Ecologie Flashcards

1
Q

Qu’est ce que la pandémie mondiale à permis de révélée ?

A

Pandémie mondiale : crise globale.
* Sanitaire, économique et financier, sociaux, écologiques.
* Nécessité d’un dialogique entre sciences sociales et naturelles.

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2
Q

Quelle est la définition de la Biosphère ?

A

Ensemble des écosystème de la planète, comprenant tous les êtres vivants et leurs milieux.

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3
Q

Quelle est la définition de l’écologie ?

A

Étude des milieux où vivent les êtres vivants ainsi que des rapports de ces êtres entre eux et avec le milieu.

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4
Q

Quelle est la définition de l’économie de l’environnement ?

A

Étude des divers outils selon lesquels les pollutions, les rejets, émissions, nuisances, engendrés par l’activité économique, peuvent être atténués et gérés de manière efficiente.

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5
Q

Quelle est la définition de l’écosystème ?

A

Système formé par un environnement (biotope) et par l’ensemble des espèces (biocénose) qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent.

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6
Q

Quelle est la définition de l’environnement ?

A
  • Ensemble des éléments physiques, chimiques ou biologiques qui entourent un être humain, un animal ou un végétal.
  • Dimension d’extériorité : l’être humain = agent extérieur.
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7
Q

Quelle est la définition de la nature ?

A

Ce qui dans l’univers, se produit spontanément, sans intervention de l’Homme.

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8
Q

Quelques données introductives sur l’urgence climatiques ?

A

L’urgence climatique : quelques données introductives.
- l’évolution de la température annuelle : positif depuis les années 70-80.
- Niveau des mers : hausse à 0,4mm/an de 93 à 2010.
- Gaz à effet de serre : une hausse notable depuis 50.
- Perte de la biodiversité :
○ Depuis 90 : 50% de forêts et récif coralliens en moins.
○ 65% des terres forestières = dégradées.
○ Plastique dans l’océan : 10% de ceux produits.
○ Espèces menacées d’extinction : 30k à court terme.

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9
Q

Qu’est ce que le GIEC ?

A

Le GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
- Crée : 1988.
○ Par l’OMM : Organisation Météorologique Mondiale et l’PNUE : Programme pour l’Environnement des Nations Unies.
- Fournis des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économique sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.
- Rapport de trois groupes :
1. Changements climatiques : les éléments scientifiques.
- Articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture.
2. Changements climatiques : impacts, adaptation et vulnérabilité.
- Impacts au niveau mondial et régional, préconise des mesures d’adaptation suivant la vulnérabilité des pays.
3. Atténuation des changements climatiques :
Mesures techniques, économiques et politiques pour limiter les émission de gaz à effet de serre.

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10
Q

Quels sont les trois groupes au sein du GIEC ?

A
  1. Changements climatiques : les éléments scientifiques.
    - Articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture.
    2. Changements climatiques : impacts, adaptation et vulnérabilité.
    - Impacts au niveau mondial et régional, préconise des mesures d’adaptation suivant la vulnérabilité des pays.
    3. Atténuation des changements climatiques :
    Mesures techniques, économiques et politiques pour limiter les émission de gaz à effet de serre.
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11
Q

Que sont les événements climatiques extrêmes ?

A

Les événements climatiques extrêmes.
- GIEC : si persiste un certain temps, avec une moyenne élevée vis-à-vis des références rare.
- 62 millions de personnes impactées.
- Une hausse des inondations : 43% des catastrophes naturelles de 95 à 2015.
- Une réduction des ressources naturelles : exemple : eaux renouvelables.
○ 2/3 pop mondiale : pénurie d’eau 1 mois.
○ 40% de la pop : pénurie d’ici 2050.

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12
Q

Quelles sont les conséquences de la perte de la biodiversité ?

A

Les conséquences de la perte de la biodiversité.
- Perte d’air pur, d’eau douce, sol de bonne qualité et de la pollinisation des cultures.
- La biodiversité permet la lutte contre le changement climatique, à s’y adapter, et réduit l’impact des risques naturels.

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13
Q

Quelles sont les causes principales de la dégradation environnementale ?

A

La dégradation environnementales : des causes principalement anthropiques.
- L’humanité -> force géologique : entrée dans l’ère de l’anthropocène.
- L’ère industrielle et consommation massive d’énergie fossiles : gaz à effet de serre +40% supérieur à avant.
- Contribue au réchauffement climatique et au risque d’irréversibilité des changements

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14
Q

Quelles sont les principales causes anthropiques de la dégradation environnementale ?

A

Les principales causes anthropiques.
- La croissance démographique et l’évolution de la consommation.
○ Depuis 1970 : de 3,7 milliard à 7,6.
- L’urbanisation galopante.
○ Villes = 70% des émissions de dioxyde de carbone.
○ 54% de la population = en ville.
- Les activités industrielles et agricoles.
○ 80% des eaux usées générées par la société (industrie, consommation domestique) retournent dans l’environnement sans traitement ni réutilisées.

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15
Q

Pourquoi ne faut-il pas sombrer dans le fatalisme ?

A

De meilleures conditions de vie : éducation, santé, nombre.
Des réformes et changements possibles dans tous les domaines.
- Une coopération internationale utile, mets en avant les sujets environnementaux : les COP.
- Sortie du charbon anticipée par de nombreux pays.
- US revenus dans l’accord de Paris sur le climat.
Les consommateurs préfèrent les poules élevées en plein air : baisse de la production de poule en cage.

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16
Q

Comment est la nature au XVIIIe ?

A

XVIIIème : la nature commence à être maitriser grâce au progrès technique.

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17
Q

Comment est vue la nature par les classiques ? et par les physiocrates ?

A

La nature comme ensemble de ressources à valoriser vue comme :
* Source de richesse : physiocrate.
* Un magasin : classiques.

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18
Q

Que voit apparaitre le XVIIe ?

A

XVIIe : apparition de la modernité et du projet cartésien de maîtrise de la nature.
- Projet fondamental dans la compréhension du problème écologique.

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19
Q

Qu’est ce qui émerge au XVIIIe ?

A

XVIIIe : émergence de la notion de progrès.
- Les progrès sociaux et politiques grâce aux progrès des sciences et techniques.
- Siècle des Lumières, et apparition des manufactures et du mot “technique”.
○ Rationalité, modernité, libéralismes politique et économique.

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20
Q

Quel est le contexte à la fin du XVIIIe ?

A

Fin du siècle : révolution industrielle en Angleterre (1ère).
- Évolution des conditions matérielles et idéologique en faveur du changement de rapport entre l’homme et la nature.
- Changement de la conception du travail technique, matériel : devient une valeur.
○ N’est plus dégradant (désormais la paresse l’est).

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21
Q

Comment une économie s’enrichit pour les physiocrates ?

A

Pour eux : une économie s’enrichit grâce à l’agriculture.
Pensée de la 2e moitié du XVIIIe.

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22
Q

Que va apporté François Quesnay aux physiocrates ?

A

Auteur majeur : François Quesnay.
- Construction du Tableau économique (1758).
- Représentation du système économique comme un tout cohérent et ordonné, comme un ensemble de parties reliées entre elles.
○ Richesse finale : richesses issues des terres.
- l’impératif de l’économie : la reconstitution des “avances agricoles”.

Mise en valeur des ressources naturelles : l’agriculture comme seule créatrice de richesses.

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23
Q

La pensée des physiocrates est fondée sur quoi ?

A

Une société régie par un ordre providentiel et essentiel, voulu par Dieu pour le bonheur des hommes, un ordre qui doit s’imposer à la sagesse des gouvernements.
- Ordre naturel : contient les lois fondamentales et immuables de toute société.
- Légitime la propriété privée de la terre.
- Un despotisme légal : le souverain se doit d’appliquer la loi de la nature.
X intervention, veille au respect de la loi de la nature.

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24
Q

Pour les physiocrates, qu’est ce qui permet l’obtention d’un produit net ?

A

La nature comme seule créatrice de richesses.
- Aidée de l’activité humaine et de l’application du droit naturel fondamental de la propriété privée.
- Seule l’agriculture donne un produit net : la terre restitue plus de valeur qu’elle n’en a reçue.

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25
Q

Comment est la nation pour les physiocrates ?

A

La nation : trois classes de citoyens :
- Classe productive, propriétaire, stérile.
○ Productive = agriculteurs.
§ Produit net : rente aux propriétaires, reste aux stériles (industrie, marchands).

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26
Q

Comment est l’humanité pour les physiocrates ?

A

En résumé : “pour les physiocrates, l’humanité subit la nature. Le seul moyen de prospérer est donc d’en respecter les contraintes et le devoir de l’économiste consiste à en révéler les lois”.

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27
Q

Le rôle de l’économiste chez les physiocrates permet de justifier quoi ?

A

Révéler les lois de la nature : justification de :
- La propriété privée, un état minimum et un ordre naturel d’origine divine.
○ Favorable aux plus puissants.

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28
Q

Quelle est la vision des physiocrates ?

A

Ne s’intéresse pas à la question de l’épuisement des ressources naturelles.
- Mais à celle de leur insuffisance face à l’augmentation de la population.
○ Vision utilitariste.

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29
Q

Qui succède aux physiocrates ?

A

les classiques

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30
Q

Quel est le contexte des classiques comparé aux physiocrates ?

A

Une place prépondérante de la nature : mais un contexte différent.
- XIXe : début de la révolution industrielle.
- Trouver les moyens de ne plus subir la nature : cherche à la transformer.

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31
Q

Comment est la valeur de la nature chez les classiques ?

A

Les ressources naturelles : une valeur d’usage.
- Mais incommensurable ou sans fonction.
Une valeur d’échange mesurables mais nulle pour les ressources naturelles.
- Considérées comme non rares et ne sont pas produites.
N’a pas de valeur en soir, l’acquiert uniquement via le travail humain et sa commercialisation.

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32
Q

Comment est le rapport à la nature du penseur classique Adam Smith ?

A

Ne pose pas la question de l’impact du prélèvement humain sur la nature.
- La question de la valeur au centre de ses préoccupations.
Le travail comme mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise.
L’eau, L’air n’ont pas de valeur : X résultat d’un travail, X objet d’un échange.

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33
Q

Comment est le rapport à la nature du penseur classique Say ?

A

Ne pose pas la question de l’épuisement des ressources.
- Supposées inépuisable car faciles d’accès et gratuites.
Celles qui le préoccupent : celles qui doivent être transformées par le travail des ouvriers et le capital des entrepreneurs.

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34
Q

Comment est le rapport à la nature du penseur classique Malthus ?

A

Le principe de population de Malthus : Essai sur le principe de population (1798).
- Nécessité d’adapter la société aux limites physiques de la nature.
○ Le niveau de population ne doit pas dépasser les capacités de la terre à assurer sa subsistance.
Les crises alimentaires comme régulation de la croissance démographique.
Préconise : freins préventifs (contrôle strict des naissances, suppression des aides étatiques aux indigents).

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35
Q

Que va faire le progrès technique à la théorie de Malthus ?

A

Le progrès technique : accroit massivement la production.
- Donne tort à Malthus.
Ricardo : persuadé des limites de la croissance, garde l’échec en tête dans l’élaboration de sa propre théorie.

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36
Q

Quels sont les deux théories de Ricardo liées à la nature ?

A

L’Etat stationnaire et loi des rendements décroissants.

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37
Q

Qu’est ce que l’Etat stationnaire de Ricardo ?

A

Principes de l’économie politique et de l’impôt (1817).
- L’évolution économique : conduit à une réduction des profits capitalistes.
○ Loi naturelle.
○ Chute des profits -> ralentissement -> arrêt du processus d’accumulation.

Le revenu national : profits du capital, salaires du travail, rentes des propriétaires terriens.
- Le taux de profit : unique facteur de croissance.
- Menace : augmentation de la rente.
+ car rareté des terres due à l’exploitation ++.

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38
Q

Qu’est ce que la loi des rendements décroissant de Ricardo ?

A

La loi des rendements décroissants.
- Une évolution vers une baisse des taux de profits : par deux évolutions défavorables.
1. Hausse de la rente : rentabilité ++ de devenir propriétaire terrien face à leur rareté.
- Conséquence : baisse du profit du capital dans le revenu national.
2. Augmentation du prix des denrées alimentaires : car rente ++.
- État stationnaire : moins de profit -> baisse de l’accumulation du capital -> réduction du développement industriel.
Il n’est plus rentable d’investir.

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39
Q

Comment repousser l’état stationnaire de Ricardo ?

A

Comment repousser l’état stationnaire.
- Un état inévitable.
1. Le commerce international.
- Via la libéralisation des importations de blé.
§ Empêche l’augmentation de la rente et des salaire : évite la baisse des taux de profits.
- En faveur de la suppression des droits de douane.
Le progrès techniques : le machinisme, les découvertes agronomiques améliorant l’agriculture.

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40
Q

Quelles critiques et limites de l’état stationnaire de Ricardo ?

A

Critiques et limites de l’état stationnaire de Ricardo.
- Ignore qu’une partie des revenus peuvent être épargnés.
- Nie le fait que les débouchés extérieurs puissent jouer un rôle essentiel à la croissance industrielle (affirmation de Smith).
- Vu comme utile mais pas nécessaire.
- Avantageux que s’il permet d’obtenir avec la même quantité de travail national, une plus grande quantité de marchandise.
- Voit l’exportation de capitaux comme nuisible.
§ Car diminue les possibilités d’employer de la main d’œuvre.

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41
Q

Que peut-on conclure des théorie de Malthus et Ricardo ?

A

Conclusion.
La question de la croissance démographique et de l’insuffisance des ressources naturelles (Ricardo et Malthus).
- Pose le problème de la disparition des opportunités d’investissement.
- Conduit à l’état stationnaire.
- Mais non celle de l’exploitation des ressources naturelles.
- Ricardo seulement.

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42
Q

Quelle théorie des classiques est reprise par Marx, que considère t’il ?

A

Reprend la théorie de la valeur-travail des classiques, mais considère que le capitalisme n’est pas éternel.
- Livre 1 du Capital : développe sa conception de la valeur-travail.
- Existence de richesses naturelles brutes mais c’est aux hommes de la valoriser par le travail.
- La nature en elle-même n’est pas source de richesse.
§ c’est une donnée, n’est pas une catégorie économique.
§ Catégorie économique : si fécondé par le travail de l’homme.
- Exemple d’une chute d’eau : valeur énergétique par l’homme.

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43
Q

Comment est le rapport entre le capitalisme et la nature pour Marx ?

A

Rapport d’exploitation et de domination entre nature et capitalistes.
- Comme capitalistes et prolétaires.
Le capitalisme épuise “en même temps les deux sources d’où jaillit toute richesse : la terre et le travailleur”.

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44
Q

Quelle critique de la théorie de Marx ?

A

Cependant : il ignore/minimise l’impact des activités humaines sur les ressources naturelles.
Partage avec les classiques la croyance en un progrès technique salvateur.
- La nature doit être domestiquées, domptée grâce aux nouvelles techniques et à la science.
- L’homme est maître de la nature.

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45
Q

Pour Marx, quelle serait la cause de la chute du capitalisme ?

A

La chute du capitalisme : X épuisement des ressources, mais via la baisse tendancielle du taux de profit.
- Les sciences, industries et techniques fondées sur une organisation sociale et politique communiste : dépassement des limites de la nature.
- Le communisme : un monde dans lequel l’abondance des biens sera la règle.

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46
Q

Quelle conclusion des rapports des penseurs classiques avec la nature ?

A

Pour les classiques : la valeur de la nature = par le travail humain et sa commercialisation.
- Mais une crainte de la fin de la croissance faute de ressource.
L’hypothèse de rareté des classiques :
- X épuisement des ressources naturelles et matières premières.
- Pas de souci écologiste de préservations des ressources : sont pensées infinies.
- Sur la nécessité et l’obligation de les transformer par le travail (souvent pénible).
- La nature comme réservoir infini de ressources.
- Mais mère avare : ne les livres que par le travail.

Paradoxalement : ils accordent un rôle privilégié aux ressources naturelles marchandes (terre).
- Cad : dotée d’une valeur d’échange dans leur théorie de la production.
- Tout en étant à l’origine de l’exclusion du champ de l’analyse économique des ressources naturelles non marchandes.
Cad : libres car suffisamment abondantes.

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47
Q

Que va permettre Thomas More ?

A

Précurseurs des contestataires.

Contre les enclosures et la propriété privée.
- Les inégalités : de l’appropriation des terres à des fins commerciales.
- Dénonce les politiques d’enclosures.
- La nature n’est pas avare, c’est l’organisation sociale qui en crée artificiellement la rareté.
- Remet en cause la propriété privée et prône l’abolition des privilèges.
- Dans l’Utopie :
- Décrit : “mode d’organisation économique reposant sur la propriété collective des ressources et où l’Etat est le grand organisateur de l’économie”.
§ Aucune dispense de travail selon la catégorie sociale.
□ + de travailleurs, réduction du temps de travail (6h).
- Le travail de tous et une organisation sociale plus juste : règne de l’abondance de bien et la monnaie n’aurait plus d’utilité.

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48
Q

De quoi parle Thomas More dans l’utopie ?

A
  • Dans l’Utopie :
    - Décrit : “mode d’organisation économique reposant sur la propriété collective des ressources et où l’Etat est le grand organisateur de l’économie”.
    § Aucune dispense de travail selon la catégorie sociale.
    □ + de travailleurs, réduction du temps de travail (6h).
    - Le travail de tous et une organisation sociale plus juste : règne de l’abondance de bien et la monnaie n’aurait plus d’utilité.
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49
Q

Quelle question John Stuart Mill se pose ? et fait de lui un contestataire ?

A

S’intéresse aux effets dévastateurs du progrès technique.
- S’interroge sur les effets de la croissance.
- Les progrès économiques : n’aurait pas améliorer significativement les conditions de vie des classes laborieuses.

Se demande si l’accroissement de la production n’aurait pas atteint ses limites : en appel à un état stationnaire.
- Dans ses Principes d’économie politique (1848).
- Une prédiction inaudible : inadaptées aux conditions de vie et de la travail du XIXe.
- Une intuition féconde qui va inspirer plusieurs économistes contemporains.
§ Sur le rôle de la consommation dans la société ou encore sur la place de l’économie dans la nature.

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50
Q

Comment est la notion d’environnement au XIXe ?

A

Une notion d’environnement pas encore constituée : plusieurs définitions et un lexique non stabilisé :
- Un ensemble de ressources naturelles ou un paysage.
- Un milieu ou un climat.
- Un habitat ou un territoire à maîtriser.

L’environnement est le point d’appui d’une diversité de rationalités et d’imaginaires, de dispositifs matériels ou de sensibilités, de pratiques sociales et d’identités, qui forment des assemblages instables et toujours recomposés.

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51
Q

Comment est le projet de maitrise de la nature au XIXe?

A

Radicalisation et concrétisation du projet de maîtrise de la nature au XIXe.
- Puis remis de plus en plus en question.

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52
Q

Quelle révolution au XIXe, que permet-elle ?

A

XIXe : révolution industrielle.
- Transformations économiques et sociales très importantes.
- 1850 - 1880 : apparition d’un système industriel organisé.
- Au sein d’une économie de marché.
- Progrès industriels, développement du commerce et de la consommation.
- En première ligne : l’industrie textile.
- Perfectionnement des techniques commerciales.

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53
Q

Quel nouvel essor voit le jour au XIXe ? quelles conséquences ?

A

Nouvel essor de la gastronomie : grâce au chemin de fer et le bateau à vapeur.
- Import de nourriture, arrivé de produit à Paris.
- Explosion de la consommation -> développement de la misère.
- Rapport Villermé (1840) : taux de mortalité des enfants : 300%.
§ Nombreuses épidémies et maladies.
- Réaction ouvrière s’organise progressivement à partir de 1850.
- Arme : la grève légalisée en France en 1864.

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54
Q

Comment est le nombre d’habitants urbains au XIXe?

A

Explosion du nombre d’habitants urbains.
- Londres double sa population, Paris 3 millions.
- Milieu XIXe : aménagement urbain et hygiénisme.
- Établissement de règles de salubrité publique et constructions d’infrastructures nécessaires.
§ Ex : canalisations d’eau potable et les égouts.

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55
Q

Que fait Ernst Haeckel au XIXe ?

A

Ernst Haeckel : biologiste allemand.
- Définis l’écologie : dans Morphologie générale des organismes (1866).
- Comme la science qui étudie les interactions entre les organismes, les communautés biotiques et leur environnement.

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56
Q

Que permet le contexte du XIXe ?

A

Dans ce contexte :
- Début des évolutions des réflexions des économistes.
- Prise de conscience de la finitude des ressources.
- Les pollutions industrielles s’intensifient.

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57
Q

Qu’est ce qui pousse les économistes néoclassiques à redéfinir le bien en tant qu’entité de consommation ?

A

Les progrès d’urbanisme (éclairage public, développement des moyens de transports, etc.), et l’apparition de nouveaux biens (services) de consommation (cinéma, éclairage public, etc.).
- Conduisent les économistes néoclassiques à redéfinir le bien en tant qu’entité de consommation.

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58
Q

Quel est le concept central chez les néoclassiques ?

A

L.Walras : définit la rareté :
- “une chose est rare en économie politique, dès qu’elle est utile et limitée en quantité”.
- Les conséquences de cette définition :
- Les choses limitées en quantités sont appropriables.
§ Celles illimitées ne le sont pas (eau, air) car insaisissables.
- Si les choses limitées en quantités sont appropriables, elles sont échangeables.
§ Le problème de rareté est dépassé par l’échange.

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59
Q

Qu’introduit la révolution marginaliste au XIXe ?

A

La révolution marginaliste.
- Introduit le concept d’utilité marginale décroissante des biens.
- Définition : Si l’on est rationnel et que l’on consomme plusieurs fois un même bien ou des quantités successives d’un même bien, alors chaque quantité supplémentaire a une utilité inférieur à la quantité précédente.
- Conséquence sur la prise en compte de la nature dans le cadre économique standard :
§ Perte de la matérialité des ressources naturelles.
□ La valeur = utilité marginale traduite ou mesurée par les prix.
® Fonction des besoins de chaque individu, de la demande des consommateurs.
§ Fondement matériel de la production est occulté : son utilité = sa valeur.

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60
Q

Qu’est ce qui mets fin au XIXe à la question de la finitude de la planète ?

A

La non spécificité des biens naturels.

Walras, Menger et Jevons prennent en compte la terre dans leur fonction de production.
- Mais sans spécificité.
Travaux ultérieurs : facteurs de production = travail et capital.
- Facteurs naturels et la terre = capital : donc susceptible d’être reproduit.
- Ces deux facteurs : substituables.
- Travail -> capital (hommes -> machines).

Fin de la question de la finitude de la planète.
- “la fertilité peut se construire, se fabriquer”.
La croissance devient illimitée.

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61
Q

Comment sont les biens non produits pour la théorie néoclassiques ?

A

les biens produits sont hors analyses.
La théorie néoclassique ne s’intéresse qu’aux biens marchands.
- Retire les éléments naturels et libres d’accès.
- Déchet aussi : s’en débarrasser gratuitement.

Les choses utiles en quantités limitées sont produites industriellement et multipliables.
Ne se préoccupe pas du reste.

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62
Q

Comment est qualifié le temps pour les néoclassiques ?

A

Influencé par la physique et la mécanique newtonienne.
- L’économie comme un système et non comme un processus historique.
- Le temps comme une pendule : A -> B -> A (sans conséquence).
- Ex : une économie en crise -> retour antérieur sans conséquence.
§ Sauf qu’une crise : affectent profondément les société et détruisent une partie du stock d’infrastructures, d’équipements accumulés antérieurement.
□ Seuil critique dans l’environnement : disparition espèces végétales et animales irréversibles.

La non intégration du temps historique et des effets de seuil constitue probablement l’une des plus grandes failles de la théorie néoclassique pour aborder les questions environnementales.

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63
Q

Quelle est l’une des lpus grandes failles de la théorie néoclassique pour aborder les questions environnementales ?

A

La non intégration du temps historique et des effets de seuil constitue probablement l’une des plus grandes failles de la théorie néoclassique pour aborder les questions environnementales.

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64
Q

Quand débute l’action internationale ?

A

XXe : Début de l’action internationale multilatéral dans de nombreux domaines.
- Commerce, paix, environnement.
- Le multilatéralisme se structure.

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65
Q

Quand l’écologie devient-elle un sujet international ?

A

XXe : L’écologie et l’environnement comme sujet international.
- Fruit d’un processus : crises, conflits, acteurs relais, chiffres, canaux de communication.
- Deviens un “sujet en soi”.
- Permet des politiques environnementales nationales, des cadres d’actions (+/- contraignants), des dispositifs, des programmes de financements, etc.
- Cadres : résolutions, traités, conventions, avis.
- Les déclaration multilatérales sont décidées par les Etats et les organisations internationales.

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66
Q

Quand sont adoptées les premières mesures pour la sauvegarde de la nature ?

A

Début XXe : adoption de mesures pour la sauvegarde de la nature.
- 19 mars 1902 : première convention internationale de protection des espèces sauvages (Paris).
- Convention relative à la protection des oiseaux utiles à l’agriculture (adopté : 9 pays).
§ Mais répond à des besoins immédiats : aspect utilitaire des espèces.
- 1909 : Traité sur les eaux limitrophes (Washington).
- 1923 : premier Congrès internationale de protection de la nature (Paris).
- Et 8 novembre 1933 : Convention relative à la conservation de la faune et de la flore à l’état naturel en Afrique (Londres).
§ Les deux : abordent les notions d’espèces menacées d’extinction, de réserves naturelles intégrales et de parcs nationaux.
- 1940 : Convention sur la protection de la flore, de la faune et des beautés panoramiques naturelles des pays de l’Amérique (Washington).

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67
Q

Quelle va être la conséquence de la crise de 1929 et des GM?

A

Cependant : la crise de 1929 et les guerres mondiales : éclipseront le débat (commençait à être légitimé).

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68
Q

Qu’est ce que le mouvement conservationniste ?

A

Le mouvement conservationniste (1890-1920).
- Avec la fin de la conquête de l’Ouest.
- Autour de Pinchot.
- Cherche à promouvoir l’usage raisonné et la gestion scientifique des immenses ressources de l’Ouest Américain.
- But : atteindre la production maximum soutenable.
§ Doit satisfaire le monde actuel et les besoins et aspirations des générations futures.
- Vision utilitariste et instrumentale de la nature.
- Va progressivement s’imposer dans les institutions internationales.

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69
Q

Qu’est ce que le mouvement préservationniste ?

A

Le mouvement préservationniste.
- Autour de J. Muir.
- Vision : la nature peut être préservée pour elle-même, dans une optique esthétique et morale.

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70
Q

Quels sont les deux mouvement qui vont débattre aux USA au XXe ?

A

Conservationnistes vs préservationnistes

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71
Q

Que va faire Théodore Roosevelt en 1909 ? quelles seront les effets ?

A

1909 : déclaration de Théodore Roosevelt devant le Sénat.
- Sympathisant du conservationnisme : pose la question de la poursuite du développement à long terme.
- Deux ordres d’arguments en réponse :
1. À la suite de Gifford Pinchot : conservationnistes.
- Exploitation raisonnable de l’environnement, avec constitution de réserves naturelles pour permettre à terme de produire davantage.
2. À la suite de John Muir : préservationnistes.
- S’indigne de la vision de la nature comme simple réservoir de ressource.
- Mise en avant d’une vision de la nature “sauvage”.
□ Dans laquelle le pionnier peut venir se ressourcer et se régénérer.
- Débats jusqu’à la 1ère GM.
○ Notamment au sein des commissions nationales pour le développement durable.
○ La commission canadienne recommandais :
- La réduction des gaspillages dans les activités d’extraction, de transformation et de consommation des ressources non renouvelables.
- Le recyclage systèmatique de tous les sous-produits industriels connus.
- La gestion raisonnée des ressources renouvelables et la protection des espèces animales.

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72
Q

Dans les débats jusqu’à la 1ère GM, que recommendais la commission canadienne ?

A

Débats jusqu’à la 1ère GM.
○ Notamment au sein des commissions nationales pour le développement durable.
○ La commission canadienne recommandais :
- La réduction des gaspillages dans les activités d’extraction, de transformation et de consommation des ressources non renouvelables.
- Le recyclage systèmatique de tous les sous-produits industriels connus.
- La gestion raisonnée des ressources renouvelables et la protection des espèces animales.

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73
Q

Après l’éclipse du aux GM, quand les mesures environnementales referont l’objet de préoccupation politiques ? après le débat Conversationnistes vs préservationnistes ?

A

Il faudra attendre le début des années 70 pour voir ces mesures faire à nouveau l’objet de préoccupations politiques.

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74
Q

Comment sont les débats en économie au XXe ?

A

Début et milieu XXe : autour de la prolongation du système de Walras.
○ Pareto et son optimum, Hayek, etc.
- Et de la pensée keynésienne.

Des réflexions s’amorcent à travers la théorie des externalités dans le cadre de l’économie du bien-être.

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75
Q

Qu’est ce que l’âge écologique de Daniel Worster ?

A

Entrée dans l’âge écologique : symptomatique d’une prise de conscience planétaire des conséquences désastreuse de certaines activités humaines sur l’environnement.
- Dans les années 1940-1950.
○ 16 juillet 1945 : explosion de la première bombe atomique dans le désert du Nouveau-Mexique.
- Aboutissement du projet Manhattan initié en 1942.
- Physicien : Jacob Robert Oppenheimer.
○ 6 et 9 août 1945 : Hiroshima et Nagasaki.
- Selon Hannah Arendt.

Première fois que plane la menace d’une catastrophe écologique globale.
- Par la contamination irréversible de l’atmosphère par les produits de la fission nucléaire.
- Études sur Hiroshima et Nagasaki :
○ Démontrent la durabilité de l’impact des bombes à fission et à fusion sur les populations humaines et sur les écosystèmes.
○ L’isotope du strontium : dommages génétiques irréparables.

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76
Q

Qu’est ce que la planète au pillage ?

A

Henry Fairfield Osborn (1948, naturaliste, USA).
- 1948 - immédiat après-guerre.
- Essai célèbre : La planète au pillage.
○ Bestseller.
○ Réquisitoire sans appel contre l’utilisation abusive de la planète terre qui est faite par l’humanité.
- Et qui menace cette dernière.
○ Première prise en compte de la dimension anthropique de la dégradation environnementale.

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77
Q

Comment est l’après 2nd GM ?

A

L’après 2nd GM : effort de reconstruction de l’Europe.
- Développement économique et industriel jamais atteint.
○ La science : force de production.

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78
Q

Que sont les trente glorieuses ? quels revers ?

A

Les “Trente Glorieuses” : 1945-1973.
- Augmentation des échanges et du commerce.
- Augmentation du niveau de vie d’une majorité de pays occidentaux.
○ Accroissement : moyens de transports, demande en énergie toujours plus forte.
Le revers de ce boom économique :
- Apparition d’une dégradation rapide de l’environnement (pollution : eau, sol, air).
○ Effet sur le climat global, couche d’ozone, fonte des glaciers, diminution biodiversité et des écosystèmes.
- Mais des propositions pour éviter les dégradations :
○ Des gouvernements, société civile, organisations internationales.
○ Dans les comportements quotidiens : tri, transport, consommation durable, etc.
○ Dans des conventions internationales négociées par les Etats.

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79
Q

Qu’est ce que L’almanach d’un comté des sables ?

A

Aldo Leopold (1887-1948, écologiste, USA).
- Consacre sa vie à la protection de la nature.
- 1949 : l’Almanach d’un comté des sables.
○ Pour la jeunesse américaine : “le bréviaire de la foi nouvelle dans l’équilibre de la vie”.
○ Ces réflexions : contribuent à la nécessité d’une prise en considération globale de la question de la protection de la nature.

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80
Q

Qu’est ce que la maladie de Minamata ?

A

La maladie de Minamata.
- 1956 : intoxication au mercure (chats -> pêcheurs).
- 2 265 victimes officielles - 1 784 morts.
- Conséquence de la pollution de la mer de 1932 à 1968 par les usines chimiques de Shin Nippon Chisso.
○ Longue procédure -> indemnisation.
- Déversais des sels de mercures (inoffensifs).
○ Mais sous l’influence de micro-organismes -> Méthyl Mercure.
- Qui se concentrait le long de la chaîne alimentaire.
- Mets en lumières des notions telles que :
○ Effets de synergie, de seuils, capacité de charge, de bioaccumulation, etc.
- 29 juillet 1997 : gouverneur de la préfecture de Kumamoto.
○ Déclaration que le niveau de mercure prélevé était sans danger pour la santé.
○ Suppression du filet : empêchais les poissons de gagnés la mer (23 ans).

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81
Q

Quelles sont les deux organisations internationales créées dans les années 1940-50 ?

A

Dans les années 1940-1950 : création de deux organisations internationales :
- L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
L’IUCN.

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82
Q

Qu’est ce que l’OMM ?

A

L’OMM.
- Établi à Genève, 188 membres.
- Porte parole scientifique autorisé du système des Nations Unies (atmosphère et climat).
- 1947 : La Convention météorologique mondiale.
○ Acte constitutif de l’OMM.
○ À Washington, par la douzième Conférence des directeurs de l’Organisation Météorologique Internationale (OMI - 1873).
○ Entrée en vigueur en 1950.
- 1951 : OMI -> OMM.
- Accord conclut lui conférant la qualité d’institution spécialisée des Nations Unies.
- Misson :
○ Faciliter la coopération mondiale en matière d’observation et de services météorologiques.
○ Favoriser les applications de la météorologie à l’aviation, à la navigation maritime, aux secteurs de l’eau et de l’agriculture.
○ Encourager la recherche et la formation météorologique.

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83
Q

Qu’est ce que l’IUCN ?

A

L’IUCN.
- 1948 : création de l’Union Internationale pour la Protection de la Nature (UIPN).
○ Engagement des Etats pour la protection de l’environnement.
- 1956 : Renommée UICN (Union Internationale pour la Conversation de la Nature).
- Réunit : Etats, Agences gouvernementales, 1 100 ONG, 10 000 experts et scientifiques.
○ À aider plus de 75 pays à préparer et appliquer des stratégies en matière de conservation et de diversité biologique.
- Sa mission :
○ “influer sur les sociétés du monde entier, les encourager et les aider à conserver l’intégrité et la diversité de la nature et à veiller à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable.”
○ Mets à jour la liste rouge des espèces menacées.

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84
Q

Comment est l’histoire environnementale dans les années 1960 ?

A

L’histoire environnementale se structure dans les années 1960, mais peine à émerger.

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85
Q

Quels sont les livres des années 60 qui structurent l’histoire environnementales ?

A

Rachel Carson (USA) en 1962, Printemps silencieux (Silent Spring).
Barry Commoner, The Closing Circle (1971).
Lovelock et l’hypothèse Gaïa (1969).

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86
Q

Qu’est ce que Rachel Carson (USA) en 1962, Printemps silencieux (Silent Spring) ?

A

Rachel Carson (USA) en 1962, Printemps silencieux (Silent Spring).
- Livre sur les risques liés à l’industrie chimique.
○ Montre l’impact des molécules de synthèses (pesticides) sur les espèces.
○ Invente la notion de “biocide”.
- Effet des pesticides sur la nature.
- Le mot environnement n’existait pas dans le vocabulaire des politiques publiques.
- Ouvrage de référence pour ceux voulant remettre en question le progrès scientifique et ses atteintes sur l’environnement.
○ Bestseller pendant 31 semaines (USA).
- Précurseure des travaux sur la biodiversité.
○ Considérée comme à l’origine des mouvements écologistes modernes.

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87
Q

Qu’est ce que Barry Commoner, The Closing Circle (1971) ?

A

Barry Commoner, The Closing Circle (1971).
- Établi ses quatre lois de l’écologie :
1. Chaque chose est connectée aux autres. Il y a une seule écosphère pour tous les organismes vivants et ce qui affecte l’un affecte tous les autres.
2. Chaque chose va quelques part. il n’y a pas de déchets dans la nature, et il n’y a pas un ailleurs où l’on puisse jeter les choses.
3. La nature sait. Le genre humain a développé la technologie pour améliorer la nature, mais un tel changement tend à être nocif pour le système.
4. Un repas gratuit, cela n’existe pas. Dans la nature, chaque côté de l’équation doit être en équilibre, pour chaque gain il y a un coût, et toutes les dettes seront payées.
Les mouvements écologistes commencent peu à peu à trouver plus d’écho auprès des populations, voire même auprès des politiques.

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88
Q

Qu’est ce que Lovelock et l’hypothèse Gaïa (1969) ?

A

Lovelock et l’hypothèse Gaïa (1969).
- Chercheur britannique.
- Les êtres vivants ont une influence sur la totalité de la planète sur laquelle ils se trouvent, et la terre, qu’il symbolise par Gaïa.
○ Gaïa : être vivant capable de s’auto-régulier afin de maintenir à sa surface les conditions les plus propices à la vie.
- La terre = système autosuffisant.
□ L’humain : un être parmi les autres formes de vie (animaux, végétaux, éléments naturels, etc.).

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89
Q

Que permettent les ouvrages des années 60 ?

A

Ces thèses basculent de l’anthropocentrisme au biocentrisme.
Le débat autour des politiques écologiques : structuré par la question de la valeur intrinsèque (indépendante de l’homme) des biens naturels.
Opposition entre les approches biocentrées (valeur intrinsèque) et celles anthropocentrées (pas de valeur intrinsèque).

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90
Q

Qu’est ce que l’anthropocentrisme ?

A

Anthropocentrisme :
- Seuls les êtres humaines sont dotés de rationalité morale.
- Valeurs anthropogéniques : générées par des êtres humains.
- La nature est au service de l’homme, qui doit la dominer afin d’en tirer le maximum.
○ La comprendre, pour l’exploiter sur le long terme.
- Se rapporte à : Sir Francis Bacon, Saint Simon, Descartes.

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91
Q

Qu’est ce que le biocentrisme ?

A

Biocentrisme :
- L’ensemble des êtres vivants dans la sphère des êtres méritant une considération morale directe.
- Les organismes vivants ont leur finalité, ils possèdent un bien qui leur est propre, l’accomplissement de leurs fonctions biologiques, qu’ils poursuivent par leur propre moyens.
- Se rapporte à : Saint François d’Assises.
○ Patron des écologistes (1979 par Jean Paul II).

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92
Q

Qu’est ce que l’écocentrisme ?

A

Écocentrisme :
- Nuance entre l’anthropocentrisme et le biocentrisme.
- Met l’accent sur l’interconnexion des formes de vie au sein d’un tout complexe et harmonieux.
- L’écologie profonde : postule que les espèces et leurs habitats, en plus de leur valeur pour l’homme et de leur valeur en tant qu’éléments essentiels d’un tout, ont une valeur intrinsèque.
○ Les communautés, les écosystèmes doivent être protégées dans leur intégrité.
- Représentant : Aldo Leopold.
○ Influence le développement de l’éthique environnementale moderne et le mouvement pour la protection des espaces naturels.
○ Considéré comme l’un des pères de la gestion de la protection de l’environnement aux USA.

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93
Q

Comment est la structuration ddes pensées des années 1960 sur l’environnement ?

A

Structuration des pensées des années 1960 sur l’environnement.
- Une pensée éclatée, et le fruit de penseurs isolés les uns des autres.

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94
Q

Quand l’économie de l’environnement se structure comme un sous champ académique ?

A

L’économie de l’environnement se structure comme un sous champ académique (début 1960).
- Distincte de l’économie de l’agriculture et de l’étude des ressources naturelles.

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95
Q

Qu’est ce qui est un exemple d’un début de prise en compte des limites de la biosphère chez les économistes ?

A

Exemple : Kennet E. Boulding et le vaisseau spatial terre.
- Analogie entre terre et vaisseau : aux ressources (réservoir) et déversoirs limités.
- Ouvrage : l’économie du vaisseau spatial Terre (1966).
- Oppose :
○ l’économie de Cow-Boy : où la maximisation de la consommation repose sur la prédation et le pillage des ressources naturelles.
○ l’économie du cosmonaute : la terre y est un réservoir limité pour puiser pour déverser les polluants.
- Celui qui croit en une croissance infini dans un monde fini : soit un fou, soit un économiste.
- Précurseur du courant de l’économie écologique.

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96
Q

Comment est l’économie de l’environnement chez les néoclassiques dans les années 1960 ?

A

l’économie de l’environnement chez les néoclassiques.
- Contribue à formuler les problèmes environnementaux.
○ Comme des problèmes économiques.
○ Qui appellent donc des réponses économiques (taxes, marchés de droits de propriété, etc.).

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97
Q

Quelles furent les premières lois promulguées sur l’environnement ?

A

Les lois sur l’environnement.
- Promulgation des premières lois environnementales.
○ 1964 : loi sur l’eau en France.
- Objectif : lutter contre la pollution des eaux, et assurer l’alimentation en eau potable des populations.
□ Tout en fournissant à l’agriculture et à l’industrie ce dont ils ont besoin.
- Intervient sur l’ensemble des ressources en eau, sauf l’eau minérale.
- Création de six circonscription administratives.
□ Associés aux grands bassins hydrographiques.
□ Gérée par un organisme consultatif, comité de bassin, et un organisme exécutif : l’agence de l’eau.
○ 1969 : le National Environmental Policy Act.
- 1ère grande loi de protection de l’environnement aux USA.

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98
Q

Quelle ONG voit le jour en suisse en 1961 ?

A

À l’échelle internationale, la constitution d’ONG environnementales.
- 1961 : création du WWF en Suisse, aux USA et en Grande-Bretagne.
○ Suisse : siège international.
○ Organisation non gouvernementale de protection de la nature et de l’environnement.
- Objectif : stopper la dégradation de l’environnement.
□ Construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.

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99
Q

Résumé des années 1960 sur la protection de l’environnement ?

A

Fin des années 60 : pas significatifs pour la protection de l’environnement.
- Suède : origine de l’initiative pour la mise en place d’une conférence mondiale des Nations Unies sur l’environnement.
○ Sensibiliser et définir les problèmes environnementaux.
- 1968 : l’Assemblée générale des Nations Unies : adopte la résolution 2398.
○ Prévoit la convocation d’une conférence mondiale sur le milieu environnemental.
○ Période de travaux préparatoire réalisée par les gouvernements, les organisation internationale et les ONG.
- Ces initiatives mèneront aux différents sommets de la Terre.

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100
Q

Quel questionnement voit le jour dans les années 1970 ?

A

Début de l’interrogation sur la capacité de la biosphère à fournir les ressources nécessaires à la poursuite de la croissance économique.
Manuels de ces années : début de l’environnement comme véritable sous discipline de l’économie.

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101
Q

Quelques dates nationales et internationales attestant de la montée de la prise en compte de l’environnement dans les années 1970 ?

A

22 avril 1970 : 1er “Jour de la terre” aux USA qui rassemble 20 millions de personnes.
1970 : création de l’environmental protection agency (EPA) : Sous Nixon, agence fédérale type ministère environnement.
1970 : Clean Air Act aux US : toujours en vigueur.
- Réglementation en matière de protection de l’air, diminution du “smog” et de la pollution de l’air en général.
1971 : Création d’un ministère de l’environnement en France, sous Pompidou.
1971 : création de Green Peace.

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102
Q

Qu’est ce que le club de Rome ?

A

Le club de Rome :
- 1968.
- Association internationale regroupant des chercheurs, humanistes, économistes, politiques de 53 pays.
- Étudie des problématiques transversales et pluridisciplinaires.
- 1ère fois : proposition d’une approche globale qui tente d’interroger les capacités de l’environnement à absorber les activités humaines.

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103
Q

Qu’est ce que la Halte à la croissance ou rapport Meadows ?

A

Halte à la croissance ou rapport Meadows : 1972.
- Rapport demandé à une équipe du MIT par le Club de Rome.
- Repose sur une simulation informatique (modèle World 3).
○ Conclu à chaque fois : effondrement du système mondial.
- Des phénomènes qui se renforcent et font apparaitre des cercles vicieux.
- Pas d’effondrement si abandon de la recherche d’une croissance exponentielle sans limites de la production.
○ Simule des interactions entre population, croissance industrielle, production de nourriture et limites des écosystèmes terrestres, dans un monde fini.
- Monde = ensemble global dont les parties sont interdépendantes.
○ Cinq paramètres interagissant entre-elles :
- Système alimentaire (agriculture, agro-alimentaire).
- Système industriel.
- Système démographique.
- Système de ressources non renouvelables.
- Système de pollution.
- Pose la question des limites matérielles de l’environnement mondial et des conséquences de l’exploitation irraisonnée des ressources et de la pollution.
○ 1ère étude importante sur ces dangers écologiques de la croissance économique et démographique.
- Les critiques :
○ Imprécision des dates d’effondrement.
○ Pollution comme variable unique.
○ Réserves en ressources naturelles sous estimées.
○ Sur les conclusions (croissance zéro) et les proposition (société technocratique).
○ Mais à permis d’engager le débat.

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104
Q

Que sont les sommets de la terre ?

A

Les Sommets de la Terre :
- 1972 : Rencontre tous les 10 ans, entre dirigeants mondiaux.
- But : définir les moyens de stimuler le développement soutenable au niveau mondial.

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105
Q

Quel fut le premier sommet de la terre ?

A

Le premier Sommet de la Terre : Stockholm (5-16 juin) 1972.

Le premier : première conférence internationale visant à une coopération internationale pour l’amélioration de vie (développement et environnement).
- Organisée par l’ONU.
- Absent : URSS et ses alliés.
- Aboutit à :
○ La création en 1972 du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
- Complémentaire du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
○ Émergence du concept d’écodéveloppement.
- Impose l’idée d’un développement non seulement guidé par des considérations économique.
□ Mais aussi par des exigences sociales et écologiques.

106
Q

à quoi se réfèrent les approche en économie standard sur l’environnement ?

A

Les approches en économie standard : se réfèrent au rôle régulateur du marché.
- Une “consommation d’environnement” trop élevée = défaillance du marché.
○ Incapable de signaler une rareté croissante de la ressource.
- Un défaut de tarification.
○ Cause importante de détérioration et de gaspillage des ressources.
○ Ex : n’inclut pas les fonctions écologiques et climatiques (forêts).
§ Ou la valeur écologique et hydrologique (zones humides).

		Besoin de restaurer la confiance dans les mécanismes de marché.
- Changements de prix relatifs : guide approprié pour l'allocation optimale des biens et services environnementaux.
	○ Si bon fonctionnement : via intermédiaire des prix -> évaluer la rareté relative des différentes ressources.
		§ Permettrais de ne plus craindre l'épuisement des ressources naturelles.
	○ Si hausse des prix : 
		§ Stimulation des stratégies d'exploration et des recherches technologiques.
			□ Permettraient : la substitution entre ressources.
				® l'accroissement de leur efficacité (diminution du gaspillage).
107
Q

Pourquoi les approches en économie standards sur l’environnement on besoin de restaurer la confiance dans les mécanismes de marché ?

A

Besoin de restaurer la confiance dans les mécanismes de marché.
- Changements de prix relatifs : guide approprié pour l’allocation optimale des biens et services environnementaux.
○ Si bon fonctionnement : via intermédiaire des prix -> évaluer la rareté relative des différentes ressources.
§ Permettrais de ne plus craindre l’épuisement des ressources naturelles.
○ Si hausse des prix :
§ Stimulation des stratégies d’exploration et des recherches technologiques.
□ Permettraient : la substitution entre ressources.
® l’accroissement de leur efficacité (diminution du gaspillage).

108
Q

Quel est le principe utilisé pour la pollution par les approches en économies standards ?

A

Pour la pollution : principe du “pollueur payeur”.
- Évaluation monétaire du cout de la pollution.
○ But de la procédure d’internalisation des externalités.

109
Q

Les bien en économie de l’environnement : présentés via une typologie en deux critères, lesquels ?

A

1.1.1. La grille sur la nature des biens : une explication de la défaillance des marchés.

Après les travaux en économie publique de Samuelson, Musgrave et Buchanan.
- Les bien en économie de l’environnement : présentés via une typologie en deux critères :
○ Rivalité :
§ Absence de rivalité : la consommation par un individu ne diminue en rien la quantité disponible de ce bien pour n’importe quel autre individu.
○ Exclusion :
§ Renvoie à la possibilité d’exclure un usager potentiel de la consommation ou de l’utilisation d’un bien ou d’un service.

Grille élaborée pour expliquer la défaillance des marchés dans le cas de l’échange de biens spécifiques et justifier certaines dépenses publiques.

110
Q

Dans la typologie rivalité-exclusion, comment sont les biens environnementaux ?

A

Dans cette typologie :
- Les biens environnementaux : relèvent des biens publics impurs.
○ Dégradables par leur consommation.
○ Parmi lesquels se distinguent les “biens communs” et les “biens de club”.

111
Q

Quelle est la définition de la science économique des biens communs ?

A

Définition de la science économique des biens communs :
- Biens caractérisés à la fois par la rivalité et par la non exclusion.
○ Pas forcément des biens publics.
○ Ex : les pâturages communs dans l’Angleterre pré-industrielle.
§ Pas d’exclusion par les prix – mais rivalité sur l’herbe.
○ Ex : l’eau dans les communautés agricoles : un bien commun.
- Concept appliqué aux ressources halieutiques (thon rouge de méditerranée, les baleines, etc.).

112
Q

Les bien environnementaux sont des biens publics ou communs, quel problème avec cette idée ?

A

Les biens environnementaux étant des biens publics ou biens communs.
- Intérêt individuel à sous déclarer sa disponibilité marginale à payer.
- Une volonté de payer/contribuer pour entretenir une ressource/l’environnement : limitée.
○ Bénéfice même si on y participe pas : les autres le feront.
- Problème : chacun reçoit un bénéfice de la production du bien ou du service qui n’est pas proportionnel à l’investissement consenti.

113
Q

Que sont les attidues de “passager clandestins” dans la typologie rivalité-exclusion ?

A

Remarque :
- À l’exception des biens privés, tous ces biens désignent un problème d’action collective et sont soumis aux attitudes de passager clandestin (free rider).
○ Comportement individualiste qui conduit à une sous-déclaration de son intérêt pour un bien environnemental.

114
Q

Qu’est ce que Hardin et la tragédie des communaux ?

A

Hardin et la tragédie des communaux.
- 1968 : sociologiste qui remet en cause radicale de la catégorie de bien collectif : la tragédie des biens communs.
○ Éleveur qui augmentent son troupeau en pensant que les autres supporteront le coût du fourrage qui augmente.
- Contredit la thèse de la main invisible d’Adam Smith.
- Trois solution pour éviter cette tragédie :
○ Limitation de la population, privatisation, domanialisation.
§ Les deux dernières : attribuer des droits de propriété sur les ressources naturelles.
- Ce modèle : une application du dilemme des prisonniers mis en évidence par la théorie des jeux.
- Révèle une erreur magistrale :
○ L’auteur confond bien en accès libre et bien commun.
§ Entre régime de propriété en libre accès et un régime de propriété collectif.
○ Ostrom : remet en cause sa thèse.
§ La gestion des ressources naturelles peut être efficace même lorsqu’elle est effectuée par des communautés auto-organisées.
- Auras un écho important dans les années 1970.
○ Discréditeras les politiques contraignantes de protection de l’environnement.
§ Au profit de solutions de marchés ou d’incitations monétaires.

115
Q

Quelle critique de la typologie des biens ?

A

Critique de la typologie des biens :
- Présuppose une corrélation stricte entre la nature du bien et son mode de gestion et ses droits de propriétés.
- Manque de distinction entre la nature de la ressource et le régime de propriété président son accès et son usage.
○ Différent régimes possibles : propriété publique, propriété privée, propriété commune et libre accès.
○ Ex : l’eau = bien privé, ou bien commun, ou patrimoine commun (France).

116
Q

Quelles sont les hypothèses standards de la micro-économie ?

A

Hypothèses standards de la micro-économie.
- Les prix comme reflet de la rareté relative des biens.
○ Évaluer le gain ou la perte de bien-être potentiel que la production ou la consommation d’un bien apporte à la collectivité.
- Si : les agents fondent leurs calculs économiques sur le système de prix, s’ils se comportent de manière rationelle, dans un monde purement concurrentiel.
○ L’équilibre de marché -> optimum de Pareto.
§ (impossible d’améliorer l’un sans en baisser un).

		Ce résultat possible que via certaines conditions très restrictives.
- La concurrence pure : 
	○ L'atomicité du marché : grand nombre d'agents économiques (offres/demandes).
		§ Ne pas pouvoir influer seul sur un fonctionnement du marché.
	○ L'homogénéité des produits : produits et services que les acheteurs jugent identiques ou homogènes.
		§ Choix guidé uniquement par le prix.
	○ La libre entrée/sortie : s'adonner à une production sans restriction ni délai.
		§ Impossible pour les firmes de s'opposer à l'arrivée de concurrents ni à leur sortie.
- Concurrence pure et parfaite : 
	○ Transparence du marché ou information parfaite.
		§ Offreurs et demandeurs : parfaitement informés des caractéristiques des produits et des prix.
		§ Impossible d'utiliser une information particulière pour manipuler le marché.
	○ La libre circulation des facteurs de production.
		§ Le capital et le travail doivent pouvoir se déplacer librement.
			□ Recherche de la meilleure opportunité de rémunération.
			□ Libre circulation dans le monde des capitaux et flux migratoires.
117
Q

Quelles conditions et problèmes des hypothèses standards de la micro-économie ?

A

Dans ces hypothèses : pas de biens publics, bien club ou commun.
Ces conditions : l’équilibre offre/demande fonctionne.
Problème : la prise en compte des biens environnementaux nous éloigne de ce monde idéal.
- Souvent exempts de prix ou des prix mal définis.
○ Donc développement du concept d’externalités.

118
Q

Qu’est ce que le concept d’externalité ?

A

Une opération économique entre A et B qui a un effet sur C.
1. Concerne un effet secondaire, une retombée extérieure d’une activité principale de production ou de consommation.
- Effet externe aux décisions rationnelles des agents.
2. L’interaction entre l’émetteur et le récepteur de cet effet ne s’accompagne d’aucune contrepartie marchande ou financière.
Effet externe au système de prix.

119
Q

Quel va être l’apport de Marshall sur le concept d’externalité ?

A

Marshall.
- Introduit la notion par ses effets externes positifs technologiques pour expliquer la croissance.
- L’entreprise C peut, par son implantation géographique, bénéficier d’effets externes positifs (transport, accessibilité, proximité des marchés et des concurrents, etc.) au-delà de sa contribution fiscale ou marchande.
- Explique la part de la croissance qui ne relève pas de l’accumulation du capital et du travail.
- Mais de la technique via des externalités technologiques.

120
Q

Quel va être l’apport de Pigou sur le concept d’externalité ?

A

Pigou.
- Élève de Marshal - poseras les fondement de la théorie des externalités.
- Trois apports :
1. L’effet est parfaitement symétrique :
- Peut-être positif (économie externe) ou négatif (déséconomie externe).
2. Externe = extérieur à l’échange marchand.
- Et non plus uniquement à la firme (Marshall).
3. L’économie ou la déséconomie externe est analysable en termes de divergence entre coût privé et coût social.

121
Q

Quelle est la définition du cout social dans les externalité ?

A

Coût social :
- Déf : Le coût pour l’ensemble des agents économiques formant la collectivité.
○ Ensemble des coûts imposés par une activité à la collectivité.
- Une partie des coûts compensé par le producteur.
○ Coûts privés de l’agent.
○ l’agent à l’origine de l’activité (coûts des matières premières, salaires…).
- Des coûts non supportés par le producteur, sans compensation pécuniaire.
○ Ex : la pollution.

122
Q

Une définition rapide de l’externalité ?

A

L’externalité constitue l’écart entre le coût marginal social et le coût marginal privé.
- Pour Pigou : peuvent être évalués monétairement.

123
Q

Qu’entraine l’internalisation des externalités ?

A

L’internalisation des externalités : la prise en compte des coûts.
- Entraine la détermination d’un nouveau prix P’ plus élevé pour le bien.
○ Et une quantité produite moindre.
- Arrivée plus tôt au prix d’équilibre.

Identifier l’externalité -> nouvel enjeu.
- Déterminer en microéconomie classique un “optimum économique de pollution”.
“acceptable” s’il permet quand même le maintien d’une activité économique.

124
Q

à quo iservent les instruments économiques ?

A

Quelles réponses à la dégradation environnementale (surexploitation, pollution), à travers la mise en œuvre de politiques ciblées ?
- Des instruments économiques : internaliser les externalités.

125
Q

Quelle distinction classisque des instruments des politiques environnementales ?

A

Distinction classique : oppose instruments économiques et non économiques.
- Pas toujours opératoire : ne s’excluent pas.
○ La plupart des politiques de l’environnement combinent les deux.

126
Q

Quelles sont les différences entre les instruments non économiques et les instruments économiques dans les politiques environnementales ?

A

Les instruments non économiques :
- Interdictions ou autorisations, normes.
- Sont d’ordres administratif, juridique.
○ Ne signifie pas qu’ils n’ont pas d’impacts économiques.
Les instruments économiques :
- Portent directement sur l’activité économique.
○ Qu’ils tentent de modifier dans un sens favorable à l’environnement.
- Ex : Taxes, subventions, marchés de droits…

127
Q

Quels sont les deux catégories d’instruments ?

non économie/économique

A

Autre distinction : deux grandes catégories d’instruments pour modifier le comportement des individus causant des externalités.
1. Limitation de l’action des agents économiques.
- Donner peu de flexibilité (instruments contraignants).
2. Pousse à trouver par eux-mêmes les solutions pour améliorer l’environnement.
- Incitations ; instrument non contraignants.

128
Q

Quels sont les principaux instrument vu dans ce cours ?

A

Dans cette partie les principaux instruments :
- La réglementation et les normes, les taxations et les subventions, la négociation volontaire et les marchés de droits à polluer.

129
Q

Qu’est ce que la réglementation ?

A

Concerne les régimes complexes d’interdiction ou d’autorisation de surveillance et de contrôle édictés par la puissance publique la plupart du temps contraignante et ayant pour objet la protection de l’environnement.
- Administration légitime ; réglementeur.

130
Q

Quelles sont les généralités des règlementations contraignantes ?

A

Généralités :
- Tradition réglementaire (forte dans certains pays - France).
- Régler les problèmes d’environnement directement par des politiques de protection environnementales.
- Objectifs de qualité environnementale (ou des objectifs d’exploitation durable).
- L’eau, l’air, normes de qualité.
- Fixes des limites à ne pas dépasser.
- Émission de polluants, zone à ne pas urbaniser.
- Ou obligent à choisir tel ou tel type de processus productif à l’aide d’un système de contrôle.
- Ex : interdiction des néonicotinoïdes (X processus de pollinisation).
□ Interdiction du chlordécone (naissance prématurées, cancer prostate).
- Le non-respect de la règle établies : sanctions pénale.
- Comme la violation de toute règle juridique d’ordre public.
- Le contrôle direct de la pollution.
- Forme répandue de politique de protection environnementale.
- Préférence administrative pour la réglementation directe.
- Lorsqu’un Etat ou un groupement d’agent privilégie ce type d’instruments.
- Ramène la protection de l’environnement à une question d’application d’une règlementation.
- Les politiques de contrôle direct :
- Interdire certaines formes de pollutions (prohibant un déversement, limitation d’émission de polluants, etc.).
- Obligation d’adoption de certains équipements.
- Tant pour la production que pour la dépollution.
- Les dispositions réglementaires :
- S’inscrivent dans un cadre législatif (national, régional, européen, international).
- Existence de grandes lois sur l’environnement en France.
- 1976 : loi sur la protection de la nature.
- 1964 : loi sur l’eau.
- Et européennes : 2000 : Directive cadre sur l’eau.

131
Q

Que sont les normes dans les réglementation contraignantes ?

A

Les normes :
- Un type de création administrative développé en matière d’environnement.
- Peuvent imposer de ne pas polluer plus que le niveau P* de pollution dans l’optimum de pollution.
- Définit une quantité maximale de rejets.
- Assortie de pénalités : dissuader de toute infraction.
- Théoriquement : permet de restaurer l’optimum social.
- Le contrôle direct prend très souvent la forme de définition de normes.
- 4 types de normes environnementales :
1. Normes de qualités.
- Objectif à atteindre.
- Définis les caractéristiques des milieux récepteurs.
□ Ex : pas plus de xx% de nitrates dans les fleuves…
2. Normes d’émissions.
- Fixent les quantités rejetées maximum d’un polluant donné.
□ Le seuil de polluant acceptable.
□ Ex : poids de matière oxydable pouvant être rejeté dans l’eau.
- Une obligation de résultat.
3. Normes de produits.
- Définis les caractéristiques propres d’un produits.
- Critères de conformité des produits nuisibles à l’environnement.
□ Ex : teneur en plomb d’une essence, phosphate dans la lessives, etc.
4. Normes de procédé.
- Définis la technologie utilisable.
- Fixent les modes de production à employer, les équipements.
□ Ex : antipollution à installer.
- Enjeux des normes :
- Caractère unilatéral et arbitraire des normes.
- Absence de dimension économique.
□ Souligné par les économistes de l’environnement.
- En tant que tel : n’est pas un mode de résolution des externalités.
□ Préviens leur venue : interdit ou réduit les dommages résultant de l’action d’un agent.
- Édicter une norme : ne peut fournir, au mieux, qu’une approximation de la réalité des dommages.
- Contestation du mode d’élaboration de la norme.
- Le réglementeur doit avoir accès aux informations (réservées aux firmes - technologies -).
- Peut aussi être un pur processus de décision politique avec compromis, surenchère.
□ Sans grand rapport avec les données scientifiques et techniques.
- Peut se voir négocier directement entre l’administration et les industriels pollueurs.
- Caractère non incitatif des normes : l’industriel/le producteur cherche à atteindre la norme, pas la dépasser.
- Quid des sanctions réelles en cas de non application.
- Pour ces raisons : la norme imposée est généralement différente de celle qui permettrais d’atteindre l’optimum social.

132
Q

Quelles sont les 4 types de normes environnementales ?

A
  • 4 types de normes environnementales :
    1. Normes de qualités.
    - Objectif à atteindre.
    - Définis les caractéristiques des milieux récepteurs.
    □ Ex : pas plus de xx% de nitrates dans les fleuves…
    2. Normes d’émissions.
    - Fixent les quantités rejetées maximum d’un polluant donné.
    □ Le seuil de polluant acceptable.
    □ Ex : poids de matière oxydable pouvant être rejeté dans l’eau.
    - Une obligation de résultat.
    3. Normes de produits.
    - Définis les caractéristiques propres d’un produits.
    - Critères de conformité des produits nuisibles à l’environnement.
    □ Ex : teneur en plomb d’une essence, phosphate dans la lessives, etc.
    4. Normes de procédé.
    - Définis la technologie utilisable.
    - Fixent les modes de production à employer, les équipements.
    □ Ex : antipollution à installer.
133
Q

Qu’est ce que la réglementation non contraignante ?

A

La réglementation non contraignante.
- Développée à l’échelle internationale et dans les firmes.
- Via la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.
- Trouver un accord sur les objectifs, les principes.
- Mais pas forcément sur les moyens de les atteindre.
- Le non-respect : n’est pas assorti de sanctions.
- Avis (CdC), déclarations, charte, recommandations, observations…

134
Q

Pour quelles solution optie Pigou pour l’internalisation des externalité?

A

Les fondements théoriques, l’internalisation pigouvienne par la solution fiscale.
- Situation parétienne optimale : combler l’écart entre coût privé et coût social.
- l’internalisation de l’externalité.

135
Q

Qu’est ce que la taxe pigouvienne ?

A

La taxe pigouvienne.
- Opte pour des solutions fiscales.
- Faire payer l’écart entre coût social et coût privé : taxe à l’émetteur de la nuisance.
- Dont le montant est égal à la différence entre coût social et coût privé.
- Cette solution : “solution pigouvienne de l’externalité”.

136
Q

Qu’est ce que le principe pollueur-payeur ?

A

Le principe pollueur-payeur.
- Le pollueur paie : internalisation des coûts.
- Conduit à l’optimum de pollution.
- N’est pas un principe juridique d’équité.
- Mais un principe d’efficacité économique.
- Augmentation du prix du bien vendu par le pollueur -> baisse de la demande -> baisse de la production -> diminution de la production.
Externalité internalisé par le pollueur, puis par les consommateur via l’intermédiaire du prix.

137
Q

Qu’est ce qu’une subvention ?

A

La subvention.
- Subventions à la dépollution : logique d’incitation comme les taxes sur les émissions.
- Taxes sur les émissions : paie une taxe sur chaque unité de polluant émis.
- Subvention unitaire : sur chaque unité de polluant éliminé (rare).
- Fréquemment : coût de la dépollution.
- Ex : subvention pour de nouvelles infrastructures.
- Le coût d’un équipement de dépollution est subventionné selon un ratio prédéfini.
- Ex : France - 40% des coûts d’investissements des stations d’épuration urbaines.

138
Q

Quelles critiques des taxes et des subventions ?

A

Critiques.
- Peu d’économistes et auteurs libéraux enclins à privilégier des solutions fiscales.
- Souhait d’une condition : taxe versée directement à la victime.
- Comment identifier les bénéficiaires ?
- Problème de la redistribution des taxes.
- Éviter que les agents ne tiennent compte des effets revenus dans leurs décisions.
- L’hypothèse qui sous-tends cette solution : donner le droit de propriété sur l’environnement aux pollués.
- X prise en compte de la valeur d’une compensation écologique.
- Relation entre deux acteurs économiques.
- Compenser pour la pollution optimale : inefficace.
- En plus des taxes des pollueurs.
- N’incite pas la victime à prendre des mesures contre les effets de la pollution.
- Problèmes informationnels.
- Quel coûts des dommages ? (court, moyen, long terme?).
- Même problème que la norme.

139
Q

Qu’est ce que le théorème de Coase et la négociation bilatérale ?

A

Fondements et principes : le théorème de Coase et la négociation bilatérale.
- Critique le caractère unilatéral de la solution fiscale pigouvienne.
- L’internalisation ne peut se faire que via une négociation bilatérale entre émetteur et victime.
- Marchandage entre les agents économiques concernés.
- Si le coût d’organisation de la négociation n’est pas prohibitif.
□ Ou tout du moins ne dépasse par le gain social qu’on attends.
- Condition : nullité ou faiblesse des coûts de transactions.
- L’optimum : la négociation y tend forcément.
- Montant compensatoire que chacun accepte de recevoir/payer qui détermine le point d’équilibre de la négociation.
- Soit :
- La victime indemnise l’émetteur pour qu’il arrête de polluer.
- L’émetteur indemnise la victime pour compenser les pertes subies du fait de la pollution.
- La répartition du profit total des participants.
- Dépend du rapport de force dans la procédure de négociation.
- Mais l’allocation des ressources obtenues est toujours optimale.
- Quelle que soit la répartition initiale des droits de propriété sur l’environnement.

140
Q

Quelles critiques du théorème de Coase et la négociation bilatérale ?

A

Critique.
- Pas besoin de l’Etat ou d’un réglementeur fixant le cadre général.
- Une condition de ce théorème : l’allocation initiale des droits de propriété.
- Optimum atteint sous des conditions restrictives, non vérifiées en pratique.
- Besoin de coûts de transactions entre les acteurs nuls : hypothèse non réaliste.
- Quid du nombre de victimes ?
□ Repérer, nombreuse, si dépasse le gain social : ne rien faire.
- Rapports de pouvoir : négociation non égalitaires.

141
Q

Quel est le fondement des marchés de droit à polluer ?

A

Les fondements : la théorie des droits de propriété (Dales, 1968).
- L’existence des externalités par une cause exclusive :
- L’absence ou la mauvaise allocation des droits de propriétés sur les biens.
- Des carences de droits de propriété.
- Théorie développer par un courant néoclassique (Alchian, Demsetz).
- La structure des droits de propriété optimale répond au critères suivant :
- Exclusivité.
- Transférabilité.
- Tous les droits sont transférable par un échange volontaire.
- Universalité.
- Tous les titres de propriété correspondent et peuvent être échangés.
- Applicabilité.
- Les droits de propriété sont protégés et doivent être respectés (pas de spoliation).
- Si les droits de propriété sont clairement définis :
- Le théorème de Coase et la négociation bilatérale peut fonctionner.
- Sinon : (air, eau, etc.).
- Définir des droits d’utilisation qui constituent des droits à polluer.
□ Peuvent faire l’objet d’échange marchand sur un marché si possible concurrentiel.

142
Q

Quel est le principe des marchés de droits à polluer ?

A

Le principe des marchés de droits à polluer.
- Fonctionnement :
- Le réglementeur (Etat ou organisme assermenté par l’Etat, ou groupement d’Etat si coopération internationale) fixe à l’avance un objectif de pollution (accord) et distribue/alloue, le montant correspondant de droits à polluer aux agents.
- Ex : enchères aux entreprises, victimes.
- L’agent : doit posséder un nombre de droit au moins égal aux rejets polluants effectués.
- Peu revendre ou acheté jusqu’à être égal.
- Les victimes : si achat de droits -> diminuent le stock de permis disponible pour les entreprises.
- Réduit d’autant la pollution.
- Ce marché : prix d’équilibre pour les droits à polluer.
- Rétablit l’optimalité des décisions de l’entreprise.
- Car au coût de réduction de la pollution.
□ + coût des permis à acheter.
- Dans les faits : les modalités de mise en place de ces marchés semblent complexes.
- Tiennent à l’identité des agents titulaires des droits et à la durée des droits.
- L’allocation initiale des droits.
- Distribution gratuite, mise aux enchères/ventes -> induit des conséquences redistributives différentes.
- Besoin de spécification de la délimitation des échanges réalisables (ex : géographique pour les pollutions locales.).
- Besoin d’examen des entrants sur le marché.
- Pour ne pas empêcher l’entrée, ou exiger des efforts plus importants en requérant l’achat de plus de permis que nécessaire.
- Certaines expérience : manque de liquidité du marché.
- Trop peu d’acteurs, position dominante, manque d’habitude de négociation entre les participants.
- Des coûts de transactions élevés.
- Requiert des courtiers pour les diminuer.

143
Q

Quel exemple des marchés de droit à polluer ?

A

L’exemple du marché carbone européen.
- Cadre : protocole de Kyoto.
- Ratifié par 172 pays, fonctionne sur le système de marché de permis à polluer.
- Basé sur l’année de référence 1990 : sous évalué.
- Objectif : réduction des émissions mondiales de 5% par rapport au niveau de 1990.
- L’UE : engagé à réduire de 8% entre 2008 et 2012.
- Lance en 2005 : marché d’échange de quotas d’émission de carbone.
- Chaque année : élaboration d’un plan national d’allocations des quotas (PNAQ).
- Doit être ratifié par la Commission européenne.
- Indique le nombre de quota accordés aux entreprises et leur répartition.
- Quota distribués gratuitement aux installations industrielles concernées.
□ Secteurs de l’énergie, de la production et de la transformation des métaux ferreux, industrie minérale et de la fabrication de papier et de carton.
- Émission et transfert de quotas : inscrit dans des registres nationaux.
- Accessibles aux citoyens.
- Échanges via courtiers sur des plateformes de marché : bourses électroniques centralisées.
- Ex: la tonne de carbone en 2008 : 35 euros -> 2016 : 6 euros.

144
Q

Quelle critique du marché de droit à polluer ?

A

Critique :
- En Europe prix du carbone : en dessous de 10 euros par tonne de Co2 émis.
- Suède : +100 euros.
- Dysfonctionnement du marché européen du carbone.
- Le charbon plus polluant reste plus compétitif que le gaz.
- Besoin d’un prix plancher du Co2.
- Mettre en vente des quota à un prix minimum, et en garder en stock si les prix flambent.
- Permet l’investissement des industrie par un prix qui ne change pas.

145
Q

Qu’est ce que la courbe Kuznets environnementale ?

A

Cette courbe établis un lien “en cloche” entre les inégalités de revenus et le revenu par tête.
- Explicite une relation entre le PIB et les dégradations environnementales.

- Faible développement économique -> revenu faible -> activités économiques réduites -> faibles dégradations.
- Intensification de l'agriculture -> urbanisation et industrialisation -> + richesses -> + pollutions;
	- Lorsque richesse suffisante : part croissante de l'épargne pour améliorer l'environnement.
- Cette relation : argument contre la régulation environnementale. "suffit" de se développer économiquement pour améliorer l'environnement.
146
Q

Quels liens et quelles causes entre dégradations environnementales et revenu par tête ?

A

Un lien complexe et ayant plusieurs causes possibles.

Le rôle des conditions de production.
- Intervient au travers de trois effets.
1. L’effet d’échelle.
- Un accroissement de la production nécessite plus d’inputs, donc plus de déchets et de pollution.
2. L’effet de composition.
- Plus la richesse augmente, plus la structure du système productif évolue.
□ Au-delà d’un seuil de développement, la part des activités plus “propres” tend à augmenter.
3. L’effet technologique.
- Un pays riche -> parti du capital aux activités de R&D.
□ Recherche d’une meilleure efficacité écologique des processus de production.
- Au-delà d’un certain seul de revenu par tête :
○ L’effet d’échelle est compensé par deux autres (3e surtout).

L’évolution de la demande.
- Si la demande est dictée par les besoins de survie : absence des préoccupation environnementales.
○ Contrainte de budget trop forte.
- Augmentation de la richesse : développement de l’éducation et de la démocratie.
○ Traitement correct des informations et entrer de la qualité de l’environnement dans les préférences des ménages.
- Influencent les modes de production vers des processus de production plus propre.
- Préférence plus verte : les consommateurs électeurs :
○ Pousse le gouvernement vers des politiques environnementales.
- Plus facile quand ils dirigent des pays riches.

147
Q

Quelles critiques de la courbe de Kuznets environnementales ?

A

Des justifications théoriques qu’après coup.
- D’abord des études empiriques à partir de 1990.
○ Reliant panel d’indicateur de pollution et niveaux de revenu par tête.
Des études loin d’être concordantes.
- 2000 : Harbaug et al.
○ Reprennent la base de données sur la pollution de l’air utilisée par Grossm et Krueger.
- Rajout de trois pays et 25 villes, allongement de la période d’observation de 10 ans.
○ Les coefficient sont bien plus significatifs et la courbe prendre maintenant la forme d’un N inversé.

Ce qu’il en ressort : aucune évidence forte de l’existence d’une courbe de Kuznets environnementale.
- Vérifiable pour certains types de polluants.
○ Mais pas perceptible au niveau global.
- En particulier, le lien croissant entre développement économique et gaz à effet de serre est bien connu.
En conclusion : les politiques environnementales sont bien nécessaires.

148
Q

Au milieu 1980, les travaux sur les communs par l’Ecole de Bloomington questionne quoi ?

A

Milieu 1980 : travaux sur les communs par l’Ecole de Bloomington.
- Représentée par Elinor Ostrom.
- Courant institutionnaliste appliqué à l’environnement.
- Rassemble économiste, politistes et sociologues.
- Relativement unifié et repérable dans divers réseaux scientifiques.
- Questionne : les conditions de gouvernance permettant la protection des ressources communes (common pool resources).
○ Ex : l’eau.

149
Q

Selon l’Ecole de Bloomington, comment sont caractérisées les ressources communes ?

A

Les ressources communes sont caractérisées par une forte rivalité et une faible exclusion.
- La protection des ressources naturelles est abordée à l’origine par la remise en cause de la tragédie des communaux de Hardin (1968).

150
Q

En quoi Ostrom critique l’argumentaire d’Hardin ?

A

1990 : Ostrom : déconstruit l’argumentaire d’Hardin.
- Démontre qu’une ressource commune peut être protégée dans le temps long par l’auto-organisation de communautés à l’échelle locale.
- Critique de la thèse d’Hardin :
○ Sous estime l’auto organisation des communautés dans la gestion de ressources commune.
○ Confond libre accès et propriété commune.
- La protection des ressources communes est analysée à travers les règles d’action collective et la coordination des acteurs.

151
Q

Quels sont les critères de réussire d’une gouvernance durable des ressources communes selon Ostrom ?

A

1990 : Ostrom : démarche inductive et empirique.
- Recense une grande diversité d’études de cas de gestion de ressources communes par des collectifs auto organisés.
- Identifie : critères de réussite d’une gouvernance durable des ressources communes :
1. Limites clairement définies.
2. La concordance entre les règles d’appropriation et de fourniture et les conditions locales.
3. Des dispositifs de choix collectifs.
4. La surveillance.
5. Des sanctions graduelles.
6. Des mécanismes de résolution des conflits.
7. Une reconnaissance minimale des droits d’organisation.
8. Des entreprises imbriquées.
- Pour les cas de gouvernance multiscalaire.
C’est par la mise en place de ces règles d’action collective que les ressources communes sont protégées et deviennent des communs.
- Nombreuses études lié à l’eau.

152
Q

Quels sont les défis dans la mise en oeuvre des politiques environnementales ?

A

De nombreux moyens d’internalisation : une question de comparaison.
- Incompatible ou combinable (rarement isolé).
Une norme ou une taxe ne fait pas cesser brusquement la pollution.
- Un choix d’instrument efficace difficile.
Problème de mise en œuvre : influence le choix en lui-même.

153
Q

Le problème du choix entre les différents mécanismes d’internalisation impliquant l’intervention des autorités publiquesn se pose à quel moment ?

A

D’un point de vue théorique dans un monde où les mécanismes de coordination (marchandage, marché de droit à polluer, fusion) entre agents fonctionnent et sont sans frais, et où les coûts de mise en place d’une règlementation (normes, taxes) sont négligeables.
- Il existe plusieurs façon équivalentes d’éliminer les inefficacités engendrées par les externalités.

Le problème du choix entre les différents mécanismes d’internalisation impliquant l’intervention des autorités publiques.
- Se pose lorsque le réglementeur est confronté à l’impossibilité de calculer l’optimum de pollution P*.

Politiques environnementales : des contraintes et des défis.
- Manque d’information à deux niveaux :
○ Évaluation des dommages
○ Manque de données sur les coûts de réduction des rejets des différents pollueurs.
Problème aussi liés aux mécanismes de sanction ou de surveillance.

154
Q

Lors d’une politique environnementales, il y a un manque d’information à deux niveaux, lesquels ?

A

Politiques environnementales : des contraintes et des défis.
- Manque d’information à deux niveaux :
○ Évaluation des dommages
○ Manque de données sur les coûts de réduction des rejets des différents pollueurs.
Problème aussi liés aux mécanismes de sanction ou de surveillance.

155
Q

Comment est le manque d’information sur l’évaluation des dommages lors d’une politique environnementale ?

A

Comment évaluer les dommages ?
Théorie précédente : le réglementeur est parfaitement informé des coûts des dommages.
- En fait : difficile d’évaluer.
Des méthodes d’évaluation : partielles et imparfaites.
- Solution : considérer l’objectif de rejet dans l’environnement comme une donnée exogène.
- Mais des coûts marginaux différents selon les activités.

Si mise en œuvre d’une taxe :
- Incite les pollueurs à diminuer ses rejets.
○ Mais jusqu’au point où le coût marginal de réduction des rejets égale la taxe unitaire à payer.
- Intérêt à payer la taxe que dépolluer à un coût supérieur.
□ Et desfois l’inverse : toujours vers le moins couteux.

Les pollutions diffuses :
- Ex : pollution des eaux superficielles et souterraines par les activités agricoles (nitrates).
- Impossible de localiser et de mesurer les rejets au niveau individuel.
- Si niveau de rejet corrélé parfaitement avec une consommation/production : fixer la règlementation dessus.
○ En réalité : souvent imparfaitement corrélées. : aléas processus de production.
○ Des politiques indirectes comme substituts imparfaits au contrôle direct des rejets.
- Le contrôle d’un input : peut aboutir à augmenter d’autres pollutions.
○ Via la multiplicité des pollutions et substitutions entre inputs.
- Un problème : les asymétries d’informations.
○ Dissimulation des niveaux effectifs de rejets : situation de risque moral.

156
Q

Comment est le manque d’information sur les coûts de dépollution lors de politiques environnementales ?

A

Application de la théorie de l’agence aux problèmes de pollution.
- Autoriser la communication entre pollueur et réglementeur.
○ Vrai coût de dépollution : faire dépendre la politique de contrôle des informations reçues.
- Dans les faits : intérêt des agents à manipuler l’information aux autorités publiques.
○ Minimiser le coût privé de la règlementation.

Une règlementation par un seul instrument : norme ou taxe.
- Ne peut pas induire la révélation de l’information possédée par les agents.
○ Si taxe : intérêt à ce qu’elle soit basse : donc sous-estimation du coût marginal de dépollution.
○ Si norme : intérêt à ce qu’elle soit haute : donc surestimation.
- Les agents se garantissent des rentes informationnelles grâce à l’information cachée.

Il faut donc des mécanismes qui minimisent le dommage/coût de dépollution et qui limite les rentes informationnelles.
- Idée générale de la théorie de l’agence :
○ Les mécanismes optimaux qui permettent de limiter les rentes informationnelles à verser nécessite une certaine perte d’efficacité de la politique de contrôle de la pollution.
- En assignant des efforts de réduction des rejets différents de ceux de la situation d’information parfaite.

157
Q

qu’est ce qui fait la nécessité d’une politique efficace de controle de la pollution ?

A

Une politique efficace de contrôle de la pollution.
- Pas seulement une bonne définition de taxe/norme.
- Fraude possible donc : besoin de mécanisme d’inspections et d’amendes suffisamment dissuasifs.

158
Q

Quelles sont les raisons de fraudes des pollueurs ?

A

Deux raisons de fraude des pollueurs :
1. Éviter les coûts supplémentaires de mise en conformité.
2. Existence d’une dimension aléatoire au contrôle des émissions.
- Donc prennent le risque de ne pas être en conformité.
- Peut être intrinsèque au processus d’émission des rejets.
- Ex : pollution d’une rivière : dépend du débit : dépends des aléas climatiques.
- Peut être du caractère imparfait de la méthode de mesure du réglementeur.
- Ex : nombre de capteur de qualité de l’air insuffisant (paris).

En conséquence, une politique de maîtrise de la pollution doit comprendre :
- Un dispositif de contrôle a posteriori des décisions des agents.
- Avec des sanctions adéquates pour tout non-respect de la réglementation en vigueur.
L’efficacité de ce dispositif conditionne les chances de succès de la politique environnementale

159
Q

Comment contrôler l’ampleur des rejets ? comment s’assurer que les informations soient véridiques ?

A

L’ampleur des rejets :
- Peut faire l’objet d’une évaluation par le réglementeur.
- Ou
- Les firmes elle-même sont astreintes à déclarer leur degré de conformité.
- Ex : via leur niveau d’émission.
Quelque soit le choix : l’agence de contrôle doit vérifier les informations.
- Entraine des coûts spécifiques.
- Si évaluation directe : coûts d’expertises.
- Subit même si toutes les firmes sont en conformités.
Si autodéclaration : mécanisme de vérification.

160
Q

Quels sont les leviers d’action des autorités de contrôle des politiques environnementales ?

A

2 Leviers d’action des autorités des contrôle.
- Les contrôles et leur fréquence :
- Peut avoir lieu a posteriori.
- Comme les impôts : déclarer une non-conformité - pire que la cacher.
- Les pénalités :
- Importance de la violation/dommage causé, de l’économie de coût réalisé, ou encore le passé de la firme dans ce domaine.
- Des amendes liés aux lois et réglements, mais pas que :
- Responsabilité future de la firme.
- Obligation d’effectuer des test coûteux sur le processus de production.
- Impact négatif économique sur la réputation des consommateurs.

Les autres possibilités de sanction.
- Incitations des autorités publiques pour respect des réglementations.
- D’autre possibilités par le marché :
- Boycott des consommateurs des produits des firmes polluantes.
- Perte de réputation.
- Sanction par les marchés boursiers.

161
Q

En quoi les solutions pour lutter contre la dégradation environnementales par des politiques de contrôle peuvent être plus couteuse qu’une politique de laisser-faire ?

A

Conclusion.
- Une information inégalement partagée.
- Chaque solution d’internalisation : implique ses propres coûts de fonctionnement et de mise en place.
- Un choix sur la base d’une analyse coût-bénéfice, au cas par cas.
- La solution retenue doit :
- Minimiser les coûts de transaction.
- Les bénéfices attendus doivent excéder les coûts.
- Conséquence : les solutions peuvent être plus couteuses qu’une politique de “laisser-faire”.

162
Q

Quels sont les instruments économiques les plus fréquemment utilisés ?

A

Les instruments les plus fréquents : les normes.
- Dans l’OCDE.
- Utilisation croissante des instruments économiques.
- Marchés de droits, négociation directe.

Pays européens : faveurs des taxes.
Etats-Unis et Australie : système de droits à polluer.
- Refus d’imposer au secteur productif des impôts supplémentaires.
- Donne une flexibilité aux entreprises dans les décisions de réduction des rejets.
- Comparé aux rigidités des normes sur les procédés ou sur les performances environnementales.
- Mais une supériorité que sous des conditions précises.

163
Q

Définition de l’OCDE de la fiscalité environnementale ?

A

Fiscalité environnementale : définition OCDE.
Ensemble des taxes, impôts et redevances dont l’assiette est constituée par un polluant, ou par un produit ou service qui détériore l’environnement ou prélève des ressources naturelles.

164
Q

Que nécessite la mise en place d’une taxe ?

A

La mise en place d’une taxe nécessite :
- De définir l’assiette.
- De façon à ce qu’elle soit reliée étroitement à l’externalité.
- Et que les coûts d’administration et de contrôle ne soient pas trop élevés.
- La fixation du taux : varie entre :
- Un taux élevé incitatif : modifier le comportement des pollueurs.
- Un taux faibles : recouvrement de fonds pour la collecte des rejets, l’activité d’épuration.
- Et autre projet sans rapport nécessaire à l’environnement.

165
Q

En Europe, comment est l’approche fiscale ?

A

En Europe : l’approche fiscale : plus but financier qu’incitatif.
- Ex : redevances de pollution des eaux gérées par les agences françaises de l’eau.

166
Q

Quelques chiffres sur la fiscalité environnementale française ?

A

Quelques chiffres sur la fiscalité environnementale française.
- Produit taxes environnementales : 40.5 milliards d’euros en 2012.
- Perçues par l’Etat et les collectivités locales.
- 2% du PIB.
- Retrait moyenne UE (2.4%).
- 4.4% des prélèvement obligatoires.
- 2011 : 24e rang des pays de l’UE des recettes fiscale environnementales dans le PIB.
- Taxes en quatre catégories : énergie, transport, pollution, ressources.
- Majoritairement : énergie.
- Essentiel : taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE).
□ 24 milliards.
□ Complétée par la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel, taxe charbon et taxe sur l’électricité.
- Transport :
- 17% du total : 6 milliards.
- Taxe sur les certificats d’immatriculation des véhicules.
- Taxe sur les véhicules de société.
- Pollution et ressources :
- Réduire le rejet (air, eau) et le prélèvement de ressource.
- 6% des recettes : 2 milliards.
- Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).
□ Déchets entrants en centre de stockage ou incinérés.
□ Et autre émissions de polluants.

167
Q

Quelles sont les stratégies adoptées par les pollueurs ?

En bien

A

Création de labels verts par des entreprises.
- Avec campagnes publicitaires sur le thème de la protection de l’environnement.
- Avec des engagement en la matière.
Création dans des firmes de directions de l’environnement.
- Pour la mise en conformité des établissement avec les normes toujours plus restrictives.

RSE : engagement volontaire de la part des firmes.
- Chartes, engagement chiffrés d’une part du bénéfices pour une cause.
- Pose le problème de crédibilité vis-à-vis des consommateurs.

Les labels verts : permet la différenciation et d’éviter les effets néfastes d’une concurrence en prix trop forte.
- Prolifération des labels et certifications : nuit à l’information des consommateurs.
- Conduit à une intervention publique pour clarifier les règles d’étiquetages des produits et de la publicité informationnelle.

168
Q

Selon l’économie standard, il y a deux grandes faillites du marché identifiées par l’économie standard, lesquels ?

A

Selon l’économie standard, il y a deux grandes faillites du marché identifiées par l’économie standard : l’existence de biens collectifs et les externalités. Nous avons vu les pistes proposées pour outrepasser ces problèmes, ainsi que leurs atouts et leurs limites.

169
Q

Pourquoi utilisé des chiffres pour marquer les esprits et les conscience ?

A

Des chiffres pour marquer les esprits et prendre conscience des bénéfices d’un environnement sain.
- Et du coût collectif d’un environnement dégradé.
- Grand Canyon : 711 millions.
- Océans : 24 000 milliards.
Une société où le langage dominant est la monnaie.
- Arguments pour les défenseurs de la nature.
○ Vs le coût des mesures de protection de l’environnement.
§ Ou le relativisation de la destruction/disparition de la nature.
- Formidable outil de communication :
○ Estimer les économies en pesticides réalisées grâce aux chauves souris.

Mais une méthodologie qui si mal utilisée peu se retourner contre les défenseurs

170
Q

Qu’est ce que le concept de valeur économique totale ne prends pas en compte ?

A

Quels sont les principes qui sous-tendent l’évaluation de la nature?
- Concept : Valeur Economique Totale (VET).
○ Ne prends pas en compte uniquement la valeur d’usage de l’environnement.

171
Q

Quelle distinction est faite par la valeur économique totale ?

A

Distinction entre valeur d’usage, et valeur de non-usage.
- Usages futurs, ou sans usages présent ou futur.

172
Q

De quoi est composée la composante 1 : valeur d’usage, de la valeur éconnomoique totale ?

A

Valeur d’usage effective (ou directe).
- Service directement utilisé par l’être humain, l’utilisation effective d’un “actif naturel”.
- L’économie standard de l’environnement se réfère généralement à la valeur d’usage (ou utilité) de l’environnement.

Valeur d’option (ou usage indirecte).
- L’utilisation envisagée ou possible.
- Service indirectement utilité par l’être humain (régulation des inondations, absorption de carbone…).
N’implique pas d’interaction avec l’actif.

173
Q

De quoi est composée la composante 2 : la valeur de non-usage, de la valeur économique totale ?

A

Fonctions, usages et actifs naturels non “consommés” et non “consommables” par les êtres humains.
- Décomposé en :
○ Valeur pour autrui : générations futures.
○ Valeur d’existence (ou valeur intrinsèque).
§ Débats de protection de la nature pour elle-même.
□ Induit que les ressources naturelles doivent être préservées en tant que tells et indépendamment d’un quelconque usage humain.

Valeur d’existence.
- Valeur du fait de leur seule existence et indépendamment de tout usage (ours polaire).

Valeur de leg et valeur pour autrui.
- Souvent indistinctes dans les livres, mais Pearce et al les distinguent pas :
○ Valeur de legs : l’existence future du bien.
○ Valeur altruiste : possibilité des générations futures d’utiliser ce bien.

Exemple : forêt.
- Valeur d’usage : permet de se promener.
○ Pov économique : consommation de loisir.
- Utilisation de son bois : facteur de production.
Stock du carbone et améliore le climat.

174
Q

Quels sont les problèmes liés à la valeur économique totale ?

A

Liés au temps : incertitude et irréversibilité.
- Nécessiter de prendre en compte l’actualisation qui repose sur deux fondements :
1. La loi de préférence pour le présent.
- Impatience des agents, incertitude du futur.
□ Les agents économiques préfèrent l’argent maintenant.
2. L’existence de rendements de capitaux.
- Il y a une rémunération à attendre avant de dépenser un euro, c’est l’intérêt.
□ Taux marginal de rendement des capitaux.
- L’actualisation : souvent critiquée car diminue la valeur présente des sommes futures.

Les problèmes liés à l’agrégation de valeurs ne reposant pas sur les mêmes fondements : Comment combiner ces différentes valeurs? Les additionner ?

175
Q

Que sont les méthodes d’évaluation directes ?

A

Majorité des méthodes d’évaluation.
- S’appuient sur l’analyse coûts-bénéfices (ou coûts avantages).
- Méthode d’évaluation monétaire de l’environnement.
○ Une politique publique sera mise en place si la somme des avantages engendrés par ladite politique est supérieure à celle de ses coûts (y compris la perte de bien-être que subiraient les individus si les ressources venaient à se dégrader)
Vivre controverses des critères : identifier les effets socioéconomiques, les exprimés en termes monétaire, puisa agrégés.

176
Q

Qu’est ce que la méthode des prix hédoniques ?

A

Repose sur l’hypothèse : d’un lien entre le prix d’un bien et ses différentes caractéristiques.
- Le prix d’un appartement : surface, environnement, etc.

Une méthode en deux phases :
1. Estimation du prix (implicite car hors marché).
- Pour des caractéristiques qui différencient des biens de même natures.
- Difficulté : chaque bien est une combinaison spécifique, dont aucune caractéristiques n’est complètement dissociable.
2. Utilisation des prix implicite pour estimer une fonction de demande.
- Pour une amélioration d’une des caractéristiques environnementales.
- Et en déduire le surplus du consommateur.
On cherche à établir la part de l’environnement dans la différence des prix d’un bien.
- Puis déterminer le coût de la dégradation de l’environnement pas ces différences de prix.

177
Q

Quels sont les atouts de la méthode des prix hédoniques ?

A

Les atouts.
- Convient bien dans le cas de la pollution atmosphérique ou du bruit.
- Des effets faciles à observer par les individus concernés.

178
Q

Quels sont les problèmes liés à la méthode des prix hédoniques ?

A

Les problèmes.
- Le choix des variables : un résultat dépendant de la qualité du traitement statistique.
- Choix des variables pertinentes, oublie d’une variable clé, variable inutiles.
- Un mauvais choix : enlève toute significativité aux coefficients explicatifs du prix.
- L’information supposée complète.
- Ex : lien entre environnement et prix du logement : uniquement si les ménages en ont parfaitement conscience.

Conclusion.
L’ensemble de ces difficultés doit conduire à prendre les évaluations proposées comme des ordres de grandeur.

179
Q

Quel est le principe de la méthode des coûts de déplacement ?

A

Le principe.
- Relève des marchés de substitution.
- Utilisée en matière de loisir.
- Idée de base : estimer le consentement à payer des individus pour l’aménagement des lieux de loisir d’après le montant de monnaie et le temps qu’ils ont consacré à se rendre sur le site.
- Une enquête de fréquentation du site.
- Recueil d’information sur le lieu de résidence, temps de trajet, moyen de transport, nombre de visites.
- Et autres caractéristiques socioéconomiques : revenu, niveau d’éducation, etc.
- Obtention d’un taux de fréquentation qui est une fonction décroissante du coût de déplacement.
- + loin = + chère et - fréquentation.

180
Q

Quels sont les avantages de la méthode des coûts de déplacement ?

A

Les avantages.
- Une mesure de l’avantage environnemental sur les comportements d’agents économiques sur un marché.
Une méthode assez intuitive.

181
Q

Quelles sont les limites de la méthode des coûts de déplacement ?

A

Les limites.
- Ne s’applique qu’à des valeurs d’usage.
- Repose sur des coûts de trajet et de visite.
- La mesure des coûts.
- Sujette à controverse.
- On peut voyager pour un site, mais en profiter pour faire autre chose (visites multiples).
- Le trajet peut être perçu comme un avantage, un bénéfice.
- Ceux qui viennent à pied, sans coût de transport ?
- Ne pas les prendre en compte = sous estimer la valeur du site.
- Possibilité que des non-visiteurs attribuent une valeur (d’existence) positive au site.
- Une généralisation limitée.
Uniquement pour des valeurs liées aux activités récréatives.

182
Q

Quels sont les principes de l’évaluation contingente ?

A

Le principe.
- Puisque les individus bénéficient d’une amélioration de leur situation mesurée par :
- Leur consentement à payer (CAP).
- Ou à recevoir pour une dégradation (CAR).
- À la suite d’une modification de la qualité des services rendus par un bien environnementale donné.
Il n’y a qu’à leur demander explicitement son montant.

183
Q

Quelles sont le étapes de l’évaluation contingente ?

A

Les étapes de l’évaluation contingente.
- Un sondage/enquête qui comporte six étapes.
1. La construction du scénario de référence.
- Différence entre situation actuelle et celle qu’il adviendrait si modification de l’environnement.
- Rendre plausible une situation fictive où elle devrais payer pour cette modification.
□ Ex : restauration d’un bâtiment historique, maintien d’un niveau acceptable de visibilité, bruit, odeur, ou protection d’une espèce menacée.
- L’information : très fragmentaire.
□ Nécessaire d’expliquer la nature du bien, et le mode de paiement correspondant.
2. La révélation des valeurs.
- Photos, odeurs, bruits.
- Puis réponses à la question de la CAP vis-à-vis de l’amélioration envisagée.
3. Le calcul d’un CAP (ou CAR) moyen.
- Quel traitement pour les CAP nuls ?
□ Protestation (éthiques).
- Calcul après avoir éliminé les “faux zéros”.
- Puis le CAP moyen est multiplié par la population totale pour obtenir l’évaluation cherchée.
□ Importance de cette phase pour le résultat.
4. La recherche de variables explicatives.
- Relier les réponses à des caractéristiques socio-économiques.
□ Âge, sexe, revenu, études…
- S’appuie sur des technique économétrique, sert à tester la validité de l’étude.
- Souvent : résultats plus élevés pour les femmes.
□ Ou croissant avec le niveau d’étude et de revenu.
5. L’agrégation des résultats.
- Par la multiplication du CAP moyen avec la population totale.
- Ou économétriquement : après avoir établis une relation entre CAP et variables explicatives et observables.
□ Facile pour une valeur d’usage.
□ Moins pour une valeur de non-usage.
® Il faudra décider du niveau adéquat (local, régional, national) d’extension pour éviter de subir l’effet d’inclusion.
- Obtention du CAP moyen par l’enquête : l’échantillon doit être représentatif de la population totale.
6. L’évaluation de l’étude.
- En jugeant les conditions de réalisation de l’évaluation.
- Combien de “faux zéro” ? Scénario bien compris ? Déjà familiarisé avec le problème ? Évaluation obtenue comparable avec d’autre études ?…

184
Q

Quels sont les atouts de l’évaluation contingente ?

A

Les atouts.
- Seule méthode pour les valeurs de non-usages.
- Seule qui intègre l’incertitude en évaluant une valeur d’option.
○ Dimension essentielle de nombreux problèmes environnementaux.
- Relative facilité de mise en œuvre.
○ De plus en plus d’études.
○ 1993 : 1 100 en Europe -> 10 ans après des milliers.
S’applique à de nombreux enjeux environnementaux.

185
Q

Quels sont les biais de l’évaluation contingente ?

A

Les biais de cette méthode.
- Biais stratégique.
○ Le bien environnemental = un bien public.
- Soumis au problème du passager clandestin.
□ Intérêt individuel à sous-estimer son CAP.
- Biais hypothétique.
○ Mesure non pas du CAP effectif mais une intention de payer.
- Manipulation fréquentes.
○ Situation fictive : manque de référence des individus.
- Réponses arbitraires et non cohérent avec des choix réels.
- Bais liés à l’administration du questionnaire.
○ Choix du mode de révélation de la valeur :
- Biais de l’enchère de départ (fonction du premier montant).
- Bais d’ancrage pour la carte de paiement.
□ Il suggère un ordre de grandeur de réponse “raisonnable” à l’interviewé.
- Bais opérationnel.
○ Pour une réponse proportionnée : besoin de connaissance claire de son environnement et de ses différents états.

186
Q

Que sont les méthodes d’évaluation indiretes ?

A

Des méthodes qui ne cherchent pas à mesurer les préférences des agents révélées par un marché pour un bien environnemental donné.
- Si la population est inconsciente des effets d’une pollution.

Devrais toujours être utiliser car il n’y a pas d’effet sans cause.

L’approche par les fonctions de dommage.
- Évalue les dommages en termes physiques, puis les monétarisent.
D’autres approches : utilisent des données monétaires, fournies par l’observation de marchés déjà organisés.

187
Q

Qu’est ce que le principe de la fonction de dommage (ou dose réponse) ?

A

X référence aux comportements des agents économiques, comprends deux phases successives.

Première phase : lien quantitatif de causalité est établi entre une modification de l’environnement et ses conséquences.
- Fonction dose-réponse.
○ Estimée statistiquement en mettant en relation une série de niveaux journaliers d’un indicateur de pollution atmosphérique et une série d’indicateur sanitaires.
- Exemple : À partir de l’étude ERPURS, réalisée en Île-de-France, on a ainsi pu évaluer qu’une variation de la concentration de dioxyde d’azote (NO2) de 22 à 43mg/m3 augmentait le nombre d’hospitalisations pour asthme de 3,4 %.

Deuxième phase : associer une valeur monétaire au lien mis en évidence précédemment.
- Aggravation de la pollution -> coûts supplémentaire pour les individus touchés.
Coûts médicaux, pertes de salaires, etc.

limites : besoin de données fiables

188
Q

Quels sont les principes de l’analyse multicritère ?

A

Utilisée pour guider la décision publique en matière d’environnement.
- Notamment dans le courant de l’économie écologique.

Prend en compte des critères quantitatifs monétaires.
- Evaluation des coûts et avantages économiques.
Et des critères quantitatifs non monétaires et qualitatifs.
- Évaluation des effets sociaux et environnementaux.

Permettrait de traduire la pluralité des valeurs de la nature.

S’applique lorsque les coûts et/ou avantages sont trop divers et complexes pour être monétarisés, puis sommés pour obtenir une valeur totale.
- Repère les coûts et bénéfices dans leur unité physique propre.
Si, sur cette base, chaque coût ou avantage peut être pondéré en fonction de l’importance qu’on lui donne.

189
Q

Quelles sont les étapes de l’analyse multicritère ?

A

Définition et structuration du problème à traiter pour avoir une représentation cohérente, hiérarchisée et dynamique du problème à résoudre.
- Inventaire des sources, des données, des méta systèmes, etc.

Générations des alternatives : dénombrer les actions possibles, des alternatives.
- Réalisation d’une arborescence.

Choix d’un ensemble de critères d’évaluation : quantitatifs monétaires, non monétaires et qualitatifs.

Identification de système de préférence pour le décideur.
Pour aider à la décisions… c’est au décideur de pondérer.

190
Q

Quels sont les atouts et les limite de l’analyse multicritère ?

A

2.3.3. Atouts.

Intègre des composantes non marchandes et subjectives.
Permet d’appréhender la complexité.

2.3.4. Limites.

Cette pondération reste difficile à faire, puisqu’elle oblige à comparer des phénomènes très différents.

En conclusion, elle apparait plus comme une méthode qui expose la complexité et permet un arbitrage politique derrière selon le choix de certains critères.

191
Q

Comment est l’évaluation dans les décisions publiques ?

A

L’environnement ne peut être circonscrit à un problème technique, rationnel et économique.
- C’est surtout un problème politique, de gouvernance.
Ces méthodes : pour évaluer les décisions publiques et aider à la prise de décision.
- Des instruments de décision intéressants parmi d’autres.
Si adaptés au contexte et si les limites sont bien identifiées.

192
Q

Quelles sont les trois limites théoriques et méthodologique de l’analyse cout avantages ?

A

Qui ont des répercussions sur l’aide à la décision.
- La prise en compte du temps.
- L’incomplétude de l’évaluation.
La question de la répartition des coûts et des avantages.

193
Q

En quoi la prise en compte du temps est une limite de l’analyse cout avantage ?

A

La prise en compte du temps.
- Nécessaire par le fait que l’on compare des flux monétaires s’échelonnant dans le temps.
- La temporalité s’exprime de deux manières :
○ À travers la durée de vie du projet.
- Nombre d’années à intégrer dans le calcul coûts avantages.
○ À travers le choix du taux d’actualisation.
- Symptomatique de la fragilité de l’ACA.
- Dans l’analyse financière le taux d’actualisation s’impose de lui-même.
○ Les financiers retiennent le taux des marchés financiers.
○ Lors des coûts et avantages sociaux : les évaluateurs prennent la liberté de modifier le taux d’actualisation.
- Devient une variable de l’évaluation et non plus une donnée exogène.
□ Taux d’actualisation social.
- Un taux élevé : réduit la valeur actualisée des évènements futurs et inversement.
□ Si volonté que les coûts futurs pèsent : taux d’actualisation faible.
® Mais rends pertinent des projets qui ne l’étaient pas avec un taux fort.
◊ Risque : trop de projet -> dommages écologiques.
- D’autres possibilités :
○ Suggérer des taux décroissants dans le temps (France).
○ D’autre pensent que la dépréciation temporelle est une argument culturellement marqué.
- Usage de taux nuls : car le futur à plus de valeur que le présent.

194
Q

En quoi l’incomplétude de l’évaluation est une limite de l’analyse couts avantages ?

A

L’incomplétude de l’évaluation.
- Pas de soucis lors d’une évaluation financière.
○ Mais problème lorsqu’on aborde les coûts et les avantages sociaux et environnementaux.
- Des méthodes dans les manuels d’économie de l’environnement.
○ Complexe et couteuse : choix de deux natures des évaluateurs.
1. La profondeur de l’analyse.
- Le degré d’intégration des effets induits.
- Jusqu’où pousser l’analyse ?
® L’impact direct (revenus des populations locales).
® Impact indirect.
◊ Social (migrations).
◊ Écologique (accentuation de la déforestation ailleurs).
◊ Économiques (hausse du prix de l’énergie dans les villes).
◊ Susceptibles de modifier structurellement l’environnement sans que cela soit correctement intégré à l’ACA.
2. L’étendue de l’analyse.
- Le choix des composantes de la valeur économique totale (VET).
- Quasiment impossible d’évaluer intégralement la VET.
® Total : la liste des composante et non leur mesure.
- Obtention d’une valeur actualisée nette (VAN) :
® Dépend des choix faits en terme de composants.

195
Q

En quoi la question de la répartition des couts et des avantages est une limite de l’analyse couts avantages ?

A

La question de la répartition des coûts et des avantages.
- Calcul immoral si les coûts (opportunités) du projet sont évalués à partir du CAP des touristes occidentaux.
- Volet socio-économiques de l’ACA.
○ Identifier les gagnants et les perdants.
○ Ou à pondérer les coûts et les avantages de manières à donner plus de poids aux population à faibles revenus.
○ Selon que l’on se situe pour ou contre l’ACA, on considèrera ces démarches comme une amélioration substantielle ou, au contraire, comme un véritable tour de passe-passe.

196
Q

Quelles sont les perspectives pour l’analyse couts avantages ?

A

Quelles perspectives pour l’ACA ?
- Outil très pertinent pour les praticiens de l’environnement.
○ Mais problèmes techniques et éthiques.
○ Utilisée à des fins de choix politiques qui sont déjà décidés.
§ Justifier des projets et non choisir entre des solutions.
- Le syndrome de la valeur unique.
○ Permet de fournir une valeur monétaire qui peut être largement diffusée.
○ Légitimer des choix via une justification pseudofinancière.
§ Masque les hypothèses réalisées et les approximations liées au calcul en cascade.
○ S’ajoute la crédibilité d’un calcul d’origine financière.
§ Exonère des critique des “boite noire”.
- Une dimension pratique : le temps de réalisation.
○ Pour l’ACA : se compte en semaines.
§ Pour un modèle : une année.
○ Argument le plus avancé par les institutions internationales.

197
Q

Quelques dates pour le développement durable ?

A

1970 : publication du premier rapport Meadow : “halte à la croissance”.
- Prise de conscience de la finitude des ressources mondiales.
1980 : apparition du terme de développement durable.
- Rapport de l’Union internationales pour la conservation de la nature (UICN).
- Intègre explicitement la protection de l’environnement dans les objectifs du développement durable.
Mais : 1987 : publication du rapport Brundtland.
- Et : 1992 : Sommet de Rio.
Le terme est largement médiatisé.

198
Q

Comment le projet d’écodéveloppement à évolué depuis le début des années 70 ?

A

Le projet d’écodéveloppement à évolué depuis le début des années 1970.
- Pas de bouleversement significatifs de ses fondamentaux.
- Est allée en se généralisant.

1970 : colloque international sur l’environnement à Osaka.
- Ignacy Sachs : découvre les problématiques environnementales.
1971 : séminaire en Suisse.
- Préparation de la première conférence des Nations Unies sur l’environnement de 1972 à Stockholm.
- En tire une définition des priorités de l’écodéveloppement.
○ Articulation du social, de l’environnemental et de l’économique.
§ Trois sphère du développement durable (décennie plus tard).
Différence : l’une hiérarchise et attribue des fonctions aux sphères et pas l’autre.

199
Q

Quels sont les 11 principes de la Déclaration de Stockholm de 1972 ?

A

Les 11 principes de la Déclaration de Stockholm.
- Préside la mise en place du PNUE et constitue le socle du projet de Sachs.
1. Protéger et améliorer l’environnement pour les générations présentes et futures.
2. Préservation des ressources dans l’intérêt des générations présentes et à venir par une planification ou une gestion attentive.
3. Préserver, rétablir ou améliorer les capacité du globe de produire des ressources renouvelables essentielles.
4. Responsabilité de l’homme dans la sauvegarde et la sage gestion du patrimoine naturel.
- Doit en tenir compte pour le développement économique.
5. Exploitation des ressources de la façon qu’elle ne risquent pas de s’épuiser.
6. Le développement économique et social est indispensable.
7. Nécessiter d’un transfert d’une aide financière et technique substantielle aux pays en développement.
8. Aux pays en développement : une assistance internationale supplémentaire, aussi bien technique que financière.
9. Une planification rationnelle comme instrument essentiel pour concilier le développement et la préservation.
10. Encourager la recherche scientifique et les activités de mise au point technique.
- Requiert la libre circulation des informations les plus récentes et le transfert des données d’expérience.
11. Il faut tenir compte des échelles de valeurs prévalant dans chaque pays et de l’applicabilité des normes.

200
Q

Comment Sachs définis l’écodéveloppement dans sont premier ouvrage de 1980 ?

A

1980 : premier ouvrage de Sachs sur son projet.
- Définit l’écodéveloppement par rapport au :
- Mal développement (qui) est plus fréquent que le développement.
- S’appuie sur trois piliers :
§ L’autonomie des décisions et la recherche de modèle endogènes propres à chaque contexte historique, culturel et écologique.
§ La prise en charge équitable des besoins de tous les hommes et de chaque homme ; besoin matériels et immatériels, à commencer par celui de se réaliser à travers un existence qui ait un sens, qui soit un projet.
§ La prudence écologique, c’est-à-dire la recherche d’un développement en harmonie avec la nature.
- Statut du projet :
- N’est pas une doctrine ni un ensemble de prescriptions rigides.
- C’est un outil heuristiques.
§ Qui permet au décider/planificateur d’aborder la problématique du développement.

201
Q

Après le rapport Brundtland en 1987 : la formulation de l’écodéveloppement s’enrichis de 5 dimensions, lesquelles ?

A

Après le rapport Brundtland en 1987 : la formulation s’enrichis : 5 dimensions.
- Les trois sphères apparaissent explicitement au côté des dimensions culturelles et territoriales et des fonctions leurs sont attribuées.
1. Combine pertinence sociale et équité des solutions.
- Finalité du développement : toujours éthique et sociale.
2. La prudence écologique : survie même de l’espèce humaine.
3. Efficacité économique : n’est qu’instrumentale.
- Mieux situer l’économie et mesurer son efficacité à l’aune des critères macrosociaux.
- N’est plus simplement une rentabilité microéconomique.
4. Culturel.
- Solutions : culturellement acceptables.
- Ne pas imposer de modèle exogènes, sans s’enfermer dans le traditionalisme immobile.
5. Territorialité.
- Nécessité de rechercher de nouveaux équilibres spatiaux.
- Penser conjointe de la planification socioéconomique et l’aménagement du territoire.
§ Les mêmes activités humaines : par les mêmes effets selon les localisation.
Dans son ouvrage de 1993 : Sachs avais qualifié ces 5 dimensions sur le thème de la durabilité.
Durabilité sociale, économique, écologique, spatiale et une qui fusionne la durabilité et la culture.

202
Q

Quelle est la définition de l’écodéveloppement proposée par Sachs ?

A

Version initiale de Sachs : cette approche opérationnelle uniquement motivée par la question du sous-développement.
- Généraliseras les propositions à l’ensemble des économies dans les versions suivantes.

Définition proposée par Sachs :
Le concept d’écodéveloppement implique une hiérarchie des objectifs : d’abord le social, ensuite l’environnement, et enfin seulement la recherche de la viabilité économique, sans laquelle rien n’est possible. La croissance ne doit pas devenir un but premier mais rester un instrument au service de la solidarité entre les générations, présentes et celles à venir.

203
Q

Quelle proposition induit la nécessite d’un nouvel ordre mondial et remet en cause la validité d’un modèle unique de développement ?

A

Un “autre développement”.
- Dans un rapport sur le développement et la coopération internationale.
- Commandé à la Fondation Dag Hammarskjold en 1975.
- Les cinq éléments du cadre conceptuel : proche des cinq principes de l’écodéveloppement.
§ Et voit le jour dans le même contexte onusien.
- Cinq éléments :
1. Est axé tout entier vers la satisfaction des besoins, à commencer par l’élimination de la misère.
2. Est endogène et self reliant, c’est-à-dire prenant appui sur les forces mêmes des sociétés qui s’y engagent.
3. S’harmonise avec l’environnement.
4. Exige des transformation de structure.
5. Nécessite une action immédiate possible et nécessaire.
- Cette proposition induit la nécessité d’un nouvel ordre mondial.
○ Remet en cause la validité d’un modèle unique de développement.

204
Q

Sur quoi les projets des années 70 mettent l’accent ?

A

Ces projets des années 1970 :
- Accent sur les contradictions entre les sphères économiques et environnementales.
- Soulignent l’irréductibilité entre le maintien de la croissance économique et la préservation des conditions de survie de l’espèce humaine sur la terre.
- Tradition reprise par les travaux de Juan Martinez-Allier.
○ Concept d’échange écologiquement inégal.
○ Critique à la fois du développement durable et du paradigme à la base de l’ordre international en vigueur.
§ “recommander des programmes d’ajustement écologique à travers une sorte de FMI écologique”.

Dans ce contexte et suite à la réaction de nombreux dirigeants.
- L’ONU demande à Gro Harlem Brundtland de travailler sur des proposition en faveur d’un consensus autour du double thème du développement et de l’environnement.
○ Dans le cadre de la CMED : Commission mondiale sur l’environnement et le développement.
Dépasser le conflit entre les deux sphères et les réconcilier.

205
Q

En quoi pour Sachs l’écodéveloppement est un projet et non un concept ?

A

Revendiquait le parti pris a-théorique de l’écodéveloppement : un projet et non un concept.
- Mais une position clair dans sa démarche d’économiste.
○ Anthropocentré et en durabilité forte.
§ Constituent la clé de répartition entre les grandes options théoriques dans le champ du développement durable.

206
Q

En quoi le projet de Sachs est anthropocentré ?

A

L’anthropocentrisme.
- Se manifeste dans l’ordre des dimensions et de leur contenu respectif.
○ La première : la finalité du développement est toujours éthique et sociale.
- Situe ses travaux dans une démarche d’économie politique hétérodoxe.
○ Se manifeste lorsqu’il insiste sur la nécessité de redonner à l’économie sa dimension politique.
Publieras une économique politique du développement.

207
Q

En quoi le projet de Sachs est inscrit dans une durabilité forte ?

A

La durabilité forte.
- N’utilise pas le terme : la distinction entre forte et faible seras fait ultérieurement.
- 1976 : synthèse sur le lien entre économie et écologie.
○ Associe ressource naturelle et patrimoine.
§ Anticipe des propositions théoriques ultérieures portant sur la spécificité des “biens” fournis par la nature.
○ En lien direct avec la question des seuls d’irréversibilité.
§ Reconnait la nécessaire prise en compte.
- Souligne le caractère immoral du recours systèmatique au calcul monétaire.
○ Complète en insistant sur le rôle de la technologie.
§ “rien ne justifie l’optimisme technologique illimité.”.
- Dans son œuvre : l’intégralité des critères de définition de la durabilité forte.
○ Seront développés plus tard par Herman Daly et le courant de l’écological economics.

208
Q

Quel rapport fut le fondement de la vision usuelle du développement durable ?

A

Précision sémantique : dans ce rapport il est question de développement soutenable.
- Les deux expressions se côtoie, mais relève pour l’essentiel de la même réalité.

Rapport publié en 1987.
- À l’origine de la définition usuelle du développement durable.
○ Mais relativement vagues.
- Critique :
○ Herman Daly : fondateur de l’économie écologique.
§ Brundtland ne fait pas la distinction entre développement et croissance.
□ Ne prend pas position pour une durabilité forte ou faible.
○ N’a pas d’ancrage théorique précis.
§ Mais à permis à tous de s’en approprier le contenu : en à fait son succès.
○ Une interprêtation dominante : libérale.
§ 2007 : Ignacy Sachs revient sur ses propos.
Ne voyais jusque là pas de distinction entre développement durable et écodéveloppement.

209
Q

Quel fut le contexte de réalisation du rapport Brundtland ?

A

Le contexte de sa réalisation et son contenu.
- Titre : notre avenir à tous ou Our Common future.
- Années : 1987 - Anglais / 1989 - Français.
- Auteur : La commission mondiale pour l’environnement et le développement.
- Plan du rapport : il est divisé en trois parties et douze chapitres, précédés d’un chapitre de synthèse sur la situation de la terre.

La commission mondiale pour l’environnement et le développement.
- Créée en 1983, réunion en 1984, rapport en 1987.
- Originalité du travail :
○ Processus de consultation dans différentes régions du monde qui a été mené au cours de la rédaction du rapport.
§ Des audiences publiques publiés à l’intérieur du rapport sous formes d’encadrés.
Permets à la commission d’exprimer ce qu’ils s’interdisent d’écrire.

209
Q

Quel fut le contexte de réalisation du rapport Brundtland ?

A

Le contexte de sa réalisation et son contenu.
- Titre : notre avenir à tous ou Our Common future.
- Années : 1987 - Anglais / 1989 - Français.
- Auteur : La commission mondiale pour l’environnement et le développement.
- Plan du rapport : il est divisé en trois parties et douze chapitres, précédés d’un chapitre de synthèse sur la situation de la terre.

La commission mondiale pour l’environnement et le développement.
- Créée en 1983, réunion en 1984, rapport en 1987.
- Originalité du travail :
○ Processus de consultation dans différentes régions du monde qui a été mené au cours de la rédaction du rapport.
§ Des audiences publiques publiés à l’intérieur du rapport sous formes d’encadrés.
Permets à la commission d’exprimer ce qu’ils s’interdisent d’écrire.

210
Q

Quelle est la définition complète du développement soutenable dans le rapport Brundtaland ?

A

Définition complète du développement soutenable du rapport.
- Deviendras LA définition du développement durable.
- Le développement soutenable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion :
1. Le concept de “besoins”, et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et
2. L’idée de limitation que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent à la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir.

D’autres définition moins médiatisées dans le rapport :
- Au strict minimum, le développement soutenable signifie ne pas mettre en danger les systèmes naturels qui nous font vivre : l’atmosphère, l’eau, les sols et les êtres vivants.
- Au sens le plus large, le développement soutenable vise à favoriser un état d’harmonie entre les êtres humains et entre l’homme et la nature.
○ Notion d’harmonie : récurrente dans le rapport.
Révèle l’idéalisme qui animait les membres de la commission.

211
Q

Qu’est ce qui est retenu du rapport Brundtland par les autres économistes ?

A

Association de la définition du développement durable systèmatique à sa version courte du rapport :
- Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs”.
- À une représentation graphique en trois sphères d’objectifs.
○ Ne sont pourtant pas mentionnés de cette façon dans le rapport.
○ Apparaissent ainsi dans le rapport de l’UICN publié en 1980.

212
Q

qu’impose les trois sphères d’objectif du rapport brundtland ?

A

Impose de satisfaire conjointement ces trois objectifs.
- Revient à respecter le principe de non-fractalité.
○ Largement souligné par Godard dès 1997.
○ Dans le temps, l’espace, dans les champs.
○ Il s’agit de garantir l’efficacité économique (valeur actionnariale) tout en améliorant la préservation de l’environnement (renouvellement écologique) et de progresser sur le chemin de l’équité sociale.

Mais pour de nombreux auteurs :
- Ainsi envisagé : un problème à résoudre, une énigme et non un réservoir à solution comme envisagé en premier lieu.
- L’impératif de non-fractalité entre les trois sphères génère une forme de triangle d’incompatibilité “à la Mundell”.
○ En effet : chaque action dans une sphère ne doit pas nuire à une autre sphère tout en visant à améliorer au minima l’une des trois sphères.

Le projet d’écodéveloppement, en précisant la fonction de chaque sphère, permet de lever cette difficulté en autorisant des arbitrages à court terme et sur un territoire donné, pour progresser dans l’applicabilité du développement durable.

Le développement socialement incluent et respectueux de l’environnement n’est pas compatible avec le laisser faire économique.
- L’élan de Rio fut brisé.

213
Q

Que signifie l’expression développement durable version Brundtland ?

A

Comprendre l’éviction du projet d’écodéveloppement au profit du développement durable version Brundtland.
- Au basculement des propositions en matière de développement durable.
○ Le passage direct du développement au développement durable (décennie 1980).
- Les éléments du rapport : ni un guide explicite pour l’action, ni une proposition théorique.
- L’expression “développement durable version Brundtland”.
Fait référence à l’appropriation la plus courante qui est faite de ce rapport, en particulier par les économistes, qu’au rapport lui-même.

214
Q

Pourquoi le développement durable version Brundtland s’impose au détriment de l’écodéveloppement ? selon Olivier Godard

A

Pourquoi cette version s’impose t’elle au détriment de l’écodéveloppement ?
- Explication de l’économiste Olivier Godard.
○ Se situe dans les caractéristiques même du rapport Brundtland.
○ L’écodéveloppement :
§ Susceptible de conjuguer les impératifs du développement avec une prise en compte des nouveaux impératifs liés aux contraintes environnementales.
§ Mais :
□ Son contenu politique dérangeait les gouvernements occidentaux et en particulier la première puissance mondiale.
□ Le développement durable : moins précis et moins radical.

215
Q

Pourquoi le développement durable version Brundtland s’impose au détriment de l’écodéveloppement ? selon d’autres auteurs qu’Olivier Godard

A

Selon d’autres auteurs :
- Eric Berr :
○ Crainte d’une modification des rapports de forces au sein de l’économie monde.
§ L’émancipation des pays du Tiers-Monde.
- Claude Raffestin :
○ Évoque la redistribution des pouvoirs où le nord devras accepter de perdre des marchés, de l’influence sur les pays du sud.
§ Condition à l’écodéveloppement.
- Godard : fin 1990 :
○ La version Brundtland du développement durable permet d’internaliser la contrainte environnementale sans pour autant remettre en cause le paradigme économique en vigueur.
§ L’approche néoclassique et le marché comme figure centrale de la coordination économique.
- Mathis Lefèvre :
○ Estime que la version Brundtland ne nécessite “surtout pas” de changement de paradigme.
§ Son analyse porte sur les pratiques d’une catégorie d’acteur dont le pouvoir est croissant dans la phase actuelle de l’histoire du capitalisme :
□ Les firmes multinationales (FMN).
® Analyse leurs agissements en matière de gestion du risque climatique.
◊ Préserver les structures sociales existantes.
} Illusion d’un capitalisme vert.

216
Q

Quelle est la différence paradigmatique entre l’écodéveloppement et le développement durable version Brundtland ?

A

Une interprétation pertinente pour comprendre le positionnement des pays en développement.
- Le développement durable conforte le maintien du paradigme en vigueur.
○ N’est pas alors porteur de nouvelles opportunités de développement.
- Aucune hiérarchie entre les trois pôles :
○ Laisse le pôle économique dominer les deux autres.

Sans volonté de changement paradigmatique, l’écodéveloppement s’avère donc moins adéquat que le DDVB pour internaliser la contrainte environnementale.
- Si écodéveloppement :
○ Changement paradigmatique impliquant une minoration du rôle du marché dans l’économie.
§ Conjugué à une révision de la place de l’économie dans la société.
Le développement soutenable :
Ce paradigme introduit un enchainement vertueux : la libéralisation des échanges permet une augmentation de revenu qui entraîne une protection accrue de l’environnement, et donc la réalisation du projet de développement soutenable

217
Q

Quand s’impose le Développement durable version Brundtland ?

A
  • Le DDVB s’impose à la fin des années 1980, comme un projet pour tous, susceptible d’internaliser les contraintes environnementales, sans remettre en cause la centralité de l’économie de marché néolibérale.
    • L’écodéveloppement sera, dès lors, renvoyé au statut de projet marginal.
      ○ Abandon par l’ONU.
      § Illustre la difficulté à faire émerger une économie politique du développement suffisamment influente pour rompre avec les principaux paradigmes de croissance économique et de développement.
    • Cette économie politique n’aura donc jamais, jusqu’à présent, débouche de manière substantielle sur de la politique économique.
      Et au-delà sur des réformes de structures (Sachs).
218
Q

1948 pour le développement durable ?

A

1948.
- Création de l’UICN.
○ Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
○ Organisation non gouvernementale.
○ 2013 : compte 1 181 membres.
§ 160 pays, ONG, agences gouvernementales.

219
Q

1980 pour le développement durable ?

A

1980.
- Rapport : World conservation strategy.
○ Publication par L’UICN.
○ Première utilisation du terme “développement durable”.
§ Ses notions essentielles s’y trouvent.
□ Trois piliers : économie, social, environnement.
□ Et générations future.
○ But : élaborer une stratégie pour la protection de l’environnement.

220
Q

1966 pour le développement durable ?

A

1966.
- Création du PNUD.
○ Programme des Nations Unies pour le développement.
○ Programmes touchant au développement durable.
§ Avec des problématiques liées aux questions environnementales.

221
Q

1968 pour le développement durable ?

A

1968.
- Création du Club de Rome.
○ Rassemble à l’origine une 30 aine d’économistes, industriels, scientifiques et hauts fonctionnaires d’une 10aines de pays différents.

222
Q

1972 pour le développement durable ?

A

1972 : une année charnière.
- “Halte à la croissance”.
○ Rapport Meadow.
○ Procès de la croissance anarchique, du gaspillage et de l’injustice.
§ Limites physiques déterminées de l’écosystème terrestre.
§ Et la croissance économique, démographique et industrielle.
○ Le modèle tourne à partir de cinq facteurs critiques :
§ Explosion démographique
§ Production alimentaire
§ Industrialisation
§ Épuisement des ressources naturelles
§ Pollution
- Sommet de Stockholm : 5-16 juin.
○ Conférence des Nations Unies sur l’environnement.
○ Considérée comme le premier Sommet de la Terre.
○ Première évocation de l’écodéveloppement par M.Strong.
○ Décision de la création du PNUE.
§ Programme des Nations Unies pour l’environnement.
§ 26 principes énoncés durant la conférence : feuille de route initiale.

223
Q

1974 pour le développement durable ?

A

1974.
- Sommet de Cocoyoc (Mexique).
○ Adhérence du président Mexicain au projet des partisans de l’écodéveloppement.
○ Adhérence inconditionnelle : signe la fin de vie du projet dans le cadre onusien.
- Assemblée générale de l’ONU.
○ Déclaration concernant l’instauration d’un : nouvel ordre économique international.
○ Montée en puissance des pays non alignés.
§ Mise en avant des problèmes en termes d’échange et d’épuisement des ressources naturelles.

224
Q

1982 pour le développement durable ?

A

1982.
- Sommet de Nairobi (Kenya).
○ Période de relation internationale tendue.
○ Deuxième Sommet de la Terre.
○ À l’origine de la Charte mondiale de la nature.
§ Adoptée la même année.
§ Déclaration de principes éthiques et écologiques sans protée juridique.

225
Q

1983 pour le développement durable ?

A

1983.
- Création de la CMED.
○ Commission mondiale pour l’environnement et le développement.
○ Établir : un programme global de changement autour de la problématique “environnement/développement”.
○ Huit thèmes : énergie, industrie, sécurité alimentaire, établissements humains, relations économiques internationale, mécanismes d’aide à la prise de décisions et coopération internationale.

226
Q

1987 pour le développement durable ?

A

1987.
- Publication du rapport de la CMED.
○ “Notre avenir à tous” : le Rapport Brundtland.
○ Définition du développement durable qui va s’imposer.
§ “le développement soutenable, c’est s’efforcer de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité de satisfaire ceux des générations futures.”

227
Q

1988 pour le développement durable ?

A

1988.
- Co-création du GIEC.
○ Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
○ Par le PNUE et l’Organisation météorologique mondiale.
○ 1990 : premier rapport :
§ Conduit l’assemblée générale des Nations Unies à élaborer une Convention-cadre sur les changements climatiques.
□ En vigueur en 1994.
○ 1995 : 2nd rapport :
§ Base de négociation du Protocole de Kyoto.
○ 2001 : 3e rapport :
§ Confirme la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique.
○ 2007 : 4e rapport :
§ Encadraient les négociations internationales sur les suites à donner au Protocole de Kyoto (fin 2012).

228
Q

1992 pour le développement durable ?

A

1992.
- Sommet de la Terre à Rio : 3-14 juin.
○ La CNUED entérine la version Brundtland du développement durable.
§ Conférence des Nations Unies pour l’environnement et le développement.
○ Dans la continuité de la conférence de Stockholm et du rapport Brundtland.
○ Déclaration de Rio : 27 principes.
○ Mise en œuvre de trois conventions : changements climatique, diversité biologique et désertification.
○ La CDD des Nations Unies est chargée du suivi de la mise en œuvre du développement durable sur le terrain.
§ Commission du développement durable.
○ Agenda 21 : programme d’actions pour atteindre les objectifs des trois conventions issues de Rio.
§ 40 chapitres, 150 propositions, 800 pages de recommandations non contraignantes.
§ En quatre sections :
□ Dimensions sociales et économiques
□ Conservation et gestion des ressources aux fins du développement
□ Renforcement des rôles des principaux groupes
□ Moyens d’exécution (dont les indicateurs).

229
Q

1997 pour le développement durable ?

A

1997.
- Conférence de Kyoto.
○ Signature du Protocole de Kyoto.
§ Sur les émissions de gaz à effets de serre dans le cadre de la convention sur les changements climatiques, ratifié en 2004 par la Russie.
○ COP 3 de la convention climat.
§ Conférence des parties .
○ Non ratifié par les USA.

230
Q

2000 Pour le développement durable ?

A

2000.
- Sommet du Millénaire à New York.
○ 8 objectifs fixés à l’horizon 2015.
○ Portage du projet par le PNUD.

231
Q

2002 pour le développement durable ?

A

2002.
- Sommet mondial du développement durable à Johannesburg : 26 aout - 5 septembre.
○ Conférence de l’ONU.
○ Confluence des problématiques de protection des ressources naturelles et des problématiques de développement économique et social.
○ Irruption de la société civile dans la négociation.
○ Programmes d’action gouvernementaux, ciblés sur la lutte contre la pauvreté et la multiplication des initiatives partenariales.

232
Q

2005 pour le développement durable ?

A

2005.
- L’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto.
○ 16 février.
○ Minimum 55 pays : instruments de ratification déposés.
§ Des pays dont les émissions de dioxyde de carbone en 1990 représentaient 55% des émissions totales de ces pays à la même date.

233
Q

2009 pour le développement durable ?

A

2009.
- Le Sommet de Copenhague.
○ COP 15 de la CCNUCC.
○ Objectif : renégocier un accord international sur le climat remplaçant le protocole de Kyoto.
○ Différents points de vues :
1. Premier accord réellement mondial.
2. Fin du régime climatique précédent en fermant la porte au multilatéralisme des engagements antérieurs pour favoriser les NAMAs : Nationally Appropriate Mitigation Action.
○ Européens : renforcement du Protocole de Kyoto.
§ Chine et USA : soutiennent un projet moins ambitieux sur le plan des engagements multilatéraux.

234
Q

2012 pour le développement durable ?

A

2012.
- Rio +20
○ Nouvelle conférence des Nations Unies sur le développement durable.
○ Centré sur la sphère économique du développement durable.
§ Met l’accent sur la “croissance verte”.
○ Un texte : L’avenir que nous voulons.
§ Les propositions faites lors de ce sommet, en se centrant sur les innovations environnementales (modernisation écologiques).
□ Implicitement en durabilité faible.
§ Proche des proposition faites par la Banque mondiale dans son rapport de 2012.
□ Plus éloigné que jamais de la nécessité d’un changement de paradigme.
□ Les objectifs économiques restent au cœur du développement durable.

235
Q

2015 pour le développement durable ?

A

2015.
- Le Sommet de Paris.
○ COP 21 de la CCNUCC.
○ Institutionnalise un retournement dans les négociations climatiques.
○ Toutes les nations s’associent à la lutte contre le changement climatique.
§ Mais désormais du ressort de chaque Etat de déterminer les moyens qu’il mettre en œuvre par des NAMAs.
□ Nationally Appropriate Mitigation Actions.

236
Q

Qu’est ce que l’économie écologique met en avant, veut renouveler et mobilise ?

A

L’économie écologique :
- Met en avant l’idée que la question environnementales n’a pas seulement besoin de nouveaux outils afin d’être traitée (ou internalisée), mais suppose de repenser la société et son articulation avec la nature.
- Veut renouveler le cadre standard de l’économie et ses principales hypothèses (internationalisation des externalités…), avec une rupture plus ou moins marquée vis-à-vis des postulats standards selon les auteurs.
- Mobilise plusieurs disciplines.

237
Q

Quelques généralités sur l’économie écologique ?

A

Point de départ : l’économie est encastrée dans la nature.
- Les auteurs : proposent une alternative dans l’articulation entre économie et société.
○ Économie conçue comme soumise aux lois de la nature.

Idée : déterminer des limites à la sphère économique afin qu’elle respecte les équilibres et dynamiques écosystémiques.
- Encadrement du capitalisme par des limites biophysiques.

Traite des relations entre l’économie et les écosystèmes, les systèmes écologiques et sociaux.
- Les problèmes de :
○ Durabilité, répartition des richesses, changement climatiques.
§ Étudiés incorrectement dans les disciplines existantes pour les tenants de l’EE.
- Des problèmes non couverts car : trop en silo/par discipline.
○ Ex : l’écologie et l’effets des humains sur les écosystèmes.
§ Tendance majoritaire à s’en tenir aux systèmes naturels (systèmes écologiques).
□ Non satisfaisant : besoin de combiner ces systèmes, d’interroger les liens.

238
Q

L’économie écologique étudie les interactions entre ?

A

Étudie les interactions entre économie et fonctionnement biophysique de la Terre dont l’économie dépend.

239
Q

Quelles sont les influences théoriques et méthodologiques de l’économie écologie ?

A

Un courant hétérogène avec des marqueurs.
Des influences théoriques et méthodologiques qui prennent leur essor dans les années 60-70.
- La pensée systémique qui étudie les systèmes complexes et leur interrelations.
○ Permet l’appréhension des relations entre la biosphères, la sphère des activités humaines et la sphère des activités économiques.
- Les enseignements de la biologie, de l’écologie systémique et de la thermodynamique.
○ En particulier, le principe d’entropie, le principe d’évolution des systèmes vers le désordre.
○ Bases d’une analyse des flux d’énergie et de matières qui traversent les écosystèmes : transposer aux systèmes économiques et sociaux.
- Les approches institutionnalistes complètent ce socle en proposant une critique argumentée de l’économie standard.
○ Et en ouvrant à une interdisciplinarité élargie aux sciences de l’Homme et de la société.

l’EE repose sur la rencontre entre sciences sociales et sciences de la nature.
- Démarche en compréhension des spécificités de la question environnementale.

En France :
- Travaux précurseurs de René Passet.
○ L’économique et le vivant 1979.
- 50 aines de chercheurs.

Courant où convergent des traditions hétérodoxes en économies et de plus en plus investi par des auteurs du courant standard.
- Institutionnalistes et post-keynésiens.

240
Q

Au tournant des années 60-70, la question environnementale s’affirme dans le champ de l’économie avec deux postures distinctes, lesquelles ?

A

Tournant 60-70 : la question environnementale s’affirme dans le champ de l’économie avec deux postures distinctes.
1. L’analyse économique standard “étendue” à l’environnement et aux ressources naturelles.
- Économie standard de l’environnement et des RN.
2. l’économie écologique.
- Chercher à appréhender les écosystèmes, la nature et la biosphère dans leurs spécificités.
Via une approche interdisciplinaire.

241
Q

Quel est le cadre d’analyse de l’économie standard ?

A

Cadre d’analyse : défaillance de marchés et externalités.
- Crise environnementale : problème central -> faire reconnaître l’environnement à sa juste valeur économique.

Élaboration de nouveaux concepts :
- Reconnaissance, à côté des valeurs d’usage, de valeurs de non-usage ou d’existence, de valeurs d’option, de valeurs de legs.
- Et méthode les mieux à même de les traduire sous une forme monétaire.
- Si des bon prix aux relations de l’environnement : permet une allocation des ressources optimales.

242
Q

Comment sont résolus les problèmes environnementaux et sociaux pour l’économie standard ?

A

Les problèmes environnementaux et sociaux :
- Résolus grâce à la croissance.
La santé d’une économie : associé à un taux de croissance stable, la croyance en un progrès…
- Contester par l’EE.

243
Q

Comment est la rareté pour les théoriciens standard ?

A

Pour les théoriciens standard : contrairement à ce que suggère le premier rapport au Club de Rome (Meadow).
- Il n’y a pas de rareté absolue à craindre en matière de ressources environnementales.
- Il n’y a que des raretés relatives.
- Une ressource peut se substituer avec un système de prix correctement établis.
Démarche d’extension de l’économie de l’environnement des RN.
- Car a développé un programme de recherche visant à appliquer les concepts et outils de l’économie standard.

244
Q

Comment est l’économie pour l’économie standard ?

A

L’ES : économie = système fermé et isolé.
- Les échanges sont réalisés entre des firmes et des ménages, indépendamment des dimensions physiques des biens et facteurs de production échangés.
Dans ce cadre : aucun problème de surexploitation des ressources ni de pollution.

245
Q

En quoi la perspective de l’économie standard est remise en cause par l’économie écologique ?

A

Une perspective remise en cause par l’EE.
- Insiste sur le fait que les externalités environnementales ne sont pas des exceptions à l’économie de marché.
- Mais la règle.
- Sont des transferts de coûts qui s’opèrent sans arrêt entre groupes sociaux, entre territoires et entre générations.
§ Avec de grandes divergences entre les coûts privés et les coûts sociaux.
- Difficile d’attribuer aux prix une certaine objectivité.
§ Surtout lors de l’appréhension et l’harmonisation de nos relations avec la biosphère.
- Nécessité de redonner une place à l’analyse des flux physiques pour objectiver les relations sociales à la biosphère.
- Considère l’économie comme un sous-ensemble intégré dans un système plus grand.
La biosphère, dont il dépend.

246
Q

Comment est le lien entre économie standard et économie écologie ?

A

Des débats existent sur la ligne de partage entre l’économie écologique et l’économie standard appliquée à l’environnement.

L’EE : une vision commune et des thèmes fédérateurs.
- Mais un courant hétérogène : “traversé de tensions et de controverses épistémologiques importantes”.
Clive Spash : traduit cette diversité de positions par un découpage du champ de l’EE en trois tendances :
1. New resources economists.
- Hypothèses, méthodes et cadres d’analyse de l’économie standard.
§ Pour traiter de nouveaux objets écologiques.
- l’EE est considérée comme une position avancée de l’ES.
2. New environmental pragmatists.
- Avant tout : convaincre les décideurs de prendre des mesures effectives pour la protection de l’environnement.
- Adapte leur argumentaires et de langage selon les circonstances.
- Ex : si site sacré : religion ou traditions populaires.
- Majoritairement :
§ Langage monétaire de l’analyse coûts-avantages et de la valorisation du capital naturel.
□ Bailleurs de fonds publics et milieux d’affaires.
3. Social ecological economics.
- Se range Spash.
- Rompt avec les approches économiques dominantes.
§ Donne la priorité aux enjeux d’équité sociale et de valeur intrinsèque de la nature.
- Perspective plus radicale et hétérodoxe : influente en Europe.
Les deux premières : rapport ambigu avec l’ES.
La dernière : se rapproche de l’économie politique et institutionnelle.

247
Q

Qui est Georgescu-Roegen ?

A

Considérer comme pionner, a posé les fondements de l’EE.

2.1.1. L’homme.

Mathématicien, spécialiste en statistique, économique, biologiste darwiniste, physicien voire philosophe.
Fonde la bioéconomie :
- Discipline reliant sciences économiques et sciences biologiques.
Ouvre la voie à l’économie thermodynamique.
- Introduit le concept d’entropie en économie.
Considéré comme le père de la décroissance.

248
Q

Quel est le principe de bioéconomie de Georgescu Roegen ?

A

Bioéconomie.
- Conçoit le processus économique comme une extension de l’évolution biologique.
- Se présente en trois points :
1. Nous sommes une espèce biologique comme toutes les espèces terrestres.
2. Comme toutes les autres espèces terrestres, notre espèce est confinée dans un environnement limité.
3. À l’intérieur de cet environnement limité, notre espèce est soumise aux contraintes imposées par les lois physico-chimiques.

249
Q

Quel est le principe de la loi de l’entropie selon Georgescu Roegen ?

A

Grâce à lui : réintroduction des aspects physique de la production dans le champ de vision des économies.
- Met en évidence les conséquences de la thermodynamique sur le développement des sociétés humaines.
○ En vertu du principe d’entropie (ou loi d’entropie).

La loi de l’entropie.
- L’économie est soumise, comme tous les systèmes, à cette loi.
- Loi : il y a dégradation qualitative de l’énergie dès que l’on met en œuvre un processus de transformation énergétique.
○ Cad : l’énergie revêt un caractère de moins en moins disponible pour les Hommes.
- Aucune technologie ne peut éliminer totalement les aspects entropiques de la transformation et de l’utilisation des matières premières.
- Processus économique : utilisation irréversible.
○ Seule la croissance négative (décroissance) est envisageable.
§ Conséquence naturelle des limites imposées par la nature.
○ Idée de finitude de la nature (biosphère).

250
Q

Qui est Richard B Norgaard ?

A

Économiste.
- A fondé l’international Society for Ecological Economics.
- Considéré comme l’un des fondateur de l’EE.

251
Q

Quel est le principe de coévolution de Richard B Norgaard ?

A

Notion de biologie.
- Utilisé pour décrire les interactions entre réciproques entre espèces, les changements de l’un causant des changements génétiques sur l’autre.

L’étend à des systèmes sociotechniques, des institutions sociales de la nature.
- Les systèmes écologiques et socio-économiques évoluent en interaction les uns avec les autres.

252
Q

Quelle est la théorie de Herman Daly avec le monde vide et le monde plein ?

A

L’insistance de l’économie écologique sur la dimension biophysique de l’économie va de pair avec la reconnaissance de la finitude de la planète.

Prolonge l’idée du vaisseau spatial Terre de Kenneth Boulding.
- Propose une distinction entre monde vide et monde plein.
- Tant que l’humanité vivait dans un monde vide :
○ Possible de raisonner dans la perspective macroéconomique traditionnelle.
§ Le facteur limitant de la dynamique économique est le capital produit par les hommes.
□ Machines, infrastructures, connaissances.
Mais une forte croissance de la population mondiale :
- Et de la consommation globale d’énergie et de matière.
○ Accroissement de la pression sur les milieux.
- Désormais : l’homme vie dans un monde plein.
○ Selon l’EE : la crise environnementale contemporaine témoigne que le facteur limitant du bien-être humaine est désormais :
§ Le capital nature.
□ Composé de l’ensemble des éléments fournis par la nature.
® Support de vie, ressources naturelles, services écologiques.
® Qui ne peut être substitué par les autres facteurs de production.
◊ Travail et capital créé par les hommes.

253
Q

Quelle est la principale dichotomie entre l’économie écologie, et l’économie standard ?

A

La notion de développement durable (ou soutenable).
- Émerge quand l’EE s’institutionnalisait.
○ Devenait légitime dans le champ des sciences économiques et des sciences naturelles.

La dichotomie soutenabilité forte/faible est une des principales lignes de partage entre l’EE et l’ES.

254
Q

Comment est la soutenabilité faible, associée à l’économie standard ?

A

Économiste néoclassique standard célèbre : Solow (prix nobel).
- Connu pour son modèle de croissance.
- Article 2 ans après le rapport Meadows : remet en cause la croissance.
○ Economics of resources or resources of economics ?.

L’article :
- Remet en cause le rapport Meadows consacré à l’épuisement des ressources naturelles.
- Pour que le bien être économique des générations futures soit au minimum égale à celles présentes.
○ Il faut que le stock de capital reste intact d’une génération à une autre.
§ Moyennant un taux d’épargne suffisamment élevé.
- Solow introduit la notion de capital naturel.
○ Propose de fonder la fonction de production F(K,L).
§ Non plus uniquement sur le capital manufacturé.
§ Mais aussi sur le capital naturel (et le travail) : F (Km, Kn, L).
- Hypothèse : la substituabilité entre les différentes formes de capital. Une quantité accrue de capital manufacturé peut prendre le relai d’une quantité moindre de capital naturel.
○ Si le stock de capital reste constant, on est dans une version de développement soutenable.
○ Exemple : remplacer des tables en bois par des tables en plastique ; remplacer le charbon par le nucléaire.
○ Ce qui compte : ce n’est pas le niveau de chaque stock particulier de capital.

Conclusion :
- En ES, le développement soutenable nécessite la transmission d’une génération à l’autre d’un stock global de capital au moins constant dans le temps.
○ Manufacturé, humain et naturel.
- Est dite “faible”, car autorise en théorie la substituabilité parfaite entre les différents types de capital.
○ La destruction de capital naturel peut ainsi être compensée par l’augmentation du capital créé par les hommes, grâce au progrès technique.

255
Q

Comment est la soutenabilité forte associée à l’économie écologie ?

A

‘oppose à la soutenabilité faible.
- Refuse l’hypothèse de substituabilité parfaite entre le capital créé par les hommes et le capital naturel (dans la sphère de la production).
○ Le capital manufacturé nécessitant du capital naturel.

Objectif : la non décroissance à travers le temps du stock de capital naturel.
- (soutenabilité faible : non décroissance du capital tout court).

Idée de la finitude de la planète.
- Rappelée par Herman Daly.
○ Dont les écrits du début des années 70 constituaient l’arrière-plan intellectuel du rapport Meadows.

Trois solutions dans l’approche de la soutenabilité forte :
1. Les taux d’exploitation des ressources naturelles doivent être égaux aux taux de renouvellement.
2. Les taux d’émission des déchets doivent correspondre aux capacités d’assimilation des milieux.
3. L’exploitation des ressources non renouvelables doivent se faire à un rythme égal à celui de la substitution.

Les tenants de l’EE propose aussi la notion de : capital naturel critique.
- Le développement soutenable nécessite a minima le maintien d’un stock de capital naturel « critique ».
○ Défini comme l’ensemble des éléments fournis par la nature dont les générations futures ne sauraient se passer.
§ Afin de préserver un ensemble des services écosystémiques menacés de dégradations irréversibles).
§ Cette vision est alors qualifiée de soutenabilité « forte »

256
Q

Résumé de l’économie écologique ?

A

L’économie écologique mobilisée pour l’aide à la décision.
- Un courant inscrit dans un monde académique.
- Mais des idées diffusés dans le monde des entreprises, des pouvoirs publics locaux et nationaux et des institutions internationales.
- Inspire les analyses fondées sur les flux de matières et d’énergie, les démarches d’écologie industrielle et territoriale ou l’économie circulaire.
- Implication décisive dans le domaine de la biodiversité et des services écosystémiques.
○ Notamment depuis le Millennium Ecosystem Assessment.
- Accompagne des mobilisation citoyennes et soutient (frange plus critique) les mouvements décroissants.
○ Ainsi qu’un certain nombre d’associations et ONG engagés dans des conflits environnementaux.
- En matière d’aide à la décision et d’évaluation des politiques publiques ou des projets :
○ Des auteurs soulignent les limites de l’analyse coûts-avantages.
§ Promues par l’ES.
§ Privilégient des approches multicritères.
○ d’autres ne les rejettent pas dès lors qu’elles permettent de lutter contre la dégradation environnementale.

257
Q

Qu’est ce que les services écosystémiques ?

A

Services écosystémiques :
- Les écosystèmes fournissent des services contribuant au bien-être humain.
○ Leur dégradation constituant une menace pour les activités humaines et les conditions de vie.
- Notion qui émerge dans le champ de l’EE.
- Débat : protection de ces services.
○ Par une évaluation monétaire.
○ Suite à l’article fondateur de Costanza et al.
Sur l’évaluation monétaire des contributions de la nature et de la biodiversité au niveau mondial.

258
Q

Qu’est ce que l’évaluation des écosystème pour le millénaire ?

A

Economie ecologie.
Millennium Ecosystem Assessment.
- “évaluation des écosystèmes pour le millénaire”.
- Programme de travail international.
○ Pour répondre aux besoin des décideurs et du public en matière d’information scientifique.
§ Relative aux conséquences des changements que subissent les écosystèmes pour le bien-être humain.
§ Ainsi qu’aux possibilités de réagir à ces changements.

259
Q

un changement de paradigme au sein de l’économie écologie ?

A

Un changement de paradigme ?
- 25 d’existence officielle
- Pluralisme des méthodes et caractère mouvant de ses contours et orientations.
○ Fait partie intégrante du paysage académique et institutionnel.
- Se structure autour de la volonté de comprendre les interrelations entre les systèmes socio-économiques et la biosphère.
○ Dans un soucis d’équité.
- l’EE implique des changements d’ordre paradigmatique.
○ Mise au premier plan de la question environnementale.
○ Nécessité d’amener les systèmes socio-économiques sur des trajectoires de soutenabilité forte.

Pourtant, rattrapée par son propre succès, elle doit faire face à des tensions internes importantes qui conduisent certains de ses promoteurs à se rabattre vers des arguments et outils empruntés à l’ES.