Ecologie Flashcards
Qu’est ce que la pandémie mondiale à permis de révélée ?
Pandémie mondiale : crise globale.
* Sanitaire, économique et financier, sociaux, écologiques.
* Nécessité d’un dialogique entre sciences sociales et naturelles.
Quelle est la définition de la Biosphère ?
Ensemble des écosystème de la planète, comprenant tous les êtres vivants et leurs milieux.
Quelle est la définition de l’écologie ?
Étude des milieux où vivent les êtres vivants ainsi que des rapports de ces êtres entre eux et avec le milieu.
Quelle est la définition de l’économie de l’environnement ?
Étude des divers outils selon lesquels les pollutions, les rejets, émissions, nuisances, engendrés par l’activité économique, peuvent être atténués et gérés de manière efficiente.
Quelle est la définition de l’écosystème ?
Système formé par un environnement (biotope) et par l’ensemble des espèces (biocénose) qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent.
Quelle est la définition de l’environnement ?
- Ensemble des éléments physiques, chimiques ou biologiques qui entourent un être humain, un animal ou un végétal.
- Dimension d’extériorité : l’être humain = agent extérieur.
Quelle est la définition de la nature ?
Ce qui dans l’univers, se produit spontanément, sans intervention de l’Homme.
Quelques données introductives sur l’urgence climatiques ?
L’urgence climatique : quelques données introductives.
- l’évolution de la température annuelle : positif depuis les années 70-80.
- Niveau des mers : hausse à 0,4mm/an de 93 à 2010.
- Gaz à effet de serre : une hausse notable depuis 50.
- Perte de la biodiversité :
○ Depuis 90 : 50% de forêts et récif coralliens en moins.
○ 65% des terres forestières = dégradées.
○ Plastique dans l’océan : 10% de ceux produits.
○ Espèces menacées d’extinction : 30k à court terme.
Qu’est ce que le GIEC ?
Le GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
- Crée : 1988.
○ Par l’OMM : Organisation Météorologique Mondiale et l’PNUE : Programme pour l’Environnement des Nations Unies.
- Fournis des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économique sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.
- Rapport de trois groupes :
1. Changements climatiques : les éléments scientifiques.
- Articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture.
2. Changements climatiques : impacts, adaptation et vulnérabilité.
- Impacts au niveau mondial et régional, préconise des mesures d’adaptation suivant la vulnérabilité des pays.
3. Atténuation des changements climatiques :
Mesures techniques, économiques et politiques pour limiter les émission de gaz à effet de serre.
Quels sont les trois groupes au sein du GIEC ?
- Changements climatiques : les éléments scientifiques.
- Articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture.
2. Changements climatiques : impacts, adaptation et vulnérabilité.
- Impacts au niveau mondial et régional, préconise des mesures d’adaptation suivant la vulnérabilité des pays.
3. Atténuation des changements climatiques :
Mesures techniques, économiques et politiques pour limiter les émission de gaz à effet de serre.
Que sont les événements climatiques extrêmes ?
Les événements climatiques extrêmes.
- GIEC : si persiste un certain temps, avec une moyenne élevée vis-à-vis des références rare.
- 62 millions de personnes impactées.
- Une hausse des inondations : 43% des catastrophes naturelles de 95 à 2015.
- Une réduction des ressources naturelles : exemple : eaux renouvelables.
○ 2/3 pop mondiale : pénurie d’eau 1 mois.
○ 40% de la pop : pénurie d’ici 2050.
Quelles sont les conséquences de la perte de la biodiversité ?
Les conséquences de la perte de la biodiversité.
- Perte d’air pur, d’eau douce, sol de bonne qualité et de la pollinisation des cultures.
- La biodiversité permet la lutte contre le changement climatique, à s’y adapter, et réduit l’impact des risques naturels.
Quelles sont les causes principales de la dégradation environnementale ?
La dégradation environnementales : des causes principalement anthropiques.
- L’humanité -> force géologique : entrée dans l’ère de l’anthropocène.
- L’ère industrielle et consommation massive d’énergie fossiles : gaz à effet de serre +40% supérieur à avant.
- Contribue au réchauffement climatique et au risque d’irréversibilité des changements
Quelles sont les principales causes anthropiques de la dégradation environnementale ?
Les principales causes anthropiques.
- La croissance démographique et l’évolution de la consommation.
○ Depuis 1970 : de 3,7 milliard à 7,6.
- L’urbanisation galopante.
○ Villes = 70% des émissions de dioxyde de carbone.
○ 54% de la population = en ville.
- Les activités industrielles et agricoles.
○ 80% des eaux usées générées par la société (industrie, consommation domestique) retournent dans l’environnement sans traitement ni réutilisées.
Pourquoi ne faut-il pas sombrer dans le fatalisme ?
De meilleures conditions de vie : éducation, santé, nombre.
Des réformes et changements possibles dans tous les domaines.
- Une coopération internationale utile, mets en avant les sujets environnementaux : les COP.
- Sortie du charbon anticipée par de nombreux pays.
- US revenus dans l’accord de Paris sur le climat.
Les consommateurs préfèrent les poules élevées en plein air : baisse de la production de poule en cage.
Comment est la nature au XVIIIe ?
XVIIIème : la nature commence à être maitriser grâce au progrès technique.
Comment est vue la nature par les classiques ? et par les physiocrates ?
La nature comme ensemble de ressources à valoriser vue comme :
* Source de richesse : physiocrate.
* Un magasin : classiques.
Que voit apparaitre le XVIIe ?
XVIIe : apparition de la modernité et du projet cartésien de maîtrise de la nature.
- Projet fondamental dans la compréhension du problème écologique.
Qu’est ce qui émerge au XVIIIe ?
XVIIIe : émergence de la notion de progrès.
- Les progrès sociaux et politiques grâce aux progrès des sciences et techniques.
- Siècle des Lumières, et apparition des manufactures et du mot “technique”.
○ Rationalité, modernité, libéralismes politique et économique.
Quel est le contexte à la fin du XVIIIe ?
Fin du siècle : révolution industrielle en Angleterre (1ère).
- Évolution des conditions matérielles et idéologique en faveur du changement de rapport entre l’homme et la nature.
- Changement de la conception du travail technique, matériel : devient une valeur.
○ N’est plus dégradant (désormais la paresse l’est).
Comment une économie s’enrichit pour les physiocrates ?
Pour eux : une économie s’enrichit grâce à l’agriculture.
Pensée de la 2e moitié du XVIIIe.
Que va apporté François Quesnay aux physiocrates ?
Auteur majeur : François Quesnay.
- Construction du Tableau économique (1758).
- Représentation du système économique comme un tout cohérent et ordonné, comme un ensemble de parties reliées entre elles.
○ Richesse finale : richesses issues des terres.
- l’impératif de l’économie : la reconstitution des “avances agricoles”.
Mise en valeur des ressources naturelles : l’agriculture comme seule créatrice de richesses.
La pensée des physiocrates est fondée sur quoi ?
Une société régie par un ordre providentiel et essentiel, voulu par Dieu pour le bonheur des hommes, un ordre qui doit s’imposer à la sagesse des gouvernements.
- Ordre naturel : contient les lois fondamentales et immuables de toute société.
- Légitime la propriété privée de la terre.
- Un despotisme légal : le souverain se doit d’appliquer la loi de la nature.
X intervention, veille au respect de la loi de la nature.
Pour les physiocrates, qu’est ce qui permet l’obtention d’un produit net ?
La nature comme seule créatrice de richesses.
- Aidée de l’activité humaine et de l’application du droit naturel fondamental de la propriété privée.
- Seule l’agriculture donne un produit net : la terre restitue plus de valeur qu’elle n’en a reçue.
Comment est la nation pour les physiocrates ?
La nation : trois classes de citoyens :
- Classe productive, propriétaire, stérile.
○ Productive = agriculteurs.
§ Produit net : rente aux propriétaires, reste aux stériles (industrie, marchands).
Comment est l’humanité pour les physiocrates ?
En résumé : “pour les physiocrates, l’humanité subit la nature. Le seul moyen de prospérer est donc d’en respecter les contraintes et le devoir de l’économiste consiste à en révéler les lois”.
Le rôle de l’économiste chez les physiocrates permet de justifier quoi ?
Révéler les lois de la nature : justification de :
- La propriété privée, un état minimum et un ordre naturel d’origine divine.
○ Favorable aux plus puissants.
Quelle est la vision des physiocrates ?
Ne s’intéresse pas à la question de l’épuisement des ressources naturelles.
- Mais à celle de leur insuffisance face à l’augmentation de la population.
○ Vision utilitariste.
Qui succède aux physiocrates ?
les classiques
Quel est le contexte des classiques comparé aux physiocrates ?
Une place prépondérante de la nature : mais un contexte différent.
- XIXe : début de la révolution industrielle.
- Trouver les moyens de ne plus subir la nature : cherche à la transformer.
Comment est la valeur de la nature chez les classiques ?
Les ressources naturelles : une valeur d’usage.
- Mais incommensurable ou sans fonction.
Une valeur d’échange mesurables mais nulle pour les ressources naturelles.
- Considérées comme non rares et ne sont pas produites.
N’a pas de valeur en soir, l’acquiert uniquement via le travail humain et sa commercialisation.
Comment est le rapport à la nature du penseur classique Adam Smith ?
Ne pose pas la question de l’impact du prélèvement humain sur la nature.
- La question de la valeur au centre de ses préoccupations.
Le travail comme mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise.
L’eau, L’air n’ont pas de valeur : X résultat d’un travail, X objet d’un échange.
Comment est le rapport à la nature du penseur classique Say ?
Ne pose pas la question de l’épuisement des ressources.
- Supposées inépuisable car faciles d’accès et gratuites.
Celles qui le préoccupent : celles qui doivent être transformées par le travail des ouvriers et le capital des entrepreneurs.
Comment est le rapport à la nature du penseur classique Malthus ?
Le principe de population de Malthus : Essai sur le principe de population (1798).
- Nécessité d’adapter la société aux limites physiques de la nature.
○ Le niveau de population ne doit pas dépasser les capacités de la terre à assurer sa subsistance.
Les crises alimentaires comme régulation de la croissance démographique.
Préconise : freins préventifs (contrôle strict des naissances, suppression des aides étatiques aux indigents).
Que va faire le progrès technique à la théorie de Malthus ?
Le progrès technique : accroit massivement la production.
- Donne tort à Malthus.
Ricardo : persuadé des limites de la croissance, garde l’échec en tête dans l’élaboration de sa propre théorie.
Quels sont les deux théories de Ricardo liées à la nature ?
L’Etat stationnaire et loi des rendements décroissants.
Qu’est ce que l’Etat stationnaire de Ricardo ?
Principes de l’économie politique et de l’impôt (1817).
- L’évolution économique : conduit à une réduction des profits capitalistes.
○ Loi naturelle.
○ Chute des profits -> ralentissement -> arrêt du processus d’accumulation.
Le revenu national : profits du capital, salaires du travail, rentes des propriétaires terriens.
- Le taux de profit : unique facteur de croissance.
- Menace : augmentation de la rente.
+ car rareté des terres due à l’exploitation ++.
Qu’est ce que la loi des rendements décroissant de Ricardo ?
La loi des rendements décroissants.
- Une évolution vers une baisse des taux de profits : par deux évolutions défavorables.
1. Hausse de la rente : rentabilité ++ de devenir propriétaire terrien face à leur rareté.
- Conséquence : baisse du profit du capital dans le revenu national.
2. Augmentation du prix des denrées alimentaires : car rente ++.
- État stationnaire : moins de profit -> baisse de l’accumulation du capital -> réduction du développement industriel.
Il n’est plus rentable d’investir.
Comment repousser l’état stationnaire de Ricardo ?
Comment repousser l’état stationnaire.
- Un état inévitable.
1. Le commerce international.
- Via la libéralisation des importations de blé.
§ Empêche l’augmentation de la rente et des salaire : évite la baisse des taux de profits.
- En faveur de la suppression des droits de douane.
Le progrès techniques : le machinisme, les découvertes agronomiques améliorant l’agriculture.
Quelles critiques et limites de l’état stationnaire de Ricardo ?
Critiques et limites de l’état stationnaire de Ricardo.
- Ignore qu’une partie des revenus peuvent être épargnés.
- Nie le fait que les débouchés extérieurs puissent jouer un rôle essentiel à la croissance industrielle (affirmation de Smith).
- Vu comme utile mais pas nécessaire.
- Avantageux que s’il permet d’obtenir avec la même quantité de travail national, une plus grande quantité de marchandise.
- Voit l’exportation de capitaux comme nuisible.
§ Car diminue les possibilités d’employer de la main d’œuvre.
Que peut-on conclure des théorie de Malthus et Ricardo ?
Conclusion.
La question de la croissance démographique et de l’insuffisance des ressources naturelles (Ricardo et Malthus).
- Pose le problème de la disparition des opportunités d’investissement.
- Conduit à l’état stationnaire.
- Mais non celle de l’exploitation des ressources naturelles.
- Ricardo seulement.
Quelle théorie des classiques est reprise par Marx, que considère t’il ?
Reprend la théorie de la valeur-travail des classiques, mais considère que le capitalisme n’est pas éternel.
- Livre 1 du Capital : développe sa conception de la valeur-travail.
- Existence de richesses naturelles brutes mais c’est aux hommes de la valoriser par le travail.
- La nature en elle-même n’est pas source de richesse.
§ c’est une donnée, n’est pas une catégorie économique.
§ Catégorie économique : si fécondé par le travail de l’homme.
- Exemple d’une chute d’eau : valeur énergétique par l’homme.
Comment est le rapport entre le capitalisme et la nature pour Marx ?
Rapport d’exploitation et de domination entre nature et capitalistes.
- Comme capitalistes et prolétaires.
Le capitalisme épuise “en même temps les deux sources d’où jaillit toute richesse : la terre et le travailleur”.
Quelle critique de la théorie de Marx ?
Cependant : il ignore/minimise l’impact des activités humaines sur les ressources naturelles.
Partage avec les classiques la croyance en un progrès technique salvateur.
- La nature doit être domestiquées, domptée grâce aux nouvelles techniques et à la science.
- L’homme est maître de la nature.
Pour Marx, quelle serait la cause de la chute du capitalisme ?
La chute du capitalisme : X épuisement des ressources, mais via la baisse tendancielle du taux de profit.
- Les sciences, industries et techniques fondées sur une organisation sociale et politique communiste : dépassement des limites de la nature.
- Le communisme : un monde dans lequel l’abondance des biens sera la règle.
Quelle conclusion des rapports des penseurs classiques avec la nature ?
Pour les classiques : la valeur de la nature = par le travail humain et sa commercialisation.
- Mais une crainte de la fin de la croissance faute de ressource.
L’hypothèse de rareté des classiques :
- X épuisement des ressources naturelles et matières premières.
- Pas de souci écologiste de préservations des ressources : sont pensées infinies.
- Sur la nécessité et l’obligation de les transformer par le travail (souvent pénible).
- La nature comme réservoir infini de ressources.
- Mais mère avare : ne les livres que par le travail.
Paradoxalement : ils accordent un rôle privilégié aux ressources naturelles marchandes (terre).
- Cad : dotée d’une valeur d’échange dans leur théorie de la production.
- Tout en étant à l’origine de l’exclusion du champ de l’analyse économique des ressources naturelles non marchandes.
Cad : libres car suffisamment abondantes.
Que va permettre Thomas More ?
Précurseurs des contestataires.
Contre les enclosures et la propriété privée.
- Les inégalités : de l’appropriation des terres à des fins commerciales.
- Dénonce les politiques d’enclosures.
- La nature n’est pas avare, c’est l’organisation sociale qui en crée artificiellement la rareté.
- Remet en cause la propriété privée et prône l’abolition des privilèges.
- Dans l’Utopie :
- Décrit : “mode d’organisation économique reposant sur la propriété collective des ressources et où l’Etat est le grand organisateur de l’économie”.
§ Aucune dispense de travail selon la catégorie sociale.
□ + de travailleurs, réduction du temps de travail (6h).
- Le travail de tous et une organisation sociale plus juste : règne de l’abondance de bien et la monnaie n’aurait plus d’utilité.
De quoi parle Thomas More dans l’utopie ?
- Dans l’Utopie :
- Décrit : “mode d’organisation économique reposant sur la propriété collective des ressources et où l’Etat est le grand organisateur de l’économie”.
§ Aucune dispense de travail selon la catégorie sociale.
□ + de travailleurs, réduction du temps de travail (6h).
- Le travail de tous et une organisation sociale plus juste : règne de l’abondance de bien et la monnaie n’aurait plus d’utilité.
Quelle question John Stuart Mill se pose ? et fait de lui un contestataire ?
S’intéresse aux effets dévastateurs du progrès technique.
- S’interroge sur les effets de la croissance.
- Les progrès économiques : n’aurait pas améliorer significativement les conditions de vie des classes laborieuses.
Se demande si l’accroissement de la production n’aurait pas atteint ses limites : en appel à un état stationnaire.
- Dans ses Principes d’économie politique (1848).
- Une prédiction inaudible : inadaptées aux conditions de vie et de la travail du XIXe.
- Une intuition féconde qui va inspirer plusieurs économistes contemporains.
§ Sur le rôle de la consommation dans la société ou encore sur la place de l’économie dans la nature.
Comment est la notion d’environnement au XIXe ?
Une notion d’environnement pas encore constituée : plusieurs définitions et un lexique non stabilisé :
- Un ensemble de ressources naturelles ou un paysage.
- Un milieu ou un climat.
- Un habitat ou un territoire à maîtriser.
L’environnement est le point d’appui d’une diversité de rationalités et d’imaginaires, de dispositifs matériels ou de sensibilités, de pratiques sociales et d’identités, qui forment des assemblages instables et toujours recomposés.
Comment est le projet de maitrise de la nature au XIXe?
Radicalisation et concrétisation du projet de maîtrise de la nature au XIXe.
- Puis remis de plus en plus en question.
Quelle révolution au XIXe, que permet-elle ?
XIXe : révolution industrielle.
- Transformations économiques et sociales très importantes.
- 1850 - 1880 : apparition d’un système industriel organisé.
- Au sein d’une économie de marché.
- Progrès industriels, développement du commerce et de la consommation.
- En première ligne : l’industrie textile.
- Perfectionnement des techniques commerciales.
Quel nouvel essor voit le jour au XIXe ? quelles conséquences ?
Nouvel essor de la gastronomie : grâce au chemin de fer et le bateau à vapeur.
- Import de nourriture, arrivé de produit à Paris.
- Explosion de la consommation -> développement de la misère.
- Rapport Villermé (1840) : taux de mortalité des enfants : 300%.
§ Nombreuses épidémies et maladies.
- Réaction ouvrière s’organise progressivement à partir de 1850.
- Arme : la grève légalisée en France en 1864.
Comment est le nombre d’habitants urbains au XIXe?
Explosion du nombre d’habitants urbains.
- Londres double sa population, Paris 3 millions.
- Milieu XIXe : aménagement urbain et hygiénisme.
- Établissement de règles de salubrité publique et constructions d’infrastructures nécessaires.
§ Ex : canalisations d’eau potable et les égouts.
Que fait Ernst Haeckel au XIXe ?
Ernst Haeckel : biologiste allemand.
- Définis l’écologie : dans Morphologie générale des organismes (1866).
- Comme la science qui étudie les interactions entre les organismes, les communautés biotiques et leur environnement.
Que permet le contexte du XIXe ?
Dans ce contexte :
- Début des évolutions des réflexions des économistes.
- Prise de conscience de la finitude des ressources.
- Les pollutions industrielles s’intensifient.
Qu’est ce qui pousse les économistes néoclassiques à redéfinir le bien en tant qu’entité de consommation ?
Les progrès d’urbanisme (éclairage public, développement des moyens de transports, etc.), et l’apparition de nouveaux biens (services) de consommation (cinéma, éclairage public, etc.).
- Conduisent les économistes néoclassiques à redéfinir le bien en tant qu’entité de consommation.
Quel est le concept central chez les néoclassiques ?
L.Walras : définit la rareté :
- “une chose est rare en économie politique, dès qu’elle est utile et limitée en quantité”.
- Les conséquences de cette définition :
- Les choses limitées en quantités sont appropriables.
§ Celles illimitées ne le sont pas (eau, air) car insaisissables.
- Si les choses limitées en quantités sont appropriables, elles sont échangeables.
§ Le problème de rareté est dépassé par l’échange.
Qu’introduit la révolution marginaliste au XIXe ?
La révolution marginaliste.
- Introduit le concept d’utilité marginale décroissante des biens.
- Définition : Si l’on est rationnel et que l’on consomme plusieurs fois un même bien ou des quantités successives d’un même bien, alors chaque quantité supplémentaire a une utilité inférieur à la quantité précédente.
- Conséquence sur la prise en compte de la nature dans le cadre économique standard :
§ Perte de la matérialité des ressources naturelles.
□ La valeur = utilité marginale traduite ou mesurée par les prix.
® Fonction des besoins de chaque individu, de la demande des consommateurs.
§ Fondement matériel de la production est occulté : son utilité = sa valeur.
Qu’est ce qui mets fin au XIXe à la question de la finitude de la planète ?
La non spécificité des biens naturels.
Walras, Menger et Jevons prennent en compte la terre dans leur fonction de production.
- Mais sans spécificité.
Travaux ultérieurs : facteurs de production = travail et capital.
- Facteurs naturels et la terre = capital : donc susceptible d’être reproduit.
- Ces deux facteurs : substituables.
- Travail -> capital (hommes -> machines).
Fin de la question de la finitude de la planète.
- “la fertilité peut se construire, se fabriquer”.
La croissance devient illimitée.
Comment sont les biens non produits pour la théorie néoclassiques ?
les biens produits sont hors analyses.
La théorie néoclassique ne s’intéresse qu’aux biens marchands.
- Retire les éléments naturels et libres d’accès.
- Déchet aussi : s’en débarrasser gratuitement.
Les choses utiles en quantités limitées sont produites industriellement et multipliables.
Ne se préoccupe pas du reste.
Comment est qualifié le temps pour les néoclassiques ?
Influencé par la physique et la mécanique newtonienne.
- L’économie comme un système et non comme un processus historique.
- Le temps comme une pendule : A -> B -> A (sans conséquence).
- Ex : une économie en crise -> retour antérieur sans conséquence.
§ Sauf qu’une crise : affectent profondément les société et détruisent une partie du stock d’infrastructures, d’équipements accumulés antérieurement.
□ Seuil critique dans l’environnement : disparition espèces végétales et animales irréversibles.
La non intégration du temps historique et des effets de seuil constitue probablement l’une des plus grandes failles de la théorie néoclassique pour aborder les questions environnementales.
Quelle est l’une des lpus grandes failles de la théorie néoclassique pour aborder les questions environnementales ?
La non intégration du temps historique et des effets de seuil constitue probablement l’une des plus grandes failles de la théorie néoclassique pour aborder les questions environnementales.
Quand débute l’action internationale ?
XXe : Début de l’action internationale multilatéral dans de nombreux domaines.
- Commerce, paix, environnement.
- Le multilatéralisme se structure.
Quand l’écologie devient-elle un sujet international ?
XXe : L’écologie et l’environnement comme sujet international.
- Fruit d’un processus : crises, conflits, acteurs relais, chiffres, canaux de communication.
- Deviens un “sujet en soi”.
- Permet des politiques environnementales nationales, des cadres d’actions (+/- contraignants), des dispositifs, des programmes de financements, etc.
- Cadres : résolutions, traités, conventions, avis.
- Les déclaration multilatérales sont décidées par les Etats et les organisations internationales.
Quand sont adoptées les premières mesures pour la sauvegarde de la nature ?
Début XXe : adoption de mesures pour la sauvegarde de la nature.
- 19 mars 1902 : première convention internationale de protection des espèces sauvages (Paris).
- Convention relative à la protection des oiseaux utiles à l’agriculture (adopté : 9 pays).
§ Mais répond à des besoins immédiats : aspect utilitaire des espèces.
- 1909 : Traité sur les eaux limitrophes (Washington).
- 1923 : premier Congrès internationale de protection de la nature (Paris).
- Et 8 novembre 1933 : Convention relative à la conservation de la faune et de la flore à l’état naturel en Afrique (Londres).
§ Les deux : abordent les notions d’espèces menacées d’extinction, de réserves naturelles intégrales et de parcs nationaux.
- 1940 : Convention sur la protection de la flore, de la faune et des beautés panoramiques naturelles des pays de l’Amérique (Washington).
Quelle va être la conséquence de la crise de 1929 et des GM?
Cependant : la crise de 1929 et les guerres mondiales : éclipseront le débat (commençait à être légitimé).
Qu’est ce que le mouvement conservationniste ?
Le mouvement conservationniste (1890-1920).
- Avec la fin de la conquête de l’Ouest.
- Autour de Pinchot.
- Cherche à promouvoir l’usage raisonné et la gestion scientifique des immenses ressources de l’Ouest Américain.
- But : atteindre la production maximum soutenable.
§ Doit satisfaire le monde actuel et les besoins et aspirations des générations futures.
- Vision utilitariste et instrumentale de la nature.
- Va progressivement s’imposer dans les institutions internationales.
Qu’est ce que le mouvement préservationniste ?
Le mouvement préservationniste.
- Autour de J. Muir.
- Vision : la nature peut être préservée pour elle-même, dans une optique esthétique et morale.
Quels sont les deux mouvement qui vont débattre aux USA au XXe ?
Conservationnistes vs préservationnistes
Que va faire Théodore Roosevelt en 1909 ? quelles seront les effets ?
1909 : déclaration de Théodore Roosevelt devant le Sénat.
- Sympathisant du conservationnisme : pose la question de la poursuite du développement à long terme.
- Deux ordres d’arguments en réponse :
1. À la suite de Gifford Pinchot : conservationnistes.
- Exploitation raisonnable de l’environnement, avec constitution de réserves naturelles pour permettre à terme de produire davantage.
2. À la suite de John Muir : préservationnistes.
- S’indigne de la vision de la nature comme simple réservoir de ressource.
- Mise en avant d’une vision de la nature “sauvage”.
□ Dans laquelle le pionnier peut venir se ressourcer et se régénérer.
- Débats jusqu’à la 1ère GM.
○ Notamment au sein des commissions nationales pour le développement durable.
○ La commission canadienne recommandais :
- La réduction des gaspillages dans les activités d’extraction, de transformation et de consommation des ressources non renouvelables.
- Le recyclage systèmatique de tous les sous-produits industriels connus.
- La gestion raisonnée des ressources renouvelables et la protection des espèces animales.
Dans les débats jusqu’à la 1ère GM, que recommendais la commission canadienne ?
Débats jusqu’à la 1ère GM.
○ Notamment au sein des commissions nationales pour le développement durable.
○ La commission canadienne recommandais :
- La réduction des gaspillages dans les activités d’extraction, de transformation et de consommation des ressources non renouvelables.
- Le recyclage systèmatique de tous les sous-produits industriels connus.
- La gestion raisonnée des ressources renouvelables et la protection des espèces animales.
Après l’éclipse du aux GM, quand les mesures environnementales referont l’objet de préoccupation politiques ? après le débat Conversationnistes vs préservationnistes ?
Il faudra attendre le début des années 70 pour voir ces mesures faire à nouveau l’objet de préoccupations politiques.
Comment sont les débats en économie au XXe ?
Début et milieu XXe : autour de la prolongation du système de Walras.
○ Pareto et son optimum, Hayek, etc.
- Et de la pensée keynésienne.
Des réflexions s’amorcent à travers la théorie des externalités dans le cadre de l’économie du bien-être.
Qu’est ce que l’âge écologique de Daniel Worster ?
Entrée dans l’âge écologique : symptomatique d’une prise de conscience planétaire des conséquences désastreuse de certaines activités humaines sur l’environnement.
- Dans les années 1940-1950.
○ 16 juillet 1945 : explosion de la première bombe atomique dans le désert du Nouveau-Mexique.
- Aboutissement du projet Manhattan initié en 1942.
- Physicien : Jacob Robert Oppenheimer.
○ 6 et 9 août 1945 : Hiroshima et Nagasaki.
- Selon Hannah Arendt.
Première fois que plane la menace d’une catastrophe écologique globale.
- Par la contamination irréversible de l’atmosphère par les produits de la fission nucléaire.
- Études sur Hiroshima et Nagasaki :
○ Démontrent la durabilité de l’impact des bombes à fission et à fusion sur les populations humaines et sur les écosystèmes.
○ L’isotope du strontium : dommages génétiques irréparables.
Qu’est ce que la planète au pillage ?
Henry Fairfield Osborn (1948, naturaliste, USA).
- 1948 - immédiat après-guerre.
- Essai célèbre : La planète au pillage.
○ Bestseller.
○ Réquisitoire sans appel contre l’utilisation abusive de la planète terre qui est faite par l’humanité.
- Et qui menace cette dernière.
○ Première prise en compte de la dimension anthropique de la dégradation environnementale.
Comment est l’après 2nd GM ?
L’après 2nd GM : effort de reconstruction de l’Europe.
- Développement économique et industriel jamais atteint.
○ La science : force de production.
Que sont les trente glorieuses ? quels revers ?
Les “Trente Glorieuses” : 1945-1973.
- Augmentation des échanges et du commerce.
- Augmentation du niveau de vie d’une majorité de pays occidentaux.
○ Accroissement : moyens de transports, demande en énergie toujours plus forte.
Le revers de ce boom économique :
- Apparition d’une dégradation rapide de l’environnement (pollution : eau, sol, air).
○ Effet sur le climat global, couche d’ozone, fonte des glaciers, diminution biodiversité et des écosystèmes.
- Mais des propositions pour éviter les dégradations :
○ Des gouvernements, société civile, organisations internationales.
○ Dans les comportements quotidiens : tri, transport, consommation durable, etc.
○ Dans des conventions internationales négociées par les Etats.
Qu’est ce que L’almanach d’un comté des sables ?
Aldo Leopold (1887-1948, écologiste, USA).
- Consacre sa vie à la protection de la nature.
- 1949 : l’Almanach d’un comté des sables.
○ Pour la jeunesse américaine : “le bréviaire de la foi nouvelle dans l’équilibre de la vie”.
○ Ces réflexions : contribuent à la nécessité d’une prise en considération globale de la question de la protection de la nature.
Qu’est ce que la maladie de Minamata ?
La maladie de Minamata.
- 1956 : intoxication au mercure (chats -> pêcheurs).
- 2 265 victimes officielles - 1 784 morts.
- Conséquence de la pollution de la mer de 1932 à 1968 par les usines chimiques de Shin Nippon Chisso.
○ Longue procédure -> indemnisation.
- Déversais des sels de mercures (inoffensifs).
○ Mais sous l’influence de micro-organismes -> Méthyl Mercure.
- Qui se concentrait le long de la chaîne alimentaire.
- Mets en lumières des notions telles que :
○ Effets de synergie, de seuils, capacité de charge, de bioaccumulation, etc.
- 29 juillet 1997 : gouverneur de la préfecture de Kumamoto.
○ Déclaration que le niveau de mercure prélevé était sans danger pour la santé.
○ Suppression du filet : empêchais les poissons de gagnés la mer (23 ans).
Quelles sont les deux organisations internationales créées dans les années 1940-50 ?
Dans les années 1940-1950 : création de deux organisations internationales :
- L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
L’IUCN.
Qu’est ce que l’OMM ?
L’OMM.
- Établi à Genève, 188 membres.
- Porte parole scientifique autorisé du système des Nations Unies (atmosphère et climat).
- 1947 : La Convention météorologique mondiale.
○ Acte constitutif de l’OMM.
○ À Washington, par la douzième Conférence des directeurs de l’Organisation Météorologique Internationale (OMI - 1873).
○ Entrée en vigueur en 1950.
- 1951 : OMI -> OMM.
- Accord conclut lui conférant la qualité d’institution spécialisée des Nations Unies.
- Misson :
○ Faciliter la coopération mondiale en matière d’observation et de services météorologiques.
○ Favoriser les applications de la météorologie à l’aviation, à la navigation maritime, aux secteurs de l’eau et de l’agriculture.
○ Encourager la recherche et la formation météorologique.
Qu’est ce que l’IUCN ?
L’IUCN.
- 1948 : création de l’Union Internationale pour la Protection de la Nature (UIPN).
○ Engagement des Etats pour la protection de l’environnement.
- 1956 : Renommée UICN (Union Internationale pour la Conversation de la Nature).
- Réunit : Etats, Agences gouvernementales, 1 100 ONG, 10 000 experts et scientifiques.
○ À aider plus de 75 pays à préparer et appliquer des stratégies en matière de conservation et de diversité biologique.
- Sa mission :
○ “influer sur les sociétés du monde entier, les encourager et les aider à conserver l’intégrité et la diversité de la nature et à veiller à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable.”
○ Mets à jour la liste rouge des espèces menacées.
Comment est l’histoire environnementale dans les années 1960 ?
L’histoire environnementale se structure dans les années 1960, mais peine à émerger.
Quels sont les livres des années 60 qui structurent l’histoire environnementales ?
Rachel Carson (USA) en 1962, Printemps silencieux (Silent Spring).
Barry Commoner, The Closing Circle (1971).
Lovelock et l’hypothèse Gaïa (1969).
Qu’est ce que Rachel Carson (USA) en 1962, Printemps silencieux (Silent Spring) ?
Rachel Carson (USA) en 1962, Printemps silencieux (Silent Spring).
- Livre sur les risques liés à l’industrie chimique.
○ Montre l’impact des molécules de synthèses (pesticides) sur les espèces.
○ Invente la notion de “biocide”.
- Effet des pesticides sur la nature.
- Le mot environnement n’existait pas dans le vocabulaire des politiques publiques.
- Ouvrage de référence pour ceux voulant remettre en question le progrès scientifique et ses atteintes sur l’environnement.
○ Bestseller pendant 31 semaines (USA).
- Précurseure des travaux sur la biodiversité.
○ Considérée comme à l’origine des mouvements écologistes modernes.
Qu’est ce que Barry Commoner, The Closing Circle (1971) ?
Barry Commoner, The Closing Circle (1971).
- Établi ses quatre lois de l’écologie :
1. Chaque chose est connectée aux autres. Il y a une seule écosphère pour tous les organismes vivants et ce qui affecte l’un affecte tous les autres.
2. Chaque chose va quelques part. il n’y a pas de déchets dans la nature, et il n’y a pas un ailleurs où l’on puisse jeter les choses.
3. La nature sait. Le genre humain a développé la technologie pour améliorer la nature, mais un tel changement tend à être nocif pour le système.
4. Un repas gratuit, cela n’existe pas. Dans la nature, chaque côté de l’équation doit être en équilibre, pour chaque gain il y a un coût, et toutes les dettes seront payées.
Les mouvements écologistes commencent peu à peu à trouver plus d’écho auprès des populations, voire même auprès des politiques.
Qu’est ce que Lovelock et l’hypothèse Gaïa (1969) ?
Lovelock et l’hypothèse Gaïa (1969).
- Chercheur britannique.
- Les êtres vivants ont une influence sur la totalité de la planète sur laquelle ils se trouvent, et la terre, qu’il symbolise par Gaïa.
○ Gaïa : être vivant capable de s’auto-régulier afin de maintenir à sa surface les conditions les plus propices à la vie.
- La terre = système autosuffisant.
□ L’humain : un être parmi les autres formes de vie (animaux, végétaux, éléments naturels, etc.).
Que permettent les ouvrages des années 60 ?
Ces thèses basculent de l’anthropocentrisme au biocentrisme.
Le débat autour des politiques écologiques : structuré par la question de la valeur intrinsèque (indépendante de l’homme) des biens naturels.
Opposition entre les approches biocentrées (valeur intrinsèque) et celles anthropocentrées (pas de valeur intrinsèque).
Qu’est ce que l’anthropocentrisme ?
Anthropocentrisme :
- Seuls les êtres humaines sont dotés de rationalité morale.
- Valeurs anthropogéniques : générées par des êtres humains.
- La nature est au service de l’homme, qui doit la dominer afin d’en tirer le maximum.
○ La comprendre, pour l’exploiter sur le long terme.
- Se rapporte à : Sir Francis Bacon, Saint Simon, Descartes.
Qu’est ce que le biocentrisme ?
Biocentrisme :
- L’ensemble des êtres vivants dans la sphère des êtres méritant une considération morale directe.
- Les organismes vivants ont leur finalité, ils possèdent un bien qui leur est propre, l’accomplissement de leurs fonctions biologiques, qu’ils poursuivent par leur propre moyens.
- Se rapporte à : Saint François d’Assises.
○ Patron des écologistes (1979 par Jean Paul II).
Qu’est ce que l’écocentrisme ?
Écocentrisme :
- Nuance entre l’anthropocentrisme et le biocentrisme.
- Met l’accent sur l’interconnexion des formes de vie au sein d’un tout complexe et harmonieux.
- L’écologie profonde : postule que les espèces et leurs habitats, en plus de leur valeur pour l’homme et de leur valeur en tant qu’éléments essentiels d’un tout, ont une valeur intrinsèque.
○ Les communautés, les écosystèmes doivent être protégées dans leur intégrité.
- Représentant : Aldo Leopold.
○ Influence le développement de l’éthique environnementale moderne et le mouvement pour la protection des espaces naturels.
○ Considéré comme l’un des pères de la gestion de la protection de l’environnement aux USA.
Comment est la structuration ddes pensées des années 1960 sur l’environnement ?
Structuration des pensées des années 1960 sur l’environnement.
- Une pensée éclatée, et le fruit de penseurs isolés les uns des autres.
Quand l’économie de l’environnement se structure comme un sous champ académique ?
L’économie de l’environnement se structure comme un sous champ académique (début 1960).
- Distincte de l’économie de l’agriculture et de l’étude des ressources naturelles.
Qu’est ce qui est un exemple d’un début de prise en compte des limites de la biosphère chez les économistes ?
Exemple : Kennet E. Boulding et le vaisseau spatial terre.
- Analogie entre terre et vaisseau : aux ressources (réservoir) et déversoirs limités.
- Ouvrage : l’économie du vaisseau spatial Terre (1966).
- Oppose :
○ l’économie de Cow-Boy : où la maximisation de la consommation repose sur la prédation et le pillage des ressources naturelles.
○ l’économie du cosmonaute : la terre y est un réservoir limité pour puiser pour déverser les polluants.
- Celui qui croit en une croissance infini dans un monde fini : soit un fou, soit un économiste.
- Précurseur du courant de l’économie écologique.
Comment est l’économie de l’environnement chez les néoclassiques dans les années 1960 ?
l’économie de l’environnement chez les néoclassiques.
- Contribue à formuler les problèmes environnementaux.
○ Comme des problèmes économiques.
○ Qui appellent donc des réponses économiques (taxes, marchés de droits de propriété, etc.).
Quelles furent les premières lois promulguées sur l’environnement ?
Les lois sur l’environnement.
- Promulgation des premières lois environnementales.
○ 1964 : loi sur l’eau en France.
- Objectif : lutter contre la pollution des eaux, et assurer l’alimentation en eau potable des populations.
□ Tout en fournissant à l’agriculture et à l’industrie ce dont ils ont besoin.
- Intervient sur l’ensemble des ressources en eau, sauf l’eau minérale.
- Création de six circonscription administratives.
□ Associés aux grands bassins hydrographiques.
□ Gérée par un organisme consultatif, comité de bassin, et un organisme exécutif : l’agence de l’eau.
○ 1969 : le National Environmental Policy Act.
- 1ère grande loi de protection de l’environnement aux USA.
Quelle ONG voit le jour en suisse en 1961 ?
À l’échelle internationale, la constitution d’ONG environnementales.
- 1961 : création du WWF en Suisse, aux USA et en Grande-Bretagne.
○ Suisse : siège international.
○ Organisation non gouvernementale de protection de la nature et de l’environnement.
- Objectif : stopper la dégradation de l’environnement.
□ Construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.
Résumé des années 1960 sur la protection de l’environnement ?
Fin des années 60 : pas significatifs pour la protection de l’environnement.
- Suède : origine de l’initiative pour la mise en place d’une conférence mondiale des Nations Unies sur l’environnement.
○ Sensibiliser et définir les problèmes environnementaux.
- 1968 : l’Assemblée générale des Nations Unies : adopte la résolution 2398.
○ Prévoit la convocation d’une conférence mondiale sur le milieu environnemental.
○ Période de travaux préparatoire réalisée par les gouvernements, les organisation internationale et les ONG.
- Ces initiatives mèneront aux différents sommets de la Terre.
Quel questionnement voit le jour dans les années 1970 ?
Début de l’interrogation sur la capacité de la biosphère à fournir les ressources nécessaires à la poursuite de la croissance économique.
Manuels de ces années : début de l’environnement comme véritable sous discipline de l’économie.
Quelques dates nationales et internationales attestant de la montée de la prise en compte de l’environnement dans les années 1970 ?
22 avril 1970 : 1er “Jour de la terre” aux USA qui rassemble 20 millions de personnes.
1970 : création de l’environmental protection agency (EPA) : Sous Nixon, agence fédérale type ministère environnement.
1970 : Clean Air Act aux US : toujours en vigueur.
- Réglementation en matière de protection de l’air, diminution du “smog” et de la pollution de l’air en général.
1971 : Création d’un ministère de l’environnement en France, sous Pompidou.
1971 : création de Green Peace.
Qu’est ce que le club de Rome ?
Le club de Rome :
- 1968.
- Association internationale regroupant des chercheurs, humanistes, économistes, politiques de 53 pays.
- Étudie des problématiques transversales et pluridisciplinaires.
- 1ère fois : proposition d’une approche globale qui tente d’interroger les capacités de l’environnement à absorber les activités humaines.
Qu’est ce que la Halte à la croissance ou rapport Meadows ?
Halte à la croissance ou rapport Meadows : 1972.
- Rapport demandé à une équipe du MIT par le Club de Rome.
- Repose sur une simulation informatique (modèle World 3).
○ Conclu à chaque fois : effondrement du système mondial.
- Des phénomènes qui se renforcent et font apparaitre des cercles vicieux.
- Pas d’effondrement si abandon de la recherche d’une croissance exponentielle sans limites de la production.
○ Simule des interactions entre population, croissance industrielle, production de nourriture et limites des écosystèmes terrestres, dans un monde fini.
- Monde = ensemble global dont les parties sont interdépendantes.
○ Cinq paramètres interagissant entre-elles :
- Système alimentaire (agriculture, agro-alimentaire).
- Système industriel.
- Système démographique.
- Système de ressources non renouvelables.
- Système de pollution.
- Pose la question des limites matérielles de l’environnement mondial et des conséquences de l’exploitation irraisonnée des ressources et de la pollution.
○ 1ère étude importante sur ces dangers écologiques de la croissance économique et démographique.
- Les critiques :
○ Imprécision des dates d’effondrement.
○ Pollution comme variable unique.
○ Réserves en ressources naturelles sous estimées.
○ Sur les conclusions (croissance zéro) et les proposition (société technocratique).
○ Mais à permis d’engager le débat.
Que sont les sommets de la terre ?
Les Sommets de la Terre :
- 1972 : Rencontre tous les 10 ans, entre dirigeants mondiaux.
- But : définir les moyens de stimuler le développement soutenable au niveau mondial.