Problème 1 Flashcards
Quelle est la définition générale de ce qu’est «communiquer»?
Pour qu’il y ait une communication, il faut qu’il y ait un échange et où l’objet d’échange est une information et cette information se présente sous la forme de signes, qui composent un message.
Il y a un transfert de message dans l’idée de la communication. Ce message est transmis d’un émetteur à un récepteur.
Un langage est un système de signes qu’une personne partage avec les autres.
Quelles sont les 4 formes de communication?
1- La communication dyadique.
2- La communication en petit groupe.
3- La communication publique.
4- La communication de masse.
Parmi les 4 formes de communication, qu’est-ce que la communication dyadique?
Quand deux personnes seulement conversent. C’est la sorte de communication la plus souvent utilisée dans la vie quotidienne. Même s’il y a plusieurs personnes présentes, on va échanger plus souvent avec une ou l’autre, ce qui fait que ce sont quand même des communications dyadiques.
Parmi les 4 formes de communication, qu’est-ce que la communication en petit groupe?
C’est le groupe lui-même qui devient l’interlocuteur. Ce sont des messages entre plusieurs personnes au sein d’un groupe assez petit pour permettre à chacun des membres de se reconnaitre lorsqu’ils communiquent.
Parmi les 4 formes de communication, qu’est-ce que la communication publique?
C’est quand une personne s’adresse à plusieurs autres à la fois. Comme le message générateur qui est émis devant un auditoire. L’orateur ne peut pas bien reconnaitre à qui il parle et l’auditoire est limitée dans sa possibilité de donner une rétroaction (ex : applaudissements) selon le message de l’orateur.
Parmi les 4 formes de communication, qu’est-ce que la communication de masse?
C’est un message diffusé à un très grand auditoire (ex : médias d’information). L’émetteur n’est pas en contact avec les personnes qui reçoivent le message (ex : écouter la radio, regarder la télévision).
La facette de quels types de communication parmi les 4 types existants correspondent à la communication interpersonnelle?
La communication dyadique et la communication en petit groupe sont les types de communication dans lesquels les personnes interagissent (ce qui veut dire qu’elles agissent en même temps en tant qu’émetteur et récepteur de message). Cette facette est propre à la communication interpersonnelle.
En quoi consiste le modèle de la communication de Shannon et Weaver?
Il y a une source d’information qui produit un message, qui va être transformé en signaux par un émetteur et ce message qui a été transformé en signaux va circuler par l’intermédiaire d’un canal. Le canal subit l’interférence de différents bruits. Les signaux vont parvenir à un récepteur qui va transformer à son tour le message en signaux, qui vont se rendre à une destination.
Quelles sont les types de communication qui sont bilatéraux et ceux qui sont unilatéraux?
Communication bilatérale: -Communication dyadique. -Communication en petit groupe. Communication unilatérale: -Communication publique. -Communication de masse.
En quoi consiste le modèle de communication de Schramm?
La communication s’accompagne de l’encodage et du décodage de l’information qui se font simultanément pour des messages différents (permet à l’émetteur de s’ajuster). Quand deux personnes sont en contact, elles échangent plusieurs messages en même temps et la communication est simultanément à double sens. Le modèle de Schramm met en relation deux personnes qui communiquent. Au départ, il y a des significations cognitives (idées) ou affectives (des sentiments ou des désirs) qui sont propres à chacun des interlocuteurs. Donc, communiquer ça équivaut à échanger des significations qui proviennent de notre esprit. Pour que cet échange de signification-là ait lieu, il faut que les significations soient encodées en signes qui vont former un message et ce message va être transmis par l’intermédiaire d’un canal de communication en subissant l’influence négative d’une quantité variable de bruits. Ensuite, le message est reçu et décodé en fonction des contextes physiques et socioculturels dans lesquels se passent la communication. Les contextes physiques et socioculturels vont influencer la constitution ou l’interprétation du message.
Schramm est l’un des premier à établir quoi?
Schramm est l’un des premiers à avoir émis l’idée que les personnes agissent simultanément à titre d’émetteur et de récepteur.
Quelles sont les différences entre le modèle de Shannon et Weaver et le modèle de Schramm?
Différences:
1- Le modèle de Shannon et Weaver interprète la communication d’une façon mécanique et séquentielle, un peu comme une série d’actions organisée selon un processus linéaire. Alors que dans le modèle de Schramm, les personnes agissent simultanément à titre d’émetteur et de récepteur, la relation est à double sens.
2- Le modèle de Shannon et Weaver décrit bien ce qui se produit dans une communication de masse, mais il ne décrit pas bien ce qui se passe dans une relation interpersonnelle où la relation est bilatérale. Le modèle de Schramm décrit bien se qui se passe dans une relation interpersonnelle où la relation est bilatérale.
3- Le modèle de Shannon et Weaver décrit bien ce qui se passe avec une communication de masse (unilatérale, sans rétroaction), mais pas ce qui se passe avec une communication interpersonnelle qui est bilatérale. Le modèle de Schramm décrit bien une communication interpersonnelle (bilatérale, avec des rétroactions).
4- Le modèle de Shannon et Weaver ne prend pas en compte l’encodage et le décodage.
Ressemblances:
1- Dans les deux modèles, l’information échangée par l’émetteur ne représente pas nécessairement la réalité du récepteur en raison, entre autres, du bruit (d’autres facteurs comme le contexte socioculturel et le contexte physique, les expériences personnelles, les groupes d’appartenance viennent modifier la signification du message chez le récepteur dans le modèle de Schramm).
Quelles sont les composantes de la communication interpersonnelle? (6)
1- Les significations 2- Les signes 3- Le message 4- Le canal 5- Le bruit 6- Les contextes (physique, socioculturel, temporel).
Parmi les composantes de la communication interpersonnelle, qu’est-ce que les significations?
Les messages sont toujours porteurs d’une signification. Celle-ci peut être cognitive ou affective ou les deux. Dans la majorité des cas, le message comporte à la fois une composante cognitive et affective en même temps. Les significations ne résident pas dans le message lui-même, la signification est en chacun des interlocuteurs. Le point de départ et le point d’arrivée de la signification d’une communication interpersonnelle se logent dans l’esprit de chacun des communicateurs. Une signification qui siège dans l’esprit d’une personne A est encodé sous la forme d’un message qui est décodé par une personne B. Ce message revêt pour cette personne B une signification nouvelle puisqu’elle n’est plus tout-à-fait identique à la signification que lui donne la personne A.
Parmi les composantes de la communication interpersonnelle, qu’est-ce que les signes?
Les signes forment un message. Ce sont des stimuli auxquels on associe un sens particulier. Le stimulus devient un signe dès qu’il acquiert la propriété de faire naitre une signification. Les signes sont des moyens de recréer dans l’esprit d’une autre personne la représentation mentale d’un objet, d’une action, d’un sentiment ou d’un désir. Tous les signes ne proviennent pas d’une activité d’encodage consciente et intentionnelle (ex: expression non-verbale et non intentionnelle d’une émotion).
Parmi les composantes de la communication interpersonnelle, qu’est-ce que les messages?
Les messages sont composés de signes. C’est un ensemble de signes qui sert à transmettre une signification.
L’encodage: production de message équivaut à mettre une signification sous forme de signes qui peuvent être reconnus et interprétés correctement.
Le décodage: L’interprétation d’un message qui consiste à dégager une signification des signes émis.
La rétroaction est une forme de message renvoyé à l’autre dans une communication interpersonnelle.
Parmi les composantes de la communication interpersonnelle, qu’est-ce que le canal?
Le canal est la voie par laquelle passe les signes qui constituent le message. Dans les échanges face-à-face, les gens vont utiliser normalement deux, trois ou même quatre canaux en même temps. Le plus possible, il est important de choisir le meilleur canal pour communiquer. Par exemple, la possibilité d’échanger des signes variés (plusieurs canaux) est limitée dans nos communications électroniques.
Parmi les composantes de la communication interpersonnelle, qu’est-ce que le bruit?
Désigne ce qui entrave la réception des messages. Au sens strict, ça peut être associé au canal choisi pour transmettre le message (une écriture illisible ou le volume de la voix des personnes qui nous entourent) et au sens plus large ça peut être associé à des facteurs physiologiques (déficience visuelle ou auditive, difficulté d’élocution), psychologiques (idées préconçues, propos incohérents) ou sémantiques (mauvaise interprétation des mots).
Parmi les composantes de la communication interpersonnelle, qu’est-ce que les contextes? Quels sont les 3 types de contextes?
Une communication se réalise toujours dans un contexte qui va influencer sa forme et son contenu. Le contexte peut influencer les significations chez l’émetteur et le récepteur. Le contexte c’est l’ensemble des conditions physiques, psychologiques, socioculturelles et temporelles dans lesquelles la communication a lieu. Il y a trois types de contexte :
1- Contexte socioculturel
2- Contexte physique
3- Contexte temporel
Qu’est-ce que le contexte socioculturel (composantes de la communication interpersonnelle)?
- Il est caractérisé par les idées que les personnes en relation se font les unes par rapport aux autres. Le contexte socioculturel détermine à quel titre (ex: hiérarchie) nous allons communiquer durant une communication. Il influence donc le genre de relation et de communication que nous établissons avec les autres.
- Le contexte socioculturel est influencé par le ou les groupes d’appartenance auxquels chaque interlocuteur se réfère et aussi par la culture provenant de ces groupes d’appartenance.
- Le contexte socioculturel influence les significations de l’émetteur, mais aussi celles du récepteur, c’est pourquoi le contexte socioculturel peut créer un écart de compréhension entre deux personnes puisque le message décodé et compris ne signifie pas la même chose pour le récepteur.
- Le contexte socioculturel définie aussi le statut (position occupée dans la hiérarchie sociale selon un cadre culturel donné) et le rôle des autres (comportement attendu d’une personne qui remplit une fonction particulière dans un groupe ou dans la société).
Qu’est-ce que le contexte physique (composantes de la communication interpersonnelle)?
- Le contexte physique peut désigner l’environnement physique (environnement tangible et concret) ou l’ambiance dans laquelle la conversation se déroule.
- Il existe des contextes physiques favorables à l’émission et à la réception de certains messages, alors que d’autres le sont moins.
Qu’est-ce que le contexte temporel (composantes de la communication interpersonnelle)?
- Le contexte temporel réfère au moment où le message est émis et à sa durée.
- Le message transmis dans des mêmes conditions, à des mêmes personnes, n’auront pas le même effet selon le moment où ils sont transmis.
- Le facteur temps influence la communication parce que le contenu du message va varier selon s’il y a beaucoup de temps ou très peu de temps pour le transmettre et/ou le recevoir.
De quelle façon les significations se forment-elles? Qu’est-ce qui influence les significations autant pour l’émetteur que pour le récepteur?
Les significations résultent d’un mécanisme de formation de sens qui dépend des souvenirs, des connaissances acquises, des besoins et des intentions. Donc, personne ne partage les mêmes significations puisque personne n’a vécu les mêmes expériences. Le groupe d’appartenance influence aussi les significations puisque les idées, les sentiments, les désirs d’un interlocuteur coïncident avec ceux de son groupe d’appartenance. La culture influence aussi les significations. Lors de la communication, cette culture participe à la formulation et à l’interprétation des messages émis et reçus par l’entre mise des significations.
Qu’est-ce que la culture?
La culture désigne l’ensemble des façons d’agir, de ressentir et de penser qui se transmettent par éducation dans un groupe.
Qu’est-ce que la rétroaction?
La rétroaction est l’élément de la communication qui va permettre à l’émetteur de vérifier si le récepteur a bien compris son message, c’est-à-dire si la communication est réussie et efficace. En situation d’interaction (communication interpersonnelle), il existe toujours une rétroaction minimalement non verbale qui permet à l’émetteur de savoir si son message a bien été reçu ou non.
Comment choisir le ou les bons canaux de communication?
- Le choix du canal va dépendre du type de rapport que nous voulons établir avec les autres, de la nature du message et des effets recherchés par la communication.
- Certains canaux facilitent la communication bilatérale (contact direct, téléphone).
- D’autres canaux établissent un délai entre les réactions et les rétroactions du récepteur, il s’agit de communication différée (ex: courriel, boite vocale, etc.).
- Les canaux qui permettent une communication différée sont plus aptes à communiquer des éléments d’information complexes et de nature objective.
- Les messages plus simples, de nature subjective et affective, sont souvent mieux transmis par de la communication bilatérale (ex: par des contacts directs).
Qu’est-ce que la communication interpersonnelle?
La communication interpersonnelle est une communication qui s’établit entre deux personnes en relation l’une avec l’autre (dyadique) et en interaction, soit directe ou différée. Il faut que chaque personne soit consciente de l’existence de l’autre avec qui elle communique, c’est-à-dire qu’elle sache à qui elle parle (connaitre le nom).
Quelles sont les composantes de la communication interpersonnelle? (9)
1- La conscience réciproque des interlocuteurs.
2- Le nombre d’interlocuteurs.
3- Le processus d’ajustement.
4- Le degré d’intimité de la relation.
5- Les messages verbaux et non verbaux.
6- Le contenu et la composante relationnelle des messages.
7- L’éthique de la communication.
8- La communication est inévitable, irréversible, unique et éphémère.
9- La communication n’est pas toujours souhaitable.
Parmi les composantes de la communication interpersonnelle, qu’est-ce que la conscience réciproque des interlocuteurs?
Pour qu’une communication interpersonnelle existe, il faut que les participants soient conscients de leur existence mutuelle et du lien qui les unie.
Parmi les composantes de la communication interpersonnelle, que veut dire le nombre d’interlocuteurs?
- La communication interpersonnelle se fait essentiellement entre deux personnes qui interagissent (relation dyadique). Ce type de relation (dyadique) est fondamental puisque même dans le cas d’une communication à trois, la relation dyadique est toujours prédominante.
- Dans des groupes, on constate que presque tous les rapports peuvent se ramener à une série de rapports dyadiques. Les dyades se forment d’elles-mêmes selon les situations et les affinités que les membres ont entre eux et la communication est influencée par la motivation qui les anime.
Parmi les composantes de la communication interpersonnelle, que désigne le processus d’ajustement?
- Puisque la communication est un transfert de significations qui se fait par utilisation de signes qui forment un message, il ne peut pas y avoir de communication si les gens qui communiquent n’emploient pas le même système de signes (ex : langage).
- Pour bien communiquer il faut apprendre à décoder adéquatement les signes d’une autre personne, la façon dont elle les utilise ainsi que la signification qu’elle leur donne.
- Pour être bien compris, nous devons encoder notre message en respectant leur système de signes.
- Donc, dans un processus d’ajustement, chaque interlocuteur tente de s’ajuster à l’autre.
- Les rétroactions peuvent permettre à l’autre de s’ajuster.