PSE1204 Flashcards
Comment définir l’anxiété?
C’est un état émotionnel caractérisé par des sentiments d’appréhension, d’incertitude ou de tension associés à l’anticipation d’une menace ou d’un danger.
L’anxiété possède-t-elle une fonction?
Oui, une fonction adaptative. (oriente les ressources d’une personne pour qu’elle se prépare à faire face une menace)
Quelle est la réaction fight or flight?
Activation du système nerveux central et autonome qui provoque une chaîne de réactions physiologiques et psychologiques permettant de combattre ou de fuir la menace.
Quel serait des exemples de normal?
-Peu sociable, timide.
- Peur des araignées.
- Triste et fatigué
- Excité et énervé.
Quel serait des exemples de pathologique?
- Anxiété sociale
- Phobie des araignées
- Dépression
- Hyperactivité
Qu’est-ce que le comportement anormal?
Excès ou insuffisance sur le plan de la fréquence ou de l’intensité.
Retard ou décalage développemental.
Enfreintes aux normes. Ne répondent pas aux attentes familiales, sociales ou culturelles.
Définition du trouble de santé mentale. Il a présence d’un trouble lorsque l’affect ou le comportement entraîne quoi? 2 critères.
1) Une détresse psychologique concomitante.
2) Une altération dans un ou plusieurs domaines de fonctionnement que ce soit scolaire, sociales, professionnelles ou relationnel.
- si un des deux ou les deux répond oui, cela nécessite une intervention.
Qu’est-ce que la perspective descriptive?
Approche à la base de toute démarche scientifique. Tous les individus avec le même diagnostique
n’ont cependant pas la même histoire (trajectoire développementale) et le même pronostic.
Importance d’une classification précise comme celle du DSM (Diagnostic and Statistical Manual
of Mental Disorders) ou du CIM (Système de classification de l’Organisation Mondiale de la Santé)
afin de documenter de façon détaillée la manifestation des différents troubles
psychopathologiques.
Qu’est-ce qu’une perspective développementale?
Dans une perspective développementale, une compréhension approfondie des processus
normatifs de développement est essentielle à toute compréhension des phénomènes
psychopathologiques. Ex.: phobies spécifiques entre 3 et 5 ans.
Les troubles psychopathologiques s’inscrivent toujours dans un contexte développemental qui
influence leurs manifestations (ex.: âge et le sexe des enfants).
Bien que le DSM mentionne régulièrement que les manifestations des troubles qu’ils décrivent
peuvent varier selon le sexe et l’âge des individus, les critères diagnostiques en tiennent rarement
compte.
Qu’est-ce que la perspective relationnelle?
Dans cette perspective, le développement de l’enfant est conçu comme le produit des
transactions qui s’exercent quotidiennement entre l’enfant, ses parents et son environnement
extrafamilial. Les caractéristiques de chacun de ces sous-systèmes contribuent de façon
dynamique et réciproque au développement de l’enfant.
Qu’est-ce que le modèle transactionnel?
L’interaction entre l’enfant et son environnement y est donc envisagée comme un système
auto-organisateur dont les propriétés émergentes ne peuvent être attribuées ni à l’enfant ni au
parent, mais à une forme de causalité circulaire.
Qu’est- ce qui avait le DSM-I et le DSM-II?
Le DSM-l (1952) et le DSM-II (1968) contiennent très peu de sections sur la psychopathologie de
l’enfant. Ils sont encore beaucoup influencés par l’approche psychodynamique (se prête mal à
un diagnostic valide et fiable).
Quels sont les 5 axes du DSM?
Axe I : Troubles mentaux
Axe II: Troubles de personnalité/Retard mental :Paranoïaque, bordeline, antisociale, narcissique, évitante,
dépendante, schizoïde. Perturbation sévère et PERSISTANTE du caractère accompagné de difficulté importante sur le plan social.
Persiste tout au long de l’enfance et de l’âge adulte (diagnostique posé vers 16 ou 17 ans). Mécanismes de défense, rigidité dans le
mode de fonctionnement
Axe III: Affections médicales
Axe IV: Problèmes psychosociaux & environnementaux (facteurs précipitants ou aggravants)
Axe V: Évaluation globale du fonctionnement en cours de traitement (échelle EGF:0 à 91). Triple
évaluation en cours de traitement.
Décrit le DSM-III.
Le DSM-III (1980) et le DSM-III-R (1987) marque un changement d’orientation fondamental. Basé sur de nombreuses observations cliniques et sur des recherches cliniques systématiques. Il décrit plus de troubles qui se manifestent pendant l’enfance et l’adolescence. L’approche descriptive se veut «athéorique» (langage commun pour chercheurs et cliniciens) Présente une approche multiaxiale.
Décrit le DSM-IV?
Le DSM-IV (1994) a été entièrement remanié pour présenter des critères diagnostiques de plus
en plus précis et s’harmoniser avec le CIM-10. Le DSM-IV-TR (Text-Revised) a été publié en 2000. Il ne contient cependant pas de
remaniements majeurs par rapport au DSM-IV.
Décrit le DSM-5.
Le DSM-5 (2013) amène plusieurs changements: - Approche plus dimensionnelle où l’on note la
sévérité des symptômes (troubles du spectre de l’autisme, schizophrénie, trouble de la
personnalité) Ex.: autisme. On évalue maintenant le niveau de sévérité (requiert un niveau de
soutien minimal, important très important) pour des dimensions comme « communication
sociale » et « comportements répétitifs et restreints »Peu de professionnels documentaient les cinq axes. Le DSM-5 combine ainsi les axes I, II et III et
supprime les axes IV et V. Quant à l’évaluation globale du fonctionnement (axe V), on a conclu que les résultats qu’on en tirait n’étaient pas vraiment fiables. On propose plutôt d’utiliser d’autres outils pour évaluer le
fonctionnement. Nombreux changements spécifiques pour certains diagnostics. Déficience intellectuelle, troubles de la communication, troubles du spectre de l’autisme,
TDA/H, trouble spécifique des apprentissages, troubles bipolaires et autres troubles reliés,
troubles dépressifs, troubles anxieux, dysfonctions sexuelles, troubles neurocognitifs, troubles
de la personnalité.
Qu’est-ce que l’évaluation multiaxiale permet?
- Facilite la communication des informations cliniques
- Permet de saisir leur complexité
- Permet de décrire l’hétérogénéité des sujets avec un même diagnostique
- Stimule l’application d’un modèle biopsychosocial
à partir de quel DSM le système multiaxial est disparu?
le DSM-5.
Quels sont les controverses liées au DSM-5?
- Craintes de surdiagnostic: les minimums de certains critères ont diminués pour plusieurs
troubles, de même que le minimum de durée d’un symptôme); - De nouveaux troubles ont été introduits. Moins de fondements scientifiques pour ces
nouveaux diagnostics.
Quels sont quelques contraintes et limites du DSM?
- Troubles jugés absents ou présents (catégories nosologiques)
- Les définitions d’un certain nombre de troubles se recoupent et les critères diagnostiques ne
sont pas mutuellement exclusifs (phénomène de comorbidité) - Il y a une grande hétérogénéité à l’intérieur de chaque catégorie diagnostique.
- Critères diagnostiques tiennent rarement compte du sexe et de l’âge des enfants ou des
différents informateurs
Malgré ces limites et contraintes du DSM, qu’est-ce qui ne faut pas oublier?
En fait, le DSM ce n’est pas une bible, mais un outil. Il s’agit davantage d’une construction
sociale n’échappant pas aux jugements de valeur et non pas de l’expression formelle d’une
réalité objective.
Ce n’est pas parce que….
Ce n’est pas parce qu’un trouble est décrit aujourd’hui dans le DSM qu’il existe réellement.
Ce n’est pas parce qu’un trouble n’y est pas décrit qu’il n’existe pas
Compare le DSM des paradigmes à base empirique.
DSM: 1. problèmes jugés absents ou présents. 2. Critères diagnostiques indifférenciés selon le sexe, l’âge et les différents informateurs. 3. le clinicien choisit la source d’information, les données à obtenir et les procédures d’évaluation.
Base empirique: 1. Problèmes mesurés quantitativement à partir d’une approche dimensionnelle. 2. Critères d’évaluation varient selon l’âge, le genre et l’informateur. 3. Procédures standartisées pour l’obtention de différentes sources d’information.
Qu’est-ce qu’un facteur de risque?
Variable de nature personnelle, familiale,, sociale ou environnementale qui augmente la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation. (c’est associé à l’émergence, au maintien ou à l’aggravation du problème.