Problème 02 - Échanges gazeux Flashcards
Anatomie des bronchioles.
Bronchioles : débutent où le cartilage s’arrête.
- Bronchioles terminales → bronchioles respiratoires → conduits alvéolaires
- Des alvéoles se trouvent sur les bronchioles respiratoires
Anatomie des alvéoles.
Alvéoles : contenues dans saccules alvéolaires ou le long des conduits alvéolaires ou des bronchioles respiratoires.
- Paroi composée d’un épithélium simple squameux → 95% pneumocytes type I (échanges), pneumocytes type II (surfactant), membrane basale
- Macrophages alvéolaires → gardent les alvéoles stériles)
- Pores alvéolaires (Kohn) relient les alvéoles adjacentes → voies de rechange si bronches affaissées
Recouvertes de capillaires pulmonaires → membranes fusionnent avec celles des alvéoles pour former membrane alvéolo-capillaire.
Anatomie des lobules.
Lobule : unité respiratoire des poumons.
- Composé d’une bronchiole terminale et de la région du tissu pulmonaire qu’elle dessert
- Reliée au réseau sanguin par une artériole et une veinule
- Contient de 5 à 8 acinus
Anatomie de la circulation pulmonaire.
Circulation pulmonaire : sert aux échanges gazeux.
VD → artères pulmonaires (2) → artères lobaires et segmentales → capillaires pulmonaires (échanges gazeux) → veines pulmonaires (4) → OG
Anatomie de la circulation bronchique.
Circulation bronchique : sert à nourrir les tissus pulmonaires.
VG → artères bronchiques droite (1) et gauches (2) suivent les ramifications bronchiques.
- Veines bronchiques qui drainent les voies aériennes extra-pleurales → veine azygos → veine cave
- Veines bronchiques qui drainent les voies aériennes intra-pleurales → veines pulmonaires → OG (SHUNT PHYSIOLOGIQUE)
Irriguent tous les tissus pulmonaires (ex. trachée, arbre bronchique) mais pas alvéoles.
Composition de l’air avec pressions partielles d’O2 et de CO2.
Air ambiant : PO2 = 150 mm Hg ; PCO2 = 0 mm Hg.
Trachée : PO2 = 150 mm Hg.
Bronchioles : PO2 < 150 mm Hg, mais > 100 mm Hg.
Alvéoles : PO2 = 100 mm Hg ; PCO2 = 0 mm Hg.
Capillaires pulmonaires, bout artériel (désoxygéné) : PO2 = 40 mm Hg ; PCO2 = 46 mm Hg.
Capillaires pulmonaires, bout veineux (oxygéné) : PO2 = 90 mm Hg ; PCO2 = 40 mm Hg.
Mécanisme de la chambre hyperbare.
Chambre hyperbare : 100% O2 à 3 atm → PiO2 = 2000 mm Hg → utile pour augmenter O2 dissout.
- Indiquée dans le cas d’une intox au CO
- Permet à O2 de compétitionner avec CO pour Hb
Définition de ventilation minute.
Ventilation minute (VE) = volume courant (VT, 500 ml) x fréquence respiratoire (12/min) = 6 L/min.
Hypoventilation : diminution de ventilation minute.
Hyperventilation : augmentation de ventilation minute.
Définition de l’espace mort anatomique.
Espace mort anatomique : constitué des zones de conduction (trachée, bronches).
- Pas d’alvéoles → pas d’échanges gazeux avec capillaires
- Volume = 150 ml
Définition et mesure de l’espace mort physiologique.
Espace mort physiologique (VD) : espace mort anatomique + anomalies V/Q de type espace mort → toutes les régions du poumons qui n’éliminent pas le CO2.
Égal à espace mort anatomique chez individus sains.
Mesure : ratio entre espace mort et volume courant (VD / VT) → portion de la ventilation Ø utile aux échanges gazeux.
VD / VT = (PaCO2 - PECO2) / PaCO2
On mesure le ratio en analysant la pression partielle de CO2 dans les gaz expirés + sang artériel.
Définition et mesure de la ventilation alvéolaire.
Ventilation alvéolaire : quantité de volume inspiré utile aux échanges gazeux.
VA = VE - VD
Mesure : on peut estimer la ventilation alvéolaire en mesurant la pression de CO2 dans sang artériel.
VA ≈ 1 / PaCO2
Modifications du pattern respiratoire et leurs effets sur la ventilation alvéolaire.
Augmentation du volume courant avec fréquence respiratoire constante (respiration profonde) :
- Augmente ventilation minute
- Augmente ventilation alvéolaire
- Augmente pas ventilation espace mort
Augmentation de la fréquence respiratoire (respiration rapide) :
- Augmente ventilation minute
- Augmente ventilation alvéolaire (moins efficace)
- Augmente ventilation espace mort
Augmentation de la fréquence respiratoire avec diminution du volume courant (respiration rapide et superficielle) :
- Garde ventilation minute constante
- Diminue ventilation alvéolaire
- Augmente ventilation espace mort
Effets de la gravité sur les poumons.
Zones du poumons qui dépendent de gravité :
- Bases pulmonaires (patient assis / debout)
- Régions postérieures (patient couché)
Gravité affecte + perfusion que ventilation → anomalies V/Q physiologiques.
Perfusion pulmonaire et manière dont elle est influencée par la gravité.
Perfusion pulmonaire : débit sanguin dans les capillaires pulmonaires pour faire les échanges gazeux.
Influencée par : pression hydrostatique.
Effet de la gravité : pression hydrostatique plus grande dans les bases → meilleur perfusion aux bases.
Trois zones pulmonaires :
- Zone 1 (sommet) : aucun débit → Ø dans poumon normal (PA > Pa)
- Zone 2 (milieu) : débit moyen/intermittent
- Zone 3 (bases) : bon débit sanguin constant (Pa > PA)
Ventilation pulmonaire et manière dont elle est influencée par la gravité.
Effet de la gravité sur la ventilation : entraîne un gradient de pression pleurale (Ppl) → pression pleurale plus négative aux sommets qu’aux bases (env. 6) → meilleure ventilation aux bases.
Vidage et fermeture des voies aériennes lors de l’expiration.
À CPT : pression plus négative aux sommets qu’aux bases à cause de gravité.
Au cours de l’expiration :
- Alvéoles de la base se vident en premier (pression plus haute)
- Alvéoles du sommet contribuent à mesure qu’on approche de VR
En s’approchant du VR : fermeture des voies aériennes périphériques → bases se ferment en premier, sommets demeurent ouvertes en fin d’expiration.