Problème 4 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un modèle écosystémique?

A
  • Modèle d’analyse et d’intervention qui s’intéresse à l’interaction entre les individus et son env. social immédiat et élargi.
  • Les couches systémiques sont imbriquées les unes dans les autres et les interactions entre celles-ci sont bidirectionnelles et réciproques.
  • Les facteurs faisant partie des différentes couches systémiques se modifient continuellement avec le temps ce qui demande des adaptations fréquentes pour les individus.
  • Se concentre surtout sur les interactions entre le client et les différentes personnes de son entourage immédiat.
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2
Q

Quelle est l’utilité du modèle écosystémique dans la pratique?

A
  • Le modèle écosystémique permet d’intervenir au près de la personne tout en travaillant avec toutes les composantes de son réseau (famille, ses amis, ses voisins, son milieu scolaire, son employeur, etc.).
  • La personne est placée au centre de l’intervention et elle est considérée comme faisant partie d’un système de relations significatives avec sa famille et son milieu (approche relationnelle).
  • Le mieux être de la personne est lié de près à celui des autres et à la qualité des relations qu’elle entretient avec son entourage.
  • La personne se développe graduellement au contact de son env. et elle exerce une influence (réciproque) sur celle-ci.
  • Toute intervention doit tenir compte de l’environnement de la personne et des liens qui existent avec ses proches.
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3
Q

Quels sont les 5 concepts spécifiques au modèle écosystémique?

A
1- L'ontosystème.
2- Le microsystème.
3- Le mésosystème.
4- L'exosystème.
5- Le macrosystème.
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4
Q

Qu’est-ce que l’ontosystème?

A
  • L’ensemble des caractéristiques biologique et personnelles, des états, des compétences ou des déficits d’un individu (ex : sa personnalité, ses perceptions, ses habiletés, ses comportements).
  • La personne ne fait pas que subir l’influence de son environnement, elle contribue à transformer son environnement et donc par le fait même à se transformer elle-même (les échanges environnement-personnes sont réciproques et toujours en évolution).
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5
Q

Qu’est-ce que le microsystème?

A
  • Endroit souvent fréquenté par la personne qui y expérimente des activités, des rôles, des interactions (ex : la maison, l’école, le voisinage, les ressources communautaires).
  • Il peut s’agir aussi des caractéristiques personnelles des personnes significatives (avec qui elle a des relations directes) qui se retrouvent dans son environnement immédiat (ex : parents).
  • Tout au long du continuum de soins, l’attitude, le soutien et les ressources, particulièrement du milieu familial, ainsi que des établissements de soins et de services de santé, mais aussi des autres milieux de vie immédiats exercent une influence directe sur l’adaptation et la participation sociale des personnes.
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6
Q

Qu’est-ce que le mésosystème?

A
  • Toutes les relations entre les microsystèmes (ex : famille/école, famille/garderie, école/amis, ressources communautaires/école).
  • Il faut tenter de comprendre les liens qui ont pu se développer entre les différents systèmes fréquentés par la personne et les impacts de ces interactions sur son adaptation et sa participation sociale.
  • Exemple en pratique : si la relation entre le professionnel de la santé et les parents sont conflictuelles, qui sont 2 microsystèmes de la personne avec qui elle a des relations directes, cela peut avoir une influence néfaste sur l’adaptation de la personne qui porte une partie de la tension générée par ce conflit.
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7
Q

Qu’est-ce que le l’exosystème?

A
  • Lieux non-fréquentés par le sujet, dont les activités et décisions influencent ses propres activités et rôles (ex : conseil de ville, commission scolaire, ministères, chambre des communes).
  • Ce sont les interrelations entre les environnements avec lesquels la personne n’a pas d’interaction directe, mais dont les activités ou les décisions peuvent avoir un impact sur elle.
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8
Q

Qu’est-ce que le macrosystème?

A

Ensemble des croyances, des valeurs, des normes et des idéologies d’une communauté (ex : indépendance, droits et libertés, néolibéralisme, individualisme).

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9
Q

Comment l’analyse des interrelations entre les sous-systèmes (modèle écosystémique) et entre différents individus peut aider à mieux comprendre la situation d’une personne?

A

-Permet l’étude d’un problème dans sa totalité, en prenant en compte les contextes (interpersonnels, sociaux et physiques) et la dynamique dans lesquels le processus de développement se fait.
-Cela souligne l’importance de la qualité des interactions dans et entre les composantes de la situation.
-Le chronosystème doit aussi être considéré parce que l’intervention en réadaptation est un processus qui agit sur la situation actuelle, à un moment précis de la vie des personnes, mais qui doit tenir compte de leur histoire de vie et de leur futur possible.
-En plus des forces intrinsèques (ontosystème) de la personne, l’intervention doit alors tenir compte des forces et des ressources disponibles (extrinsèques, tous les systèmes du modèle écosystémique sauf l’ontosystème) qui viennent soutenir la personne dans son développement. Il faut aussi tenir compte des limites de son milieu de vie, de la communauté et de la société.
-Le développement et l’apprentissage sont multi-déterminés (comprendre les facteurs de son environnement permet de comprendre le développement de la personne).
-Le mieux-être est déterminé par son entourage.
-On ne tient pas seulement compte de la personne, mais aussi de tout ce qui l’entoure directement et indirectement (pas seulement l’ontosystème que l’on étudie).
• Augmente l’efficacité du traitement.

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10
Q

Quelle est l’utilité de l’approche écosystémique en réadaptation?

A
  • Permet de percevoir et d’aborder le milieu comme un vrai réseau potentiel de soutien ou d’entraide.
  • Permet d’offrir des services à la personne, en considérant l’ensemble de ses caractéristiques et de ses interactions avec les environnements.
  • L’approche écosystémique mène à développer des stratégies de partenariat et de coopération, de co-développement et de co-apprentissage entre les clients, les familles, leur entourage, les intervenants, la communauté et la société pour permettre une intervention utile et efficace. Ainsi, cela permet de développer des pratiques pédagogiques basées sur la réciprocité afin que les uns apprennent des autres pour mieux agir ensemble.
  • Connaitre la niche écologique (milieu de vie) favorise le transfert des acquis dans la vie de tous les jours.
  • Le soutien n’est plus dirigé seulement sur l’individu, mais aussi, sur sa famille et ses proches.
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11
Q

Qu’est-ce que la motivation? Pourquoi est-elle importante dans un processus de réadaptation?

A
  • La motivation est un état dynamique qui tire ses origines des perceptions qu’une personne a d’elle-même ou de son environnement et qui l’incitent à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but.
  • La motivation est importante dans un processus de réadaptation parce que sans elle il n’y a pas de persévérance ni d’engagement dans le processus de réadaptation ce qui ne mène pas à l’atteinte du but (la performance) du patient (la performance motive à son tour le patient puisqu’elle lui apporte un sentiment de compétence).
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12
Q

Une personne motivée va être plus portée à faire quoi? (7)

A

Une personne motivée :
1- Choisit de s’engager et de persévérer.
2- Persévère (consacre le temps nécessaire pour apprendre).
3- S’engage (utilise des stratégies d’autorégulation; planifier son apprentissage, s’autoévaluer, se motiver soi-même).
4- Performe (atteints ses buts).
5- Précurseur de la participation.
6- Élément clé de l’engagement.
7- Augmente la probabilité de succès.

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13
Q

Quelle est la différence entre la motivation et l’adhérence au traitement (« compliance »)?

A
  • L’adhérence au traitement n’est pas suffisante pour considérer le patient motivé. Il y a une différence entre un patient qui fait ce qu’on lui demande pour « faire plaisir au thérapeute » et un patient qui possède une « motivation intrinsèque » puisque faire plaisir à quelqu’un est une motivation extrinsèque.
  • À l’inverse, un patient motivé s’engagera dans le plan de traitement et il persévèrera afin d’obtenir des résultats ce qui réduit grandement le risque d’abandon du traitement.
  • *L’adhérence au traitement est valable aussi quand il y a de la motivation, car avec la motivation, on adhère aux traitements offerts par le thérapeute.

ADHÉRENCE = PASSIF vs MOTIVATION = PROACTIF

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14
Q

Quelle est la différence entre la motivation et l’engagement personnel?

A

L’engagement, par rapport à la motivation, est un indicateur de celle-ci au même titre que la persévérance et la performance.
La motivation:
-Énergie dirigée vers but précis.
-État d’esprit.
-Désirer/vouloir et être capable de participer au protocole de traitement.
-L’intention du comportement.

L’engagement personnel:

  • Énergie mise en action vers la réalisation du but.
  • État physique.
  • Participer au protocole de traitement.
  • Découle souvent de la motivation.
  • Effort et engagement pour atteindre les buts.
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15
Q

Quelles sont les 2 catégories de facteurs affectant la motivation dans un contexte de réadaptation?

A

1- Les facteurs intrinsèques: Regroupent les caractéristiques affectives, cognitives et physiques de la personne (ontosystème). Il y a trois déterminants (facteur intrinsèques) qui sont à la base de la motivation et sur lesquelles une intervention est possible afin que la personne s’engage et persévère dans son processus d’apprentissage, donc soit plus motivée: la perception de valeur de l’activité, la perception de compétence, la perception de contrôle. Les 3 perceptions découlent de la perception de soi.

2- Les facteurs extrinsèques: Les facteurs extrinsèques se retrouvent dans les différents environnements de la personne comme la famille, les amis, la communauté, les établissements fréquentés, etc. Ainsi, les microsystèmes (amis, la famille et les établissements fréquentés), l’exosystème et le macrosystème (communauté). Le mésosystème, qui représente les relations entre les différents microsystèmes de la personne, a aussi un rôle à jouer dans les facteurs extrinsèques de la motivation.

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16
Q

Parmi les déterminants (facteurs intrinsèques) de la motivation, qu’est-ce que la perception de valeur de l’activité?

A

Si l’activité a de la valeur et du sens pour la personne. La perception de la valeur d’une activité est liée à l’utilité d’une activité en fonction des buts d’adaptation ou de réadaptation du client. Il est donc important de faire des liens étroits entre ses intérêts et ses préoccupations et ce qu’on lui enseigne.

17
Q

Parmi les déterminants (facteurs intrinsèques) de la motivation, qu’est-ce que la perception (ou sentiment) de compétence?

A
  • Si la personne sent qu’elle a la compétence pour le faire ou du moins si elle a le sentiment qu’elle est capable d’y arriver.
  • La perception de sa compétence à réaliser une activité influence l’engagement et la persévérance du client.
  • Plus une personne estime avoir les compétences requises pour accomplir une activité donnée, plus elle persévère et s’engage cognitivement dans cette activité.
18
Q

Parmi les déterminants (facteurs intrinsèques) de la motivation, qu’est-ce que la perception de contrôle?

A
  • Si la personne a le sentiment d’exercer un certain contrôle sur le déroulement de l’activité de réadaptation.
  • La perception du contrôle exercée sur une activité peut influencer considérablement son déroulement.
  • Un client qui perçoit avoir peu de contrôle sur son apprentissage ne s’intéresse généralement pas beaucoup à l’activité et cherche à faire le moins d’effort possible.
19
Q

Quels sont les catégories de facteurs extrinsèques de la motivation dans un contexte de réadaptation?

A

1- Facteurs relatifs au réseau des services (MSSS, MEQ et communautaire): l’aide financière disponible, façon dont les références sont faites au professionnel.
2- Facteurs relatifs à la famille et au réseau social (ces facteurs sont influençables): les valeurs éducatives et autres valeurs, la qualité des relations affectives, le milieu socio-culturel, les responsabilités familiales et personnelles, le soutien apporté par le réseau et la famille, les ressources financières.
3- Facteurs relatifs à la société: les valeurs sociétales, la situation économique, les orientations du MSSS, les préjugés sociaux favorables et défavorables, accessibilité des lieux et services publiques.
4- Facteurs relatifs au plan d’intervention: les objectifs (choisis pour favoriser la conception de la compétence), les activités offertes, la personnalité de l’intervenant, les renforcements offerts, les modalités d’intervention, les approches thérapeutiques, le système d’évaluation, la position de l’intervenant dans la relation.
5- Facteurs relatifs à l’institution: les horaires, les lieux d’intervention, les locaux, les listes d’attente, les autres personnes qui fréquentent l’institution, les équipements, les procédures administratives, la philosophie d’intervention, les modalités d’accueil et d’accès aux services.

20
Q

Quels sont les 4 indicateurs (ou conséquences) de la motivation?

A

La motivation amène:
1- Le choix d’entreprendre une activité: le choix de s’engager et persévérer. Une personne démotivée recourt à des stratégies d’évitement.
2- La persévérance: consacrer tout le temps nécessaire pour apprendre. Une personne démotivée a tendance à abandonner rapidement ou à faire le strict minimum.
3- L’engagement: utilisation de stratégies d’auto-régulation (planifier son apprentissage, s’auto-évaluer, gérer son temps d’apprentissage et se motiver soi-même).
4- La performance (découle de ou est déterminée par le choix d’entreprendre une activité, la persévérance et l’engagement): atteinte ou non des buts.
*La réussite augmente les trois déterminants de la motivation, donc la motivation elle-même (et le cycle recommence).

21
Q

Quelle est la relation entre les 3 déterminants (intrinsèques) de la motivation et les 4 indicateurs (ou conséquences de la motivation)?

A

L’addition des déterminants et des indicateurs mènent à la motivation. Pour qu’il y ait présence des indicateurs (dont la performance en bout de ligne) il faut avoir de la motivation. La motivation dépend des 3 déterminants (perception de valeur de l’activité, perception de compétence et perception de contrôle). Plus ces déterminants sont forts et plus la personne est motivée. Il est possible de motiver la personne en jouant sur ces 3 déterminants. La perception de valeur de l’activité influence le choix d’entreprendre une activité et la persévérance. La perception de compétence influence la persévérance et l’engagement. La perception de contrôle influence l’engagement. En retour la performance augmente les 3 perceptions.

22
Q

Quel rôle peut jouer un professionnel de la réadaptation dans la motivation d’un patient?

A

1- Afin de favoriser une bonne perception de la valeur d’une activité, il faut s’assurer que les buts du client sont clairs et que les étapes pour y arriver sont bien étalées dans le temps. Ainsi, le client est plus en mesure de percevoir la valeur d’une activité même si celle-ci ne lui apporte pas une satisfaction immédiate.
2- Afin de favoriser, chez le client, la perception de sa propre compétence à réaliser une activité, il est important de créer des contextes permettant de vivre des succès pour permettre à celui-ci d’entretenir une perception positive de sa compétence. Il est aussi possible de soutenir la réussite de la personne en lui présentant clairement les objectifs poursuivis et les critères de performance choisis et en lui donnant les moyens d’établir, de façon réaliste, ses propres standards de réussite.
3- Afin de redonner un sentiment de contrôle au client, il faut lui redonner la responsabilité de son plan d’intervention et lui enseigner des façons de devenir plus autonome dans ses apprentissages.

-Donc, il faut intervenir dans des contextes significatifs pour le client tout en se préoccupant de façon constante de favoriser le développement et le maintien de sa motivation.

23
Q

Comment un professionnel de la réadaptation peut-il améliorer la perception de la valeur d’une activité chez un patient afin d’augmenter sa motivation?

A
  • Il faut établir des objectifs de réadaptation pertinents pour le patient.
  • Il faut donner de l’information au patient à propos de la réadaptation pour l’aider à comprendre le processus et son utilité.
  • La création d’un rapport avec le patient permet de transmettre facilement les informations à propos de la réadaptation comme la progression de la réadaptation ou pourquoi certains exercices doivent être réalisés et pourquoi selon une façon spécifique.
  • Il est possible d’atteindre et d’utiliser les normes culturelles du patient.
24
Q

Comment un professionnel de la réadaptation peut-il améliorer la perception de compétence chez un patient afin d’augmenter sa motivation?

A

Il faut placer le patient dans des contextes lui permettant de vivre des succès. En fixant avec lui de petits objectifs FACILES, et donc FAISABLES, le client remarque qu’il est capable de progrès (même si c’est petit). Remarquer un progrès a un effet positif sur la motivation. Il s’agit de poser un objectif raisonnable, atteignable et significatif pour le patient.

25
Q

Comment un professionnel de la réadaptation peut-il améliorer la perception de contrôle chez un patient afin d’augmenter sa motivation?

A
  • Il faut tenter de redonner au patient la responsabilité de son plan d’intervention et lui enseigner des façons de devenir plus autonome dans ses apprentissages (lien avec la communication et l’influence de persuasion lorsque le professionnel raisonne avec le patient sur son problème de santé ce qui contribue à son autonomie avec le temps).
  • Les intervenants doivent inclure leur client dans la détermination de leurs propres besoins, évaluer les dimensions socio-environnementales du client puis en tenir compte dans l’intervention.
  • Le but ultime de l’intervention est de favoriser l’appropriation par le client et son auto-détermination en établissant une réelle relation de partenariat avec lui (bonne relation avec le patient).
26
Q

Qu’est-ce que la résilience? Pourquoi la résilience est-elle importante dans le processus de réadaptation?

A
  • Processus d’adaptation aux stresseurs, à l’adversité, aux changements et aux opportunités qui résultent en l’identification, le renforcement et l’enrichissement des facteurs de protection, qu’ils soient personnels ou environnementaux.
  • La résilience c’est la reprise d’un type de développement après une blessure, en ayant dans la mémoire la représentation de la blessure en tant que nouvel organisateur du moi (bâtir autours de cette blessure, s’en servir pour grandir).
  • La résilience se situe quelque part dans l’interaction des facteurs personnels, des facteurs environnementaux et de la réalisation des habitudes de vie. Tout être humain, peu importe de son âge, est en processus de développement et ce, tout au long de sa vie. Donc, tout le monde peut faire preuve de résilience pour continuer leur développement.
  • La résilience est importante dans le processus de réadaptation parce que ce processus représente beaucoup de changements, de défis, de stresseurs qui doivent être surmontés pour que la personne persévère, s’engage et atteigne ses objectifs, malgré les difficultés (l’adversité) rencontrées.
27
Q

Pourquoi la résilience est-elle importante dans le processus de réadaptation pour la personne? (6)

A

1- L’humanisation des soins et des services.
2- Cela l’aide à donner un sens au processus de réadaptation.
3- Aide au développement de son identité (les difficultés surmontées forgent l’identité).
4- Augmente ses chances de succès (surmonte et s’adapte aux difficultés).
5- Cela l’aide à reprendre le plein pouvoir sur son développement.
6- Optimise sa RESPONSABILISATION (également appelée autodétermination).

28
Q

Pourquoi la résilience est-elle importante dans le processus de réadaptation pour la famille/les proches? (3)

A

1- Leur permet de comprendre la personne.
2- Leur permet de comprendre le processus de réadaptation.
3- Leur permet de comprendre leur contribution potentielle au processus de réadaptation pour la personne.
-Une meilleure compréhension augmente la motivation de la famille ou les proches à s’impliquer dans le processus de réadaptation de la personne.
-Améliore SOLIDARITÉ entre la personne et sa famille ou ses proches.

29
Q

Pourquoi la résilience est-elle importante dans le processus de réadaptation pour l’intervenant? (4)

A

1- Amène une meilleure compréhension du patient et de son environnement (en comprenant quels sont ses facteurs de protection personnels et environnementaux on comprend mieux le patient).
2- Intervention encore plus individualisée (personnalisée, pour mettre en place des facteurs de protection personnels ou environnementaux qui favorisent la résilience chez la personne).
3- Valoriser davantage le travail d’équipe (collègues, personne, famille/proches), étant donné que l’environnement/l’entourage a un rôle à jouer sur la résilience de la personne par le biais des facteurs de protection.
4- Permet l’évolution de la pratique professionnelle de l’intervenant. Ce dernier = contributeur significatif à L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ des services à la clientèle.

30
Q

Quelles sont les ACTIONS CONCRÈTES qui peuvent faciliter le développement de la résilience chez un client?

A

1- Intervenir de façon différente en fonction de la clientèle (enfants-adultes).
2- intervenir en tenant compte des facteurs identitaires de la personne ou du groupe: Valeurs, croyances, histoire de succès, projets, priorités, personnalité, comment la personne se définie à travers ses forces et ses limites, la vision qu’a la personne de son projet de réadaptation, etc.
3- Intervenir en créant des opportunités positives favorisant le développement identitaire: projets stimulants intéressants pour la personne, groupes supports intéressants pour la personne, laisser la personne choisir ses modalités d’intervention, activité qui aiderait la personne à exprimer ses émotions.
4- Intervenir en tenant compte des habitudes de vie valorisées: activités courantes et rôles sociaux les plus significatifs pour la personne (donc ceux à valoriser).
5- Intervenir en misant sur le partenariat avec les facteurs environnementaux: facteurs environnementaux les plus significatifs, type de communication à privilégier, niveau d’implication requis, niveau de motivation à s’impliquer des partenaires, niveau de motivation à s’impliquer, leur compréhension de la situation de la personne, du processus de réadaptation et de leur contribution potentielle.
6- Intervenir en considérant l’espoir comme tremplin potentiel à la résilience.
7- Intervenir en valorisant la personne ou le groupe: De quelle façon ses progrès et ses talents ont-ils été mis en évidence? A-t-on souligné ses progrès de façon régulière durant la réadaptation?
8- Intervenir en misant sur les compétences et les talents de chaque membre de l’équipe: interdisciplinarité, qualité de nos relations avec le client/famille/collègues, comment définissions-nous notre savoir-être? comment communiquons-nous l’information au client/famille/collègues, utilisation de l’humour comme stratégie facilitatrice.
9- Considérer le côté spirituel du patient.