Problème 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un groupe? Quelles sont ses 2 composantes principales?

A
  • Un groupe est formé de 2 à 20 personnes (30, au plus) qui entretiennent entre elles des relations interpersonnelles (1ère composante) afin d’atteindre un objectif commun (2e composante).
  • Les personnes formant un groupe sont interdépendantes, se sentent unies et se perçoivent comme une entité sociale distincte.
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2
Q

Quels sont les 6 types d’unités sociales?

A

1- Agrégat (synonyme : agglomération): Personnes qui vivent les unes à côté des autres, mais qui n’interagissent pas et ne poursuivent pas le même objectif (ex: habitants d’un même cartier).
2- Catégorie sociale (synonyme : cohorte): Regroupement abstrait de plusieurs personnes en fonction d’une caractéristique commune (ex: étudiants de 1ère année, hommes chauves, etc.).
3- Foule: Plusieurs personnes, jusqu’à des milliers. Qui ont un objectif commun, mais qui n’interagissent pas pour l’atteindre.
4- Groupement (synonyme : association): Plusieurs personnes (de quelques dizaines à quelques centaines) qui se réunissent régulièrement autour d’un objectif commun, par contre, les actions entreprises pour parvenir à ce but et la responsabilité sont laissés à un groupe de personnes.
5- Organisation: Regroupement plus ou moins large de personnes qui interagissent en tenant compte de leur intérêt particulier.
6- Groupe: formé de 2 à 20 personnes (30, au plus) qui entretiennent entre elles des relations interpersonnelles afin d’atteindre un objectif commun.

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3
Q

Quelle comparaison peut-on faire entre un groupe et une organisation par rapport à la nature des échanges?

A

Groupe: Les échanges personnels chaleureux et intimes sont possibles : tout le monde connait tout le monde.
Organisation: Les relations sont impersonnelles ou purement fonctionnelles entre des postes, des rôles ou des statuts.

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4
Q

Quelle comparaison peut-on faire entre un groupe et une organisation par rapport à la nature des relations et de la communication?

A

Groupe: Les relations sont directes, donc la communication se fait de personne à personne.
Organisation: Les relations sont souvent indirectes, donc la communication passe par des intermédiaires.

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5
Q

Quelle comparaison peut-on faire entre un groupe et une organisation par rapport à la structure et les rôles?

A

Groupe: La structure du groupe est plutôt informelle. Le rôle de chacun est défini de façon implicite.
Organisation: La structure est formelle. Elle est définie par un organigramme dans lequel les rôles de chacun font l’objet d’une définition de tâche précise.

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6
Q

Quelle comparaison peut-on faire entre un groupe et une organisation par rapport à l’effet du remplacement d’un membre?

A

Groupe: Le remplacement d’un membre modifie la dynamique du groupe parce que les rôles ne sont pas définis explicitement. Difficile de trouver des remplaçants (ex : le boute-en-train du groupe).
Organisation: Une personne qui occupe un poste dans l’organisation peut plus facilement être remplacée parce que son rôle est défini dans une définition de tâche.

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7
Q

Quelle comparaison peut-on faire entre un groupe et une organisation par rapport à leur taille?

A

Groupe: Varie de 2 personnes à une vingtaine de personnes.
Organisation: Varie de quelques dizaines de personnes à des milliers de personnes.

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8
Q

Quelle comparaison peut-on faire entre un groupe et une organisation par rapport à leur durée?

A

Groupe: Ne dépasse jamais la vie des individus qui le forment.
Organisation: Certaines organisations existent depuis des siècles (ex: organisations religieuses).

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9
Q

Quelle comparaison peut-on faire entre un groupe et une organisation par rapport à leur réseau de communication?

A

Groupe:
-Dans les petits groupes : le réseau de communication dépend des rapports d’attraction et d’autorité.
-Dans les groupes démocratiques : le réseau de communication est un cercle où chaque membre peut communiquer avec chacun des autres membres.
Organisation: Le nombre de personnes engagées et la spécialisation entraînent la formation d’un réseau de communication qui suit la structure hiérarchique de l’organisation.

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10
Q

Quelle comparaison peut-on faire entre un groupe et une organisation par rapport à leur type de communication privilégié?

A

Groupe: Communication orale.
Organisation: Communication écrite (ex : des rapports).

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11
Q

À quel moment un groupe devient-il une organisation?

A
  • Les limites d’un groupe sont atteintes au moment où il est impossible pour un membre d’avoir une perception individualisée de chacun des autres et d’être perçu réciproquement par eux. Quand le groupe devient trop grand pour que des relations interpersonnelles se produisent, il évolue vers une organisation.
  • 2 phénomènes se produisent alors avec l’augmentation du nombre de personnes: la formation de sous-groupes et l’établissement d’une structure formelle et hiérarchique.
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12
Q

Quelles sont les caractéristiques associées aux petits groupes (ou groupes restreints)? (3)

A

1- Les interactions (communication interpersonnelle) et le partage d’un intérêt commun :
-1ère condition pour formation d’un groupe est qu’il faut qu’il y ait des échanges, c’est-à-dire de la communication, entre les personnes. Le groupe ne peut pas se former si les personnes ne se sont pas présentées entre elles. Ainsi, les échanges dans le groupe sont des relations interpersonnelles + ou – profondes, selon un axe impersonnel-personnel.
-Avec le temps, l’intérêt porté à autrui par certains et en fonction du désir d’ouverture de soi, les relations deviennent personnelles entre les membres du groupe.
-2e condition pour formation d’un groupe est le sens donné aux relations interpersonnelles, à l’objectif + ou – conscient poursuivit par les personnes. Cet objectif constitue un intérêt commun pour ces personnes. La définition de cet intérêt commun peut être implicite ou explicite (ex : production d’une pièce de musique).
2- L’existence de normes et de rôles :
-Les normes du groupe = règles qui favorisent certaines conduites et qui en interdisent d’autres.
-Les normes proviennent d’un accord + ou – explicite.
-En raison du partage des tâches selon les compétences, des rôles particuliers vont se former.
-Un rôle est aussi défini par des normes associées à cette position dans le groupe.
-Les rôles forment la structure d’un groupe.
3- La cohésion :
Le degré de cohésion. La cohésion fait référence à l’ensemble des forces qui poussent une personne à rester avec les autres, à être un membre du groupe.
-Plus la cohésion est grande, plus le sentiment d’appartenance au groupe est fort, plus les membres s’identifient à lui et plus ils sont dépendants de lui.
-Une meilleure cohésion dans un groupe influence sa durée, mais n’améliore pas ses performances.

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13
Q

Quels sont les facteurs qui renforcent la cohésion d’un groupe?

A

Les facteurs qui renforcent la cohésion d’un groupe sont: le degré d’attraction interpersonnelle, prendre conscience d’un objectif commun, les progrès accomplis, l’adhésion à des normes et à des valeurs communes, l’interdépendance des rôles joués par les membres du groupe. La difficulté à être admis dans un groupe augmente la valeur associée au fait d’être membre de ce groupe (l’affiliation), les pressions externes (concurrence) augmentent la cohésion et un groupe qui jouit d’une réputation « glorieuse », d’une histoire positive, est plus attirant et provoque un désir d’en faire partie.

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14
Q

Qu’arrive-t-il lorsque la cohésion d’un groupe est trop forte?

A

Si la cohésion dans un groupe est poussée à l’extrême et que celle-ci devient trop forte, il peut y avoir des effets néfastes sur le groupe. Lorsque les membres d’un groupe font preuve d’une identification excessive (ou complète) à un groupe, cela amène une perte de leur individualité, d’une diminution de leurs facultés critiques et de leur responsabilité personnelle. L’évolution du groupe est alors laissée à son ou ses leaders.

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15
Q

Comment se déroule une rencontre de groupe?

A

Le déroulement d’une rencontre en groupe comprend 5 étapes : ouverture, messages préparatoires, vif du sujet, messages rétroactifs et clôture.
1- L’ouverture: met l’accent sur les rapports sociaux, les membres se présentent les uns aux autres, établissent la communication, font connaissance.
2- Les messages préparatoires: les participants déterminent ce qu’il y a à faire, qui le fera, et ainsi de suite. Dans les groupes plus formels, on lit l’ordre du jour et on fait la répartition des tâches. Dans les groupes peu structurés ou informels, on amène un sujet de conversation ou on propose une activité.
3- Le vif du sujet: problème à régler, échange de renseignements, ou tout autre tâche ou activité que le groupe s’est donnée.
4- Les messages rétroactifs: les membres commentent ce qui a été fait ou discutent de ce qui reste à faire (parfois: évaluation du rendement).
5- La clôture: retour à des échanges plus personnels et aux salutations d’usage.

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16
Q

Quels sont les 3 modes de décision les plus souvent utilisés lors d’un processus de décision durant une rencontre de groupe?

A

1- L’autorité : Quand une décision est prise par une autorité, les membre du groupe donnent leur avis, mais c’est au final la figure d’autorité qui tranche.
2- La majorité : Le groupe accepte de se plier à la volonté de la majorité et peut faire passer au vote diverse propositions au fur et à mesure qu’il avance dans la résolution du problème.
3- Le consensus : La décision n’est pas prise tant que tous les membres ne sont pas d’accord. Il est important d’utiliser cette méthode si on cherche la satisfaction et l’adhésion de tous les membres.

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17
Q

Quels sont les avantages et les désavantages du mode de décision par l’autorité?

A
  • Cette méthode est efficace pour agir rapidement et offre un avantage étant donné que ce sont souvent les membres les plus expérimentés et les mieux informés qui ont de l’influence sur la décision.
  • Par contre, les désavantages de cette méthode sont que les gens s’éloignent des lieux de pouvoir puisqu’ils peuvent ne pas ressentir le besoin de donner leur avis si au final c’est la figure d’autorité qui tranche. Les gens peuvent aussi être tentés de dire à la personne prenant la décision ce que celle-ci veut entendre selon eux, ce qui mène rapidement au conformisme et à la pensée de groupe.
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18
Q

Quels sont les avantages et les désavantages du mode de décision par la majorité?

A

Cette méthode est efficace parce qu’on peut procéder au vote quand la majorité est d’accord et elle est utile pour régler des questions peu importantes ou quand les décisions n’obligent pas l’adhésion ni la satisfaction de tous les membres du groupe. Par contre, cette méthode peut semer la discorde dans le groupe si la minorité entre en conflit avec la majorité ou si la discussion se termine après que la majorité se soit prononcée.

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19
Q

Qu’est-ce que la collaboration professionnelle?

A
  • La collaboration professionnelle en santé représente l’ensemble du processus dynamique, évolutif et complexe de développement et de maintien de relations de partenariat (relations de travail interpersonnelles) centrées sur la personne en besoin, ses proches et la collectivité dans le but d’atteindre des résultats optimaux en matière de bien-être physique, mental et social.
  • Les partenariats se font avec des apprenants et des professionnels, des personnes/patients ou des clients, la famille ou les proches et la communauté.
  • Respect, confiance, prise de décisions partagée et partenariats.
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20
Q

Comment la situation (ex : les besoins d’une personne) influence-t-elle l’intention à l’origine de la collaboration professionnelle, les interactions et l’utilisation des savoirs disciplinaires?

A

L’intention de collaboration professionnelle et le besoin d’associer les savoirs disciplinaires pour répondre aux besoins de la personne, de ses proches ou de la communauté de façon adaptée dépendent de la complexité de la situation. Ceci guide alors les interactions (ex: pratique indépendante, en parallèle, de soins et de services partagés) à privilégier, c’est-à-dire le degré d’interdépendance requis pour répondre à la situation.

  • Une situation se situe sur un continuum, du moins complexe au plus complexe selon les besoins bio-psycho-sociaux de la personne/proches/communauté.
  • L’intention du geste d’établir un partenariat avec d’autres personnes va dépendre de la complexité de la situation (continuum allant de informer → échanger de l’information → se concerter sur les objectifs disciplinaires → partager les actions et les décisions en lien avec un objectif commun).
  • Les interactions (l’intensité des interactions) entre les professionnels augmente plus la situation est complexe (continuum allant de pratique indépendante → pratique en parallèle → pratique par consultation/référence → pratique de concertation → pratique de soins et de services partagés). Plus il y d’interaction entre les professionnels, plus l’interdépendance entre ceux-ci augmente.
  • Plus la complexité de la situation augmente, plus le besoin de partager des savoirs disciplinaires augmente, ce qui amène les professionnels à passer de l’unidisciplinarité à de la collaboration interprofessionnelle composée d’en premier par la multidisciplinarité (niveau moyen de complexité) puis par l’interdisciplinarité (niveau de complexité élevé).
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21
Q

Comment l’interdisciplinarité se décrit-elle sur le continuum des pratiques de collaboration interprofessionnelles en santé et services sociaux?

A
  • Situation très complexe.
  • Intention: Partage des décisions et des actions en lien avec un but commun.
  • Interactions: Pratique de soins et de services partagés et interdépendance élevée.
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22
Q

Qu’est-ce que les savoirs disciplinaires sur le continuum des pratiques de collaboration interprofessionnelles en santé et services sociaux?

A

Les sommes de connaissances (d’un ou plusieurs professionnels) qui permettent de comprendre en partie les besoins de la personne.

23
Q

Qu’est-ce que l’intention sur le continuum des pratiques de collaboration interprofessionnelles en santé et services sociaux?

A

L’intention de partenariat vise à définir l’intensité des interactions de la collaboration interprofessionnelle afin que les besoins soient répondus correctement (plus la situation est complexe, plus intensité des interactions sera élevée).

24
Q

**En quoi consiste l’unidisciplinarité (ou disciplinarité)?

A
  • Lorsque les connaissances d’un seul professionnel sont nécessaires pour répondre aux besoins de la personne.
  • Un professionnel (une discipline) (ex : Médecin + patient).
25
Q

**En quoi consiste la multidisciplinarité?

A
  • Partage de connaissances respectives (mais pas modification des connaissances) entre professionnels pour la construction de la compréhension commune des besoins et des soins et services à offrir à la personne.
  • Désigne l’utilisation parallèle de plusieurs disciplines sans établir de rapports entre elles. Cela n’entraîne aucune modification des savoirs et est seulement une juxtaposition des disciplines.
  • Permet d’échanger de l’information entre professionnel (référence, consultation).
  • Ne nécessite que la présence de plusieurs disciplines rassemblées autour de l’analyse d’un objet commun.
  • Chaque professionnel est autonome et peut prendre des décisions indépendantes.
  • Les soins ne sont pas nécessairement complémentaires.
26
Q

**En quoi consiste l’interdisciplinarité?

A
  • Lorsque la situation est plus complexe, cela amènent tous les professionnels à mettre leur expertise au profit d’un savoir commun et ainsi coconstruire une compréhension commune des besoins bio-psycho-sociaux de la personne.
  • Cela les amène à partager des décisions et déterminer les actions requises pour atteindre les objectifs de la personne.
  • Utilisation combinée de plusieurs disciplines qui entrainent des transformations réciproques de ces disciplines dans leurs concepts, leurs lois ou leurs méthodes.
  • Regroupement de plusieurs professionnels, dont les compétences se chevauchent et s’harmonisent, qui travaillent ensemble dans le but d’arriver à une solution commune.
  • L’interdisciplinarité exige aussi une synthèse et une harmonisation entre les points de vue qui s’intègrent en un tout cohérent et coordonné (décision en consensus).
  • L’équipe utilise un dossier unique pour le patient
  • L’interdisciplinarité se caractérise par une interactivité plus intense, donc une plus grande interdépendance et une véritable dynamique de groupe (partage de connaissances).
  • Les professionnels agissent dans la même direction en donnant des soins (meilleure continuité des soins)
  • Évite au patient de se répéter.
27
Q

Qu’est-ce qu’une modalité de collaboration professionnelle?

A

Façon particulière dont les professionnels collaborent entre eux pour prodiguer des soins et des services de qualité à la personne.

28
Q

Quelles sont les différentes modalités de collaboration professionnelle?

A

Planifiée: lorsqu’elle a fait l’objet d’un accord préalable entre tous les participants concernant le lieu, le moment et l’objectif poursuivi.
Non planifiée: ont un caractère plus spontané, son utilisation fait souvent suite à l’initiative d’un seul participant.
Directe: participants interagissent au même moment (synchrone).
-Avantages: Facilite la compréhension du cas, oriente vers un objectif commun puisqu’on convient verbalement d’une entente.
Indirecte : participants donnent et reçoivent l’information à des moments différents (asynchrone).
-Avantages: Permet de ne pas se rencontrer à chaque fois, permet un suivi rapide, sauve du temps.
-Désavantages : Place aux erreurs d’interprétation et malentendus, manque de détails.
Formelle et informelle.

29
Q

Quels exemples peut-on donner par rapport aux différentes combinaisons de modalités de collaboration interprofessionnelle?

A

Panifiée et directe: Évaluation et intervention conjointe, Rencontre d’équipe statutaire, Téléconférence, Visioconférence.

Planifiée et indirecte: Compte rendu de réunion, Formulaire de demande de consultation, Formulaire de demande de référence, Notes dans le dossier santé.

Non planifiée et directe: Appel téléphonique spontané, Rencontre spontanée.

Non planifiée et indirecte: Courriel/ Note et mémo, Par l’intermédiaire d’une tierce personne.

30
Q

Quels sont les bénéfices associés à la collaboration interprofessionnelle? (12)

A
  • Permet aux professionnels d’optimiser leur contribution à l’atteinte des objectifs thérapeutique de leur patient (Allier les connaissances, habiletés et expériences = optimiser les soins patients).
  • Permet de rassembler les savoirs, rapprochements entre les divers professionnels, ce qui permet de percevoir la réalité d’une manière ni trop morcelée ni trop partielle.
  • Partage de l’information entre les professionnels.
  • Valorisation de chaque membre.
  • Enrichissement professionnel (motivation des professionnels à développer leurs compétences).
  • Diminution du dédoublement de certaines interventions.
  • Vision globale et plus complète des besoins.
  • Permet l’évaluation globale d’un patient et l’application d’un plan d’intervention concerté et efficace.
  • Sécurité, moins d’erreurs.
  • Meilleur bien-être des intervenants, réduction du stress au travail.
  • Augmente l’efficacité du travail fait (offrir des services plus cohérents entre eux).
  • Augmente la satisfaction du client et des intervenants.
31
Q

Quels sont les facteurs contraignants le travail en équipe et la collaboration professionnelle?

A

1- Effort que doivent faire des professionnels qui désirent collaborer avec des membres d’autres disciplines = adaptations pour que les membres de disciplines se comprennent.
2- Pour réussir, professionnels doivent parvenir à produire un territoire d’intervention commun où se développeront, à travers diverses formes de communication, des pratiques variés de collaboration, un vocabulaire interprofessionnel unifié, des lieux d’appartenance hybrides, des rôles adaptés aux besoins de la clientèle et aux compétences des intervenants et un nouveau champ de savoir partagé.
3- Relation de compétition et de pouvoir, chaque discipline doit protéger son territoire professionnel (favorise plus le clivage que la collaboration). Certains ordres professionnels imposent des conditions de pratique parfois incompatibles avec la collaboration (ex: confidentialité des dossiers).
4- Structure du milieu ou de la société dans lequel les intervenants agissent.
5- Différences “culturelles” entre les professions : vocation différenciée, normes de pratique et valeurs différentes, différence de conception de la notion d’urgence, etc. (préjugés).
6- Différences individuelles pour situer les sources de difficulté à la collaboration (ex: qqun qui perçoit le travail de groupe comme perte de temps).
-Un taux de roulement élevé.
-La présence d’un leadership hiérarchique.
-Préjugés.

32
Q

Quels sont les facteurs facilitants le travail en équipe et la collaboration professionnelle?

A
  • Ouverture d’esprit.
  • But commun, partagé et valorisé par tous les membres de l’équipe.
  • Communications ouvertes entres tous.
  • Se centrer sur les besoins du client.
  • Les différentes compétences chez chacun des membres.
  • Un engagement face aux résultats et au fonctionnement de l’équipe.
  • Attitudes et comportements facilitants pour le travail d’équipe (ouverture de soi).
  • Respect à l’égard des membres, de l’équipe, du client, de ses proches, de la direction.
  • Leadership partagé pour répondre aux besoins de l’équipe et du client.
  • Capacité de gérer les conflits.
  • Capacité à faire des ajustements dans les rapports entre les membres ou le fonctionnement de l’équipe.
  • L’émetteur devrait s’approprier sa responsabilité, communiquer sa propre vision et s’inclure dans la situation qui le fait réagir plutôt que de prêter diverses intentions aux autres («vous» et «ils» devraient être remplacés par «je» et «nous»).
  • Connaissance de son champ d’exercice et celui des autres.
  • Préjugés, stéréotypes favorables.
  • Réseautage.
33
Q

Quels sont les déterminants d’une collaboration fructueuse (qui ont un impact sur le degré de collaboration)?

A

1- Déterminants systémiques (organisation de l’environnement): éléments extérieurs à l’organisation, tels que les composantes des systèmes sociaux (balance des pouvoirs entre professionnels, il faut considérer les autres comme partenaires égaux), culturels (valeurs culturelles), éducatifs (premier niveau qui fait la promotion de la collaboration) et professionnels.

2- Déterminants organisationnel : cadre organisationnel favorable. Combinent tous les attributs de l’organisation qui définissent le travail et l’environnement de l’équipe, tels que sa structure (hiérarchie) et sa philosophie (ex: philosophie qui encourage la participation et la liberté d’expression), les ressources de l’équipe (ex: temps pour interagir et les endroits pour se rencontrer), le soutien administratif (avoir un leader) et la présence de bons mécanisme de communication et de coordination.

3- Déterminants interactionnels: sont les composantes des relations interpersonnelles, les relations entre les membres de l’équipe, comme leur volonté de collaborer et existence de la confiance mutuelle, le respect mutuel et la communication.

34
Q

Quelles compétences doivent être développées pour être un bon collaborateur? En d’autres mots, quels sont les 5 principaux domaines de compétences de la collaboration professionnelle?

A

1- Travailler en collaboration: Comprendre la dynamique des équipes, établir les principes pour respecter les valeurs de chacun. Améliorer efficacité des discussions et interactions (participer). Réfléchir aux modalités d’interdépendance entre tous les acteurs. Respecter la confidentialité et faire preuve de professionnalisme.

2- Clarification des rôles: Comprendre son rôle et celui autres pour bien utiliser le savoir de chacun afin de définir et atteindre les objectifs. En tenant compte du rôle des autres pour adapter son propre rôle et s’adapter à divers modèles de soins.

3- Communiquer avec d’autres: Appliquer les principes de communication adaptés au travail collaboratif. Vulgariser, adapter son vocabulaire pour que tout le monde comprenne. Établir une relation de confiance avec les personnes impliquées. Utiliser les technologies de l’information et communiquer efficacement pour améliorer les soins. Ouverture.

4- Participer à la résolution de conflits: Reconnaître la nature positive des conflits, Chaque intervenant doit contribuer à mise en place d’un environnement favorable à l’expression d’opinions différentes. Identifier les risques de conflits et les situations courantes plus à risque de conflits et trouver des stratégies pour les éviter. Analyser la cause d’un conflit. Établir une procédure pour résoudre des différends. S’assurer que tous les membres sont entendus pour avoir un niveau de consensus plus optimal pour atteindre l’objectif visé. La résolution de conflits implique de vouloir comprendre l’autre et de se faire comprendre (pas le convaincre).

5- Exercer un leadership collaboratif: Favoriser les relations de travail fondées sur l’interdépendance. Tenir compte de la diversité entre les membres de l’équipe. Contribuer à la création d’un environnement de collaboration propice au leadership concerté par l’implantation de mesures qui favorisent des méthodes efficaces de travail en collaboration. Utiliser une démarche de réflexion collective. Intégrer des principes d’amélioration continue de la qualité. Adopter une pensée systémique. Appelle à dépasser les barrières hiérarchiques. Conception différente du pouvoir. Impliquer les gens dans le processus et les décisions.

35
Q

Quels pourraient être des exemples de collaboration professionnelle en réadaptation?

A

En général, des professionnels de différents domaines collaborent ensemble dans le but de mieux contribuer à l’atteinte des objectifs thérapeutiques de leur patient.

1- Physiothérapeute et pharmacien (permettre au pharmacien d’ajouter une mesure pharmacologique appropriée au bénéfice du patient ou au physiothérapeute qui juge que le patient pourrait bénéficier d’une thérapie médicamenteuse).
2- Physiothérapeute et médecin: lorsque le problème est trop complexe pour les connaissances du physiothérapeute, celui-ci réfère son patient à un médecin afin d’obtenir les soins requis.
3- Ergothérapeute, infirmière et physiothérapeute: traitement des plaies chroniques et complexes = chacun exerce les mesures relatives à leur champ d’exercice.

36
Q

Quels sont les principes de base de l’animation?

A

Son succès repose sur notre capacité à alterner entre Écoute et Existence en jouant sur 3 registres : Communication, Contrôle et Convivialité.

37
Q

Parmi les principes de base de l’animation, qu’est-ce que la communication?

A

Pour bien se comprendre (3 niveaux de compréhension dans la communication) :
1- L’animateur doit être compris des participants.
2- L’animateur doit comprendre les participants.
3- Les participants doivent se comprendre entre eux.
*Avant d’être compris, on doit d’abord être entendu et écouté!

38
Q

Parmi les principes de base de l’animation, qu’est-ce que le contrôle?

A

Pour rester le maître de la situation:
-Contrôle du groupe mais aussi de soi.
-Doit être compris dans le sens de régulation et non de surveillance.
Ex: Veillez au respect du timing, recentrez les participants sur le sujet si nécessaire, réguler la parole, désigner les acteurs des jeux de rôle si personne n’est volontaire, reformuler les attaques en objections, marquer le début et la fin de l’exercice.

39
Q

Parmi les principes de base de l’animation, qu’est-ce que la convivialité?

A

Pour faciliter les échanges:
-Installer un climat convivial pour l’animation ne soit pas pénible.
-Responsable de l’ambiance de son groupe.
Ex: Sourire, humour, traiter les participants sur un pied d’égalité, encourager les efforts, valoriser
les participants, sécuriser les anxieux, regarder tout le monde, profiter des pauses pour échanger.

40
Q

Parmi les principes de base de l’animation, qu’est-ce que l’écoute et l’existence?

A

Ce sont les 2 leviers de l’animateur (en équilibre, permet succès animation):
-L’écoute et l’existence définissent la place respective qu’occupent l’animateur et les participants dans la relation qu’ils entretiennent le temps de l’animation.
-Lorsque l’animateur occupe plus d’espace que le groupe, il est en existence (capacité de l’animateur à s’affirmer face au groupe).
-Lorsque animateur laisse le groupe occuper plus d’espace que lui, il est en écoute (attentif, prêt à entendre, ≠ passif (rétroaction après)).
-Participants ne sont pas seulement influencés par ce que dit l’animateur mais aussi par ses comportements non-verbaux (ex. gestes, posture, regard, voix).
-Il faut adapter le niveau d’écoute/existence selon la situation et non selon notre tempérament ou notre humeur.
Exemples de comportements non-verbaux:
Écoute: regarder la personne qui parle en souriant, prendre des notes, ton voix chaleureux.
Existence: pointer du doigt, parler fort, parler avec confiance en regardant l’autre dans les yeux.

41
Q

Parmi les principes de base de l’animation, qu’est-ce que la conviction et le dynamisme?

A
  • Si vous êtes capable d’alterner entre écoute et existence en jouant sur les 3 registres (communication, contrôle et de la convivialité), alors = être parfait technicien de l’animation.
  • Par contre, utiliser conviction + dynamisme pour éviter la froideur de la méthode.
  • Donne un élan au groupe.
42
Q

Quels sont les 3 types de procédés d’animation?

A

1- Procédés pour gérer les échanges.
2- Procédés pour faciliter la production : atteindre la cible.
3- Procédés pour faciliter la solidarité (Cercle d’interaction).

43
Q

Parmi les 3 types de procédés d’animation, on retrouve les procédés pour gérer les échanges, quels sont-ils? (4)

A

1- Donner la parole: L’animateur fait parler les plus timides et freine les plus parlant (à main levé ou spontanément).
2- Susciter la participation: Invite le récepteur ou satellite à se déplacer vers le centre et émetteur et vice-versa.
3- Refréner la participation: Faire arrêter quelqu’un qui parle sans arrêt et monopolise la réunion. Doit être fait avec tact.
4- Sensibiliser au temps: Établir le temps à accorder à chaque sujet, signaler quand le temps est écoulé, animateur intervient.

44
Q

Parmi les 3 types de procédés d’animation, on retrouve les procédés pour faciliter la production : atteindre la cible, quels sont-ils? (4)

A

1- Définir les termes: Un membre peut exprimer sa pensée ou demander de préciser ou expliquer s’il ne comprend pas des termes.
2- Reformuler: Redire dans ses propres mots pour s’assurer de sa compréhension (écoute active).
3- Faire un résumé-synthèse: Résumer une partie de la discussion, les membres deviennent récepteur. Cela aide le groupe à faire le point.
4- Expliciter: Demander à un membre qui s’exprime de façon trop concise de donner plus de détails pour bien comprendre. Facilite la production. Permet de faire un lien entre ce qui est dit et ce qui a été dit.

45
Q

Parmi les 3 types de procédés d’animation, on retrouve les procédés pour faciliter la solidarité, quels sont-ils? (4)

A

1- Extérioriser: Les émotions négatives sont plus difficiles si elles sont gardées pour soi. Extérioriser les émotions (sans jugement si ça concerne d’autres membres) permet de libérer ses pensées et mène à un meilleur fonctionnement du groupe.
2- Focaliser: Processus psychologique qui permet de prêter attention au monde des sentiments et des émotions pour que le sens de se qui est vécu implicitement se dégage progressivement dans le champs de la conscience. S’il y a un malaise il faut y accorder de l’attention et du temps pour en connaître l’origine. Laisser surgir les images et les émotions
3- Faire diversion: Passer par dessus le problème/malaise ou autre en faisant diversion pour changer les idées des participants comme prendre pause ou faire une blague pour détendre l’atmosphère.
4- Objectiver: Reprendre les mots irrespectueux pour les rendre objectifs, anticipe un orage. Parfois l’orage est nécessaire.

46
Q

Comment une bonne animation peut-elle soutenir la collaboration professionnelle?

A

-Un animateur s’assure d’être impartial et de donner à chaque individu la chance de s’exprimer.
-Un animateur s’assure d’arriver dans les temps.
-Un animateur, par certains procédés, s’assure de faire une synthèse de ce qui a été dit.
-Une bonne animation permet de contourner ou d’éviter certains obstacles qui pourraient affecter l’esprit et la santé du groupe.
Donc, par tous ces procédés, il assure un respect dans le groupe et une collaboration juste.

47
Q

Quelles pourraient être des stratégies de communication et de collaboration appropriées dans un contexte de santé mondiale? (5)

A

1- Démontrer une ouverture à la diversité, une humilité et une empathie culturelle.
2- Utiliser une communication interculturelle efficace qui tient compte de la langue, des croyances, des valeurs, des comportements, de la culture, etc.
3- En utilisant les modalités (approches) nécessaires pour communiquer avec une personne d’une autre langue ou culture.
4- Considérer les étapes d’adaptation aux différences culturelles et en reconnaissant les situations à risque de choc culturel.
5- Travailler en collaboration avec divers acteurs du milieu: Reconnaître leur rôle et leur expertise afin d’optimiser la prise à charge des problématiques complexes, tel que dans les systèmes de santé et dans la communauté, tel qu’autant au niveau local, régional, national et/ou international.

48
Q

Quels sont les 4 types de collaborateurs?

A

1- Relationnel: empathie, serviable, sociable, dévoué.
2- Planificateur: intuition, prudent, réfléchis.
3- Aventurier: Entrepreneur, aime le danger, l’aventure.
4- Bâtisseur: Pouvoir, résultats,responsabilités, prendre des décisions.

49
Q

Qu’est-ce que le SBAR?

A
C'est une façon de communiquer entre professionnels de la santé.
S: situation.
B: background.
A: assessment.
R: recommendation.
50
Q

Que désigne le S dans le SBAR?

A

La situation:
1- Identification de vous même et de votre milieu clinique.
2- Identifier le patient pour lequel vous communiquez
et la raison de votre communication.
3- Décrire vos préoccupations.
4- Décrire la situation spécifique pour laquelle vous
communiquez.
Ex:
«Je suis X de la clinique Y»
«J’appelle au sujet de Monsieur Z»
«Je vous appelle puisque je suis préoccupé par… / je
suis incertain de…/ le patient a besoin de…»

51
Q

Que désigne le B dans le SBAR?

A

Le background:
1- Donner les raisons de la consultation du patient.
2- Expliquer les éléments pertinents de l’histoire de la
maladie.
3- Survol des caractéristiques cliniques clés du patient:
date d’admission, diagnostique, procédures utilisées,
médication courante, allergies, résultats de
laboratoire.
Ex:
«Monsieur Z est traité pour…/ a été vu le jour-mois»
«J’ai procédé à X, Y, Z procédures/investigations»
«J’ai noté qu’il avait/présentait…»

52
Q

Que désigne le A dans le SBAR?

A

Assessement:
1- Signes vitaux.
2- Impression clinique, préoccupations → drapeaux rouges.
Ex:
«Suite aux soins reçus, j’ai remarqué…»
«Je crois que le problème provient de…»
«Je n’arrive pas à…»

53
Q

Que désigne le R dans le SBAR?

A

Recommandations:
1- Expliquer spécifiquement ce dont on a besoin.
2- Faire des suggestions (si on en a).
3- Clarifier et préciser nos attentes, obtenir un consensus (si applicable).
Ex:
«J’aurais besoin que vous…»
«Acceptez-vous que j’entreprenne…»
«Est-ce possible de voir le patient avant (date)…»
«Pouvez-vous me recommander (quoi, quand)?»