pp2 Flashcards
quels sont les deux sources du droit ?
Ses sources «matérielles»,
Ses sources «formelles»
qu’est-ce qu’une source matérielle ?
Les sources «matérielles» sont en fait l’ensemble des différents éléments susceptibles d’influencer les décideurs / administrateurs / législateurs / juges lorsque ceux-ci «produisent» des règles de droit (donc toujours du droit «positif»).
Elles sont multiples et il serait bien prétentieux de pouvoir les énumérer de manière exhaustive…
quels sont les 8 facteurs susceptibles d’influencer les sources matérielles du droit ?
1.Facteurs sociaux-économiques (économie (dépression / essor), santé (insouciance / pandémie), environnement (prise de conscience), etc.);
2. Idéologies (libéralisme, socialisme, nationalisme, humanisme, féminisme, révolutionnaire, etc.);
3. Croyances morales (religions (multiples), philosophiques, droit naturel, etc.);
4. Ouvrages de doctrine (civil et de Common Law au pays ou d’ailleurs);
5. Comparatifs avec d’autres droits «nationaux» pour des problématiques semblables;
6. Traditions et coutumes (droits et revendications des Premières Nations);
7. Moments de crises et de grandes tensions (internement des citoyens canadiens d’origines Ukrainiennes, Japonaises et Italiennes lors des conflits);
8.Multiculturalisme (pour le Canada de demain…) (port du voile lors du serment de citoyenneté) Ishaq c. Canada (Citoyenneté et Immigration) - Commissariat à la magistrature fédérale Canada
vrai ou faux, la source matérielle est le contenu des règles de droit tandis que la source formelle est le contenants (véhicules) par lesquels nous les appliquons ensuite.
Vrai.
La source «matérielle» est donc le «contenu» des règles de droit (ses différentes et multiples composantes) alors que les sources «formelles» concernent plutôt les contenants (véhicules) par lesquels nous les appliquerons ensuite.
Il y a donc dans cet ordre :
1. Une intention du Législateur (problématique, lobbying, etc.);
2. La recension / collecte et ensuite un tri / analyse des différentes options / solutions potentielles;
3. Un choix (politique ou judiciaire);
4. Son «incorporation» subséquente comme règle de droit dans la Constitution, une loi (fédérale ou provinciale), un règlement, la Common Law ou indirectement par la jurisprudence.
Voir le tableau de la page 108 pour l’organisation constitutionnelle et les 4 (ou 5) sources formelles du droit canadien :
Voir le tableau de la page 108 pour l’organisation constitutionnelle et les 4 (ou 5) sources formelles du droit canadien :
quels sont les 5 sources formelles du droit ?
- Constitution;
- Lois fédérales et provinciales;
- Les règlements qui en découlent;
- La Common law.
Si ajoute également selon d’autres auteurs une cinquième source : 5. La jurisprudence
qu’est-ce qu’une confédération ?
Le Canada actuel se présente comme étant une Confédération, ce qui signifie selon la définition conventionnelle : un ensemble d’entités autonomes (fédéral, les provinces et les territoires) détenant des pouvoirs similaires qui forment un «tout».
quels étaient les deux motifs justifiant le nom du dominion of canada ?
- La crainte d’une éventuelle invasion de troupes américaines sur son territoire (ce qui explique la création des «Eastern Townships» pour les Loyalistes);
- Le besoin d’avoir un projet rassembleur au point de vue économique (une sorte d’Union Européenne) entre les provinces de l’époque :
Le Bas-Canada (le territoire du Québec actuel);
Le Haut-Canada (le territoire actuel de l’Ontario);
La Nouvelle-Écosse;
Le Nouveau-Brunswick, ces 2 derniers territoires étant en effet alors tentés par un rapprochement économique avec la Nouvelle-Angleterre.
Les finances étant précaires, les responsabilités et les budgets en découlant seront donc exclusivement consacrés à l’essentiel…
rappel historique : quels étaient les désirs des parlementaires originales dans l’optique d’éventuellement créer un pays
- La protection du territoire / frontières par une armée, un système de douanes, l’immigration et l’émission d’un passeport, le recensement;
- L’économie par une monnaie et un système bancaire, les brevets;
- La communication par le télégraphe et la poste;
- Le transport (commercial et privé) entre les pays et les provinces.
Et s’y ajoute tout ce qui pourrait éventuellement se révéler d’un «intérêt national» comme les ponts, canaux (la future Voie maritime) ainsi que les Premières Nations (indiensde l’époque) et le Code criminel.
quels champs fédérales ont été départagés dans les champs de compétences ?
- Le «transport» s’est donc bonifié au fil des décennies, y ajoutant le domaine aérien et ensuite celui de l’espace;
- Les communications «modernes», lesquelles incluent désormais la radio, le téléphone, la télévision et l’internet;
- Pour l’intérêt / avantage national s’y sont notamment ajoutés au fil des décennies les élévateurs à grain, la Voie maritime, l’uranium et plus récemment les pipelines interprovinciaux.
vrai ou faux :TOUT relève du fédéral sauf ce qui est spécifiquement dévolu (art. 92) aux provinces
vrai
nomme 10 points de l’article 91
- la dette publique et les biens du domaine public;
- la réglementation des échanges et du commerce;
- le prélèvement de sommes d’argent par tout mode ou système de taxation;
- les emprunts sur le crédit public;
- le service postal;
- le recensement et la statistique;
- la milice, le service militaire, le service naval et la défense;
- la fixation et le versement du traitement et des indemnités du personnel des services du gouvernement du Canada;
- les balises, bouées et phares; l’île de Sable;
- la navigation et la marine marchande;
- la quarantaine; la création et l’entretien d’hôpitaux maritimes;
- la pêche côtière et la pêche intérieure;
- les passages par eau entre une province et un territoire britannique ou étranger, ou entre deux provinces;
- la monnaie et le monnayage;
- l’activité bancaire, la constitution de banques et l’émission de papier-monnaie;
- les banques d’épargne;
- les poids et mesures;
- les lettres de change et les billets à ordre; 19. les intérêts des capitaux;
- le cours légal;
- la faillite et l’insolvabilité;
- les brevets d’invention;
- les droits d’auteur;
- les Indiens et les terres réservées aux Indiens;
- la naturalisation et les aubains (vivant ici mais sans avoir acquis la nationalité);
- le mariage et le divorce;
- le droit criminel, y compris la procédure criminelle, mais exclusion faite de la constitution des tribunaux de compétence criminelle;
- la création, l’entretien et la gestion des pénitenciers;29. tous les autres domaines qui sont exceptés de façon expresse dans la liste des domaines exclusivement attribués par la présente loi aux législatures des provinces.
nomme 10 points de l’article 91
- la dette publique et les biens du domaine public;
- la réglementation des échanges et du commerce;
- le prélèvement de sommes d’argent par tout mode ou système de taxation;
- les emprunts sur le crédit public;
- le service postal;
- le recensement et la statistique;
- la milice, le service militaire, le service naval et la défense;
- la fixation et le versement du traitement et des indemnités du personnel des services du gouvernement du Canada;
- les balises, bouées et phares; l’île de Sable;
- la navigation et la marine marchande;
- la quarantaine; la création et l’entretien d’hôpitaux maritimes;
- la pêche côtière et la pêche intérieure;
- les passages par eau entre une province et un territoire britannique ou étranger, ou entre deux provinces;
- la monnaie et le monnayage;
- l’activité bancaire, la constitution de banques et l’émission de papier-monnaie;
- les banques d’épargne;
- les poids et mesures;
- les lettres de change et les billets à ordre; 19. les intérêts des capitaux;
- le cours légal;
- la faillite et l’insolvabilité;
- les brevets d’invention;
- les droits d’auteur;
- les Indiens et les terres réservées aux Indiens;
- la naturalisation et les aubains (vivant ici mais sans avoir acquis la nationalité);
- le mariage et le divorce;
- le droit criminel, y compris la procédure criminelle, mais exclusion faite de la constitution des tribunaux de compétence criminelle;
- la création, l’entretien et la gestion des pénitenciers;29. tous les autres domaines qui sont exceptés de façon expresse dans la liste des domaines exclusivement attribués par la présente loi aux législatures des provinces.
la législature de chaque province a une compétence exclusive pour légiférer en toute matière comprise dans l’article 92, quels sont les catégories suivantes ?
- la modification de la Constitution de la province, nonobstant toute autre disposition de la présente loi, sauf en ce qui concerne la charge de lieutenant-gouverneur (abrogé par l’article 44 de la Loi Constitutionnelle de 1982);
- les impôts directs, dans les limites de la province, pour la perception de recettes à des fins provinciales;
3.les emprunts sur le crédit propre de la province;
- la création de postes dans la fonction publique provinciale, les conditions d’occupation de ces postes, la nomination et la rémunération des titulaires;
- la gestion et la vente des terres du domaine public provincial ainsi que de leurs bois et forêts;
- la création, l’entretien et la gestion de prisons et de maisons de correction dans les limites et pour les besoins de la province;
- la création, l’entretien et la gestion d’hôpitaux, d’asiles et d’institutions ou établissements de bienfaisance dans les limites et pour les besoins de la province, à l’exclusion des hôpitaux maritimes; (le sort déplorable des «orphelins» de Duplessis)
- les institutions municipales de la province;
- les licences en vue de la perception de recettes à des fins provinciales, locales ou municipales, notamment les licences de magasin, de débit de boissons et d’encanteur;
- les ouvrages ou entreprises locaux, sauf :
a) les lignes de transport par bateaux à vapeur ou autres navires, les chemins de fer, les canaux, les télégraphes et les autres ouvrages et entreprises reliant la province et une ou plusieurs autres provinces ou débordant les limites de la province,
b) les lignes de transport par bateaux à vapeur entre la province et un territoire britannique ou étranger,
c) les ouvrages (works and undertakings) qui, bien qu’entièrement situés dans la province, sont, avant ou après leur réalisation, déclarés par le Parlement du Canada d’intérêt général pour le pays ou d’intérêt multiprovincial; (ex. : les Ponts Champlain et Jacques Cartier) - la constitution en personnes morales de sociétés à objet provincial;
- la célébration du mariage dans la province;
- la propriété et les droits civils dans la province;
- l’administration de la justice dans la province, y compris la constitution, la prise en charge financière et matérielle et l’organisation des tribunaux provinciaux de compétence tant civile que criminelle, ainsi que la procédure civile devant ces tribunaux;
- l’infliction de peines d’amende ou d’emprisonnement ou d’autres peines pour infraction aux lois de la province relatives à toute matière comprise dans les domaines énumérés au présent article;
- d’une façon générale, toutes les matières à caractère purement local ou privé dans la province.
quel est le plus important texte de loi du pays ?
s’agit du plus important texte de loi du pays.
Elle est supérieure (primauté) à tout autre loi et en cas d’incompatibilité entre elles, les autres deviendront inopérantes.
Elle comprend également la Charte canadienne des droits et libertés.
Elle comporte (depuis 1982) ses propres règles de changement.
quels sont les 7 principes fondamentaux de la constitution identifiés par la cours suprême du canada
1) Nous nous inspirons du modèle du parlementarisme britannique;
2) Les provinces canadiennes forment une union fédérale;
3) Nous favorisons et défendrons notre système démocratique;4) Nous garantissons le principe de la primauté du droit et de la suprématie de la Constitution;
5) Il faut respecter dans le temps les différentes conditions ayant justifiées l’adhésion des provinces à cette union fédérale;
6) Nous respectons les droits des minorités;
7) Nous respectons les droits fondamentaux de la personne.(Loi sur la laïcité de l’État)
quels sont les deux règles non écritent
L’indépendance de la Magistrature (les juges) (cas : Jean Charest alors Ministre des sports 1988-1990)
L’autonomie du Procureur Général (P.G.C. et ceux des provinces et territoires) en matière de poursuite judiciaire. Cas de SNC-Lavalin et la ministreJody-WilsonRaybould (2019)
Certains sont également tentés d’y ajouter celle relative au partage des pouvoirs de l’État : Exécutif, Législatif et Judiciaire.
quels sont les trois procédures différentes pour arrivé à apporter un changement à la constitution ?
L’UNANIMITÉ, la plus contraignante, car elle requiert l’accord de toutes les provinces;
L’INTERMÉDIAIRE qui nécessitera l’accord des deux tiers des provinces soit 7 sur / 10 comportant au moins 50 % de la population canadienne (nommée également la «7 / 50»). C’est également la formule résiduaire (par défaut) si les deux autres ne peuvent s’appliquer.
L’ACCORD DES PROVINCES CONCERNÉES, comme son titre l’indique, seules les provinces concernées se prononceront sur la proposition d’amendement.
sur quoi porte le droit constitutionnel de facon générale ?
le gouvernement (au sens large) de l’État ainsi que sur
les droits fondamentaux des personnes.
sur quoi porte le droit constitutionnel de facon générale ?
le gouvernement (au sens large) de l’État ainsi que sur
les droits fondamentaux des personnes.
vrai ou faux, Le droit constitutionnel peut être écrit ou non écrit, c’est-à-dire jurisprudentiel.
vrai
vrai ou faux, L’État canadien est une monarchie constitutionnelle par nature, de forme fédérative et de régime parlementaire. Les fondements du constitutionnalisme canadien résident dans son passé colonial dont il en a été longtemps tributaire (jusqu’au 17 avril 1982 : date du rapatriement de la Constitution).
oui
quels sont les deux caractéristiques nécessaire pour interprété une règle ?
1.L’intention du Législateur;
2. À la lumière du texte de la loi, de son objet et de son contexte
quels sont les deux caractéristiques nécessaire pour interprété une règle ?
1.L’intention du Législateur;
2. À la lumière du texte de la loi, de son objet et de son contexte
comment définit-on l’interprétation des lois ?
L’interprétation des lois se définit comme un ensemble d’opérations intellectuelles pour résoudre une question de droit à l’aide de textes juridiques.
pourquoi disons-nous que la charte canadienne nécessite un interprétation large et libérale ?
afin que ce soit compatible avec la réalisation de ses objectifs.
à quel fondement est-ce que la clause dérogatoire permet de surpasser ?
- Aux droits fondamentaux comme les libertés d’expression, de conscience, d’association et de réunion pacifique ainsi qu’à ceux;
- Qui traitent du droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne, du droit à la protection contre les fouilles, les perquisitions et les saisies abusives, du droit à la protection contre l’arrestation ou la détention arbitraires ainsi que d’autres garanties juridiques et du droit à l’égalité.
qu’arrive t-il si les tribunaux examine une loi et que cette dernière est jugée anticonstitutionnel ?
quoi elles sont abrogées / annulées. (un délai d’ajustement est généralement prévu)
à quoi sert l’article 33 de la constitution canadienne (canada) et l’article 52 de la charte du québec ?
éviter que les tribunaux canadiens soient investis de beaucoup plus de pouvoir et certaines personnes, en fait tout particulièrement les gouvernements provinciaux, ont craints que la Charte en vienne à limiter la démocratie en leur octroyant sans limite un tel «pouvoir».
explique l’article 33 de la charte canadienne
Article 33 (CANADA)
1.Le Parlement ou la législature d’une province peut adopter une loi où il est expressément déclaré que celle-ci ou une de ses dispositions a effet indépendamment d’une disposition donnée de l’article 2 ou des articles 7 à 15 de la présente charte.
2.La loi ou la disposition qui fait l’objet d’une déclaration conforme au présent article et en vigueur a l’effet qu’elle aurait sauf la disposition en cause de la charte.
3.La déclaration visée au paragraphe (1) cesse d’avoir effet à la date qui y est précisée ou, au plus tard, cinq ans après son entrée en vigueur.
4.Le Parlement ou une législature peut adopter de nouveau une déclaration visée au paragraphe (1).
5.Le paragraphe (3) s’applique à toute déclaration adoptée sous le régime du paragraphe (4).
explique l’article 52 de la charte du québec
Article 52 (QUÉBEC)
Aucune disposition d’une loi, même postérieure à la Charte, ne peut déroger aux articles 1 à 38, sauf dans la mesure prévue par ces articles, à moins que cette loi n’énonce expressément que cette disposition s’applique malgré la Charte.
quels ont été les différentes applications de la clause dérogatoire au fil des années ? donne 3 exemples.
Conformément à la théorie québécoise de la disposition dérogatoire, la pratique révèle au fil des ans de nombreux cas qui sont justifiés au nom d’un enjeu identitaire ou social «québécois».
Plus précisément :
- Les lois qui sont liées à l’identité; (immigration)
- Celles concernant les religions et les systèmes scolaires séparés (francophone / anglophone… juif),
- Celles qui portant sur la langue.(Charte de la langue française : primauté du français en affichage)
- Qui visent un objectif social correspondant à des droits et libertés à caractère collectif ou communautaire.(port d’un sigle religieux par un fonctionnaire en situation d’autorité)
quel est la raison d’être de la clause dérogatoire ?
- Elle permet au élus d’imposer en quelque sorte un «droit de veto» à un jugement de la Cour Suprême.
- Ce faisant, elle sert aussi à créer un équilibre démocratique en enlevant le rôle d’arbitre à la Cour Suprême sur des questions sociales plus controversées.
- Toutefois, un usage «mal avisé»aux yeux de certains demeure toujours sujet à une contestation : voir Loi sur la laïcité de l’État,
quel est la durée de la clause dérogatoire une fois inclut dans un projet de loi ?
SA DURÉE
Dans la Charte CAN une dérogation est permise pour une durée maximale de 5 ans. Elle et toutefois renouvelable pour un même terme (ou moins) et ce indéfiniment.
Au Québec, il n’existe aucune limite temporelle.
donne des exemples dans laquelle la clause dérogatoire a été utilisé au québec
Les lois spéciales de retour au travail : Afin de protéger les patients (services de santé) et la population en générale (services de santé) ou pour des motifs économiques (fonction publique, construction). Cette disposition dérogatoire est fréquemment utilisée dans les lois spéciales de retour au travail visant des employés de l’État.
Elles créent une présomption de culpabilité selon laquelle l’employé absent l’est parce qu’il refuse de retourner au travail.
C’est donc dire qu’elles dérogent au droit d’être présumé innocent, pour protéger la population et surtout les patients qui pourraient être lésés par le prolongement d’une grève qui serait possible en l’absence d’une loi de retour au travail efficace (et possédant du «mordant»).
La validation rétroactive de lois, règlements et décisions : Suite à une décision de la C.S.C. en 1979 (arrêt Blaikie), une loi québécoise est adoptée. Elle résulte du fait que la C.S.C. déclara inconstitutionnel le Chapitre III du Titre Premier de la Charte de la langue française intitulé « la langue de la législation et de la justice».
Les petites créances : Afin de favoriser l’accès à la justice, le gouvernement québécois adopte en décembre 1976 une loi qui prévoit un recours à la Cour des petites créances.
Les auditions à huis clos : Dans le but de protéger les enfants et les familles, le gouvernement adopte en décembre 1977 la «Loi sur la protection de la jeunesse».
Laquelle, encore de nos jours, précise que, nonobstant l’article 23 de la Charte des droits et libertés de la personne, les audiences se tiennent à huis clos » Notion d’exclusion des témoins et de huis clos.
Les programmes d’accès à l’égalité : Dans le but de favoriser l’égalité des handicapés diverses lois portent sur des programmes d’accès à l’égalité, par exemple pour les personnes handicapées.
Les retraites : Afin d’indemniser les femmes discriminées et de leur offrir une sécurité juridique
L’agriculture : dans le but de favoriser la relève la «Loi favorisant la mise en valeur des exploitations agricoles» prévoit des subventions pour encourager l’établissement d’agriculteurs âgés de 18 à 40 ans.
La sécurité : pour protéger les enfants, la «Loi sur la protection de la jeunesse» vise à accentuer la protection des enfants entre autres en exigeant « un signalement sans délai de certaines situations au directeur de la protection de la jeunesse, malgré l’article 9 de la Charte des droits et libertés ».
Il s’agit donc de déroger au droit au respect du secret professionnel pour protéger des enfants vulnérables.
ausein des lois fédérales et provinciales, il y a deux types de loi : naturelles et rationnelles. Définissez les.
- Celles dites «naturelles», toutes issues de la science comme la gravité, le point d’ébullition de l’eau, le zéro absolu (Kelvin);
- Celles considérées comme «rationnelles» car elles sont issues de la volonté des hommes et de nos législateurs de nous imposer des devoirs / obligations (le Droit positif).
comment s’appel l’ensemble des loi d’un état ainsi que celles relatives à une branche du droit ?
La législation.
vrai ou faux, Une loi ne tombera jamais en désuétude car elle demeure valide jusqu’à son abrogation
vrai
au niveau fédérale, le législateur est le parlement du canada lequel à son tour est composé de 3 parties distinctes, lesquels ?
- la Reine (ou son représentant : la Gouverneure Général
- le sénat (les 105 sénateurs)
- la chambre des communes (338 députés)
qu’est-ce qu’une sanction royale ?
l’accord des 3 composantes du parlement envers un projet de loi afin que ce dernier devienne une loi.