Prévention du suicide I Flashcards

1
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Quel est l’objectif de l’étude rapportée dans l’article?

A

Vérifier l’impact potentiel de l’écoute musicale sur les adolescents.

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2
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Quelles données sont utilisées pour atteindre l’objectif de l’étude rapportée dans l’article?

A

Publications jusqu’en mars 2012 examinant spécifiquement les liens entre les préférences musicales et le processus suicidaire.

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3
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Quelle est la conclusion principale de ce texte ?

A

Une approche multifactorielle est nécessaire pour comprendre les liens complexes et bidirectionnels qui unissent les préférences musicales au risque suicidaire et aucune tentative d’explication ne peut être envisagée de façon isolée.

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4
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Quelles sont les deux questions traitées dans cet article ? Présentez brièvement ces questions et les réponses amenées par les auteurs.

A

Est-ce que certaines musiques peuvent favoriser le processus suicidaire ? Plusieurs études rejettent l’idée que l’écoute musicale cause le suicide, mais ont tendance à considérer la préférence musicale comme un indicateur de la vulnérabilité émotionnelle.

Est-ce que la musique peut constituer un outil pour diminuer le risque suicidaire ? Il n’est pas possible de conclure que la musique a un effet protecteur. La majorité des études se sont penchées sur l’utilisation thérapeutique de la musique pour l’amélioration de l’humeur et de la dépression. L’écoute musicale permettrait une amélioration à court terme de l’humeur.

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5
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Qu’est-ce qui peut contribuer à mal estimer le nombre de suicides chez les jeunes âgés de 10 à 24 ans ?

A

Le suicide se situe au 3e rang des causes de décès après les accidents de la route et les homicides; il est toutefois possible que ces deux dernières causes puissent être confondues avec un suicide.

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6
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Parmi les types de musique suivants, lesquels ont été blâmés par les médias pour leurs effets négatifs sur les adolescents ? 
Country
Rock alternatif
Heavy metal
Rap
Emo
Underground
A

Tous les types.

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7
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Selon l’étude de Lacourse et coll. (2001), quelles sont les caractéristiques associées au développement de tendances suicidaires chez les jeunes âgés de 15 à 18 ans préférant la musique heavy metal ou underground ?

A

Consommation de drogues, tendance à s’isoler et piètre estime de soi.

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8
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Expliquez brièvement ce que démontre « l’effet Velten ».

A

Cet effet démontre que la valence émotionnelle du contenu de la pensée est un déterminant important de l’affect et que l’humeur (positive ou négative) peut être induite expérimentalement.

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9
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Expliquez brièvement ce qu’est « l’effet Werther ».

A

Ce terme désigne l’hypothèse de l’imitation, selon laquelle l’exposition à un suicide factuel ou fictif peut causer des comportements suicidaires.

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10
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Expliquez brièvement l’hypothèse de la désensibilisation telle que présentée dans le texte

A

Selon cette hypothèse, l’exposition répétée à des médias violents produirait une désensibilisation physiologique à la violence en contexte réel. Cette désensibilisation impliquerait des changements dans la réponse émotionnelle aux stimuli violents se traduisant par une diminution des réponses anxieuses et une augmentation des réponses agréables.

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11
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Selon la population de comparaison, la prévalence du suicide parmi les musiciens est plus élevée ou plus faible. Indiquez pour quelle population la prévalence du suicide parmi les musiciens est plus faible, et pour quelle population la prévalence du suicide parmi les musiciens est plus élevée.

A

Par rapport à la population générale, la prévalence du suicide parmi les musiciens est plus élevée. Par rapport aux autres catégories d’artistes, la prévalence du suicide parmi les musiciens est plus faible.

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12
Q

Question sur la lecture : Risque suicidaire et préférences musicales : y a-t-il un lien?

Quelques études ont étudié le rôle cathartique de l’écoute de la musique heavy metal. Expliquez brièvement en quoi ce rôle peut avoir des effets positifs et négatifs.

A

D’un côté, l’écoute du heavy metal pourrait diminuer les pensées suicidaires et les émotions négatives grâce à un effet libérateur de tensions psychiques. D’un autre côté, l’écoute de cette musique peut être considérée comme une stratégie d’évitement des difficultés potentiellement inefficace à long terme.

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13
Q

Question sur la lecture : Installation of a Bridge Barrier as a Suicide Prevention Strategy in Montréal

Quel est le type de devis utilisé dans l’étude de Perron et ses collaborateurs?

A.	L’étude de cas
B.	Le devis expérimental
C.	Le devis quasi-expérimental
D.	Le post-test avec groupe de comparaison
E.	d et d
F.	c et d
G.	Aucune de ces réponses
A

G. Aucune de ces réponses
Les informations ayant trait aux suicides ont été extraites des banques de données du bureau de coroner du Québec. Manipuler les variables pour vérifier la propension au suicide ne serait pas éthique ! (p. 1235)

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14
Q

Question sur la lecture : Installation of a Bridge Barrier as a Suicide Prevention Strategy in Montréal

Quel est l’objectif de l’étude de Perron et ses collaborateurs?

A. Vérifier si les barrières anti-suicides du pont Jacques-Cartier entraînent un déplacement des suicides vers d’autres emplacements.
B. Connaître la manière selon laquelle les personnes qui utilisent le pont Jacques-Cartier pour se suicider contournent la barrière anti-suicide.
C. Comprendre l’attrait du pont Jacques-Cartier afin de mieux prévenir les suicides.
D. Évaluer l’historique de santé mentale des personnes suicidées sur le pont Jacques-Cartier pour mieux cibler les stratégies de prévention pouvant être associées aux barrières anti-suicide.
E. Aucune de ces réponses

A

A. Vérifier si les barrières anti-suicides du pont Jacques-Cartier entraînent un déplacement des suicides vers d’autres emplacements.

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15
Q

Question sur la lecture : Installation of a Bridge Barrier as a Suicide Prevention Strategy in Montréal

Pour quelle(s) raison(s) certains sites sont plus susceptibles d’être le théâtre de gestes suicidaires ?

A.	Leur facilité d’accès
B.	Leur isolement
C.	L’attention des médias
D.	a et b
E.	a et c
F.	Toutes ces réponses
A

F. Toutes ces réponses

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16
Q

Question sur la lecture : Installation of a Bridge Barrier as a Suicide Prevention Strategy in Montréal

Quelle est la conclusion de l’étude de Perron et ses collaborateurs?

A

La construction de la barrière anti-suicide sur le pont Jacques-Cartier a réduit significativement le nombre de suicides de ce pont. De plus, peu d’éléments indiquent que ces suicides se seraient déplacés vers d’autres ponts de l’Ile de Montréal ou de la Montérégie (p. 1238).

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17
Q

Question sur la lecture : Installation of a Bridge Barrier as a Suicide Prevention Strategy in Montréal

Parmi les énoncés suivants sur le type de suicide dont il est question dans le texte, lequel est vrai ?

A. Ce type de suicide touche davantage les femmes que les hommes.
B. Ce type de suicide touche davantage les hommes que les femmes.
C. Ce type de suicide touche autant de femmes que d’hommes.

A

B. Ce type de suicide touche davantage les hommes que les femmes.

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18
Q

Question sur la lecture : Installation of a Bridge Barrier as a Suicide Prevention Strategy in Montréal

Vrai ou faux. Les personnes qui se sont suicidées sur le pont Jacques-Cartier étaient, en moyenne, plus jeunes que celles qui ont sauté d’un autre pont.

A

Vrai. Elles étaient plus jeunes avant et après l’installation de la barrière (p. 1238).

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19
Q

Question sur la lecture : Installation of a Bridge Barrier as a Suicide Prevention Strategy in Montréal

Vrai ou faux. L’efficacité des barrières anti-suicide est notamment liée à son design.

A

Vrai. Le design spécifique des barrières a un impact important sur son efficacité et devrait être considéré dans la construction de nouveaux ponts susceptibles de devenir des sites de suicides (p. 1239).

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20
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Quel est l’objectif de cet article ?

A

Présenter les principaux facteurs de risque et de protection associés au risque suicidaire chez les jeunes contrevenants et les intégrer dans un modèle explicatif.

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21
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Classez ces populations selon leur risque suicidaire en commençant par la population la moins à risque selon l’étude de Farand et coll. (2004).

A. Les jeunes hébergés en raison de troubles de comportements
B. Les jeunes de la population générale
C. Les jeunes pris en charge par les centres jeunesse

A

A, C et B
Les jeunes pris en charge par les centres jeunesse sont quatre fois plus à risque de se suicider que les jeunes de la population en générale. De ces jeunes, ceux qui sont hébergés en raison de troubles de comportements sont encore plus vulnérables, alors qu’ils présentent un risque de se suicider 8,3 supérieur à celui des jeunes de la population en général.

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22
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Quel est l’effet potentiellement négatif de la prise en charge de l’adolescent délinquant par le système de protection de la jeunesse ?

A

Peut contribuer à augmenter le risque suicidaire.

23
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Chez des adolescents qui présentent des troubles de comportement ou des conduites, la concomitance avec quel trouble augmente le risque de comportements suicidaires ?

A

La dépression majeure ; le trouble dépressif ; les symptômes dépressifs.

24
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

De quelle façon est-ce que la consommation de substances psychotropes peut agir comme facteur précipitant le passage à l’acte suicidaire ?

A

En diminuant les inhibitions et en augmentant l’impulsivité. La consommation peut aussi avoir un effet dépresseur favorisant les idéations suicidaires qui peuvent précéder les gestes suicidaires.

25
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Nommez deux caractéristiques individuelles qui peuvent être associées à la fois au risque de comportements suicidaires et aux adolescents délinquants.

A

Plusieurs réponses possibles : hostilité, irritabilité, recherche de nouveauté, témérité, prise de risque, comportements violents.

26
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Quelle est l’utilité pour l’intervention préventive d’identifier les facteurs de risque associés au suicide?

A

Chacun de ces facteurs de risque constituent des possibilités d’intervention ou différentes portes par lesquelles la prévention des comportements suicidaires peut être conceptualisée.

27
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Présentez brièvement les trois « portes » ou possibilités d’intervention préventives identifier par les auteurs.

A

Une première intervention préventive pourrait consister à éviter les abus, traumas et conditions de vie défavorables pour les enfants. Une deuxième avenue serait d’intervenir au plan des caractéristiques individuelles, tant au niveau de la psychopathologie que celui de la personnalité. Non seulement de les identifier mais d’être en mesure d’orienter le jeune vers des ressources appropriées. Une troisième intervention préventive pourrait concerner les conséquences qu’entraînent les activités délinquantes, notamment les ordonnances d’hébergement et l’hébergement en attente d’une décision du tribunal.

28
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Identifiez les trois devenirs possibles pour un jeune contrevenant aux prises avec la dynamique des facteurs de risque telle que présentée par les auteurs.

A

ll est possible que le jeune ne voie aucune issue possible, une avenue dite d’aggravation ou de chronicisation. Il est possible que le jeune persiste dans les comportements délinquants qu’il connaît déjà, ce que les auteurs appellent « persistance de la délinquance ». Enfin, le jeune contrevenant peut se réhabiliter et cesse d’agir de façon délinquante, une voie de « réhabilitation ».

29
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Mythes ou réalités. Le suicide est la première cause de mortalité chez les jeunes et les jeunes adultes jusqu’à 34 ans.

A

Mythe : le suicide est la deuxième cause mortalité chez les jeunes de 15 à 19 ans et la première cause de mortalité chez les jeunes adultes de 20 à 34 ans.

30
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Mythes ou réalités. Plus que le fait de subir un événement en particulier, c’est l’accumulation d’événements difficiles dans l’enfance qui augmente le risque de délinquance.

A

Réalité : les événements difficiles sont autant de sources de stress qui s’accumulent et augmentent sa vulnérabilité aux autres facteurs de risque qui peuvent se présenter.

31
Q

Question sur la lecture : Les facteurs associés au risque suicidaire chez les adolescents délinquants

Mythes ou réalités. Les adolescentes sont plus nombreuses que les adolescents à faire des tentatives de suicide.

A

Réalité : elles seraient deux fois plus nombreuses que les adolescents. En revanche, ceux-ci sont plus nombreux à décéder par suicide comparativement aux adolescentes.

32
Q

Question sur la lecture : Individual and area-level factors correlated with death by suicide in older adults

Qui a, le premier, suggéré un lien entre les liens sociaux, l’intégration sociale et le suicide?

A

Durkheim

33
Q

Question sur la lecture : Individual and area-level factors correlated with death by suicide in older adults

Nommez les variables incluses dans les données environnementales (area-level data). (7)

A
  • densité de population
  • proportion d’hommes et de femmes
  • index de fragmentation social
  • revenu média des ménages
  • pourcentage de la population âgée de 65 ans et plus
  • pourcentage de familles monoparentales
  • pourcentage de la population sans diplôme scolaire
34
Q

Question sur la lecture : Individual and area-level factors correlated with death by suicide in older adults

Expliquez brièvement ce que signifie la « fragmentation sociale » et comment elle a été mesurée par les auteurs.

A

Dans quelle mesure une communauté est cohésive ou au contraire, fragmentée, et donc dans quelle mesure cette communauté est en mesure de fournir les ressources permettant à ses membres de s’intégrer.

Elle a été calculée sur la base des scores Z des variables suivantes : le nombre de logements locatifs privés, le nombre de ménages comptant une seule personne, le nombre de célibataires et le nombre de personnes ayant déménagé au cours de l’année précédente.

35
Q

Question sur la lecture : Individual and area-level factors correlated with death by suicide in older adults

Pour quelle raison est-ce que les auteurs ont réalisé des analyses de genre?

A

Parce que le risque de suicide diffère entre les hommes et les femmes, les hommes présentant un risque plus élevé de suicide comparativement aux femmes.

36
Q

Question sur la lecture : Individual and area-level factors correlated with death by suicide in older adults

Selon les résultats présentés dans l’article, un nombre élevé de familles monoparentales représente un facteur de protection surtout pour les hommes ou pour les femmes âgées?

A

À la fois pour les hommes et les femmes.

37
Q

Question sur la lecture : Individual and area-level factors correlated with death by suicide in older adults

Complétez la phrase. Selon les auteurs, les facteurs A ont une influence plus importante sur les comportements suicidaires comparativement aux facteurs B.

a. Facteurs individuels ou personnels
b. Facteurs environnementaux ou sociaux

A

A : a

B : b

38
Q

Question sur la lecture : Individual and area-level factors correlated with death by suicide in older adults

Expliquez brièvement comment les résultats de cette recherche peuvent aider à améliorer la prévention du suicide chez les aînés.

A

Les stratégies de prévention doivent cibler à la fois des facteurs personnels et des facteurs environnementaux ou sociaux.

39
Q

Question sur le contenu

Qu’est-ce qui distinguent les États-Unis du Québec quant à leur utilisation de l’expression « potentiel suicidaire » ?

A

Aux États-Unis, l’expression « suicide risk » désigne le potentiel suicidaire, et ne fait pas de distinction entre le risque et l’urgence suicidaire, contrairement au Québec.

40
Q

Question sur le contenu

Quelle est la différence entre l’urgence suicidaire et le risque suicidaire ?

A

L’urgence suicidaire réfère à la probabilité qu’une personne se suicide dans les 48 prochaines heures. Le risque suicidaire est plus un pronostic qui concerne les deux prochaines années

41
Q

Question sur le contenu

Complétez la phrase à l’aide des choix de réponse ci-après. Le vocable A regroupe deux concepts centraux en prévention du suicide, le/l’ B qui réfère à la probabilité qu’une personne se suicide dans les 48 prochaines heures, et le/l’ C qui est un pronostic qui concerne les deux prochaines années.

a. Risque suicidaire
b. Potentiel suicidaire
c. Urgence suicidaire

A

A : b

B : c

C : a

42
Q

Question sur le contenu

Quels sont les facteurs à évaluer dans l’urgence suicidaire ?

A

La présence et la fréquence d’idéations suicidaires, l’intention de passer à l’acte, la présence d’un plan, la létalité et l’accessibilité au moyen de s’enlever la vie.

43
Q

Question sur le contenu

À quoi servent les outils de dépistage ?

A

Ils devraient permettre de prédire un suicide par la reconnaissance des signes de détresse ou des signes avant-coureurs d’un suicide.

44
Q

Question sur le contenu

Associez la définition au bon terme :

A. Prédit qu’il y aura un suicide, suicide complété
B. Prédit qu’il y aura un suicide, pas de suicide complété
C. Prédit qu’il n’y aura pas de suicide, suicide complété
D. Prédit qu’il n’y aura pas de suicide, pas de suicide complété
a. Faux positif
b. Faux négatif
c. Vrai positif
d. Vrai négatif

A

A : c

B : a

C : b

D : d

45
Q

Question sur le contenu

Quelle est la principale critique adressée aux outils de prédiction ?

A

La plupart des tests standardisés produisent un nombre plus important de faux positifs, c’est-à-dire qu’ils prédisent un suicide alors qu’il n’y a pas de passage à l’acte.

46
Q

Question sur le contenu

Vrai ou faux. Dans le domaine de la prévention du suicide, il est préférable d’utiliser des outils de dépistage qui produisent plus de faux positifs que de faux négatifs.

A

Vrai.

47
Q

Question sur le contenu

Que signifie l’acronyme COQ et que permet-il de vérifier ?

A

COQ : Comment, où et quand. Ces questions permettent de vérifier la présence d’une planification du passage à l’acte. La probabilité de passage à l’acte est plus élevée lorsque quelqu’un qui pense au suicide a déjà fixé des éléments de planification.

48
Q

Question sur le contenu

Nommez trois types d’outils qui peuvent être utilisés pour gérer la crise suicidaire, présentez brièvement leur utilité et indiquez celui pour lequel il existe davantage de preuves empiriques appuyant son efficacité.

A

Les inventaires de raisons pour vivre permettent d’investiguer les raisons pour lesquelles la personne continuerait de vivre. Parmi les trois types d’outils présentés, les inventaires sont ceux pour lesquels il existe le plus de preuves empiriques appuyant leur efficacité.

Le contrat de non-suicide est une entente verbale ou écrite, dans lequel la personne suicidaire s’engage envers l’intervenant à ne pas attenter à ses jours.

Les cartes d’urgence vise à favoriser l’accessibilité aux services psychiatriques dans l’éventualité de problèmes futurs pour les personnes ayant été admises à l’hôpital à la suite d’une tentative de suicide. Le service peut se traduire par la possibilité d’une communication téléphonique avec un médecin en tout temps, ou à l’admission immédiate à l’urgence psychiatrique dans questionnement. On part du principe que si une personne a un accès privilégié à de tels services, elle est plus susceptible d’y faire appel si ses idées suicidaires reviennent.

49
Q

Question sur le contenu

Donnez un exemple de situation où l’utilisation du contrat de non-suicide est contre-indiquée.

A

Plusieurs réponses possibles : présence de problèmes liés au jugement et au consentement, par exemple la consommation d’alcool et de drogue, l’état dépressif ou psychotique et le tempérament impulsif ; présence d’un trouble de personnalité borderline ; présence de tentatives de suicide antérieures ; lorsque la personne est un nouveau patient et en contexte d’urgence hospitalière ; dans une culture autre que nord-américaine.

50
Q

Question sur le contenu

Mythes ou réalités. Il ne faut surtout pas demander directement à une personne si elle pense à se suicider, cela pourrait donner des idées suicidaires à quelqu’un qui n’y avait pas encore pensé.

A

Mythe : les intervenants s’entendent sur le fait que la première question à poser pour déterminer s’il y a probabilité que la personne commette un geste suicidaire à court terme est de directement demander à la personne si elle pense à se tuer. Le fait de poser cette question a généralement pour effet de soulager la personne suicidaire et non pas d’augmenter le risque de passage à l’acte.

51
Q

Question sur le contenu

Mythes ou réalités. Le contrat de non-suicide n’est pas une assurance de diminution du risque de passage à l’acte.

A

Réalité : il s’agit d’un outil dans le cadre de l’intervention, et la signature de l’entente ne garantit pas que le risque ait disparu ou soit diminué. Il est nécessaire de demeurer vigilant.

52
Q

Question sur le contenu

Nommez trois caractéristiques des traitements médiatiques d’histoire de suicides qui sont empiriquement associées au phénomène des grappes de masse.

A
  • traitement de l’histoire de façon dramatique, sensationnelle ou romantique;
  • la personne ayant commis le geste suicidaire rapporté ressemble au spectateur en termes d’âge, de genre et de nationalité;
  • l’histoire rapportée traite du suicide d’une personne célèbre;
  • traitement de l’histoire qui offre une explication simple du suicide, attribuant au suicide une seule cause;
    cas réel de suicide;
  • traitement dans la presse écrite;
  • couverture importante (répétée sur plusieurs semaines) et excessive;
  • description en détails de la méthode employée par la victime pour se suicider.
53
Q

Question sur le contenu

Nommez trois recommandations pour le traitement responsable dans les médias des histoires de suicide.

A
  • éviter une couverture excessive, répétitive, et à long terme;
  • éviter une explication simpliste du suicide, mais plutôt indiquer les multiples causes associées au suicide;
  • ne pas exclure de la couverture le fait que la personne souffrait d’un problème de santé mentale;
  • indiquer dans la couverture les coordonnées de centres d’aide et de ressources auxquelles les personnes vulnérables pourraient avoir recours, tels les survivants d’une tentative de suicide, les proches de personnes suicidées ou à risque et les personnes atteintes d’une maladie mentales;
  • éviter un traitement romantique, dramatique ou sensationnel de l’histoire de suicide;
  • éviter d’y consacrer la première page dans la presse écrite;
  • ne pas donner de détails sur la méthode de suicide employée par la personne suicidée;
  • souligner les conséquences négatives pour les proches de la victime;
  • indiquer les risques d’être affligés d’un handicap sévère (paralysie, lésions cérébrales, etc.) en tentant de se suicider;
  • donner les signes d’alerte d’un comportement suicidaire;
  • ne pas présenter le suicide comme un moyen ou une solution pour composer avec ses problèmes personnels;
  • éviter de glorifier le geste de la victime, en faisant ses louanges et/ou l’étalage de ses caractéristiques positives.