protection sociale Flashcards
def eco de la sante
etude de la production et de la consommation des biens et services qui concernent la santé. Cela implique l’étude des comportements ainsi que les flux de ressources
L’économie appliquée est une science délicate où se heurte :
- Éthique médicale
- Rationalité de la répartition des ressources
La santé, lorsqu’elle est encadrée par 2 acteurs
(l’offre et la demande), et se base sur la négociation, elle a pour but de trouver un accord.
La Santé peut également être encadrée par 3 types d’acteurs/entités
qui mis en relation créent nos systèmes de santé :
- Financement et Gestion (finance, organise, contrôle la délivrance des soins) en France : la Sécurité Sociale
- Offre (produit les soins) : les professionnels de Santé
- Demande (reçoit les soins) : les patients
Entre ces différents acteurs s’échangent de la monnaie, des informations et les personnes.
Il y a un déséquilibre constitutif dans les échanges des biens/services médicaux :
- Les ressources sont très limitées : (pas assez de praticiens, nombres d’heures…)
- La demande est infinie : on pourrait toujours être en meilleure santé, l’état de maladie peut intervenir
n’importe quand et a de nombreuses reprises
Rapport france et LA sante
La santé en France est un Droit, elle ne peut donc pas être considérée comme un bien comme un autre, cette
dernière est inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Article 25 :
Cela nécessite don l’intervention de l’Etat pour pouvoir la garantir. En France, cela concerne aussi les résidents.
Il existe ainsi la nécessité d’une régulation étatique du marché pour assurer des soins pour tous
(et financement via l’Etat chez nous)
sante micro economie
concerne les échanges entre “agents” c’est-à-dire entre personnes ou entités. En Santé : échanges patients/soignants/couverture santé/Etat/industrie.
En dentaire, le poids de l’industrie et hôpital estmoins fort.
sante macro economie
(consommation, investissement, PIB, inflation…) et éventuellement en s’intéressant à un des grands secteurs de production (sidérurgie, agro-alimentaire…).
En Santé c’est la CSBM, comptes de la santé, hôpital public, industrie pharmaceutique et de plus en plus les couvertures santé complémentaire.
En dentaire : peu d’études macro-économiques.
Dépenses de Santé :
PIB
en euro
depense pour les malades :
11,7% du PIB : 275,9 Milliards d’euros en 2018 (chiffres DREES). Et encore plus après la pandémie.
La dépense pour les malades est de 242,6 Ma d’euros (87,8%)
Les dépenses de soins dentaires
euro
croissance ?
dentiste parmis CSBM
% soin ambulatoire
Consommation de soins dentaires : 11,4 Milliards d’euros
Croissance de 1,4% par rapport à 2017
Comparaison (données DREES 2018)
- Dentistes : représentent 5,6% de la CSBM
- Soins ambulatoires (de ville) représentaient 55 Milliards d’euros (croissance de 2,9% par rapport à 2017)
Prise en charge financière des soins
qui
secu soc
couverture sante complementaire
menage
prise en charge secu
- Prise en charge de soins qui repose uniquement sur les prix conventionnels
- Pas de prise en charge des dépassements d’honoraires
- 70% des prix conventionnels
prise en charge couverture comp
- 30% des prix conventionnels
- Part variable des dépassements d’honoraires, dépend des contrats signés
- 5% des ménages n’ont pas de couverture complémentaire
- Les participations se font en évolution avec la dernière convention
conso soin dentaire
% soin ambu
prix annuel / personne
- 20% des dépenses de soins ambulatoires
- 155 euros annuels par personne
- Le montant des dépenses annuelles varie de 10 à 18 000 euros.
Le Renoncement aux soins :
- 60% pas vu de dentistes pendant l’année
▪ Mais en avaient-ils besoin ? - Evidence Based Dentistry (EBD) permet d’affirmer qu’il faut un contrôle régulier pour garantir
une bonnesanté bucco-dentaire
Pourquoi renoncent-ils aux soins ? :
1) Raisons économiques : Les soins dentaires sont le premier poste de renoncement aux soins pour des
raisons financières. 47% des renoncements aux soins pour raisons financières. Cela identifie bien un
besoin non satisfait.
2) Raisons géographiques : listes d’attentes trop longues, zones sous dotées.