Plaies Flashcards

1
Q

➢ Nommer et décrire les trois facteurs qui contribuent à l’apparition d’une infection

A

Inoculum ou quantité adéquate
Permet de surmonter les défenses de l’hôte
Permet d’établir une croissance microbienne adéquate

Virulence du microorganisme
Production d’enzymes
Production de toxines
Etc.

Défense de l’hôte
Facteurs prédisposants influencent les défenses de l’hôte!

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2
Q

Avantages bactéries de former un biofilm

A
  • Écran protecteur. La matrice empêche les grosses molécules (anticorps), les cellules inflammatoires et même les petites molécules (agents antimicrobiens) de pénétrer profondément dans le biofilm et d’atteindre les bactéries.
  • Protection mutuelle. Les différentes espèces microbiennes présentes dans le biofilm coopèrent entre elles et se protègent mutuellement. Par exemple, une bactérie résistante à un antibiotique sécrétera des enzymes protectrices qui préserveront ainsi une bactérie non résistante (Phillips et al., 2010). De même, la cohabitation des bactéries anaérobiques et aérobiques dans le biofilm permet aux anaérobiques de survivre aux effets toxiques de l’oxygène lorsque la plaie est exposée à l’air (Percival et Bowler, 2004). Selon certains, le biofilm entraîne aussi une mutation des bactéries qui contrevient aux mécanismes d’action des antibiotiques.
  • État d’hibernation. Certaines bactéries sont en état d’hibernation métabolique dans le biofilm. Pour que les antibiotiques puissent être efficaces, les bactéries doivent être actives métaboliquement. Cette inactivité les rend résistantes à l’antibiothérapie. Des recherches sur plusieurs antibiotiques démontrent que les doses requises pour vaincre les biofilms dépassent la posologie maximale (Phillips et al., 2010).
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3
Q

Comment évaluer la résistance d’un m/o face aux antibiotiques?

A

faire un tapis microbien et regarder la zone d’inhibition de croissance

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4
Q

Décrire le rôle de la peau et des muqueuses en nommant les facteurs chimiques et les facteurs mécaniques qui leur sont associés.

A

Mécanique :
Barrière épithéliale qui s’oppose à la pénétration et à l’implantation de la plupart des m/o.
Écoulement d’une sécrétion qui balaie les m/o : larme, salive, urine, bol alimentaire, sécrétions vaginales…
Mucus qui emprisonne les m/o
Présence de structures qui entravent le déplacement des m/o : poils du nez-> vibrisse, cils des cellules de la trachée, épiglotte

Chimique :
Lysozyme retrouvé dans presque toutes nos sécrétions exocrines : enzyme qui dégrade la paroi des bactéries
Forte acidité des sucs gastriques: détruit la plupart des m/o et toxines
Faible acidité de l’urine et sécrétions vaginales = > nuit à la croissance de certains m/o

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5
Q

Décrire l’effet barrière du microbiote normal.

A

Effet d’antagonisme microbien (effet barrière)
1-L’occupation de certains récepteurs de l’hôte
2-L’appropriation des nutriments
3-La production des bactériocines
4-Le changement des conditions du milieu (pH, quantité d’O2)

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6
Q

➢ Définir phagocytose et nommer les cellules qui ont une activité phagocytaire (phagocyte).

A

La phagocytose est le processus de défense par lequel les cellules internalisent et digèrent les micro-organismes afin de les neutraliser. Il est effectué par les macrophages, les polynucléaires neutrophiles et les cellules centriques.

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7
Q

➢ Décrire les étapes de la phagocytose.

A

1- L’adhésion : la bactérie se colle à la membrane de la cellule phagocytaire.
2- L’ingestion : La cellule phagocytaire internalise la bactérie.
3- La digestion : Les enzymes de la cellule et la fractionne
4- Le rejet des déchets

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8
Q

Qu’est-ce que l’Exsudat? Quel est son rôle?

A

La plaie en phase inflammatoire produit un exsudat constitué de plasma, de protéines, de facteurs de croissances et de divers éléments nécessaires à la cicatrisation, à la prolifération des nouveaux tissus et à la migration des cellules. Dans ce liquide, se retrouvent aussi les éléments nécessaires à l’autolyse des débris cellulaire, des microorganismes et des bactéries

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9
Q

À quoi ça sert la fièvre?

A

Inhibe la croissance de certains m/o
Accélère la production des Globules blancs (GB)
Amplifie la mobilité et le pouvoir phagocytaire des Globules blancs (GB)
Augmente la vitesse des rx métaboliques pour faciliter la réparation tissulaire

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10
Q

➢ Nommer et expliquer les étapes de la réponse immunitaire humorale.

A
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11
Q

➢ Nommer et expliquer les étapes de la réponse immunitaire cellulaire.

A
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12
Q

➢ Expliquer le processus inflammatoire et nommer ses rôles.

A

1 M/o qui traversent la première ligne de défence entrent en contact avec différentes cellules de l’immunité innée (macrophagocytes)
2 Libération de médiateurs chimiques (histamine) par certaines cellules dans la région de la lésion. La vasodilatation et la hausse de la perméabilité des vaisseaux permettent notamment aux facteurs de coagulation du sang de parvenir plus facilement à la région de la lésion.
3 Formation de caillot de sang autour du foyer d’activité, ce qui empêche les m/o de se propager vers d’autres régions du corps
4 Margination - phagocytes adhèrent à l’endothélium
5 - diapédèse - phagocytes se glissent entre les cellules endothéliales de la paroi vasculaire
6 - phagocytose des envahisseurs bactériens

Permettent la vasodilatation
- Augmentent la perméabilité
- Favorisent l’arrivée des 
   phagocytes
- Favorisent l’adhérence des  
   phagocytes aux m/o
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13
Q

Quelles structures bactériennes permettraient à la bactérie de résister au nettoyage?

A
  • La capsule

- Adhésines

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14
Q

➢ En quoi les cellules immunitaires ont-elles un rôle à jouer dans une forme de débridement
naturel ?

A

➢ En quoi les cellules immunitaires ont-elles un rôle à jouer dans une forme de débridement
naturel ?

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15
Q

➢ Quels sont les conséquences physiologiques sur le corps? (choc septique)

A

Diminution de la pression
Augmentation de la perméabilité des VS et donc un passage important de liquide vers le milieu intercellulaire. Une diminution de la pression dû à une diminution du volume sanguin et donc une diminution du débit cardiaque menant à un choc septique.

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16
Q

Décrire comment on peut prévenir les infections nosocomiales

A

On peut prévenir les infections nosocomiales en brisant la chaîne de transmission. Se laver les mains à des moments-clés est le moyen le plus efficace pour éviter la transmission. En effet, il est important de laver ses mains avant d’entrer dans la chambre d’un patient et à la sortie de sa chambre. Laver ses mains avant et après le port de gants est très important aussi. Finalement il est crucial de changer ses gants entre chaque patient et à la suite d’un contact avec les agents biologiques de celui-ci.

17
Q

Comment peut-on prévenir le développement de plaies de pression (escarres)? (3 p. 3)

A
  • Encouragement d’une mobilité appropriée
  • Gestion des facteurs de risque
  • Politique et pratique d’évaluation des risques
  • Évaluation systématique de la peau
  • Soins de la peau appropriés
  • Dépistage nutritionnel et nutrition adéquate
  • Repositionnement approprié et documenté
  • Gestion de la pression, de la friction et du cisaillement sur toutes les surfaces pendant une période de 24 heures
18
Q

Quel est l’utilité de garder un certain taux d’humidité?

A

Le milieu humide permet ainsi d’empêcher la déshydratation et la mort cellulaire. Il favorise le débridement, l’angiogénèse et la réépitélisation.

19
Q

Quel est le danger de maintenir un taux d’humidité trop élevé? (4 p. 13)
La macération dû à une humidité excessive

A
20
Q

Quand utiliser antibiotique pour plaie

A

quand signes infections

21
Q

Expliquer pourquoi une bonne alimentation permet d’accélérer la guérison.

A

Un apport adéquat en protéines permet une meilleure cicatrisation puisque notre peau est plus forte, les cellules ont besoin de protéines donc plus elles en ont plus elles peuvent faire leur fonction
La glutamine est un acide aminé (donc appartient à la famille des protéines) qui intervient à plusieurs étapes de la cicatrisation. Il va stimuler la prolifération fibroblastique et lymphocytaire, stimuler la production de cytokines et augmenter la réponse immunitaire de l’inflammation.

22
Q

Stérilisation : enlever m/o permanent
Désinfection : réduire m/o sur non vivant non permanent
Antisepsie : réduire m/o sur vivant non permanent
Asepsie : « ensemble des mesures propres à empêcher tout apport exogène de micro-organismes ou de virus ».
Germicides : Qui tue les germes microbiens.
Fongicide : Qui détruit les champignons parasites.
Virucide : Se dit d’une substance capable de détruire les virus
Bactéricide : Qui tue les bactéries
Bactériostatique : Se dit d’une substance chimique qui arrête la prolifération des bactéries.

A
23
Q

➢ Décrire les facteurs qui influent sur l’efficacité d’un traitement antimicrobien.

A
  • Le type de m/o
  • Le nombre initial de m/o
  • Les facteurs environnementaux
  • La durée d’exposition du produit
  • Les caractéristiques des m/o
24
Q

Mettre en ordre de résistance les différents microorganismes face aux agents biocides.

A

1- Prions
2- Endospores bactériennes (spores de C. difficile, …)
3- Mycobactéries ( Bacille de la tuberculose,…
4- Kystes de protozoaires ( kystes de Giardia lamblia, …)
5- Protozoaires végétatifs (Giardia lamblia, …)
6- Bactéries à Gram- (Pseudomonas, E. coli, Neisseria…)
7- Mycètes et spores fongiques (Aspergillus, Candida,…)
8- Virus non-enveloppés (Rhinovirus, poliovirus,…)
9- Bactéries à Gram+ (Staph., Strep., Clostridium …)
10- Virus enveloppés (Herpès, VIH, CMV,…)