Poésie - LFDM - Le Crépuscule du matin Flashcards
1
Q
Introduction
A
- LFDM scandale par les thèmes abordés, encre Baudelaire dans la modernité
- Exemple précis de cela: “Crépuscule du matin”, trouve inspiration dans la ville, et non pas dans la Nature (comme les romantiques)
- Précédé par “Crépuscule du soir” en 1857 puis déplacés et séparés dans “Tableaux parisiens” en 1861
2
Q
Problématique
A
Par quels moyens la description de la cité géante de Paris devient-elle pour le lecteur une vision fantastique d’un monde où la mort ronge les êtres?
3
Q
Mouvements
A
(Analyse du titre)
- Le cadre réaliste de la description
- La vision intérieure de la ville
- La vision extérieure de la ville
- Une allégorie spleenétique
4
Q
Analyse du titre
A
- Oxymore ou pas?
- “Crepuscule” signifie généralement le coucher du soleil, ce qui s’oppose au matin (donc oxymore: le soir du matin: le côté sombre du matin)
- Mais, au XIXe, “crepuscule” peut aussi s’employer pour désigner l’aube
5
Q
- Le cadre réaliste de la description
A
- deux vers isolés du reste par un saut de ligne = préambule?
- lexique prosaïque = réalisme
- imparfait = dimension descriptive
> il s’agit de l’aurore (“diane” + extinction des “lanternes”)
6
Q
- La vision intérieure de la ville
A
- poète/lecteur pénètre du regard l’intimité des persos. = voyeurs
- dans la chambre de l’ado., de l’”homme las d’écrire”, de la “femme” lasse d’aimer
- perso. jamais identifiés, représentent l’ensemble des Hommes? réaliste
- anaphore en “Où” structure la strophe = ralentir le temps pour décrire trois événements de la ville qui se sont passés en même temps
- présent succède l’imparfait = dimension habituelle des actions
- engourdissement souligné “poids du corps revêche et lourd”
+ thème du mal et du malheur (champs lexical + cauchemar fantastique ou rêve érotique insatisfait? + lassitude)
> LA VISION DE CE CREPUSCULE EST MARQUEE PAR LE SPLEEN!
7
Q
- La vision extérieure de la ville
A
- vision omnisciente/globale, vue de haut/surplombante
- finit par embrasser intérieur et extérieur “dans le fond des hospices”
- personnages non identifiés (ensemble des activités humaines)
- un certain réalisme mais bcp de vices/péchés (prostitution, débauche) et de pauvreté/misère > Paris est en Spleen (comme lui)
- le Mal et le malheur sont partout (champs lexical de la douleur)
- la vie: on naît dans la douleur, on souffre et on meurt agonisant
- la vie est une lutte contre la mort (vision pessimiste) + alliteration en “k” accentue la violence du monde urbain
8
Q
- Une allégorie spleenétique
A
- l’aurore personifiée + Paris personifié
- apparence positive (couleurs “rose et verte” + dynamisme et vie: adj. verbal et gérondif)
- réalité: l’aurore est fragile et Paris un vieillard à bout
- diérèse “laborieux”perspective d’une journée fatigante
9
Q
Conclusion
A
- par delà la description réalite dont semble naître le poème, une vision fantastique d’un monde où l’angoisse et la mort rongent les êtres
- le poète déforme le réel
- en tentant d’échapper à son Spleen, il se heurte à celui de Paris