Psy Flashcards

1
Q

Quels sont les 2 types d’adaptation? Laquelle est la plus optimale pour la santé mentale?

A

Deux types d’adaptation :
1. Centrée sur les problèmes (le plus optimal ou adapté pour la santé mentale).
2. Centrée sur les émotions (le moins optimal ou adapté pour la santé mentale).

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2
Q

Décrivez plus en détails le type d’adaptation centré sur les problèmes.

A
  1. Adaptation centrée sur les problèmes : Implique un changement ACTIF de la situation qui est à la source du stress.
    - Analyse la situation.
    - Trouver une solution, par exemple : Travailler plus fort.
    - Appliquer les leçons apprises lors d’expériences précédentes.
    - Parler à une personne qui peut avoir un impact direct sur sa situation.
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3
Q

Quelle est les éléments clés de la définition d’un trouble d’adaptation ?

A
  • États de perturbation émotionnelle qui surviennent dans les 3 mois suivant 1 ou plusieurs événements de vie (facteurs de stress identifiables) particuliers;
  • Entravant le fonctionnement (performances sociales, etc.).
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3
Q

Le dx du trouble de l’adaptation repose sur 3 éléments. Lesquels ?

A
  1. Identification de 1 ou plusieurs événements stressants.
  2. Les sx (émotionnels et comportementaux cliniquement significatifs entraînant soit une souffrance marquée plus importante qu’attendu en réaction au stresseur, ou une altération significative du fonctionnement) ne persistent PAS au-delà de 6 mois après la disparition de l’événement stressant (ou de ses conséquences).
  3. Élimination d’autres dx (ou d’un deuil) qui expliqueraient mieux le trouble. Donc, les sx ne rencontrent pas les critères d’un autre trouble du DSM-5.
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4
Q

Décrivez plus en détails le type d’adaptation centré sur les émotions.

A
  1. Adaptation centrée sur les émotions : Plus PASSIVE. Consiste à changer sa réaction émotionnelle face à la situation.
    - Ruminer
    - Imaginer ou utiliser la pensée magique.
    - Évitement ou nier.
    - Blâmer.
    - Chercher du soutien social (pour ventiler, pas pour solutionner le problème, dans ce cas-ci).
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5
Q

Quel est le critère qui caractérise un trouble d’adaptation aigu ?
Quel est le critère qui caractérise un trouble d’adaptation chronique ?

A

Aigu : Perturbation qui persiste moins de 6 mois.
Chronique : Perturbation qui persiste 6 mois ou plus.

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6
Q

Quels sont les 6 sous-catégories/spécificateurs du trouble de l’adaptation? Ils sont basés sur quoi?

A

Les 6 sous-catégories/spécificateurs du trouble de l’adaptation sont basées sur les symptômes dominants :
1. Avec humeur dépressive.
2. Avec anxiété.
3. Avec humeur anxio-dépressive (TAHAD).
4. Avec perturbation des conduites.
5. Avec perturbations des émotions (anxiété, dépression) et des conduites.
6. Non spécifié.

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7
Q

Vrai ou Faux ? Le ratio homme:femme pour le trouble d’adaptation est de 2:1.

A

Faux, c’est l’inverse (plus de femmes que d’hommes).
Le ratio pour le trouble d’adaptation est de femme:homme à 2:1.

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8
Q

Vrai ou Faux ? La prévalence du trouble d’adaptation en ambulatoire est entre 5-20% alors qu’en hospitalisation psychiatrique, elle grimpe à 50%.

A

Vrai !

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9
Q

Vrai ou Faux ? Les enfants et adolescents ont une prévalence entre 2-8% pour le trouble d’adaptation.

A

Vrai !

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10
Q

Nommez des exemples d’événements/facteurs de stress (9) qui peuvent être des éléments déclencheurs pour un trouble de l’adaptation ? Quel est le critère principal que ceux-ci doivent respecter ?

A

Critère principal que ces événements/facteurs de stress doivent respecter : Ces événements ne doivent PAS être récurrents.

  1. Problème au travail.
  2. Problème dans la famille
  3. Santé (d’une proche ou de la personne elle-même).
  4. Rupture/séparation/divorce/mariage
  5. Licenciement/chômage
  6. Problèmes financiers.
  7. Examens/concours/obtention de résultats importants.
  8. Harcèlement (au travail par exemple)/discrimination
  9. Déménagement

(Liste non-exhaustive, car peut être très subjectif).

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11
Q

Nommez 2 facteurs de risque au trouble de l’adaptation (et des exemples au besoin).

A
  1. ATCD d’expériences stressantes (une accumulation de celles-ci augmentent le risque de trouble d’adaptation, car les ressources disponibles pour les gérer diminuent avec le temps).

Exemples : Maladie, mort foetale récente, intimidation, harcèlement, etc.

  1. Conditions de vie défavorisées.
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12
Q

Nommez quelques manifestations cliniques possibles (7) du trouble de l’adaptation.

A

Manifestations cliniques qui varient en fonction de la présentation (anxiété, dépression, etc.) et selon DSM-5.

  1. Anhédonie
  2. Dépression.
  3. Anxiété
  4. Dysphorie
  5. Colère
  6. Agressivité
  7. Dissociation
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13
Q

Les symptômes présentés par la personne (autant dans le trouble d’adaptation que dans d’autres troubles psychiatriques) créent nécessairement une atteinte fonctionnelle.

Donnez un ou des exemples (max 3) d’atteinte fonctionnelle au travail pour les symptômes cliniques (humeur) suivants : Patient qui présente de l’irritabilité, de la tristesse et de l’anxiété.

A

Patient qui présente de l’irritabilité, de la tristesse et de l’anxiété.
Affectera sa capacité fonctionnelle au travail en causant :
1. Des conflits
2. Des émotions inattendues
3. De l’évitement.

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14
Q

Les symptômes présentés par la personne (autant dans le trouble d’adaptation que dans d’autres troubles psychiatriques) créent nécessairement une atteinte fonctionnelle.

Donnez un ou des exemples (max 2) d’atteinte fonctionnelle au travail pour les symptômes cliniques (pensées) suivants : Patient qui présente de l’anhédonie, un sentiment d’impuissance, des idées suicidaires.

A

Patient qui présente de l’anhédonie, un sentiment d’impuissance, des idées suicidaires.
Affectera sa capacité fonctionnelle au travail en causant :
1. Repli sur soi
2. Manque de motivation

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15
Q

Les symptômes présentés par la personne (autant dans le trouble d’adaptation que dans d’autres troubles psychiatriques) créent nécessairement une atteinte fonctionnelle.

Donnez un ou des exemples (max 3) d’atteinte fonctionnelle au travail pour les symptômes cliniques (manifestations cognitives) suivants : Patient qui présente des troubles de concentration, de mémoire et de l’indécision.

A

Patient qui présente des troubles de concentration, de mémoire et de l’indécision.
Affectera sa capacité fonctionnelle au travail en causant :
1. Manque d’efficacité dans l’exécution des tâches.
2. Erreurs plus fréquentes.
3. Piètres aptitudes décisionnelles (peuvent aussi se refléter dans le quotidien, par exemple en mangeant la même nourriture chaque jour).

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16
Q

Les symptômes présentés par la personne (autant dans le trouble d’adaptation que dans d’autres troubles psychiatriques) créent nécessairement une atteinte fonctionnelle.

Donnez un ou des exemples (max 3) d’atteinte fonctionnelle au travail pour les symptômes cliniques (manifestations somatiques) suivants : Patient qui présente une altération du sommeil, modification des habitudes alimentaires, un manque d’énergie, de l’agitation.

A

Patient qui présente une altération du sommeil, modification des habitudes alimentaires, un manque d’énergie, de l’agitation.
Affectera sa capacité fonctionnelle au travail en causant :
1. Relâchement de la vigilance lors de l’exécution des tâches (au quotidien : se brûler en cuisinant par exemple).
2. Éventail d’activités plus restreint.
3. Négligence (au quotidien : hygiène de soi ou de la maison, etc.).

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17
Q

Nommez 3 complications possibles du trouble de l’adaptation.

A
  1. Arrêt de travail (surtout s’il dure plus de 6 mois, car diminue +++ les chances de retour au travail par un cercle vicieux de l’évitement des facteurs de stress).
  2. Dépression majeure (DM)
  3. Abus de substances
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18
Q

Nommez 3 outils de dépistage/diagnostic/investigations pour le trouble de l’adaptation et à quoi ils servent.

A
  1. Dx : DSM-5
  2. Dépistage : PHQ-9 (sx dépressifs) et GAD-7 (sx anxieux).
  3. Évaluation de l’incapacité : Questionnaire David Sheehan (échelle objective pour faire le suivi de l’atteinte fonctionnelle, particulièrement en présence d’un AT).
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19
Q

Quels sont les 3 objectifs/buts principaux dans la prise en charge du trouble de l’adaptation ?

A
  1. Préserver la capacité fonctionnelle (travail, études, vie active).
  2. Préserver les relations significatives.
  3. Empêcher la chronicisation OU l’évolution vers un trouble plus grave (DM, TAG, etc.).
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20
Q

Nommez 2 méthodes de traitements pharmacologiques pour le trouble de l’adaptation.

A

Méthodes pharmaco (trouble de l’adaptation) :
1. Benzo à court terme ou PRN seulement pour ne pas encourager un TLU.
2. Antidépressifs (ISRS, IRSN) seulement en présence de sx dépressifs et anxieux.

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21
Q

Nommez 5 méthodes de traitements non-pharmacologiques pour le trouble de l’adaptation.

A

Méthodes non-pharmaco (trouble de l’adaptation) :
1. Approche cognitico-comportementale.
2. Relaxation
3. Méditation.
4. Éviter les aliments qui augmentent le stress, tels que : Café/thé/cola/boissons énergisantes, sucre/aliments qui contiennent du sucre, ROH, plats avec agents de conservation (glutamate monosodique).
5. Intervention de crise.

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22
Q

Nommez les 2 approches/profils face à l’arrêt de travail (AT) dans la prise en charge du trouble de l’adaptation.

A

Deux profils principaux :

  1. (L’approche à prioriser). Objectif du retour au travail 9RAT) intégré à l’objectif de tx dès le départ. Enseignement en ce sens aux patients. Le milieu de travail est mis à contribution, même indirectement (surtout efficace dans les grosses entreprises qui ont une PAE). Ici, l’AT permet un temps de réflexion, soit pour changer de milieu de travail ou de comportement au travail. La durée de l’AT est circonscrit dans le temps et le RAT est progressif.
  2. Ici, peu d’actions précoces sont orientées vers le RAT. Le milieu de travail n’est PAS mis à contribution et est considéré avec suspicion. Aucune date/durée d’AT, ni plan de RAT n’est prévu dès le départ. Peu dégénérer vers la complaisance/évitement des problèmes de la part des patients.
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23
Q

Nommez 4 avantages de l’arrêt de travail (pouvant être utilisé par exemple pour le trouble de l’adaptation).

A

Avantages de l’AT comme outil thérapeutique à utiliser avec précaution :

  1. Retrait du stress professionnel.
  2. Diminution du risque d’incidents (blessures, erreurs, etc.).
  3. Temps disponible pour les activités qui favorisent le rétablissement (exercices, repos, psychothérapie, etc.).
  4. Sortir du présentéisme.
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24
Q

Nommez 5 désavantages de l’arrêt de travail (pouvant être utilisé par exemple pour le trouble de l’adaptation).

A

Désavantages de l’AT comme outil thérapeutique à utiliser avec précaution :

  1. Risque d’inactivité, de perte de structure, d’isolement ou de l’augmentation des comportements pouvant aggraver les symptômes initiaux.
  2. Perte d’activités qui favorisent la confiance en soi ou le sentiment d’accomplissement.
  3. Un AT prolongé peut créer une anxiété 2aire, nuisant ainsi au RAT.
  4. Difficultés financières 2aire à l’AT (assurances épuisées, chômage, perte d’opportunités, etc.).
  5. Un AT prolongé est lié à un mauvais pronostic pour un éventuel retour à une vie professionnelle.
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25
Q

Suite à l’évaluation des avantages/désavantages de l’utilisation de l’AT, quelles sont nos conclusions pour notre prise en charge en clinique ?

A

Conclusions :
- Il faut préconiser d’établir un plan d’emblée/précoce, autant en lien avec l’AT que le RAT.
- Il faut également préconiser un RAT progressif (ni trop rapide, ni trop lent). Par exemple : Si AT de 3 mois, on peut étaler le RAT progressif sur 3 semaines à raison d’une demi journée, puis une journée, puis deux journées par semaine, etc.

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26
Q

Le pronostic du trouble d’adaptation (TA) est plus sombre chez les adolescents, puisqu’ils sont plus à risque d’évolution vers des troubles de santé mentale en fonction de l’âge de survenue du premier TA.

Nommez 1 intervention/enseignement que vous effectuerez en lien avec cette notion ? Pourquoi ?

A

Puisque le pronostic est plus sombre chez les jeunes ayant un TA, on doit intervenir rapidement en réalisant un suivi rapproché AVEC psychothérapie.

But de la psychothérapie et du suivi : Permettre l’amélioration de la capacité d’adaptation en développant des outils de gestion du stress, par exemple.

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27
Q

Est-ce qu’on prescrit des laboratoires ou des imageries chez un patient pour lequel on suspecte un trouble d’adaptation (TA) ? Par exemple, est-ce qu’on prescrirait une cortisolémie ?

A

Non, on ne prescrit pas de laboratoires ni imageries chez un patient pour lequel on suspecte un TA, SAUF évidemment si on veut R/O une cause organique sous-jacente (éliminer des DDX).

En soi, bien que le stress (aigu comme chronique) libère du cortisol, la cortisolémie n’est PAS nécessaire, puisqu’elle ne guiderait pas notre dx, ni notre PEC.

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28
Q

Que veut dire l’acronyme SADIFACES

A

S: sommeil
A: appétit
D: dépression
I: intérêt diminué
F: fatigue
A: agitation
C: concentration
E: estime de soi diminué
S: suicide en tête

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29
Q

Facteurs de risques non modifiable du trouble dépressif caractérisé

A

Femmes
Histoire familiale de trouble de l’humeur
Histoire de maltraitance dans l’enfance et d’adversité
Décès d’un conjoint

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30
Q

Facteurs de risques modifiable du trouble dépressif caractérisé

A

-Maladies médicales chronique et non psychiatriques
-Comorbidités psychiatriques, en particulier les troubles anxieux
-Consommation d’alcool et de substances
-Trouble d’insomnie, travail de nuit
-Périodes de changements hormonaux (ex: la puberté, la grossesse)
-Événements stressants récents de la vie
-Stress au travail/inégalité des revenus
-Deuil
-Victimisation par les pairs/intimidation/
-Cyberintimidation
-Dysphorie de genre
-Mode de vie sédentaire/temps passé devant un écran

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31
Q

Quels sont les symptômes émotionnels du trouble dépressif caractérisé

A

Tristesse
Sentiments de désespoir
Sentiment d’anxiété

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32
Q

Quels sont les symptômes physiques du trouble dépressif caractérisé

A

Problème de sommeil
Changement appétit et poids (↓ ou ↑)
Dysfonctionnement sexuel
Céphalée

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33
Q

Quels sont les symptômes cognitifs du trouble dépressif caractérisé

A

attention
↓ mémoire
↓ vitesse de réflexion
Prise de décision affectée (indécision)
↓ concentration

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34
Q

Quel est l’élément à évaluer chez une personne chez qui vous suspectez un trouble dépressif caractérisé

A

Idées suicidaires/automutilation

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35
Q

Quels sont les complications du trouble dépressif caractérisé

A

-Rechute
-Cristallisation des symptômes
-Idées suicidaires / suicide
-Trouble anxieux
-TUS ou ROH

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36
Q

Qui sont les + à risque de suicide chez les patients souffrant de trouble dépressif caractérisé ?

A

Patient avec épisode dépressif caractérisé
Impulsivité
Désespoir en avant plan

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37
Q

Quel est le redflag chez les patients souffrant de trouble dépressif caractérisé ?

A

MAB

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38
Q

Quel sont les symptômes de MAB à évaluer ?

A

Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur.
Réduction du besoin de sommeil.
Plus grande volubilité (désir de parler constamment).
Distractibilité.
Augmentation de l’activité orientée vers un but (agitation).
Engouement excessif pour des activités agréables pouvant avoir des
conséquences dommageables (dont conduite dangereuse).
Atteinte fonctionnelle significative
* si > 3 sx référence vers psychiatre

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39
Q

Quels sont les mesures non
pharmacologiques en dépression

A

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : 1ère ligne en traitement aigu et de maintien de la dépression
Thérapie interpersonnelle (TIP): 1ère ligne en traitement aigu de la dépression
Exercice et en monothérapie pour la dépression légère à modérée
Luminothérapie (1ère dépression à caractère saisonnier
Dière méditerranéenne
Réduction obésité abdominale
Cessation tabagique
Relaxation
Cessation ROH + drogues
Réseau social

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40
Q

Nomme les déterminants cognitifs et comportementaux de l’anxiété généralisé

A

Cognitifs :
Peur de l’incertitude
Inquiétudes excessives par rapport à plusieurs
événements ou activités
Pensées caractéristiques commençant par: « et si… »
Comportementaux : planification excessive, besoin d’être rassuré, faible tolérance au risque

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41
Q

Nomme les déterminants cognitifs et comportementaux de l’agoraphobie

A

Cognitifs : peur de rester pris

Comportementaux : Évitement des transports, des endroits ouverts (ex:
pont) ou fermé (ex: métro), des foules

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42
Q

Nomme les déterminants cognitifs et comportementaux du trouble de panique

A

Cognitifs :
Peur de faire une crise cardiaque
Peur de suffoquer
Hypervigilance par rapport aux Sx d’une attaque potentiel
Comportementaux :
Attaque de panique
Évitement des situations qui on provoqué ou peuvent provoquer des attaques de panique
Évitement des activités qui provoquent des Sx
semblables à une attaque de panique (ex: jogging)

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43
Q

Nomme les déterminants cognitifs et comportementaux de l’anxiété sociale

A

Cognitifs : peur d’avoir l’air ridicule / d’être jugé négativement

Comportementaux :
Évitement de situations sociales, préparation
excessive, tentative de cacher les signes physiques d’anxiété, de stress lorsque la personne ne peut éviter la situation stressante

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44
Q

Nomme les déterminants cognitifs et comportementaux de la phobie spécifique

A

Cognitifs : Peur d’un objet ou d’une circonstance en particulier
(environnement, animal, sang, injection, accident,
situation…)

Comportementaux : Évitement de l’objet ou des situations spécifiques

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45
Q

Nomme les déterminants cognitifs et comportementaux de l’anxiété séparation

A

Cognitifs :
Peur d’être séparé de la figure d’attachement
Peur qu’un malheur arrive à cette personne
Peur qu’un malheur m’arrive

Comportementaux : Évitement des situations où la personne d’attachement est absente

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46
Q

Nomme les déterminants cognitifs et comportementaux u mutisme sélectif

A

Cognitifs : Peur de parler à certaines personne (commence dans l’enfance)

Comportementaux : Incapacité à parler dans certaines situations (ex: à l’école, avec des étrangers)

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47
Q

Quel est le critère temporel du TAG

A

L’anxiété excessive doit être présente pendant plus de jour que le nombre de jours sans anxiété et > 6 mois
Ex > 16j/mois x > 6 mois

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48
Q

Facteurs de risque des troubles anxieux

A

-Interactions complexes entre des facteurs sociaux, psychologiques et biologiques
-Adversité
-Deuil
-TUS ou ROH
-Stress
-Maladies chroniques

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49
Q

Quels sont les manifestations clinique des troubles anxieux

A

-Palpitations cardiaques
-Pression sanguine élevée
-Tremblements
-Douleurs ou gène thoraciques
-Sensation d’être étouffé
-Sueurs abondantes
-Impression de vertige, d’instabilité, de tête vide
-Impression de syncope
-Nausées
-Étourdissements
-Engourdissements ou picotements
-Bouffées de chaleur ou des frissons
-Sentiment d’irréalité (déréalisation) ou d’être détaché de
soi (dépersonnalisation)
-Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
-Peur de mourir

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50
Q

Quels sont les complications des troubles anxieux

A

-Impacts sur la santé physique et psychologique,
-Hyperactivité du SNC
-TUS ou ROH
-Maladies chroniques

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51
Q

Quels sont les théèmes communs à chacun des trouble de la personnalité ?

A

Lien d’attachement
Estime de soi
Eros/Ethos

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52
Q

VRAI OU FAUX: La personnalité est une reflet du maintien d’un certain équilibre dans ce qui change sans cesse et qui permet d’accéder à la vie ordinaire ?

A

VRAI

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53
Q

Comment se construit une personnalité saine ?

A

Stabilité du lien affectif
Cadre parental adéquat
Besoin de sécurité
Dosage du développement de l’estime de soi
Équilibre entre les émotions négatives et positives
Exposition à des situations difficiles et capacité à s’adapter
Capacité de se contenir/se régulariser

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54
Q

Quels sont les différents troubles de la personnalité ?

A

TPL
Antisociale
Histrionique
Narcissique
Évitante
Dépendante
Schizoïde
Paranoïaque
Obsessionnelle-compulsive
Schizotypique

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55
Q

Quels sont les 3 cluster ?

A

Cluster A: Bizarre
- Schozoïde
- Schizotypique
- Paranoïde

Cluster B: Dramatique
- Histrionique
- Narcissique
- Limite
- Antisociale

Cluster C: Anxieux
- Évitant
- Dépendant
- Obsessionnel-compulsif

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56
Q

Quels sont les facteurs de risques des troubles de la personnalité ?

A
  • Exposition à des t4aumatismes dans l’enfance tel que laviolence et l’inceste
  • La violence verbale
  • Réactivité élevée et hypersensibilité, et influence exercée par les pairs
  • Comorbidité avec un autre problème de santé mentale tel que le TCA, troubles stress post-traumatique, anxiété, MAB
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57
Q

Quels sont les symptômes des troubles de la personnalité ?

A
  • Difficulté à s’entendre avec les autres. La personne peut être irritable, exigeante, hositle, craintive ou manipulatrice.
  • Les modes de comportement dévient de façon marquée des attentes de la société et demeurent constants avec le temps.
  • Le trouble affecte la pensée, les émotions, les relation interpersonnelles et le contrôle des impulsions.
  • Le mode de comportementest inflexible et se manifeste dans toutes sortes de situations.
  • Le mode de comprotement est stable ou de longue durée, et se déclare en enfance ou adolescence.
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58
Q

Qui fait le dx des troubles de la personnalité ?

A

IPSSM
Omnipraticien
Psychiatre

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59
Q

Quelle est la PEC des troubles de la personnalité ?

A

Psychothérapie –> Thérapie comportementale dialectique (forme de TCC)

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60
Q

Quel est le pronostic des troubles de la personnalité ?

A

Variable selon le trouble et la PEC

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61
Q

Quelle est la définition du TPL ?

A
  1. Effort importants pour éviter les abandons réels ou imaginés
  2. Présente un modèle de relations intenses et instables (idéalisation/dévalorisation)
  3. Trouble d’identité. Image de soi et sens des autres instables et marqués.
  4. Impulsivité dans deux zones qui sont potentiellement dommageables (jeu, dépenses, sexe, conduite automobile, boulimie).
  5. Comportement suicidaires récurrent (gestes, menaces ou automutilation).
  6. Instabilité affective (grande variabilité, dysphorie, irritabilité, anxiété).
  7. Sentiment chronique de vide.
  8. Crise de colère intense, inappropriée ou difficile à contrôler.
  9. Idées paranoïdes transitoires ou sévères symptomes de dissociation reliées au stress.
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62
Q

VRAI OU FAUX: Les TPL sont responsable de 20% des hospitalisations pscyhiatriques.

A

VRAI

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63
Q

VRAI OU FAUX: 80% des TPL auraient été abusés sexuellement dans l’enfance.

A

VRAI

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64
Q

Quels sont les mécanismes de défenses utilisés par les TPL (3) ?

A

CLIVAGE: Incapacité à percevoir les caractéristiques négatives et positives en même temps (tout est blanc, tout est noir, mode de pensée excessif/émotionnelle, filtre qui protège la personne)

IDENTIFICATION PROJECTIVE: Projeter sur un objet1personne des caractéristique du soi pour s’y reconnaitre (concept de psychanalyse, mécanisme de défense qui consiste à prendre possession de cet objet1personne dand un but de contrôle)

IDÉATION SUICIDAIRE

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65
Q

VRAI ou FAUX: Il n’y a pas seulement UN facteur de risque au TPL ?

A

VRAI

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66
Q

Quels sont les facteurs de risques du TPL ?

A

Facteurs environnementaux
Facteurs génétiques
Abus physiques ou psychologiques
Carence affective ou séparation tot dans l’enfance
Ont subi des événements stressants à l’adolescence ou adulte

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67
Q

Quelles sont les manifestation clinique du TPL ?

A

RAISONS DE CONSULTATION:
Menaces suicidaires
Crises relationnelles
Automutilation
Troubles affectifs
Troubles anxieux
Abus de substances
Troubles alimentaires

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68
Q

Quelles sont les complications du TPL ?

A

Comportements suicidaires 60-70%
Suicide: 8-10% des TPL. 33% des suicides complétés le sont par les TPL.
Mortalité précoce, tout cause: 18%.
Pas d’évidence que traitement et hospitalisation diminuent le taux de suicide. Peut aussi menerà régression.
Exacerbation aigue du risque chez les patients suicidaires chroniques:
1. Dépression majeure
2. Abus de substances
3. Congé de l’hopital
4. Stresseur récent (Habituellement relationnel)
5. État régressif important

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69
Q

Quelle est la PEC du TPL ?

A

Interventions à privilégier:
Clarification de la situation
Recentrer sur le présent
Renforcer la responsabilité
Encadrer et limiter
Distinguer les bons mécanismes d’adaptation des mauvais.
Augmenter les compétences (WTF??)
Renforcer l’Estime de soi
Travailler les comportements
Tenter d’éviter les hospitalisations

TRUC: TRACE D’ART

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70
Q

Quelles sont les erreurs dans la PEC TPL?

A

Empathie quand le client est inondé d’affect (ex: crise)
Confrontation provocatrice
Mettre l’accent sur le transfert
Interprétation des processus inconscients
Faire toute l’intervention longitudinale de l’histoire affective et sociale
Mettre l’accent sur les idéations suicidaires

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71
Q

Quelle est la PEC du TPL ?

A

Dans l’intervention auprès des personnes souffrant D’un trouble de personnalité limite, ce qui est gagnant: LE CADRE

L’intervention dois se faire de façon structurale et devrait viser de petits objectifs réalisables.

FAVORISER L’ESPOIR

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72
Q

Quels sont les 5 C dans la PEC du TPL ?

A

Contact: créer le lient d’attachement
Confort: Se sentir confortable dans une relation
Comprendre: ‘‘Acting out’’ vs mentaliser les solutions
Contenir: Tenir le cadre (garder le thème de l’entrevue)
Construire: réparation, sortir le sentiment de culpabilité. Pas de punition mais du renforcement.

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73
Q

Quelles sont les attitudes favorables des soignants pour la PEC du TPL ?

A

Empathie
Chaleur
Positivité
Congruence
Authenticité

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74
Q

Quelles sont les 3 avenues de traitements pour le TPL ?

A

Psychothérapie
Ressources spécialisées
Médication

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75
Q

Quel est le pronostic du TPL ?

A

RAPIDE si présence de facteurs favorisants:

Jeune âge
Absence d’histoire d’hospitalisation
Bonne histoire de travail
QI plus élevé
Absence de trant important d’anxiété
Présence de capacité à nouer des liens avec les autres
Présence de traites de comportement agréable

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76
Q

VRAI OU FAUX: Le taux de rémission est 7 fois plus rapide avec la psychothérapie que par l’évolution naturelle ?

A

VRAI

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77
Q

Quelles sont les particularités des troubles de la personnalité chez la personne âgée ?

A

Cristallisation de la personnalité au début de l’âge adulte
Certains TP diminuent avec l’âge, expérience de vie, maturité:
- Cluster A peu de changement
- Cluster B s’atténue
- Cluster C augmente

Exclure condition médicale,dlr, dysthyroïdie, TNC, Parkinson

Si début tardif, exclure TNC, cancer,iatrogénique, intox, cushing, stresseur psychosocial sévère

Si paranoïa de novo, exclure délirium, TNCM

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78
Q

Qu’est-ce qu’un état de crise ?

A

Une période relativement courte de déséquilibre psychologique chez une personne confrontée à un événement qu’elle perçoit et/ou vit comme étant dangereux qui représente un problème et/ou une menace pour elle, et qu’elle ne peut fuir ni résourdre avec ses mécanismes habituels d’adaptation et de solution de problèmes.

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79
Q

Quelle est la durée d’un état de crise ?

A

Élément déclencheur: 24-48h
Intervention de crise: 1h à une journée
- Personne plus réceptive au changement dans une période de souffrance intense
- Objectif: rtour au niveau de contionnement pré-crise, diminuer tension et anxiété, identifier aide à venir
Période de crise: 1h à 6 semaines

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80
Q

Qu’est-ce qu’un mécanisme d’adaptation ?

A

Façons conscientes ou insconscientes par lesquelles la personne règle les problèmes, se protège et maintien son équilibre dans la vie.

La personne reste fonctionnelle.

En crise, la personne na plus accès à ses intentions à ses mécanismes d’adaptation.

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81
Q

Quels sont les facteurs qui influencent le retour à l’équilibre ?

A

La perception de l’événement
Mécanisme d’adaptation
Le réseau de support

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82
Q

Quels sont les facteurs de risques du suicide ?

A

Hommes
Adolescents
Milieux défavorisés
Antécédents personnels ou familiaux
Maladies chroniques
Problèmes de santé mentale (dépression, MAB)
Isolement
Deuil non résolu
Abus de substances
Événements stressants récents

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83
Q

Quels sont les manifestations cliniques de la crise suicidaire ?

A

Sx physiques: sommeil perturbé, perte de poids ou d’appétit, maux physiques de toutes sortes, baisse d’énergie.

Sx comportementaux: changements dans les habitudes de vie, consommation (drogue, ROH, nourriture), impulsivité, passivité, négligence habituelle sur le plan de l’hygiène.

Sx psychologiques: anxiété, tension, tristesse, pleurs, pessimisme, repli sur soi, perte d’intérêt.

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84
Q

Quelles sont les éléments d’évaluation de la crise suicidaire ?

A

COQ (prochain 48h)
Moyens disponibles ?
Histoire personnelle de tentative de suicide ? Date de la dernière tentative ?
Antécédents familiaux de suicide ?
Contrat de non passage à l’acte accepté ?
Soutien social, présence d’un proche
Événements récents
Outil: SAD PRSONS

Centre de crise: numéro à connaitre par coeur 418-688-4240

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85
Q

Qu’est-ce que le score SADPERSONS ?

A

S: Sexe masculin
A: Age (< 19 ans ou > 45 ans)
D: Dépression
P: Tentative précédente
E: Exces d’alcool ou consommation de substance
R: Perte de la pensée rationnelle
S: Manque de soutien social
O: Plan organisé
N: No spouse
S: Sickness

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86
Q

Quels sont les résultats du score et les interventions associées (SADPERSONS) ?

A

Ce score est alors étalonné sur une échelle d’évaluation des risques comme suit:

0-4 faible: orienté avec support personnel et profesionnel
5-8 moyen: envisager référence psychiatrique urgente
9-10 haut: environnement protecteur immédiat

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87
Q

Quelles sont les complications de la crise suicidaire ?

A

Passage à l’acte
Suicide complété

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88
Q

VRAI OU FAUX: Si le niveau d’énergie est élevé et l’humeur basse, le risque suicidaire est élevé ?

A

VRAI

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89
Q

Quels sont les signes d’un patient avec énergie élevée et l’humeur faible ?

A

Irritable, impulsif
Ton de voix élevé
Agité
Dérange les autres pts dans la salle d’attente
Tachypsychie
Triste, anxieux
Sa vie n’est qu’une suite de nuages noirs

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90
Q

Quelle est la PEC de la crise suicidaire ?

A

Référene vers une ressource habileté à évaluer le risque suicidaire et danger imminent:
Centre de crise
Pech
811
CH

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91
Q

Quel est le pronostic de la crise suicidaire ?

A

Dépend de la PEC rapide
La crise est circonscrite dans le temps et dure en moyenne 4-6 semaines
Plus de 6 semaines il y a lieu de se questionner: sx, pathologie, chronicité

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92
Q

Quels sont les 3 critères pour l’application de la lois sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui ?

A

DANGER GRAVE: L’intention ou le comportement de la personne place VOLONTAIREMENT ou INVOLONTAIREMENT sa vie ou celle d’autrui en danger.

DANGER IMMÉDIAT:
- Soit que le comportement dangereux est PRÉVU au cours des prochaines heures;

Soit que le comportement dangereux n’est pas prévu au ccours des prochaines heures, mais que nouspossédions des motifs raisonnables de croire qu’il POURRAIT avoir lieu au cours des ces prochaines heures;

Soit qu’un comportement dangereux VIENT d’avoir lieu au cours des dernières heures

ABSENCE DE CONSENTEMENT:

Le danger grave et immédiat continue de prévaloir et la personne REFUSE toujrous d’être accompagnéeà un centre hospitalier. Car si la personne accepte de recevoir des soins, elle est alors volontaire et l’application de la Loi n’est plus nécessaire.

93
Q

Complète la phrase suivante :
Le TPL est un mode durable d’______ dans les __________, dans l’image de soi, ses _________ et une importante __________.

A

Mode durable d’INSTABILITÉ dans les RELATIONS INTERPERSONNELLES, dans l’image de soi, ses ÉMOTIONS et une importante IMPULSIVITÉ.

94
Q

Nomme moi les 3 méanismes de défense utilisés par un TPL

A
  • Clivage
    -Identification projective
    -Idéation suicidaire
95
Q

Le TPL est lié à une combinaison de facteurs de risque. Nomme moi 3 facteurs de risque possible relié à ce trb.

A

-FR environnementaux
-FR génétique
-abus physique ou psychologique
-Carence affective ou séparation tôt dans l’enfance
-Événement stressant à l’adolescence ou adulte

96
Q

Le TPL a des facteur favorisent le rétablissement rapide. nomme moi s’en 3

A

-Jeune âge
-Absence d’hospitalisation
-Bonne histoire au travail
-QI plus élevé
-Absence de trait d’anxiété
-Présence de trait de comportement agréable
-Présence de capacité à nouer des liens

97
Q

Nomme moi la principale complication d’un TPL

A

Comportement suicidaire

surtout si dépression majeure, abus substance, congé d’hopital, stresseur récent, état régressif.

98
Q

Ta tante, durant ton souper de Noël, te félicite pour ta réussite de tous tes cours théoriques de la maîtrise comme IPS PL. Elle te demande, évidemment, conseil.
Sa nouvelle bru est TPL. Elle te demande de lui nommer les tx possible lors de ce trb.
Nomme moi les 3

A

-Psychothérapie
-Ressources spécialisées
-Médication (sx anxieux vs dépressif)

99
Q

Comme professionnel qui rencontre une TPL, quelle est l’intervention la plus prioritaire à faire dès le début de la relation thérapeutique

A

Mettre un cadre

100
Q

Pas de question, juste révision sur les critères d’un TPL, il en faut au moins 5

A
  1. Efforts importants pour éviter les abandons réels ou imaginés.
  2. Présente un modèle de relations intenses et instables (idéalisation / dévalorisation).
  3. Trouble d’identité. Image de soi et sens des autres instables et marqués.
  4. Impulsivité dans deux zones qui sont potentiellement dommageables (jeu, dépenses, sexe, conduite automobile, boulimie).
  5. Comportement suicidaire récurrent (gestes, menaces ou automutilation).
  6. Instabilité affective (grande variabilité, dysphorie, irritabilité, anxiété).
  7. Sentiment chronique de vide.
  8. Crise de colère intense, inappropriée ou difficile à contrôlée.
  9. Idées paranoïdes transitoire ou sévères symptômes de dissociation reliées au stress.
101
Q

Vrai ou faux, pour avoir un dx de TDAH, l’enfant doit avoir une altération de son fonctionnement dans seulement une sphère de vie

A

faux, au moins 2 sphères de vie

102
Q

Lucie, durant le réveillon de Noël, vue que tu entres en stage bientôt, te demande les facteurs de risque de TDAH car elle s’inquiète pour son fils léo âgé de 11 ans.

Nomme moi 3 facteurs de risque du TDAH

A

-Génétique +
-Prématurité
-Consommation de substance durant la grossesse
-Activité humaine : pollution de l’air et de l’eau, contamination des aliments par pesticides

103
Q

nomme moi 3 symptômes d’inattention dans le TDAH

A

-oublis fréquents
-se laisse facilement distraire
-perd souvent des objets
-évite les tâches demandant un effort mental soutenu
-a du mal à s’organiser
-ne parvient pas à mener à terme ses tâches
-ne se conforme pas aux consignes
-a du mal à soutenir son attention

104
Q

nomme moi 3 complications possibles r/a un TDAH

A

-TUS ou ROH
-dépression
-anxiété
-comportement à risque

105
Q

outre la médication, nomme moi les 2 tx non-pharmaco du TDAH vu en classe

A

-Activités physiques
-Adaptation au domicile/milieu enseignement/milieu du travail

106
Q

Vrai ou faux, lors de psychose, on y retrouve que des sx positifs

A

vrai

107
Q

Nomme moi les sx positifs de la schizophrénie (3)

A

-Hallucination
-Idées délirantes
-Désorganisation de la pensée et du comportement

108
Q

Nomme moi 3 facteurs de risque de la schizophrénie

A

-Avoir un parent atteint de la maladie
-exposition à un virus
-exposition à des stress environnementaux
-Consommation

109
Q

vrai ou faux, les sx positifs de schizophrénie sont plus difficile à traiter que les sx négatifs

A

faux, sx négatif + difficile à traiter

110
Q

nomme moi 3 sx négatifs de la schizophrénie

A

-réduction des activités
-perte de l’entregent
-diminution de l’expression émotionnelle (apathique)
-Perte des activités intellectuelles (prob de concentration/mémoire)

111
Q

outre les sx positifs et les sx négatifs, un schizophrène peut avoir d’autres sx/trb, lesquels (3)

A

-sx cognitifs
-trb anxiété et humeur
-trb métabolique

112
Q

nomme moi les 3 complications pour une personne schizophrène

A

-dysfonctionnement social, personnel et professionnel
-suicide
-violence

113
Q

critère de schizophrénie dsm-5: révision

A

A. Deux (ou plus) des symptômes suivants ont été présents une
partie significative du temps pendant une période d’un mois
(ou moins si traités avec succès). Au moins l’un d’entre eux doit
être (1), (2) ou (3)
1.Des idées délirantes.
2.Des hallucinations
3.Un discours désorganisé (par exemple, fréquent
déraillement ou incohérence).
4.Un comportement excessivement désorganisé
ou catatonique
5.Des symptômes négatifs (c’est à dire, expression
émotionnelle diminuée ou avolition

114
Q

à quoi s’expose les pt sous antipsychotique

A

syndrome métabolique

sv, poids, taille, IMC, TT q 3-6 mois

115
Q

nomme moi 3 facteurs favorable à bon pronostic de la schizophrénie

A

-Bon fonctionnement pré-sz
-apparition tardive et/ou soudaine de la maladie
-ATCd fam -
-Peu de sx négatif
-psychose de courte durée

116
Q

nomme moi 3 facteurs mauvais à un bon pronostic de la schizophrénie

A

-apparition à jeune âge
-mauvais fonctionnement pré-sz
-ATCD FAM+
-Bcp de sx -
-Psychose de longue durée

117
Q

VRAI ou FAUX. La dépendance est une maladie chronique primaire du circuit de la récompense, de la motivation, de la mémoire et des circuits associés.

A

VRAI

118
Q

Outre la neurobiologie des circuits de la récompense, qu’est ce que la dépendance englobe-t-elle également?

A
  • Facteurs génétiques
  • Facteurs environnementaux
  • Résilience de chaque individu
  • Interactions entre chacun de ces facteurs
119
Q

VRAI ou FAUX. La dépendance est seulement un problème de comportement.

A

FAUX, ce n’est pas qu’un problème de comportement.

120
Q

Selon ASAM, la dépendance est caractérisée par 5 choses. Nommez moi s’en 2.

A

La dépendance est caractérisée par
- L’incapacité à maintenir l’abstinence
- La difficulté à contrôler son comportement
- La présence d’envies irrépressibles (craving) pour la drogue ou les expériences avec potentiel de « récompense »
- Une diminution de la reconnaissance de problèmes significatifs relié à son comportement ou à ses relations interpersonnelles
- Une réponse émotionnelle dysfonctionnelle

121
Q

Nommez moi 5 des 10 substances qui sont inclut selon le DSM-V dans les critères du trouble d’utilisation et ceux de troubles induits par la substance: intoxication, sevrage et autres troubles spécifiques.

A

Alcool
Caféine
Cannabis
Hallucinogènes
Inhalants
Opioïdes
Sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques
Stimulants
Tabac
Autres substances ou substances inconnues

122
Q

VRAI ou FAUX. Selon le DSM-V, le diagnostic du TUS peut être posé si on retrouve au moins 2 des 11 critères et de manières continue sur 12 mois.

A

VRAI

123
Q

En TUS lorsqu’on parle du continuum de sévérité, dites moi les caractéristiques d’un trouble léger, d’un trouble modéré et d’un trouble grave.

A

Trouble léger: présence de deux ou trois symptômes
Trouble modéré: présence de quatre ou cinq symptômes
Trouble grave: présence de six symptômes ou plus.

124
Q

VRAI ou FAUX. Le critère de consommation récurrente menant à une incapacité à remplir ses principales obligations est plus difficile à voir chez la personne âgée.

A

VRAI. Les PA n’ont peut-être pas les mêmes obligations liées au rôle que les adultes plus jeunes en raison des changements de stade de vie, comme la retraite. Les obligations liées au rôle qui sont plus courantes dans les stades ultérieurs de la vie sont de prendre soin d’un conjoint ou d’un parent malade, comme un petit-enfant.

125
Q

VRAI ou FAUX. L’abandon ou la diminution d’activités sociales, professionnelles ou récréatives en raison de l’usage de substance est facilement observable chez la PA.

A

FAUX. Qu’elles prennent ou non des substances psychoactives, les PA peuvent pratiquer moins d’activité, ce qui rend le dépistage plus difficile.

126
Q

VRAI ou FAUX. Le critère d’augmentation de la tolérance est rarement présent chez la PA.

A

VRAI. Étant donné que les PA sont plus sensibles aux effets des substances psychoactives à mesure qu’elles vieillissent, leur tolérance peut sembler avoir diminuée plutôt qu’augmenter.

127
Q

VRAI ou FAUX. Il existe des similitudes au niveau de l’héritage génétique, des choix personnels et des facteurs environnementaux entre la dépendance aux drogues, la diabète de T2, l’hypertension et l’asthme, ce qui en fait tous des maladie chronique.

A

VRAI. Les taux de rechutes en ce qui a trait au besoin de consultation médicale sur un an de suivi sont également similaire.

128
Q

Qui suis-je? Je suis quelques choses qui agit sur le psychisme en modifiant le fonctionnement mental et qui entraine des changements dans la perception, l’humeur, la conscience, le comportement et diverses fonctions physiques et psychologiques

A

Substances psychoactives

129
Q

Qui suis-je? Je suis la consommation d’une ou de plusieurs substance(s) psychoactive(s) qui n’entraîne ni complication pour la santé, ni conséquences néfastes pour soi ou pour les autres.

A

L’usage

130
Q

Qui suis-je? Je suis l’état consécutif à la prise d’une substance psychoactive et entraînant des perturbations de la conscience, des facultés cognitives, de la perception, du jugement, de l’affect ou du comportement. Je suis liée à une prise récente.

A

L’intoxication

131
Q

Qui suis-je? Je suis une consommation susceptible de provoquer des dommages physiques, psychologiques, économiques, judiciaires ou sociaux pour le consommateur et pour son environnement immédiat ou lointain. L’usage se poursuit malgré les problèmes associés, difficulté à se passer de la substance pendant plusieurs jours, mais pas de dépendance.

A

L’abus ou l’usage à risque

132
Q

Qui suis-je? Quand on ne peut plus se passer de consommer une substance sans éprouver de souffrances physiques ou psychologiques.

A

Le dépendance

133
Q

Qui suis-je? Désir obsédant d’en reprendre (craving).
Malaise, angoisse pouvant aller jusqu’à la dépression
Une des principales causes de la rechute.

A

Dépendance psychologique

134
Q

Qui suis-je? Quand l’organisme s’est adapté à la présence continue d’une substance à une certaine concentration.

A

Dépendance physique

135
Q

Qui suis-je? Conséquence de l’arrêt de la prise d’une substance de manière brutale ou progressive.

A

Syndrome de sevrage (état de manque)
Exemples :
Opiacés = douleurs
Alcool, certains médicaments barbituriques, benzos = tremblements, convulsions

136
Q

Qui suis-je? Une diminution de la réponse à une substance utilisée de façon répétée. Pour obtenir le même effet, la dose doit être augmentée.

A

Tolérance

137
Q

Qui suis-je? Processus qui consiste à sevrer une personne d’une substance psychoactive spécifique. Arrêt de consommation.

A

Désintoxication

138
Q

Qui suis-je? Multiplication des produits…et amplification des dangers.

A

Polyconsommation
Exemples :
Alcool, café et cigarette
Héroïne et cocaïne (speedball)
Cannabis, tabac et alcool
PCP (± LSD) et cannabis
Ecstasy (MDMA) et médicaments psychothérapeutiques

139
Q

VRAI ou FAUX. 7 verres standards par semaine augmente radicalement les conséquences de cancer du côlon et du seins, ainsi que des maladies du cœur ou un AVC.

A

VRAI

140
Q

VRAI ou FAUX. Les femmes ont plus de risque d’être atteinte d’un TUS que les hommes.

A

FAUX

141
Q

Quelle est la drogue la plus consommée au Québec et au Canada?

A

Cannabis

142
Q

Qu’est-il important de questionner lorsqu’une personne nous mentionne prendre du cannabis à des fins médicales?

A

On doit se méfier, car il y a beaucoup d’autodiagnostic, donc questionner si vrai dx

143
Q

Quels sont les médicaments à risque d’usage problématique, tel qu’un surdosage.

A

Analgésique opiacés
Stimulants (EX : TX TDAH)
Tranquilisant / sédatifs (EX : Benzo, flexéril)

144
Q

Nommez moi 2 des populations les plus à risque d’être UDIV

A

Autochtones
Jeune de la rue
Détenus
Travailleurs du sexe

145
Q

Nommez moi deux des trois caractéristiques des UDI

A
  • 3/4 sont des hommes, âge moyen de 35 ans
  • Chez les femmes, âge moyen est de 30 ans
  • La moitié seulement de ces personnes ont réussi des études secondaires, comparativement à trois sur quatre au sein de la population québécoise
146
Q

Qu’est ce qui est à prévoir en lien avec le TUS chez les PA (à venir)?

A

Augmentation des PA qui développent un TUS avec le vieillissement des babyboomers

147
Q

L’usage de substances au Canada affecte économiquement trois systèmes, quels sont-ils?

A
  • Perte de Productivité
  • Soins de Santé
  • Justice Pénale
148
Q

Nommez moi 6 clientèles à risque de développer un TUS

A
  • Personnes en situation d’itinérance
  • Jeunes des centres jeunesses
  • HARSAH
  • Personnes ayant des problèmes de santé mentale
  • Personnes âgées (poly-pharmacodépendance)
  • Premières nations
  • Personnes incarcérées
  • Travailleurs du sexe
  • Personnes présentant des douleurs chroniques non soulagées
  • Personnes avec des ATCD familiaux
149
Q

Quel neurotransmetteur est libéré par la substance et qui entraine un sentiment de plaisir

A

Dopamine

150
Q

VRAI ou FAUX. L’usage prolongé de drogues
affecte profondément le
cerveau de façon durable. Se sont des changements observables seulement au niveau fonctionnel, mais ne touche pas la structure.

A

FAUX. Ces changements sont la
fois structuraux et fonctionnels.

151
Q

Quels sont les deux facteurs prédisposants pour le TUS

A
  • ATCD familiaux de problèmes psychopathologiques
  • Avoir un DX de trouble mental : 2x plus de risque TUS-alcool, 4x plus de risque TUS-droguess
152
Q

Nommez moi 5 facteurs de risques individuels du TUS.

A
  • Facteurs génétiques et neurobiologiques
  • Sexe (H > F)
  • Tempérament difficile durant l’enfance
  • Traits de personnalité
  • Comportements antisociaux ou agressifs
  • Avoir subi de la violence physique, psychologique ou sexuelle
  • Exposition au stress au cours de la vie.
  • Comorbidités (TDAH dans l’enfance, impulsivité, troubles affectifs, trouble de l’anxiété, trouble de l’humeur)
    -Initiation précoce à la consommation
153
Q

Nommez moi 4 facteurs de risque au TUS liés à l’environnement

A
  • Facteurs socioculturels (EX : Immigration, marginalisation, situation sociale précaire)
  • Facteurs familiaux (EX : Isolement social, dysfonctionnement, conflits, manque de proximité avec les parents, attitude des parents face à la consommation de substances, disponibilité des produits, exposition de l’enfant aux conduites d’usage de substances)
  • Présence de troubles mentaux chez les parents
  • Groupe de pairs
  • Adolescence
  • Évènement de la vie et exposition au stress
  • Présence de PTSD et autres traumatismes dans l’enfance
154
Q

Nommez moi 4 facteurs de risque du TUS chez la personne âgée.

A
  • Effets du vieillissement
  • Différences liées au sexe
  • Changements physiologiques et psychologiques
  • Stigmatisation
  • Déficit cognitif
  • Solitude
  • Prescriptions
  • Abus des ainés
155
Q

Nommez moi 5 facteurs de protection du TUS

A
  • Tempérament positif chez un enfant
  • Aptitudes sociales adéquates
  • Bonne capacité de résoudre des problèmes alliés à un sentiment de compétence personnelle
  • Bonne estime de soi, la confiance, la connaissance et l’épanouissement de ses domaines d’excellence.
  • Attachement parent-enfant, bénéficier d’un soutien familial adapté.
  • Bon environnement familial/réseau de soutien à l’extérieur de la famille/ présence d’un adulte important ou d’un pair aidant
  • Avoir un sens aigu de la participation à la vie familiale et de son implication dans celle-ci.
  • S’impliquer intensément dans la communauté.
  • Manifester de l’attachement à un modèle adulte sobre et ne consommant pas de substance.
  • Un niveau d’intelligence élevé.
  • L’acquisition d’habiletés sociales, la capacité de choisir et de devenir autonome, une bonne aptitude à résoudre les problèmes, des stratégies d’adaptation efficaces.
  • La qualité de la compétence émotionnelle.
156
Q

Quelles sont les trois composantes de la Loi de l’effet?

A

CONTEXTE de consommation, l’ambiance, relation avec les autres ou les conflits.
La SUBSTANCE utilisée, la quantité, la qualité, la fréquence de l’occasion, la rapidité de la consommation, le mode d’administration, la combinaison avec d’autres produits.
Les caractéristiques de l’INDIVIDU, son âge, son sexe, la taille, le poids, l’état physique de la personne (fatigue, comorbidités, stress), l’état d’esprit, l’humeur.
= EFFET

157
Q

Quels sont les avantages de la consommation dans la vie d’une personne?

A
  • Soulage le mal de vivre
  • Aide à dormir
  • Diminue anxiété
158
Q

Quels sont les avantages de l’absence de la consommation dans le vie d’une personne?

A
  • Réduit les conflits relationnels
  • Permet d’avoir plus d’argent
159
Q

Quels sont les désavantages de l’absence de la consommation dans le vie d’une personne?

A
  • Cause plus d’angoisse et d’éléments dépressifs
  • Provoque isolement social si les amis consomment
160
Q

Quels sont les désavantages de la consommation dans la vie d’une personne?

A
  • Augmente conflits avec les proches
  • Créer une dépendance physique
161
Q

Que suis-je. J’entraine un ralentissement des fonctions psychiques.

A

Les dépresseurs du SNC (alcool, somnifères, opiacés, GHB…)

162
Q

Que suis-je? J’entraine de la stimulation.

A

Les stimulants du SNC (Amphétamines + dérivés, cocaïne, caféine et nicotine)

163
Q

Que suis-je? J’entraine des perturbation / altération, des hallucinations.

A

Les perturbateurs du SNC (Cannabis et dérivés, hallucinogènes (LSD, ecstasy, PCP), Kétamine)

164
Q

Qui suis-je? Je suis les médicament utilisés comme thérapie des troubles mentaux.

A

Les médicaments psychothérapeutiques (Anxiolytiques, sédatifs, antidépresseurs, antipsychotiques…)

165
Q

Qui suis-je? Je suis les drogues utilisés pour la performance sportive.

A

Les androgènes et stéroïdes anabolisants (testostérone, androgel, andriol…)

166
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation d’alcool et de GHB.

A

Effets : Diminution de la vigilance, des réflexes et de l’attention, Désinhibition, Euphorie, Confusion mentale, Perte de coordination motrice, déshydratation

Danger :
Fortes doses: hypothermie, inconscience, absence de réflexe, dépression respiratoire, coma, anesthésie, mort
Agressivité et violence, Perte de contrôle de soi, Arythmie, AVC, HTA, Cancer, Atteinte hépatique, cérébrale, rénale et pancréatique, Vieillissement prématuré
Interactions avec d’autres substances ex: cocaïne
Dépendance et sevrage physique et psychologique

167
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation d’opiacés.

A

Effets : Analgésie puissante, Euphorie
relaxation, Anxiolytiques et antidépressifs, Somnolence, Myosis, diminution rythme respiratoire
Ralentissement psychomoteur

Danger : Détresse respiratoire, Coma et mort
Dépendance psychologique et physique, Effets sur plusieurs systèmes, Risque de transmission ITSS
Hypotension, bradycardie, Dépendance et sevrage physique et psychologique, Programme de substitution (ex: mtd, suboxone et Naomi)

168
Q

VRAI ou FAUX. Le fentanyl est 40x plus puissante que l’héroïne et 100X plus puissante que la morphine.

A

VRAI.
Elle est vendu sous forme de poudre et peut également être incorporée à d’autres drogues ex: cocaïne, xanax et héroïne

169
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation de benzodiazépines.

A

Effets : Relaxation, Diminution de la tension, Diminution de l’anxiété, Désinhibition

Dangers : Somnolence, confusion, Perte de conscience ou altération de l’état de conscience, Hypotension, Détresse respiratoire, mort
Dépendance et sevrage physique et psychologique

170
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation de la cocaïne.

A

Effets : Euphorie et gain d’énergie, Augmentation des perceptions sensorielles, Accroissement de la confiance en soi, Sentiment de puissance physique, sexuelle et intellectuelle, Suppression de l’appétit, fatigue et douleur, Mydriase, Augmentation du rythme cardiaque, tension et rythme respiratoire, Tics nerveux

Dangers : Agitation et anxiété, Hyperthermie, Problèmes cardiovasculaires, Courte durée d’action
Prise simultanée de d’autres substances comme l’alcool, Psychose toxique/paranoia, Malnutrition, trouble du sommeil, Idées délirantes de persécution,
Violence, Risque de transmission ITSS, Atteinte de tous les systèmes, Dépendance psychologique élevée

171
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation des amphétamines.

A

Effets : Similaires à la cocaïne mais de plus longue durée et plus puissants.
Augmentation de l’énergie et de l’activité psychomotrice, Euphorie, Suppression de l’appétit et de la fatigue, Augmentation de la vigilance et mémoire, Sensation d’être invincible

Dangers : Épuisement des neurotransmetteurs, Dommages cérébrovasculaires. Psychose, délire de grandeur ou de persécution. Hostilité, violence.
Agitation, irritabilité, perturbation de l’humeur, impulsivité, paranoïa.
Problèmes cutanés, Anorexie, Problèmes cardiovasculaires. Hyperthermie
Interactions avec d’autres substances ex: antidépresseurs (variation de PA)
Dépendance psychologique élevée

172
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation des cathinones (sels de bain).

A

Effets : Ressembles à la cocaïne et amphétamines.
Vigilance accrue, Euphorie, excitation, Agitation, Libido augmentée, Perte d’appétit, Insomnie.
Augmentation de la tension, rythme cardiaque et respiratoire

Dangers : Convulsions, Arythmie, Hyperthermie, Douleur thoracique, Panique, Psychose, violence, hallucinations, Mort, Insuffisance rénale/rhabdomyolyse

173
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation de cannabis.

A

Effets : Euphorie, Ralentissement psychomoteur, Diminution mémoire à court et long terme, Yeux rouges, sécheresse bouche, hypoglycémie (‘trip bouffe’), ↑RC et ↓PA, Augmentation de l’appétit

Danger : Anxiété, Psychose et crise panique, Somnolence, désorientation, Dépersonnalisation, Syndrome hyperhémèsecannabinoïde, Hallucinations, paranoïa
Peu de surdosage, Syndrome amotivationnel
Diminution de l’attention, de la mémoire à court terme
Problèmes respiratoires, cardiaques
Dépendance modérée psychologique et physique

174
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation de MDMA.

A

Effets : Euphorie, amplification des émotions et distorsions des perceptions sensorielles, plaisir et stimulation, Hypersensualité, Déshinibition
Augmentation de la tension artérielle, température et rythme cardiaque
Bruxisme, Diminution de l’appétit, insomnie

Dangers : Paranoïa, psychose toxique, hallucinations,
Hyperthermie, Insuffisance rénale et rhabdomyolyse
Arythmie, HTA, Déshydratation
Trouble du sommeil, Précipitations de troubles de santé mentale, Diminution de la mémoire
Dépendance modérée psychologique

175
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation des champignons magiques.

A

Effets : Distorsions visuelles et auditives de l’espace et du temps, Augmentation des expériences sensorielles, Mydriase, Anxiété, panique, Agitation,
Augmentation du rythme cardiaque et de la respiration

Dangers : Psychoses, Confusion, Précipiterait les troubles psychiatriques, flashback, Rarement fatal,
Dépendance psychologique

176
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation de la kétamine.

A

Effets : Altération des sens, Euphorie, Désinhibition sociale, Augmentation du désir, Ralentissement psychomoteur, Changements des perceptions sensorielles, HTA et augmentation du rythme cardiaque

Dangers : Anesthésie, Perte de conscience, confusion,
Sédation prolongée, Dissociation, Paranoïa
Dépression respiratoire, Décès
Troubles urinaires

177
Q

Nommez moi 2 effets et 3 dangers de la consommation de LSD.

A

Effets : Distorsion du temps et sensorielle, Changement d’humeur rapide, Hallucinations visuelles

Dangers : Distorsion de l’image corporelle, psychose, hallucinations
Anxiété, confusion, peur de se désintégrer, panique
Flashback à long terme
État paranoïde même après une seule utilisation

178
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation de PCP.

A

Effets : Augmentation de l’énergie et force
Dissociation, Euphorie/Dysphorie
Discours incohérent, Changement sensoriels et de perceptions, mydriase

Dangers : Hallucinations, psychoses, Dépression,
Idées suicidaires, violence, Troubles délirants
Atteinte cognitive, perte de mémoire, Dysarthrie

179
Q

Nommez moi 3 effets et 3 dangers de la consommation de stéroïdes.

A

Effets : Augmenter capacités physiques et mentales lors d’entraînements sportifs.
Augmentation masse et force musculaire et poids
Augmentation de l’agressivité et de la motivation à l’entrainement
Augmentation de l’endurance physique et résistance à la fatigue
Récupération plus rapide après l’exercice

Dangers : Arrêt de croissance (ado)
Troubles MSK, hépatiques, cardiovasculaires, acné, troubles nerveux
Chez les femmes: hirsutisme, masculinisation de la voix et du corps, alopécie, atrophie des seins et de l’utérus, hypertrophie du clitoris, irrégularités menstruelles, aménorrhée ou oligoménorrhée, ménopause précoce
Chez l’homme: Gynécomastie, atrophie des testicules, diminution libido, baisse de la fertilité et impuissance
Dépendance psychologique et physique. Risque de développer toxicomanie

180
Q

Nommez moi les 6 différents mode d’administration de drogues.

A

Injection IV
Sniff
Fumée
Inhalée
Ingestion
Intra-rectal

181
Q

L’usage de substances entrainent des complications qui touchent l’ensemble des systèmes, nommez moi s’en 5.

A
  • Surdoses
  • Problèmes cardiovasculaires (IDM, endocardite, MCAS)
  • Problèmes respiratoires (TB, MPOC)
  • Infection de la peau et tissus mous (Cellulite)
  • Concomitance avec santé mentale
  • Infectieux (Ostéomyélite, septicémie, VHC, VIH, autres ITSS)
  • Douleur chronique
  • Cirrhose
  • Troubles concomitants.
    Et plus encore…
182
Q

Nommez moi 3 outils d’évaluation du TUS

A

PAWSS, CIWA, ASSIST, AUDIT, Caine…

183
Q

Nommez moi 10 symptômes physiques qu’on pourrait retrouver chez la personnes âgées qui devrait nous faire penser à un sevrage.

A
  • Problèmes de sommeil, changement observable des habitudes de sommeil, fatigue, malaise ou somnolence diurne inhabituel, sédation apparente…
  • Déficit cognitif, troubles mémoires ou concentration, désorientation ou confusion.
  • Convulsions, malnutrition, atrophie musculaire
  • Anomalies de la fonction hépatique
  • Irritabilité persistance et changement d’humeur, dépression ou anxiété.
  • Plaintes inexpliquées au sujet d’une douleur chronique ou d’autres affections somatiques.
  • Incontinence, rétention urinaire, difficulté à uriner.
  • Mauvaise hygiène et autonégligence.
  • Fébrilité et agitation inhabituelles
  • Plaintes au sujet d”une vision floue ou d’une sécheresse buccale.
  • No / Vo, troubles GI inexpliquées
  • Modification des habitudes alimentaires.
  • Trouble de l’élocution
  • Tremblements, mauvaise coordination motrice, démarche trainant
  • Chutes fréquentes et ecchymoses inexpliquées
184
Q

Vous rencontrez Léon qui a un TUS. Nommez les éléments importants à valider avec lui sur son patron de consommation.

A
  • Quantité, fréquence
  • Moment de la dernière consommation
  • Contexte et conséquences de la consommation
  • ATCD et objectifs de TX ainsi que préférences par par rapport aux éléments du TX.
  • Présences ou ATCD d’autres problèmes de santé physique ou mentale, y compris les signes de dépression ou les idées suicidaires.
  • Environnement social
  • Facteurs de risque de complications liées au sevrage.
185
Q

Le mésusage de l’alcool pourrait âtre évalué avec quelle échelle validée?

A

AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test) ou l’outil de dépistage et d’évaluation du besoin d’aide concernant l’alcool (DÉBA-Alcool)

186
Q

Le mésusage d’autres substances psychoactives pourrait être évalué avec quel outil?

A

L’outil ASSIST (Alcohol, Smoking and Substance Involvment Screening Test)

187
Q

Quelles sont les analyses de laboratoire à demandé sans fautes lors d’investigations pour un TUS. Et quelles sont celles à ajouter aux besoins selon la situation clinique?

A

Bilan de base : FSC, INR, ions, bilirubine totale, AST, ALT, phosphatase alcaline, albumine, créat, glucose, mg
Au besoin selon les situations cliniques :
* Pour les femmes en âge de procréer : H-HCG
* En présence de facteurs de risque : Hépatite B + C, VIH, syphilis

  • Un test de dosage de la GGT pourrait parfois être considéré pour complémenter évaluation de la consommation alcool.
  • Considérer un test de toxicologie urinaire uniquement en cas de forte suspicion de mésusage d’autres substances.

Début du TX ne devrait pas être retardé si on suspecte sevrage et que résultats labo ne sont pas encore disponible

188
Q

Lors d’un sevrage aigu à l’acool, quels sont les SX observées dans chaque niveau?

A

Niveau 1 : Symptômes découlant d’une hyperactivité du sytème nerveux autonome (Insomnie, tremblements, anxiété légère, céphalées, diaphorèses, palpitations, troubles GI (no/vo, anorexie)
- Temps d’apparition = 6 à 12h
- Durée de 24 à 48h

Niveau 2 : Niveau 1 + hallucinations le plus souvent visuelles, mais parfois aussi tactiles ou auditives
- Temps d’apparition = 12 à 24h
- Durée de 24 à 48h

Niveau 3 : Niveau 2 + Convulsions peu nombreuses de type tonico-clonique (2 à 4 crises)
- Temps d’apparition = 12 à 48h
- Récidives se produisant dans les 6h suivant la première crise et se limitant à 2-4 crises.

Niveau 4 : Delirium Tremens (désorientation, confusion, hallucinations, fièvre, hyperactivité du système nerveux autonome)
- Temps d’apparition = 2 à 5 jours
- Durée = 3 à 5 jours
- Taux de mortalité de 15%

189
Q

Quelle est la prise en charge du TUS alcool?

A
  • Maintien de l’abstinence
  • Sevrage :
    En Ambulatoire : Fractionnement des doses + fréquence élevée des services à la pharmacie (à la journée) pour éviter abus ou détournement des benzos.
    Corridor de services avec intervenants en communautaire pour aller voir à domicile et évaluer le patient.
190
Q

Lors de la prise en charge d’un sevrage d’alcool, dans quels cas un traitement pharmacologique doit être administré?

A

Doit être administré en présence :
D’un syndrome de sevrage actif de modéré à sévère OU
D’un risque élevé de complications lies au sevrage.

191
Q

Lors de la prise en charge d’un sevrage d’alcool, dans quels cas un traitement pharmacologique devrait être envisagé?

A

Devrait être considéré en présence :
D’un faible risque de complications liées au sevrage ET
D’un syndrome de sevrage actif léger OU
D’un risque de développer un syndrome de sevrage à l’arrêt ou à la réduction de la consommation.

Pour ces personnes, une PEC en milieu ambulatoire devrait être considérée.

192
Q

Nommez moi 4 prédicteurs d’un sevrage important.

A
  • Présence d’un syndrome de sevrage actif modéré ou sévère lors de la présentation.
  • ATCD de sevrage sévère ou de complications liées au sevrage (EX : Hallucinations, convulsions, delirium tremens)
  • Sevrage antérieurs multiples, surtout si rapprochés.
  • Personnes de plus de 65 ans.
  • Hyperactivité marquée du SNA (EX : Tachycardie, diaphorèse, HTA)
  • Présence de comorbidités physiques ou médicales ou de TCC
  • Dépendance physiologique aux benzodiazépines ou autres agents GABAergiques.
  • Consommation concomitante d’autres substances psychoactives.
193
Q

Quels sont les médicaments utilisées pour le sevrage?

A
  • Gabapentine
  • Benzo (Diazépam, Lorazépam)
194
Q

Quelles sont les 3 étapes du processus d’un sevrage en ambulatoire?

A
  1. Dépister et sensibiliser :
    - Investigations (ex: Bhcg, FSC, INR, bilan rénal et hépatique, albumine, glycémie, DDR, vit D, ITSS. PRN: Fib-4, APRI, echo, TDM)
  2. Évaluer, effectuer le sevrage et réévaluer (durée habituelle de 7-10 jours en externe)
  3. Évaluer et favoriser le maintien de l’abstinence (prévention des rechutes)
195
Q

VRAI ou FAUX. Il existe de la médication pour maintenir l’abstinence lors de sevrage d’alcool.

A

VRAI.
La Naltrexone (1er choix)
L’Acamprosate, la Gabapentine et le Topiramate (2e choix)
***Suivi du bilan hépatique important.

196
Q

Quelles sont les particularités du sevrage de benzodiazépines?

A
  • Anxiété / stress
  • Parfois convulsions
  • Traité avec benzo
197
Q

Qu’arrive-t-il si le sevrage aux barbituriques n’est pas traité.

A

Mort.
Sevrage ressemble à lui de l’alcool.

198
Q

Quelles sont les particularités des la prise en charge d’un sevrage chez la personne âgée? Nommez en 4

A
  • Adapté à l’âge et au genre
  • Thérapie de soutien, TCC
  • Implication des pairs, familles (facultatives)
  • Documents rédigées en gros caractère
  • Adaptés aux déclins et déficits sensoriels
  • Personnel spécialisé avec PA
199
Q

Le traitement de substitution,
En quoi ça consiste?
Pour quelle(s) substance(s)?
Quelle(s) molécule(s) sont utilisée(s)?
Selon quelle approche?

A

En quoi ça consiste? Atténuer les conséquences négatives lié à l’usage d’une substance plutôt qu’éliminer le comportement à tout prix pour maximiser la rétention au traitement.

Pour quelles substances? Opioïdes

Quelles molécules sont utilisées? Thérapie de remplacement avec méthadone et le buprinophrine-naloxone (à privilégier) et ce même chez la femme enceinte. Ajout d’une proposition d’aide et de thérapie.

Selon quelle approche? Approche de réduction des méfaits

200
Q

VRAI ou FAUX. L’IPS peut prescrire un traitement par agonistes opioïdes (TAO).

A

VRAI, depuis 2020.

201
Q

Nommez moi 8 exemples de stratégies de réduction des méfaits.

A
  • Fourniture de matériel (ex: pipe à crack, condoms);
  • Traitements de substitution, prescription;
  • Bandelettes de dépistage de fentanyl;
  • Services de vérification de substances
  • Sites de consommation supervisée
  • Information / Éducation;
  • Naloxone;
  • Travail Par et Pour les usagers;
  • Distribution de trousse de naloxone dans les OC et pharmacie;
  • Programme d’aide pharmaco à l’arrêt tabagique;
  • Rx pour prévention des rechutes ROH;
  • Tolérance zéro, Opération Nez Rouge;
  • Contraception;
  • Dépistage ITSS;
    ETC.
202
Q

La réduction des méfaits se fait autant aux niveaux sociaux, sanitaires, psychologiques et économiques. Nommez moi 1 exemple pour chacun.

A

Sociaux : Diminution de la criminalité, nuisances voie publique et défense des droits de la personne. Rejet, marginalisation, isolement, exclusion des consommateurs.

Sanitaires : Prévention des infections (VIH, hépatite B et C), des surdoses, des accidents et des décès.

Psychologiques : Aide et soutien à la personne en difficulté et à son entourage. Troubles mentaux

Économiques : Diminution des couts reliés aux soins, réinsertion sociale et services de placement, perte de productivité, justice pénale

203
Q

Nommez moi 5 barrières au traitement des personnes vivants avec un TUS.

A
  • Intervention en silos
  • Absence de communication entre les services
  • Raconter son histoire à chaque fois
  • Période d’attente
  • Manque de places disponibles
  • Perte de motivation
  • Corridors de services
  • Étiquettes/sentiment d’être jugé
  • Pas de relation personnalisée
  • Temps insuffisant pour exprimer ses besoins
  • Relation avec un professionnel de la santé
  • Rupture d’une relation de confiance
  • Non reconnaissance du problème de toxicomanie par les personnes
  • Réduction du temps de prison/condition de libération
  • Refus d’être considéré comme toxicomane
  • Manque de soutien social, réseau banalisant la consommation, pas d’encouragement pour chercher de l’aide.
  • Éloignement du réseau de consommation/création d’un nouveau réseau
204
Q

Nommez moi 5 réticences possibles de la part des professionnels de la santé face à la clientèle toxicomane.

A
  • Résistance du patient
  • Inconfort à discuter de l’abus de substance
  • Manque de temps
  • Rémunération inadéquate
  • Peur de perdre des patients s’il y a trop de toxicomanes dans la clientèle
  • Pénurie de mentors dans le domaine
  • Standards de pratique inadéquats
  • Préjugés défavorables face à la problématique
  • Impression de faible efficacité personnelle
  • Manque de connaissance
  • Clientèle difficile
  • L’addiction, une problématique incontournable
  • Addiction: un processus en changement
205
Q

Nommez moi les particularités de la TAO - Morphine à longue action.

A

Idéalement pas le 1er choix
Par md spécialiste en TAO ou IPS expérimentée
Pas de grossesse active
Surtout quand échec à la MTD et SBX

206
Q

Nommez moi les particularités de la TAO : Buprénorphine-Naloxone (1er choix)

A
  • La buprénorphine est un agoniste partiel des récepteurs opioïde-mu et un antagoniste des récepteurs opioïde-kappa.
  • La naloxone est un antagoniste au niveau des récepteurs opioïdes-mu.
  • Début d’action 30-60 min. Durée d’action Jusqu’à 2 à 3 jours.
  • Ajustement de la dose rapide.
  • Prise SL
  • Pas d’effet sur Qt
  • Effets secondaires moindres (sédation moins marquée, syndrome de sevrage provoqué, moins de risque de surdosage)
  • Peu de Sx de sevrage à l’arrêt
  • Possibilité de l’avoir en injectable
207
Q

Nommez moi les particularités de la TAO : Méthadone (2e choix)

A
  • Analgésique opiacé, agoniste complet des récepteurs µ
  • Début d’action 30 à 60 minutes et durée entre 16-30hrs
  • Ajustement de la dose sur longue période.
  • Prise p.o.
  • Risque d’allongement du Qt
  • Effets secondaires semblables à ceux des opioïdes
  • Sx de sevrage à l’arrêt
208
Q

Quelles sont les différences entre le trouble bipolaire type I et le type II?

A

Type I : Caractérisé par des phases de dépression et de “manie”
Type II : Caractérisé par des phases de dépression et des “hypomanie”

209
Q

VRAI ou FAUX. Pour le DX des deux types de trouble bipolaire, il est nécessaire d’avoir eu un épisode de dépression.

A

FAUX.
Pour le DX du trouble bipolaire de type I, un épisode de manie est nécessaire.
Pour le DX du trouble bipolaire de type II, au moins un épisode de dépression et un épisode d’hypomanie sont nécessaires.

210
Q

Quels sont les troubles reliés au trouble bipolaire?

A

Trouble cyclothymique: Un diagnostic de trouble cyclothymique peut s’appliquer lorsque, pendant deux ans, des périodes hypomaniaques et dépressives sont vécues la moitié du temps, sans jamais que les critères d’un épisode de manie, d’hypomanie, ou de dépression majeure soient remplis.

Autre trouble bipolaire (spécifié ou non spécifié): Un diagnostic d’autre trouble bipolaire (spécifié ou non spécifié, selon les précisions apportées par le clinicien), peut aussi être posé dans des cas où les symptômes caractéristiques d’un trouble bipolaire causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement mais ne répondent pas à tous les critères des troubles bipolaires 1 et 2 ou du trouble cyclothymique.

211
Q

Vers quelle âge le trouble bipolaire commence généralement à se manifester?

A

À l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

212
Q

Quels sont les facteurs de risques (4) de la MAB?

A
  • Facteurs biologiques : Hérédité
  • Facteurs sociaux : Stresseurs présents
  • Facteurs environnementaux : TUS ou ROH
  • Peut toucher les hommes et les femmes, peut importe le statut social, éducation, nationalité ou origine.
213
Q

Nommez moi 3 éléments à recueillir lorsque je soupçonne une MAB chez mon patient.

A
  • ATCD familiaux
  • Évolution longitudinale de la maladie (période de dépression, manie, hypomanie; leurs durées)
  • Journal prospectif de l’énergie, des pulsions, des SX végétatifs et de l’humeur (par le pt et ses proches)
  • Reconnaitre la présence d’euthymie et le fonctionnement durant l’euthymie.
  • Reconnaitre les manifestations inhabituelles d’hypomanie et de manie.
214
Q

Quels sont les 3 signes les plus prédictifs d’un trouble bipolaire?

A
  • Premier épisode avant ou à 25 ans.
  • Dépression récurrente (3 ou plus)
  • Histoire familiale de bipolarité
215
Q

Nommez moi 6 manifestations cliniques de la phase dépressive dans un contexte de MAB.

A
  • Sentiment de tristesse, humeur dépressive pratiquement toute la journée, presque tous les jours et pendant au moins 2 semaines.
  • Perte d’énergie et fatigue
  • Perte de l’intérêt et du plaisir (anhédonie)
  • Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie)
  • Troubles de l’appétit avec perte ou gain de poids
  • Agitation ou ralentissement psychomoteur
  • Baisse de concentration ou de l’aptitude à penser, ou indécision
  • Sentiments de culpabilité
  • Soudain retrait social ou comportements agressifs subits
  • Pensées de mort récurrente (60% des cas) ; idées suicidaires récurrentes (15% des cas)
216
Q

Nommez moi 6 manifestations cliniques de la phase maniaque dans un contexte de MAB.

A
  • Estime de soi augmentée ou idées de grandeur.
  • Énergie débordante et bonheur intense ou irritabilité excessive.
  • Réduction du besoin de sommeil.
  • Débit de la parole accéléré ou besoin de parler sans arrêt
  • Pensées rapides ou sensation d’un trop plain d’idées
  • Distractivité : Incapacité à fixer son attention
  • Recrudescence de l’activité aux plans social, professionnel ou scolaire
  • Agitation psychomotrice, augmentation de l’énergie
  • Plaisirs augmentés de façon excessive et à haut risque de conséquences négatives : Achats impulsifs, sexualité, investissements financiers.
  • Les personnes affectées peuvent également faire l’expérience d’idées délirantes (des croyances fermes, mais impossible) et d’hallucinations.

***Les périodes de manie peuvent varier en intensité d’un épisode à l’autre ou d’une personne à l’autre.

217
Q

Quelles sont les 5 aspects typiques d’un épisode hypomaniaque (qui le différencie d’un épisode maniaque)

A
  • Léger à modéré
  • Altération du fonctionnement limitée
  • Erreurs de jugement moindre /limités
  • Répond fréquemment au TX en communauté
  • Régulation du sommeil et / ou emploi de RX tel que benzo pour aider à maitriser les SX.
218
Q

Quelles sont les 6 aspects typiques d’un épisode maniaque (qui le différencie d’un épisode hypomaniaque).

A
  • Sévère
  • Altération marquée du fonctionnement
  • Erreurs de jugements importants
  • SX psychotiques
  • Nécessite souvent une hospitalisation
  • Requiert un traitement aigu par un thymorégulateur et / ou antipsychotique
219
Q

Quelles sont les deux complications de la MAB?

A
  • Affecte la personne au niveau professionnel, interactions sociales et personnel.
  • Risque de suicide significatif (surtout dans la période hypomaniaque ou maniaque ; quand l’énergie est élevée et que la souffrance est élevée)
220
Q

Lorsqu’on mentionne : “Orienter le patient ou patiente en post-partum ou non vers un psychiatre si au moins 3 des Sx maniaques suivant sont présents:” De quels symptômes parlons nous? Nommez-en 5.

A
  • Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur.
  • Réduction du besoin de sommeil.
  • Plus grande volubilité (désir de parler constamment)
  • Disctractibilité
  • Augmentation de l’activité orientée vers un but (agitation)
  • Engouement excessif pour des activités agréables pouvant avoir des conséquences dommageables (dont conduite dangereuse)
  • Atteinte fonctionnelle significative.

*** IMPORTANT de s’assurer que les SX ne sont pas du à un TUS ou à un autre problème physique.

221
Q

Nommez moi 3 défis au diagnostic de la MAB.

A
  • SX qui ressemblent à d’autres troubles (risque de retard dans le DX, soit environ 13 ans après le 1er SX)
  • Peu de patients traités
  • Déni du patient ou de sa famille
  • Maladies concomitantes
  • Comorbidités psychiatriques (abus de substances, TDAH, trouble anxieux, traits / troubles de personnalité)
  • Enfants / Adolescents
222
Q

Marie vient d’avoir un DX de MAB fait pas l’IPSSM de votre clinique. Nommez moi 2 mesures pharmacologiques ou non pharmacologiques possible dans le contexte de ce trouble.

A
  • Méthodes non pharmacologiques (hygiène de vie, routine stable)
  • Psychoéducation, TCC, groupes de soutien et thérapie familiale
  • Médications (lithium, épival, tégrétol, antipsychotique…)
  • Luminothérapie (si en lien avec les saisons)
223
Q

Quelle est la triade de TX garante de succès pour la MAB.

A

Stabilisateur de l’humeur + Hygiène de vie /routine stable + psychoéducation

224
Q

VRAI ou FAUX. Il n’y a pas de traitement curatif pour la MAB

A

VRAI

225
Q

Quelle est l’objectif de TX #1 de la MAB?

A

Réduire la morbidité et la mortalité

226
Q

VRAI ou FAUX. Le taux d’observance du TX de la MAB est élevé et les rechutes sont rare.

A

FAUX, le taux de non-observance est élevé et les rechutes aussi

227
Q

Chez la PA quels sont les 3 maladies qui peuvent imiter les SX de la MAB?

A

Alzheimer, démence, tumeur cérébrale

228
Q

Quelles sont les surveillances à faire chez mon patient qui est sous antipsychotiques? Et pourquoi?

A

SV, poids, taille, IMC, TT q. 3-6 mois.
Pour surveiller le syndrome métabolique (Db, HTA, DLP)

229
Q

Quelles sont les investigations laboratoires à faire quand on suspecte une MAB

A

Bilan de base + TSH + DDR (PRN)
À faire en cours de TX q. 1-3 mois, puis q. 6-12 mois (selon les différentes molécules)