Pratique d'examen 2 : Pathologies fongiques, parasitaires et infections nosocomiales Flashcards
Généré par ChatGPT (selon les ndc et objectifs)
Cas clinique 1 (1/4)
Quel est l’agent pathogène le plus probable dans ce cas ?
A) Streptococcus pneumoniae
B) Legionella pneumophila
C) Mycoplasma pneumoniae
D) Haemophilus influenzae
Patient : Homme, 35 ans, fièvre 38,5°C, toux sèche persistante, céphalées, myalgies, pas d’expectorations.
Examen clinique : Auscultation pulmonaire normale.
Imagerie : RX thoracique → infiltrats interstitiels diffus.
C) Mycoplasma pneumoniae
- Mycoplasma pneumoniae est une cause fréquente de pneumonie atypique, notamment chez les adultes jeunes.
- Mauvaises réponses :
o S. pneumoniae : Pneumonie typique, souvent lobaire, avec expectorations purulentes.
o Legionella : Associée à des hyponatrémies et des troubles digestifs.
o H. influenzae : Surtout chez les patients BPCO.
Cas clinique 1 (2/4)
Quel est le mode de transmission de cet agent pathogène ?
A) Transmission féco-orale
B) Gouttelettes respiratoires
C) Contact direct avec la peau
D) Aérosols hydriques
Patient : Homme, 35 ans, fièvre 38,5°C, toux sèche persistante, céphalées, myalgies, pas d’expectorations.
Examen clinique : Auscultation pulmonaire normale.
Imagerie : RX thoracique → infiltrats interstitiels diffus.
B) Gouttelettes respiratoires
- Mycoplasma pneumoniae se transmet principalement par les gouttelettes respiratoires, lors de contacts prolongés.
- Mauvaises réponses :
o Féco-orale : typique des infections gastro-intestinales.
o Contact direct : pas un mode de transmission pour M. pneumoniae.
o Aérosols hydriques : Legionella pneumophila.
Cas clinique 1 (3/4)
Quel antibiotique est recommandé en première ligne pour traiter cette infection ?
A) Amoxicilline
B) Azithromycine
C) Ceftriaxone
D) Métronidazole
Patient : Homme, 35 ans, fièvre 38,5°C, toux sèche persistante, céphalées, myalgies, pas d’expectorations.
Examen clinique : Auscultation pulmonaire normale.
Imagerie : RX thoracique → infiltrats interstitiels diffus.
B) Azithromycine
- Mycoplasma pneumoniae n’a pas de paroi cellulaire, donc les bêta-lactamines (comme amoxicilline et ceftriaxone) sont inefficaces.
- Mauvaises réponses :
o Amoxicilline/Ceftriaxone : inutiles contre les bactéries sans paroi.
o Métronidazole : actif sur les anaérobies, mais inutile ici.
Cas clinique 1 (4/4)
Quelle est une complication fréquente de cette infection ?
A) Pneumothorax
B) Syndrome de Guillain-Barré
C) Anémie hémolytique
D) Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Patient : Homme, 35 ans, fièvre 38,5°C, toux sèche persistante, céphalées, myalgies, pas d’expectorations.
Examen clinique : Auscultation pulmonaire normale.
Imagerie : RX thoracique → infiltrats interstitiels diffus.
C) Anémie hémolytique
- Mycoplasma pneumoniae peut provoquer une anémie hémolytique auto-immune due aux anticorps froids.
- Mauvaises réponses :
o Pneumothorax : rare avec M. pneumoniae.
o Guillain-Barré : associé à Campylobacter jejuni.
o SDRA : rare sauf pneumonie très sévère.
Cas clinique 2 (1/5)
Quel est le diagnostic le plus probable dans ce cas ?
A) Pneumonie virale
B) Tuberculose pulmonaire
C) Aspergillose pulmonaire
D) Cancer bronchopulmonaire
- Patient : Homme, 42 ans, VIH+, fièvre prolongée, toux chronique productive, hémoptysies, amaigrissement, sueurs nocturnes.
- Examen clinique : Crépitants diffus, adénopathies hilaires.
- Imagerie : RX thoracique → opacités cavitaires au lobe supérieur.
B) Tuberculose pulmonaire
- Tableau clinique évocateur de tuberculose active (toux chronique, fièvre, hémoptysies, amaigrissement).
- Mauvaises réponses :
o Pneumonie virale : plus aiguë, souvent sans hémoptysies.
o Aspergillose : rarement cavitaire chez immunocompétents.
o Cancer : possible, mais progression plus lente.
Cas clinique 2 (2/5)
Quel test permet de confirmer ce diagnostic ?
A) Radiographie pulmonaire
B) Test cutané à la tuberculine (PPD)
C) PCR sur expectorations
D) Dosage des D-dimères
- Patient : Homme, 42 ans, VIH+, fièvre prolongée, toux chronique productive, hémoptysies, amaigrissement, sueurs nocturnes.
- Examen clinique : Crépitants diffus, adénopathies hilaires.
- Imagerie : RX thoracique → opacités cavitaires au lobe supérieur.
C) PCR sur expectorations
- PCR permet une détection rapide et spécifique de Mycobacterium tuberculosis.
- Mauvaises réponses :
o Radiographie : évocatrice mais non confirmatoire.
o PPD : détecte l’exposition mais ne distingue pas infection active et latente.
o D-dimères : non pertinent ici.
Cas clinique 2 (3/5)
Quel est le traitement standard recommandé ?
A) Monothérapie par rifampicine
B) Association isoniazide + rifampicine + éthambutol + pyrazinamide
C) Ceftriaxone IV
D) Corticothérapie seule
- Patient : Homme, 42 ans, VIH+, fièvre prolongée, toux chronique productive, hémoptysies, amaigrissement, sueurs nocturnes.
- Examen clinique : Crépitants diffus, adénopathies hilaires.
- Imagerie : RX thoracique → opacités cavitaires au lobe supérieur.
B) Association isoniazide + rifampicine + éthambutol + pyrazinamide
- Régime standard pour la tuberculose active : 6 mois de traitement combiné.
- Mauvaises réponses :
o Monothérapie : risque élevé de résistance.
o Ceftriaxone : inefficace contre M. tuberculosis.
o Corticothérapie : utile en cas de méningite tuberculeuse mais pas seule.
Cas clinique 2 (4/5)
Quel est le mode de transmission de cet agent pathogène ?
A) Contact direct avec la peau
B) Gouttelettes respiratoires
C) Transmission féco-orale
D) Vecteur moustique
- Patient : Homme, 42 ans, VIH+, fièvre prolongée, toux chronique productive, hémoptysies, amaigrissement, sueurs nocturnes.
- Examen clinique : Crépitants diffus, adénopathies hilaires.
- Imagerie : RX thoracique → opacités cavitaires au lobe supérieur.
B) Gouttelettes respiratoires
- Mycobacterium tuberculosis se transmet par inhalation de gouttelettes en suspension dans l’air.
- Mauvaises réponses :
o Contact direct : transmission par la peau peu probable.
o Féco-orale : concerne E. coli, Salmonella ou Vibrio cholerae.
o Vecteur moustique : concerne paludisme, dengue, Zika.
Cas clinique 2 (5/5)
Quelle complication est redoutée dans la tuberculose active non traitée ?
A) Méningite tuberculeuse
B) Insuffisance rénale chronique
C) Endocardite bactérienne
D) Syndrome hémolytique et urémique
- Patient : Homme, 42 ans, VIH+, fièvre prolongée, toux chronique productive, hémoptysies, amaigrissement, sueurs nocturnes.
- Examen clinique : Crépitants diffus, adénopathies hilaires.
- Imagerie : RX thoracique → opacités cavitaires au lobe supérieur.
A) Méningite tuberculeuse
- Extension hématogène du bacille tuberculeux vers les méninges → méningite tuberculeuse.
- Mauvaises réponses :
o Insuffisance rénale : pas une complication directe.
o Endocardite bactérienne : concerne plutôt S. aureus et Streptococcus viridans.
o SHU : lié à E. coli O157:H7.
Cas clinique 3 (1/4)
Quel est le diagnostic le plus probable dans ce cas ?
A) Pneumonie virale
B) Légionellose
C) Infection urinaire compliquée
D) Aspergillose pulmonaire
- Patient : Femme, 55 ans, diabétique, hospitalisée récemment, fièvre 39°C, toux productive, dyspnée, confusion.
- Imagerie : Opacités alvéolaires lobaires bilatérales sur RX thoracique.
B) Légionellose
- Fièvre élevée + confusion + pneumopathie bilatérale = évocateur d’une légionellose.
- Mauvaises réponses :
o Pneumonie virale : fièvre souvent plus basse, atteinte moins sévère.
o Infection urinaire : pas de symptômes urinaires ici.
o Aspergillose : concerne surtout immunodéprimés sévères.
Cas clinique 3 (2/4)
Quel test diagnostique est essentiel pour confirmer ce diagnostic ?
A) Sérologie VIH
B) PCR SARS-CoV-2
C) Recherche d’antigène urinaire
D) Frottis sanguin
- Patient : Femme, 55 ans, diabétique, hospitalisée récemment, fièvre 39°C, toux productive, dyspnée, confusion.
- Imagerie : Opacités alvéolaires lobaires bilatérales sur RX thoracique.
C) Recherche d’antigène urinaire
- Legionella pneumophila est diagnostiquée par la détection d’antigène dans les urines.
- Mauvaises réponses :
o Sérologie VIH : pas pertinent ici.
o PCR COVID : pas la bonne présentation clinique.
o Frottis sanguin : inutile ici.
Cas clinique 3 (3/4)
Quel traitement est recommandé en première ligne pour cette infection ?
A) Amoxicilline
B) Azithromycine
C) Ciprofloxacine
D) Métronidazole
- Patient : Femme, 55 ans, diabétique, hospitalisée récemment, fièvre 39°C, toux productive, dyspnée, confusion.
- Imagerie : Opacités alvéolaires lobaires bilatérales sur RX thoracique.
B) Azithromycine
- Legionella est une bactérie intracellulaire qui nécessite des macrolides (azithromycine) ou des fluoroquinolones (ciprofloxacine).
- Mauvaises réponses :
o Amoxicilline : inefficace contre Legionella.
o Ciprofloxacine : possible alternative, mais azithromycine préférée.
o Métronidazole : actif sur anaérobies, pas sur Legionella.
Cas clinique 3 (4/4)
Quelle complication est la plus fréquemment associée à la légionellose ?
A) Insuffisance rénale aiguë
B) Syndrome de Guillain-Barré
C) Hyponatrémie sévère
D) Embolie pulmonaire
- Patient : Femme, 55 ans, diabétique, hospitalisée récemment, fièvre 39°C, toux productive, dyspnée, confusion.
- Imagerie : Opacités alvéolaires lobaires bilatérales sur RX thoracique.
C) Hyponatrémie sévère
- La légionellose est souvent associée à une hyponatrémie (SIADH).
- Mauvaises réponses :
o Insuffisance rénale : peut être présente, mais pas spécifique.
o Guillain-Barré : plus souvent post-viral.
o Embolie pulmonaire : pas une complication directe.
Cas clinique 4 (1/5)
Quel est le diagnostic le plus probable pour un homme de 32 ans présentant une fièvre élevée, des céphalées intenses, une photophobie, des nausées, des vomissements, une légère confusion et une raideur de la nuque ?
A) Encéphalite herpétique
B) Méningite bactérienne
C) Méningite virale
D) Abcès cérébral
- Patient : Homme de 32 ans
- Symptômes : Fièvre élevée, céphalées intenses, photophobie, nausées/vomissements, confusion légère
- Examen : Raideur de la nuque
B) Méningite bactérienne
- La méningite bactérienne se manifeste par un syndrome méningé aigu avec fièvre, céphalées, photophobie et raideur de nuque.
- Mauvaises réponses :
o Encéphalite herpétique : Peut causer une fièvre avec confusion, mais pas de raideur méningée.
o Méningite virale : Généralement plus bénigne et d’évolution plus lente.
o Abcès cérébral : Peut donner des signes neurologiques focaux et une fièvre prolongée.
Cas clinique 4 (2/5)
Quel examen complémentaire est prioritaire pour confirmer le diagnostic de méningite bactérienne ?
A) IRM cérébrale
B) Hémocultures
C) Ponction lombaire avec analyse du LCR
D) Scanner cérébral avec injection
- Patient : Homme de 32 ans
- Symptômes : Fièvre élevée, céphalées intenses, photophobie, nausées/vomissements, confusion légère
- Examen : Raideur de la nuque
C) Ponction lombaire avec analyse du LCR
- La ponction lombaire est l’examen de référence pour analyser le LCR et confirmer une méningite bactérienne.
- Mauvaises réponses :
o IRM cérébrale : Indiquée si suspicion d’encéphalite ou d’abcès, mais pas en première intention.
o Hémocultures : Peuvent aider à identifier l’agent causal mais ne confirment pas directement la méningite.
o Scanner cérébral : Peut être nécessaire avant la ponction lombaire si signes neurologiques focaux.
Cas clinique 4 (3/5)
Quels sont les résultats typiques du LCR dans une méningite bactérienne ?
A) Protéines augmentées, glucose bas, hypercellularité à prédominance lymphocytaire
B) Protéines augmentées, glucose bas, hypercellularité à prédominance neutrophilique
C) Protéines normales, glucose normal, hypercellularité à prédominance lymphocytaire
D) Protéines augmentées, glucose élevé, hypercellularité à prédominance éosinophilique
- Patient : Homme de 32 ans
- Symptômes : Fièvre élevée, céphalées intenses, photophobie, nausées/vomissements, confusion légère
- Examen : Raideur de la nuque
B) Protéines augmentées, glucose bas, hypercellularité à prédominance neutrophilique
- La méningite bactérienne se caractérise par une inflammation intense avec protéines élevées, hypoglycorachie et prédominance de polynucléaires neutrophiles dans le LCR.
- Mauvaises réponses :
o Lymphocytose : Typique des méningites virales.
o Glucose normal : Indique plutôt une cause non bactérienne.
o Éosinophilie : Rare, observée dans certaines infections parasitaires.
Cas clinique 4 (4/5)
Quel traitement antibiotique doit être instauré immédiatement en cas de suspicion de méningite bactérienne communautaire chez un adulte immunocompétent ?
A) Ceftriaxone + Vancomycine + Dexaméthasone
B) Amoxicilline + Gentamicine
C) Azithromycine
D) Métronidazole
- Patient : Homme de 32 ans
- Symptômes : Fièvre élevée, céphalées intenses, photophobie, nausées/vomissements, confusion légère
- Examen : Raideur de la nuque
A) Ceftriaxone + Vancomycine + Dexaméthasone
- L’antibiothérapie probabiliste couvre les agents les plus fréquents (Streptococcus pneumoniae, Neisseria meningitidis). La dexaméthasone réduit l’inflammation et les séquelles neurologiques.
- Mauvaises réponses :
o Amoxicilline + Gentamicine : Indiquée pour les méningites néonatales ou à Listeria monocytogenes.
o Azithromycine : Antibiotique utilisé pour les infections respiratoires, pas pour la méningite bactérienne.
o Métronidazole : Couvre les infections anaérobies, pas les bactéries responsables de méningites.
Cas clinique 4 (5/5)
Quelle complication est la plus redoutée en cas de méningite bactérienne non traitée ?
A) Paralysie faciale
B) Œdème cérébral avec engagement
C) Insuffisance rénale aiguë
D) Syndrome de Guillain-Barré
- Patient : Homme de 32 ans
- Symptômes : Fièvre élevée, céphalées intenses, photophobie, nausées/vomissements, confusion légère
- Examen : Raideur de la nuque
B) Œdème cérébral avec engagement
- L’œdème cérébral sévère peut provoquer une hypertension intracrânienne menant à un engagement cérébral et un décès.
- Mauvaises réponses :
o Paralysie faciale : Possible mais pas la complication la plus critique.
o Insuffisance rénale aiguë : Peu fréquente en méningite bactérienne.
o Syndrome de Guillain-Barré : Atteinte post-infectieuse, pas une complication directe de la méningite bactérienne.
Cas clinique 5 (1/4)
Quel est le diagnostic le plus probable pour un homme de 50 ans, diabétique mal contrôlé, avec fièvre de 39°C, frissons et douleur intense au mollet droit ?
A) Cellulite bactérienne
B) Fasciite nécrosante
C) Abcès cutané
D) Érysipèle
- Patient : Homme de 50 ans, diabétique mal contrôlé
- Symptômes : Fièvre 39°C, frissons, douleur intense au mollet droit
- Examen : Plaie nécrotique avec érythème progressif et douleur marquée
B) Fasciite nécrosante
La fasciite nécrosante est une infection grave des tissus sous-cutanés caractérisée par une douleur disproportionnée, une nécrose cutanée et un érythème évolutif rapide.
Mauvaises réponses : Cellulite bactérienne : Infection superficielle sans nécrose extensive. Abcès cutané : Présente une collection purulente localisée, absente ici. Érysipèle : Infection plus superficielle avec un bord bien défini, rarement associée à une nécrose.
Cas clinique 5 (2/4)
Quel est l’agent pathogène le plus fréquemment impliqué dans la fasciite nécrosante de type 1 ?
A) Streptococcus pyogenes
B) Clostridium perfringens
C) Staphylococcus aureus
D) Bactéries anaérobies et aérobies mixtes
- Patient : Homme de 50 ans, diabétique mal contrôlé
- Symptômes : Fièvre 39°C, frissons, douleur intense au mollet droit
- Examen : Plaie nécrotique avec érythème progressif et douleur marquée
D) Bactéries anaérobies et aérobies mixtes
La fasciite nécrosante de type 1 est polymicrobienne, impliquant des bactéries aérobies (ex. Escherichia coli) et anaérobies (Bacteroides spp.).
Mauvaises réponses : Streptococcus pyogenes : Responsable de la fasciite nécrosante de type 2 (forme monomicrobienne). Clostridium perfringens : Associé à la gangrène gazeuse. Staphylococcus aureus : Peut être impliqué mais rarement seul dans les formes polymicrobiennes.
Cas clinique 5 (3/4)
Quel est le traitement de première intention pour une fasciite nécrosante confirmée ?
A) Amoxicilline-clavulanate
B) Pipéracilline-tazobactam + Clindamycine + Vancomycine
C) Ceftriaxone seule
D) Métronidazole seul
- Patient : Homme de 50 ans, diabétique mal contrôlé
- Symptômes : Fièvre 39°C, frissons, douleur intense au mollet droit
- Examen : Plaie nécrotique avec érythème progressif et douleur marquée
B) Pipéracilline-tazobactam + Clindamycine + Vancomycine
L’association d’un β-lactamine à large spectre (pipéracilline-tazobactam), d’un inhibiteur de la synthèse protéique (clindamycine) et d’un agent anti-Staphylococcus aureus résistant (vancomycine) est recommandée en première intention.
Mauvaises réponses : Amoxicilline-clavulanate : Spectre trop limité. Ceftriaxone seule : Ne couvre pas les anaérobies ni les streptocoques résistants. Métronidazole seul : Couvre uniquement les anaérobies.
Cas clinique 5 (4/4)
Quel est le principal traitement non pharmacologique de la fasciite nécrosante ?
A) Débridement chirurgical urgent
B) Oxygénothérapie hyperbare
C) Drainage percutané
D) Surveillance et antibiothérapie seule
- Patient : Homme de 50 ans, diabétique mal contrôlé
- Symptômes : Fièvre 39°C, frissons, douleur intense au mollet droit
- Examen : Plaie nécrotique avec érythème progressif et douleur marquée
A) Débridement chirurgical urgent
La fasciite nécrosante nécessite une prise en charge chirurgicale rapide pour retirer les tissus nécrosés et limiter la progression de l’infection.
Mauvaises réponses : Oxygénothérapie hyperbare : Peut être adjuvante mais ne remplace pas la chirurgie. Drainage percutané : Insuffisant dans cette pathologie extensive. Surveillance et antibiothérapie seule : Risque élevé de mortalité sans chirurgie.
Cas clinique 6 (1/4)
Quel est l’agent pathogène le plus probable chez un homme de 65 ans avec insuffisance rénale chronique, pneumonie associée aux soins et fièvre persistante malgré 5 jours de traitement antibiotique ?
A) Pseudomonas aeruginosa
B) Streptococcus pneumoniae
C) Haemophilus influenzae
D) Moraxella catarrhalis
- Patient : Homme de 65 ans, insuffisance rénale chronique
- Symptômes : Pneumonie associée aux soins, fièvre persistante
- Examens : Hémoculture montrant une bactérie résistante aux β-lactamines
A) Pseudomonas aeruginosa
Pseudomonas aeruginosa est un pathogène fréquent des pneumonies nosocomiales, souvent résistant aux β-lactamines.
Mauvaises réponses : Streptococcus pneumoniae : Pathogène communautaire, rarement résistant aux β-lactamines. Haemophilus influenzae : Sensible aux β-lactamines sauf en cas de production de β-lactamases. Moraxella catarrhalis : Rarement impliqué dans les pneumonies nosocomiales graves.
Cas clinique 6 (2/4)
Quel antibiotique est recommandé en première intention pour traiter une pneumonie nosocomiale à Pseudomonas aeruginosa ?
A) Ceftriaxone
B) Pipéracilline-tazobactam
C) Amoxicilline
D) Métronidazole
- Patient : Homme de 65 ans, insuffisance rénale chronique
- Symptômes : Pneumonie associée aux soins, fièvre persistante
- Examens : Hémoculture montrant une bactérie résistante aux β-lactamines
B) Pipéracilline-tazobactam
Pipéracilline-tazobactam a une bonne couverture contre Pseudomonas aeruginosa et est recommandé en première ligne pour les infections nosocomiales sévères.
Mauvaises réponses : Ceftriaxone : Spectre insuffisant contre Pseudomonas. Amoxicilline : Ne couvre pas Pseudomonas. Métronidazole : Couvre uniquement les anaérobies.
Cas clinique 6 (3/4)
Quel examen complémentaire est essentiel en cas de pneumonie nosocomiale persistante sous antibiothérapie ?
A) Scanner thoracique
B) Sérologie virale
C) Dosage des D-dimères
D) Culture urinaire
- Patient : Homme de 65 ans, insuffisance rénale chronique
- Symptômes : Pneumonie associée aux soins, fièvre persistante
- Examens : Hémoculture montrant une bactérie résistante aux β-lactamines
A) Scanner thoracique
Un scanner thoracique permet d’évaluer la progression de l’infection et de rechercher une complication (abcès pulmonaire, empyème).
Mauvaises réponses : Sérologie virale : Peu utile dans une pneumonie bactérienne nosocomiale. Dosage des D-dimères : Indiqué en cas de suspicion d’embolie pulmonaire mais pas ici. Culture urinaire : Utile pour les infections urinaires mais non pertinente pour une pneumonie.
Cas clinique 6 (4/4)
Quelle complication est la plus redoutée dans les pneumonies nosocomiales à Pseudomonas aeruginosa ?
A) Choc septique
B) Myocardite
C) Méningite
D) Hépatite virale
- Patient : Homme de 65 ans, insuffisance rénale chronique
- Symptômes : Pneumonie associée aux soins, fièvre persistante
- Examens : Hémoculture montrant une bactérie résistante aux β-lactamines
A) Choc septique
Pseudomonas aeruginosa est un pathogène opportuniste avec un fort pouvoir invasif, pouvant entraîner un choc septique sévère.
Mauvaises réponses : Myocardite : Rarement causée par Pseudomonas. Méningite : Peu fréquente dans ce contexte. Hépatite virale : Aucun lien avec une pneumonie bactérienne nosocomiale.
Cas clinique 7 (1/4)
Quel est le diagnostic le plus probable pour une femme de 30 ans avec des douleurs abdominales, des diarrhées profuses et une fièvre de 38,5°C après une antibiothérapie ?
A) Colite à Clostridioides difficile
B) Salmonellose
C) Syndrome du côlon irritable
D) Maladie cœliaque
- Patient : Femme de 30 ans
- Symptômes : Douleurs abdominales, diarrhée profuse, fièvre
- Contexte : Prise récente d’antibiotiques
A) Colite à Clostridioides difficile
- Patient : Femme de 30 ans
- Symptômes : Douleurs abdominales, diarrhée profuse, fièvre
- Contexte : Prise récente d’antibiotiques
- L’antibiothérapie perturbe le microbiote intestinal et favorise la prolifération de C. difficile, responsable de diarrhées sévères.
- Mauvaises réponses :
o Salmonellose : Associée à une intoxication alimentaire, sans prise d’antibiotiques en cause.
o Syndrome du côlon irritable : Pas de fièvre ni de diarrhée sévère.
o Maladie cœliaque : Diarrhée chronique sans fièvre ni contexte post-antibiotique.
Cas clinique 7 (2/4)
Quel test permet de confirmer le diagnostic de colite à Clostridioides difficile ?
A) Culture fécale
B) Test de détection de la toxine dans les selles
C) Coloscopie
D) Scanner abdominal
- Patient : Femme de 30 ans
- Symptômes : Douleurs abdominales, diarrhée profuse, fièvre
- Contexte : Prise récente d’antibiotiques
B) Test de détection de la toxine dans les selles
- Même patient que Cas clinique 7 (1/4)
- Le test détecte les toxines A et B produites par C. difficile, confirmant le diagnostic.
- Mauvaises réponses :
o Culture fécale : Peu spécifique, ne détecte pas la production de toxine.
o Coloscopie : Réservée aux cas sévères ou atypiques.
o Scanner abdominal : Utile pour rechercher des complications mais pas pour confirmer le diagnostic.
Cas clinique 7 (3/4)
Quel est le traitement de première intention d’une colite à Clostridioides difficile modérée ?
A) Vancomycine orale
B) Amoxicilline
C) Ciprofloxacine
D) Métronidazole intraveineux
- Patient : Femme de 30 ans
- Symptômes : Douleurs abdominales, diarrhée profuse, fièvre
- Contexte : Prise récente d’antibiotiques
A) Vancomycine orale
- Même patient que Cas clinique 7 (1/4)
- La vancomycine orale est le traitement de choix pour les formes modérées à sévères.
- Mauvaises réponses :
o Amoxicilline : Inefficace contre C. difficile.
o Ciprofloxacine : Antibiotique large spectre, mais non recommandé ici.
o Métronidazole IV : Réservé aux formes sévères ou en cas d’échec du traitement oral.
Cas clinique 7 (4/4)
Quelle complication est la plus redoutée dans les infections à Clostridioides difficile ?
A) Mégacôlon toxique
B) Péritonite biliaire
C) Pancréatite aiguë
D) Rectocolite hémorragique
- Patient : Femme de 30 ans
- Symptômes : Douleurs abdominales, diarrhée profuse, fièvre
- Contexte : Prise récente d’antibiotiques
A) Mégacôlon toxique
- Même patient que Cas clinique 7 (1/4)
- Le mégacôlon toxique est une dilatation aiguë du côlon avec un risque de perforation et de choc septique.
- Mauvaises réponses :
o Péritonite biliaire : Pas en lien avec C. difficile.
o Pancréatite aiguë : Liée à d’autres causes (alcool, lithiases).
o Rectocolite hémorragique : Maladie inflammatoire chronique non causée par C. difficile.
Cas clinique 8 (1/4)
Quel est le diagnostic le plus probable pour un homme de 27 ans avec dysurie, brûlures mictionnelles et écoulement purulent après un rapport sexuel non protégé ?
A) Urétrite gonococcique
B) Urétrite à Chlamydia trachomatis
C) Cystite bactérienne
D) Prostatite aiguë
- Patient : Homme, 27 ans, rapport sexuel non protégé récent
- Symptômes : Dysurie, brûlures mictionnelles, écoulement purulent
A) Urétrite gonococcique
- L’urétrite gonococcique se caractérise par un écoulement purulent abondant et une dysurie après une incubation de 2 à 7 jours.
- Mauvaises réponses :
o Chlamydia trachomatis : Écoulement plus clair et moins abondant.
o Cystite : Rare chez l’homme jeune et sans facteur de risque.
o Prostatite : Douleur pelvienne associée, ce qui n’est pas décrit ici.
Cas clinique 8 (2/4)
Quel test diagnostique est recommandé pour confirmer l’infection gonococcique ?
A) PCR sur prélèvement urétral
B) Sérologie IgM
C) Hémocultures
D) Bandelette urinaire
- Patient : Homme, 27 ans, rapport sexuel non protégé récent
- Symptômes : Dysurie, brûlures mictionnelles, écoulement purulent
A) PCR sur prélèvement urétral
- La PCR sur prélèvement urétral est la méthode la plus sensible et spécifique pour le diagnostic des infections à Neisseria gonorrhoeae.
- Mauvaises réponses :
o Sérologie IgM : Peu utile pour un diagnostic d’infection récente.
o Hémocultures : Indiquées seulement en cas de dissémination (arthrite gonococcique).
o Bandelette urinaire : Détecte une inflammation, mais pas l’agent causal.
Cas clinique 8 (3/4)
Quel est le traitement de première intention d’une urétrite gonococcique non compliquée ?
A) Ceftriaxone IM + Azithromycine orale
B) Amoxicilline orale
C) Doxycycline seule
D) Ciprofloxacine
- Patient : Homme, 27 ans, rapport sexuel non protégé récent
- Symptômes : Dysurie, brûlures mictionnelles, écoulement purulent
A) Ceftriaxone IM + Azithromycine orale
- Traitement standard pour couvrir N. gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis en cas de co-infection fréquente.
- Mauvaises réponses :
o Amoxicilline : Inefficace contre Neisseria gonorrhoeae.
o Doxycycline : Efficace contre Chlamydia, mais insuffisant seul contre N. gonorrhoeae.
o Ciprofloxacine : Résistances fréquentes.
Cas clinique 8 (4/4)
Quelle complication est la plus redoutée chez la femme en cas d’infection gonococcique non traitée ?
A) Maladie inflammatoire pelvienne (MIP)
B) Insuffisance rénale chronique
C) Cirrhose
D) Arthrite psoriasique
- Patient : Homme, 27 ans, rapport sexuel non protégé récent
- Symptômes : Dysurie, brûlures mictionnelles, écoulement purulent
A) Maladie inflammatoire pelvienne (MIP)
- Même infection mais chez une femme
- L’infection ascendante peut entraîner une MIP avec risque d’infertilité et de grossesse extra-utérine.
- Mauvaises réponses :
o Insuffisance rénale : Pas un lien direct avec cette infection.
o Cirrhose : Non associée à N. gonorrhoeae.
o Arthrite psoriasique : Maladie auto-immune sans lien avec les IST.
Cas clinique 9 (1/4)
Quel est le diagnostic le plus probable pour une femme enceinte de 24 semaines avec rash cutané maculopapuleux, fièvre modérée, adénopathie cervicale et contact récent avec un enfant atteint d’exanthème ?
A) Rubéole
B) Rougeole
C) Varicelle
D) Syphilis secondaire
- Patient : Femme enceinte de 24 semaines
- Symptômes : Rash maculopapuleux, fièvre, adénopathie cervicale
- Contact : Enfant avec exanthème
A) Rubéole
La rubéole est une cause classique de rash fébrile chez la femme enceinte, avec risque de transmission congénitale. Mauvaises réponses : Rougeole : Exanthème plus sévère avec atteinte respiratoire marquée. Varicelle : Vésicules et non macules. Syphilis secondaire : Rash mais pas d’histoire de contact avec enfant malade.
Cas clinique 9 (2/4)
Quel est le test diagnostique recommandé en cas de suspicion de rubéole chez une femme enceinte ?
A) Sérologie IgM et IgG
B) PCR sur frottis nasal
C) Culture virale
D) Hémocultures
- Patient : Femme enceinte de 24 semaines
- Symptômes : Rash maculopapuleux, fièvre, adénopathie cervicale
- Contact : Enfant avec exanthème
A) Sérologie IgM et IgG
La sérologie permet de confirmer une infection récente (IgM positives) ou une immunité antérieure (IgG). Mauvaises réponses : PCR : Peu courante pour ce diagnostic. Culture virale : Long et peu disponible. Hémocultures : Pas pertinentes ici.
Cas clinique 9 (3/4)
**Quelle complication fœtale est la plus redoutée en cas d’infection maternelle à la rubéole **?
A) Surdité congénitale
B) Cardiopathie cyanogène
C) Hernie diaphragmatique
D) Spina bifida
- Patient : Femme enceinte de 24 semaines
- Symptômes : Rash maculopapuleux, fièvre, adénopathie cervicale
- Contact : Enfant avec exanthème
A) Surdité congénitale
La rubéole congénitale entraîne des atteintes typiques : surdité, cardiopathie, cataracte. Mauvaises réponses : Cardiopathie cyanogène : Possible mais moins fréquente que la surdité. Hernie diaphragmatique et spina bifida : Malformations non associées à la rubéole.
Cas clinique 9 (4/4)
**Quelle est la principale mesure de prévention contre la rubéole congénitale ?
**
A) Vaccination RRO avant la grossesse
B) Antibioprophylaxie
C) Administration de gammaglobulines après l’infection
D) Traitement antiviral préventif
- Patient : Femme enceinte de 24 semaines
- Symptômes : Rash maculopapuleux, fièvre, adénopathie cervicale
- Contact : Enfant avec exanthème
A) Vaccination RRO avant la grossesse
La vaccination avant la grossesse est la seule prévention efficace. Mauvaises réponses : Antibioprophylaxie : Inutile contre un virus. Gammaglobulines : Peu efficace. Antiviraux : Pas disponibles contre la rubéole.