PSE1204 Flashcards

1
Q

Comment définir l’anxiété?

A

C’est un état émotionnel caractérisé par des sentiments d’appréhension, d’incertitude ou de tension associés à l’anticipation d’une menace ou d’un danger.

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2
Q

L’anxiété possède-t-elle une fonction?

A

Oui, une fonction adaptative. (oriente les ressources d’une personne pour qu’elle se prépare à faire face une menace)

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3
Q

Quelle est la réaction fight or flight?

A

Activation du système nerveux central et autonome qui provoque une chaîne de réactions physiologiques et psychologiques permettant de combattre ou de fuir la menace.

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4
Q

Quel serait des exemples de normal?

A

-Peu sociable, timide.
- Peur des araignées.
- Triste et fatigué
- Excité et énervé.

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5
Q

Quel serait des exemples de pathologique?

A
  • Anxiété sociale
  • Phobie des araignées
  • Dépression
  • Hyperactivité
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6
Q

Qu’est-ce que le comportement anormal?

A

Excès ou insuffisance sur le plan de la fréquence ou de l’intensité.
Retard ou décalage développemental.
Enfreintes aux normes. Ne répondent pas aux attentes familiales, sociales ou culturelles.

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7
Q

Définition du trouble de santé mentale. Il a présence d’un trouble lorsque l’affect ou le comportement entraîne quoi? 2 critères.

A

1) Une détresse psychologique concomitante.
2) Une altération dans un ou plusieurs domaines de fonctionnement que ce soit scolaire, sociales, professionnelles ou relationnel.
- si un des deux ou les deux répond oui, cela nécessite une intervention.

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8
Q

Qu’est-ce que la perspective descriptive?

A

Approche à la base de toute démarche scientifique. Tous les individus avec le même diagnostique
n’ont cependant pas la même histoire (trajectoire développementale) et le même pronostic.
Importance d’une classification précise comme celle du DSM (Diagnostic and Statistical Manual
of Mental Disorders) ou du CIM (Système de classification de l’Organisation Mondiale de la Santé)
afin de documenter de façon détaillée la manifestation des différents troubles
psychopathologiques.

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9
Q

Qu’est-ce qu’une perspective développementale?

A

Dans une perspective développementale, une compréhension approfondie des processus
normatifs de développement est essentielle à toute compréhension des phénomènes
psychopathologiques. Ex.: phobies spécifiques entre 3 et 5 ans.
Les troubles psychopathologiques s’inscrivent toujours dans un contexte développemental qui
influence leurs manifestations (ex.: âge et le sexe des enfants).
Bien que le DSM mentionne régulièrement que les manifestations des troubles qu’ils décrivent
peuvent varier selon le sexe et l’âge des individus, les critères diagnostiques en tiennent rarement
compte.

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10
Q

Qu’est-ce que la perspective relationnelle?

A

Dans cette perspective, le développement de l’enfant est conçu comme le produit des
transactions qui s’exercent quotidiennement entre l’enfant, ses parents et son environnement
extrafamilial. Les caractéristiques de chacun de ces sous-systèmes contribuent de façon
dynamique et réciproque au développement de l’enfant.

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11
Q

Qu’est-ce que le modèle transactionnel?

A

L’interaction entre l’enfant et son environnement y est donc envisagée comme un système
auto-organisateur dont les propriétés émergentes ne peuvent être attribuées ni à l’enfant ni au
parent, mais à une forme de causalité circulaire.

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12
Q

Qu’est- ce qui avait le DSM-I et le DSM-II?

A

Le DSM-l (1952) et le DSM-II (1968) contiennent très peu de sections sur la psychopathologie de
l’enfant. Ils sont encore beaucoup influencés par l’approche psychodynamique (se prête mal à
un diagnostic valide et fiable).

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13
Q

Quels sont les 5 axes du DSM?

A

Axe I : Troubles mentaux
Axe II: Troubles de personnalité/Retard mental :Paranoïaque, bordeline, antisociale, narcissique, évitante,
dépendante, schizoïde. Perturbation sévère et PERSISTANTE du caractère accompagné de difficulté importante sur le plan social.
Persiste tout au long de l’enfance et de l’âge adulte (diagnostique posé vers 16 ou 17 ans). Mécanismes de défense, rigidité dans le
mode de fonctionnement
Axe III: Affections médicales
Axe IV: Problèmes psychosociaux & environnementaux (facteurs précipitants ou aggravants)
Axe V: Évaluation globale du fonctionnement en cours de traitement (échelle EGF:0 à 91). Triple
évaluation en cours de traitement.

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14
Q

Décrit le DSM-III.

A

Le DSM-III (1980) et le DSM-III-R (1987) marque un changement d’orientation fondamental. Basé sur de nombreuses observations cliniques et sur des recherches cliniques systématiques. Il décrit plus de troubles qui se manifestent pendant l’enfance et l’adolescence. L’approche descriptive se veut «athéorique» (langage commun pour chercheurs et cliniciens) Présente une approche multiaxiale.

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15
Q

Décrit le DSM-IV?

A

Le DSM-IV (1994) a été entièrement remanié pour présenter des critères diagnostiques de plus
en plus précis et s’harmoniser avec le CIM-10. Le DSM-IV-TR (Text-Revised) a été publié en 2000. Il ne contient cependant pas de
remaniements majeurs par rapport au DSM-IV.

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16
Q

Décrit le DSM-5.

A

Le DSM-5 (2013) amène plusieurs changements: - Approche plus dimensionnelle où l’on note la
sévérité des symptômes (troubles du spectre de l’autisme, schizophrénie, trouble de la
personnalité) Ex.: autisme. On évalue maintenant le niveau de sévérité (requiert un niveau de
soutien minimal, important très important) pour des dimensions comme « communication
sociale » et « comportements répétitifs et restreints »Peu de professionnels documentaient les cinq axes. Le DSM-5 combine ainsi les axes I, II et III et
supprime les axes IV et V. Quant à l’évaluation globale du fonctionnement (axe V), on a conclu que les résultats qu’on en tirait n’étaient pas vraiment fiables. On propose plutôt d’utiliser d’autres outils pour évaluer le
fonctionnement. Nombreux changements spécifiques pour certains diagnostics. Déficience intellectuelle, troubles de la communication, troubles du spectre de l’autisme,
TDA/H, trouble spécifique des apprentissages, troubles bipolaires et autres troubles reliés,
troubles dépressifs, troubles anxieux, dysfonctions sexuelles, troubles neurocognitifs, troubles
de la personnalité.

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17
Q

Qu’est-ce que l’évaluation multiaxiale permet?

A
  • Facilite la communication des informations cliniques
  • Permet de saisir leur complexité
  • Permet de décrire l’hétérogénéité des sujets avec un même diagnostique
  • Stimule l’application d’un modèle biopsychosocial
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18
Q

à partir de quel DSM le système multiaxial est disparu?

A

le DSM-5.

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19
Q

Quels sont les controverses liées au DSM-5?

A
  • Craintes de surdiagnostic: les minimums de certains critères ont diminués pour plusieurs
    troubles, de même que le minimum de durée d’un symptôme);
  • De nouveaux troubles ont été introduits. Moins de fondements scientifiques pour ces
    nouveaux diagnostics.
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20
Q

Quels sont quelques contraintes et limites du DSM?

A
  • Troubles jugés absents ou présents (catégories nosologiques)
  • Les définitions d’un certain nombre de troubles se recoupent et les critères diagnostiques ne
    sont pas mutuellement exclusifs (phénomène de comorbidité)
  • Il y a une grande hétérogénéité à l’intérieur de chaque catégorie diagnostique.
  • Critères diagnostiques tiennent rarement compte du sexe et de l’âge des enfants ou des
    différents informateurs
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21
Q

Malgré ces limites et contraintes du DSM, qu’est-ce qui ne faut pas oublier?

A

En fait, le DSM ce n’est pas une bible, mais un outil. Il s’agit davantage d’une construction
sociale n’échappant pas aux jugements de valeur et non pas de l’expression formelle d’une
réalité objective.

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22
Q

Ce n’est pas parce que….

A

Ce n’est pas parce qu’un trouble est décrit aujourd’hui dans le DSM qu’il existe réellement.
Ce n’est pas parce qu’un trouble n’y est pas décrit qu’il n’existe pas

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23
Q

Compare le DSM des paradigmes à base empirique.

A

DSM: 1. problèmes jugés absents ou présents. 2. Critères diagnostiques indifférenciés selon le sexe, l’âge et les différents informateurs. 3. le clinicien choisit la source d’information, les données à obtenir et les procédures d’évaluation.
Base empirique: 1. Problèmes mesurés quantitativement à partir d’une approche dimensionnelle. 2. Critères d’évaluation varient selon l’âge, le genre et l’informateur. 3. Procédures standartisées pour l’obtention de différentes sources d’information.

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24
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque?

A

Variable de nature personnelle, familiale,, sociale ou environnementale qui augmente la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation. (c’est associé à l’émergence, au maintien ou à l’aggravation du problème.

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25
Q

Différents facteurs de risque peuvent conduire au même résultat, qu’est-ce que c’est? (facteur de risque)

A

équifinalité.

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26
Q

Qu’est-ce qu’une multifinalité? (facteurs de risques)

A

Un même facteur peut être associé à différentes difficultés d’adaptation.

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27
Q

Nomme plusieurs facteurs de vulnérabilité sur le plan individuel? et qui peuvent mener à de la délinquance.

A
  • Garçon
  • tempérament difficile
  • manque d’habiletés sociales
  • difficultés scolaire
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28
Q

Nomme plusieurs facteurs de vulnérabilité sur le plan du microsystème. (délinquance)

A
  • absence de relation d’amitié.
  • rejet de pairs
  • pratiques disciplinaires inadéquates.
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29
Q

Nomme plusieurs facteurs de vulnérabilités sur le plan de l’exosystème. (délinquance)

A
  • pauvreté
  • insatisfaction maritale
  • monoparentalité
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30
Q

Nomme le facteur de vulnérabilité sur le plan du macrosystème. (délinquance)

A

minorité éthnique.

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31
Q

Le facteur de risque peut jouer un rôle déterminant lorsqu’il participe à?

A

la chaîne d’évènements qui conduit à un problème d’adaptation. (problème de comportement —-­­> délinquance)

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32
Q

Qu’-est ce qu’une variable médiatrice?

A

Variable intermédiaire dans la chaîne d’évènements qui conduit à un problème d’adaptation.

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33
Q

Le facteur de risque peut jouer quel rôle lorsqu’il permet d’expliquer le lien entre deux variable?

A

Médiateur

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34
Q

Le facteur de risque répond à quel question?

A

pourquoi? ce qui identifie des processus par lesquels un facteurs de risque est associé à un problème d’adaptation.

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35
Q

Quel est la chaîne de la variable médiatrice?

A

variable distale: agressivité distale—-> variable proximale: rejet et victimisation par les pairs—–> problème: dépression.

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36
Q

Médiateur= ?

A

Condition suffisante et nécessaire.

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37
Q

Quels sont les effets médiateurs?

A

La relation entre la victimisation par les paires et les sentiments dépressif est médiatisé par le sentiment de contrôle des élèves.
C’est parce qu’ils manifestent un faible sentiment de contrôle que les enfants victimisés socialement deviennent dépressifs.
Si j’augmente le sentiment de contrôle de l’enfant victimes de mauvais traitement, les sentiments dépressifs diminuent nécessairement.

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38
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection?

A

Facteurs d’ordre personnel, familial, social ou environnemental qui diminuent la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation en présence de facteurs de risque.

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39
Q

Vrai ou faux. Tous les enfants sont affectés de la même façon dace aux facteurs de risque?

A

Faux, ils ne le sont pas.

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40
Q

Le facteur de protection joue quel rôle en considérant le fait qu’il attenu l’association entre un facteur de risque et un problème d’adaptation.

A

Un rôle modérateur.

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41
Q

Vrai ou faux. La protection (facteur de protection) ne fait pas toujours référence à un évènement plaisant ou à des qualités socialement désirable.

A

Vrai.

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42
Q

Défini le concept de résilience.

A

réfère à la capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement en dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue négative.

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43
Q

Définit le concept de vulnérabilité.

A

réfère à la prédisposition de certains individus à développer des troubles psychopathologiques.

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44
Q

Qu’est-ce que le ‘‘stress-diathesis model’’?

A

C’est que ceux qui ont plus de vulnérabilité, ça n’en prend pas gros pour développer un trouble tandis que ceux qui ont plus de résilience et/ou de facteurs de protection ça va prendre plus d’évènement négatif pour développer un trouble.

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45
Q

Qu’est-ce que ‘’ prevention science ‘’?

A

Étude systématique des précurseurs potentiels de l’inapdation, soit les facteurs de risque et de protection.
En résumé, c’est de diminuer les facteurs de risque et accoître les facteurs de protection dans le but d’infléchir les trajectoire de développement menant à l’inapdaptation.

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46
Q

Quelles sont les conception antérieures de la dépression?

A
  • Peut rarement survenir avant la fin de l’adolescence.
  • Fait partie du développement normal à l’adolescence.
  • Peut se manifester chez les jeunes, mais est principalemement la manifestation d’un autre trouble.
  • Peut se manifester chez les jeunes, mais elle nécessite des critères diagnostiques particuliers.
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47
Q

On peut définir la dépression comme..?

A

Un symptôme.
Un syndrome clinique.
Une entité diagnostique.

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48
Q

Que veut t’on dire par la dépression est définit par un symptôme?

A

C’est un sentiment dépressif et à lui seul le symptôme est davantage normatif.

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49
Q

Que veut t’on dire par la dépression est définit par un syndrome clinique?

A

Plusieurs symptômes permettent d’identifier les enfants déprimés sans pour autant que cela implique qu’ils souffrent d’un trouble de l’humeur.

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50
Q

Que veut t’on dire par la dépression est définit par une entité diagnostique?

A

Trouble de santé mentale défini à partir de critères spécifiques (nombreux symptômes associés, critères d’intensité et durée.)

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51
Q

Les troubles bipolaires se caractérisent par?…

A

par la présence d’épisodes dépressifs en alternance avec des épisodes maniaques. Se manifeste au début de l’âge adulte.

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52
Q

Pour le trouble dépressif majeur combien de symptômes faut t’il pour diagnostiqué?

A

5 ou plus des 9 symptômes. Il faut au moins que le symptôme 1 ou/et 2 soit présent.

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53
Q

Il faut que ce soit quel période minimale pour diagnostiqué le trouble dépressif majeur?

A

durant une même période minimale de deux semaines.

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54
Q

Vrai ou faux. Il faut que les symptômes du trouble dépressif majeur représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur.

A

vrai.

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55
Q

Quels sont les 9 symptômes du trouble dépressif majeur?

A

1- humeur dépressive (ou irritabilité chez l’enfant et l’adolescent) présente la plus grande partie de la journée, presque tous les jours, comme signalée par la personne. ex: triste, se sent vide, désespérée) ou observé par les autres(ex: pleure)
2- Diminution marqué de l’intérêt ou du plaisir pour toutes, ou presques toutes, les activités, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours (signalé par la personne ou observé par les autres)
3- Gain ou perte de poids ou d’appétit
4- insomnie ou hypersomnie
5- agitation ou ralentissement psychomoteur
6- fatigue ou perte d’énergie
7- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ( qui peut-être délirante)
8- difficulté à penser, à se concentrer ou indécision chronique.
9- idées suicidaires

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56
Q

Quel est le critère diagnostique B pour le trouble dépressif majeur?

A

Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une perturbation du fonctionnement.

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57
Q

Pour le trouble dysthymique les symptômes doivent être présent pendant?

A

Présence de symptômes dépressifs pendant au moins 1 an (aucune rémission de plus de deux mois consécutifs)

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58
Q

Quel est le critères A du trouble dysthymique?

A

Humeur dépressive ( ou irritabilité) présente pratiquement toute la journée, plus d’un jour sur deux pendant au moins 1 an. Périodiquement, les sujets peuvent fonctionner relativement normalement pendant des périodes pouvant aller jusqu’à quelques jours à quelques semaines.

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59
Q

Vrai ou faux. L’individu doit aussi avoir deux symptômes sur les 6 symptômes du trouble dysthymique?

A

Vrai.

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60
Q

Quels sont les symptômes du trouble dysthymique?

A

1- Perte d’appétit ou appétit accru
2- insomnie ou hypersomnie
3- baisse d’énergie ou fatigue
4- faible estime de soi
5- difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions.
6- sentiments de désespoir.

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61
Q

Vrai ou faux. C’est dans le DSM-IV que l’exclusion du Deuil est supprimé?

A

Faux, c’est dans le DSM 5.

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62
Q

Qu’est-ce qui avait dans le DSM-IV à propos du deuil? quel diagnostic que nous pouvions pas apposer lorsque la personne vivait un deuil?

A

Dans le DSM-IV, le diagnostic de dépression majeure ne peut être posé en cas de symptômes dépressifs qui durent depuis moins que 2 mois suivant la perte d’un être cher (l’exclusion du deuil)

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63
Q

Quel sont les raisons que ‘l’exclusion du deuil’ ait été supprimée dans les critères diagnostique du trouble de dépression majeur dans le DSM-5?

A
  • Le deuil ne dure pas seulement 2 mois généralement entre un et 2 ans.
  • Le deuil est un stresseur psychosocial sévère qui peut précipiter un épisode dépressif majeur.
  • La dépression liée au deuil survient plus fréquemment chez des personnes ayant des facteurs de risque pour la dépression.
  • Les symptômes dépressifs associés à la dépression liées à un deuil répondraient au mêmes traitements que ceux de la dépression non liées aux deuils.
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64
Q

Quels sont les symptômes dépressifs des enfants?

A

Apparaissent tristes et déprimés, mais n’expriment que rarement des sentiments de détresse psychologique. Forte irritabilité, agitation, opposition, plaintes somatiques.

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65
Q

Quels sont les symptômes dépressifs des adolescents?

A

Se disent déprimés, problèmes de sommeil, perte de poids, baisse d’intérêt pour leurs activités.

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66
Q

Vrai ou faux. En ce qui concerne la dépression chez les enfants/ados, le taux de comorbidité varient considérablement d’une étude à l’autre.

A

Vrai.

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67
Q

Comment le taux de comorbidité varie d’une étude à l’autre pour la dépression?

A

1- Taux plus élevé dans les échantillons cliniques.
2- Taux plus élèvé à l’enfance qu’à l’adolescence.
3- Taux similaire pour les filles et les garçons (filles: anxiété et conduites alimenntaire) (garçon: trouble de comportement)

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68
Q

Vrai ou faux. Entre 15% et 45% des sujets dépressifs présentent un trouble anxieux?

A

Faux. c’est entre 33% et 66%.

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69
Q

Vrai ou faux. Le trouble anxieux constitue un précurseur du trouble dysthymique?

A

Faux. c’est un précurseur du trouble dépressif majeur.

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70
Q

Quel sont les adaptation générale lorsque personne a un trouble dépressif? (ceux dépressif réussisse moins bien)

A
  • Problème de santé physique
  • Difficulté rendement scolaire
  • Difficulté relationnelle avec les pairs et les parents
  • progrès scolaires et relationnels sastifaisants entre chaque épisode dépressif.
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71
Q

Vrai ou faux. on estime que neuf fois sur dix, le suicide est relié à une forme de trouble mental, généralement la dépression.

A

Vrai.

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72
Q

Vrai ou faux. Les idées suicidaire et les tentatives de suicides sont plus élevées chez les garçons?

A

Faux, c’est chez les filles.

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73
Q

Vrai ou faux. Le suicide compléter est 4 fois plus fréquent chez les ados de sexe masculin que chez les filles?

A

Vrai.

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74
Q

pourquoi le suicide compléter est 4 fois plus fréquent chez les garçons que chez les filles?

A
  • car, procédés plus violents et irréversibles.
  • incidence plus élevée d’abus de substances psychoactives.
  • plus forte tendance aux acting-out violents et impulsifs.
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75
Q

Le taux de prévalence varient en fonction de? (la dépression)

A
  • Des échantillons (normatifs ou clinique)
  • Définition de la dépression (symptômes, syndrome, diagnostique)
  • Des méthodes d’évaluation v des sources d’évaluation
  • Prévalence ponctuelle vs prévalence sur une période de 6 à 12 mois va prévalence à vie.
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76
Q

Il est important de souligner quoi en ce qui concerne les jeunes?

A

Il faut souligner qu’une grande proportion de jeunes présentent des symptômes dépressifs même s’ils ne répondent pas comme tel aux critères diagnostiques du trouble dépressif majeur ou de dysthimie.

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77
Q

Quel sont les méthodes d’évaluation pour évaluer les troubles dépressifs?

A
  • les questionnaires auto-administrés (CDI, BDI)
  • Les questionnaires remplis par les parents, les enseigantes ou les amis
  • Les entrevues structurées (DISC, ADIS)
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78
Q

Quels sont les explications biologiques des troubles dépressifs?

A
  • Changement hormonaux et maturation pubertaire
  • Les niveaux élevés d’oestrogènes chez les adolescentes pourraient les mettre plus à risque de développer une dépression.
  • facteurs génétiques
  • Interaction possible entre hormones et prédisposition génétique (neurotransmetteurs, niveau de cortisol)
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79
Q

Qu’est-ce que la rumination?

A

Tendance à se centrer sur les problèmes et leurs conséquences de façon exagérée et passive. (moins axée sur la résolution de problème)

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80
Q

Quel sont les explications du pourquoi les filles ont plus de chance de devenir dépressive au niveau du statut pubertaire?

A
  • Filles précoces plus à risque: Besoin plus grands d’autonomie, relations plus conflictuelles avec les parents, plus grande prévalence des troubles de comportements, associations avec des pairs plus âgés, plus délinquants et relations amoureuse.
  • Effet cumulatif: filles plus vulnérables parce qu’elles sont plus susceptibles que les garçons d’être simultanément confronté au stress associé au déclenchement du processus de maturation pubertaire et transition scolaire.
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81
Q

Quels sont les explications psysiologiques en ce qui concerne le fait que les filles ont tendance à plus développer un trouble dépressif?

A

Orientation interpersonelle: filles accordent plus d’importance aux relations sociales comme source de soutien social et de reconnaissance personnelle.
1- Se sentir émotionnellement proche de beaucoup de monde augmente les risques d’être exposé aux évènements de vie stressants d’autrui.
2- Plus affecté par les difficultés interpersonnelles (se sentent plus responsables, victimisation relationnelle)
3- plus tournée vers les autres et moins sur leurs propres besoins.

82
Q

Quels sont les explications psychosocial développement trouble dépressif chez filles?

A
  • prévalence plus grande chez les filles d’évènements traumatiques (abus sexuels et physiques)
  • Émergence des problèmes de dépression plus tôt.
  • Renforcement des comportements dysphoriques chez les filles.
  • Facteurs d’adversité psychosociale à l’âge adulte. (pauvreté, monoparentaux, etc).
83
Q

Vrai ou faux. Les troubles dépressifs ont tendance à être récurrents?

A

Vrai.

84
Q

Vrai ou faux. 90% des patients qui ont un trouble de l’humeur pendant l’enfance ou à l’adolescence ont un trouble semblable à l’âge adulte?

A

faux. c’est 84%.

85
Q

vrai ou faux. Plus de 80% des jeunes se remettent d’un épisode dépressif majeur en moins d’un an. Le risque de rechute est cependant élevé.

A

Vrai.

86
Q

Vrai ou faux. à l’âge adulte, au moins 60% des individus qui ont un premier épisode de trouble dépressif majeur sont susceptible de ne plus en avoir?

A

Faux, ils sont susceptible d’en avoir un deuxième.

87
Q

Vrai ou faux. 20% de ceux qui ont un deuxième épisodes de trouble dépressif risquent d’en avoir un troisième?

A

Faux. c’est 70%.

88
Q

Vrai ou faux. 40% de ceux qui ont eu un troisième épisodes de trouble dépressif en auront un quatrième?

A

Faux c’est 90%.

89
Q

Vrai ou faux. Le trouble dépressif majeur débute le plus souvent entre 10 et 17 ans.

A

Vrai.

90
Q

Vrai ou faux. Plus le début du trouble dépressif majeur est précoce et plus le premier épisode est grave, plus le pronostic est défavorable?

A

Vrai.

91
Q

Vrai ou faux. La durée moyenne du premier épisode dépressif est de 2 à 5 mois?

A

Faux. c’est de 5 à 8 mois.

92
Q

Vrai ou faux. Dans le cas de la dysthymie, le trouble début généralement plus tôt vers 6 à 13 ans et les épisodes sont généralement plus longs (3 ans) et sont un précurseurs des troubles dépressifs majeur?

A

Vrai.

93
Q

La dépression à l’adolescence prédit quoi?

A
  • la dépression à l’âge adulte.
  • Une consommation élevé de psychotropes
  • Difficultés interpersonnelles
  • difficulté emploi
  • divorce et conflits conjugaux
  • problèmes d’obésité et symptômes boulimiques.
94
Q

Qu’est-ce qui est important de retenir quand aux troubles de l’humeur vis-à-vis les jeunes?

A

C’est que les troubles de l’humeur ne sont pas des difficultés mineures ou passagères chez les jeunes. Il s’agit de maladies graves et il faut agir en conséquence.

95
Q

Selon le modèle étiologique de la dépression, quel sont les facteurs biologiques?

A
  • facteurs génétiques
  • facteurs neurobiologiques
    -facteurs hormonaux
96
Q

Explique un peu les facteurs génétiques de la dépression.

A
  • lestroubles de l’humeur atteignent souvent les membres d’une même famille, ce qui suggère une influence génétique.
  • il est difficile de préciser la nature du mécanisme de transmission: Quelle est la contribution spécifique des facteurs génétiques et environnementaux?
97
Q

Vrai ou faux. les enfants de parents dépressifs ont approximtivement 3x plus de chance de développer un trouble dépressif. (facteurs génétiques)

A

Vrai.

98
Q

Vrai ou faux. Le début de la dépression majeur n’est pas plus précoce chez les enfans de parents dépressifs?

A

C’est faux. c’est nettement plus précoce chez les enfants de parents dépressifs en ce qui concerne le début de la dépression majeur. (12-13 ans vs 16-17ans.)

99
Q

Qu’est-ce qui se passe au niveau du système nerveux central concernant la dépression.

A

De manière générale, plusieurs régions du cerveau des personnes déprimées sont moins actives que chez une personne en pleine forme. Cela est probablement à l’origine de la léthargie et du sentiement d’abbattement que ressentent les personnes déprimés.
La dépression majeure ne correspond pas à une seule région du cerveau défectueuse, mais probablement à différentes anomalies cérébrales.

100
Q

Quels sont les régions cérébrales qui se taisent ou s’emballent durant la dépression? L’activité cérébrale des personnes en dépression pourrait se résumer ainsi:

A

Une baisse globale de leur activité corticale, et plus particulièrement leur cortex préfrontal,
couplée à une augmentation de l’activité de leurs structures limbiques.
La sévérité de la dépression est fortement associée à la baisse d’activité du cortex préfrontal
Il devient alors très difficile pour une personne en dépression de se donner des objectifs en vue
d’atteindre une récompense et de croire qu’on peut y parvenir.
Le cortex préfrontal contribue également à inhiber les émotions négatives générées par des
structures limbiques comme les amygdales qui montrent une activité anormalement élevée
chez les patients en dépression.

101
Q

Quels sont les facteurs neurobiologiques de la dépression?

A

La dépression est associée à la baisse des neurotransmetteurs intervenant dans la régulation de
l’humeur et de l’énergie: la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline
Les antidépresseurs (fluoxetine ou Prozac, paroxetine ou Paxil, sertaline ou Zoloft, etc.) servent
alors à rééquilibrer ces neurotransmetteurs.
Cependant, il est bien difficile de comprendre le rôle étiologique de ces marqueurs et surtout,
de savoir si les changements sont une cause ou une conséquence du problème.

102
Q

Quels sont les facteurs hormonaux de la dépression?

A

Le système hormonal peut aussi jouer un rôle dans le développement de la dépression. Par
exemple, l’axe limbique hypothalamo-hypophyso-surrénalien régule les réactions
physiologiques au stress.
Axe hyperactif chez personnes dépressives, taux élevé de cortisol, diminution du volume de
l’hypocampe, stress provoque réaction inflammatoire dans le cerveau.
On connaît encore mal les changements neurobiologiques qui accompagnent le développement
de la dépression au cours de l’enfance et de l’adolescence.

103
Q

Qu’est-ce qui faut savoir en ce qui concerne la pharmacotérapie?

A

Entre le tiers et la moitié des gens ne répondent pas aux antidépresseurs
Très peu d’études ont examiné l’efficacité de la
pharmacothérapie chez les jeunes et parmi celles qui
existent, les résultats sont mitigés.
Il faut aussi tenir compte des effets secondaires des
antidépresseurs chez les jeunes, notamment en ce qui
concerne les comportements suicidaires.
Antidépresseurs pourraient être réservés pour les
troubles dépressifs récurrents et chroniques, en conjonction avec d’autres types d’intervention
et un suivi soutenu.

104
Q

Dans les facteurs physiologiques de la dépression, quels sont les trois perspectives?

A
  • perspective de l’attachement
    -perspective cognitive
  • perspective comportementale
105
Q

Qu’est-ce que la perspective de l’attachement dans les facteurs physiologiques de la dépression?

A

Théorie de l’attachement de John Bowlby (1973,1980) postule que la qualité des relations
d’attachement interagit avec les circonstances de la vie d’un individu pour déterminer la qualité
de son adaptation social future. Mary ainsworth (situation étrangère)

106
Q

Parents sensibles au besoin de leur enfant et répondent de façon
cohérente et appropriée (interactions soutenantes et structurantes). L’enfant apprend qu’il peut
explorer son environnement en toute confiance.
Quel est le style d’attachement et quel est le pourcentage de la population?

A

attachement sécurisant et 60%.

107
Q

Explique le style d’attachement insécurisant évitant.

A

Parents envahissants, peu sensibles, peu chaleureux.
Conduites parentales prévisibles mais peu réconfortantes. La manifestation d’émotions
traduisant la vulnérabilité et la détresse suscite le rejet de la part du parent. L’enfant évite la
figure d’attachement pour gérer sa détresse.

108
Q

Interaction P-E se distingue par le manque de prévisibilité
et de cohérence. Parents contrôlants et intrusifs. Parents peuvent être sensibles aux besoins de
leur enfant, mais leurs réponses reflètent une mauvaise perception des signaux (surprotectrices) Quel est le style d’attachement?

A

attachement insécurisant ambivalent.

109
Q

Stratégies relationnelles évitantes et ambivalentes.Quel est le style d’attachement?

A

attachement désorganisé.

110
Q

Explique en quoi l’attachement insécurisant est un facteur de risque.

A

Prive l’enfant de l’attention positive de l’adulte et du réconfort quand il est stressé, et sans
lesquels il lui est difficile d’apprendre à gérer progressivement ses émotions négatives;
Il donne à l’enfant une image négative du monde (confiance aux autres) et de lui-même (plus
faible sentiment de confiance en lui, valeur personnelle)

111
Q

Chez les enfants insécures…? qu’est-ce qui se passe?

A

-Caractère imprévisible du comportement parental amène l’enfant à se représenter sa
figure d’attachement comme n’étant pas disponible de façon stable dans les moments
de détresse (inquiétudes croissantes et préoccupations persistantes).
- L’enfant apprend à augmenter la manifestation de détresse pour assurer une réponse
du parent. Déficit sur le plan des habiletés d’autorégulation.
- L’enfant développe un faible sentiment de contrôle sur son environnement

112
Q

L’attachement insécurisant permet de prédire quoi?

A
  • Troubles anxieux  Dépendance à l’adulte
  • Difficultés d’intégration sociale
  • Sentiments dépressifs et troubles de l’humeur
    Il est probable que les difficultés d’attachement augmentent de manière globale le risque de
    psychopathologie, la spécificité du trouble variant d’un enfant à l’autre en fonction d’effets
    transactionnels complexes (interaction avec caractéristiques personnelles).
113
Q

Quel sont les 3 dimensions du comportement parental comme facteurs de risques?

A

Un niveau élevé d’affectivité négative et d’hostilité
Un niveau élevé de désengagement ou d’indifférence
Un niveau faible d’affectivité positive

114
Q

Explique la perspective cognitive?

A

Les théories cognitives cherchent les causes des troubles de l’humeur dans la manière dont
le sujet traite l’information affective, interpersonnelle et sociale Ce ne sont pas les
évènements extérieurs qui sont responsables de nos réactions émotives ou
comportementales, mais plutôt la perception et l’interprétation que nous avons de ces
évènements (cognitions agissent comme médiateurs).

115
Q

Qu’est-ce que le modèle de Aaron Beck?

A
  • Postulat: La dépression s’explique par l’existence de schèmes cognitifs dysfonctionnels
    (dépressogènes).
  • Schème cognitif: ensemble organisé d’attitudes, de croyances et de présuppositions
    (modes de pensées automatisées, langage intérieur répétitif, non volontaire et
    difficilement contrôlable).
  • Ces schèmes cognitifs dépressogènes sont considérés comme des structures de pensées
    relativement stables qui s’activent lors d’événements stressant
  • Les personnes dépressives commettent des erreurs systématiques dans leur façon de
    penser (distorsions cognitives).
  • Schèmes de pensées qui déclenchent l’apparition de la dépression. Les personnes
    dépressives adoptent une perspective négative d’elles-mêmes (autodévalorisation), du
    monde (vision négative des expériences de vie) et du futur (vision pessimiste).
  • Elles interprètent les événements de façon critique et négative, généralisent leurs
    expériences négatives à outrance et tirent des conclusions non objectives
116
Q

Quel est sont les perspectives négatives des personnes dépressives?

A

Eux-mêmes: se perçoit comme étant la cause des expériences négatives, absence de qualités
nécessaires au bonheur. (Je suis grosse et laide)
Le monde: exigences et obstacles apparaissent insurmontables (Il n’y a pas de place dans ce
monde pour les gens comme moi)
L’avenir: (Faire un effort? À quoi bon? Rien ne vas changer?)

117
Q

Quels sont les erreurs de pensée au niveau du traitement de l’information en ce qui à trait aux personne dépressives?

A
  • Pensée absolue, dichotomique (tout ou rien)
  • Généralisation à outrance
  • Filtre sélectif
  • Inférences arbitraires (tirer des conclusions hâtives)
  • Catastrophiser ou minimiser
118
Q

Quel est le modèle de Martin Seligman?

A

Les troubles de l’humeur ont leur origine dans les expériences répétées d’impuissance acquise
(learned helplessness).
Ces expériences, qu’elle soient réelles ou perçues comme telles, conduisent la personne à
s’attendre à ce que ses actions soient incapables d’influencer le cours des évènements.
Les expériences répétées d’impuissance acquise mènent au développement d’un style
d’attribution dépressif (biais attributionnels).
Les évènements négatifs sont attribués à des causes internes, stables et globales ce qui
encourage le pessimisme, la passivité et le repli

119
Q

Qu’est-ce que l’impuissance acquise?

A

Sentiment d’impuissance acquise: La croyance que rien de ce qu’on peut faire ne va modifier ce
qu’il nous arrive.

120
Q

Quelle est la question à se poser pour savoir si ce sont des causes internes/externes? (modèle de Seligman)

A

L’évènement est-il causé par moi-même ou par des choses extérieures à moi?

121
Q

Quelle est la question à se poser pour savoir si ce sont des causes stables/instable?(modèle de Seligman)

A

La cause de l’évènement est-elle là pour longtemps (ou toujours) ou est-elle
passagère?

122
Q

Quelle est la question à se poser pour savoir si ce sont des causes global/spécifique? (modèle de Seligman)

A

La cause de l’évènement est-elle impliquée dans beaucoup d’autres
domaines ou spécifique à cet événement?

123
Q

La personne dépressive au niveau des évèments négatifs va réagir comment? ex: pourquoi ai-je perdu mon emploi?

A
  • Je ne suis pas compétent: interne, stable et global (pessimiste) (personne dépressive)
  • Le patron a pris une mauvaise décision: externe, instable et spécifique (optimiste).
124
Q

La personne dépressive au niveau des évèments positifs va réagir comment? ex: Pourquoi ai-je eu une bonne note à mon examen?

A
  • J’ai été chanceux, l’examen était facile: externe, instable et spécifique (pessimiste) (dépression)
  • Je suis doué pour les études: interne, stable et global (optimiste)
125
Q

Vrai ou faux. Les recherches confirment que les enfants et les adolescents dépressifs ont des modes de
pensée automatisés qui favorisent une appréciation négative de soi, du monde et du futur, et
attribuent les évènements négatifs à des causes internes, stables et globales sur lesquels ils
n’ont que peu ou pas de contrôle.

A

vrai.

126
Q

Quels sont les deux limites importantes des modèles cognitifs?

A

Les deux modèles postulent que les processus cognitifs correspondent à une interprétation
erronée de la réalité. Est-ce vraiment toujours le cas????? Implications majeures pour les
approches thérapeutiques cognitives!
La nature transversale des études ne permet pas d’établir le rôle étiologique des variables
cognitives. S’agit-il simplement que d’un marqueur (épiphénomène) des symptômes dépressifs?
Contribuent-ils à l’émergence du problème ou plutôt à son maintien? Les schèmes cognitifs
dépressogènes devraient précéder l’émergence des troubles dépressifs. Ils devraient également
persister après la rémission du problème

127
Q

Explique la perspective comportementale.

A

Les théories comportementales cherchent l’étiologie des troubles de l’humeur dans la nature
des relations interpersonnelles que l’enfant entretient avec les membres de son entourage
(famille et pairs).
La dépression résulte d’un manque d’expériences positives et gratifiantes combinée à une
prévalence élevée d’expériences relationnelles négatives.

128
Q

Quel sont les expérience négative qu’une jeune personne pourrait vivre et qui influencerait le développement de la dépression?

A
  • Rejet et victimisation par les pairs
  • Difficultés sur le plan du rendement scolaire
  • Peu d’implication et de soutien social des parents
  • Interactions négatives avec les parents (hostilité, conflits, manque d’affection, critiques)
129
Q

Vrai ou faux. Une majorité des enfants et adolescents avec un trouble dépressif majeur vivent dans une situation familiale ou sociale non problématique.

A

Faux, c’est une minorité.

130
Q

Quels sont des exemples de situation familiale qui pourrait être problématique et qui va influencer le développement d’un trouble dépressif chez enfant/ados.

A
  • Trouble mental et déviance chez un parent
  • Maltraitance et négligence des parents
  • Conflits conjugaux, divorce
  • Décès d’un parent
  • Pauvreté, chômage
131
Q

(cours anxiété) La menace peut être quoi et quoi. Donne des exemples.

A

La menace spécifique ex: chien et la menace diffuse (la source n’est pas spécifique, tout fait peur)

132
Q

Quels sont les manifestations comportementales de l’anxiété?

A
  • Agitation ou diminution des gestes : figer.
  • Tremblements
  • Mouvements stéréotypés, compulsions
  • Évitement et fuite! = principale manifestation
133
Q

Quels sont les manifestations physiologiques? (quelques uns)

A
  • Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire
  • Tension musculaire
  • Serrement dans la poitrine
  • Boule dans la gorge
  • Rougeur ou pâleur dans le visage
134
Q

Quels sont les manifestation cognitives?

A
  • Estimation plus ou moins réaliste du danger
  • Estimation plus ou moins réaliste de la capacité à faire face à la situation
  • Pensées irrationnelles ou catastrophiques
  • Ruminations anxieuses et obsessions
135
Q

Quels sont les manifestations affectives?

A
  • Inquiétude
  • Irritabilité
  • Nervosité
  • Appréhensions
  • Panique et détresse
136
Q

Vrai ou faux. l’anxitété est une phénoménologie complexe qui diffère d’un individu à l’autre et évolue avec l’âge.

A

Vrai.

137
Q

Quelle est la différence entre les 7 différents troubles anxieux?

A

Différences se situent dans l’objet de la peur.

138
Q

Quelles sont les ressemblances entre les 7 différents troubles anxieux?

A

Détresse psychologique!!!, irrationnel et incontrôlable, affecte le
fonctionnement adaptatif de l’individu.

139
Q

Explique la phobie spécifique.

A
  • C’est la spécificité de l’objet ou de la situation phobogène qui distingue ce trouble
  • Peur d’objets ou de situations particuliers et bien circonscrits
  • Les sujets sont habituellement appréhensifs et hypervigilants (recherche constante de
    l’objet ou la situation qu’il doit éviter).
140
Q

Vrai ou faux. Même si la prévalence est relativement fréquente, il n’y a qu’un petit pourcentage de
sujets qui consultent. Si c’est vrai, explique pourquoi.

A

Vrai. Plusieurs développent une grande habileté à éviter les stimuli
anxiogènes. ex: si tu as peur des hauteurs, tu as juste a pas monter.

141
Q

Explique l’anxiété de séparation. Parle du comportement des enfants.

A

Peur ou préoccupations excessive de l’enfant d’être séparé des personnes auxquelles il
est attaché ou de devoir quitter la maison sans ces personnes.
Enfants sont malheureux, retirés socialement et non fonctionnels en l’absence de leur
parent. À la maison, enfants présentent une dépendance extrême à leur parents (toujours dans
la jupe de leur mère, recherche soutenue de l’attention et de l’approbation des parents).

142
Q

Quel est le trouble d’anxiété sociale? Donner une exemple.

A

Peur prononcée et persistante d’une ou plusieurs situations sociales dans lesquelles le
sujet pourrait faire l’objet de l’observation attentive et de l’évaluation négative d’autrui. Constamment peur de dire ou de faire une bêtise et se soucie d’une façon maladive de ce
que son entourage peut penser de lui. Sa vie sentimentale, sociale et professionnelle est
marquée par les occasions perdues et aboutit souvent à la solitude.

Ex.: prendre la parole en public, parler à des inconnus, rencontrer des nouvelles personne,
manger, boire ou écrire en public, utiliser les toilettes publiques.

143
Q

Dans l’anxiété sociale on retrouve souvent quoi?

A

Une hypersensibilité à la critique ou au rejet
- Manque d’assurance et faible estime de soi
- Un réseau social réduit, célibataire
- Difficultés scolaires et professionnelles
- Attention centrée soi et sur leurs performances, fortement autocritique (public selfconsciousness) note : une évaluation sur ta propre performance en même temps de
parler, donc fait attention à ses mots, perd la spontanéité, émerge à l’adolescence

144
Q

Vrai ou faux. l’anxiété sociale est plus fréquente chez les personnes moins instruites.

A

Vrai.

145
Q

Vrai ou faux. L’attaque de panique est un trouble mental?

A

Faux. c’est un symptômes commun à plusieurs troubles anxieux.

146
Q

Descrit une attaque de panique.

A

Ces crises atteignent leur paroxysme rapidement habituellement en moins de 10 minutes.
Malgré leur brièveté, elles sont souvent décrites comme une expérience terrifiante et
laissent la personne vidée d’émotion et anxieuse à propos de sa santé. Pour elle, la peur
d’avoir une nouvelle crise devient une préoccupation angoissante.

147
Q

Pourquoi les attaques de panique sont décrite comme terrifiante?

A

Car contrairement aux phobies, les attaques de panique peuvent se produire en l’absence
de stimuli extérieurs particuliers. Elles seraient plutôt initiées par des réactions
physiologiques internes.

148
Q

En ce qui concerne l’attaque de panique il faut un minimum de combien de symptômes sur 13 pour être diagnostiquer?

A

4 sur 13.

149
Q

Quels sont les symptômes de l’attaque de panique?

A

(1) Palpitations
(2) Transpiration
(3) Tremblements ou secousses musculaires
(4) Impression d’étouffement ou souffle coupé
(5) Sensation d’étranglement
(6) Douleur thoracique
(7) Nausée
(8) Impression de: vertige, instabilité, tête vide, évanouissement
(9) Déréalisation
(10) Peur de perdre le contrôle de soi
(11) Peur de mourir
(12) Paresthésies (fourmillement)
(13) Frissons ou bouffées de chaleur.

150
Q

Qu’est-ce que le trouble panique?

A

Attaques de panique soudaines et récurrentes. (la peur d’en refaire une autre)

151
Q

Quel est le temps minimum pour être diagnostiqué trouble panique?

A

Une des attaques a été suivie d’un ou des deux critères ci-dessous pendant un minimum
d’un mois.

152
Q

Il faut un ou deux de quel critère pour être diagnostiqué un trouble panique?

A
  • Une préoccupation ou inquiétude persistante d’avoir une nouvelle attaque ou de
    leurs conséquences.
  • Un changement significatif et inadapté du comportement en lien avec les attaques.
153
Q

Vrai ou faux. Une attaque de panique plus rare à l’enfance mais relativement fréquentes à l’adolescence.

A

Vrai.

154
Q

Qu’est-ce que l’agoraphobie? et quel est la durée?

A

Peur ou anxiété marquée à propos de situations précises. Peur ou évitement de ces situations, car s’échapper de cette situation peut être difficile ou
impossible en cas de symptômes de panique ou autre symptôme. Durée de 6 mois ou plus.

155
Q

Quels sont les situations en ce qui concerne l’agoraphobie?

A
  1. Transport public;
  2. Être dans des endroits ouverts;
  3. Être dans des endroits clos;
  4. Être en ligne ou dans une foule;
  5. Être en dehors de la maison seul.
156
Q

Il faut avoir une peur ou une anxiété marqué pour combien de situation minimum? (agoraphobie)

A

2 sur 5.

157
Q

Explique le trouble d’anxiété généralisé.

A

L’anxiété généralisée se traduit par des préoccupations excessives pendant de longues
périodes au sujet de différentes choses qui ne sont pas nécessairement reliées entre elles.
(Très diffus, non spécifique)
La personne qui en souffre se préoccupe d’événements qui ont de fortes probabilités de
ne jamais survenir. De telles ruminations créent de véritables chaînes de pensées qui peuvent durer de quelques
minutes à plusieurs heures. La personne souffrant d’anxiété généralisée, en se repassant ainsi
d’innombrables scénarios négatifs devient hypervigilante et très vulnérable aux stresseurs
environnementaux.

158
Q

À quoi ressemble le profil d’un enfant hyperanxieux?

A

soucis extrêmes et irréalistes. Se préoccupent de la santé, du
travail, des finances des membres de leur famille. Doutent de leurs compétences
personnelles et s’imposent des exigences extrêmes (perfectionnisme, remet tout en
question).
Ex.: peur d’être en retard à un rendez-vous: “ si je perds mon travail à cause de ce retard, je
ne sais pas comment je ferais pour arriver financièrement, je serais pris à la gorge, je ne
pourrais peut-être pas garder mon auto “

159
Q

Qu’est-ce que l’intolérance à l’incertitude?

A

Tendance excessive à considérer inacceptable la possibilité, si minime soit-elle, qu’un
évènement indésirable puisse se produire (ex.: la séparation est préférable à l’idée de ne
pas savoir ce que le futur réserve)

160
Q

Vrai ou faux. Peu de gens consultent pour le trouble d’anxiété généralisé.Perçoivent souvent leurs symptômes comme des traits
immuables de leur personnalité

A

Vrai

161
Q

Qu’est-ce que le trouble obssessionnel- compulsif?

A

Présence d’obsessions et/ou de compulsions qui altère significativement le fonctionnement
social, scolaire ou professionnel de l’individu. C’est vraiment une prison de l’esprit, tu cherche à réguler cette obsession-là. Ils sont très
conscients que ça n’a pas d’allure. C’est plus fort qu’eux. Vont se sentir seul.

162
Q

(trouble TOC) Qu’est-ce qu’une obssession?

A

Pensées persistantes et intrusives qui entraînent une anxiété ou une détresse importante.
L’enfant fournit des efforts pour les ignorer ou les neutraliser.

163
Q

(trouble TOC) Qu’est-ce qu’une compulsion?

A

Actes répétitifs dont le but est de diminuer l’anxiété liée aux obsessions (rituels). Bien que très
dérangeantes, elles dissipent temporairement l’inquiétude encore plus grande suscitée par les
obsessions.

164
Q

Vrai ou faux. Dès que les premiers symptômes se manifestent, ils progressent souvent vers la
chronicité, avec des périodes plus aiguës lors des périodes de stress.

A

Vrai.

165
Q

Quel est le critère diagnostique A de l’état de stress post-traumatique.

A

Le sujet a été exposé à la mort réelle ou sous forme de menace, à une blessure sérieuse
ou à de la violence sexuelle de façon suivante :
- Expérience directe
- Témoin
- A appris que c’est arrivé à un proche
- Expérience répétée ou extrême d’exposition aux détails d’évé

166
Q

Quel est le critère diagnostic B de l’état de stress post-traumatique?

A

B. Présence d’un symptôme d’intrusion ou plus:
- Souvenirs répétitifs
- Rêves répétitifs
- Impression ou agissements soudains « comme si» l’évènement traumatique allait se
reproduire
- Sentiment de détresse lors d’exposition à des indices rappelant l’évènement
- Réactivité physiologique lors de l’exposition à ces indices

167
Q

Quels sont les critères C,D,E,F,G de l’état de stress post-traumatique?

A

C. Évitement des stimuli associés au traumatisme.
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées au traumatisme.
E. Symptômes d’activation neurovégétative (insomnie, irritabilité, sursaut, hypervigilence).
F. Durée d’au moins un mois.
G. Détresse cliniquement significative ou fonctionnement perturb

168
Q

En ce qui concerne la comorbidité. Vrai ou faux. Les deux tiers des enfants des cliniques spécialisées ont au moins 3 troubles anxieux.

A

Faux, c’est deux troubles anxieux.

169
Q

Vrai ou faux, Les troubles anxieux sont souvent associés aux troubles de l’humeur, au déficit
d’attention/hyperactivité, aux troubles de comportement et à la toxicomanie.

A

Vrai.

170
Q

Termine la phrase. Si certaines peurs et manifestations anxieuses (ex. : peur des étrangers, du noir ou des monstres)
disparaissent le plus souvent par elles-mêmes chez le jeune enfant, les problèmes d’anxiété plus
graves se résorbent….

A

rarement d’eux-mêmes.

171
Q

Il y a une plus grande stabilité des troubles anxieux chez, lorsque….?

A
  • Chez les filles que chez les garçons;
  • Lorsqu’ils s’accompagnent de difficultés comorbides;
  • Lorsqu’ils débutent relativement tôt.
  • Évoluent rarement de façon continue (alternance entre phases aiguës et phases de
    rémission).
  • Exception: phobie spécifique qui est plus stable.
172
Q

Quels sont les 4 facteurs des troubles anxieux?

A
  • Facteurs psychologiques
  • facteurs biologiques
  • facteurs génétiques
  • neurobiologiques
173
Q

Décrit les facteurs génétiques. (des troubles anxieux)

A
  • Suggèrent une vulnérabilité sur le plan génétique.
  • Influence génétique plus forte pour certains troubles (TOC vs anxiété de séparation) et
    chez les filles.
  • Vulnérabilité non spécifique au troubles anxieux (i.e. dépression).
  • Héritabilité non pas du trouble mais bien d’une vulnérabilité tempéramentale (inhibition
    comportementale, affectivité négative)
174
Q

Décrit les facteurs neurobiologiques? (trouble anxieux)

A

Hyperactivité de l’axe hypothalamo-hypophysio-surrénalien (HPA): axe reliant l’hypothalamus,
l’hypophyse et les glandes surrénales.
Fait le lien entre le cerveau et le système hormonal; joue un rôle central dans l’expression et la
gestion des émotions. Étroitement relié au système d’inhibition comportementale (suppression
du comportement et augmentation du niveau de vigilance).
Événements de vie pénibles ou traumatiques (i.e. abandon, maltraitance) peuvent prédisposer un
enfant à devenir anxieux en déstabilisant l’axe HPA et le système limbique.

175
Q

Qu’est-ce que l’amygdale?

A

L’amygdale est une structure du système limbique qui nous avertit de la
présence d’un danger dans notre environnement et déclenche la réaction
de peur puis de fuite ou de lutte pour nous y soustraire.

176
Q

En quoi l’amygdale participe à l’anxiété? (*cette question ne fait pas de sens mais je ne sais pas comment la poser hahaha)

A

Dans le cas des troubles anxieux, les multiples connexions nerveuses entre
les différents noyaux de l’amygdale semblent être le lieu où s’inscrivent les
peurs conditionnées à l’origine des différentes manifestations excessives de
l’anxiété.
Des études d’imagerie cérébrale sur des anciens combattants montrent que
ceux qui souffrent d’un état de stress post-traumatique voient leurs
amygdales s’activer davantage que les autres lorsqu’ils écoutent des
enregistrements leur rappelant leurs pires souvenirs.
L’amygdale serait aussi impliquée dans le déclenchement des crises de panique par l’entremise
de son noyau central. Celui-ci entretient des connexions avec plusieurs structures cérébrales qui
contrôlent les réponses autonomes (respiration, fréquence cardiaque, etc.).
On a pu démontrer que la stimulation électrique du noyau central de l’amygdale produit
effectivement des comportements associés à la panique chez l’animal.
Les tranquillisants sont des médicaments qui vont diminuer l’activité cérébrale trop intense dans
l’amygdale, ramenant le niveau d’anxiété de la personne à un niveau acceptable.
Deux grandes familles de médicaments sont surtout utilisées comme tranquillisants: les
anxiolytiques et les somnifères (famille des benzodiazépines).

177
Q

Qu’est-ce que le tempérament?

A

Réfère aux différences individuelles sur le plan des émotions et des comportements qui
apparaissent tôt dans la vie et s’avèrent relativement stables à travers le temps et les situations.

178
Q

Quels sont les 4 dimensions qui sont des dispositions tempéramentales? (cours troubles anxieux)

A
  • Activité (intensité, vigueur et vitesse du mouvement, de la parole et de la pensée)
  • Réactivité: (le seuil de réponse à des stimuli, l’attention et l’intérêt pour une stimulation,
    approche et évitement)
  • Émotivité: (affectivité plus ou moins négative)
  • Sociabilité: (intérêts pour les stimuli sociaux)
179
Q

(Inhibition comportementale) Un enfant inhibé ressemble à quoi?

A

Timidité extrême, plus craintifs, tendance à se retirer sur le plan émotionnel et
comportemental lorsque placés dans des nouvelles situations ou mis en présence de nouvelles
personnes.

180
Q

(Inhibition comportementale) Un enfant non inhibé ressemble à quoi?

A

plutôt sociables, spontanés émotivement et peu effrayé dans un contexte de
nouveauté.

181
Q

quels sont les caractéristiques d’un petit enfant inhibé. comment le prédire?

A

4 mois (mobiles tridimensionnels): enfants inhibés apparaissent hautement réactifs face aux
stimuli (activité motrice intense, bras et jambes s’active, langue s’avance, le dos s’arque).
Détresse marquée traduit par des pleurs excessifs.

182
Q

quels sont les caractéristiques d’un petit enfant non inhibé. comment le prédire?

A

4 mois: Enfants non inhibés apparaissent peu réactifs face aux stimuli et se montrent très peu irritables.

183
Q

Vrai ou faux. Enfants inhibés apparaissent très réactifs face à des évènements non familiers. Ils ont recours à
des processus d’évitement et dépendent davantage des agents extérieurs afin de gérer leurs
états émotifs.

A

Vrai.

184
Q

Quel est le profil de la mère lorsque l’enfant est anxieux? (ou du parent?)

A

Mère plus contrôlante, plus critique, plus intrusive et moins affectueuse, plus
surprotectrice. Ces comportements entravent le développement des habiletés de
régulation émotionnelle et accentuent les risques de problèmes intériorisés. Le parent
accepte ou renforce les stratégies d’évitement de l’enfant, limite ses opportunités de faire
face à des situations nouvelles et potentiellement inquiétantes. Contrôlent l’enfant dans le but de le protéger ou de lui éviter de faire
des bêtises. Moins grande réciprocité à l’égard des affects et comportements positifs de leur
enfant. Moins cohérentes dans leurs pratiques éducatives (comportements contrôlants, critique
et affects négatifs en réponse aux comportements de désobéissance et d’obéissance).

185
Q

Quel est l’impact sur l’enfant en aillant une mère contrôlante, plus critique et intrusive?

A

L’enfant sera moins en
mesure de s’habituer aux menaces perçues dans ces situations, d’apprendre à identifier
les vraies menaces en contexte de nouveauté et de réaliser qu’il de gérer des situations
difficiles. plus d’affects négatifs que les enfants normatifs et prosociaux.

186
Q

Décrit les mères d’enfants prosociaux.

A

plus grande réciprocité et plus grande cohérence dans leurs
pratiques éducatives.

187
Q

Vrai ou faux. Conduites parentales caractérisent le fonctionnement de la dyade mère-enfant et non
pas la mère.

A

Vrai.

188
Q

Vrai ou faux.Conduites parentales ne permettent pas de rendre compte de l’émergence, du maintien et de
l’accroissement des symptômes anxieux.

A

faux.

189
Q

Vrai ou faux. L’établissement d’une relation d’attachement insécurisant-ambivalent n’est
pas associé à l’inhibition comportementale, mais est associé au développement des troubles anxieux

A

Faux. l’établissement d’une relation d’attachement insécurisant-ambivalent est associé aux deux caractéristique.

190
Q

Les enfants hautement réactifs à la nouveauté et confrontés à des pratiques éducatives
caractérisées par une absence de sensibilité et un haut niveau de contrôle et d’intrusion,
perçoivent leur environnement comment?

A

leur environnement est perçu comme menaçant et imprévisible et sont alors plus
enclins à adopter un style de régulation affective caractérisé par une forte tendance à
l’évitement.

191
Q

Trouve les mots qui manque. (cours anxieux)
Les enfants présentant initialement une propension à réagir ___________ aux stimuli
étrangers peuvent toutefois être en mesure de développer les _____________ _____________
affective adéquates lorsqu’ils peuvent compter sur des parents _________ __ ______ __________…

A
  • négativement
  • habiletés d’auto-régulation
  • sensibles à leur besoin
192
Q

Décrit le facteurs psychologiques des troubles anxieux.

A

De la même façon qu’elle le fait pour expliquer le développement des troubles de l’humeur, la
perspective cognitive souligne l’importance de l’affectivité négative, les sentiments d’impuissance
acquise, le faible sentiment de contrôle et les interprétations erronées de la réalité dans le
développement des troubles anxieux.

193
Q

Les personnes anxieuses sont souvent décrites comment?

A
  • Sens limité de contrôle personnel (Barlow)
  • Intolérance à l’incertitude.
  • Biais sélectif négatifs
  • Propension à percevoir les événements de façon catastrophique, à surestimer que des
    évènements malheureux vont survenir.
  • Tendance à surestimer les conséquences négatives.
  • Affectivité négative
194
Q

Qu’est-ce que le conditionnement classique? Donne des exemples.

A
  1. Présence d’un stimulus inconditionnel (SI) entraîne naturellement une réaction
    inconditionnelle (RI).
    Ex.: la vue de la nourriture entraîne la production de salive.
  2. Réponse conditionnée (RC): processus par lequel un stimulus neutre est associé à un
    stimulus inconditionnel.
    Ex.: le son d’une cloche déclanche la production salivaire.
195
Q

Explique le cas du petit Albert.

A

Bébé de 11 mois initialement effrayé par les sons forts.
En produisant un son fort derrière Albert au moment où il touchait un rat, Watson a
progressivement induit la phobie des rats chez Albert.
La phobie des rats s’est ensuite généralisée à la peur d’autres animaux ou objets avec fourrure.

196
Q

Comment se développe l’anxiété selon le conditionnement classique?

A

En une seule occasion, lorsque le SI est assez fort (ex.: piqûre d’abeille, stress post-traumatique).
Graduellement (ex.: une personne qui doit aller régulièrement à l’hôpital. Au départ l’hôpital est
un SN. Le traitement (SI) cause de la douleur (RI). Après les traitements la personne se mettra à
éviter les hôpitaux (RC)).
L’anxiété peut être associée par conditionnement à des sensations physiologiques internes
(conditionnement intéroceptif). ex.: stimulation du colon rectal d’un chien et chocs électriques.
Réactions anxieuses associées à chaque selle. Ce type de conditionnement joue un rôle important
dans le modèle explicatif du trouble panique.

197
Q

Qu’est-ce que l’extinction?

A

L’extinction est l’affaiblissement progressif d’une peur conditionnée lorsque le stimulus neutre
(le coup de tonnerre) n’est plus associé au SI (l’horreur du champ de bataille). En d’autres termes,
la personne apprend avec le temps à défaire l’association qu’elle avait faite entre un stimulus
neutre et une peur. Après un conditionnement, si on présente le stimulus neutre sans le pairer au stimulus inconditionnel, la réaction conditionnelle finit par disparaître. Ex.: Son de la cloche sans
nourriture, à la longue le son de la cloche n’élicitera plus de réactions salivaires.

198
Q

Fini la phrase: L’extinction est donc un phénomène adaptatif au sens où si la situation menaçante ne se reproduit
plus,….?

A

il devient inutile d’avoir peur quand on se retrouve dans son contexte.

199
Q

Mots troué: Les comportements d’évitement contribuent au maintien de la _________ _________. En
étant pas confronté au _________ __________, l’individu n’a pas l’occasion de l’____________,
ce qui ne permet pas le phénomène d’_____________ de l’anxiété conditionnée.

A
  • réaction d’anxiété
  • stimulus anxiogène
  • apprivoiser
  • extinction
200
Q

Mots troué: Par ailleurs, les comportements d’___________ sont renforcés ____________ en permettant
à l’individu de ne pas ressentir l’__________(conditionnement opérant: réponse apprise)

A
  • évitement
  • négativement
  • anxiété
201
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage vicariant au niveau des troubles anxieux?

A

L’anxiété se transmet facilement par observation. Ex.: Un bébé singe élevé en captivité ne craint
pas les serpents. Mais s’il voit un film montrant un singe apeuré devant un serpent, celui-ci devient
immédiatement pour lui un objet de terreur.
Les processus d’imitation et de renforcement réciproque entre les parents et l’enfant pourraient
jouer un rôle important dans le développement des troubles anxieux.

202
Q

Qu’est-ce que le modèle de Barlow?

A

Modèle théorique intégré, où l’anxiété provient de l’interaction entre trois forces majeures
Barlow (1988):
- Vulnérabilités biologiques: prédisposent l’individu à une plus grande sensibilité et une
plus grande réactivité à des situations nouvelles ou stressantes.
- Vulnérabilités psychologiques: caractéristiques cognitives.
- Événements de vie négatifs