Prescription d'exercices chez la femme enceinte Flashcards
Changements système endocrinien (hormonal) : quelles hormones et comment change-t-elles ?
La progestérone : responsable de la réduction du tonus des
muscles lisses (vessie et système digestif);
L’œstrogène : provoque l’expansion des fibres musculaires;
La relaxine : responsable de l’apparition graduelle d’un collagène plus extensible et plus volumineux (comme par exemple au niveau de la
symphyse pubienne et des articulations sterno-costales et sacro-iliaques.)
Changements système cardio-vasculaire :
- ↑ volume sanguin de 40% au cours du 1er trimestre (et maintenu par la suite).
- ↑ du rythme cardiaque de 15-20 pulsations à la minute (au repos).
- ↓ du taux d’hémoglobine (et donc, fatigue).
- Hypotension positionnelle en fin de grossesse (compression veine cave inférieure).
- Vasodilatation périphérique entrainant des saignements de nez et
de gencives; - ↑ de la pression veineuse dans les membres inférieurs.
Changements système respiratoire :
- ↑ de la capacité inspiratoire de 300 ml (par ↑du volume en latéral, même si ↓ en inférieur).
- ↑ du diamètre du thorax de 2 cm (attention irrité à la toux++).
- Déplacement du diaphragme vers le haut de 4 cm.
Changements système gastro-intestinal :
- Présence de nausées les 1ers mois par l’action de la
progestérone. - ↑ de l’appétit avec le gain de poids.
- « Brûlements » d’estomac fréquents.
- Constipation fréquente causée par ralentissement de la motilité du gros intestin et par l’augmentation de la réabsorption de l’eau.
Changements système reproducteur :
- ↑ du volume de l’utérus et du volume des seins.
Changements système urinaire :
↑ de la production d’urine (plus de sang à pomper = plus de résidus).
* Incontinence urinaire à l’effort plus fréquente
(causée par l’ouverture mécanique du pubis, donc muscles moins efficaces, et par la relaxine a/n des muscles, qui ne retiennent plus aussi adéquatement.).
Changements système muscle-squelettique (inclut les changements posturaux) :
- ↑ de la laxité ligamentaire (hormones) qui persiste ensuite lors de l’allaitement.
- Changements posturaux :
- ↑ du volume abdominal
- ↑ de la lordose lombaire
- ↑ de la cyphose thoracique
- Étirement de la musculature abdominale
- flexion cervicale
- ABD épaule
(↑ de la mobilité SI, symphyse pubienne, compression SI, compression arche plantaire)
Changements système nerveux :
- ↑ de la prévalence des compressions nerveuses
périphériques par l’œdème, la posture et la diminution du
retour veineux. - Par ailleurs, anxiété, changements d’humeur et insomnie.
Complications Grosesse : HTA
Mesure de la tension artérielle:
* Une tension artérielle normale devrait être de :
* 140/90 mmHg ou moins (135/85 mmHg mesuré à la maison).
* moins de 130/80 mmHg pour les personnes atteintes de diabète.
* L’exercice est bénéfique pour réduire le risque d’HTA.
* L’AP pendant la grossesse promet d’améliorer la santé maternelle en réduisant le risque d’hypertension gestationnelle et en affectant positivement la pression artérielle systolique
et diastolique.
Complications grossesse : Pré-éclamapsie (symptômes, complications, facteurs de risques, conséquences, traitement)
- Symptômes (parfois asymptomatique):
Enflure (visage et mains) → ↑prise de poids; « brouille » de la vision; maux de tête; nausée; douleur abdominale; altération du placenta; ischémie cérébrale; anormalité du foie; hypertrophie cardiaque, etc.
Cas sévères : l’œdème pulmonaire, élévation des enzymes hépatiques et de basses plaquettes, sévères symptômes du SNC, problèmes rénaux et restriction de croissance
intra-utérine. - Complication :
Convulsions mortelles possibles.
Facteurs de risque :
HTA pré-grossesse, >35 ans,
ATCD fam, maladie rénale ou autoimmune.
- Conséquences :
↑fausse couche; ↑d’accouchement avant terme; bébé de faible poids ou mort-né.
Risque de développer des problèmes cardio-vasculaires ultérieurement. - Traitement :
Actuellement, le seul traitement efficace est l’accouchement.
Exercice et pré-éclampsie
Était très controversé :
Lignes directrices de 2019 = Contre-indication absolue.
* L’exercice pré-grossesse aurait un effet protecteur contre la pré- éclampsie (2019)
-> Idem(2023 et 2024)
Complications grossesse : Diabète gestationnel (FR, symptômes, traitement, conséquences si non-traité pour la mère et le bébé)
- Facteurs de risques :
≥ 35 ans avec un surplus de poids.
Antécédent de diabète de grossesse.
Antécédents familiaux.
accouchement antérieur d’un bébé de plus de 4 kg (9 lbs).
Dépistage systématique chez toutes les femmes entre la 24e et 28e semaine de
grossesse - Symptômes :
La majorité sont asymptomatiques. Mais parfois : fatigue inhabituelle, soif exagérée et une augmentation du volume des urines. - Traitement :
Saine alimentation et une bonne hygiène de vie (repos, sommeil et activité physique)
Si incontrôlées → injections d’insuline ou, dans certains cas, des anti-diabétiques
oraux. - Conséquences si non-traité :
Pour la mère : Fatigue accrue; Augmentation du risque d’infection; Surplus
de liquide amniotique (↑ risque d’un accouchement prématuré); Risque d’un
accouchement par césarienne (poids bébé)
-> À long terme, risque de développer un diabète de type 2 (de 20-50% de
probabilités)
Pour le bébé : Bébé gros poids.
Hypoglycémie à la naissance.
Jaunisse, surtout si l’enfant est prématuré (foie – prob. Transport de bile vers les intestins- Accumulation bilirubine).
Manque de calcium dans le sang.
Difficultés respiratoires.
AP et diabète de grossesse
- bénéfique pour réduire le risque de Diabète gestationnel.
- L’activité physique prévient l’incidence du DG. Les principales caractéristiques qui
renforcent cet effet préventif sont de : commencer dès les premiers stades de la grossesse et de se maintenir pendant toute la grossesse, ainsi que de combiner des exercices de force et
d’aérobie d’intensité faible à modérée. - relation dose-réponse entre des niveaux plus élevés d’AP au cours du premier
et du deuxième trimestres et un risque réduit de diabète gestationnel ; la relation est plus forte au premier trimestre. L’augmentation de l’AP pendant la grossesse peut empêcher le développement du DB.
Diabète G et gain de poids excessif
- L’exposition intra-utérin à de l’obésité maternelle, à un gain de poids gestationnel excessif et à une tolérance anormale au glucose augmentent les risques de surpoids et d’obésité chez la descendance.
- Ainsi, il est important de favoriser une prise de poids adéquate pour éviter des
impacts inter-générationnels de l’obésité.
Prise de poids excessive :
Associée à un risque accru de complications maternelles et fœtales :
- naissance prématurée.
- prééclampsie.
-diabète sucré gestationnel.
-conséquences négatives sur la santé de la mère et de la progéniture à court et à long
terme.
Effet de l’AP pendant la grossesse chez le surpoids sur l’enfant ?
Tendance favorable dans les paramètres associés au
surpoids et à l’obésité chez l’enfant, tout en ne présentant aucun effet négatif sur ces résultats.
Prise de poids chez les femmes enceintes
Aperçu de la quantité de poids qu’une femme enceinte devrait prendre dépendant de
son poids avant grossesse.
Les femmes ayant un IMC :
* entre 18,5 et 25 (poids santé) devraient prendre entre 25 et 32 livres.
* en bas de 18,5 devraient prendre 40 lbs.
* en haut de 25 devraient prendre autour de 15 livres.
Vrai ou faux : l’activité physique aérobique et en résistance permet un contrôle de la prise de poids.
Vrai + encore plus efficace si Combiné avec une nutrition adéquate.
Les crampes musculaires
- Causes multi-factorielles :
-Muscle mal vascularisé, personne mal hydratée ou encore effort prolongé. - Chez femme enceinte :
- l’insuffisance veineuse, causée par le déséquilibre hormonal/écrasement des veines par l’utérus.
- Fatigue musculaire causée par le surplus de poids à porter.
- Excès de phosphore (viandes fumées, séchées, salées et dans les boissons gazeuses) ou une carence en calcium et en potassium.
Pistes de solutions pour les crampes musculaires :
- Hydratation (demi-litre d’eau par jour de plus que recommandations).
- Éviter les boissons gazeuses et les charcuteries qui contiennent du phosphore.
- Faire de l’exercice tous les jours.
- Prendre une douche chaude avant d’aller au lit.
- Éviter de rester trop longtemps en position debout, sans bouger, ou assise,
avec les jambes croisées. - Exercices circulatoires.
- Placer les jambes et les pieds en position surélevée plusieurs fois par jour.
- Manger des aliments riches en calcium, en magnésium et en potassium (bananes, du melon d’eau, des amandes, des légumes verts, des produits laitiers, du tofu et du poisson).
Vrai ou faux : L’activité physique a été proposé comme mesure préventive ou thérapeutique pour réduire les complications et optimiser la santé maternelle et foetale.
Vrai
Recommandations exercices femmes enceintes :
- au moins 150 mins d’intensité moyenne par semaine.
- au moins.3 fois par semaine (encourager l’activité tous les jours).
- pour plus de bienfaits, réaliser plusieurs exercices aérobie et autres exercices visant à renforcer les muscles.
- faire des exercices de plancher pelvien tous les jours pour réduire les risques d’incontinence urinaire.
CI : AP aérobie
- Rupture des membranes.
- Travail prématuré.
- Saignements persistants, 2e
-3e trimestre. - Placenta previa (en bas de l’utérus) ≥ 28 semaines
Prééclampsie. - Insuffisance cervico-isthmique.
- Retard de croissance fœtale.
- Grossesse multiples (>3).
- Diabète insulino-dépendant non contrôlé/HTA non contrôlée / thyroïde non contrôlée.
- Trouble cardiovasculaire, respiratoire ou systémique grave
**Peuvent continuer les AVQ sans activités plus rigoureuses ou selon directives médicales.
Précautions : AP aérobie
- Avortements spontanés antérieurs à répétitions.
- Antécédent accouchement prématuré spontané.
- Hypertension gravidique
- Grossesse de jumeaux après 28 semaines.
- Anémie symptomatique (Hb ˂100g/L).
- Mal nutrition ou problèmes alimentaires.
- Trouble respiratoire ou cardiovasculaire léger à modéré.
- Autres problèmes de santé importants.
***Elle doit contacter son médecin pour discuter des
avantages et inconvénients de l’activité physique d’intensité modérée ou vigoureuse.
Avantages d’un entrainement léger à modéré :
Prévention: Constipation, varices, diabète gestationnel, obésité à long terme, pré-éclampsie.
Soulage: inconforts musculosquelettiques, jambes lourdes.
Maintien capacité physique générale.
Améliore la posture, l’estime et l’image de soi.
Augmente les réserves d’énergie.
Aide à gérer le stress.
Favorise un meilleur sommeil.
Prépare le corps pour l’accouchement.
Aide la récupération en post-partum.
Contrôle la prise de poids.
Chez le fœtus : diminution masse adipeuse, amélioration tolérance au stress, meilleure maturation neuro-développementale.
Avantages de l’AP régulière : par rapport au risque de fausse couche
aucun augmentation du risque de fausse couche chez celles qui pratiquaient des exercices d’intensité faible à modérée par rapport à celles qui n’en faisaient pas.
l’AP régulière et la douleur
Douleur lombaire et bassin : l’AP durant la grossesse diminue l’intensité de la douleur et réduit l’incapacité lié à la douleur.
Pratiquée avant la grossesse : a aussi un effet sur la douleur lombaire et bassin.
l’AP régulière et la santé mentale
> très bénéfique pour améliorer les Symptômes de dépression, d’anxiété et de détresse.
approche de choix dans la gestion de la dépression, anxiété, détresse psychologique.
pourrait potentiellement améliorer l’auto-perception mentale et physique de la qualité de vie pendant la grossesse.
EP : Risques et recommandations.
- L’exercice n’est pas lié à un risque accru d’issues indésirables maternelles ou périnatales.
- Le respect des directives actuelles est suffisant pour
obtenir les principaux avantages. - Le type et l’intensité de l’exercice doivent être basés sur le niveau de forme physique antérieur de la femme.
Sécurité des exercices : fréquence et durée par semaine
Fréquence d’exercice modérée (3 à 4 fois par semaine) semble sûre et efficace pour la mère et sa progéniture.
* Il existe des preuves contradictoires sur la sécurité et les avantages supplémentaires si >5 séances par semaine.
* Les séances < 1 heure sont sans danger pour la mère et le fœtus, tandis que les exercices de plus longue durée doivent être soigneusement surveillés.
Vrai ou faux : les activités quotidiennes telles que le ménage, les courses et la marche pour se rendre au travail et en revenir sont des
moyens efficaces d’augmenter la dépense énergétique et d’aider les individus à atteindre le niveau d’activité physique recommandé.
vrai
vrai ou faux : les réponses à l’exercice chez la femme enceinte ne sont pas similaires à un adulte en santé.
Faux : elles sont similaires.
soit : augmentation de la fréquence, volume sanguin et amélioration de la fonction cardiaque au repos et à l’effort.
Vrai ou faux : les objectifs de l’entraînement en période de grossesse devraient être de se dépasser et d’atteindre des sommets.
Faux : ça serait de maintenir une forme physique acceptable.
Mesures de sécurité : éviter l’AP qui
- Chaleur excessive, taux humidité élevé.
- Sports de contact.
- Évitez le plus possible les sports de sauts.
- Exercice en altitude (> 2500 m) *
- Compétition *
*doivent être supervisés si nécessaire de le faire. - Alimentation et hydratation adéquate (avant, pendant, après).
- Connaître les éléments « quand cesser l’activité »
- Inclure périodes d’échauffement et de récupération.
- Éviter de fumer ou de consommer de l’alcool, de la marijuana et des drogues illicites.
Donne quatre exemples d’activités à conseiller et à proscrire :
à conseiller : course à pied (si pratiquée avant la grossesse), natation, yoga, danse aérobie.
à proscrire : yoga chaud, ski alpin, plongée sous-marine, équitation.
Facteurs influençant positivement l’activité physique pendant la grossesse :
✓ Se sentir mieux après l’exercice
✓ Paraître mieux
✓ Support de la famille
✓ Une place adaptée pour s’entraîner
✓ Prévenir de potentiels problèmes
✓ Bénéfices personnels
✓ Motivation, support des autres
✓ Copain d’entrainement
✓ Accouchement et récupération plus rapide
✓ Personne de confiance pour s’occuper des autres enfants
✓ Réduction des symptômes de grossesse
✓ Etc.
Vrai ou faux : les programmes d’exercices supervisés sont plus efficaces que les entrainements à domicile.
vrai : l’importance est de bouger pour en retirer les effets positifs.
Vrai ou faux : si les femmes enceintes sont questionnées
régulièrement sur leur niveau d’activité physique (lors des rendez-vous avec des
professionnels de la santé), elles sont plus motivées à incorporer l’activité physique dans leurs habitudes de vie.
vrai
facteurs influençant négativement l’AP durant la grossesse
✓Fatigue
✓Inconfort de grossesse, inconfort de poids
✓Manque de temps
✓Responsabilité familiale
✓Aucun accès à des lieux aménagés
✓Manque de support de la famille
✓Manque de Motivation
✓Méconnaissance de la prudence des xs durant la grossesse
✓Peur des blessures * Étude démontre PEU de blessure dans l’activité
physique chez les femmes enceintes
✓Croyances culturelle et ethnique
✓Climat extérieur défavorable
✓Etc.
Vrai ou faux : l’inactivité durant le 1er trimestre augmente le risque de complication maternelle.
vrai
Prescription d’exercices pour les sédentaires
- commencer graduellement (le plus tôt possible).
- intensité légère à modérée.
- augmenter progressivement la durée et l’intensité.
Prescription d’exercices pour les femmes actives
- Intensité modérée tout au long de la grossesse.
- Continuer en modulant les paramètres (intensité, fréquence) en cours de grossesse et en modifiant certains exercices.
- Intensité élevée : Le guide 2018-19 ne reconnait pas la sécurité de l’activité physique à haute intensité.
- Pour les athlètes, il est recommandé d’avoir une évaluation et programmation personnalisée avec du personnel compétent
AVEC CETTE CLIENTÈLE (ENCEINTE ET ATHLÉTIQUE).
Au 3e trimestre (mais des le 1e trimestre), les femmes enceintes ont …
moins de proprioception et d’équilibre, dû entre autre à leur gain de poids et aux changements posturaux.
Impacts : sur les performances sportives et sur les risques de blessures.
*L’hydratation, avant, pendant et après l’activité, est très importante et prévient l’augmentation de la température interne qui pourrait être dangereuse pour le fœtus.
Comment s’assurer que l’AP est bien dosée ?
la femme enceinte est capable de converser pendant l’AP.
Entrainement, température interne et sécurité : VO2 max
s’entrainer à 60%-70% du VO2 max dans un environnement contrôlé pour < 60 mins n’augmente pas la T°C interne du corps > 38°C = pas nuisible pour le bébé.
Cesser l’entrainement immédiatement et référer au médecin si :
- Essoufflement marqué qui ne diminue pas suite à l’arrêt de l’activité.
- Douleur à la poitrine / thoracique.
- Contractions utérines douloureuses et régulières.
- Saignement vaginal.
- Perte vaginale (liquide amniotique).
- Douleur violente dos, pubis, abdominaux, thorax.
- Étourdissements / vertiges qui ne disparait pas au repos.
- Évanouissement / faiblesse.
Entrainement en résistance : pour toutes les femmes enceintes actives et sédentaires.
> programmes spécifiques comme le plancher pelvien et stabilisateurs du tronc.
exercices de renforcement 2-3 fois par semaine, journée non-consécutives avec 8-10 exercices/session.
À partir de 20 semaines, ÉVITER
les exercices sur le dos.
Entrainement en résistance : début avant ou pendant grossesse
- S’il était pratiqué avant d’être enceinte : ↓ et ajuster les charges pour qu’elles
soient légères à modérées afin d’éviter trop de stress sur les ligaments et les muscles. - Pour celles qui veulent débuter l’entraînement : exécuter de façon progressive
avec des charges légères et plusieurs répétitions. - Toujours s’assurer de respirer continuellement et d’éviter le Valsalva.
(augmente pression sanguine et intra-abdominale, ce qui diminue le volume sanguin au foetus, augmente le risque de problématique du plancher pelvien)
Entraîner les grands groupes musculaires :
Haut du dos, bas du dos, plancher pelvien, stabilisateurs du
tronc, fesses et membres inférieurs, bras et épaules, etc.
Diastase : à éviter vs à favoriser
- Éviter les abdominaux (redressement assis) car ils favorisent la diastase
des grands droits. - Privilégier l’entraînement des stabilisateurs profonds
(plancher pelvien et transverse de l’abdomen). - Les activités physiques aérobiques (ex: marche) a été associés à diminution risque de diastase.
Entrainement spécifique de et recommandations canadiennes :
- Entraînement spécifique du plancher pelvien afin de prévenir l’incontinence
urinaire en post-partum. Celles qui entraînent leur plancher pelvien avant,
pendant et après la grossesse diminuent leurs risques de souffrir d’incontinence urinaire.
Recommandations :
1- L’entraînement du plancher pelvien, sous la supervision d’un physiothérapeute, est recommandé pour la prévention de l’incontinence
urinaire pendant la grossesse et après l’accouchement.
* 2- L’entraînement, visant la stabilité de base, sous la supervision d’un
physiothérapeute, est recommandé pour la prévention et la prise en charge des douleurs dorsales et pelviennes pendant la grossesse et par la suite.
Alitement/inactivité
> augmente la détérioration des différents systèmes.
augmente le risque de thrombose veineuse profonde et déminéralisation osseuse et déconditionnement.
à 6 semaines post-partum, les femmes alitées ont encore des symptômes récurrents qui nuisent à leur qualité de vie.
Exercices et alitements : effets + muscles à travailler en quelle position ?
- Depuis 1992, les études suggèrent que des exercices peuvent être enseignés aux femmes enceintes alitées S’IL n’y a PAS d’augmentation de
contractions utérines.
-> 30 minutes par jour d’activités musculaires (légers) ne démontrent aucune augmentation de l’activité utérine. (2x15 avec élastique)
Dorsaux-haut, quadriceps, fessiers, gastrocnémiens, pectoraux, biceps, triceps,
stabilisateurs profonds, Assouplissements.
*Effectués en position décubitus latéral ou assis incliné à 45°.
** en accord avec les recommandations du md
Vrai ou faux : L’inactivité physique serait plus à risque de complication que la
raison même de l’inactivité.
Vrai
> les femmes à risques ou alitées devraient maintenir un minimum d’AP quotidienne pour atténuer les complications physiologiques.
Femme en post-partum active ou non ?
- Groupe à risque d’inactivité.
- Diminution du temps consacré à l’exercice.
- Programme régulier d’exercices en période post-
partum est un grand défi.
Vrai ou faux : il existe des guides pour l’exercice en post-partum.
Faux : aucune ligne directrice.
Exercices en post-partum : si sans complications
- Retour GRADUEL au niveau d’activité physique PRE-
GROSSESSE. - Si grossesse et accouchement sans complication :
débuter immédiatement un programme léger de marche,
d’entrainement du plancher pelvien et d’assouplissement général.
**Un programme d’exercice du plancher pelvien doit
être commencé rapidement
(pour accouchement vaginal et césarienne).
Exercices en post-partum : si complications
- Si l’accouchement fut plus difficile ou par césarienne:
consulter un professionnel de la santé AVANT de retourner au niveau d’entrainement pré-grossesse. - La majorité peuvent retourner à l’exercice 4-6 semaines après accouchement. (dépend de la
pression artérielle, anémie, fatigue, douleur et cicatrisation)
Post-césarienne :
Le fascia abdominal retrouve 51-59% de sa force de tension
à 6 semaines et seulement 73-93% à 6-7 mois.
Quels exercices en PP ?
> la plupart peuvent être repris en modulant les composantes.
favoriser la pratique régulière des exercices de stabilisation pendant 6 semaines avant de commencer le renforcement des abdominaux de la couche intermédiaire et superficielle.
pratique du sport et retour progressif aux AP : attendre 3 mois avant de reprendre des exercices comme la course et sauts.
Recommandations canadiennes :
> idem à femme adulte : 150 mins par semaine d’AP d’intensité modérée à élevée.
Plancher pelvien et exercices
- 15-30% de problèmes persistants dans la 1ere année.
- Le renforcement et l’endurance des muscles
du plancher pelvien préviennent le risque d’incontinence urinaire. - Toutes nouvelles mamans devraient effectuer un
programme d’exercice du plancher pelvien.
(fortes évidences) - Entrainement supervisé plus efficace que seule, surtout si non entrainée enceinte.
- Débuter par entraînement de courte durée, pour atteindre 6- 8 secondes, 8-10 contractions 3x par jour.
Facteurs influençant + l’AP en PP
- Une place adaptée pour s’entraîner
- Support des autres/famille
- Motivation
- Se sentir mieux après l’exercice
- Paraître mieux
- Perdre du poids
- Prévenir de potentiels problèmes
- Bénéfices personnels
- Avoir un copain d’entrainement
- Pouvoir s’entraîner avec bébé
- Etc.
Facteurs influençant - l’AP en PP
- Être trop fatiguée
- Manque de temps
- Responsabilité familiale
- Inconfort de poids
- Aucun lieu approprié
- Manque de support de la famille
- Manque de motivation
- Manque de ressources autour de l’enfant
- Priorité donnée aux besoins de la famille
- Etc.
Bénéfices AP PP
- IDEM à l’entrainement de l’adulte au niveau musculaire/cardio-
vasculaire - Facilite la perte de poids
- Diminue ou élimine les symptômes de dépression
- Soulage maux de dos
- Améliore la posture, l’estime et l’image de soi
- Augmente les réserves d’énergie
- Aide à gérer le stress et l’anxiété
- Favorise un meilleur sommeil
- Aide à retrouver sainement le poids pré-grossesse*
- Assure un réseau social, brise l’isolation
- Etc.
- d’autant plus si combiné avec la nutrition
Récupération et activité physique
Récupération plus rapide basée sur les performances
à effectuer les activités ménagères de la maison.
(4,7 jours plutôt que 8,7 pour faire 3 tâches domestiques
Vrai ou faux : L’entraînement avec bébé suggèrent les mêmes résultats
physiques et psychologiques que sans bébé
Vrai
La PP et la dépression et l’exercice
- Cette période est à risque de détresse psychologique.
(20-50%). - L’exercice (avant, pendant et après la grossesse) aide à
diminuer les symptômes de dépression post-partum ou à
éliminer cette situation de la vie de la nouvelle maman.
Rétention de poids
- l’IMC pré-grossesse est l’indicateur de rétention de
poids en post-partum. - Gain de poids excessif sont plus à risque d’avoir :
- une rétention de poids (majorité 1er trimestre).
- une augmentation de l’obésité à long terme, problème cardiovasculaire et diabète type 2.
- Pour minimiser la rétention de poids post-grossesse :
contrôler le poids AVANT et DURANT la grossesse.
***La plupart des femmes reprennent leur poids à 1 an après l’accouchement, bien que plusieurs aient encore 2kg (et plus)
en surplus.
Exercice et allaitement
- L’exercice n’affecte pas négativement la production ou la composition du lait (sauf lors d’un entrainement maximal).
- La concentration de facteurs immunitaire est controversée pour l’activité physique d’intensité maximale.
- Pas de changement dans sa qualité anti-inflammatoire, ni dans le statut immunitaire ni dans la concentration
des principaux minéraux (calcium, phosphore, magnésium, potassium, sodium) ou encore de la longue chaine d’acide gras
polyinsaturée avec entraînement MODÉRÉ. - Changement de goût du lait post-exercice. Si c’est le cas pour le bébé, il est recommandé de modifier l’horaire d’entrainement
en function des boires du bébé. - La croissance des bébés allaités avec mère actives n’ont pas de retard de croissance par rapport aux mères inactives.
Vrai ou faux : l’activité avec intensité modérée durant l’allaitement ne modifie pas la quantité ni la composition du lait et n’a aucun impact négatif sur le développement de l’enfant
Vrai : important pour la mère de bien s’alimenter et s’hydrater.
Exercice et allaitement : destiné osseuse et effets
- Densité osseuse diminue (moyenne de 4-6%) durant les 6 premiers mois d’allaitement.
Rétablissement 6 mois après le sevrage.
Les exercices de ”mise en charge” ont un effet protecteur, même lors de l’allaitement (étude de 2009 45 minutes Weight-bearing aérobic, 3x par semaine) - L’allaitement est favorable à la reprise de poids pré-
grossesse, mais il ne faut pas surestimer son impact. - L’allaitement, combiné à l’exercice et à une alimentation équilibrée est la meilleure façon de reprendre son poids d’avant-grossesse.