Pluralisme Vannier Flashcards

1
Q

Définitions des théories ?

A

Les théories :
- Classent les faits et les expliquent au moyen d’hypothèses et de postulats.
- Ces hypothèses et postulats sont toujours soumis à révision lorsque des faits nouveaux ne concordent plus avec eux.

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2
Q

Définition du pluralisme explicatif ?

A

Le pluralisme explicatif :
- La juxtaposition de plusieurs modèles théoriques et explications du social, sans que l’un ou l’une domine et efface l’autre.

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3
Q

Définition hypothèses ?

A

Une hypothèse :
- Une thèse non encore soumise à la validation des faits.
○ Explication provisoire de la nature ou de la forme des relations (causale, fonctionnelle, structurale…) entre deux ou plusieurs phénomènes.

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4
Q

Définition postulat ?

A

Un postulat :
- Une proposition acceptée, supposée exacte sans vérification ou procédure de validation, en vertu de la cohérence d’une théorie donnée.

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5
Q

Définition d’un paradigme ?

A

Un paradigme :
- Des présupposés philosophiques ou ontologiques.
○ Des visions du monde : individualisme ou holismes (ex).
- Des modèles théoriques avec un type d’explication (causal, fonctionnel…).
- Des concepts clés (habitus, anomie…).
- Des résultats de recherche fondateurs (le suicide…).
Un univers de pensée pour les chercheurs à un moment donné de l’histoire du développement d’une discipline.
T.Kuhn, La structure des révolutions scientifiques, 1962.

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6
Q

Pour être reconnu comme scientifique, une théorie doit être ?

A

Une théorie scientifique doit être :
1. Pertinente par rapport à une problématique donnée.
2. Cohérente vis-à-vis des concepts et propositions qu’elle utilise.
3. Testable à partir de procédures empiriques de recueil de données.

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7
Q

Définition épistémologie ?

A

L’épistémologie :
- L’étude des savoirs, l’étude de la science, la science de la science.
- L’étude des conditions de possibilités et de validité du savoir théorique.
○ L’étude des fondements et des résultats des sciences.

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8
Q

Définition de la science ?

A

La science :
- Une connaissance vraie qui s’appuie sur une démonstration.
- Une connaissance organisée et méthodique.

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9
Q

Définition de la méthodologie ?

A

La méthodologie :
- Ensemble d’idées directrices qui orientent l’investigation scientifique en mettant au point des dispositifs d’observation et de recueil de données.
- L’art pratique de la recherche scientifique.

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10
Q

Définition de l’approche hypothético déductive ?

A

L’approche hypothético-déductive :
- Part des prémisses, des hypothèses, pour en déduire des conséquences logiques.

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11
Q

Définition de l’approche inductive ?

A

L’approche inductive :
- Une généralisation en une loi des phénomènes observés.
○ Part des faits observés pour en induire des généralités ou des théories.
- À un caractère intuitif et dépréciée sur le plan scientifique, mais est nécessaire à la découverte scientifique.

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12
Q

Remplir les cases suivante concernant le positivisme ?
Auteurs :
Objet d’étude :
Vision du monde :
Type d’explication :
Concepts :
Ouvrage fondateur :

A

Auteurs :Auguste Comte, Emile Durkheim.
Objet d’étude : Fait social.
Vision du monde : holiste.
Type d’explication : causale ou déterministe.
Concepts : Anomie, solidarité, régulation, intégration.
Ouvrage fondateur : Le Suicide.

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13
Q

Quelles sont les trois caractéristiques du fait social selon Durkheim ?

A

3 caractéristiques du fait social selon Durkheim :
1. l’extériorité : le fait social a une réalité extérieure à l’individu, il préexiste à lui, et nous ne pouvons le modifier.
2. La coercition : il se manifeste à nous par la contrainte (active ou passive)
3. La permanence dans le temps : Il doit être observable dans la durée, il ne peut être éphémère.

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14
Q

Comment le fait social doit-il être étudié selon Durkheim ?

A

Le fait social :
- “des manières d’agir, de penser et de sentir, extérieures à l’individu, et qui sont doués d’un pouvoir de coercition en vertu duquel il s’impose à lui.”.
- Il doit être étudié avec objectivité, “comme une chose”.
○ La chose s’opposant à l’idée.

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15
Q

Quels sont les trois grands principes fondateurs de la sociologie selon Durkheim ?

A

3 grands principes fondateurs de la sociologie :
1. Traiter les faits sociaux comme des choses.
- Comme dans les sciences exactes, les faits sociaux sont quantifiables, ils doivent être mesurées, comptés.
- Utilisation de statistiques : trouver des lois générales.
2. Écarter les prénotions.
3. Expliquer le social par le social.
- Réfuter les explication psychologique ou biologique.
But de la sociologie : rechercher les déterminants sociaux qui poussent l’individu à agir comme il le fait.

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16
Q

Les recherches sur le suicide de Durkheim lui on permis de mettre en évidence deux concepts, lesquels ?

A

4 types de suicides : concepts d’intégration et de régulation.
- Égoïste.
- Trop faible intégration sociale, résulte d’un relâchement des liens sociaux.
- Altruiste.
- Trop forte intégration sociale, suicide pour des valeurs.
- Anomique.
- Faible régulation de la société.
- Fataliste.
- Excès de régulation.
Intégration sociale : par la famille, religion, politique.

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17
Q

Quels sont les 4 types de suicides de Durkheim ?

A

4 types de suicides : concepts d’intégration et de régulation.
- Égoïste.
- Trop faible intégration sociale, résulte d’un relâchement des liens sociaux.
- Altruiste.
- Trop forte intégration sociale, suicide pour des valeurs.
- Anomique.
- Faible régulation de la société.
- Fataliste.
- Excès de régulation.
Intégration sociale : par la famille, religion, politique.

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18
Q

Qu’est ce que l’anomie selon Durkheim ?

A

L’anomie :
- Le dérèglement passager de la société où la contrainte morale ne s’exerce plus.
- Affaiblissement de la morale qui est une force coercitive de limitation des besoins.
- L’absence de lois = la perte des normes et des repères sociaux, la diminution ou la perturbation de l’ordre social.

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19
Q

Remplir les lignes concernant le compréhensif ?
Auteurs :
Objet d’étude :
Vision du monde :
Type d’explication :
Concepts :
Ouvrage fondateur :

A

Auteurs : Simmel, Tönnies, Weber.
Objet d’étude : Activité ou action sociale.
Vision du monde : individualiste.
Type d’explication : rationaliste, compréhensif.
Concepts : idéal-type.
Ouvrage fondateur : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme.

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20
Q

De quelles sciences relève le courant compréhensif ?

A

Comprendre par interprétation l’activité sociale.
- Rechercher le sens de l’action des individu, le sens subjectif qu’en donnent les individus.
L’individu produit la société par l’effet ou l’agrégation des actions individuelles.
- Vision individualiste ou atomiste de la société.
Relève des sciences de la culture.
- =/ des sciences de la nature = positivisme.
Ligne épistémologique qui sépare les deux grands courants sociologiques.

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21
Q

Qu’est ce que l’idéal-type de Weber ?

A

Un idéal-type :
- Une construction théorique à partir de certains aspects sélectionnés d’un phénomène social.
- Un ensemble de traits conceptuels articulés rationnellement.
- Un tableau idéal.

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22
Q

En quoi la sociologie compréhensive est une sociologie rationaliste ?

A

Une sociologie rationaliste : l’individu est capable d’évaluer sa situation sociale en fonction des moyens, des ressources dont il dispose et en fonction des fins, des buts qu’il vise.

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23
Q

Selon Weber, il y a quatre types d’activités sociales, lesquelles ?

A

4 types d’activité sociale = 4 types de logique ou de rationalité.
- Traditionnelle.
- Issue de la coutume, habitudes, rituels.
- Affective ou irrationnelle.
- Passions, sentiments, émotions.
- Rationnelle en valeur.
- Croyances, valeurs ultimes, posées comme absolus.
- Valeurs d’ordre éthique, esthétique ou religieux.
- Rationnelle en finalité.
- But utilitaire, adéquation entre la fin et les moyens.
○ Omniprésente dans la société moderne.

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24
Q

Remplir les lignes concernant l’interactionnisme :
Auteurs :
Objet d’étude :
Vision du monde :
Type d’explication :
Concepts :
Ouvrage fondateur :

A

Auteurs : Becker, Goffman.
Objet d’étude : relations et interactions.
Vision du monde : individualiste.
Type d’explication : interactionniste.
Concepts : carrière, étiquetage, stigmatisation.
Ouvrage fondateur : outsiders; les rites d’interaction

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25
Q

De quoi la société est le résultat pour le courant interactionniste ?

A

L’ensemble des courants sociologiques qui privilégient l’étude des relations interindividuelles comme fondement et comme principe explicatif de la construction des groupes ou des institutions.
La société = résultat des actions individuelles réciproques.
- Une création continue, permanente, des interactions individuelles.
Influence de la sociologie weberienne.

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26
Q

Quel est l’acteur principal du courant interactionniste ?

A

École de Chicago des années 1920-30.
Puis se prolonge dans le courant de l’interactionnisme symbolique des années 1950.
- Les relations et interactions des individus sont guidées aussi par des valeurs, des représentations (symbolique).
École de Chicago sur la criminalité -> Seconde école de Chicago.
La déviance = thème majeur.

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27
Q

Comment est le point de vue de Herbert Blumer pour le courant interactionniste ?

A

Herbet Blumer :
- Refuse le positivisme : questionnaire, traitement statistique.
- Les individus : X agents qui subissent les faits sociaux.
○ Des acteurs qui conçoivent et construisent leur action.
- Objet de la sociologie :
○ Les points de vues et représentations que les acteurs ont du monde social.
§ Les saisir : observation, monographie.

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28
Q

Sur quoi Edwin Lemert se focalise t’il dans le courant interactionniste ?

A

Edwin Lemert : programme d’étude de la déviance.
- La déviance primaire = la transgression de la norme.
○ Ce qui fait qu’à un moment donné un individu transgresse les normes.
- La déviance secondaire = la reconnaissance et la qualification de cette déviance par une instance de contrôle social.
○ Naît des interactions individuelles et des représentations sociales.
Celle-ci surtout sera étudiée.

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29
Q

Dans son ouvrage Outsiders, quel sont les concepts emblématique de Howard Becker ?

A

Howard Becker :
- Outsiders, Etudes de sociologie de la déviance, 1963.
Étude emblématique : la carrière, l’étiquetage, la stigmatisation.

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30
Q

Quel est le concept de carrière de Howard Becker ?

A

Le concept de carrière.
- Les différentes étapes de la déviance et les facteurs qui les déterminent.
○ Les prostitués, les toxicomanes, les sans-abri…

Le déviant est celui à qui l’étiquette a été appliquée et dont la conduite est stigmatisée comme déviante.
Cet étiquetage = modifie la perception que les déviants ont d’eux-mêmes.
- Processus par lequel un individu ou un comportement est désigné comme transgressant une norme sociale.
- Transgression et étiquetage sont indissociables.
- Erving Goffman : Stigmate, 1963.
○ La stigmatisation = le marquage d’individus ou de groupes par des institutions ou des groupes, à partir de pratiques, interprétées comme des symptômes de maladie ou de déviance, à l’égard par exemple des malades mentaux, des délinquants, des étrangers.

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31
Q

Qu’est ce que l’étiquetage selon Howard Becker ?

A

Cet étiquetage = modifie la perception que les déviants ont d’eux-mêmes.
- Processus par lequel un individu ou un comportement est désigné comme transgressant une norme sociale.
- Transgression et étiquetage sont indissociables.
- Erving Goffman : Stigmate, 1963.
○ La stigmatisation = le marquage d’individus ou de groupes par des institutions ou des groupes, à partir de pratiques, interprétées comme des symptômes de maladie ou de déviance, à l’égard par exemple des malades mentaux, des délinquants, des étrangers.

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32
Q

Que permet d’être dis grâce au tableau des différents types de déviances ?

A

Un criminel = désigné, perçu comme criminel, qu’il ait ou non réellement commis un crime.
- L’aboutissement d’un processus complexe d’élaboration et de construction.
○ Le degré d’intégration.
○ Les rapports de force.
○ Les dispositions statutaires.
○ Le contexte.

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33
Q

Selon le courant interactionniste, qui subis plus d’autre l’ostracismes ?

A

Plus que d’autres l’ostracismes, la réprobation, la condamnation, etc. et pour une même transgression, un même crime.
- Les femmes.
- Les minorités ethniques.
- Les Noirs aux USA.
Les classes populaires (cols bleus) par rapport aux classes aisées ou moyennes (cols blancs).

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34
Q

Comment sont les normes pour le courant interactionniste ?

A

Les normes : des désaccords et des conflits.
- Pas unanimement acceptées parce qu’elles sont définies et imposées par d’autres.
○ Les adultes -> aux jeunes (conduites, fréquentation).
○ Hommes -> femmes (divorce, grossesse, IVG).
- Processus politique : normes créées et imposées par ceux qui détiennent le pouvoir de le faire.

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35
Q

Quelles sont les influences du fonctionnalisme ?

A

Anthropologie : 1ère GM.
- Bronislaw Malinowski.
- Alfred Reginald Radcliffe-Brown.
La sociologie : années 30.
- Talcott Parsons : structuro fonctionnalisme.
Robert Merton.

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36
Q

Remplir les lignes suivante pour le fonctionnalisme :
Auteurs :
Objet d’étude :
Vision du monde :
Type d’explication :
Concepts :
Ouvrage fondateur :

A

Auteurs : Parsons, Merton.
Objet d’étude : Fonctions sociales.
Vision du monde : holiste.
Type d’explication : fonctionnelle.
Concepts : dysfonction, fonction latente, fonction manifeste.
Ouvrage fondateur : éléments de théorie et de méthode sociologique.

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37
Q

Comment est la société pour les fonctionnalistes ?

A

La société = un tout dont les éléments remplissent une fonction nécessaire à l’équilibre de l’ensemble.
l’étude des faits sociaux = l’étude de leurs fonctions.
Alternative sociologique : s’oppose à l’Ecole de Chicago.

38
Q

Comment est la vision de la société du courant fonctionnaliste ?

A

La société ou système social = ensemble constitué d’individus isolés ou en groupes interdépendants qui poursuivent des buts communs et coopèrent à l’ordre social.
- Vision statique de la société.
La sociologie = une science des systèmes d’action sociale.
Le sociologue : les relations et les modalités d’échange stables entre les acteurs.

39
Q

Quelles sont les 4 fonctions primaires à la base de tout système social selon le courant fonctionnaliste ?

A

4 fonctions primaires à la base de tout système social (AGIL).
1. Adaptation.
- Aux conditions de l’environnement.
- Doit puiser des ressources dans son environnement afin de survivre (économique).
2. Goal Attainment.
- Orientation vers la réalisation des fins (politique).
3. Integration.
- Coordination et intégration des différentes partie du système social pour sa stabilité (social).
4. Latent pattern maintenance.
- Le maintien des modèles de contrôle.
- Production et reproduction de valeurs communes -> motivations (culturel).

40
Q

Dans l’ouvrage de Merton, comment sont les éléments ?

A

Merton : Eléments de théorie et de méthode sociologique, 1953.
- Des éléments fonctionnels -> effets positifs.
- Des éléments dysfonctionnels -> effets négatifs.
- Un élément : fonctionnel pour un système donné mais dysfonctionnel pour un autre.
○ Une fonction au niveau d’un sous-système sans affecter le système global.
○ Ne remplir aucune fonction ou être dysfonctionnels.
○ Plusieurs fonctions.

41
Q

Sur quoi se portent les recherches fonctionnalistes ?

A

Une fonction : par plusieurs éléments interchangeables.
- Une équivalence fonctionnelle.
- Fonction manifeste : fonction attendue par les acteurs.
- Fonction latente : fonction inattendue.
Recherches fonctionnalistes :
- Les types de conséquences (intentionnées ou non, reconnues ou non).
- Les types de fonctions (latentes ou manifestes).
- Les dysfonctionnements du système social.

42
Q

Selon Merton, qu’est ce que le système culturel ?

A

Merton : éléments de théorie et de méthode sociologique, 1953.
- Vision holiste.
- Le thème de la déviance : enjeu fort aux USA.
Le système culturel : les modèles normatifs qui orientent les comportements des individus.
2 éléments : les buts et les moyens, que prescrivent les normes sociales.
- But : définis par la société.
○ Plus ou moins intégrés dans une hiérarchie des valeurs.
○ Socialement et collectivement partagés.
○ Orientent les comportements et les moyens qui permettent de les atteindre.
- Moyens : variables et aussi déterminés par les normes et valeurs sociales.
○ Peuvent être prescrits, permis, préférés, tolérés ou au contraire défendus comme l’utilisation de la violence, de la fraude, de la puissance.

43
Q

Quelle typologie est mise en place par Merton ?

A

Typologie des conduites ou modes d’adaptation des conduites (individuelles et collectives).
- + acceptation ; - refus ; +/- refus des valeurs principales et introduction des valeurs nouvelles.
Les structures sociales : des comportements défiants et non-conformistes.

Anomie : arme symbolique et terrain d’affrontement entre interactionnistes et fonctionnalistes.
- Un mauvais ajustement, un dysfonctionnement entre :
○ Le système social et le système culturel.
○ Entre la société et les valeurs qu’elle définit.
Entre les buts et les moyens légitimes pour les atteindre qu’elle propose

44
Q

Qu’est ce que la frustration relative pour le courant fonctionnaliste ?

A

La frustration relative.
- Produit d’une contradiction, celle qui conduit un individu à se référer à un groupe auquel il n’appartient pas objectivement et qui secrète des normes contradictoires à celles du groupe d’appartenance.
○ Point de comparaison : s’évaluer et évaluer les autres.
○ Si n’arrive pas à intégrer le groupe auquel il aspire.
§ Risque de rejet de l’ancien groupe.
La socialisation anticipatrice.
- Groupe d’appartenance.
- Groupe de référence.

45
Q

Remplir les lignes suivantes pour le structuralisme :
Auteurs :
Objet d’étude :
Vision du monde :
Type d’explication :
Concepts :
Ouvrage fondateur :

A

Auteurs : De Sassure, Lévi-Strauss.
Objet d’étude : le langage des faits sociaux.
Vision du monde : holiste.
Type d’explication : structural.
Concepts : structure, code, signe, signifiant, signifié.
Ouvrage fondateur : les structures élémentaires de la parenté.

46
Q

Quels sont les deux concepts du langage pour De Saussure ?

A

F.De Saussure : linguiste -> langue = structure.
- Le langage : 2 concepts :
○ La langue : un système abstrait de signes qui se définissent les uns par rapport aux autres.
§ Un produit social passivement enregistré.
§ La part sociale ou collective du langage.
○ La parole : la somme d’actes concrets soumis aux variations individuelles.
§ l’expression verbale propre aux individus.
§ La part individuelle du langage.
○ La langue et le jeu d’échecs.

47
Q

Qu’évoque Lévi Strauss dans les structures élémentaires de la parenté publié en 1949 ?

A

Lévi-Strauss : les structures élémentaires de la parenté en 1949.
- Révolution scientifique.
La structure sociale = une réalité profonde, omniprésente et inconsciente, qui échappe à la conscience des acteurs sociaux.
La société ou structure sociale = un ensemble d’individus et de groupes qui communiquent entre eux.

48
Q

Lévi Strauss fait une analogie concernant les faits sociaux, avec quoi ?

A

Les faits sociaux : constitués à la fois d’une langue et d’une parole.
- Comme des langages.
○ En décryptant le système de relations qu’ils forment.
○ Le code invariant.
- Analogie avec la linguistique saussurienne.
○ Les codes sociaux.
○ Les langages sociaux.
- La société et les faits sociaux :
○ Langue : produit social ou collectif.
Parole : produit individuel.

49
Q

Comment est la réalité sociale pour Lévi Strauss ?

A

La réalité sociale : un ensemble de messages -> découvrir les codes.
- Codes de parenté, culinaire, vestimentaires, etc.
- Un signe linguistique :
○ Le signifiant : ce qui est perceptible (visible, audible).
○ Le signifié : le contenu, la représentation mentale exprimée par le signifiant.
§ Ex : la maison = signifiant // l’habitation ) chez soi = le signifié.

50
Q

Qu’est ce qui est universel selon Lévi Strauss ?

A

Les Structures élémentaires de la parenté :
- Les règles du mariage et les systèmes de parenté.
○ Une sorte de langage qui assure la communication entre les individus et entre les groupes.
○ Des structures inconscientes modèlent les relations familiales.
- Caractère universel de l’interdit de l’inceste.
○ Développe de fait une théorie de l’homme en société fondée sur l’existence de cette base universelle, commune à toute les sociétés humaines, à savoir l’interdit de l’inceste.
- Fait social primordial marquant le passage de la nature à la culture.
- Trois types d’échange dans les sociétés, destinés à tisser le lien social :
○ L’échange des femmes, des biens et des mots.

51
Q

Que permet le mariage selon Marcel Mauss ?

A

Marcel Mauss :
- Les règles de mariage constituent des systèmes d’échange.
- La pacification des relations sociales et donc la survie des groupes.
- Le renouvellement du lien social.
Invariant : au fondement de toute organisation social

52
Q

Quelles critiques sur le structuralisme ?

A

Absence de dimension historique, diachronique des sociétés.
- Bourdieu : le structuralisme génétique.
Négation du sujet.
- Sartre : mort du sujet.
Œuvre qui a bouleversé les sciences humaines en détruisant l’idée selon laquelle il y aurait une civilisation unique fondée sur le progrès et dont le modèle serait l’Occident.

53
Q

Comment sont les découvertes scientifiques selon Thomas Kuhn ?

A

Selon Thomas Kuhn : les découvertes scientifiques : des phases normales et des phases de révolution scientifique.

54
Q

Qu’est ce qui permet l’observation scientifique du réel par Aristote ?

A

Aristote (≈384-322 av. JC)
- Disciple de Platon.
○ Platon = disciple de Socrate.
- Précepteur d’Alexandre le Grand.
- Une école à Athènes = le Lycée.
- Une doctrine = le péripatétisme ou aristotélisme.
○ Ses disciplines = péripatéticiens.
- 1ers principes de la connaissance => progrès scientifique
○ 4 principes à connaitre dans toutes sciences :
1. La matière ou la substance : ce dont la chose est faite.
2. La forme ou l’essence : détermine la matière.
3. La cause motrice ou efficiente : cause par laquelle la chose a été produite.
4. La cause finale : pour laquelle elle a été produite.
- Permet l’observation scientifique du réel.
□ Progrès dans tous les domaines de la connaissance.
□ Permet la fondation de disciplines actuelles (biologie).

55
Q

Qu’est ce que la théorie du mouvement de Galilée ?

A

Galilée (1564-1642).
- Mathématicien, physicien.
- Inventeur : lunette astronomique Galilée.
- Théorie du mouvement.
○ Deux principes :
1. Un corps reste en repos aussi longtemps qu’aucune force ne le met en mouvement.
Un corps en mouvement reste en mouvement aussi longtemps qu’aucune force ne s’y oppose.

56
Q

Quelle énigme va modifier la logique de la découverte scientifique ?

A
  • Galilée s’oppose au raisonnement aristotélicien.
    ○ Les fontaines de Florence au 16ème siècle.
    ○ En pompant, l’eau ne monte pas plus de 10,33 m au-dessus de l’Arno : fait d’observation et énigme scientifique.
    ○ Explication aristotélicienne :
    § « la nature a horreur du vide »
    ○ Explication de Galilée :
    § rapport entre la hauteur et la densité de l’eau : y = f (x)
    □ (y = hauteur ; x = densité)

Cette énigme va modifier la logique de la découverte scientifique.
- Fait observé ou énigme -> hypothèse -> fait expérimental.
Torricelli (1608-1647) et Pascal (1623-1662).
Continueras l’expérience avec du mercure.

57
Q

En quoi l’expérience se distingue de l’observation ?

A

L’expérience se distingue de l’observation.
- L’observation attend que les phénomènes se montrent.
- L’expérience produit les phénomènes artificiellement à l’aide d’instruments (pompe, mercure…) et de dispositifs (altitudes différentes).

58
Q

Comment est Galilée par rapport à Aristote ?

A

Galilée par rapport à Aristote.
- C’est l’expérience scientifique qui détermine la vérité, qui tranche le vrai du faux.
- Pour Aristote : la vérité est formelle.
- Galilée y associe la vérité expérimentale, l’expérimentation permettant de vérifier, contrôler, valider les affirmations posées.
- La validation par l’expérimentation -> rejet de théories ou explications antérieures.

59
Q

Qu’est ce qui est mis en place par Galilée ?

A

Conditions logiques à partir desquelles l’expérience scientifique peut trancher.
- Mise en place d’un raisonnement expérimental utilisant la mesure, la quantification, comme seul critère de description.
- Ce critère = idéal de la fonction mathématique.
○ L’accumulation des connaissances et le développement des sciences.

Triomphe du mode de pensée expérimentale jusqu’à la fin du 19e.
- Louis Paster, Alexandre Yersin.
Mais problème de l’expérimentation dans les sciences sociales.

60
Q

Selon Bachelard, sur quoi s’appuie le travail scientifique ?

A

G.Bachelard (1884-1962).
- Le nouvel esprit scientifique (1934).
○ Prévalence de l’hypothético-déduction.
○ L’expérimentation succède à l’observation scientifique.
○ Le travail scientifique s’appuie :
§ Sur le raisonnement qui dynamise la recherche et suggère l’expérimentation.
§ L’expérience scientifique en est ainsi une raison confirmée.
○ De la réalité expliquée à la pensée appliquée : pédagogie de la preuve.

61
Q

Selon Bachelard, comment voir du progrès scientifique ?

A

Progrès scientifique en surmontant les obstacles épistémologiques.
- Entraves à la connaissance scientifique, au savoir.
- Se situent dans l’esprit même du chercheur, dans sa démarche intellectuelle.
- Non des difficultés liées à l’objet : obstacles extérieurs ou techniques liés à la mise au point des instruments.
- Cause de stagnation, d’inertie et de régression scientifique.

62
Q

Comment est l’opinion pour Bachelard ?

A

L’opinion, les préjugés, les connaissances antérieures = obstacles épistémologiques.
- L’opinion est le 1er obstacle à surmonter.
○ La science s’oppose à l’opinion, elle ne peut rien fonder sur l’opinion, elle doit d’abord la détruire.
- L’obstacle épistémologique : une résistance au développement de la connaissance, interne à l’acte même de connaitre.
○ L’expérience première, la connaissance générale, l’obstacle verbal, l’utilisation abusive des images familières (l’eau dort, le soleil se couche), la connaissance unitaire et pragmatique, l’obstacle réaliste, l’obstacle animiste, l’obstacle de la connaissance quantitative.
- L’esprit scientifique doit se former contre la Nature.
○ Ex : la peur du tonnerre, maintenant rationnalisée : c’est l’éclair qui est dangereux.
“On connait contre une connaissance antérieure, en détruisant des connaissances mal faites”.
- Les connaissances se construisent comme réponses à une situation dans laquelle les connaissances anciennes se révèlent insuffisantes.
○ Nécessaire de remettre en question ces connaissances antérieures, voire de les rejeter.

63
Q

Qu’est ce que la rupture épistémologie pour Bachelard ?

A

C’est ce qu’il appelle la rupture épistémologique.
- Changement de concepts et de méthode au sein d’une science.
- Toutes les révolutions de la pensée scientifique sont des crises qui obligent à un reclassement profond des connaissances.
○ L’esprit scientifique est une rectification du savoir, un élargissement des cadres de la connaissance.
§ Il juge son passé historique en le condamnant.

L’histoire des sciences : n’est pas une simple accumulation de découvertes et d’inventions qui s’additionneraient progressivement.
- Mais une aventure faite de perpétuelle ruptures.
Ces ruptures épistémologiques : mutations brusques qui apportent des impulsions inattendues dans le cours du développement scientifique.

64
Q

Comment est l’histoire des sciences pour Thomas Kuhn ?

A

Thomas Kuhn (1922-1996).
- La structure des révolutions scientifiques (1962).
○ Introduit l’idée de l’influence des facteurs sociaux dans les découvertes scientifiques.
○ Le concept de paradigme.
○ L’histoire des sciences = histoire des ruptures paradigmatiques.
§ La conception ptoléméenne du monde = géocentrisme.
§ La conception copernicienne = héliocentrisme.
○ Période de science normale et de révolutions scientifiques.

65
Q

Qu’est ce qu’une période de science normale pour Kuhn ?

A

Période de science normale.
- Le paradigme dominant est admis par tous et fournit des problèmes à résoudre, oriente les travaux.
- Le développement scientifique et les découvertes suivent ce paradigme, s’inscrivent dans ce paradigme et le consolident -> accumulation de connaissances.
- Le paradigme conduit à des traditions de recherche scientifique.
○ L’astronomie ptoléméenne, ou copernicienne ; la dynamique aristotélicienne ou newtonienne.

66
Q

Qu’est ce qu’une période de révolution scientifique pour Kuhn ?

A

Période de révolutions scientifiques.
- Le paradigme dominant et admis par tous se heurte à des anomalies observées : il ne peut pas les expliquer.
- La science traverse alors une crise de paradigme -> polémique scientifiques, nouvelles investigations.
- Recherche d’un nouveau paradigme (convictions et pratiques nouvelles).
- Changements de paradigme -> révolution scientifique.
○ La théorie antérieure est rejetée au profit d’une nouvelle qui permet d’expliquer les anomalies constatées.

67
Q

quelles sont les vertus de la crise en science selon Kuhn ?

A

Les vertus de la crise en science :
- L’imagination scientifique.
- Révolution scientifique avec un nouveau paradigme.
- Facteur de progrès scientifique : explique ce qui ne l’était pas avant.
- De nouveaux problèmes de recherche.
- Transforme les cadres de la recherche.
Transforme la vision du monde.

68
Q

Quelle est la différence entre une rupture épistémologique et une rupture paradigmatique ?

A

Une rupture épistémologique n’est pas une rupture paradigmatique.

69
Q

Quelles sont les deux conceptions qui s’opposent concernant la place de la sociologie en tant que science ?

A

2 conceptions opposées :
- L’unité des sciences : les sciences sociales sont des sciences comme les autres.
L’autonomisation de la sociologie et des sciences sociales : les sciences sociales ne sont pas des sciences comme les autres.

70
Q

Selon Auguste comte, comment est la science et la sociologie ?

A

A.Comte (1798-1857).
- Le positivisme : nomologique.
○ Les principes de la science appliquée à la sociologie.
○ Nomologique : qui établit des lois sociologiques.
- La vocation de la science : découvrir les lois.
○ Le comment, et non le pourquoi.
○ La description, et non l’explication.
- Classement des sciences par ordre de complexité croissante.
○ Mathématique, astronomie, physique, chimie, biologie et la sociologie.
- Les phénomènes humains et sociaux bien plus complexes que les phénomènes scientifiques.
○ Dépendent de plusieurs facteurs (économiques, idéologiques, culturels, sociaux, psychologiques, religieux, historiques,…).
○ Nous appartenant au monde que nous étudions : nous sommes sujet et objet, d’où la difficulté de la neutralité du chercheur.

71
Q

Qu’est ce que la querelle des méthodes ?

A

Débat en Allemagne sur le statut des sciences sociales et leurs méthodes : Querelle des méthodes.
- Les tenants de l’unité des sciences :
○ Les sciences sociales doivent adopter les méthodes des sciences de la nature -> régime commun de scientificité.
- Les tenants de l’autonomisation des sciences sociales :
○ Les sciences sociales doivent développer leurs propres outils de recherche -> régime de scientificité propre au sciences sociales.
○ Sociologie compréhensive.

72
Q

Quelles sont les principales controverses en sociologie ?

A

3 controverses :
1. Explication et compréhension.
2. Holisme et individualisme.
3. Modélisation et narration.

73
Q

Qu’est ce que la controverse Explication et compréhension ?

A

Explication et compréhension :
- Les sciences sociales = sciences explicatives.
○ Les phénomènes produisent des effets dont il faut déterminer les causes et les régularités pour en définir des lois.
○ Modèle déductif et nomologique des sciences.
- Les sciences sociales = sciences compréhensives.
○ Les phénomènes sociaux et culturels sont chargés de sens.
○ On explique la nature, on comprend la culture.
§ Conforte la distinction entre sciences sociales et sciences;
○ 2 postions :
§ Herméneutique : les phénomènes sociaux et culturels relèvent d’une procédure interprétative, comme celle mise en œuvre pour comprendre des œuvres, des textes, des productions symboliques.
□ Wilheim Dilthey : science de l’esprit.
§ Rationaliste : le sens des phénomènes que cherchent les sciences sociales est celui que donnent les agents à leurs actions sociales. Les sciences sociales (histoire, économie, sociologie) sont des sciences de l’action sociale.
□ Max Weber : sciences de la culture.

74
Q

Qu’est ce que la controverse : Holisme vs individualisme ?

A

Holisme et individualisme.
- La vision du monde.
○ Vision holiste : le tout est plus que la somme de ses parties.
○ Vision individualiste : la somme des actions individuelle et de leurs raisons produit le tout.
- Un clivage fort en sciences sociales concernant le statut et le rôle de l’individu.
○ Holiste :
§ Le tout (la Sté) détermine la nature et le rôle des institutions, ainsi que les comportements des individus.
□ Vision marxiste, fonctionnaliste, structuraliste.
§ Les individus, inconscients de cette détermination, sont soumis aux normes inculquées par les processus de socialisation.
○ Individualiste :
§ Les individus ont des préférences et sont capables de faire des choix rationnels et intentionnels.
§ Ex : krach boursier qui nait de la rumeur d’une faillite bancaire.

75
Q

Qu’est ce que la controverse : modélisation vs narration ?

A

Modélisation et narration.
- Opposition quantitative/qualitative.
- Les disciplines nomothétique : forme mathématique ou modèles mathématiques.
○ Économie.
- Les disciplines idiographiques : formes narrative et descriptive.
○ Histoire, ethnologie.
- La question de la forme de la restitution des données pose des question sur le statut des données.
○ Quel statut (scientifique, littéraire ?) ont les récits des ethnologues ou des historiens ?
○ Le formalisme mathématique ou la modélisation suffisent ils pour assurer la scientificité des résultats ?
- Sociologie et ethnologie sont particulièrement marquées par ce débat entre quantitativistes et qualitativistes.

76
Q

Que dis Popper concernant la preuve ?

A

Karl Popper (1902-1994).
- Le “Cercle de Vienne”, courant constitué en 1924..
○ Positivisme radical.
§ On ne peut pas valider une théorie, on peut seulement l’invalider.

77
Q

Comment était les preuves avant Karl Popper ?

A

Jusqu’à Karl Popper : procédures de vérification par l’observation (Aristote), l’expérimentation (Galilée).
- On vérifie la position d’une planète en l’observant à une date donnée par des calculs issus d’une théorie.
- On expérimente la théorie de la gravité et de l’attraction terrestre en faisant chuter des objets.

78
Q

Qu’est ce qu’une thèse vérificationniste ?

A

Thèse vérificationniste :
- La scientificité d’un énoncé consiste dans son critère de vérité, cad dans son critère de vérification (confrontation avec un état de choses).
- Si on ne peut trancher par oui ou par non : énoncé non scientifique.
- Est vrai ce qui est vérifié et est vérifié ce qui renvoie à des données empiriques clairement assignables (procédures de sa vérification).
- L’existence de Dieu ne peut-être un énoncé scientifique car elle ne peut etre vérifiée.

79
Q

Comment est la démarche de la preuve selon Karl Popper ?

A

Pour Karl Popper :
- On ne peut pas valider une théorie, on peut seulement l’invalider.
- L’expérience ne vérifie rien : elle ne montre que la fausseté d’une thèse.
○ Ne tranche que négativement.
○ Ex : tous les cygnes sont blancs -> ne peut être qu’invalidée.
- Une proposition universelle doit être soumise au principe de falsifiabilité ou de réfutation.
- La preuve est toujours une démarche négative.
○ Thèse vérificationniste : ce qui n’est pas vérifiable n’est pas scientifique.
○ Thèse falsifiabiliste : ce qui n’est pas falsifiable ou réfutable n’est pas scientifique.
- Les vérités scientifiques ne le sont que provisoires.
- Le concept de loi scientifique disparait avec Popper.
○ Il y a seulement des théories valides.

80
Q

Comment sont les preuves pour Bachelard et Kuhn ?

A

Pour Bachelard, une expérience négative peut être positive dans un autre système.
- Donc la preuve de falsification ne suffit pas à valider une théorie.
- Cohabitation de la mécanique newtonienne et de la mécanique quantique d’Einstein.
Pour Kuhn, une théorie devient fondée lorsqu’elle permet de résoudre plus de problèmes ou plus d’énigmes qu’une autre.
- Renvoie à l’efficacité heuristique, à la performance d’une théorie par rapport à une autre.

81
Q

Comment sont les sciences de la nature et les sciences sociales pour Popper ?

A

Pour Popper, les sciences de la nature et les sciences sociales : même démarche d’essai-erreur, de conjecture et de réfutation.
- La connaissance progresse par la critique des anciennes théories que l’on tente de réfuter.
- Défenseur d’une science unitaire.
- Langage commun de la science.
Formuler des théories réfutables :
- C’est le cas en économies (la plus avancée des sciences sociales) et partiellement en sociologie.
Modèle déductif nomologique : modèle de la science.

82
Q

Quelle spécificité des sciences sociales pour Popper ?

A

Popper : l’objet des sciences sociales leur confère une spécificité.
- L’homme est un être pensant, qui influence et qui est influencé par des théories, et rend la réalité sociale dynamique et imprévisible.
- Conséquence au niveau de l’expérimentation (difficile) et de la précision, rendue plus difficile par la nature mouvante et complexe des relations sociales.

83
Q

Comment est la science de la nature selon Popper ?

A

Popper : les sciences de la nature : formalisation poussée des théories qui permet une approche quantitative.
- Cette quantification permet d’obtenir des prédictions plus précises, donc plus risquées et plus facilement réfutables, et permet donc de repérer plus facilement des erreurs à corriger dans les théories.
Ce n’est pas le cas de la plupart des sciences sociales.
- Les sciences sociales = sciences non matures (Kuhn).

84
Q

Quels sont les différents modes de validations qui coexistent en sociologie ?

A

Plusieurs modes de validation coexistent en sociologie comme dans les sciences sociales.
- Validation par raisonnement expérimental.
○ Notamment depuis E.Durkheim.
○ La validation par l’expérimentation étant impossible en sciences sociales.
- Validation empirique.
○ Contrôler les régularités par la réalité des faits.
- Validation statistique.
○ Contrôler les différentes variables, les covariations, etc.
- Validation par la comparaison de cas singuliers (casuistique).
○ L’étude des cas.
- Validation par l’expérience mentale.
○ Concerne les sciences herméneutiques.

85
Q

En quoi ces 5 courants mettent en évidence le pluralisme explicatif ?

A

Mise en évidence du pluralisme explicatif.
- Chacun de ces courants redéfinis l’objet de la sociologie (fait social, action sociale, relations et interaction individuelles, fonction des faits sociaux, langage des faits sociaux).
○ Et élabore ses propres concepts (anomie, solidarité, idéaltype, carrière, étiquetage, stigmatisation, dysfonction, fonction latente et manifeste, structure, invariant, signe, code).
○ Pour construire un modèle explicatif original (causal ou déterministe, compréhensif ou rationaliste, interactionniste, fonctionnelle, structurelle).

86
Q

Comment est le pluralisme explicatif pour Raymond Boudon ?

A

Raymond Boudon (1934-2013).
- Le pluralisme explicatif = le signe de l’entrée en crise de la sociologie.
○ Risque du relativisme en sociologie.
§ On ne peut plus trancher le vrai du faux.
§ Toutes les théories sont acceptables et acceptées.

87
Q

Comment est le pluralisme explicatif pour Jean-Michel Berthelot ?

A

Jean-Michel Berthelot (1945-2006).
- Le pluralisme explicatif = facteur de vitalité intellectuelle et de richesse théorique.
○ Chaque explication : un schème d’intelligibilité du social.
○ Aptitude de la sociologie à explorer toutes les facettes et toute la complexité du monde social.

88
Q

Quel est le débat autour de Bronner et Géhin ?

A

Débat autour de G. Bronner et E. Géhin, le Danger sociologique, 2017.
- La sociologie pas assez scientifique : attaque contre la sociologie critique (Bourdieu notamment), portée par une idéologie, sociologie militante.
- Discours anti-sociologique (sociologie de l’excuse), discrédit de la sociologie.
- Sociologie en danger mais aussi un danger pour la société car elle déresponsabilise les individus.
- Querelle épistémologique entre les tenants du déterminisme social et ceux qui défendent l’idée d’une autonomie individuelle.
- Apport sciences cognitives et neurosciences : des comportements individuels.

89
Q

Comment est le pluralisme explicatif selon Andrew Abbott ?

A

Andrew Abbott (1948 - ).
- Échec de l’idéal de la cumulativité du savoir dans les sciences sociales.
○ Modèles de régression, simulations, théorie de l’étiquetage… : modes, engouements.
○ Accumulation au sein des paradigmes ou des communautés méthodologiques, et non dans leur succession historique.
- Critères alternatifs dans le processus de connaissance : esthétique, nouveauté, pouvoir opératoire, élégance scientifique…

90
Q

Selon Kuhn, la sociologie est une science ?

A

La sociologie reste une science non mature (Khun).
- Elle renferme des spécificités mais adhère au langage commun de la science (Popper).
- L’administration de la preuve scientifique => la sociologie rejoint l’exigence scientifique.