q

LA LOI DE L’EFFET

A

Ainsi, le comportement serait contrôlé par ses conséquences:

Si un comportement est suivi d’un événement agréable, il tend à être répété. Si un comportement est suivi d’un événement désagréable, il tend à ne pas être répété

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29
Q

AUTRES LOIS DE THORNDIKE

A

Loi de la pratique (ou de l’exercice) :
Plus on répète, plus la connexion est forte

Loi de l’intensité des stimuli :
Toutes autres choses égales par ailleurs, un apprentissage impliquant un stimulus plus intense sera plus fort qu’un apprentissage impliquant un stimulus moins intense

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30
Q

La découverte de Pavlov

A

Ivan Patrovitch Pavlov (1849-1936)
Prix Nobel en 1904 pour ses travaux sur la physiologie de la digestion. Découverte accidentelle (sérendipité). Il étudie la salivation

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31
Q

L’expérience prévue par Pavlov

A

Une fistule est implantée chirurgicalement pour collecter la salive lors de test. Période de récupération de plusieurs jours (l’assistant de Pavlov nourrit les chiens tous les jours).

Il étudiait a digestion chez les chiens, et plus particulièrement la salivation. Son intérêt initial était de comprendre les réflexes digestifs innés. Il mesurait la quantité de salive produite par les chiens en réponse à différents types de nourriture. C’est au cours de ces expériences qu’il a remarqué un phénomène inattendu : les chiens commençaient à saliver avant même de recevoir la nourriture, par exemple à la vue de l’assistant qui apportait la nourriture, ou au son de ses pas. Cette salivation “psychique”, comme il l’appelait, l’intriguait car elle ne pouvait pas être expliquée par un simple réflexe inné. Il réalisa que les chiens avaient appris à associer ces stimuli initialement neutres (les pas, la vue de l’assistant) à l’arrivée imminente de la nourriture. Ce sont ces observations fortuites, considérées au départ comme un “bruit” dans ses expériences de digestion, qui l’ont amené à concevoir et à mener les expériences systématiques avec la cloche, transformant ainsi une observation accidentelle en une découverte majeure sur l’apprentissage.

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32
Q

Les composantes du conditionnement

A

Un stimulus qui est inconditionnellement “important” est présenté (le SI, US en anglais) et déclenche une réponse inconditionnelle (RI, UR en anglais).

Un autre stimulus qui n’est pas important est présenté (SN, NS en anglais) et ne déclenche pas de réponse.

La cloche (SN) et la nourriture (SI) sont présentées ensemble ou l’une après l’autre (une paire) plusieurs fois. Éventuellement, lorsque présentée seule, la cloche fait saliver. La cloche est maintenant un stimulus conditionnelle (SC).

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33
Q

Précision sur le conditionnement classique

A

Tout conditionnement va finir par disparaitre, extinction = la raison du conditionnement disparait

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34
Q

Phases du conditionnement classique

A

Acquisition :Avec chaque présentation en paire du SI et du SN/SC, la connexion entre les deux augmente.

Extinction : Avec chaque présentation du SC seul, la réponse RC diminue et ceci jusqu’à disparaître.

Récupération spontanée : Une période sans présentation du SC entraîne un rebond de la réponse RC lors de la reprise des présentations de SC mais temporairement.

Sur-conditionnement : Continuer les présentations en paire du SI et du SC après que la réponse RC est établie va créer une résistance à l’extinction.

Sur-extinction : Continuer les présentations du SC seul après que la réponse RC ait disparu va empêcher ou diminuer la récupération spontanée.

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35
Q

Facteurs affectant le conditionnement classique

A

La relation temporelle entre le SI et le SC
La nouveauté
L’intensité

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36
Q

Relation temporelle entre SC et SI

A

Conditionnement retardé/différé (standard) : le SC/CS commence avant et dure encore quand apparaît le SI/US (distinguer + ou - 5 sec.)

Conditionnement de trace : le SC/CS commence et termine avant que le SI/US apparaisse

Conditionnement simultané : le SC/CS et le SI/US apparaissent et cessent en même temps

Conditionnement rétrograde : le SI/US apparaît et cesse avant que le SC/CS apparaisse

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37
Q

Relation temporelle entre SC et SI (suite)

A

Conditionnement inclusif : l’un des deux stimuli, SC/CS ou SI/US, se produit durant l’autre stimuli : (1) le SI est inclus/présent durant le SC (le plus commun) ou (2) le SC est inclus/présent durant le SI

Conditionnement temporel : dans ce cas, il n’y a pas de SC explicite et l’indice pour l’apparition du SI est l’intervalle répétitif de temps entre la fin de la RC et le prochain SI

Apprendre, c’est faire un association entre deux éléments ou plus. Exception , conditionnement temporel,

Conditionnement inclusif : on fait arrêter la cloche et la nourriture en même temps

Dans un environnement aversif , le conditionnement permet d’avantage la survie

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38
Q

La nouveauté (conditionnement classique)

A

Le conditionnement s’établit plus rapidement si le SI et le SC sont nouveaux (ou, plus exactement, n’ont pas été récemment présentés au sujet).

Lorsque les stimuli ne sont pas nouveaux, on parle d’inhibition latente pour le SC et d’effet de la préexposition pour le SI. Ceci est apparenté à l’habituation.

Les deux mécanismes semblent impliquer une forme de réduction de l’attention.

Utilisation d’un participant naïf, on veut s’assurer que la manipulation est la raison pour laquelle les résultats supporte ou infirme l’hypothèse. La nouveauté semble jouer un role dans le conditionnement

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39
Q

L’intensité (conditionnement classique)

A

L’intensité du SI est directement impliquée dans l’amplitude et la vitesse de développement d’un conditionnement.

L’amplitude maximale d’un conditionnement est généralement (mais pas toujours) déterminée par l’intensité du SI.

L’intensité du SC est aussi importante et est relié au caractère saillant du SC (et sa détection plus facile par le sujet). Mais cela n’affectera que la vitesse d’acquisition.

Il existe un plafond en ce concerne la réponse au stimulus conditionnel , pour augmenter le plafond il faut augmenter le stimulus inconditionnel. Loi de l’intensité

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40
Q

Conditionnement classique de deuxième ordre et plus

A

SC1 + SI = devient RI
SC1 = RC1 (conditionnement classique de premier ordre)
SC1 + SC2 = devient RC1
SC2 = RC2 (conditionnement classique de deuxième ordre)
Etc.

Ceci semble confirmer la nature du conditionnement classique comme étant un apprentissage prédictif.

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41
Q

Conditionnement classique de deuxième ordre et plus

A

Un stimulus conditionné peut etre associé à un stimulus neutre ce qui peut faire en sorte qu’il ait une association. Ajout de plusieurs stimulus neutres. Il a peut y avoir une phase d’extinction ce qui peut faire en sorte que cela ne marche plus au bout d’un moment.

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42
Q

Qu’est ce que l’apprentissage alors?

A

On peut donc proposer une première définition de l’apprentissage:

  1. Changement de comportement
  2. Résultant de l’expérience
  3. Relative durable
  4. Impliquant une association entre au moins
    deux stimuli
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43
Q

Habituation

A

Le phénomène d’habituation est une diminution graduelle et relativement brève de l’intensité ou de la fréquence d’apparition d’une réponse ou d’un comportement, par suite de la présentation répétée d’un stimulus spécifique.
Distinct de la fatigue musculaire et de l’adaptation sensorielle par la spécificité du stimulus. Soumis à plusieurs des mêmes mécanismes que le conditionnement classique.

Disparition de la réponse d’orientation , habituation du stimulus neutre ,resignation apprise, l’habituation ne dure pas

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44
Q

Sensibilisation

A

Un peu comme l’effet inverse de l’habituation -> augmentation temporaire de la réponse / réaction à un stimulus qui est répété.

Ce n’est toutefois pas «l’inverse de l’habituation» car il s’agit plutôt d’une réaction «émotive» (apparentée à la frustration) plutôt qu’une forme primitive d’apprentissage.

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45
Q

Pseudo-conditionnement

A

Enfin une augmentation de la force de la réponse conditionnée (lors de la présentation du SC) n’est pas toujours le résultat d’un conditionnement.

C’est le cas du pseudo-conditionnement.
Dans cette procédure, le SI est présenté seul plusieurs fois puis le SN est présenté seul.
On observe alors une réaction.

Il n’y a pas d’association , on les a pas présenté ensemble, pas de pairage.

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46
Q

Exemple de pseudo-conditionnement

A

Si un escargot, après avoir été exposé à plusieurs décharges électriques, se rétracte ensuite à un souffle d’air, on pourrait penser à un conditionnement. Cependant, si les décharges ont simplement sensibilisé l’escargot à tout stimulus, rendant sa réaction au souffle d’air une réponse générale à une perturbation plutôt qu’une association apprise, il s’agit de pseudo-conditionnement.

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47
Q

Contiguïté ou contingence?

A

La contiguïté temporelle ou spatiale se définit comme étant le fait que les apparitions respectives de deux stimuli sont proches dans le temps ou l’espace. Pavlov semblait croire que cela suffisait.

Par opposition, la contingence touche à l’analyse de cause à effet.

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48
Q

Exemple de contigüité

A

Imaginez un enfant qui apprend à associer l’éclair à un coup de tonnerre. L’éclair (stimulus neutre) et le tonnerre (stimulus inconditionnel provoquant la peur) se produisent toujours de manière très proche temporellement et spatialement. Cette proximité, cette simultanéité ou quasi-simultanéité, est la contiguïté. L’enfant n’apprend pas que l’éclair prédit le tonnerre (ce serait de la contingence), il les perçoit simplement comme des événements qui se produisent toujours ensemble. Avec suffisamment de répétitions, l’enfant pourrait finir par avoir peur de l’éclair, mais cette association serait basée sur la simple proximité temporelle et spatiale des deux événements, et non sur une relation de cause à effet.

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49
Q

exemple de contingence

A

Un bon exemple de contingence est l’apprentissage d’un chien que la commande “assis” suivie de son exécution conduit à une récompense. Le chien apprend que la récompense (friandise, caresse) est contingente à son comportement d’obéissance. Il ne suffit pas que la récompense survienne proche de la commande dans le temps (contiguïté), il faut que la récompense soit systématiquement délivrée après que le chien se soit assis suite à la commande. Le chien comprend ainsi que son action a une conséquence prédictible : s’il s’assoit quand on lui dit “assis”, alors il recevra une récompense. C’est cette relation prédictive, de cause à effet, qui caractérise la contingence.

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50
Q

Contiguïté et Guthrie

A

Tôt converti au béhaviorisme de Watson, mais moins rigide que ce dernier, Edward Ray Guthrie (1886-1959) propose que l’apprentissage ne se fait pas vraiment par la loi de l’effet mais plutôt par un principe de «contiguïté sommative» entre les divers stimuli présents lors d’une situation d’apprentissage.

Plus de contiguïté = plus d’apprentissage

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51
Q

Le concept de sélection naturelle

A

La sélection naturelle est le processus par lequel les individus présentant des traits avantageux sont plus susceptibles de survivre et de se reproduire, conduisant à l’évolution progressive des espèces.

Il fonctionne sur le principe de la concurrence pour des ressources limitées, où seuls les individus les plus aptes survivent.

Le concept a été popularisé par Charles Darwin, qui a proposé que les variations bénéfiques à la survie soient préservées au fil des générations.
La sélection naturelle peut conduire à des structures complexes dans des organismes, tels que l’œil humain, qui ont évolué à travers de nombreux petits changements avantageux.

Le processus est souvent résumé par l’expression « survie du plus apte », qui fait référence au succès reproductif des individus présentant des traits favorables

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52
Q

Contexte historique de la théorie de Darwin

A

Charles Darwin est né en 1809 et a d’abord étudié la médecine avant de se tourner vers la théologie et l’histoire naturelle.
Son voyage à bord du HMS Beagle (1831-1836) a été crucial, lui permettant de collecter des spécimens et d’observer diverses espèces, ce qui a éclairé ses théories.

Darwin a été influencé par les principes géologiques de Charles Lyell, qui suggéraient que la Terre change progressivement au fil du temps, parallèlement à l’évolution biologique.
Les travaux de Thomas Malthus sur la dynamique des populations ont mis en évidence la lutte pour les ressources, renforçant les idées de Darwin sur la concurrence et la survie.

Les idées de Darwin étaient révolutionnaires, remettant en question les vues dominantes selon lesquelles les espèces étaient fixes et immuables.

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53
Q

Mécanismes de la sélection naturelle

A

La sélection naturelle repose sur la variation au sein des espèces, où les individus présentent différents traits qui peuvent affecter leur survie.

L’héritage joue un rôle crucial ; Les traits avantageux doivent être transmis à la progéniture pour que la sélection naturelle se produise.

La variabilité des traits peut résulter de mutations, de recombinaisons génétiques et de facteurs environnementaux.

Le processus de sélection naturelle peut conduire à la spéciation, où les populations divergent en espèces distinctes au fil du temps en raison de différentes pressions sélectives.

Parmi les exemples de sélection naturelle, citons le développement de la résistance aux antibiotiques chez les bactéries et l’adaptation de la forme du bec des pinsons dans les îles Galápagos.

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54
Q

Comparaison avec la sélection artificielle

A

La sélection artificielle est la sélection dirigée par l’homme des plantes et d’animaux pour obtenir les traits souhaités, contrastant avec les processus naturels de l’évolution.
Darwin a observé que les éleveurs sélectionnent pour des traits bénéfiques ou souhaitables, parallèlement à la façon dont la nature sélectionne pour les avantages de survie.

Un exemple de sélection artificielle est la domestication des chiens à partir des loups, où des traits spécifiques ont été sélectionnés au fil des générations.

Les résultats de la sélection artificielle peuvent être rapides et spectaculaires, tandis que la sélection naturelle se produit généralement sur des échelles de temps plus longues.

Les deux processus illustrent le pouvoir de la sélection, mais la sélection naturelle opère sans intervention humaine.

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55
Q

Le rôle de l’agression dans la survie

A

Les tendances agressives chez les lapins peuvent améliorer la survie en fonction des menaces environnementales, telles que la présence de prédateurs comme les renards.
Dans des environnements compétitifs avec des ressources limitées, les individus plus agressifs peuvent mieux obtenir de la nourriture que leurs homologues plus passifs.

Ce concept peut être extrapolé au comportement humain, où les individus peuvent faire preuve d’audace ou de prudence en fonction des exigences de la situation.

Contexte historique : Le principe de la survie du plus apte suggère que les traits bénéfiques à la survie seront transmis de génération en génération.

Étude de cas : L’observation du comportement des animaux dans la nature démontre comment l’agression peut conduire à une meilleure acquisition de ressources.

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56
Q

Catégories de comportement produites par la sélection naturelle

A

La sélection naturelle produit trois grandes catégories de comportement : les comportements réflexifs, les MAP (modèles d’action modale) et les traits de comportement généraux.

Les comportements réflexes sont des réponses simples et automatiques à des stimuli, comme cligner des yeux lorsque de l’air est soufflé dans l’œil.

Les MAP sont plus complexes que les réflexes et incluent des comportements tels que la construction d’un nid chez les oiseaux, qui sont stéréotypés et instinctifs.

Les traits comportementaux généraux, tels que la timidité ou l’anxiété, ont une base génétique solide et peuvent influencer les interactions sociales et la survie.

Ces comportements évoluent avec le temps, s’adaptant aux changements environnementaux, mais peuvent aussi devenir inadaptés.

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57
Q

Sélection naturelle et structures complexes

A

Des structures complexes, telles que l’œil humain, ont évolué à travers une série de petits changements bénéfiques qui ont amélioré la vision au fil du temps.

Chaque amélioration progressive a fourni un avantage de survie, conduisant à la préservation de ces traits pour les générations futures.

L’évolution de l’œil est souvent citée comme un exemple classique de la façon dont la sélection naturelle peut conduire à des systèmes biologiques complexes.

D’autres exemples incluent le développement du cerveau des mammifères, qui a évolué pour soutenir des comportements et des structures sociales complexes.

La compréhension de ces processus permet d’expliquer la diversité des formes de vie et leurs adaptations à divers environnements.

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58
Q

La sélection naturelle en réponse aux changements environnementaux

A

La sélection naturelle permet aux espèces de s’adapter à des environnements changeants, tels que les changements climatiques ou de nouveaux prédateurs.

Par exemple, la teigne du poivron, qui a changé de couleur en réponse à la pollution industrielle, et les pinsons des Galápagos, qui ont adapté la taille de leur bec en fonction des sources de nourriture disponibles.

Les activités humaines, telles que la destruction de l’habitat et le changement climatique, créent de nouvelles pressions sélectives qui peuvent entraîner une évolution rapide.

La maladie peut également agir comme une force sélective, comme on le voit dans l’évolution de la résistance aux agents pathogènes chez diverses espèces, y compris les humains.

Les changements de comportement, tels que la modification des rituels d’accouplement ou des stratégies de recherche de nourriture, peuvent également résulter de la sélection naturelle en réponse aux pressions environnementales.

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59
Q

Le rôle de l’hérédité et de la variabilité

A

L’hérédité est cruciale pour la sélection naturelle, car elle permet de transmettre des traits avantageux de génération en génération.
La variabilité au sein d’une population est essentielle à l’apparition de la sélection naturelle ; Sans variation, il ne peut y avoir de survie différentielle.

Les mutations génétiques introduisent de nouveaux caractères, tandis que la reproduction sexuée crée des combinaisons de traits qui peuvent améliorer la variabilité.
La compréhension de la génétique a progressé depuis l’époque de Darwin, fournissant une image plus claire de la façon dont les traits sont héréditaires et exprimés.

La biologie évolutionniste moderne intègre la génétique à la sélection naturelle pour expliquer les mécanismes de l’évolution de manière plus complète.

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60
Q

Gregor Mendel et ses contributions

A

Gregor Mendel, un moine autrichien, est connu comme le fondateur de la génétique, publiant ses travaux sur l’hérédité des pois en 1866, 17 ans après «l’origine des espèces» de Darwin.

Les principes d’hérédité de Mendel n’ont été largement reconnus qu’après la mort de Darwin, mettant en évidence une lacune dans la compréhension de l’hérédité à l’époque de Darwin.

Les travaux de Mendel ont jeté les bases de la génétique moderne, expliquant comment les traits sont transmis d’une génération à l’autre, ce qui complète la théorie de la sélection naturelle de Darwin.

La redécouverte des travaux de Mendel au début du XXe siècle a conduit au développement du domaine de la génétique, en l’intégrant à la biologie évolutive.

Les expériences de Mendel avec des plants de pois ont mis en évidence des traits dominants et récessifs, qui sont cruciaux pour comprendre la variation des populations.

Ses résultats soutiennent l’idée que la sélection naturelle agit sur les variations qui sont héréditaires, un concept clé de la théorie de l’évolution.

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61
Q

La théorie de la sélection naturelle de Darwin

A

Charles Darwin a proposé que la sélection naturelle est le mécanisme par lequel l’évolution se produit, en s’appuyant sur les variations entre les individus au sein d’une espèce.

Il a fait valoir que les caractéristiques bénéfiques, préjudiciables ou neutres peuvent être transmises de génération en génération, influençant la survie et la reproduction.
Darwin a souligné que sans variation, la sélection naturelle n’aurait aucune base pour agir, car tous les membres d’une espèce seraient identiques.

Sa célèbre citation, « À moins que des variations rentables ne se produisent, la sélection naturelle ne peut rien faire », résume l’essence de sa théorie.

La théorie de la sélection naturelle était révolutionnaire, fournissant une explication scientifique de la diversité de la vie sur Terre.
Les travaux de Darwin ont fait l’objet de critiques, en particulier en ce qui concerne la complexité d’organes comme l’œil, qui, selon lui, ont évolué progressivement au fil du temps.

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62
Q

L’évolution de l’œil

A

La complexité de l’œil humain est souvent citée comme un défi à la théorie de Darwin ; Cependant, il a soutenu que les organes complexes évoluent progressivement à partir de formes plus simples.

Les preuves suggèrent que l’œil provient de cellules primitives sensibles à la lumière, qui offraient des avantages de survie en détectant les ombres et les prédateurs potentiels.
Au cours de millions d’années, ces cellules simples sensibles à la lumière ont évolué vers des structures plus complexes, conduisant aux yeux sophistiqués que l’on trouve aujourd’hui chez de nombreux animaux.

L’évolution de l’œil peut être retracée à travers diverses espèces, démontrant une complexité croissante allant d’organismes simples à des organismes plus avancés.

Par exemple, la cercaire, un ver plat parasite, a des taches rudimentaires sensibles à la lumière qui l’aident à naviguer, illustrant un stade précoce de l’évolution oculaire.

La crevette-mante possède un œil encore plus complexe avec 16 récepteurs de couleur, mettant en évidence la diversité des systèmes visuels dans le règne animal.

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63
Q

L’évolution du cerveau

A

L’évolution du cerveau est parallèle à celle de l’œil, avec des systèmes nerveux simples évoluant vers des cerveaux complexes au fil du temps.

Les méduses possèdent un réseau de neurones de base sans véritable cerveau, tandis que les vers de terre ont de petits cerveaux qui coordonnent les mouvements, marquant une étape évolutive importante.

Les primates, y compris les humains, ont développé des cerveaux très complexes capables de résoudre des problèmes avancés et de s’adapter aux changements environnementaux.

L’évolution du cerveau démontre comment la sélection naturelle peut conduire à une complexité accrue en réponse aux défis environnementaux.

Le développement du cerveau n’est pas linéaire ; il reflète plutôt des adaptations à des niches écologiques spécifiques et des besoins de survie.

La sélection naturelle ne vise pas la perfection, mais plutôt la fonctionnalité qui aide à la survie et à la reproduction.

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64
Q

Changement climatique et évolution

A

Les changements environnementaux, tels que le changement climatique, ont un impact significatif sur les caractéristiques des espèces et les processus évolutifs.

Les moutons Soay en Écosse ont évolué pour devenir plus petits et plus légers en raison des hivers plus doux, démontrant ainsi leur adaptation aux changements climatiques.
Ce cas illustre comment la sélection naturelle peut conduire à des changements rapides dans les traits physiques en réponse aux pressions environnementales.

Darwin a noté l’importance des changements environnementaux dans la formation des espèces, soulignant que l’évolution est un processus continu influencé par des facteurs externes.

L’adaptation des espèces au changement climatique est un exemple contemporain de sélection naturelle en action, soulignant sa pertinence aujourd’hui.

La compréhension de ces dynamiques est cruciale pour prédire comment les espèces peuvent réagir aux changements climatiques en cours.

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65
Q

Pollution et sélection naturelle

A

La pollution est un autre facteur environnemental qui influence les caractéristiques de l’espèce, comme on le voit dans le cas de la teigne du poivre.

La coloration de la teigne poivrée est passée du gris clair au noir au cours de la révolution industrielle en raison de la pollution qui assombrit les troncs d’arbres, affectant son camouflage.

Cet exemple illustre comment les activités humaines peuvent créer des pressions sélectives qui entraînent des changements évolutifs dans les espèces.

Le cas classique de la teigne poivrée démontre les principes de la sélection naturelle, où la fréquence des traits dans une population change en fonction des conditions environnementales.

De tels changements évolutifs rapides mettent en évidence la capacité d’adaptation des espèces en réponse aux influences anthropiques.

L’étude de ces phénomènes est essentielle pour comprendre les implications plus larges des changements environnementaux sur la biodiversité.

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66
Q

Vue d’ensemble de la sélection naturelle

A

La sélection naturelle est un processus par lequel les organismes mieux adaptés à leur environnement ont tendance à survivre et à produire plus de progéniture.

Il a été formulé pour la première fois par Charles Darwin, qui a observé les variations entre les espèces et leurs adaptations aux changements environnementaux.

Le concept est fondamental pour la biologie de l’évolution, expliquant comment les espèces évoluent au fil du temps à travers des changements progressifs.

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67
Q

Études de cas en sélection naturelle

A

La teigne du poivron (Biston betularia) est un exemple classique de sélection naturelle influencée par les changements
environnementaux, en particulier la pollution.
Dans les zones industrielles, les papillons plus foncés sont devenus plus répandus en raison de leur camouflage contre les arbres noircis par la suie, démontrant ainsi un avantage de survie (Kettlewell, 1959).

L’inversion de cette tendance avec l’amélioration de la qualité de l’air met en évidence le caractère dynamique de la sélection naturelle.

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68
Q

Adaptation humaine et couleur de la peau

A

La couleur de la peau humaine est largement déterminée par les niveaux de mélanine, qui offrent une protection contre les rayons UV du soleil.

Les populations des régions plus ensoleillées, comme près de l’équateur, ont tendance à avoir la peau plus foncée, tandis que celles des régions moins ensoleillées, comme la Scandinavie, ont la peau plus claire pour une meilleure synthèse de la vitamine D.

Cette adaptation illustre comment les caractéristiques humaines peuvent évoluer en réponse aux pressions environnementales.

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69
Q

Le rôle des prédateurs dans la sélection naturelle

A

Les prédateurs influencent considérablement la survie et le succès reproducteur des espèces de proies, comme le montrent des études menées sur des guppys à Trinidad.

Les guppys qui sont passés d’un environnement exempt de prédateurs à un environnement où il y avait des prédateurs ont affiché des taux de survie plus élevés après plusieurs générations, ce qui indique une adaptation aux pressions de prédation (Gordon et al., 2009).

Cela démontre l’importance des interactions écologiques dans la formation des traits des espèces.

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70
Q

Contexte historique des épidémies et de la sélection naturelle

A

Des événements historiques, tels que la peste bubonique, illustrent comment les maladies peuvent conduire à la sélection naturelle en favorisant les individus présentant une résistance génétique.

La peste a entraîné une mortalité importante, mais les personnes immunisées ont transmis leurs traits, ce qui a conduit à une population mieux équipée pour faire face aux futures épidémies.

Des tendances similaires sont observées dans les pandémies modernes, où la résistance génétique peut influencer les taux de survie.

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71
Q

Les traits comportementaux en tant qu’adaptations

A

La sélection naturelle affecte non seulement les traits physiques, mais aussi les comportements qui améliorent la survie, tels que le battement d’ailes chez les perdrix.

Les recherches de Kenneth Dial montrent que le battement d’ailes aide les perdrix à échapper aux prédateurs, indiquant que les comportements peuvent être sélectionnés tout comme les traits physiques.

Cela met en évidence la complexité des adaptations, où les traits physiques et comportementaux sont cruciaux pour la survie.

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72
Q

Types de comportements résultant de la sélection naturelle

A

La sélection naturelle peut conduire à trois principaux types de comportements : les comportements instinctifs, appris et sociaux.

Les comportements instinctifs sont innés et souvent essentiels à la survie, tels que les schémas de migration chez les oiseaux.

Les comportements appris peuvent se développer grâce à l’expérience et à l’adaptation à des environnements changeants, améliorant ainsi les chances de survie.

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73
Q

Résumé des principes de sélection naturelle

A

La sélection naturelle fonctionne sur le principe que les variations au sein d’une espèce peuvent conduire à une survie et à une reproduction différentielles.

Au fil des générations, les traits avantageux deviennent plus courants dans la population, entraînant des changements évolutifs.
Le processus est graduel et peut entraîner des adaptations importantes aux changements environnementaux.

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74
Q

Implications pour la compréhension de l’évolution

A

Comprendre la sélection naturelle donne un aperçu de l’évolution des espèces et de leurs adaptations aux environnements changeants.
Il met l’accent sur l’interconnexion des organismes et de leurs écosystèmes, soulignant le rôle des facteurs environnementaux dans le façonnement de la vie.

L’étude de la sélection naturelle continue d’informer des domaines tels que la biologie de la conservation, la médecine et l’écologie.

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75
Q

Les contributions de Charles Darwin

A

Charles Darwin a proposé la théorie de la sélection naturelle, suggérant que les espèces s’adaptent au fil des générations en fonction des pressions environnementales.

Il a observé que l’élevage sélectif par les humains avait modifié les animaux domestiques, ce qui l’a amené à théoriser que la nature pouvait influencer les espèces de la même manière.

Les travaux de Darwin ont jeté les bases pour comprendre comment des organes complexes, comme l’œil humain, ont évolué à partir de formes plus simples au fil du temps.

Ses idées mettaient l’accent sur le fait que la sélection naturelle n’affecte pas seulement les traits physiques, mais influence également les comportements qui améliorent la survie.

Le concept de changement graduel au fil du temps est au cœur de la théorie de Darwin, contrastant avec l’idée de changements brusques d’espèces.

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76
Q

Contexte historique de la sélection naturelle

A

La théorie a émergé au 19ème siècle, à une époque d’exploration et de découvertes scientifiques importantes.

La publication par Darwin « l’origine des espèces » en 1859 a joué un rôle crucial dans le changement de la pensée scientifique vers la biologie de l’évolution.

L’acceptation de la sélection naturelle a été progressive, faisant face à la résistance initiale des communautés religieuses et scientifiques.
Parmi les figures clés du développement de la théorie de l’évolution aux côtés de Darwin, citons Alfred Russel Wallace, qui a indépendamment conçu des idées similaires.

La synthèse moderne de la biologie évolutive intègre la génétique à la sélection naturelle de Darwin, validant davantage ses théories.

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77
Q

Catégories de comportement

A

La sélection naturelle produit trois grandes catégories de comportement : les réflexes, les modèles d’action modale (MAP) et les traits comportementaux généraux.

Les réflexes sont des réponses simples et automatiques à des stimuli spécifiques, cruciales pour la survie immédiate.

Les modèles d’action modaux sont des séquences de comportement plus complexes caractéristiques d’une espèce, impliquant souvent plusieurs étapes ou actions.

Les traits comportementaux généraux englobent un plus large éventail de comportements qui peuvent varier entre les individus au sein d’une espèce, influencés à la fois par la génétique et l’environnement.

Comprendre ces catégories aide à étudier comment les comportements évoluent et s’adaptent aux environnements changeants.

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78
Q

Réflexes

A

Un réflexe est défini comme une relation entre un stimulus et une réponse, et pas seulement la réponse elle-même.

Des exemples de réflexes incluent le réflexe de clignement lorsqu’un objet s’approche de l’œil et le réflexe de retrait des stimuli douloureux.
Les réflexes peuvent être innés et sont souvent partagés entre les espèces, remplissant des fonctions protectrices.

L’arc réflexe implique des neurones sensoriels, des interneurones et des neurones effecteurs, facilitant les réponses rapides aux stimuli (voir Figure 1-4).

Les réflexes peuvent changer avec l’âge et l’expérience, ce qui démontre une variabilité de la force et du timing entre les individus.

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79
Q

Modèles d’action modaux (PAM)

A

Les modèles d’action modaux sont des séquences de comportements qui sont généralement présentés par tous les membres d’une espèce, tels que les parades nuptiales chez les oiseaux.

Ces comportements étaient auparavant appelés instincts, mais sont maintenant considérés comme plus complexes et variables.
Les MAP peuvent être déclenchés par des stimuli spécifiques et impliquent souvent une série d’actions coordonnées.

Par exemple, le comportement de construction du nid chez les oiseaux et les rituels d’accouplement de diverses espèces.

L’étude des MAP aide à comprendre l’importance évolutive du comportement dans l’adaptation des espèces.

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80
Q

Exemples de réflexes

A

Réflexe pupillaire: L’iris s’adapte aux changements de lumière pour protéger la rétine des dommages.

Réflexe d’éternuement: Expulse les irritants des voies nasales, protégeant ainsi le système respiratoire.

Réflexe de vomir: Éjecte des substances nocives de l’estomac, un mécanisme de survie essentiel.

Réflexe d’enracinement: Les nourrissons se tournent vers les stimuli de leur visage, ce qui les aide à allaiter.

Réflexe de retrait: Retrait immédiat de stimuli douloureux, tels que le contact avec une surface chaude.

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81
Q

Exemples de modèles d’action modaux (PAF)

A

Parades nuptiales: Les oiseaux mâles exécutent des danses ou des chants spécifiques pour attirer les femelles, assurant ainsi le succès de la reproduction.

Schémas de migration: Certaines espèces, comme les papillons monarques, présentent un comportement migratoire en réponse aux changements saisonniers.

Techniques de chasse: Les loups coordonnent le comportement de la meute pour chasser efficacement, mettant en valeur les actions apprises et instinctives.

Comportement de nidification: De nombreuses espèces construisent des nids selon des motifs spécifiques, souvent influencés par des facteurs environnementaux.

Démonstrations territoriales: Les animaux peuvent adopter des comportements spécifiques pour établir et défendre un territoire, crucial pour la survie.

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82
Q

Définition et caractéristiques des PAD

A

Les MAP, ou Modal Action Patterns, sont des comportements complexes qui sont basés sur la génétique et montrent peu de variabilité entre les individus ou au fil du temps.
Ils sont déclenchés par des événements spécifiques connus sous le nom de libérateurs, qui peuvent être des indices ou des stimuli environnementaux.

Contrairement aux réflexes, les MAP impliquent l’ensemble de l’organisme et consistent en des séquences d’actions réflexes, démontrant une plus grande variabilité tout en restant stéréotypées.

Un exemple de MAP chez les animaux comprend les chiens qui tournent avant de se coucher, montrant un comportement qui semble réfléchi mais qui est instinctif.

Le comportement des fourmis légionnaires tropicales illustre les MAP alors qu’elles suivent les pistes chimiques laissées par d’autres, conduisant à des actions apparemment organisées mais irréfléchies.

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83
Q

Différences entre les MAP et les réflexes

A

Les MAP impliquent l’ensemble de l’organisme, tandis que les réflexes impliquent généralement des muscles ou des glandes spécifiques.

Les MAP consistent en des séquences d’actions plus longues par rapport à la réponse immédiate observée dans les réflexes.

Bien que les MAP présentent une variabilité, elles restent plus prévisibles que les réflexes, qui sont généralement des réponses fixes.

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84
Q

Evolution et sélection naturelle des MAP

A

Les MAP évoluent par sélection naturelle, améliorant la survie en aidant à l’acquisition de nourriture, à la réponse aux menaces et à la reproduction.

Les changements environnementaux, comme les changements géologiques, peuvent sélectionner des MAP spécifiques, comme on le voit chez les saumons qui migrent vers l’amont pour se reproduire.

Le scolyte du pin et diverses espèces d’araignées présentent des MAP qui les aident à trouver de la nourriture, démontrant ainsi la nature adaptative de ces comportements.

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85
Q

Les PAM en réponse aux menaces environnementales

A

De nombreux MAP remplissent des fonctions de protection contre les prédateurs, tels que le hochet du serpent à sonnettes ou la posture défensive du chat domestique.

La stratégie de l’opossum de faire le mort est une carte de survie qui exploite le comportement des prédateurs.

Les adaptations saisonnières, comme l’hibernation des ours, illustrent les PAM qui aident les animaux à faire face aux changements environnementaux.

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86
Q

MAP liés à l’alimentation

A

Diverses espèces présentent des MAP pour la collecte de nourriture, comme les pics picorant les arbres à la recherche d’insectes ou les porcs enracinant les truffes.

Le comportement du coucou qui pond ses œufs dans les nids d’autres oiseaux illustre des MAP agressifs pour l’acquisition de ressources.

Ces comportements, bien qu’apparemment agressifs ou inutiles, sont cruciaux pour la survie et la reproduction.

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87
Q

Les MAP dans le comportement reproductif

A

Les jardiniers satiné mâles créent des structures complexes pour attirer les femelles, mettant en valeur les MAP artistiques dans les rituels d’accouplement.

Les mouflons d’Amérique se livrent à des concours de coups de tête pour gagner des partenaires, démontrant des MAP physiques en compétition.

Les primates femelles présentent des changements physiques pour signaler la disponibilité reproductive, une MAP non verbale pour attirer des partenaires.

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88
Q

MAP dans les soins parentaux

A

Après l’accouplement, certaines espèces de guêpes présentent des MAP en construisant des nids et en les approvisionnant pour leurs petits, assurant ainsi leur survie.

Les oiseaux comme les rouges-gorges présentent des MAP alimentaires, où les poussins signalent la faim, incitant les parents à régurgiter de la nourriture.

Les comportements nourriciers observés chez de nombreuses espèces sont des MAP d’origine génétique qui améliorent la survie de la progéniture.

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89
Q

Les MAP humains : une perspective complexe

A

Le concept de MAP chez l’homme est débattu, Darwin notant des instincts tels que l’auto-préservation et le comportement social.

Les perspectives historiques sur les instincts humains ont évolué, de nombreux instincts ayant été réévalués ou rejetés au fil du temps.
Bien que les humains présentent des comportements complexes, la définition stricte des MAP peut ne pas englober pleinement les actions humaines.

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90
Q

Aperçu historique des instincts humains

A

Les manuels scolaires du début du XXe siècle ont identifié de nombreux instincts humains, notamment l’instinct sexuel, l’instinct social, l’instinct maternel et l’instinct territorial (McDougall, 1908).

Au fil du temps, la liste des instincts humains reconnus a diminué en raison de la complexité du comportement humain, qui ne correspond pas parfaitement aux définitions strictes des MAP (Modal Action Patterns).

Les chercheurs soutiennent que les comportements humains manquent de la cohérence observée dans les instincts animaux, tels que la tissage de toiles chez les araignées ou la construction de nids chez les oiseaux.

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91
Q

Variabilité du comportement humain

A

Les comportements humains, tels que la chasse et la cueillette, ont considérablement varié à travers les cultures et les périodes historiques, remettant en question la notion de rôles de genre fixes dans ces activités.

Le passage de la chasse et de la cueillette aux méthodes modernes d’acquisition de nourriture (p. ex., l’épicerie) illustre l’adaptabilité du comportement humain au fil du temps.

Les rituels d’accouplement chez les humains sont divers et influencés par des facteurs culturels, individuels et situationnels, contrastant fortement avec les comportements d’accouplement stéréotypés observés chez de nombreuses espèces animales.

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92
Q

L’instinct parental : une perspective complexe

A

Alors que de nombreuses personnes expriment le désir d’élever et de protéger leur progéniture, les comportements parentaux varient considérablement selon les cultures et les contextes.

Dans certaines sociétés, les parents sont très impliqués et réceptifs aux besoins de leurs enfants, tandis que dans d’autres, ils favorisent l’indépendance et l’autonomie.

La tendance dans les sociétés occidentales montre qu’un nombre croissant d’individus retardent ou renoncent complètement aux rôles parentaux traditionnels.

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93
Q

Définition des traits de comportement généraux

A

Contrairement aux MAP, qui sont déclenchés par des stimuli environnementaux spécifiques, les traits comportementaux généraux peuvent se manifester dans une variété de situations et de contextes.

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94
Q

Différences entre les MAP et les traits de comportement généraux

A

Les PAM sont caractérisées par une réponse constante à des relâcheurs spécifiques (p. ex., la bouche béante d’un oisillon incite les oiseaux parents à se nourrir).

Les traits comportementaux généraux présentent une plus grande variabilité et peuvent être influencés par un plus large éventail d’expériences, telles que des stimuli désagréables conduisant à l’agressivité.

La plasticité des traits de comportement permet plus de différences individuelles par rapport à la nature stéréotypée des MAP.

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95
Q

Influences génétiques sur les traits de comportement

A

La recherche indique que la génétique joue un rôle important dans la formation des traits comportementaux généraux, comme en témoignent les études de reproduction sélective chez les animaux.

Le génie génétique a démontré l’impact de gènes spécifiques sur le comportement, comme l’audace affichée par des souris dépourvues d’un gène particulier (Shumyatsky et al., 2005).

Des études sur des jumeaux chez l’homme ont fourni des informations sur l’héritabilité de traits tels que la peur, l’agressivité et la prise de risque, mettant en évidence la base génétique de ces comportements.

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96
Q

Traits de comportement et survie

A

Certains traits de comportement peuvent améliorer la survie ; Par exemple, les lapins qui fuient les prédateurs sont plus susceptibles de se reproduire que ceux qui ne le font pas.

Un comportement agressif peut être avantageux dans des environnements compétitifs, influençant la survie des individus en fonction des menaces auxquelles ils sont confrontés.

L’adaptabilité des traits comportementaux permet aux espèces de répondre aux pressions environnementales changeantes, assurant ainsi leur survie continue.

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97
Q

Études de cas et résultats de recherche

A

Des études ont montré qu’un comportement agressif peut être déclenché par diverses expériences désagréables, démontrant la complexité des réponses comportementales (Berkowitz, 1983).

L’élevage sélectif a produit des souches animales avec des traits comportementaux distincts, tels que la peur et l’excitabilité, ce qui a permis de mieux comprendre la base génétique du comportement (Hall, 1951).

La recherche sur les traits du comportement humain a révélé que la génétique influence de manière significative des caractéristiques telles que l’abus de drogues et les niveaux d’activité, parallèlement aux résultats d’études animales.

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98
Q

Contraintes de temps dans la sélection naturelle

A

La sélection naturelle s’étend sur plusieurs générations, ce qui ralentit sa réponse aux changements environnementaux rapides.
Exemple : L’étude de Gordon sur les guppys a montré que l’adaptation aux nouveaux prédateurs a pris 13 à 26 générations, ce qui souligne le temps nécessaire pour des changements significatifs.

En revanche, les espèces dont la durée de génération est plus longue, comme les humains, peuvent mettre des centaines d’années à s’adapter à des changements similaires.

La lenteur de la sélection naturelle peut conduire à l’extinction lorsque les espèces ne peuvent pas s’adapter assez rapidement aux nouvelles menaces.

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99
Q

Exemples historiques d’extinction

A

Les îles hawaïennes servent d’étude de cas pour l’extinction rapide due aux espèces introduites, avec près de 200 espèces perdues depuis l’arrivée du capitaine Cook en 1778.

La tourte voyageuse, autrefois abondante, s’est éteinte en raison de la chasse non réglementée et de la perte d’habitat, le dernier individu connu étant mort en 1914.

Ces exemples illustrent comment les actions humaines peuvent modifier radicalement les environnements, conduisant au déclin rapide d’espèces qui ne peuvent pas s’adapter.

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100
Q

Maladies infectieuses et sélection naturelle

A

Les maladies infectieuses représentent un défi important pour la survie humaine, comme on l’a vu dans des pandémies historiques comme la peste bubonique et la pandémie de grippe de 1918.

La pandémie de COVID-19 illustre la rapidité avec laquelle un virus peut se propager à l’échelle mondiale, dépassant la capacité de la sélection naturelle à s’adapter à la population humaine.

La sélection naturelle peut ne pas protéger efficacement contre les maladies hautement contagieuses, car les adaptations mettent des générations à se développer.
L’épidémie de virus Ebola en 2014 a mis en évidence les limites de la sélection naturelle face à de nouveaux agents pathogènes mortels.

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101
Q

L’héritage des environnements passés

A

Les adaptations qui étaient autrefois bénéfiques peuvent devenir inadaptées dans des environnements changeants, comme l’a discuté Lee Cronk.

Il s’agit par exemple de traits physiques ou de comportements qui n’ont plus d’utilité mais qui persistent en raison de leurs avantages historiques.

Ce phénomène souligne l’importance de comprendre l’histoire de l’évolution lors de l’étude des comportements et des traits actuels.

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102
Q

La nature de l’adaptation

A

Les adaptations peuvent devenir obsolètes en raison des changements environnementaux rapides, comme l’illustrent les exemples de lapins et de tatous de Lee Cronk.

Le comportement d’esquive du lapin est efficace contre les prédateurs naturels, mais échoue contre les menaces modernes comme les véhicules.

Historiquement, les tatous utilisaient le saut comme mécanisme de défense, ce qui est inefficace dans les contextes contemporains, mettant en évidence la déconnexion entre les environnements passés et présents.

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103
Q

Le rôle de la sélection naturelle

A

La sélection naturelle s’étend sur de nombreuses générations, ce qui peut être trop lent pour les espèces confrontées à des changements environnementaux brusques.

Les observations de B. F. Skinner sur les préférences alimentaires humaines illustrent comment les traits évolutifs peuvent devenir inadaptés dans les contextes modernes, entraînant des problèmes de santé.

Des maladies telles que les maladies cardiaques et le diabète peuvent être considérées comme des conséquences du retard de la sélection naturelle dans l’adaptation à de nouveaux environnements.

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104
Q

Mécanismes du changement génétique

A

Les mutations peuvent introduire de nouveaux traits, mais la plupart sont neutres ou nuisibles ; Les mutations bénéfiques sont rares et peuvent prendre des générations à se propager.

L’hybridation, comme le ragondin, peut améliorer l’adaptabilité, mais aboutit souvent à une progéniture stérile, ce qui limite son efficacité.

Le saut génétique peut modifier l’influence génétique, conduisant potentiellement à de nouveaux caractères, mais les avantages peuvent ne pas être réalisés immédiatement.

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105
Q

Définir l’apprentissage

A

L’apprentissage est souvent défini comme un changement de comportement résultant de l’expérience, en mettant l’accent sur l’importance de l’interaction environnementale.

La définition de l’apprentissage comme un changement plutôt qu’une acquisition souligne que tout apprentissage n’implique pas l’acquisition de nouvelles compétences ou connaissances.

Des exemples de changements de comportement, tels que l’arrêt du tabac ou la réduction du fait de se ronger les ongles, illustrent l’apprentissage sans acquisition.

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106
Q

Caractéristiques du comportement

A

Le comportement est défini comme toute action mesurable effectuée par un individu, englobant un large éventail d’activités.

Les changements de comportement peuvent inclure des variations de fréquence, d’intensité, de vitesse ou de forme, démontrant la nature dynamique de l’apprentissage.

Le débat sur la durabilité de l’apprentissage souligne que l’apparition du changement est plus critique que sa longévité.

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107
Q

Implications de l’apprentissage

A

L’apprentissage peut se produire sans changements durables, ce qui remet en question l’idée que seuls les changements durables sont considérés comme un véritable apprentissage.

L’importance du contexte dans l’apprentissage est soulignée par des exemples de la vie quotidienne, tels que les changements temporaires de comportement pendant le stress ou la douleur.

Comprendre l’apprentissage en tant que processus permet une interprétation plus large des changements de comportement dans différentes situations.

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108
Q

Définition du comportement

A

Le comportement est défini comme tout ce qu’une personne ou un animal fait de mesurable (Moore, 2011 ; Reber, 1995 ; Skinner, 1938).

Pour l’analyse scientifique, le comportement se limite à des actions mesurables, à l’exclusion des phénomènes non mesurables (Baum, 2011).

La définition du comportement peut devenir complexe lorsque l’on considère des actions physiologiques telles que les battements cardiaques ou les décharges neuronales, qui sont mesurables mais souvent classées dans la physiologie plutôt que dans le comportement.
Exemple : Les chiens qui salivent au son d’une cloche sont un comportement mesurable, bien qu’il s’agisse d’une réponse physiologique.

La distinction entre le comportement et la pensée est souvent débattue ; les pensées sont généralement considérées comme internes et non mesurables, mais si elles sont mesurables, elles peuvent être classées comme comportement (Descartes, 1637, 1641).

Le concept de comportement caché suggère que les pensées internes peuvent être considérées comme une forme de comportement, car elles peuvent être mesurées indirectement.

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109
Q

Comportement secret ou manifeste

A

Le comportement manifeste est observable publiquement, tandis que le comportement secret se produit en privé, souvent dans l’esprit.
Les techniques de mesure de la pensée seront abordées dans les chapitres suivants, en mettant l’accent sur l’approche scientifique pour comprendre le comportement caché.
Exemple : Le discours intérieur, ou la pensée à voix haute, peut être mesuré et analysé, brouillant les frontières entre la pensée et le comportement (Huang, Carr et Cao, 2001).

La recherche indique que les personnes atteintes de schizophrénie peuvent entendre des voix qui sont en fait leur propre dialogue interne (Lindsley, 1963).

Des études neurologiques montrent que la parole secrète et la parole manifeste partagent des mécanismes cérébraux, ce qui suggère qu’elles sont interconnectées (Aziz-Zadeh, Cattaneo et Rizzolatti, 2005).

La nature partagée de la parole ouverte et de la parole secrète est évidente lorsque les individus réagissent à leur propre marmonnement, indiquant un lien entre la pensée et le comportement parlé.

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110
Q

Le rôle des pensées inconscientes

A

Les pensées inconscientes ne sont pas considérées comme un comportement ou des pensées ; Ce sont des activités qui se déroulent en dehors de la conscience.

Le cerveau s’engage dans de nombreuses activités inconscientes qui peuvent influencer le comportement, similaires aux processus physiologiques dans le corps.

Exemple : Penser à ouvrir une fenêtre n’entraîne pas l’action de l’ouvrir, mettant en évidence la différence entre la pensée et le comportement.

Les comportements publics peuvent avoir des conséquences différentes des pensées privées, ce qui souligne l’importance des actions observables.

Exemple : Crier une insulte a des effets différents de la simple penser, illustrant l’impact d’un comportement manifeste.

Les sentiments sont souvent confondus avec des pensées ; Cependant, ils peuvent se manifester par des comportements observables, tels que sourire lorsqu’il est heureux ou froncer les sourcils lorsqu’il est triste.

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111
Q

Définir l’apprentissage

A

L’apprentissage peut être défini comme un changement dans le système nerveux qui permet un changement de comportement.
Le changement de comportement est souvent considéré comme un indicateur de l’apprentissage, plutôt que comme le processus d’apprentissage lui-même.

Les chercheurs ont fait des progrès significatifs dans la compréhension de la façon dont les expériences d’apprentissage modifient le cerveau (Cohen et coll., 2012; Holy, 2012 ; Kandel, 1970, 2007).

Malgré les progrès, les mécanismes biologiques de l’apprentissage ne sont pas encore entièrement compris, ce qui rend difficile la corrélation directe entre les changements cérébraux et l’amélioration du comportement.

Exemple: Aucun changement cérébral définitif ne peut être indiqué qui indique l’amélioration des performances d’un rat dans le labyrinthe après l’apprentissage.

La compréhension actuelle souligne que le changement de comportement reste la mesure la plus fiable de l’apprentissage.

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112
Q

L’importance du comportement dans l’apprentissage

A

Définir l’apprentissage uniquement comme un changement neurologique néglige l’importance du comportement observable.

Comprendre comment les expériences affectent le système nerveux est crucial pour comprendre le processus d’apprentissage.
Exemple : Les progrès technologiques commencent à utiliser l’activité cérébrale pour prédire les résultats d’apprentissage, mais cette recherche n’en est qu’à ses débuts (Cetron et al., 2019).

La relation entre le comportement et l’apprentissage est complexe, le comportement servant d’indicateur essentiel de la réussite de l’apprentissage.

Les chercheurs continuent d’explorer l’interaction entre le comportement, la pensée et les changements neurologiques dans le contexte de l’apprentissage.

L’étude du comportement donne un aperçu des mécanismes de l’apprentissage et des effets de diverses expériences.

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113
Q

Définition du comportement et de l’apprentissage

A

Le comportement est défini comme toute action mesurable effectuée par un individu ou un animal, englobant un large éventail d’activités.

L’apprentissage est conceptualisé comme un changement de comportement résultant de l’expérience, en particulier en raison de changements dans l’environnement.

La relation entre l’expérience et le comportement est cruciale ; Sans changements environnementaux, le comportement reste statique.

Des exemples de stimuli incluent des changements physiques tels que le son, la lumière et le toucher, qui peuvent influencer considérablement le comportement.

Les stimuli internes, tels que les sensations de douleur ou de nausée, jouent également un rôle dans la formation du comportement, soulevant des questions sur la nature de la perception et de la réponse.

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114
Q

Le rôle des stimuli dans l’apprentissage

A

Les stimuli sont définis comme des changements physiques dans l’environnement qui peuvent affecter le comportement, tels que les ondes sonores ou les ondes lumineuses.

Les chercheurs simplifient souvent les stimuli dans les études pour isoler des processus d’apprentissage spécifiques, en utilisant des événements de base comme des lumières ou des sons.

L’importance des stimuli peut s’étendre au-delà de leurs propriétés physiques, car ils peuvent évoquer des souvenirs ou des réponses émotionnelles.

La complexité des stimuli peut varier; Alors que certaines études se concentrent sur des stimuli simples, les expériences du monde réel ont souvent de multiples facettes.

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115
Q

Considérations philosophiques dans le changement de comportement

A

La question de savoir si des événements physiques ou des sensations entraînent un changement de comportement est complexe et reste un sujet de débat philosophique.

Les cas d’individus qui ne peuvent pas percevoir la douleur illustrent comment l’absence de sensation peut conduire à des comportements nocifs, tels que ne pas libérer un objet chaud.

De même, les personnes malentendantes peuvent ne pas répondre aux stimuli auditifs, ce qui souligne l’importance de la perception sensorielle dans le comportement.

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116
Q

Définition de l’accoutumance

A

L’accoutumance se caractérise par une diminution de l’intensité ou de la probabilité d’une réponse réflexe due à une exposition répétée à un stimulus.

Il est considéré comme l’une des formes d’apprentissage les plus simples, démontrant comment les organismes s’adaptent à leur environnement.

L’accoutumance aide à la survie en permettant aux individus d’ignorer les stimuli non menaçants, conservant ainsi leur énergie et leur attention pour des événements plus critiques.

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117
Q

Recherche sur l’accoutumance

A

Seth Sharpless et Herbert Jasper (1956) ont étudié les réponses cérébrales des chats aux bruits forts, observant une diminution de la réaction au fil du temps à mesure que le stimulus était répété.

Wagner Bridger (1961) a constaté que les nourrissons présentent une accoutumance par des changements dans la fréquence cardiaque en réponse à des sons répétés, indiquant une diminution des réponses réflexes.

Même les fœtus manifestent une accoutumance, comme en témoigne la réduction des mouvements en réponse à des stimuli répétés appliqués à l’abdomen de la mère.

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118
Q

Représentation graphique de l’habituation

A

Le processus d’accoutumance peut être illustré à l’aide de graphiques, tels que la réponse galvanique de la peau (GSR), qui montre une diminution de la réponse avec une exposition répétée à un stimulus.

La figure 1-6 présente des données hypothétiques illustrant la courbe douce et décélérante de l’accoutumance, en mettant l’accent sur la nature prévisible de ce processus d’apprentissage.

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119
Q

mécanisme de l’accoutumance

A

Les variations du stimulus, telles que l’intensité sonore et la qualité, peuvent affecter considérablement le taux d’accoutumance, comme le montre l’exemple d’un bruit fort soudain provoquant un réflexe de sursaut.

L’habituation est cruciale pour la survie, car elle aide les organismes à ignorer les stimuli non menaçants, conservant ainsi l’énergie et l’attention pour des menaces ou des opportunités plus critiques.

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120
Q

Exemples et applications de l’accoutumance

A

Un exemple courant d’accoutumance est de vivre près d’une ligne de train ; Au début, le bruit perturbe le sommeil, mais avec le temps, les individus s’y habituent et dorment profondément.

Dans le comportement animal, l’accoutumance peut être observée lorsque les animaux apprennent à ignorer la présence des humains dans leur environnement, ce qui leur permet de s’engager dans des activités normales sans crainte.

L’accoutumance n’est pas limitée aux humains et peut être observée chez diverses espèces, ce qui indique son importance évolutive dans l’adaptation aux environnements.

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121
Q

Facteurs influençant l’accoutumance

A

Le taux d’accoutumance peut être influencé par plusieurs facteurs, notamment l’intensité du stimulus, la fréquence de l’exposition et les intervalles de temps entre les expositions.

Par exemple, un son plus fort peut entraîner une réponse d’habituation plus rapide par rapport à un son plus doux, car la réponse initiale est plus forte.

Le contexte dans lequel l’accoutumance se produit compte également ; Par exemple, un stimulus perçu comme menaçant peut ne pas conduire à l’accoutumance aussi rapidement qu’un stimulus neutre.

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122
Q

Aperçu du débat entre la nature et l’éducation

A

Le débat entre la nature et l’éducation est centré sur les contributions relatives de la génétique (nature) et de l’environnement (éducation) dans la formation du comportement.

Ce débat a des racines historiques dans la psychologie et la biologie, avec des personnalités comme B.F. Skinner qui prônent les influences environnementales, tandis que d’autres mettent l’accent sur les prédispositions génétiques.

Des dictons courants reflètent ce débat, tels que « les leaders sont nés » contre « les leaders sont faits », mettant en évidence les perceptions sociétales des origines du comportement.

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123
Q

L’interaction entre la nature et l’éducation

A

Le débat simplifie à l’excès les interactions complexes entre l’hérédité et l’apprentissage, suggérant une division artificielle entre les deux.

Les points de vue contemporains suggèrent que la nature et l’éducation sont étroitement liées, influençant le comportement de manière dynamique, comme l’illustre l’analogie du nœud gordien.

Par exemple, l’agressivité chez les animaux peut être influencée à la fois par des facteurs génétiques et des conditions environnementales, comme le montrent les études sur l’agressivité des frères et sœurs chez les oiseaux.

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124
Q

Étude de cas : L’agressivité chez les oiseaux

A

L’étude de Douglas Mock sur les grands hérons et les grandes aigrettes illustre l’interaction de la nature et de l’éducation dans le comportement.

Les aigrettes semblaient initialement plus agressives, mais lorsqu’elles étaient élevées dans des environnements différents, les hérons présentaient une agressivité accrue en raison du comportement parental.

Cette étude de cas souligne que les facteurs environnementaux, tels que les soins parentaux, peuvent façonner de manière significative des comportements qui peuvent sembler innés.

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125
Q

Vues traditionnelles et contemporaines

A

La vision traditionnelle (A) postule que la nature et l’éducation sont des influences distinctes, l’une dominant souvent l’autre dans la formation du comportement.

La vision contemporaine (B) soutient que la nature et l’éducation sont intimement liées, les deux jouant un rôle crucial dans tous les aspects du développement et du comportement.

Ce changement de perspective reflète une compréhension plus profonde de la complexité du comportement humain et du développement.

Contexte historique : Le débat entre la nature et l’éducation se poursuit depuis des siècles, avec des contributions importantes de philosophes et de scientifiques.

Les implications de ces points de vue s’étendent à divers domaines, notamment la psychologie, l’éducation et la génétique.

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126
Q

Études de cas dans Nature et Nurture

A

L’étude des aigrettes et des hérons illustre comment le comportement parental influence l’agressivité chez la progéniture, en mettant en évidence le rôle des facteurs environnementaux.

L’expérience de Kuo avec des chatons a démontré que l’exposition au comportement maternel affecte de manière significative les instincts prédateurs, montrant l’impact de l’expérience sur les comportements innés.

Ces exemples soulignent la complexité du comportement, où la génétique et l’environnement interagissent pour façonner les résultats.

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127
Q

Influences génétiques sur l’apprentissage

A

La recherche indique que la génétique peut influencer les capacités d’apprentissage, suggérant une base biologique pour les compétences cognitives.

Cependant, les expériences d’apprentissage antérieures jouent également un rôle essentiel dans la formation de la capacité d’apprentissage d’un individu.

Par exemple, les enfants exposés à la lecture dès leur plus jeune âge ont tendance à avoir un vocabulaire et un QI plus élevés, ce qui démontre l’impact des facteurs environnementaux.

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128
Q

L’interaction de l’hérédité et de l’environnement

A

La relation entre l’hérédité et l’expérience est complexe ; Ces deux facteurs contribuent au comportement et à l’apprentissage.

L’analogie de l’aire d’un rectangle illustre que la nature et l’éducation sont toutes deux essentielles pour déterminer le comportement, car l’une ne peut exister sans l’autre.

Ce mélange d’influences est crucial pour s’adapter aux changements constants de la vie.

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129
Q

Changement climatique et apprentissage

A

Les changements rapides de notre environnement, tels que le changement climatique, nécessitent de nouvelles stratégies d’apprentissage et d’adaptation.

L’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone et l’élévation du niveau de la mer sont des exemples de changements environnementaux qui ont un impact sur le comportement et l’apprentissage.

Au fur et à mesure que l’environnement évolue, nos comportements et nos processus d’apprentissage doivent également évoluer pour assurer la survie et la durabilité.

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130
Q

L’importance de l’adaptation

A

L’apprentissage consiste fondamentalement à s’adapter aux changements de l’environnement, ce qui est de plus en plus pertinent dans le monde d’aujourd’hui.

La nécessité d’un changement de comportement en réponse aux défis environnementaux souligne l’importance de l’apprentissage dans le développement humain.

Il est essentiel de comprendre l’interaction entre la nature et l’agriculture pour élaborer des stratégies efficaces pour faire face aux changements environnementaux.

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131
Q

Vue d’ensemble du conditionnement pavlovien

A

Le conditionnement pavlovien, également connu sous le nom de conditionnement classique, est un processus d’apprentissage fondamental découvert par Ivan Pavlov, qui consiste à associer un stimulus neutre à un stimulus significatif pour susciter une réponse conditionnée.

Le processus ne se limite pas à de simples réflexes, mais s’étend à des comportements, des pensées et des sentiments complexes, soulignant sa pertinence dans la compréhension de la nature humaine.
Les travaux de Pavlov ont jeté les bases du comportementalisme, influençant divers domaines, notamment la psychologie, l’éducation et le dressage des animaux.

L’importance du conditionnement pavlovien est souvent sous-estimée, car il donne un aperçu de la façon dont les expériences façonnent le comportement et les réponses émotionnelles.
Le chapitre décrit les concepts, les procédures et les variables clés affectant le conditionnement pavlovien, en soulignant son importance dans la recherche psychologique.

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132
Q

Contexte historique de l’œuvre de Pavlov

A

Ivan Pavlov était un physiologiste russe né en 1849, qui s’est d’abord concentré sur la physiologie de la digestion, ce qui lui a valu un prix Nobel.

Sa transition vers l’étude du conditionnement est née de ses observations lors d’expériences de digestion, où il a noté que les chiens salivent non seulement à la nourriture, mais aussi aux stimuli associés à la nourriture.

Les techniques chirurgicales innovantes de Pavlov lui ont permis de mesurer les réponses salivaires, ce qui a conduit à ses découvertes révolutionnaires en matière de conditionnement.

Le contexte historique de la fin du XIXe siècle, y compris l’influence des théories de Darwin, a façonné les recherches scientifiques et les méthodologies de Pavlov.

133
Q

Contexte historique (Pavlov)

A

Ivan Pavlov était un physiologiste russe dont les travaux sur la digestion ont conduit à la découverte du conditionnement classique.
Il s’est d’abord intéressé au réflexe salivaire chez les chiens, qu’il a observé lors d’expériences sur la digestion.

Le concept de «sécrétions psychiques» a émergé de ses observations, où les chiens ont commencé à saliver en réponse à des signaux prédisant de la nourriture.

Les Grecs de l’Antiquité avaient noté des phénomènes similaires, indiquant un intérêt de longue date pour la relation entre les stimuli et les réponses physiologiques.

134
Q

Concepts clés du conditionnement classique

A

Le conditionnement classique implique l’apprentissage par association, où un stimulus neutre est associé à un stimulus inconditionné.
Pavlov a identifié deux types de réflexes : les réflexes inconditionnels (innés) et les réflexes conditionnels (appris).

Les réflexes inconditionnels se produisent naturellement et sont constants chez tous les individus, comme saliver lorsque de la nourriture est présentée.

Les réflexes conditionnels s’acquièrent par l’expérience et peuvent varier considérablement d’un individu à l’autre, comme saliver au son d’une cloche associée à la nourriture.

135
Q

Mécanisme de conditionnement

A

Stimulus neutre: Initialement, il ne suscite pas de réponse; il devient un CS par association avec un échomoteur, par exemple un métronome associé à de la nourriture.

Processus d’appariement: L’association répétée de CS et d’SI conduit à l’établissement d’un CR, démontrant le processus d’apprentissage.

Généralisation: D’autres stimuli similaires au CS peuvent également susciter le RC, indiquant l’étendue des réponses apprises.

136
Q

Exemples de conditionnement

A

L’expérience de Pavlov: Les chiens de Pavlov ont appris à saliver au son d’un métronome après qu’il ait été associé à de la nourriture, illustrant le conditionnement classique.

Application dans la vie réelle: Applaudir avant de nourrir un chien peut le conditionner à saliver au son des applaudissements, démontrant ainsi les principes du conditionnement.

137
Q

Facteurs influençant le conditionnement

A

Les recherches de Janet Taylor (1951) ont indiqué que les élèves anxieux acquéraient des réponses conditionnelles plus rapidement que les élèves détendus, ce qui soulignait le rôle des états émotionnels dans l’apprentissage.

Servatius et al. (2001) ont constaté que le stress facilite généralement l’apprentissage pavlovien, tandis que Zorawski et al. (2005) ont suggéré que les effets du stress peuvent varier selon le sexe.

L’interaction de variables telles que la signification des stimuli (par exemple, des images de serpents) et l’intensité des SI peut conduire à l’acquisition rapide de RC.

La sélection naturelle peut favoriser les individus qui peuvent rapidement apprendre à associer des stimuli dangereux à des réponses appropriées, améliorant ainsi la survie.

138
Q

Mesurer l’apprentissage pavlovien

A

Les chercheurs utilisent diverses méthodes pour mesurer la force et l’acquisition des réponses conditionnées, y compris la latence et l’amplitude des réponses.

L’efficacité du conditionnement peut être évaluée par des expériences qui manipulent le moment et la fréquence des appariements CS-SI.

Différentes techniques de mesure peuvent donner des informations variables sur le processus d’apprentissage, soulignant l’importance de la rigueur méthodologique dans la recherche psychologique.

139
Q

Types de réflexes

A

Réflexes inconditionnels (UR) : Réponses automatiques à des stimuli qui ne nécessitent pas d’apprentissage préalable, par exemple, la salivation lorsque de la nourriture est placée dans la bouche.

Réflexes conditionnels (RC) : Réponses apprises par association, par exemple, la salivation en réponse à une cloche après qu’elle ait été associée à de la nourriture.

140
Q

Conditionnement d’ordre supérieur

A

Le conditionnement d’ordre supérieur se produit lorsqu’un stimulus conditionné est associé à un nouveau stimulus neutre, ce qui conduit le nouveau stimulus à susciter une réponse conditionnée.

Ce processus démontre la complexité de l’apprentissage associatif et comment plusieurs stimuli peuvent influencer le comportement.
Un exemple est celui d’un chien qui apprend à saliver à une lumière associée à une cloche, qui était auparavant associée à la nourriture.

141
Q

Variables affectant le conditionnement pavlovien

A

Plusieurs facteurs influencent l’efficacité du conditionnement, notamment :

Contingence CS-SI: La relation prédictive entre le CS et l’SI ; des contingences plus fortes conduisent à un conditionnement plus robuste.

Coniguïté CS-SI: La proximité temporelle du CS et de le SI ; un timing plus proche améliore l’apprentissage.

Expérience antérieure : Une exposition antérieure au CS ou à SI peut affecter le processus de conditionnement, connu sous le nom d’inhibition latente.

Intervalle intertrial: Le temps entre les essais peut avoir un impact sur la force de la réponse conditionnée.

142
Q

Inhibition latente et phénomènes de blocage

A

L’inhibition latente se produit lorsqu’une exposition antérieure à un CS sans SI ralentit l’apprentissage d’une nouvelle association entre ce CS et un échographe.

Le blocage fait référence au phénomène où une association CS-SI préalablement établie empêche la formation d’une nouvelle association avec un CS supplémentaire.

L’inhibition latente et le blocage soulignent l’importance des expériences antérieures dans la formation des résultats d’apprentissage.

Le préconditionnement sensoriel est un autre concept connexe où deux stimuli neutres sont appariés avant que l’un ne soit associé à une SI, conduisant à une RC au deuxième stimulus.

Les appariements précoces de CS et de SI ont souvent plus d’impact que les suivants, ce qui souligne l’importance du timing dans le conditionnement.

143
Q

Principales théories du conditionnement pavlovien

A

substitution de stimulus: Suggère que le CS devient un substitut du SI, suscitant la même réponse.

Réponse compensatoire: Indique que le RC peut contrecarrer les effets du SI, démontrant une adaptation physiologique améliorant ainsi la survie.

144
Q

Modèle Rescorla-Wagner

A

Le modèle de Rescorla-Wagner fournit un cadre mathématique pour comprendre le processus d’apprentissage dans le conditionnement pavlovien.

Il met l’accent sur le rôle de la surprise et de l’erreur de prédiction dans l’apprentissage, où la force du CS est ajustée en fonction de l’inattendu des SI.

Ce modèle a eu une influence sur l’élaboration des théories modernes de l’apprentissage associatif.

145
Q

Théorie de la substitution de stimulus

A

Proposée par Pavlov, cette théorie suggère que la RC est essentiellement la même que la réponse inconditionnée (RI), le CS agissant comme un substitut du SI pour susciter la réponse.

Pavlov a théorisé que le conditionnement crée une nouvelle connexion neurologique entre le CS et le SI, permettant au CS d’évoquer l’RI par le biais d’associations apprises.

L’analogie d’une connexion téléphonique illustre comment le CS peut déclencher l’RI par le biais d’un chemin nouvellement formé

146
Q

Théorie de la réponse compensatoire

A

Cette théorie postule que le corps se prépare aux effets d’une drogue (SI) en produisant une réponse compensatoire (RC) qui contrecarre les effets de la drogue, ce qui peut conduire à une surdose si la drogue est prise dans un environnement familier où la réponse compensatoire n’est pas déclenchée.

Par exemple, une personne peut développer une tolérance à une drogue lorsqu’elle est prise dans un cadre spécifique, mais si elle est prise dans un nouvel environnement, la réponse compensatoire peut ne pas se produire, ce qui augmente le risque de surdose.

147
Q

Vue d’ensemble d’Ivan Pavlov :
Biographie et contributions

A

Ivan Pavlov était un éminent physiologiste russe connu pour ses travaux sur le conditionnement classique, qui ont émergé de ses recherches sur la digestion.

Né le 14 septembre 1849, il reçut d’abord une formation sacerdotale avant de se tourner vers l’étude des sciences naturelles.

Son dévouement à la science était profond ; Il a déclaré un jour : « La science exige toute votre vie », soulignant son engagement envers la recherche et l’expérimentation.

148
Q

Principales caractéristiques des expériences de Pavlov

A

Pavlov était connu pour ses méthodes expérimentales méticuleuses, enregistrant souvent divers stimuli et réponses en détail au cours de ses expériences.

Il a démontré que les chiens pouvaient apprendre à saliver en réponse à des stimuli qui n’étaient pas directement liés à la nourriture, comme le son d’une cloche ou la vue d’un plat de nourriture.

Ses expériences ont révélé le concept de «sécrétions psychiques», où les chiens salivent en prévision de la nourriture, indiquant une réponse apprise.

Les observations de Pavlov l’ont amené à émettre l’hypothèse de l’existence de deux types de réflexes : inconditionnel (inné) et conditionnel (appris).

Il a utilisé un kymographe pour mesurer la réponse salivaire au fil du temps, fournissant des données quantitatives à l’appui de ses conclusions.

L’adaptabilité des glandes salivaires a fasciné Pavlov, car il a noté que leurs réponses variaient en fonction du type de nourriture et du contexte.

149
Q

Influence sur la psychologie et le comportementalisme

A

Les découvertes de Pavlov sur le conditionnement classique ont considérablement influencé le développement du comportementalisme, une école de pensée majeure en psychologie.
John B. Watson, une figure clé du comportementalisme, a adopté les principes de Pavlov pour soutenir que le comportement pouvait être étudié scientifiquement sans référence aux états mentaux.

B.F. Skinner a élargi le travail de Pavlov en introduisant le conditionnement opérant, en se concentrant sur la façon dont les conséquences façonnent le comportement.

Les recherches de Pavlov ont fourni une base scientifique pour comprendre les processus d’apprentissage, ce qui a conduit à des progrès dans les pratiques éducatives et les techniques thérapeutiques.

Ses travaux ont été appliqués dans divers domaines, notamment le dressage d’animaux, la publicité et le traitement des phobies et des dépendances.

Le concept de réponses conditionnées est devenu un aspect fondamental de la théorie et de la pratique psychologiques.

150
Q

Le dispositif expérimental de Pavlov

A

Pavlov a utilisé un support de conditionnement pour retenir les chiens et mesurer leurs réponses salivaires pendant les expériences.

Un kymographe a enregistré la quantité de salive produite, ce qui a permis de mesurer avec précision les réponses à divers stimuli.

L’installation a permis à Pavlov d’observer le moment et les conditions dans lesquels les chiens commençaient à saliver en prévision de la nourriture.

151
Q

Observations des sécrétions psychiques

A

Pavlov a noté que les chiens salivent non seulement lorsque la nourriture est présentée, mais aussi en réponse à des indices tels que la vue de la nourriture ou la personne qui la livre.

Cela a conduit à l’hypothèse que le réflexe salivaire pouvait être conditionné à répondre à des stimuli qui prédisent la nourriture, démontrant ainsi la flexibilité du réflexe.

Le phénomène des « sécrétions psychiques » indiquait que l’apprentissage pouvait modifier les réponses physiologiques, une idée révolutionnaire en psychologie.

152
Q

Implications du conditionnement pavlovien
Impact sur la psychologie

A

Les travaux de Pavlov ont jeté les bases du comportementalisme, mettant l’accent sur le comportement observable plutôt que sur les états mentaux internes.

Ses découvertes ont influencé divers domaines, notamment la psychologie, l’éducation et le dressage des animaux, en démontrant le pouvoir du conditionnement.

Les concepts de conditionnement classique ont été appliqués dans des contextes thérapeutiques, tels que dans le traitement des phobies et des troubles anxieux.

153
Q

Applications modernes (conditionnement)

A

Les principes de conditionnement classiques sont utilisés dans la publicité, où les marques créent des associations entre les produits et les émotions positives.

Les techniques dérivées du conditionnement pavlovien sont employées dans les programmes de modification du comportement, tels que dans les écoles et les thérapies.

La compréhension des réponses conditionnées a des implications pour la compréhension de la dépendance et d’autres problèmes comportementaux.

154
Q

Comprendre le conditionnement d’ordre supérieur

A

Définition: Le conditionnement d’ordre supérieur se produit lorsqu’un CS est associé à un stimulus neutre, ce qui conduit le stimulus neutre à devenir un nouveau CS.

Exemple: L’expérience de Frolov où un carré noir (stimulus neutre) a été associé à un métronome (CS) qui a provoqué la salivation, ce qui a entraîné la salivation du carré noir après conditionnement.

155
Q

Importance du conditionnement d’ordre supérieur

A

Avantage adaptatif: Le conditionnement d’ordre supérieur permet aux organismes de répondre à un plus large éventail de stimuli, améliorant ainsi la survie et le succès reproducteur.

Implications plus larges: Cette forme de conditionnement peut expliquer des comportements complexes chez les animaux et les humains, tels que les réponses émotionnelles aux stimuli associés à des événements significatifs.

156
Q

Facteurs influençant le conditionnement d’ordre supérieur

A

Fréquence de l’appariement: Plus un stimulus neutre est fréquemment associé à un CS, plus l’association et le RC sont forts.

temporalité : Le timing des présentations CS et SI affecte la force du conditionnement ; un timing plus proche conduit généralement à des associations plus fortes.

157
Q

Importance dans le comportement animal (ordre supérieur)

A

Le conditionnement d’ordre supérieur offre des avantages reproductifs dans la nature, car les animaux peuvent répondre à un plus large éventail de stimuli associés aux possibilités d’accouplement.

Des études montrent que les animaux, tels que les rats et les mouches, présentent un conditionnement de second ordre, ce qui démontre l’importance évolutive de ce processus d’apprentissage.

La capacité de généraliser les réponses à de nouveaux stimuli peut améliorer la survie et le succès reproducteur.

158
Q

Applications humaines et conditionnement évaluatif

A

Chez l’homme, le conditionnement d’ordre supérieur est souvent lié à des réponses émotionnelles, où des mots ou des symboles peuvent évoquer des sentiments basés sur leurs associations avec d’autres stimuli.

L’expérience de Staats (1957) a illustré comment des syllabes absurdes pouvaient susciter des réponses émotionnelles basées sur leur association avec des mots positifs ou négatifs, mettant en évidence le pouvoir du langage dans le conditionnement émotionnel.

Cette forme de conditionnement aide à expliquer comment nous développons des préférences, des aversions et des réactions émotionnelles à divers stimuli dans notre environnement.

159
Q

Mesurer l’apprentissage pavlovien

A

Les chercheurs peuvent mesurer l’apprentissage par la latence de réponse, c’est-à-dire le temps nécessaire à un sujet pour répondre après la présentation du CS.

Les essais d’essai (essais de sonde) sont utilisés pour évaluer si le conditionnement a eu lieu en présentant le CS seul et en observant le RC.

Le nombre de RC peut être tracé au fil du temps pour visualiser la courbe d’apprentissage et l’efficacité du conditionnement.

160
Q

Défis de la mesure

A

Le pseudoconditionnement peut compliquer la mesure de l’apprentissage, car il peut conduire à des réponses qui ne sont pas dues à un conditionnement réel.

Les chercheurs doivent faire la distinction entre l’apprentissage authentique et les réponses qui découlent de la sensibilisation ou d’autres processus d’apprentissage non associatifs.

Comprendre ces défis est essentiel pour interpréter avec précision les résultats des expériences de conditionnement.

161
Q

Concepts clés du conditionnement pavlovien

A

L’intensité du RC peut être mesurée par la fréquence et l’intensité de la réponse, comme la quantité de salive produite en réponse à un CS après des appariements répétés avec un SI.

Les réponses initiales à un CS sont souvent faibles, mais avec des essais répétés, la réponse se renforce, indiquant que l’apprentissage a eu lieu.
Le pseudoconditionnement est un phénomène où un stimulus neutre provoque une RC due à une sensibilisation d’une forte SI, plutôt qu’à un véritable conditionnement. Cela complique la mesure de l’apprentissage.

Les groupes de contrôle sont essentiels dans les expériences pour différencier le vrai conditionnement et le pseudo-conditionnement en variant la présentation de CS et d’SI.

Comprendre les nuances du conditionnement pavlovien est crucial, car divers facteurs peuvent influencer le processus d’apprentissage.

162
Q

Exemples concrets de types de conditionnement

A

Conditionnement des traces: Une personne voit la foudre (CS) puis entend le tonnerre (SI) après un bref délai, conduisant à une réponse de peur apprise à l’éclair.

Conditionnement différé: Un chien entend une cloche (CS) et reçoit de la nourriture (SI) alors que la cloche sonne encore, ce qui entraîne une salivation (CR) au son de la cloche.

Conditionnement simultané: Un rat reçoit un choc (SI) tout en entendant une tonalité (CS) en même temps, ce qui peut entraîner une réponse de peur plus faible par rapport au conditionnement différé.

Conditionnement retrograde: Un enfant reçoit une injection douloureuse (SI) puis entend une toux d’infirmière (CS), ce qui peut ne pas conduire à une réponse apprise à la toux.

163
Q

Rôle de la contingence et de la contiguïté

A

La contingence fait référence à la relation prédictive entre le CS et le SI ; Une forte contingence augmente la probabilité d’apprendre.

La contiguïté implique la proximité temporelle du CS et de le SI ; Des temps de présentation plus rapprochés améliorent généralement l’efficacité du conditionnement.

La durée idéale de l’intervalle interstimulus peut varier, des intervalles plus courts conduisant souvent à des associations plus fortes.

Les caractéristiques physiques du CS et de le SI, telles que l’intensité et la saillance, peuvent également affecter la force du conditionnement.

Une expérience antérieure avec le CS et le SI peut influencer l’apprentissage, car la familiarité peut améliorer ou inhiber le processus de conditionnement.

164
Q

Procédures à court délai ou à long délai

A

Le conditionnement à court délai se produit lorsque le CS apparaît quelques millisecondes à quelques secondes avant l’SI, ce qui conduit à une réponse conditionnelle rapide (CR).

Le conditionnement à long délai implique que le CS persiste pendant plusieurs secondes, voire quelques minutes, avant que l’US n’apparaisse, ce qui peut entraîner une augmentation de la latence du CR au fil du temps.

Dans le conditionnement à long délai, le CS englobe non seulement le stimulus, mais aussi le passage du temps, affectant le timing du CR.

165
Q

Comprendre les contingences

A

Une contingence est définie comme une relation où un événement (y) dépend d’un autre événement (x).

Par exemple, le tonnerre dépend de la foudre ; Sans éclairs, le tonnerre ne se produit pas.

L’efficacité du conditionnement pavlovien est influencée par le degré de contingence entre le CS et l’SI.

166
Q

Recherche sur les effets de contingence

A

L’étude de Robert Rescorla (1968) a démontré que la quantité d’apprentissage chez les rats dépendait de la fiabilité avec laquelle le CS prédisait l’SI (choc).
Dans son expérience, la variation de la proportion d’essais où le SI ont eu lieu sans le CS a montré qu’une plus grande fiabilité conduisait à un meilleur conditionnement.

Rescorla a conclu que l’apprentissage pavlovien dépend de la prévisibilité du CS par rapport aux SI, bien que des études ultérieures aient soulevé des questions sur cette conclusion.

167
Q

Implications pratiques de la contingence

A

En laboratoire, les chercheurs peuvent créer des degrés élevés de contingence CS-SI pour assurer un apprentissage rapide, comme on le voit dans le métronome de Pavlov et l’appariement des aliments.
Dans la vraie vie, la complexité des stimuli peut compliquer la prévisibilité du CS et de l’SI, affectant ainsi les résultats d’apprentissage.

Comprendre la contingence CS-SI est crucial pour appliquer les principes pavloviens dans divers domaines, y compris la psychologie et la publicité.

168
Q

Intensité des stimuli et inhibition latente

A

Masquage se produit lorsqu’un stimulus plus intense dans un stimulus composé diminue l’effet de conditionnement d’un stimulus moins intense, comme l’a noté Pavlov (1927).

L’intensité des SI joue également un rôle crucial dans le conditionnement ; des SI plus forts entraînent généralement un taux plus élevé d’acquisition de CR.

L’expérience antérieure avec des stimuli peut affecter le conditionnement, comme on le voit dans le phénomène d’inhibition latente, où l’exposition antérieure à un SN sans SI entrave sa capacité à devenir un CS plus tard.

169
Q

Le rôle de l’intensité dans le conditionnement

A

Les recherches de Kamin (1969) ont démontré qu’une lumière forte éclipsait un ton faible dans la production d’une RC, soulignant l’importance de l’intensité du stimulus dans le conditionnement.

Des études montrent que les bruits forts, les lumières vives et les saveurs fortes sont plus efficaces en tant que SI par rapport à leurs homologues plus faibles, ce qui renforce l’idée que l’intensité est un facteur clé de l’apprentissage.

Spence (1953) a montré qu’une SI plus forte (p. ex., une pression d’air plus élevée) entraînait un plus grand nombre de RC par rapport à une SI plus faible, mettant l’accent sur la relation entre l’intensité du SI et les résultats d’apprentissage.

L’efficacité d’un CS peut être compromise s’il est trop intense, car il peut agir comme un SI lui-même, entraînant une interférence dans le processus d’apprentissage.

170
Q

Études de cas et expériences

A

Dans une étude de Polenchar et al. (1984), les chats ont été conditionnés à des intensités de choc variables, montrant que des niveaux de choc plus élevés entraînaient un pourcentage plus élevé de RC, comme le montre la figure 3-5.

Kirsch et Boucsein (1994) ont constaté que les images de serpents et d’araignées suscitaient des réactions de peur plus fortes lorsqu’elles étaient associées à des chocs par rapport aux images neutres, ce qui suggère des prédispositions innées dans le conditionnement.

Le concept d’inhibition latente a été exploré par Lubow et Moore (1959), où l’exposition antérieure à un CS sans renforcement a ralenti le processus de conditionnement, comme le montre la figure 3-6.

171
Q

intervalle SN-SI

A

L’intervalle CS-SI optimal varie selon le type de conditionnement ; Les intervalles plus courts sont meilleurs pour le conditionnement des traces

Les recherches de Kimble (1947) montrent que des intervalles CS-SI plus longs (jusqu’à 0,4 seconde) produisent des taux de réponse conditionnelle plus élevés dans le conditionnement du clignement des yeux.

L’étude a démontré que les groupes avec des intervalles plus longs avaient un taux de réponse de 95 % contre seulement 45 % pour les intervalles les plus courts.

Cela suggère que même si des intervalles plus courts sont généralement préférés, le contexte et des objectifs de conditionnement spécifiques peuvent altérer l’efficacité.

172
Q

Variabilité de l’apprentissage en fonction de l’expérience

A

L’apprentissage de l’histoire peut influencer la façon dont les organismes réagissent aux différentes intervalles de SI ; Par exemple, les abeilles entraînées avec des intervalles courts s’adaptent efficacement aux intervalles plus longs.

Cette adaptabilité indique que les expériences antérieures façonnent les capacités d’apprentissage futures, ce qui complique les généralisations sur le conditionnement.

173
Q

Phénomène d’inhibition latente

A

L’inhibition latente fait référence à l’acquisition plus lente d’un RC lorsqu’un CS a déjà été présenté sans SI, indiquant que la familiarité avec le CS peut entraver l’apprentissage.

Les recherches de McPhee et al. (2001) ont montré que même après un délai important, l’exposition antérieure à un CS interférait toujours avec le conditionnement ultérieur, soulignant la robustesse de l’inhibition latente.

Le mécanisme sous-jacent de l’inhibition latente peut impliquer une contingence affaiblie entre le CS et l’SI en raison d’une exposition antérieure, ce qui rend plus difficile pour le CS de gagner en importance pendant le conditionnement.

174
Q

Perspectives évolutionnistes sur le conditionnement

A

L’efficacité de certains stimuli en tant que CS peut être comprise d’un point de vue évolutif, où certains stimuli (par exemple, les goûts associés à la maladie) sont plus facilement conditionnés en raison des avantages de survie.

Les expériences de Garcia et Koelling (1966) sur des rats ont montré que l’apprentissage de l’aversion au goût est plus efficace lorsque le CS (goût) est associé à un SI (maladie), tandis que les stimuli visuels et auditifs sont plus efficaces lorsqu’ils sont associés à un SI douloureux (choc).

La préparation biologique suggère que les organismes sont biologiquement prédisposés à apprendre certaines associations plus facilement que d’autres, ce qui améliore leur survie. Le contraire se nomme la contre-préparation

175
Q

Phénomène de blocage

A

Le blocage se produit lorsqu’un stimulus préalablement conditionné (CS) empêche l’acquisition d’un nouveau CS lorsque les deux sont présentés ensemble avec un SI.

L’expérience de Kamin (1969) a montré que lorsqu’une tonalité (CS1) était associée à un choc (Si), puis qu’une lumière (CS2) était ajoutée, la lumière ne devenait pas une CS lorsqu’elle était présentée seule.

Ce phénomène met en évidence l’importance de l’expérience préalable dans l’apprentissage ; le premier CS éclipse le second en raison de son association établie avec le SI.

Le blocage peut être bénéfique pour la survie en permettant aux organismes d’ignorer les signaux redondants qui ne fournissent pas d’informations supplémentaires.

176
Q

Âge et apprentissage

A

L’âge peut influencer considérablement le taux de conditionnement, les jeunes apprenant généralement plus rapidement que les adultes plus âgés.

Braun et Geiselhart (1959) ont constaté que le réflexe des paupières était plus efficace chez les enfants et les jeunes adultes que chez les adultes plus âgés, comme l’illustrent leurs études.

Cela suggère que les facteurs cognitifs et physiologiques associés à l’âge peuvent avoir un impact sur les processus d’apprentissage.

177
Q

Tempérament et stress

A

Les différences individuelles de tempérament peuvent affecter le taux de conditionnement; Par exemple, les animaux plus excitables peuvent apprendre plus rapidement que les animaux plus calmes.

Pavlov a observé que les chiens très excitables présentaient des taux d’apprentissage plus rapides par rapport aux chiens plus calmes, indiquant une influence héréditaire potentielle sur l’apprentissage.

Le niveau de stress joue également un rôle; les individus anxieux peuvent acquérir des RC plus rapidement que les individus détendus, comme le montrent les recherches de Janet Taylor (1951).

178
Q

Récupération spontanée

A

Des séances d’extinction multiples peuvent réduire la probabilité d’une récupération spontanée, mais les effets de conditionnement originaux peuvent encore être récupérés dans certaines conditions.

Bouton et Swartzentruber (1991) ont noté que des événements survenus pendant l’entraînement peuvent déclencher la réapparition d’un RC, ce qui indique la complexité des processus d’extinction.

179
Q

Facteurs d’influence de l’extinction

A

Des variables telles que le stress avant le conditionnement peuvent interférer avec l’extinction des réponses de peur, comme l’ont montré Dayan Knox et al. (2012).

Il a été constaté que l’utilisation d’agents pharmacologiques comme le méthylphénidate (Ritalin) améliore l’extinction des réponses de peur, indiquant que des facteurs biologiques peuvent influencer les processus d’apprentissage.

Le nombre d’appariements CS-SI et la longueur des intervalles entre les essais peuvent également affecter le taux et l’efficacité de l’extinction.

180
Q

Limites et critiques des théories du conditionnement

A

Malgré leurs contributions, de nombreuses théories du conditionnement font l’objet de critiques quant à leur capacité à expliquer pleinement les complexités du comportement humain et animal, en particulier dans les cas de réponses émotionnelles et de processus cognitifs.

L’absence d’une théorie unifiée dans la recherche sur le conditionnement met en évidence les débats en cours et la nécessité de poursuivre les études empiriques pour affiner les modèles existants.

181
Q

Théorie de la réponse compensatoire

A

Développée par Shepard Siegel (1972), cette théorie postule que la RC compense les effets des SI, préparant l’organisme à son impact.
Par exemple, le RC à la morphine est une sensibilité accrue à la douleur, contrecarrant les effets analgésiques du médicament.

Les études de Siegel ont démontré que des environnements familiers peuvent conditionner des réponses compensatoires, conduisant à une réduction des effets des médicaments dans ces contextes.
Des preuves anecdotiques suggèrent que les morts subites par surdose de drogue se produisent souvent dans des environnements nouveaux, où la RC compensatoire est absente.

Cette théorie souligne l’importance des signaux environnementaux dans la formation des réponses comportementales aux drogues.

182
Q

Peur et phobies

A

La peur peut être apprise par le conditionnement classique, comme le démontre l’étude Little Albert de John B. Watson, où un enfant a appris à craindre un rat blanc après qu’il ait été associé à un bruit fort.
Les phobies sont courantes et peuvent résulter de réponses émotionnelles conditionnées, avec environ 12,5 % des adultes américains souffrant de phobies spécifiques à un moment donné de leur vie.

Parmi les exemples de peurs qui peuvent se développer à travers le conditionnement classique, citons la peur des dentistes, qui peut découler d’expériences douloureuses, et la peur de prendre l’avion, souvent liée à des événements traumatisants.
Les travaux de Mary Cover Jones sur le contre-conditionnement ont permis de mieux comprendre comment les peurs peuvent être désapprises, en utilisant des techniques telles que l’exposition progressive à l’objet redouté.

La thérapie d’exposition à la réalité virtuelle est devenue une application moderne, traitant efficacement des troubles tels que le SSPT, l’anxiété sociale et des phobies spécifiques en immergeant les patients dans des environnements contrôlés.
Les considérations éthiques d’études comme Little Albert soulignent l’importance du consentement éclairé et du bien-être des participants à la recherche psychologique.

183
Q

Aversion au goût

A

L’aversion au goût est une forme unique de conditionnement classique où un individu apprend à éviter un aliment qui a été associé à une maladie ou à un inconfort.

Ce phénomène peut se produire après un seul appariement de l’aliment avec une expérience négative, démontrant la force de ce type de conditionnement.

Un exemple est le développement d’aversions pour certains aliments après avoir subi une intoxication alimentaire, conduisant à l’évitement à vie de ces aliments.

L’aversion au goût a une signification évolutive, car elle aide les organismes à éviter les substances potentiellement nocives, améliorant ainsi la survie.
La recherche sur l’aversion au goût a des implications pour la compréhension des troubles de l’alimentation et des préférences alimentaires, en mettant en évidence les aspects psychologiques des choix alimentaires.

Les stratégies de traitement pour surmonter les aversions gustatives peuvent impliquer une réexposition progressive à la nourriture aversive dans un contexte sûr.

184
Q

L’histoire de Pierre Lapin et d’Albert

A

L’anecdote de Pierre Lapin sert de moyen mnémotechnique pour différencier deux études : la peur des lapins de Pierre et la peur des rats d’Albert.
La peur d’Albert était le résultat d’un conditionnement classique, démontrant comment les peurs peuvent être acquises par l’association avec des stimuli négatifs.

Le gémissement de la fraise du dentiste illustre comment certains sons peuvent déclencher de l’anxiété en raison d’expériences passées d’inconfort.
Ce phénomène ne se limite pas aux visites chez le dentiste ; Il s’étend à divers environnements tels que les cabinets médicaux et les salles de classe, où les individus peuvent se sentir mal à l’aise en raison d’expériences négatives antérieures.

185
Q

Le rôle de Mary Cover Jones

A

Mary Cover Jones, une étudiante de John B. Watson, est connue pour son travail de pionnière dans la thérapie comportementale, en particulier dans le contre-conditionnement.

En 1924, elle a mené une étude avec un enfant nommé Peter, qui avait peur des lapins, démontrant les principes du conditionnement pavlovien.
La méthode de Jones consistait à exposer progressivement Peter au lapin tout en l’associant à des expériences positives (manger des craquelins et du lait), réduisant ainsi efficacement sa peur.

Cette approche a jeté les bases de la thérapie d’exposition moderne, mettant l’accent sur l’importance d’une exposition progressive à des stimuli induisant la peur.

186
Q

Le contre-conditionnement

A

Le contre-conditionnement est une technique thérapeutique qui consiste à remplacer une réponse indésirable (peur) par une réponse souhaitée (relaxation).

187
Q

Thérapie d’exposition à la réalité virtuelle (VRET)

A

La VRET est une adaptation innovante de la thérapie d’exposition qui utilise la technologie de réalité virtuelle pour simuler des environnements effrayants.
Cette méthode permet aux individus de faire face à leurs peurs dans un cadre sûr et contrôlé, améliorant ainsi l’expérience thérapeutique.

Par exemple, une personne qui a peur des hauteurs peut faire l’expérience de marcher sur un pont virtuel, ce qui lui permet de s’exposer de manière réaliste et sûre à sa peur.

Le VRET combine des éléments d’exposition in vivo et imaginale, offrant une approche unique pour traiter les phobies et les troubles anxieux.

188
Q

Définition et mécanisme de la VRET

A

VRET est l’abréviation de Virtual Reality Exposure Therapy, une méthode de traitement qui immerge les patients dans un environnement virtuel pour affronter leurs peurs.

Il combine des éléments de la thérapie d’exposition in vivo (exposition réelle) et de la thérapie d’exposition imaginaire, offrant une expérience contrôlée mais réaliste.

La thérapie vise à réduire l’anxiété en exposant progressivement les patients à des stimuli redoutés dans un cadre sûr, leur permettant de gérer leurs peurs sans conséquences dans le monde réel.

189
Q

Contexte historique et développement (thérapie par réalité virtuelle)

A

Le concept de VRET s’appuie sur des traitements psychologiques antérieurs, notamment le traitement in vivo de Mary Cover Jones et la désensibilisation systématique de Joseph Wolpe.

La première expérience contrôlée utilisant le VRET a été menée par Barbara Rothbaum et ses collègues en 1995, en se concentrant sur des personnes ayant peur des hauteurs.

Des études ultérieures ont élargi les applications de la VRET à diverses phobies, notamment la peur de l’avion et les araignées.

190
Q

Études de cas et résultats de recherche (VRET)

A

Rothbaum et al. (1995) ont démontré l’efficacité de la VRET dans le traitement de la peur des hauteurs, les participants montrant une réduction significative de la peur après une exposition à des environnements virtuels.

Dans une étude de 2000, la VRET a été comparée à la thérapie d’exposition in vivo pour la peur de prendre l’avion, révélant une efficacité similaire pour réduire l’anxiété et augmenter la probabilité de prendre l’avion après le traitement.

Le travail de Hunter Hoffman avec une patiente nommée Miss Muffet a illustré le succès de VRET dans le traitement de la phobie sévère des araignées, conduisant à une diminution marquée des comportements de peur et d’évitement.

191
Q

Efficacité comparative de la VRET

A

La recherche indique que la VRET est aussi efficace que les thérapies d’exposition traditionnelles, avec des études montrant des améliorations substantielles des niveaux d’anxiété à travers diverses phobies.
Une méta-analyse des applications de la VRET suggère qu’elle peut être particulièrement bénéfique pour les patients qui n’ont peut-être pas accès à la thérapie in vivo en raison de contraintes géographiques ou logistiques.

L’efficacité à long terme de la VRET est étayée par des études de suivi, telles que Rothbaum et al. (2000), où 93 % des personnes traitées ont pris l’avion après le traitement.

192
Q

VRET dans le traitement du TPST

A

La VRET a été utilisée pour traiter le SSPT, en particulier chez les anciens combattants et les survivants d’événements traumatisants, tels que les attaques du 11 septembre.

Des programmes ont été développés pour simuler des scénarios de combat pour les anciens combattants, les aidant à affronter et à traiter des souvenirs traumatisants dans un environnement contrôlé.

Des études indiquent que la VRET peut réduire considérablement les symptômes du SSPT, bien que la plupart des recherches se soient concentrées sur les anciens combattants masculins, soulignant la nécessité d’études plus larges sur diverses populations.

193
Q

Orientations futures et innovations

A

Le potentiel de la VRET sur Internet est à l’étude, ce qui pourrait accroître l’accessibilité et la commodité pour les patients cherchant un traitement.

Les recherches en cours visent à affiner les techniques de VRET et à étendre leurs applications à d’autres troubles anxieux, tels que la phobie sociale et des phobies spécifiques comme la peur de parler en public.

L’intégration de la VRET à d’autres modalités thérapeutiques, telles que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), est à l’étude pour améliorer les résultats du traitement

194
Q

Vue d’ensemble de VRET

A

La VRET est une approche thérapeutique moderne qui utilise la technologie de réalité virtuelle pour traiter diverses phobies et le TPST.

Il a montré une efficacité significative, 19 clients phobies sur 23 signalant une réduction de la peur après le traitement (Hoffman et al.).

La VRET est particulièrement utile pour traiter le SSPT chez les anciens combattants et les survivants d’événements traumatisants, tels que les attentats du 11 septembre.

195
Q

la contiguïté est-elle suffisante?

A

Edwin R. Guthrie, psychologue américain du début du XXe siècle, a développé la théorie de la contiguïté, un principe d’apprentissage associatif stipulant qu’une association se forme entre un stimulus et une réponse lorsqu’ils se produisent de manière rapprochée dans le temps.

L’expérience décrite teste cette théorie en manipulant la probabilité d’un choc suivant une cloche (contiguïté positive) et la probabilité d’un choc sans cloche (contiguïté négative) pour trois groupes d’animaux. En observant la réaction de sursaut à la cloche seule après la phase d’apprentissage, l’expérience démontre que la force de l’association cloche-choc, et donc l’apprentissage, dépend à la fois de la contiguïté positive et négative

196
Q

la contiguïté est-elle suffisante? (expérience)

A

Expérience:

Phase 1:
Pour tous les groupes, p (cloche suivi de choc) = 40%
Les groupes diffèrent par contre pour p (choc sans cloche)
Groupe 1 10%
Groupe 2 20%
Groupe 3 40%

Phase 2:
Tous les groupes sont testés en présence de la cloche
Groupe 1 sursaute
Groupe 2 sursaute modérément
Groupe 3 ne sursaute pas

197
Q

Théories du conditionnement

A

Théorie de la substitution de stimulus
Théorie de la réponse préparatoire
Théorie de la réponse compensatoire
Modèle Rescorla-Wagner

198
Q

Théorie de la substitution de stimulus

A

Théorie de la substitution des stimulus: La théorie que le stimulus conditionné remplace le stimulus inconditionnel. Suppose que la réponse conditionnelle est essentiellement le même que la réponse inconditionnelle.

Faiblesses: La réponse conditionnelle et la réponse inconditionnelle peuvent avoir des différences importantes.

199
Q

Théorie de la réponse préparatoire

A

C’est l’idée que la RC prépare l’organisme à l’apparition du stimulus inconditionnel.

200
Q

Théorie de la réponse compensatoire

A

Une variation de la théorie de la réponse préparatoire qui suggère que la réponse conditionnelle prépare l’organisme pour l’apparition du stimulus inconditionnel et en compense les effets.

Inspire le développement de la théorie des processus opposés (Solomon & Corbit, 1974).

S’applique surtout à l’humain

201
Q

Théorie des processus opposés

A

Les stimuli inconditionnels suscitent deux processus concurrents :

Le processus primaire (ou A) déclenché immédiatement par le stimuli
p.e. un choc électrique engendre une augmentation du rythme cardiaque.

Un processus secondaire (ou B) qui est à l’opposé du processus A et le contrecarre
p.e. l’augmentation du rythme cardiaque engendre la libération d’une hormone qui va ralentir le rythme cardiaque

202
Q

L’apprentissage par contingence

A

Selon Rescorla

«Le principe général de l’effet de la contingence sur le conditionnement est que plus grande est la contingence, plus grand sera l’apprentissage.»

203
Q

Rescorla-Wagner et les stimuli composés

A

Apprentissage compétitif :

L’apprentissage total possible, l , doit être partagé entre chacun des stimuli composés.

Ainsi, l’apprentissage total possible pour chaque stimulus est moindre lorsque composés avec d’autres que lorsque le stimulus est seul.

Avec ce concept, Rescorla-Wagner prédit les phénomènes de masquage et de blocage.

204
Q

Le masquage

A

Loi de l’intensité des stimuli : un stimulus plus intense est plus efficace

Dans une composition de deux stimuli, surtout en cas de déséquilibre marqué des intensités, le plus intense des deux peut «masquer» l’autre et tout l’apprentissage concerne alors le stimulus «masquant»

Si il y a deux stimuli , le stimulus plus fort va éliminer les effets de l’autre stimulus

205
Q

le blocage

A

Kamin (1968) démontre qu’un stimulus conditionné seul lors d’une phase initiale va empêcher un autre stimulus neutre de devenir conditionné malgré qu’il soit contingent.

Pas une questions d’intensité , mais l’attention est déjà attirer sur un stimulus, puisque le deuxième stimulus ne nous apprend rien de plus

206
Q

Le modèle de Rescorla-Wagner

A

Rescorla propose une équation en trois parties:
α : l’importance/salience de SC;
β : l’importance/salience de SI;
l : le maximum d’apprentissage qui peut être obtenu avec le SI en question
V : la quantité d’apprentissage acquise

Ensemble, ΔV = α β (l - V)

Seulement une contingence par situation

207
Q

Un exemple de calcul selon Rescorla-Wagner

A

ΔV = α β (l - V)

Si α β = .20 et l = 100, et on administre quatre essais:
Essai 1: .20 ( 100 - 0) = 20
Essai 2: .20 ( 100 - 20) = 16
Essai 3: .20 ( 100 - 36) = 12.8
Essai 4: .20 ( 100 - 48.8) = 10.24

Notez l’effet qui diminue constamment avec les essais répétés.

Au deuxième moment de l’apprentissage, on apprend moins qu’au premier essaie et ainsi de suite

208
Q

Les déterminants de α

A

Les caractéristiques du SC
certains événements physiques ne sont pas des stimuli ; certains récepteurs sont plus sensibles à certains types de stimuli ;

Le vécu du sujet
les stimuli conditionnés ont une importance plus grande que les stimuli neutres ;

L’intensité physique du stimulus
le masquage (voir plus loin)

Quand on vient conditionner un ancien stimulus conditionnel redevenu neutre , ils apprennent plus rapidement une autre association par conditionnement classique

209
Q

Pour le stimulus inconditionnel

A

Peut pas etre affecter par les expérience d’avant , il est ce qu’il est et il fait ce qu’il fait. Il y a des beta qui se paire mieux avec certains alpha.

210
Q

Le problème du modèle Rescola Wagner

A

La pré-exposition du SC entraîne un conditionnement plus lent du SC par la suite, un phénomène connu sous le nom d’«inhibition latente» .

Or, l’inhibition latente ne peut pas être expliquée par Rescorla-Wagner, ou alors il faut assumer que la pré-exposition réduit l’importance et le potentiel d’apprentissage du stimulus pré-exposé ().

211
Q

Quatre types de généralisation

A

Généralisation par procuration: à travers les personnes

Maintenance de la réponse: dans le temps

Généralisation de la réponse: à travers les comportements

Généralisation du stimulus: voir diapo suivante

212
Q

Généralisation des stimuli

A

Généralisation suite au renforcement
Généralisation après extinction
Généralisation après la punition

213
Q

Considérations sur la généralisation

A

La généralisation peut être améliorée par l’apprentissage dans une grande variété de contextes, en fournissant de nombreux exemples, en variant les conséquences ou en renforçant la généralisation lorsqu’elle se produit.

La généralisation peut être une bonne chose, on peut apprendre à plus généraliser, mais …

Quatre problèmes potentiels qui pourraient découler de la généralisation sont les suivants :

la tendance à abandonner
gonfler les comportements problématiques
comportement généralisé lors de l’interaction avec des animaux dangereux; et les crimes haineux.

214
Q

GÉNÉRALISATION VS DISCRIMINATION

A

Discrimination : La tendance d’un comportement à se produire dans certaines situations, mais pas dans d’autres.

La discrimination et la généralisation ont une relation inverse : plus il y a de discrimination, moins il y a de généralisation, et vice versa.

Expérience -> Névrose expérimentale : le primate dans l’environnement expérimental , lorsqu’il voit un ovale , il a une récompensé ,quand il voit un cercle et pressent, il a un choque et plus l’expérience avance et plus la forme deviens ambigu, plus ils deviennent alors anxieux.

215
Q

Apprentissage de la discrimination

A

Apprentissage de la discrimination : Toute procédure visant à établir de la discrimination. Une distinction est faite entre la formation pavlovienne et la formation opérante à la discrimination.

Stimulus discriminatif: Dans la formation à la discrimination opérante, tout stimulus qui signale qu’un comportement sera renforcé (un SD) ou qu’il ne sera pas renforcé (un S∆ ).

Dans la formation à la discrimination pavlovienne, la stimulation discriminante fait référence à un CS qui est associé soit à l’apparition d’un SI (le CS+), soit à son absence (le CS–).

216
Q

La théorie de Spence

A

Gradient excitateur: Un gradient de généralisation montrant une tendance accrue à répondre au SD ou au CS + et aux stimuli qui lui ressemblent.

Gradient inhibiteur: Un gradient montrant une tendance réduite à répondre au S∆ ou CS- et aux stimuli qui lui ressemblent.

Peak-Shift: La tendance suivant la formation sur la discrimination pour le pic de réponse à s’éloigner du S∆ ou CS-

217
Q

Exemple de Peak-shift

A

Les rats sont dans la boite , il ont pris connaissance du levier, il a un renforcement s’ils prèssent le levier. Ils ont d’avantage de nourriture s’ils present le levier lors de la lumière verte. Si il y a une lumière rouge, cela veut dire qu’il y 0% de chance d’avoir de la nourriture en pressant le levier. Le bleu est devenu la couleur la plus efficace pour faire presser le rat puisque le vert tire plus vers le rouge alors que le bleu tire de l’autre coté du spectre.

218
Q

La théorie de Lashley-Wade

A

La théorie de Lashley-Wade suggère que les gradients de généralisation dépendent de l’expérience antérieure avec des stimuli similaires à ceux utilisés dans les tests.

L’entraînement à la discrimination augmente la pente du gradient de généralisation en enseignant à l’animal la différence entre le SD et les autres stimuli, et une grande partie de cet entraînement se produit au cours de la vie quotidienne.

La théorie de Lashley-Wade implique que le fait d’empêcher les animaux d’expérimenter certains stimuli affectera le comportement après l’entraînement.

Pour Wade , la généralisation est un apprentissage

219
Q

L’inhibition en conditionnement

A

Deux types d’inhibition

inhibition lors de la peur : l’inhibition externe / conditionnée

inhibition lors de l’extinction : l’inhibition interne

220
Q

Qu’est ce que l’inhibition interne?

A

Impliquée théoriquement dans l’extinction, l’inhibition est le processus d’association du SC avec l’absence du SI.

L’extinction est ainsi un apprentissage plutôt que la dégradation du lien établi lors du conditionnement initial.

Or détecter l’inhibition en conditionnement va requérir des méthodes particulières puisque le conditionnement et l’inhibition sont opposés.

221
Q

Production de l’inhibition selon Rescorla

A

Paradigme de sommation :
On conditionne séparément SC avec SI (produit une RC) et SC* avec non-SI (pas de RC)
On teste ensuite en présentant SC et SC* ensemble
La quantité de réduction de RC indique la force de SC* comme stimulus inhibiteur

Paradigme de retardation :
On conditionne en premier SC* avec non-SI
On essaye ensuite de conditionner SC avec SI en présence de SC*
Le nombre de présentations pariées de SC-SI qu’il faut faire en plus (comparativement à un groupe contrôle) pour conditionner SC indique la force de SC* comme stimulus inhibiteur

222
Q

Interprétations Pavlovienne S-S

A

Pour Pavlov (1927), le conditionnement classique s’explique par un mécanisme de substitution de stimulus.

C’est le modèle S-S du conditionnement classique.

Bien que toujours théoriquement possible aujourd’hui, les interprétations physiologiques de Pavlov ont été délaissées.

223
Q

Interprétations S-S vs S-R

A

Fruit des travaux sur le conditionnement instrumental, le modèle S-R des béhavioristes, qui émergent graduellement aux ÉU, propose une explication différente.

Selon S-R, le SC ne s’associe pas au SI mais plutôt à la réponse inconditionnelle (RI) et devient capable de déclencher une réponse semblable, la RC. Hull défendra cette position (voir le conditionnement instrumental).

224
Q

Qu’est ce que l’anxiété

A

Un état déplaisant caractérisé par un sentiment de peur et des symptômes et cognitions stressant et non-désirés

“Quand je suis dehors, j’ai ce sentiment de couler. Je perds la tête… Tout tourne… Mon cœur bat la chamaille… Tout semble être au ralenti… Je regarde les gens et ils sont comme derrière une vitre… Je les vois, mais je ne peux pas les toucher, les rejoindre… C’est comme si j’allai mourir…”

Fonction évolutive : un degré raisonnable de stress, d’anxiété est une bonne chose

225
Q

Les troubles de l’anxiété

A

Les phobies spécifiques et non-spécifiques
Le trouble panique avec ou sans agoraphobie
L’anxiété généralisée
Le trouble obsessif-compulsif (TOC) (catégorie distincte dans DSM-V)
Syndrome de stress post-traumatique (SSPT) (catégorie distincte dans DSM-V)

Plus difficile à traiter (TOC et TPST)

226
Q

Les phobies

A

Claustrophobie… peur des espaces fermés
Arachnophobie… peur des araignées
La phobie sociale… Peur des autres
Agoraphobie… Peur des situations qui pourraient ne pas être fuite

Autres phobies nommées
Des serpents (ophiophobie), de voler (aérophobie), des oiseaux (ornithophobie), de l’eau (hydrophobie), des ponts (géphyrophobie, comme moi), etc.

227
Q

La phobie clinique

A

La phobie est considérée clinique et diagnostiquée lorsque :

La peur est disproportionnée par rapport au danger réel et objectif que l’objet représente pour la personne

La peur est reconnue par la personne comme étant principalement sans cause réelle (sinon la personne souffre peut-être d’un autre trouble, comme, par exemple, la schizophrénie

228
Q

Prévalence (anxiété)

A

Prévalence aux USA*

8.7% de la population adulte
1.9% de la population adulte présente une forme sévère
Deux fois plus de femmes que d’hommes

229
Q

anxiété causes: Le modèle biologique

A

Le système “combat ou fuite”

Un mécanisme évolutionniste impliquant diverses régions primitives du cerveau (sous-corticales) mais aussi les centres décisionnels conscients (système limbique et cortex frontal)

Libération d’adrénaline

Augmentation du rythme cardiaque et redistribution du flot sanguin (des muscles lisses vers les muscles striés)

Augmentation du tonus musculaire strié et dilatation des pupilles

Donne de l’énergie aux comportements de combat ou de fuite (les deux types nécessitant un tonus musculaire strié maximum)

Brève durée et suivi d’un sentiment/état d’épuisement

230
Q

Anxiété causes: Le modèle biologique (partie 2)

A

Or, il pourrait y avoir un risque génétique de dérèglement :
Il pourrait y avoir une variation génétique au niveau de la sensibilité à la stimulation
On sait que les personnes ayant un parent proche souffrant d’agoraphobie ont un plus grand risque de développer l’agoraphobie ou d’autres phobies

Mais il est impossible d’exclure les facteur d’apprentissage dont l’apprentissage par imitation

231
Q

anxiété causes: La théorie béhaviorale

A

L’évitement

Certaines choses, sans pré-exposition préalable, sont effrayantes, mais nous pouvons aussi apprendre à avoir peur d’à peu près n’importe quoi.

Ainsi, un stimulus neutre peut devenir source de peur s’il est parié avec un stimulus naturellement effrayant.
Peut se produire à partir de tout événement traumatisant

Exemple : une adolescente qui évite les toilettes publiques parce qu’à l’âge de 5 ans un instituteur l’avait sanctionné pour avoir quitté la classe pour aller aux toilettes.

Le tout est renforcé par l’évitement de la situation et une diminution de l’activation physiologique (perçue comme anxiété)

C’est ce retrait qui empêcherait l’extinction de la réponse

232
Q

Causes: La théorie béhaviorale (Partie 2)

A

L’apprentissage vicariant (par observation des autres)
Un possible effet transgénérationnel ou induit par les pairs

Un modelage de l’apprentissage de la peur/anxiété d’un parent ou d’un ami
p.e. “peur de voler en avion” qu’une personne peut développer sans jamais avoir embarqué dans un avion

Renforcé par le comportement des autres
L’influence des média (p.e. Jaws, films d’horreur, etc.)

233
Q

Le traitement des phobies

A

La désensibilisation systématique (extinction)
Désapprendre la réponse de peur
commence par la construction d’une échelle phobique (de faible à fort), puis il y a exposition graduelle aux stimuli phobiques de l’échelle sans permettre l’évitement afin d’induire l’extinction
alternative: la thérapie par immersion

Technique de support au traitement: apprendre au patient (et renforcer) d’une réponse alternative
C’est la technique du contre-conditionnement
Faire apprendre une réponse alternative
Exemples: relaxation, méditation, visualisation
But: gérer les pensées négatives

234
Q

Surmonter la peur avec la thérapie par réalité virtuelle

A

Thérapie d’exposition à la réalité virtuelle (VRET): Une forme de thérapie d’exposition qui repose sur une technologie qui crée des scènes simulées qui suscitent l’anxiété.

235
Q

LE TRAITEMENT DES PARAPHILIES PAR LE CONDITIONNEMENT AVERSIF

A

Paraphilie : intérêt sexuel intense et persistant qui n’est pas typique
Voyeurisme
Exhibitionnisme
Fétichisme
Sadisme
Masochisme
Pédophilie
Frotteurisme

236
Q

Aversion conditionnée du goût

A

Aversion conditionnée du goût : Lorsqu’un organisme forme une association entre la nourriture et un certain «malaise» et évite ensuite la nourriture

Peut-être causé par un pairage unique et ceci même si le SI et le SC sont séparés de plusieurs secondes, minutes et même heures.

La valeur adaptative de l’aversion du goût

237
Q

Peak-shift

A

Le “peak shift”, ou déplacement du pic, est un phénomène observé en apprentissage discriminatif où la réponse la plus forte ne se produit pas pour le stimulus initialement récompensé, mais pour un stimulus plus extrême. Imaginez qu’on entraîne un oiseau à picorer un carré jaune pour obtenir de la nourriture, tout en lui présentant un carré jaune-orangé sans récompense.

Après l’apprentissage, l’oiseau sera testé avec différents carrés, y compris des jaunes plus purs et des orangés. Le peak shift se produit lorsque l’oiseau picore plus vigoureusement un carré jaune plus pur que le jaune initialement récompensé, car la présence du carré jaune-orangé non récompensé inhibe les réponses aux stimuli similaires, déplaçant ainsi le pic de réponse vers une valeur plus extrême.

238
Q

Expérience de konorski (1949)

A

L’expérience de Konorski, variante du conditionnement classique, visait à étudier la formation et la différenciation des réflexes conditionnés instrumentaux chez le chien. Il cherchait à démontrer que l’animal pouvait apprendre à associer un stimulus à une réponse spécifique pour obtenir une récompense (nourriture) ou éviter une punition.

En variant les stimuli et les réponses exigées au cours de différents stades, Konorski observa que les chiens apprenaient progressivement à discriminer les signaux et à adapter leurs mouvements en conséquence, confirmant l’établissement de connexions stimulo-réponse précises. Il conclut que l’apprentissage moteur est un processus actif impliquant la formation d’associations spécifiques et la capacité de différenciation, soulignant ainsi la plasticité du système nerveux.

239
Q

Expérience de Konorski (1949)

A

Le tableau de l’expérience de Konorski illustre comment les modèles S-S (stimulus-stimulus) et S-R (stimulus-réponse) du conditionnement classique prédisent différentes réactions et les compare à la réaction réellement observée chez l’animal. Décomposons-le :

Phase Exp : Indique les différentes phases de l’expérience et les stimuli utilisés. SC1 et SC2 sont des stimuli conditionnels (par exemple, une lumière et un son). “Nourriture” et “Choc” sont les stimuli inconditionnels (SI).

Ce qui est appris par S-S : Selon le modèle S-S, l’animal associe le SC au SI. Donc, SC1 est associé à la nourriture et SC2 à SC1 (car présenté ensemble). SC1 est aussi associé au choc.

Ce qui est appris par S-R : Selon le modèle S-R, l’animal associe le SC à la réponse provoquée par le SI. Donc, SC1 est associé à la salivation (réponse à la nourriture) et SC2 est associé à la salivation (car associé à SC1). SC1 est aussi associé au sursaut (réponse au choc).

RC selon S-S et RC selon S-R : Ces colonnes indiquent la réponse conditionnelle (RC) prédite par chaque modèle.

RC observée : C’est la réponse réellement observée chez l’animal.

Analyse des résultats :

SC1-Nourriture/SC2-SC1 : Les deux modèles prédisent correctement la salivation et l’observation confirme cette prédiction.

SC1-Choc : Les deux modèles prédisent correctement le sursaut et l’observation confirme cette prédiction.

SC2 (la ligne cruciale) : Le modèle S-S prédit un sursaut car SC2 est associé à SC1, lui-même associé au choc. Le modèle S-R prédit la salivation car SC2 est associé à SC1, lui-même associé à la salivation. L’observation montre de la salivation, ce qui soutient le modèle S-R.

240
Q

L’expérience Konorski phases

A

Phase 1 : SC1-Nourriture: Conditionnement classique de SC1 (ex: lumière) avec la nourriture (SI), provoquant la salivation (RI).

Phase 2 : SC2-SC1: Conditionnement classique de SC2 (ex: son) avec SC1 (lumière), qui provoque maintenant la salivation (RC).

Phase 3 : SC1-Choc: Conditionnement classique de SC1 (lumière) avec un choc (SI), provoquant un sursaut (RI). Important : Ceci se fait après la phase 2.

Phase 4 (Test) : SC2 seul: Présentation de SC2 (son) seul. C’est cette phase qui permet de distinguer les prédictions des modèles S-S et S-R.

241
Q

Situations expérimentales

A

L’essai discret : des essais particuliers avec un début et une fin qui sont identifiable,
objectif atteint = fin ; il requiert une plus grande implication du chercheur ; plus efficace (début et fin procédure mieux délimité)-
Labyrinthe : Une fois le rat à la fin du labyrinthe, fin.

La situation “opérante libre” pas d’essai particulier, réponse disponible en tout temps,
mais pour période fixée, à l’avancée plus réaliste.-
Fréquence, effet cumulatif des réponses, temps pour faire la réponse

242
Q

B.F. Skinner

A

Né à Susquehanna, PA
Carrière d’écrivain
PhD (Harvard) 1931
U. du Minnesota, Indiana, retour à Harvard en 1948
Décès en 1990 de la leucémie

Freud était un communicateur excellent ce qui fait son succès, Skinner est un brillant communicateur ce qui fait également son succès , ils rencontrent tout les deux ce critère qui fait leur succès

243
Q

âge d’or du béhaviorisme

A

Les années d’or du béhaviorisme année 40-50 , domine pendant une 30-40 année. Fin des année 80, plus beaucoup de béhaviorisme, passage du béhaviorisme vers le cognitivisme. Skinner est un béhavioriste extrême. Humain agent passive qui subit contingence de son environnement.

Les département de psychologie sont populaire dans les universités dès les années 30, cela mènent au fait que beaucoup d’instrument on été créer, mais cela ne permet pas la standardisation

244
Q

Conditionnement instrumental skinnérien sur les animaux

A

Il a beaucoup utilisée les pigeons pour ses expériences sur le conditionnement instrumentale. Les pigeons sont moins évolué que les autres mammifères.

Il est polarisé et il n’a jamais fait d’expérience sur les être humain parce qu’il ne vois pas de différence entre l’humain et les autres animaux

245
Q

La boite de Skinner

A

Skinner, malgré les articles de journaux de l’époque, n’a jamais placé des enfants dans sa “boite de Skinner”.

La boite de Skinner n’est qu’une façon pratique de gérer les conditions d’apprentissage.

Skinner défendait une boite de Skinner est supposé être petite. Puisque le hasard est plus probable dans une petite boite donc favorise l’apprentissage (ex : expérience de Thorndike)

Utilisent des barres puisque cela permet d’éviter le nettoyage fréquent des cages (rongeurs défèque et urine souvent lorsqu’ils sont stressé ), cela lui fait gagner du temps, donc plus de temps pour faire des expériences

246
Q

Les situations expérimentales

A

On distinguera :
“l’essai discret” : des essais particuliers avec un début et une fin qui sont identifiables; il requière une plus grande implication du chercheur; plus efficace. Attire beaucoup l’attention et permet de distinguer les séquences , faible validité écologique

La situation “opérante libre” : pas d’essai particulier, réponse disponible en tout temps, mais pour période fixée à l’avance ; plus réaliste

247
Q

Le paradigme instrumental

A

Sd —> R —> Sr (ou C pour conséquence)
Dérivé de la loi de l’effet de Thorndike
Dans une situation de stimulation (Sd ), une réponse (R) est suivi d’un stimulus renforçant (Sr)/conséquence. (On fait aussi référence à Sd comme étant un stimulus discriminatif.)

Comparaison avec le conditionnement classique :

Classique :
RC est automatique
RC prépare pour la RI
S’apprend par la contingence

Instrumental :
R est émise (volontaire)
R nous amène à SR
S’apprend par la contingence

248
Q

Thorndike vs Skinner

A

Skinner n’aime pas le mots agréable, dans la loi de l’effet de Thorndike (tout stimulus agréable augmente la réponse) , le mot agréable c’est subjectif

Une punition ou un renforcement est subjectif , il faut voir la réaction de la personne, car une punition peut être un renforcement ( ex : enfant qui fait du bruit et qui est mis au coin mais il recommence parce qu’il aime l’attention)

Donc si une réponse est augmentée : renforcement

Si un comportement diminue : punition

249
Q

Similitudes du conditionnement instrumental avec le conditionnement classique

A

Loi de la pratique (+ de pratique = plus d’apprentissage)
Loi de l’intensité des stimuli
Extinction et récupération spontanée
Importance de la contiguïté (association proche dans le temps)
Importance de la contingence
Blocage et masquage
Généralisation et discrimination

250
Q

Types de contingences (par type d’effet sur la réponse)

A

Est dit «renforcement»
toute situation Sd -R-C dans laquelle l’effet de C sur R est d’augmenter la probabilité de la réponse R.

Est dite «punition»
toute situation Sd -R-C dans laquelle l’effet de C sur R est de diminuer la probabilité de la réponse R.

251
Q

Types de contingences (par type de conséquence)

A

Est dite «positive» (apparition)
toute situation Sd (ce qui mènent l’animal ou la personne à faire un comportement) —-> R (le comportemement) —->C (récompense) pour laquelle la conséquence C de R est l’apparition d’un stimulus qui n’était pas présent auparavant.

Est dite «négative» (disparition)
toute situation Sd -R-C pour laquelle la conséquence (C) du comportement (R) est la disparition d’un stimulus présent auparavant.

252
Q

Le renforcement positif

A

Le renforcement positif consiste à donner au sujet un stimulus agréable, c’est un événement qui augmente la fréquence d’apparition d’un comportement grâce à un stimulus «agréable».

Par exemple, une gâterie pour un chien qui fait le beau.

253
Q

Problème renforcement positif

A

Cela a un cout (problème économique)

Cela va créer une dépendance aux récompenses

Ex d’application : Volvo qui a faillit faire faillite

254
Q

Le renforcement négatif

A

Le renforcement négatif consiste à supprimer un stimulus désagréable ou douloureux, c’est un événement qui augmente la fréquence d’apparition d’un comportement grâce à un retrait ou à l’arrêt d’un stimulus «désagréable» .

Par exemple, prendre une aspirine qui fait disparaître un mal de tête.

255
Q

La punition positive

A

Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un comportement tend à diminuer suite à l’ajout d’un stimulus «aversif» ou conséquence désagréable contingente au comportement cible.

Par exemple, l’ajout d’une obligation, d’une douleur…

Forme de contigence la plus efficace , mais pas le meilleur, le comportement revient et parfois même plus fort

256
Q

Les effets nocifs de la punition positive

A

La punition positive est la façon la plus directe et plus rapide pour contrôler le comportement. Elle a toutefois plusieurs effets nocifs dont :

Agressivité passive : forme subtile d’agressivité caractérisée par la bouderie, la procrastination, l’entêtement et l’inefficacité intentionnelle.

Intensification de l’agressivité chez celui qui administre la punition. Cercle vicieux : le «punisseur» est renforcé d’avoir puni ; le «puni» est renforcé d’adopter des attitudes de soumission, mais aussi d’agressivité passive.

L’apprentissage de l’agressivité par le sujet puni.

Comportement d’évitement de la punition : l’exemple de l’adolescent qui va éviter l’endroit de la punition (la maison) et mentir.

257
Q

La punition négative

A

Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un comportement tend à diminuer suite au retrait contingent d’un stimulus agréable, dit «appétitif»

Par exemple: Retrait d’un privilège, d’un droit…

258
Q

Le façonnement

A

Les comportements ne peuvent pas être renforcés s’ils ne se produisent pas.

Or, attendre après l’apparition de la réponse n’est pas pratique.

Skinner proposera le façonnement comme solution:

Des approximations successives sont renforcées
Débuter avec un critère large pour le renforcement
Augmenter graduellement le critère

259
Q

Tout est alors faisable par façonnement (ou presque…)

A

C’est par le façonnement qu’on peut faire apprendre à des rats à jouer au basket ou à un éléphant à faire du vélo.

260
Q

Apprentissage de chaînes comportementales

A

Faire l’apprentissage des réponses indépendamment

Commencer par le dernier comportement dans la chaîne

Ajouter des liens à la chaîne en ordre inverse (vers le premier comportement)

Pour établir la chaîne, chaque comportement est renforcé par la possibilité de faire la réponse suivante

261
Q

Plans de renforcements

A

Renforcement continu vs renforcement partiel

Plan de renforcement seulement partiel , le renforcement continu n’est pas un plan

Renforcement continue : Ce produit à 100 % du temps, il y a tous le temps un renforcement suite à une actions (ex : à chaque fois que martin fais la vaisselle, sa mère lui donne 20 $)

Renforcement partiel : tous les autres types de plan de renforcement (ex : Linda reçoit parfois des chocolats quand elle a une bonne notes), peut également être partiel puisque dans certains cas il y un manque de validité écologique

Plans de renforcement simple :

  • Plans de renforcement à ratio
  • Plans de renforcement à intervalle

*Le plan de renforcement dépend de ce que l’on privilégier ; la vitesse d’acquisition ou la constance de la réponse

262
Q

Renforcement continu vs renforcement partiel

A

Réponse = comportement

Le renforcement continu : chaque réponse appropriée est suivi d’un renforcement

Le renforcement partiel : chaque réponse appropriée n’est pas nécessairement suivi d’un renforcement

Ex de renforcement partiel : l’enfant qui ne fait pas ses nuits et stratégie proposée par le pédiatre pour favoriser l’extinction

L’effet du renforcement partiel:
ralentissement de la courbe d’apprentissage
résistance à l’extinction

Explications :
Discrimination difficile
Frustration

Une réponse non renforcé peut procurer de la frustration qui nous mène à persister (ex : lorsque tu appui sur un bouton d’ascenseur, mais les portes ne se ferme pas , on persiste mais la réponse devient plus agressive causé par la frustration

263
Q

Plans de renforcement simple

A

Plan à ratio : il est basé sur le nombre de réponses (plusieurs réponses pour avoir un renfoncement) :
- ratio fixe (FR)
- ratio variable (VR)

Plan à intervalle : il est basé sur le délai depuis le dernier renforcement ( intervalle = période réfractaire)
- intervalle fixe (FI)
- intervalle variable (VI)

Chaque type de plan produit une courbe de réponses caractéristique

264
Q

Plans à ratio fixe

A

Ratio : l’obtention du renforcement est conditionnel à la production d’un nombre déterminé de réponses répétitives

Ratio est le contraire du façonnement

Fixe : le nombre de réponses nécessaires ne change pas
Exemple : le travail payé à l’unité produite

Comportement observé : réponse à haute fréquence mais suivie d’une pause “post-renforcement” pour les ratio élevés (fatigue ou consommation)

Une fois qu’on a appris un plan à ratio fixe , la dynamique est similaire au renforcement continu

265
Q

Plans à ratio variable

A

Ratio : l’obtention du renforcement est conditionnel à la production d’un nombre déterminé de réponses répétitives

On ne sait pas quand on aura le renforcement

Variable : le nombre de réponses nécessaires varie d’un renforcement à l’autre

Exemple : une machine à sous, VLT de Loto-Québec

Comportement observé : effort élevé et constant

266
Q

Plans à intervalle fixe

A

Intervalle : le renforcement est disponible (pour être obtenu) seulement après une période de temps déterminée - une seule réponse est alors suffisante

Fixe : la durée de l’intervalle ne change pas d’un renforcement à un autre

Exemple : vérifier si on a reçu un chèque de bien-être social

Comportement observé : des réponses isolées et espacées dans le temps

Amène à une réponse constante dans le temps

267
Q

Plans à intervalle variable

A

Intervalle : le renforcement est disponible (pour être obtenu) seulement après une période de temps déterminée - une seule réponse est alors suffisante

Variable : la durée de l’intervalle varie d’un renforcement à un autre

Exemple : recomposer un numéro de téléphone occupé

Comportement observé : rythme de réponses lent mais assez constant

C’est le désir de la récompense qui motive la réponse et la fréquence de la réponse

268
Q

Mais qu’est ce qui est associé? ; S-R ou R-C?

A
  • La loi de l’effet de Thorndike: «suivi» donc serait-il cas de l’apprentissage par la contiguïté?
  • Skinner n’est pas d’accord car cela contredit la notion de contingence comme cause du conditionnement.
  • Or, en 1928, Tinklepaugh démontre que les organismes apprennent à s’attendre à recevoir des renforçateurs particuliers: des singes à qui on donne une feuille de salade se montrèrent déçus quand ils “s’attendaient” à un morceau de banane

Concept des attentes = pierre angulaire de la psychologie cognitive

269
Q

Mais qu’est ce qui est associé au fait de répondre à des plans de renforcement ?

A

De fait: R - C ?
ou peut-être même
- S - R - C ? C’est que propose Colwill et Rescorla dans leur modèle de la contingence.
- Mais ont-ils raison?

L’expérience d’Hammond :

L’expérience de contingence d’Hammond (1980) est apparentée au concept «Go - NoGo»:

Phase 1: renforcement de 5% des réponses
- Résultat: 3000 pression de levier par heure;

Phase 2: continuation du renforcement de la phase 1, mais ajout de récompenses dans 5% des cas où aucune pression n’a été faite
- Résultat: Le taux de réponse diminue graduellement presque à zéro

Phases 3 & 4 répétition de 1 & 2 (design ABAB)

270
Q

le béhaviorisme cognitiviste

A

le cognitivisme n’est pas le béhaviorisme cognitiviste puisqu’on garde encore des principes du conditionnements (association)

271
Q

expérience de Hammond

A

Phase 1: Contingence positive

Procédure: Des rats appuyaient sur un levier. 5% de leurs pressions (réponses) étaient suivies d’une récompense (nourriture).

Résultat: Les rats ont appris rapidement à appuyer sur le levier, atteignant un taux élevé d’environ 3000 pressions par heure. Ils ont appris qu’appuyer sur le levier augmentait la probabilité d’obtenir de la nourriture (contingence positive).

Phase 2: Contingence nulle

Procédure: La contingence a été supprimée. Les rats recevaient toujours de la nourriture dans 5% des cas après avoir appuyé sur le levier, mais ils recevaient aussi de la nourriture dans 5% des cas sans avoir appuyé sur le levier. La nourriture devenait donc indépendante de l’action d’appuyer.

Résultat: Le taux de pressions sur le levier a diminué progressivement jusqu’à presque zéro. Les rats ont appris que leur action n’avait plus d’influence sur l’obtention de la nourriture. La relation prédictive était rompue.

Phases 3 et 4: Rétablissement et suppression de la contingence (design ABAB)

Procédure: La contingence a été réintroduite (Phase 3, comme la Phase 1), puis supprimée à nouveau (Phase 4, comme la Phase 2).

Résultat: Les rats ont réappris à appuyer sur le levier lorsque la contingence était rétablie, puis ont cessé d’appuyer lorsque la contingence était de nouveau supprimée. Cela renforce l’idée que c’est bien la contingence, et non la simple contiguïté, qui contrôle le comportement.

272
Q

résultat de Hammond

A

L’apprentissage n’est pas juste une question de contiguïté: Si la simple contiguïté (réponse suivie d’une récompense) suffisait, les rats auraient continué à appuyer sur le levier en Phase 2, car ils recevaient toujours de la nourriture parfois après avoir appuyé.

La contingence est cruciale: Les rats ont appris à ajuster leur comportement en fonction de la relation prédictive entre l’action d’appuyer et l’obtention de la nourriture. Lorsque cette relation était présente (Phase 1 et 3), ils appuyaient. Lorsqu’elle était absente (Phase 2 et 4), ils arrêtaient.

Cela remet en question la loi de l’effet de Thorndike: qui met l’accent uniquement la contiguité, et rejoint la vision de Skinner sur l’importance de la notion de contingence.

Go-NoGo: L’expérience est considérée comme une tâche “Go-NoGo” car les rats apprennent quand il est pertinent d’agir (Go - quand il y a contingence) et quand il ne l’est pas (NoGo - quand il n’y a pas de contingence).

273
Q

Notion de renforçateur

A

Pour Pavlov, “les renforçateurs sont des SI qui sont associés avec des SC”.

Selon Thorndike, “les renforçateurs fournissent de la satisfaction et ceci établit des connexions entre les stimuli”.

En fin pour Skinner, “un renforçateur est tout stimulus qui augmente la réponse qui le précède”.

274
Q

Clark Leonard Hull (1884-1952)

A

L’apprentissage fut sa troisième carrière en psychologie:
1. Psychométrie (1920)
2. Hypnose (1933)

La traduction d’un ouvrage de Pavlov va l’initier aux concepts du conditionnement.

Il propose le concept de l’homéostasie comportementale (ex: une personne qui a passé plusieurs heures à la bibliothèque pendant plusieurs jours pour les examens et puis une fois fini on sort avec nos amis)

C’est un béhavioriste modérée qui est ouvert à une vision incluant la perception contrairement à Skinner qui croit seulement en un modèle ou l’humain est passif et subit des contingences.

275
Q

Assomptions de base de HULL

A

Hull assume l’existence de comportements non-observables.

S - X – R – C (stimulus organisme réponse conséquence)
- X est hypothétique, car elle ne peut pas être observée
- X est appelée une «variable intermédiaire»

Variable intermédiaire :
acceptable si directement liée à S et à R ;
permet de faire des prédictions concrètes sur le comportement que l’on pourra observer.

Homéostasie affecte le système (O)

Le O ne fais pas seulement référence à la biologie, mais toute la psyché humaine.

276
Q

La Tendance (Drive)

A

Homéostasie physiologique: état dans lequel tous les systèmes biologiques de l’individu sont en équilibres ;
Tout organisme est motivé à maintenir ou restaurer cet équilibre :
un déséquilibre de l’homéostasie crée un “besoin” ;
ce besoin a un corollaire psychologique : la Tendance (ou “Drive”).
Concept de drive vient en premier de Freud (vient de la notion d’énergie psychique)
Certains renforçateurs primaires réduisent la Tendance.
L’humain est un système ouvert (contrairement à la vision d’un réservoir d’énergie psychique limités)

277
Q

Formule de Hull

A

E = (H x D)

E = la force du comportement observable
H = “Habit” ou apprentissage/conditionnement (c’est une
composante)
D = “Drive” ou tendance (motivation de besoin)

Modèle d’énergie qui est calculée

Loi de l’effet (augmentation de H liés à la baisse de D)

278
Q

E = (H x D) - (nIc +Ic)

A

E = la force du comportement observable
H = “Habit” ou apprentissage/conditionnement
D = “Drive” ou tendance (motivation de besoin)
nIc = “Inhibition non-conditionnée” (la fatigue)
Ic = “Inhibition conditionnée” (la peur)

Si la direction du comportement est négative (reculer), le E est négatif

279
Q

Un nouveau facteur : la motivation incentive

A

Une motivation créée par le renforçateur lui-même indépendant de sa capacité objective à satisfaire le besoin à l’origine de la Tendance.
p.e. la crème glacée peut nous faire manger alors que nous n’avons plus vraiment faim

Théorie dite du “Push” et du “Pull” (très bien connue des gens de marketing)
“Push” : la motivation vient de l’intérieur (p.e. la Tendance);
“Pull” : la motivation vient de l’extérieur (p.e. l’incentive).

280
Q

E = (H x D x K) - (Ic+nIc)

A

E = la force du comportement observable
H = “Habit” ou apprentissage/conditionnement
D = “Drive” ou tendance (motivation de besoin)
nIc = “Inhibition non-conditionnée” (la fatigue)
Ic = “Inhibition conditionnée” (la peur)
K = “Incentive” (motivation additionnelle)

281
Q

La boite noire de Hull

A

stimulus conditionnel (flèche entrante) —–> Trace interne du stimulus ——-> Boîte 1: Récupération d’une habitude positive (H)——–> Multiplie H par motivation (D)

Boîte 2: Récupération d’une inhibition conditionnée (sIr)——–> Ajouter la fatigue (Ir)

Ces deux flèches convergent vers: Calcul de la différence –> Seuil

R (flèche sortante), avec “Vitesse” et “Amplitude” à côté.

Force de la réponse : E = (HxD) - (sIr + Ir)

Veuillez noter qu’il manque la variable K dans ce schéma, car il date d’avant l’introduction de cette variable par Hull.

282
Q

Abandon de Hull

A

le modèle de Hull a été abandonnée en psychologie puisqu’il était incomplet. Il ne prend pas en considération la perception qui est complexe (traitement de l’information). C’est pour cela qu’il est encore considérée comme béhavioriste

283
Q

Le principe de Premack

A

Nuance la loi de l’effet entre les différentes réponses, donner l’accès à un comportement

David Premack (1925-2015) est un des grands noms de l’apprentissage cognitif et de l’étude de l’intelligence des primates.

Plutôt dans sa carrière, il a commencé par être un béhavioriste progressiste.

Il va contribuer à développer une conception différente de ce qui constitue (ou peut constituer) un renforçateur suite à une série d’observations faites chez le cochon.

Un des premiers à se rejoindre du cognitivisme, le tinklepaugh moderne

284
Q

Le principe de Premack: le cas de Newt

A

1 heure au choix:
28 min de recherche de racines
17 min de repos

Newt préfère la recherche de racines
la recherche de racine peut renforcer Newt

observation en environnement naturel en situation opérante libre

285
Q

Le principe de Premack: le cas de JACK

A

1 heure au choix:
28 min de repos
17 min de recherche de racines
Jack préfère le repos
le repos peut renforcer Jack

286
Q

L’informatique

A

L’analogie de l’ordinateur qui encode, emmagasine et manipule de l’information symbolique.

Les structures fondamentales du système cognitif.

La capacité à modéliser le contenue de la «boite noire».

Ordinateur comme humain et non l’inverse. Clavier —–>Registre d’entrée —–> processeur central ——> média de stockage

Théorie innéiste de Chomsky –> on ne peut pas inventer une langue = on peut pas inventer l’intelligence (pas totalement artificielle)

287
Q

Les sciences de la communication

A

Les sciences de la communication
L’analogie du canal de transmission de l’information entre un input et un output
Les fonctions de transmission de l’information
Notion de canaux multiples
Communiquer pour produire un effet, adapter le message à la cible, certains média rejoins certaines population

Nous apprend comment l’information circule

INPUT —-> canaux de transmission (capacité de transmission, traitement parrallèle et sériel, filtre de transmission) —-> filtre—-> output —–>

288
Q

La psychologie cognitive

A

La psychologie cognitive
Mécanismes, fonctions et représentations
L’étude des mécanismes de la perception, de la mémoire et de l’attention

L’étude des opérations ou fonctions comme le langage, la résolution de problèmes et la prise de décision
Basée sur l’analyse de la performance dans des tâches exigeant l’utilisation de fonctions spécifiques

La cognition réfère à l’acquisition, le maintien, la transformation et l’utilisation de l’information (Neisser, 1967).
Devenu la théorie pour tout, théorie dominante, les modèles se sont cognitivisé, c’est un type de fonctionnalisme

Neisser définition officielle de la psychologie cognitive

impossible de concevoir la mémoire humaine sans le langage

289
Q

Traitement de l’information

A

L’approche du traitement de l’information considère le fonctionnement cognitif comme résultant de l’opération d’étapes de traitement organisées en système.

modèle du traitement de l’information plus influent en psy cognitive, le mode de l’intelligence artificielle est une manière de le visualiser.

traitement de l’information :

stimulus —> perception —> représentation de la stimulation —> comparaison de la représentation issue de la stimulation avec représentation stockée en mémoire —-> décision, réponse

Tout ce modèle inclus l’attention

Apprentissage système d’optimisation —> changer synapse ou changer les logiciel

290
Q

Les méthodes de la psychologie cognitive

A

succès du béhavioriste = apporte objectivité à la psychologie, pureté méthodologique a fait son succès, mais a apporté des abus , bcp de chose pas abordé (ex: émotions, cognition)

La méthode expérimentale
contrôle des conditions d’observation
mesure précise des comportements (ex : vitesse de résolution de problèmes)
interprétations basées sur le modèle du traitement de l’info

Le contrôle en laboratoire
le contrôle de la durée de stimulation
la mesure des latences de réponse
la mesure du taux d’erreurs

euristique meilleur que le essai erreur puisque certains erreur sont trop couteuse.

On ne peut distinguer une chose d’une autre si on ne peut distinguer ce qui est et qui n’est pas, percevoir une chose c’est la distinguer des autres (ex : voir une forme, on doit établir une frontière entre l’intérieur et l’extérieur de la forme)

un exemple d’euristique —-> généralisation

291
Q

La méthode soustractive de Donders

A

Développée en 1869, c’est la première méthode qui a permis l’estimation de la durée requise par une étape mentale en soustrayant de façon appropriée les temps de réaction à diverses tâches de temps de réaction.

Son modèle permet d’estimer ce qu’on estime être compliqué ou simple

C’est le modèle ACB:
Affèrent = A (A pour «attention»)
Catégorisation = C – A (C pour «choice»)
Sélection = B – C (B pour «behavior»)

Exporter les connaissances en physique et l’ont appliqué par la suite à la psycho (ex: perception)

292
Q

Temps de réaction et les étapes de traitement

A

Trouve une manière de tester ce modèle (temps de réponse)

Pour lui ce qui est plus long = + complexe

On peut distinguer trois étapes de traitement dans les situations classiques de temps de réaction.

Ressemble à une tache go no-go

Il y a 3 versions

quelque chose qui change attire davantage notre attention

dans l’expérience ou on demande aux participants de cliquer sur un bouton si l’écran change, ceci est l’étape n1

ensuite on le demande de cliquer sur le bouton si c’est vert et de pas cliquer si c’est rouge, ceci est l’étape n2

Ensuite on ajoute deux commandes, donc tache supplémentaire, ceci est l’étape n3

Donc Perception du stimulus —–> Catégorisation des stimuli——> Sélection de la réponse

Le temps que cela prendra en tout peut être calculer en soustrayant le temps total de l’étape n1, n2 ou n3

293
Q

Thèmes centraux de la psychologie cognitive

A

Implique le traitement actif de l’information (ex: ma rétine fonctionne même si je ne m’en rend pas compte)

Le traitement produit une représentation de la réalité (perception)

Dépend beaucoup de l’expérience antérieure (c-a-d de la mémoire)

Les ressources de traitement cognitif sont limitées (par exemple, tel que mesuré par l’empan numérique). Différence qui s’articule entre nous et l’intelligence artificielle

Implique un traitement sélectif et souvent incomplet (par exemple, la théorie de l’attention sélective et du canal unique)

294
Q

Le modèle d’Atkinson et Shiffrin (1968)

A

Les recherches réalisées pour valider ce modèle ont démontré :

l’existence de registres sensoriels spécifiques aux modalités et ayant des propriétés spécifiques (écoute dichotiques, rappel de lignes sélectionnées post présentation, etc.)

l’existence d’une mémoire à court terme ayant des propriétés différentes de celles de la mémoire à long terme (empan, amnésie antérograde, etc.)

le rôle de l’autorépétition sur le maintien de l’information en mémoire à court terme (circuit réverbérant de Donal Hebb, effet de position sérielle)

On a une boite qui représente ce qui se passe à l’intérieur de la boite.

La mémoire à long terme ne peut pas produire un comportement (est passif), c’est comme un disque dure.

Toutefois notre corps à des cellules qui sont actives (notamment les neurones). Il y a un niveau de base du neurone, mais peut être stimulé (décharge).

C’est modèle fonctionnaliste et non biologique

D’abord par la mémoire sensorielle (plusieurs mémoires sensorielle, puisqu’on a plusieurs sens.)

Pour l’audition, la mémoire sensorielle est plus efficace

La mémoire sensorielle et court terme sont temporaire

On a seulement un seul système (un flow)

295
Q

Modèle de la mémoire de travail (Baddeley & Hitch, 1974)

A

Vision modulaire de la mémoire à court terme

Les recherches effectuées sur ce modèle ont :
démontré l’indépendance des modules de la boucle phonologique et de la tablette visuo-spatiale
permis de développer divers moyens pour évaluer la capacité de la mémoire de travail

C’est le moment ou l’information est traité

Mais la mémoire à long terme possède quand même un certain traitement lorsqu’on ajoute des informations dans la mémoire à long terme.

Lorsqu’on revisite un souvenir, l’expérience n’est pas la même (ex : regarder un certain film à 10 ans et le reregarder à 20 ans)

La mémoire se consolide par la répétition, répétition par une petit voix ou par une représentation mentale (par exemple souvenir remémorer plusieurs fois)

296
Q

Le modèle de Tulving (1972)

A

Permet de comprendre la mémoire sémantique (comme une encyclopédie)

L’approche de niveaux de traitement:

Il propose que la qualité de la trace d’un contenu en mémoire est fonction de la nature du traitement cognitif qui est effectué sur le contenu à mémoriser

Il porte donc sur le mode d’encodage de l’information en mémoire

Il ne distingue donc pas entre les différentes structures de mémoire

Les recherches effectuées sur ce modèle ont démontré :

le rôle significatif de la profondeur de traitement sur la mémorisation

l’existence de plusieurs types de mémoires à long terme, les mémoires épisodique, sémantique et procédurale (aujourd’hui on parle surtout de mémoire déclarative et non-déclarative)

le rôle des processus d’encodage et de récupération selon le type de mémoire (sémantique ou épisodique)

297
Q

Mémoire long-terme, concepts et catégories

A

La mémoire sémantique et son organisation (comme une encyclopédie)

Utilité du concept et de la catégorisation (permet compréhension de la réalité)
réduit la complexité de l’environnement
permet d’identifier rapidement des objets
réduit le besoin d’apprendre continuellement
permet de déterminer rapidement l’action appropriée en présence de certains objets

On pense que la trace de la mémoire sémantique et la mémoire épisodique est la même (ex : aller au resto, on a script du resto qui est une connaissance de ce concept et que cela vient de l’expérience)

les exceptions deviennent soit très saillante donc en s’en souvient plus longtemps ou on l’oublie totalement

298
Q

La mémoire sémantique

A

Le contenu de la mémoire sémantique est abstrait et général.
Stockage des concepts.
Base de connaissances (compréhension).
L’organisation de la mémoire sémantique déterminera la performance d’une personne dans des tâches qui sollicitent la connaissance.
La représentation de l’information en mémoire sémantique est une question centrale.

299
Q

Principes de réseaux formels

A

L’organisation des concepts dans la mémoire sémantique est souvent représentée sous la forme d’un réseau hiérarchique
Un réseau est constitué à la base de NOEUDS et de LIENS
Les nœuds représentent les concepts
Les liens sont des relations entre les nœuds ou les propriétés

300
Q

LE MODÈLE DE COLLINS & QUILLIAN

A

le système à une certaine forme d’économie. Ex : page d’une encyclopédie sur les abeilles, au lieu de décrire ce qu’est un insecte dans cette page, on réfère à la page sur les insectes.

C’est un modèle dit «hiérarchique»

301
Q

Vérification des énoncés sémantiques

A

Tester les propriétés d’un réseau
Tâche expérimentale : déterminer le plus rapidement possible la véracité d’un énoncé possédant une structure en deux termes soit :

<concept> ‘est un’ <concept>
« un serin est un oiseau »
<concept> ‘possède’ <propriété>
« un serin a des ailes »

Mémoire (système) adapté à leur connaissance, besoin, vécu
</propriété></concept></concept></concept>

302
Q

Le modèle d’Atkinson et Shiffrin (1968)

A

Stimulus —–> Registre sensorielle—–> Mémoire à court terme (processus de contrôle, autorépétition, encodage, décision, stratégie de récupération) —–> Mémoire à long terme (réseaux sémantique, expériences, images)

303
Q

Modèle de la mémoire de travail (Baddeley & Hitch, 1974)

A

Administrateur central ——->

boucle phonologique —-> langage
buffer épisodique ———-> MLT épisodique
calepin visuo-spatial ——-> visuel sémantique

interaction entre le langage , MLT épisode, visuel sémantique

304
Q

Le modèle de Tulving (1972)

A

mémoire à court terme ——> mémoire à long terme (mémoire sémantique, épisodique , procédurale)

mémoire à long terme ——> mémoire déclarative (explicite) / mémoire non déclarative (implicite)

mémoire déclarative ——> Épisodique et sémantique (lobe temporal médian donc amygdale et hippocampe)

mémoire non déclarative ——> procédurale, conditionnement classique, apprentissage non associatif, amorçage

Procédurale liée au striatum

Conditionnement classique émotionnelle —-> liée amygdale

Conditionnement classique musculaire —-> liée au cervelet

Apprentissage non associative —–> liée au voix réflexes

Amorçage —–> liée au néocortex

305
Q

La critique des modèles hiérarchiques

A

A) L’effet d’inversion de niveaux
Le jugement est plus rapide pour comparer des concepts non adjacents (voir Tableau 11.1) s’oppose à l’organisation hiérarchique.

Ex: si on demande à une personne qu’est-ce qu’un qu’est-ce qu’un chimpanzé, la personne aura plus tendance à dire un animal (ce qui est plus général) qu’un primate (qui est beaucoup plus spécifique). Mémoire (système) adapté à leur connaissance, besoin, vécu

Peu être expliqué par un manque de connaissance

B) L’effet de typicalité
Les membres d’une classe ne sont pas équivalents

Ex : On a plus tendance à associer un canari à un oiseau plutôt qu’un poulet à la classe des oiseaux

306
Q

Principe de Premack

A

Une activité préférée peut être utiliser comme renforçateurs d’une activité non préférer apparenté au principe de la motivation instinctive. Il est encore un béhavioriste (premack) au moment ou il parle de ce principe

307
Q

Extension de premack: Timberlake et Allison

A

Tout comportement produit à un niveau inférieur à son niveau optimal peut être un renforçateur.

Ainsi, si le niveau optimale de préférence d’un individu est d’étudier 20 % du temps et qu’il ne peut étudier que 10 %, alors pouvoir étudier plus que 10 % pourra servir à renforcer un autre comportement.

C’est la théorie de la privation de la réponse de Timberlake et Allison.

«Ce qui constitue un renforçateur change avec le contexte.»

Il administre un questionnaire qui demande aux étudiants les taches qu’ils font le plus dans une journée

Il trouve un certain pourcentage dans les questionnaires des étudiants, mais ce qui mis en lumière est ce qu’il faisait et non leur préférence (CE QU’ILS VEULENT FAIRE)

Timberlake dit que le principe de la préférence c’est bon mais cela a ces limites

Aussi parfois on atteint un plafond en ce qui concerne un désir (ex: après plusieurs heures à jouer aux jeu vidéo, on en peut plus)

308
Q

Tolman et l’apprentissage latent (expérience de Crespi)

A

Tolman = Grand père de la psychologie cognitive, dans les années 20 propose des principes mettant les bases de la psychologie cognitive, est un fonctionnaliste.

Les liens = réseaux , pas associative de manière linéaire comme le modèle béhavioriste associationiste, abandon de la fameuse loi de l’effet

Le rat traverse le labyrinthe grâce à un schémas mentale qu’il a dans sa tête.

Tolman introduit le concepts suivants : l’attente (ce qu’on obtient comparativement à se à quoi on s’attendait). Démonter dans l’expérience de Tincklepaugh

Rejet de la loi de l’effet

Dans un labyrinthe, des rats sont entraînés à courir pour 1 (vert), 16 (jaune) ou 256 (rouge) pilules de nourriture (phase 1);
- Lors de la phase 2, tous les rats reçoivent 16 pilules.
- Résultat : la modification de la taille de la récompense
influence immédiatement la vitesse de parcours.
- Conclusion : Clairement les rats du groupe vert avaient
appris avant c’est l’apprentissage latent

309
Q

Modèle de distribution de l’activation

A

Organisation en réseau mais non hiérarchique. Tous les éléments du réseau sont des concepts de même valeur.

Les liens sont associatifs et tiennent compte de la distance sémantique (distance entre les noeuds).
Les connections (liens) entre les concepts (noeuds) sont renforcées par la fréquence d’activation.
Deux concepts avec plusieurs propriétés en commun sont reliés par des liens nombreux.

Le modèle n’est pas verticale mais plutôt horizontales (pas de hiérarchie)

ex: on est dans l’obscurité avec une torche, on trouve un bidon et c’est écrit sur le bidon le mot cheval, on regarde à l’intérieur et on trouve un système hydraulique (comme une chasse d’eau), on entend ensuite un bruit d’engrenage puis on voit un arrosoir mécanique qui met de l’eau dans le bidon. On marche et plus tard on trouve un autre bidon dans lequel il est écrit le mot animal. Puis on trouve un autre bidon ou c’est écrit équitation. On réalise qu’on est dans la mémoire de quelqu’un. L’endroit est maintenant éclairé = activation des souvenirs, concepts , etc.

310
Q

modèle de loftus dans l’exemple des bidons

A

les bidons bougent de manières inaperceptible = bidon = souvenirs, expérieurs

Le bidon peut être vu comme un neurones

311
Q

Modèle de distribution de l’activation; suite

A

Quand un concept est traité, l’activation se distribue sur les liens reliant les concepts.

L’activation diminue avec le temps.

La décision quant à la vérification d’un énoncé sémantique se fait en accumulant l’activation des nœuds activés par les deux termes de l’énoncé.

La diffusion de l’activation se fait sans intention délibérée.

312
Q

Souvenirs de faits complexes

A

Mémorisation de phrases représentant des événements

Ces phrases sont souvent regroupées selon un scénario ou schéma. Elles peuvent avoir un lien entre elles

Ce type de matériel permet un encodage plus riche tant en termes épisodique que relationnel

Le rappel ou la reconnaissance de ces phrases serait un processus de reconstruction utilisant entre autres l’inférence pour récupérer un matériel en MLT

Ex : Comment on fait pour se souvenir de souvenirs complexes

313
Q

Reconnaissance et plausibilité d’un fait

A

Mémorisation de phrases représentant un scénario Par exemple: Prendre le train
Alain a acheté un billet
Alain a lu le journal dans le train…
Teste la mémoire par des phrases:
Ex.: Alain a attendu le train sur la plate-forme
Test de reconnaissance: la phrase a-t-elle été étudiée ?(épisodique)
Test de plausibilité: l’activité est-elle plausible ? (sémantique)
Mesure de la VITESSE de réponse

314
Q

Le trouble obsessif-compulsif

A

Syndrome caractérisé par les éléments suivants:

Anxiété avec présence d’obsessions et de compulsions
Le patient doit se rendre compte que les pensées et actions sont irrationnelles et/ou excessives

Doit se produire plus d’une heure par jour
Doit interférer avec la routine quotidienne
Ne doit pas être causé par des drogues, de l’alcool ou autres médicaments

Mis dans la catégorie des trouble de la personnalité dans le DSM-5 pour sa caractéristique chronique

Aussi les troubles de la personnalité ——> moins de traitement pharmacologique spécifique, mais plutôt un cocktail de médicaments

Méthaphore : des connexions qui se font mal.

315
Q

L’obsession

A

Pensées, images ou impulsions répétitives et constantes qui causent de l’anxiété ou de la détresse

  • Ces pensées, images et impulsions ne sont pas liées à des problèmes réels de la vie
  • Tentative par le patient d’ignorer ou de résister à ces pensées, images et impulsions
  • Ces pensées, images et impulsions sont reconnues par le patient comme étant le fruit de son esprit et non pas d’origine extérieure
316
Q

La compulsion

A
  • Comportements ou actes mentaux que le patient fait de façon répétitive en réaction à des obsessions
  • Comportements ou actes mentaux faits pour éviter ou réduire l’anxiété et/ou le détresse ressentie par le patient
  • Comportements ou actes mentaux qui sont clairement excessifs et/ou non réalistes
317
Q

Prévalence, apparition, formes du TOC

A

Prévalence évaluée: 3%

  • Peut apparaître à plus ou moins n’importe quel âge, de
    l’enfance à l’adulte âgé
  • Plus fréquent entre 20-24 ans
  • Meilleur pronostique lorsque le patient est diagnostiqué
    jeune
  • Beaucoup de variations inter-individuelles quand au
    contenu obsessionnel et les comportements compulsifs
318
Q

Co-morbidité des TOC

A

TOC a un haut degré de co-morbidité avec les autres psychopathologies

  • Les plus communes : La dépression, la schizophrénie, le syndrome de Tourette
    La dépression est la plus commune
    Plusieurs patients TOC ont d’abord souffert de dépression
    Deux tiers des patients TOC développent de la dépression, ce qui rend les symptômes du TOC pires et plus difficiles à traiter

-Souvent les patients TOC sont diagnostiqués comme schizophrènes puisqu’il est parfois difficile de distinguer les obsessions des hallucinations

319
Q

Les causes de TOC

A

Les scientifiques sont divisés en deux camps :
Ceux qui croient que TOC résulte de causes biologiques internes au cerveau, et
Ceux qui croient que TOC résulte d’une forme de psychogenèse

Mélange de biologie (physiologie) & psychologie (vécu)

320
Q

Une cause biologique du TOC; la sérotonine

A

La sérotonine serait possiblement impliquée dans la régulation de l’anxiété

Ceci pourrait être possiblement causé par une mutation génétique :
Certains patients TOC présentent une mutation du gène dit «transporteur de la sérotonine»

  • Ceci pourrait être alternativement le résultat d’autres causes biologiques qui, d’une manière ou d’une autre, réduiraient l’activité sérotoninergique
321
Q

Autres causes biologiques du TOC

A

-Des tests in vivo montrent que certains patients TOC ont une activité électrique corticale plus élevée que celle des personnes normales

Une autre théorie propose qu’il y aurait un problème de communication entre le cortex orbital frontal (COF), le noyau caudé et le thalamus. Le problème serait au niveau de noyau caudé qui envoie des mauvais messages au thalamus

Le noyau caudé ne fonctionnerait pas normalement ce qui causerait une hyperactivité dans le thalamus.

Cette hyperactivité thalamique causerait constamment des signaux de stress entre le thalamus et le COF, causant éventuellement une augmentation de l’anxiété

322
Q

Traitements et pronostiques

A
  • TOC est rarement complètement guérissable
  • La plupart des patients vont avoir une amélioration de leurs symptômes avec un traitement approprié

Les choix de traitement dépendent de la nature exacte de l’état du patient (TOC, sévérité, co-morbidité, etc) et ses préférences.

On retrouve :
La pharmacologie
La thérapie béhaviorale traditionnelle (surtout pour une amélioration des aspects compulsifs)
La thérapie béhaviorale-cognitive

Le type de compulsion et d’obsession peut influencer l’efficacité du traitement

323
Q

La thérapie béhaviorale-cognitive

A

La thérapie béhaviorale-cognitive mise de l’avant par des cliniciens comme Aaron Beck et Albert Ellis est basée sur la reconnaissance que les processus de pensée, tout comme les comportements, sont essentiellement appris et donc possiblement sujet à l’extinction.

Le traitement du TOC par cette thérapie a deux volets :
un volet purement béhavioral pour la compulsion
un volet plus cognitif pour l’obsession

La dépression selon Beck (celui qui a créer la première TCC), pensée triade cognitive :
Premier pensée : je vaut rien
Deuxième pensée : personne va m’aider, je n’ai pas de support, Troisième pensée : cela ne va pas changer

324
Q

La thérapie béhaviorale-cognitive ; suite

A

Le volet béhavioral : changer la manière que les patients réagissent comportementalement aux situations causant de l’anxiété

Le volet cognitif : changer la manière que les patients pensent pour les aider à faire face à leur peur/anxiété envahissante et finir par éliminer (ou du moins réduire) les pensées envahissantes

325
Q

Le volet béhavioral

A

Le volet béhavioral de la TBC traite principalement l’aspect compulsif comme tout autre comportement mal-adaptatif qui a été appris par l’extinction

Combinée avec le contre-conditionnement de techniques de relaxation, le traitement par extinction peut améliorer la sévérité des symptômes compulsifs des patients TOC, mais cela offre rarement une guérison.

326
Q

Le volet cognitif

A

Autant pour Beck que pour Ellis, les causes cognitives des psychopathologies seraient essentiellement des schémas cognitifs mal-adaptatifs qui donneraient lieu à des pensées irrationnelles souvent automatisées.

Ces schémas, comme toutes les autres représentations mentales, seraient le résultat d’apprentissages (souvent durant l’enfance, mais pas nécessairement) inappropriés dont les causes sont aussi nombreuses que diverses (par ex. commentaires parentaux, expériences d’échec par épuisement, stress, surcharge, etc.).

Une fois installées, ces schémas ne seraient pas facilement éteints puisqu’ils filtreraient les perceptions et expériences de l’individu et l’influenceraient souvent de façon non-détectable.

Pour identifier ces schémas (ainsi que les pensées irrationnelles), les thérapeutes cognitivistes ont recours à diverses techniques dont la plus pratiquée est celle de la pensée à voix haute.

La pensée à voix exige que le patient verbalise ses pensées, ce qui entraîne inévitablement un ralentissement de la pensée, mais permet au thérapeute d’identifier les sauts de logiques et, plus important, d’attirer l’attention du patient sur ces sauts et indirectement sur les schémas mal-adaptatifs qui sont à leur origine.

327
Q

Avantages et désavantages

A

Ne peut être utilisée qu’avec des patients impliqués
- Doit être ajustée à la forme particulière que le TOC prend pour le patient (nature des obsessions, des compulsions)
- Pas d’effets secondaires, sauf l’augmentation initiale d’anxiété lors de l’exposition contrôlée à la peur
- Nécessite un nombre substantiel de sessions (une thérapie de 12 à 24 sessions n’est pas rare)
- Effets positifs de la TBC sont plus durables que ceux de la pharmacologie
- Si le patient fait une rechute ou une récurrence, on peut à nouveau le traiter avec la TBC

Aussi ne marche pas sur les enfants ni vraiment les personnes très âgée (attention), peut moins marchés avec la partie impulsive des troubles de la personnalité

328
Q

Conclusions

A

Le TOC est une psychopathologie très complexe
- La plupart des cas sont incurables
- Le meilleur traitement actuel est une combinaison de TBC
accompagnée d’une pharmacologie appropriée
- Nécessite plus de recherches, surtout sur le
fonctionnement du cerveau des patients souffrant du TOC