Prévention du suicide II Flashcards
Nommez une hypothèse permettant d’expliquer en partie la diminution graduelle des taux de décès par suicide chez les jeunes depuis le début des années 2000.
- augmentation de la prescription d’antidépresseurs
- meilleur contrôle des moyens pour s’enlever la vie
- diminution du chômage et du divorce
- fin du modèle traditionnel industriel enfermant les jeunes hommes
- amélioration des services, de leur concertation, de leur accessibilité
Vrai ou faux. Une vaste majorité d’adolescents qui souffrent d’un trouble mental s’enlève la vie.
Faux : une vaste majorité d’adolescents qui se sont suicidés souffraient d’au moins un trouble mental, mais, parmi les personnes qui souffrent d’un trouble mental, peu s’enlèvent la vie.
Nommez les quatre principaux groupes de troubles mentaux les plus en cause dans le suicide des adolescents.
Les troubles de l’humeur, les troubles d’abus ou de dépendance aux substances, les troubles de conduite et les troubles anxieux.
De façon générale, que disent les études à propos des mécanismes d’adaptation des adolescents suicidaires ?
De façon générale, les études soutiennent l’hypothèse selon laquelle les adolescents suicidaires ont des mécanismes d’adaptation moins appropriés et sont moins habiles à s’adapter aux événements stressants comparativement aux adolescents non suicidaires
Mythes ou réalités. Le taux de décès par suicide chez les jeunes québécois âgés de 15 à 19 ans est en constante augmentation depuis les années 1970.
Mythe : le suicide chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans a augmenté entre 1976 et 2000, puis a graduellement diminué depuis cette date.
Mythes ou réalités. Selon les données présentées dans le texte, le suicide représente la première cause de mortalité chez les jeunes québécois âgés de 15 à 19 ans.
Mythe : en 2006, le suicide représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes québécois âgés de 15 à 19 ans.
Mythes ou réalités. Le fait d’avoir été victime d’intimidation dans l’enfance est lié à un risque plus élevé de tentatives et de décès par suicide à l’âge adulte.
Réalité
Mythes ou réalités. Le trouble dépressif et la dépression majeure sont les troubles les plus fréquents chez les adolescents décédés par suicide.
Réalité : selon les études, ce taux varie entre 22 % et 43 %.
Mythes ou réalités. Tous les comportements suicidaires des adolescents sont des gestes impulsifs.
Mythe : si l’ensemble des recherches appuient la relation entre l’impulsivité et l’augmentation du risque des comportements suicidaires chez les adolescents, l’impulsivité n’est pas une caractéristique de toutes les tentatives de suicide.
Mythes ou réalités. Les adolescents qui parlent de suicide ne passeront pas à l’acte.
Mythe : la communication de l’intention de mourir n’est pas un indice fiable du risque de décès par suicide, il ne peut être utilisé comme un indicateur permettant de distinguer avec certitude ceux qui commettront un geste suicidaire de ceux qui ne le feront pas.
Mythes ou réalités. Un adolescent qui fait des tentatives de suicide à répétition ne veut pas vraiment mourir.
Mythe : si la prise en charge de ces adolescents est exigeante pour les intervenants, il ne faut surtout pas sous-estimer leur risque de décès par suicide.
Mythes ou réalités. La létalité de la méthode utilisée par un adolescent pour s’enlever la vie est toujours associée à son désir de mourir.
Mythe : létalité et intentionnalité ne vont pas toujours de pair, alors que la létalité de la méthode utilisée n’est pas toujours correctement évaluée par l’adolescent. En conséquence, l’évaluation du risque de décès par suicide sur la stricte base de la létalité de la tentative peut se révéler inexacte et dangereuse.
Mythes ou réalités. Le désir de mourir présent chez l’adolescent au moment de passer à l’acte et dans les jours qui suivent est un indice important du risque suicidaire.
Réalité
Mythes ou réalités. Les adolescents qui se suicident n’ont pas nécessairement fait de tentative de suicide par le passé.
Réalité : la tentative de suicide n’est pas une étape préalable au suicide chez les jeunes.
Associez la bonne définition à la bonne expression.
A. Groupe de suicides et/ou de tentatives de suicide se produisant de façon rapprochée dans le temps et l’espace, et dont la survenue dans une communauté excède les probabilités
B. Entente conclue entre plusieurs personnes à l’effet de s’enlever la vie par suicide.
C. Série de suicides au sein d’un même milieu ou d’un même groupe de personnes (école, milieu carcéral, communauté rurale, etc.).
D. Série de suicides associés à la médiatisation d’une histoire de cas de suicide.
a. Grappes de masse
b. Grappes localisées
c. Pacte de suicide
d. Grappe de suicide
B. c
D. a
C. b
A. d