pp1 Flashcards

1
Q

qu’est-ce qu’une règle secondaire ?

A

la règle secondaire nous informe de certaines possibilité. Il s’agit de pouvoirs, de droits et de libertés dont disposent soit le citoyen ordinaire, des fonctionnaires désignés, soit des institutions, soit l’État. Celles-ci sont habilitées pour prendre des décisions et imposer des règles / normes.

Par exemple:
Adopter un règlement municipal sur les nuisances;
Le policier qui procède à une arrestation alors qu’il n’est pas en service (cas village Valcartier) ou une opération radar avec une «marge» de tolérance

Ces décisions / actions sont généralement à la seule discrétion de leur auteur

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2
Q

pourquoi disons nous qu’il y a des droits subjectifs pour le citoyen ordinaire dans les règles secondaires ?

A

Ces «droitssubjectifs», en fait il s’agit plutôt la possibilité de les faire respecter pour soi ou pour autrui comporte (non limitativement) :

  • Liberté d’association (regroupement en syndicat, coopérative); (Sauf Advance Cutting 2001)
  • Liberté d’expression / opinion (sauf pour un discours haineux / incitant à la violence); (Alberta TUAC 2013, Fraser 1985)
  • Liberté de mouvement (sauf pour les détenus et personnes en liberté conditionnelle, certificat de sécurité, démence, maladies contagieuses); (Godbout 1997)
  • Liberté de religion (ou aucune); (Simpson-Sears 1985)
  • Liberté de réunion pacifique (sauf pour un regroupement complotant un acte criminel);
  • Droit à la sauvegarde de sa dignité, de sa réputation; (St-Ferdinand 1996, suicide Facebook, mafieux = $1)
  • Droit à sa vie privée et à son intégrité physique; (Weber 1995, Bridgestone-Firestone C.A. 30 août 1999, Aubry 1998, Alberta TUAC 2013, Platy 1989, Mailloux 2013 QCCQ 4106, violeur/déficiente)
  • Droits sociaux et économique (travail / salaire décent).
  • Droit de propriété (sur mon image, ma liberté de tester, contre l’expropriation)
  • Droit de voter / militer / être élu. (Osborne 1991, Gendron 2006 CRTFP)
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3
Q

qu’est-ce qu’une règle secondaire de changement ?

A

Ces règles agissent comme des marques de «reconnaissance» lorsque les lois sont adoptées conformément à la Constitution ou encore par des institutions et des personnes désignées.

  • il en revient désormais à l’État de voir à ce que le droit applicable sur son territoire soit en mesure de s’adapter aux nouvelles conditions sociale et économiques (combler les vides juridiques) et que celui-ci soit au diapason des autres nations. (droit international public : tourisme sexuel)
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4
Q

quelles sont les deux ordres de tribunaux ?

A

Judiciaires
Quasi-judiciaire (ou administratifs) (B.A.R.T.O.O.C.S. du chapitre introductif)

Voir le tableau récapitulatif de la page 21 du volume.

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5
Q

est-ce que l’usage de la force est un droit par les agents de la paix ?

A

L’État qui est le principale responsable de l’application du droit agit par l’intermédiaire de plusieurs institutions et «agentsautorisés ».
Afin de s’assurer du respect de ses différentes lois et règlements, le recours à la force doit demeurer une possibilité comme mesure essentiellement dissuasive. (une notion parfois variable selon les pays…)

cette mesure éventuellement contraignante demeure la seule à pouvoir garantir le respect du droit ou l’exécution d’une obligation.

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6
Q

quels sont les deux conséquences du quasi monopole de la force par l’état ?

A

1.) L’interdiction de toute forme de justice «privée»; (prévenir une introduction par effraction, lynchage, «pipe-bomb»)

2.) Le respect de la règle de droit par les autorités gouvernementales (Matticks 1994, Brind’Amour c. R., 2014 QCCA 33 (CanLII), https://canlii.ca/t/g2mgf, poursuite policière à haute vitesse : Patrick Ouellet 2014)

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7
Q

quels sont les limites de l’application du droit en démocratie ?

A

Est-ce que l’État peut tous les emprisonner ? Bien évidemment que non et à ce moment la question du «droit» bascule dans l’univers de la politique.
Bien que tout à fait légitime, un gouvernement le moindrement stratège ne peut se permettre d’aliéner à répétition ses concitoyens avec des lois / mesures si impopulaires.

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8
Q

qu’est-ce que la “justice” ?

A

«justice» comporte plusieurs sens, mais nous retiendrons celui qui vise un comportement idéal, soit la recherche de ce qui est «juste» et pour y arriver la morale nous assistera = idéale de justice.

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9
Q

qu’advient-il donc si l’on enfreint les règles de la morale ?

A

des remords au plan personnel et l’opprobre du public. En fait, la plus grande distinction entre droit et morale est que cette dernière nous suivra partout notre vie durant (confession en fin de vie). Alors que le droit des hommes (le positif) ne s’applique que sur un territoire donné (territorialité) et parfois pour une durée déterminée (notion de prescription).

Voir le tableau en page 30.

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10
Q

qu’est-ce que le cas du capitaine semrau ?

A
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11
Q

qu’est-ce qui est le précurseur du droit dit “universel” (dans le sens que tous les hommes sont égaux et qu’ils peuvent aspirer à la vie, la liberté, le libre choix de leurs gouvernements, etc.)

A

la morale du droit naturel Celle-ci prônait qu’il était impératif de se conformer aux desseins du «Créateur» (toutes religions confondues) et nombreux massacres et tortures ont effectivement étés commis en son nom. Détrônée en même temps que le renversement de plusieurs royautés, cette approche est désormais la plupart du temps ignorée.

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12
Q

v ou faux : Le droit positif n’est toutefois pas tenu à la moindre morale.

A

En effet, si le régime de droit auquel je suis astreint accepte la ségrégation des races, des sexes, l’usage de la torture ou encore qu’il préconise l’apartheid, comment m’est-il possible de le critiquer ?

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13
Q

quels sont les 4 dogmes ?

A

DU POUVOIR CONSTITUANT
DE L’ACTE DE GOUVERNEMENT
DE LA CHOSE JUGÉE
NUL N’EST CENSÉ IGNORER LA LOI

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14
Q

explique le dogme du pouvoir constituant

A

La Constitution d’un pays est la source ultime de son droit et elle comporte différents mécanismes (voir les règles de droit secondaires) permettant d’y apporter des changements.
Toutefois, comme avant l’établissement d’une constitution il n’y avait aucun système juridiques, comment est-il possible d’en créer un ?
Simplement par une fiction ! En reconnaissant tout simplement que ses «créateurs» disposaient alors du pouvoir / autorité de pouvoir poser de tels gestes.
L’Histoire foisonne de tels exemples de guides, de pères fondateurs, de libérateurs, de grands leaders qui «lèguent» de telles Constitutions.

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15
Q

explique le dogme de l’acte de gouvernement

A

Un acte de gouvernement est une déclaration d’un État dans l’exercice de son pouvoir qui s’adresse à d’autres États.
Ce sera une déclaration de guerre, la désignation d’un nouveau territoire (limite marine de 200 milles marins : Équateur 1970), la proclamation d’une annexion de territoire (agrandissement de la Russie aux dépens de l’Ukraine), un partage de territoire avec d’autres États limitrophes (le grand Nord arctique).
Personne, hormis un autre État en concurrence ne pourra s’y opposer. Il faut donc considérer une telle déclaration comme valide et ce, même si elle relève d’une forme de fiction.
Cas entourant la conquête de l’Afrique et ensuite des nouveaux mondes (Amériques) et de la totale indifférence des conquérants envers les droits des peuples autochtones.
Un acte de gouvernement est une déclaration d’un État dans l’exercice de son pouvoir qui s’adresse à d’autres États.

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16
Q

explique le dogme de la chose jugée

A

Une fois un jugement rendu et qu’il n’est plus possible de le contester devant une autre instance ou encore qu’il est trop tard pour le faire , les parties doivent alors accepter qu’il s’agit là de la «vérité» et s’y conformer dans leurs gestes et paroles.
Agir autrement aurait pour effet de générer des incertitudes tant sociales qu’économiques sans compter qu’il y aurait également un risque de multiplication des débats portant inlassablement sur les mêmes litiges et que certains de ceux-ci pourraient également être contradictoires. Ce qui aurait alors pour effet de générer encore d’autres litiges.

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17
Q

explique le dogme de nul n’est cens ignorer la loi

A

Il est interdit tant en droit criminel qu’en pénal d’invoquer son ignorance de la loi.
Agir autrement permettrait alors à tout accusé de simplement invoquer cet élément en défense pour démontrer son absence de mens rea (intention coupable) et il serait alors très difficile, sinon impossible à quiconque d’en prouver le contraire.
Il est certes inconcevable pour quiconque de tout connaître, mais cette fiction demeure néanmoins indispensable au bon fonctionnement de notre système judiciaire.

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18
Q

quel est l’exception du dogme de la chose jugée ?

A

La seule exception reconnue à ce dogme est en droit criminel alors qu’une nouvelle preuve permettrait d’innocenter une personne injustement condamnée. (cas libération conditionnelle : pas moi…)

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19
Q

quel est l’exception du dogme “nul n’est censé ignorer la loi”.

A

La seule exception réside dans le réception d’une indication erronée de la part d’un agent gouvernemental qui la dispense dans l’exercice de ses fonctions. (ex. : l’agent de douane vous confirmant qu’il est possible d’importer au pays un type de véhicule alors que c’est plutôt interdit).

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20
Q

quel est l’exception du dogme “nul n’est censé ignorer la loi”.

A

La seule exception réside dans le réception d’une indication erronée de la part d’un agent gouvernemental qui la dispense dans l’exercice de ses fonctions. (ex. : l’agent de douane vous confirmant qu’il est possible d’importer au pays un type de véhicule alors que c’est plutôt interdit).

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21
Q

qu’est ce qu’une règle de droit primaire ?

A

Faire ou interdiction de faire

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22
Q

qu’est-ce qu’une règle de droit objective secondaire ?

A

pouvoirs, droits et libertés et elles permettent également d’adopter de nouvelles règles ou encore, d’en modifier / abroger d’anciennes ce qui permets alors des ajustements / évolutions avec le temps.

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23
Q

vrai ou faux : le droit positif d’un état sera variable au fil du temps et vraisemblablement différent de celui de son voisin ?

A

Vrai. Ce raisonnement est contraire à la morale laquelle est par définition immuable et universelle.

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24
Q

qui peut exercer une force ou contrainte afin de faire respecter ses lois ?

A

L’état

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25
Q

qu’est ce que le droit objectif vs le droit subjectif ?

A

subjectif : La faculté / possibilité d’exercer ou non un tel droit, ou encore d’en exiger son respect / application. Nous y retrouvons donc l’ensemble des différents droits et les libertés figurant dans les Chartes.

Objectif :
1. Il s’agit de l’ensemble de règles de droit qui régissent les rapports tant privés que publics dans une société.
2. la possibilité pour l’État d’exercer une force / contrainte (via ses différents agents / représentants).
3. une règle de droit (une loi) et le règlement qui peut l’accompagner vise généralement un ensemble de citoyens (ex.: obligation de détenir un permis de conduire).

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26
Q

est-ce qu’un bébé nait avec ses droits objectifs et subjectifs ?

A

La reconnaissance juridique de l’être humain ne débutera toutefois que si le bébé est né vivant et viable. Dès lors il possède tous les droits «subjectifs» et le droit «objectif» lui est également applicable (ex. : nécessité d’un acte de naissance, d’avoir un nom, inscription au passeport de ses parents, carnet de vaccination, etc.).

Avant sa naissance , il n’est toutefois qu’un fœtus dépendant de sa mère qui demeure alors libre d’en disposer (avortement). Ce ne sera qu’en de très rares cas que l’on interviendra si la mère met en péril la santé de son fœtus. (tuer une femme enceinte = un seul homicide si poignarder le ventre de sa femme enceinte

27
Q

qu’est ce que le droit publique ?

A

vous et l’État au sens TRÈS large (fédéral, provincial, municipal et leurs organismes administratifs et judiciaires).

Il s’agit de l’ensemble de nos règles juridiques (Constitution, lois et règlements) qui régissent tout autant :

  1. Organisation et fonctionnement des institutions étatiques; (personnes morales de droit public)
  2. Les rapports / échanges de ces institutions avec la population (humains et personnes morales)
  3. Les rapports entre cet État et les autres États.

Le droit public ne concerne pas une personne (ex.: Le Premier ministre), mais plutôt la fonction qu’elle occupe, que ce soit son mode de nomination ou encore comment elle exerce ses fonctions et l’étendue de ses différents pouvoirs.

28
Q

qu’est-ce que le droit privée ?

A

droit privé :
vous et vos rapports privés, c’est à dire dans votre quotidien avec votre famille, vos amis, vos voisins et les activités régulières d’une vie en société (consommation : achat, vente, assurance, etc.).

Il porte sur l’ensemble des règles de droit qui gouvernent les rapports des personnes morales et physiques entre elles. En ce qui concerne le Québec, il s’agit du droit dit «civil» alors que pour les autres provinces, c’est plutôt la Common Law s’appliquera. (le sujet sera traité plus loin)

29
Q

quels sont les droits qui sont dites “mixtes” dans le sens qu’il n’est pas possible de la regrouper entièrement sous l’une ou l’autre des droits ?

A

libertés fondamentales, le droit du travail, le droit procédurale.

30
Q

quels sont les 5 branches du droit public ?

A
  1. Constitutionnel
  2. Administratif
  3. Fiscal
  4. Pénal / Criminel
  5. International public
31
Q

nomme les deux sens du droit constitutionnel et explique leur définition.

A

Le droit constitutionnel comporte deux sens :
1. Matériel
2. Formel

  • Au sens «matériel» il s’agit de ses différentes composantes soit les trois pouvoirs : Exécutif, Législatif et Judiciaire. (cas du sirop d’érable et de leurs interactions)
  • Pour le sens dit «formel» on se réfère essentiellement au fait que la Loi constitutionnelle de 1982 qui comporte également (enchâssée) la Charte canadienne des droits et libertés constitue notre principale source formelle de droit.
31
Q

nomme les deux sens du droit constitutionnel et explique leur définition.

A

Le droit constitutionnel comporte deux sens :
1. Matériel
2. Formel

  • Au sens «matériel» il s’agit de ses différentes composantes soit les trois pouvoirs : Exécutif, Législatif et Judiciaire. (cas du sirop d’érable et de leurs interactions)
  • Pour le sens dit «formel» on se réfère essentiellement au fait que la Loi constitutionnelle de 1982 qui comporte également (enchâssée) la Charte canadienne des droits et libertés constitue notre principale source formelle de droit.
32
Q

quels sont les deux branches du droit administratif ?

A

Centrale : pour le gouvernement (Exécutif et Législatif) et ses différents ministères;

Décentralisée : pour le parapublic et le péri-public ce qui inclus les sociétés d’État (

33
Q

nomme 10 sociétés d’état québecoises

A
  1. Agence du revenu du Québec
  2. Bibliothèque et Archives nationales du Québec
  3. Caisse de dépôt et placement du Québec
  4. Commission de la capitale nationale du Québec
  5. Commission de la construction du Québec
  6. Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail
  7. Conseil de gestion de l’assurance parentale
  8. Conseil des arts et des lettres du Québec
  9. Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec
  10. Corporation d’urgences-santé
  11. École nationale de police du Québec
  12. École nationale des pompiers du Québec
  13. Fondation de la faune du Québec
  14. Fonds d’aide aux actions collectives
  15. Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies
  16. Fonds de recherche du Québec – Santé
  17. Fonds de recherche du Québec – Société et culture
  18. Héma-Québec
  19. Hydro-Québec
  20. Institut de technologie agroalimentaire du Québec
  21. Institut national de santé publique du Québec
  22. Institut national d’excellence en santé et en services sociaux
  23. Investissement Québec
  24. La Financière agricole du Québec
  25. Musée d’Art contemporain de Montréal
34
Q

qu’est ce que le droit fiscal ?

A

Il concerne la mise en œuvre des différentes politiques fiscales (impôts et taxes) élaborées tant par les gouvernements (Fédéral et les provinces) que les autres paliers. Soit les organismes régionaux (M.R.C., Communautés métropolitaines) et les municipalités.

35
Q

quels sont les origines du droit civil ?

A

Il a pour origine la Coutume de Paris et par la suite il est devenu le Code civil du Bas-Canada (1860) et ensuite la version que nous utilisons actuellement : le Code civil du Québec (1994)

En comparant les différentes partie de notre Code civil avec la Common Law, il n’est pas étonnant de constater que celles-ci comportent plusieurs similitudes. Ceci est tout à fait normal car nous avons un mode de vie, des lois et des règles de vie en société identiques à celles prévalant dans les autres provinces. (voir le tableau comparatif en page 69)

36
Q

qu’est ce que le droit des entreprises ?

A

Il concerne l’ensemble des activités de commerce (à buts lucratifs ou non) et le statut de commerçant (permis, licence, cautionnement, etc.).

Les activités dites de «commerce» sont évidemment extrêmement diversifiées dans une société moderne. Mais encore une fois, en examinant celles que couvre la Common law pour les autres provinces canadiennes, il est facile d’en constater les multiples similitudes.

Il en va d’ailleurs de soit, car un ordre différent ne serait qu’un source potentielle de malentendus et d’ajustements sans fin.

37
Q

quels sont les 3 branches du droit mixte ?

A

Droit procédural : celui régule l’ensemble des rapports autant entre les personnes (incluant celles morales et morales de droit public) que ceux avec l’État et ses institutions.

Droits et libertés fondamentales : comme les Chartes et les «Human rights Code» des autres provinces, les protections accordées concernent tout autant les personnes que l’État

Droit du travail : L’État est tout autant un employeur (Fonction publique) qu’un régulateur du milieu par ses différentes institutions administratives et judiciaires.

38
Q

qu’est-ce que le droit substantiel ?

A

Il concerne les règles de fond par lesquelles il est possible d’identifier et de définir les droits que l’État vous accorde / reconnaît. Ainsi, pour contester la révocation de mon permis je dois consulter la loi X ou encore, pour mon divorce les règles du droit de la famille seront celles qui encadreront nos prochains échanges. En bref, quelles seront les grandes règles du jeu.

39
Q

qu’est-ce que le droit procédural ?

A

le droit procédural porte quant à lui sur les règles de forme.

Ces différentes règles de formes (procédures) toutes présentes dans le Code de procédure civile ont pour objectifs de :
- Faire reconnaître et respecter les droits subjectifs;
- Régir les règles et formalités de l’organisation judiciaire;
- Le bon déroulement d’un procès;
- L’exécution de la décision d’un tribunal.

Elles auront pour conséquences de :
- Garantir un procès juste et équitable;
- Devant un tribunal indépendant et impartial

40
Q

quels sont les notions importantes à garder en tête lorsqu’on parle de justice naturelle et l’impartialité-indépendance requise par un tribunal ?

A

Il devra être impartial;
Il devra être indépendant;
Il devra baser sa décision seulement sur le droit applicable ainsi que sur les faits présentés devant lui;

41
Q

qu’arrive-t-il si les notions sur la justice naturelles ne sont pas remplis ?

A

En cas de manquement, la récusation du décideur est possible en cours d’instance ou un pourvoi en contrôle judiciaire demeure possible.
Les autres éléments étant dans le chapitre introductif sous «Équité procédurale / justice naturelle). voir livre

42
Q

vrai ou faux : la procédure et le droit de la preuve relève du droit procédurale ?

A

vrai.

Celle-ci vise la solution d’un litige de la manière la moins coûteuse et la plus expéditive possible et les récentes réformes au Code de procédure civile confirment ces objectifs. Que ce soit désormais par :
- une meilleure divulgation (élagage) de la preuve;
- la gestion serrée des délais avant le procès;
- la médiation obligatoire avant le procès ;
- la nomination possible d’un expert / témoin unique;
- un encadrement sévère des délais par le juge au procès.

43
Q

quels est le cheminement usuel d’un dossier au civil ? important

A
  • Un litige suite à une réclamation / dommage ou une interprétation différente d’un contrat ou l’inexécution de celui-ci, etc.;
  • Mise en demeure avec un délai pour remédier au problème;
  • Requête introductive d’instance;
  • Signification aux parties (par huissier ou via les journaux si absence);
  • Comparution : requérant / intimé ou demandeur / défendeur;
  • Possibilité de procéder à des interrogatoires préalables (si + 25 000$);
  • Plaidoiries écrites des parties : demande, réponse puis réplique ou défense / demande reconventionnelle;
  • inscription pour enquête et audition (dossier en état de procéder) et entente sur le déroulement de l’instance (échéancier et témoins);
  • Appel du rôle (certificat d’état de cause);
  • Conférence préparatoire et médiation;
  • Procès / audition avec les témoins (témoins et témoins experts);
  • Interrogatoire en chef et contre-interrogatoire des témoins
  • Dépôt des pièces;
  • Plaidoirie (argumentaire);
  • Prise en délibéré;
  • Prononcé du jugement écrit et motivé (si rendu oralement).
43
Q

quels est le cheminement usuel d’un dossier au civil ? important

A
  • Un litige suite à une réclamation / dommage ou une interprétation différente d’un contrat ou l’inexécution de celui-ci, etc.;
  • Mise en demeure avec un délai pour remédier au problème;
  • Requête introductive d’instance;
  • Signification aux parties (par huissier ou via les journaux si absence);
  • Comparution : requérant / intimé ou demandeur / défendeur;
  • Possibilité de procéder à des interrogatoires préalables (si + 25 000$);
  • Plaidoiries écrites des parties : demande, réponse puis réplique ou défense / demande reconventionnelle;
  • inscription pour enquête et audition (dossier en état de procéder) et entente sur le déroulement de l’instance (échéancier et témoins);
  • Appel du rôle (certificat d’état de cause);
  • Conférence préparatoire et médiation;
  • Procès / audition avec les témoins (témoins et témoins experts);
  • Interrogatoire en chef et contre-interrogatoire des témoins
  • Dépôt des pièces;
  • Plaidoirie (argumentaire);
  • Prise en délibéré;
  • Prononcé du jugement écrit et motivé (si rendu oralement).
44
Q

qu’est ce que la prescription ?

A

Il s’agit du passage du temps qui pourrait éventuellement faire en sorte qu’il est devenu trop tard pour réclamer justice / déposer une réclamation. Notion de stabilité du droit et la distinction entre la connaissance ou l’occurrence ?

45
Q

est-il possible de suspendre la prescription ?

A

Dans certains cas il est possible de «suspendre» la prescription en cours de route, un appel la suspendra également. Dans un autre ordre d’idée, elle sera imprescriptible pour les crimes majeurs (meurtres, trahison/ espionnage / piraterie).

46
Q

vrai ou faux, les délais de prescription pour les crimes majeurs sont imprescriptibles ?

A

elle sera imprescriptible pour les crimes majeurs (meurtres, trahison/ espionnage / piraterie).

47
Q

est-il toujours d’actualité de prescrire un litige par mauvaise procédure ?

A

Si à une certaine époque la procédure était l’élément le plus important, les mentalités changent et désormais elle n’est plus la «maîtresse» du droit. Ainsi, sauf pour une erreur flagrante ou pour cause de prescription, une mauvaise procédure n’aura plus pour effet de faire perdre un droit à un justiciable.

48
Q

sur quoi porte principalement le droit de la preuve ? nomme les 3 principales complément aux procédures.

A
  1. Les fardeaux requis (il diffère du civil et du pénal / criminel);
    2 L’admissibilité d’une preuve devant le tribunal / décideur;
    3 La force probante (valeur) à lui accorder.
49
Q

que désigne le terme “preuve” ?

A

le moyen qui sera utilisé pour démontrer (ou réfuter) un fait, que le fait lui-même.

50
Q

quels sont les 3 types de preuves ?

A

Verbale (témoignage, témoin et témoin expert)
Documentaire (loi, document, contrat, etc.)
Matérielle : audio, vidéo, support informatisé, examen physique d’un objet.

51
Q

dans quels circonstances il y aura t-il exclusion de la preuve

A
  • Celle-ci repose sur le ouï-dire (l’homme qui a vu l’ours qui a vu l’ours… le gain au casino)
  • Elle aurait pour effet de déconsidérer la justice. (affaire Matticks, Bettez ou saisie sans mandat, sauf pour la règle du «plain view», «hot pursuit» et Bridgestone : filmé à son insu)
  • Sinon, dès qu’il est possible de démonterla pertinence d’une preuve afin de confirmer / infirmer un fait ou une autre preuve, celle-ci devrait être acceptée en preuve. (ex.: graphologie, détecteur de mensonge, odorologie)
    Il est également mal venu (et refusé) de tenter de déposer «en vrac» une copie / enregistrement, film, disque CD en provenance d’une autre instance concernant les mêmes parties
52
Q

vrai ou faux, suite au dépot d’une preuve, ce dernier n’a aucune valeur tant que la personne établisse la force probante.

A

Vrai.

Suite à l’acceptation de son dépôt au procès (notion de pertinence) il en reste à son propriétaire à en faire évaluer sa valeur (force probante). Par exemple : j’étais présent lors de sa visite, un document conforme l’entente, il y eu un premier versement selon cette entente donc mon témoignage sera à la fois pertinent au litige et probant.

Autre cas : j’étais sorti chercher du bois lors de l’altercation et je n’ai donc rien vu ni entendu, il ne sera alors ni pertinent ni probant sauf pour je fait que j’étais présent mais avant l’altercation.

53
Q

quels est la hiérarchisations accordés aux types de preuves ?

A
  • un écrit sera toujours supérieur à un témoignage;
  • un écrit devant notaire est plus fiable qu’un simple document;
  • un souvenir prévaudra sur son absence;
  • Une preuve scientifique / matérielle est préférable à un témoignage
54
Q

dans quel type de droit est-ce que la prépondérance s’Applique ?

A

LA PRÉPONDÉRANCE :
Il faut la distinguer entre le civil (notion de prépondérance) et celle du pénal / criminel pour lequel le fardeau est plus exigeant : hors de tout doute raisonnable.

55
Q

explique la prépondérance au criminel (voir tableau 92)

A

C’est la notion du «hors de tout doute raisonnable». Il ne s’agit pas d’une certitude parfaite / absolue mais plutôt que qu’il n’y a pas de doutes quant à la culpabilité d’un accusé. L’accusé ne devra donc que soulever un tel doute raisonnable pour être déclaré non coupable. (notion de droit au silence d’accusé) (vol au guichet de nuit et poursuite subséquente dans la ruelle)

Il existe évidemment plusieurs défenses pour tenter de soulever un tel doute (alibi, identification douteuse, aveu entaché) ou d’autres circonstances pouvant expliquer le geste reproché (défense de nécessité, légitime défense, agir sous la contrainte, etc.)

56
Q

explique la prépondérance au civil; (voir tableau 92)

A

Au civil, il s’agira de présenter une preuve qui est «meilleure» que celle de l’autre partie (notion de débat contradictoire). Elle ne sera pas mesurée / évaluée quantitativement, mais quant à sa probabilité / plausibilité. Et que par prépondérance elle apparait comme étant la plus logique compte tenu des circonstances.
Parfois, les deux preuves sont si mauvaises, que le juge n’aura d’autre choix que de retenir celle qui lui apparaît la moins invraisemblable… (vente du tableau mais à quel prix ?)

57
Q

qu’est-ce que le droit d’exception ?

A

Le droit d’exception est ce qui est particulier ou spécial et qui se distingue de celui du droit commun (applicable à tous). Il requiert donc l’aménagement d’un régime juridique qui lui est propre et distinct car il ne concerne que des domaines d’activités particuliers.
Il s’agira donc contrairement à nos lois communes et générales que sont le Code civil du Québec et la Common Law, de lois spéciales et particulières et les décideur siègeront généralement dans des tribunaux administratifs / quasi-judiciaires (les B.A.R.T.O.C.C.S.) ou si ce n’est pas le cas, un juge traitera le litige en fonction d’une loi spécifique (Loi sur la protection du consommateur).

58
Q

qu’arrive-til advenant le silence du droit lors d’un situation dans le droit d’exception ?

A

Advenant le silence d’une loi particulière, le juge / décideur devra alors, par défaut, consulter les règles du droit commun (i.e. le Code civil) sur le sujet.

59
Q

fait la distinction entre le droit national et international

A

La distinction entre ces deux situations se résout relativement aisément : est-ce à l’intérieur («interne») ou non du cadre national d’un État ?
Si le rapports présente un lien avec un ou plusieurs autres États, celui deviendra dès lors soumis au droit «externe» donc international. Il en découle que les échanges entre les provinces canadiennes relèvent du droit international public.

Ce même droit international, se subdivisera ensuite selon qu’il est :
Public ou;
Privé

60
Q

qu’est-ce que le droit internation public ?

A

Il concerne l’ensemble des règles juridiques qui régissent les rapports entre les membres de la communauté internationale.

Selon l’Organisation des Nations Unies (O.N.U) il y a actuellement 193 pays membres auxquels s’y ajoute deux États non membres qui agissent comme observateurs : le Saint-Siège (État du Vatican) ainsi que la Palestine (depuis le 29 novembre 2012). Au total il y a presqu’une centaine d’organismes qui détiennent un tel statut d’observateurs.
Le dernier État à y être accepté État membre est le Soudan du Sud en date du 14 juillet 2011.

Se greffe également à cette communauté internationale les nombreuse organisations à vocation internationale. Elles sont toutes des «personnes morales de droit public» mais d’une origine internationale.
La plus célèbre est L’O.N.U.(1945) mais elle n’est pas seule : U.N.E.S.C.O., F.M.I., O.I.T., O.M.S. A.M.A., O.A.C.I.

61
Q

quels sont les deux sources ou règle du droit international public

A

Ils sont de deux ordres :

Au tout début c’était essentiellement la coutume qui avait lieu lors des premiers échanges, laquelle s’est perpétuée jusque de nos jours. Quoique celle-ci s’est au fil des décennies s’est transformée afin de devenir plus encadrée / écrite et prévisible (assistance à la détresse en mer, immunité diplomatique, principe de non-ingérence dans la gestion interne d’un pays).

Aujourd’hui, il s’agit exclusivement d’accords, de traités, d’ententes, de protocoles et de conventions négociés entre les États. (pacte d’assistance militaire (OTAN), création d’un organisme international, protection des prisonniers de guerre, de l’environnement, préservation du territoire de l’Antarctique)

Toutefois …
«Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts». Charles de Gaulle
Extrait d’un entretien au magazine Paris Match, le 9 décembre 1967

Pour les puristes du droit, il ne saurait s’agir là d’un droit réellement «positif» car bien qu’il résulte indéniablement de la volonté de l’Homme. Il n’est demeure pas moins qu’il est très difficile de le faire respecter par des États voyous ou chez ceux qui sont sans gouvernance. Qui plus est, il y a encore trop peu d’organismes de régulation (Tribunal Pénal International) et leurs pouvoirs sont limités à plusieurs égards.

62
Q

que concerne le droit international privé ?

A

Il est celui qui concerne les droits d’un citoyen canadien qui sont en lien avec le droit prévalant dans un État étranger (ou plusieurs).

Pour les fins de la Constitution canadienne, les rapports entre un citoyen du Québec et l’une ou l’autre des autres provinces constitue du droit international privé. (leurs droits diffèrent selon le territoire).
Il découlera de ces situations une multitude de conflits dits de «juridictions». Ils porteront tout autant sur :

La détermination de l’instance / tribunal compétent qui pourra trancher;

La détermination du droit «national» qui sera appliqué.